Pour vérifier notre l'hypothèse selon
laquelle le mode de récolte des informations ci-dessus décrit
serait une cause de commission d'erreurs juridiques par Des invités au
Point De Droit, nous recourrons aux observations (a) puis à
l'expérimentation (b).
a- Observations.
En visionnant attentivement notre corpus, nous faisons
deux constatations qui nous semblent pertinentes :
- Tout d'abord nous remarquons que Me NOUGA, avocat au
Barreau du Cameroun, a participé à deux éditions du Point
De Droit à la CRTV-Télé, à savoir :
* « Innovations du Code procédure
Pénale : Exécution des Décisions de Justice (Livre
V) », diffusée ou de rediffusée les 20 avril 2007, 30
avril 2007, 05 mai 2007
* « Innovations du Code
procédure Pénale : Les Procédures Particulières
(Livre VI)», diffusée ou rediffusée les 12 mai 2007 et 14
mai 2007.
Il tient tout les entretiens entre ses mains un
exemplaire du texte de référence (Code De Procédure
Pénale) qu'il ouvre et consulte au cours desdits enregistrements chaque
fois qu'il doit apporter des détails précis sur les thèmes
abordés. Mieux, il en lit certaines dispositions in extenso au cours des
entretiens avec le présentateur.
Par conséquent, il ne commet aucune erreur
juridique au cours des deux éditions au Point De Droit.
- Ensuite, nous observons que Me Sylvain SOUOP,
avocat au Barreau du Cameroun a, lui aussi, participé à deux
éditions du Point De Droit dans notre corpus, à savoir :
* « La Servitude de
Passage », diffusée ou rediffusé en 2009.
* « Le Remariage de la Femme Veuve ou
Divorcée », diffusée ou rediffusée en 2009.
Nous remarquons qu'il aborde le thème de
« La Servitude de Passage » sans consulter aucun document
au cours de l'entretien, et commet deux erreurs juridiques, telles que
relevées au chapitre précédent.
Le thème du « Le Remariage de la
Femme Veuve ou Divorcée » est tout autant traité par
cet invité les mains nues, mais à la dix-neuvième minute,
parlant des droits successoraux de la veuve sur les bien de son défunt
conjoint, nous constatons qu'il consulte subrepticement le Code Civil avant de
poursuivre l'entretien.
Par conséquent, il ne commet aucune erreur
juridique en abordant ce deuxième thème.
En somme, Maîtres NOUGA et Sylvain SOUOP n'ont
commis aucune erreur juridique chaque fois qu'ils se sont soustraits aux
exercices de mémorisation des connaissances juridiques en consultant
des documents juridiques de référence au cours de leurs
éclairages dans Le Point De Droit à la
CRTV-Télé.
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