SECTION II : CAUSES DE DIFFUSIONS D' ERREURS
JURIDIQUES DANS LE POINT DE DROIT A LA CRTV-TELE DU PREMIER JANVIER 2007 AU 31
DECEMBRE 2009
INCLUS.................................................................................................
58
SECTION III : CONCLUSION DU
CHAPITRE................................................................96
CHAPITRE III : CONCLUSION GENERALE ET
RECOMMANDATIONS................97
I-CONCLUSION GENERALE
...........................................................................................98
II- RECOMMANDATIONS.
SECTION PREMIERE : ETABLISSEMENT D'UN CALENDRIER
ANNUEL DES ENREGISTREMENTS.
SECTION II : RECOLTE ET RECOUPEMENTS ANTICIPES DES
INFORMA-TIONS
.....................................................................................................................................99
SECTION III : DELAIS DE BRIEFINFS ET DE
RENDEZ-VOUS PLUS LONG.
SECTION IV : RECOUPEMENTS SUBSEQUENTS.
BIBLIOGRAPHIE/ WEBOGRAPHIE
.........................................................................101
I- BIBLIOGRAPHIE
...........................................................................................................102
II- WEBOGRAPHIE
III- SOURCES DIVERSES
.................................................................................................104
REMERCIEMENTS.
Nous remercions tout d'abord de tout coeur notre Directeur de
Recherche, Le Professeur Pierre-Paul TCHINDJI, sans les
conseils assidus et les encouragements duquel cette étude n'aurait pas
pu être menée.
Nous exprimons ensuite toute notre gratitude à
l'endroit de M. Guy Roger EBA'A, Journaliste Principal
à la CRTV, Présentateur du Point De
Droit, dont la disponibilité et les renseignements ont
facilité la réalisation de cette étude.
Nous sommes tout aussi reconnaissants envers les huit
invités du Point De Droit qui ont volontiers
participé à notre expérimentation, à savoir, par
ordre alphabétique :
Me Claire ATANGANA BIKOUNA (avocate, Membre
du Conseil de l'Ordre National Des Avocats Du Cameroun).
M. Casimir DATCHOUA SOUPA (chroniqueur
judiciaire).
Me Christian Dudieu DJOMGA (avocat,
Mandataire Agréé OAPI).
Me Paul DOUMOU (avocat).
Me Bernard KEOU (avocat).
Me Alain NGONGANG SIME (huissier de Justice,
Président de la Chambre Nationale des Huissiers Du Cameroun).
Me Sylvain SOUOP (avocat).
Me Dieudonné TAKAM (avocat).
A tous ceux que je nous n'avons pas pu citer, qu'ils
trouvent ici le témoignage de notre gratitude.
A mon très cher papa
NDE Joseph
Qui dérapa si tôt du fil de la
vie
Notre introduction générale comporte onze
points, à savoir : les faits (I), la formulation de la question de
recherche (II), l'émission des hypothèses (III), la
présentation de la méthodologie (IV), la délimitation de
notre sujet (V), ses objectifs(VI) et son intérêt(VII), la revue
de littérature (VIII) enfin le cadre théorique de notre recherche
(IX).
I- LES FAITS.
La CRTV-Télé, chaîne publique de
télévision nationale camerounaise, il y a une douzaine
d'années, a lancé la diffusion, dans son émission
dominicale Tam Tam Week-End, une rubri- que de cinq
minutes intitulée Le Point De Droit.
Depuis l'année 2005, cette rubrique a
évolué, se transformant en un programme spécialisé
d'éducation juridique de vingt-six minutes. Il est diffusée sur
les antennes de ladite chaîne un samedi sur deux en mi-journée
(12h30-12h56 min), puis rediffusé le lundi suivant.
A l'observation empirique, cette émission
répondrait à de réels besoins sociaux en termes de
connaissances juridiques : les droits et obligations de chacun,
l'étendue et les limites de ses libertés, le régime
pénal de telle ou de telle autre infraction, les méandres
juridiques des procédures devant nos cours et tribunaux, etc.
A chaque édition participe un invité, le plus
souvent un spécialiste du Droit (avocat, magistrat, huissier, notaire,
enseignant des facultés de Droit, etc.), appelé à
édifier les téléspectateurs sur tel ou tel autre aspect du
Droit.
Au cours d'une interview d'une vingtaine de minutes, il
répond aux questions et relances du présentateur et leur apporte
des éclairages juridiques nourris de références aux textes
du Doit positif camerounais.
Cet exercice médiatique aurait l'indéniable
mérite d'avoir, jusqu'à ce jour, beaucoup contribué
à la culture juridique des populations, en sortant l'enseignement du
Droit des universités et grandes écoles pour le moudre et le
servir à domicile.
Mieux, Le Point De Droit, en
essayant de démystifier les contours du Droit et de réduire les
limites de l'ignorance juridique dans la société, aurait
certainement contribué à la préservation de la paix
sociale, au recul du recours la Justice privée (propension aux rixes ou
aux vindictes populaires, règne de la raison du, plus fort ou de la loi
de Talion, etc.).
Cependant (aucune oeuvre humaine n'étant parfaite), il
peut arriver qu'au cours de certaines éditions dudit programme, des
erreurs se glissent dans les discours tenus par des spécialistes
invités à édifier le public sur les méandres du
Droit.
La diffusion de tels messages sans toilettage serait un
exercice de désinformation (c'est-à-dire de diffusion
d'informations erronées), tout le contraire des missions dudit
programme.
Les diffusions desdites désinformations, le cas
échéant, seraient d'autant plus préoccupantes que la
qualité des spécialistes invités (avocats, magistrats,
huissiers, notaires, enseignants des facultés de Droit, etc.) et le
statut de la chaîne (télévision nationale) susciteraient
automatiquement l'adhésion mécanique d'une bonne frange du
public, donc certaines composantes a d'ailleurs coutume de tenir des propos du
genre «...C'est quand même un très grand avocat
qui l'a dit !... », « ...Je te jure qu'on l'a dit
à la CRTV-Télé !... », « Je l'ai
suivi moi-même à la télévision
nationale !... ».
Le téléspectateur peu averti qui naïvement
s'expose aux diffusions desdites erreurs juridiques, le cas
échéant, et les intériorise, pourrait dès-lors
commettre des infractions dans la société sans le savoir, perdre
des procès qu'il eût pu gagner, etc.
Tout aussi préoccupantes seraient les diffusions
desdites désinformations, le cas échéant, parce qu'il peut
arriver que de jeunes apprenant de Droit les suivent à la lettre, s'en
approprient, tout naïvement dans leurs copies d'examen, compromettant
ainsi leurs résultats académiques, voire tout leur avenirs.
Il serait donc nécessaire, voire urgent de
s'intéresser de près aux éventuelles erreurs juridiques
diffusées au cours des éditions dudit programme.
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