DEDICACE................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS..................................................................................................................iii
AVANT-PROPOS......................................................................................................................iv
RESUME....................................................................................................................................v
ABSTRACT...............................................................................................................................vi
INTRODUCTION
GENERALE.................................................................................................1
PREMIERE PARTIE : LA GESTION DE LA
RELATION CLIENT : THEORIES ET REALITES DANS LES ENTREPRISES DE
SERVICES.........................................................................................4
CHAPITRE I : La gestion de la relation
client (GRC) et son importance pour toute entreprise...5
Section I : La gestion de la relation
client (GRC) : définition, enjeux et composantes.............5
Section II : L'intégration de la
gestion de la relation client dans une entreprise.....................11
CHAPITRE II : La particularité de la
gestion de la relation client dans le contexte des entreprises de
services : cas de Money
Land.....................................................................16
Section I : Les contours de la notion de
service......................................................................16
Section II: La matérialisation de la gestion de la
relation client dans les entreprises de
services.......................................................................................................................................22
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE ET EVALUATION DE
LA GESTION DE LA RELATION CLIENT DANS UNE ENTREPRISE DE SERVICE : Cas de
MONEY LAND...............................30
CHAPITRE III : money land et l'approche
méthodologique................................................31
Section I : Money Land dans le paysage de
la micro finance.................................................31
Section II- La démarche
méthodologique................................................................................40
CHAPITRE IV : L'évaluation des
pratiques de la gestion de la relation client au sein de Money
Land..............................................................................................................................46
Section I : La
présentation et interprétation des
résultats......................................................46
Section II- L'analyse critique de la GRC
à Money land et suggestions.....................................51
Conclusion...........................................................................................59
Bibliographie.......................................................................................60
Annexes.................................................................61
Table des
matières...................................................64
A mes parents
Remerciements
Il m'est efficace d'affirmer que ce travail de recherche est
le fruit de mon seul effort. Je tiens à remercier le seigneur pour sa
grâce et la santé qu'il m'a accordé, et exprimer ma
profonde gratitude à toutes les personnes qui par leurs franches et
précieuses contributions m'ont aidé à réaliser ce
projet de mémoire. Je suis particulièrement redevable à de
nombreuses personnes notamment :
- Pr BEKOLO Claude pour nous avoir offert un cadre
adéquat pour notre formation ;
- Dr NGOK EVINA Jean François, mon directeur de
mémoire qui à manifesté sa confiance dans
l'élaboration de ce travail en nous orientant dans la clarté des
idées et à l'intérêt scientifique ;
- Dr ANABA Valéry, mon encadreur académique qui
à bien voulu guider mes pas dans cette recherche, surtout pour la
disponibilité permanente dont il à fait preuve chaque fois que je
l'ai sollicité ;
- Tous mes enseignants pour la qualité des
enseignements reçus;
- Mr Célestin KAMDEM KOUOKAM et Mr André
SIMADJEU, mes encadreurs professionnels, pour les conseils pratiques en
entreprises. Et à l'ensemble du personnel de Money Land pour leur
accueil chaleureux au sein de la structure durant une période de deux
mois.
- Je rends un grand hommage à Mr et Mme TCHATCHUENG qui
ont été toujours proche de moi durant ma formation à
l'ENSET. Aussi je ne saurais oublier Mr et Mme TAWALI pour leurs
encouragements.
- Je remercie Mr et Mme EKATH, Mr, Mme KAPTUE pour leur
soutien financier, matériel et moral.
- Je remercie également ma famille académique
qui à veillé à mon encadrement tant scolaire que sociale.
Je pense ici à ANGO Anicet, Habib wowé, NGONO Monique,
Arlette Tchatueng, Sen Beyouma,, Mbozo'o ange, Azebaze Clovis,
AKONO Arnaud, MENGUE Cécilia, Nchendeh Christian, Lyne Kafack,
Tsopmo Jeanne.
- Je remercie tous mes camarades de STEG 3D1, pour leur
amitié et leur disponibilité ;
- J'adresse mes remerciements à toutes les personnes
qui de près ou de loin m'ont accordé une attention
particulière.
Avant propos
L'Ecole Normale Supérieure d'Enseignement Technique
(ENSET) est une institution de l'université de Douala
créée par arrêté présidentiel N°
01/CAB/PR du 10 août 1979. Elle a pour objectif principal de former
les Professeurs d'Enseignement Technique.
Tout étudiant de L'Ecole Normale Supérieure
d'Enseignement Technique qui arrive au terme de son cycle d'étude doit
rédiger et présenter un projet de mémoire pour le premier
cycle (troisième année) et mémoire (second
cycle). Ce travail à pour objectif d'initier l'élève
professeur à la recherche, de développer en lui un esprit de
créativité, d'analyse et de synthèse.
Conformément a cette disposition, nous nous sommes
intéressé à une analyse dont le thème est
« contribution a l'amélioration de la gestion de la
relation client dans une entreprise de service : cas de MONEY
LAND ». L'objectif de cette recherche est d'apporter notre
contribution pour une gestion plus efficace de la
relation client existante au sein de MONEY LAND.
Toutefois, malgré les précieux conseils et
soutient dont nous avons bénéficié, nous ne pouvons
nullement prétendre avoir réalisé un travail des plus
exhaustifs. Aussi acceptons-nous d'emblée toutes les observations allant
dans le sens de l'amélioration de cette étude.
Résumé
L'objectif de ce mémoire est d'apporter une
contribution en vue d'une gestion plus efficace de la GRC au sein de Money
land. Pour y parvenir, il convient de mettre en oeuvre des actions marketing
pour le développement des relations clients rentables et durables.
Ainsi, il est utile de connaitre les pratiques de la GRC dans cette entreprise,
de les analyser, et de suggérer des pistes d'améliorations.
Au cours du travail, nous avons opté pour une
confrontation de deux approches: qualitative et quantitative. Comme
stratégie nous avons adopté l'étude de cas. Le recueil des
données à été fait par une étude
documentaire pour les informations secondaires, un guide d'entretien et un
questionnaire pour les informations primaires. Pour ce qui est de l'analyse des
données, nous avons procédé par l'analyse de contenu pour
le traitement de nos guides d'entretien et recourir à la méthode
des tris à plat, pour ce qui est du traitement de nos questionnaires.
Le présent travail se subdivise en deux parties :
La première partie traite de la GRC dans la littérature, tout en
faisant une appréciation sous deux volets, l'une dans la
généralité et l'autre, de sa particularité dans le
contexte des services. La deuxième partie quant à elle,
présente la démarche méthodologique ainsi que les
remarques et suggestions qui pourront aider Money Land à
améliorer sa gestion de la relation client.
Suite à l'enquête menée auprès des
clients et dirigeants de Money Land, il se dégage les résultats
suivants : l'accueil, la qualité du service, la confiance et la
satisfaction sont des éléments clés dans une relation en
termes de services financiers. Mais aussi, il est aussi important pour Money
Land d'améliorer la qualité de ses actions commerciales, et
mettre un accent sur les différentes inter-actions pour ainsi
développer et entretenir des relations durables avec sa
clientèle.
Abstract
The objective of this thesis is to contribute to more
effective management of the CRM in Money land. To achieve this, it should
implement marketing initiatives for the development of profitable and
sustainable customer relationships. Thus, it is useful to know the practices of
the CRM in this enterprise, analyze, and suggest avenues for improvement.
During the work, we opted for a confrontation of two approaches:
qualitative and quantitative. As a strategy we have adopted the case study.
Data collection was done by a literature for secondary information, an
interview guide and a questionnaire for primary information. In terms of data
analysis, we conducted the content analysis (interview guide) and tris flat
(questionnaire).
This study follows the survey of clients and money managers of
land, there emerges the following results, apart from the confidence and
hospitality, and it is also important to Money Land to improve the quality of
its commercial activities and put an emphasis on the various inter-actions and
develops lasting relationships with its customers.
INTRODUCTION GENERALE
« Dans un monde où la compétition
s'établit non pas uniquement sur le plan local mais à un niveau
mondial, où la majorité des marchés sont saturés,
où les produits passent de plus en plus au stade de commodité,
les entreprises se doivent de développer des avantages concurrentiels
défendables qui leur permettront d'évoluer avec succès
dans u environnement de plus en plus hostile. A cet égard, le passage du
marketing de l'offre au marketing de la demande s'avère
nécessaire et implique des changements dans la façon d'aborder le
client. C'est ce qui explique l'implantation accélérée des
solutions visant à la gestion des relations client. »
Benjamin Mucci (2001, p.1)
De ce fait, la période de deux mois consacré
à notre stage au sein de Money Land, nous a permis de comprendre que la
Gestion du client n'est pas une tâche toujours aisée du fait de la
complexité des attentes de ce dernier. C'est la raison pour laquelle
nous avons constaté une certaine fragilité quant à la
gestion de la relation, entrainant ainsi :
-Un ralentissement d'activités en termes
d'opérations menées par certains clients (se
matérialisant par l'existence des comptes dormant dans la
structure).
-La clôture des comptes par d'autres clients, ici
matérialisé par l'arrivée au sein de
l'établissement des demandes de fermeture de compte.
-L'existence des comptes débiteurs et bien
d'autres.
-L'inexistence d'un service marketing ou service
dédié à la clientèle. Permettant de gérer
les réclamations.
Face à ces constats, qui peuvent se présenter
comme étant des éléments réducteurs pouvant
influencer les objectifs de l'entreprise, nous avons trouvé
nécessaire de donner une alerte sur l'absence de cette conciliation
entre les ambitions de l'entreprise et la bonne relation devant exister entre
celle-ci et ses clients. Ainsi, pour lui permettre d'y faire face, nous avons
décidé d'axer notre travail sur le sujet
suivant : « Contribution à
l'amélioration de la gestion de la relation client à MONEY
LAND ».
Il s'avère nécessaire d'expliquer certains
concepts de base qui sous-tendent notre champs d'étude ; ainsi
l'amélioration de la relation entreprise- client est un processus
consistant à exploiter les facteurs clés de la relation afin
d'atteindre les objectifs. Différents auteurs se sont accordés
sur le rôle central de la confiance mutuelle et de l'engagement comme
variables explicatives d'une relation (Doney et Connon, 1997 ; Heider et
John, 1990....).
Par ailleurs, Kotler (1997) à affirmé que
« la philosophie qui sous-tend la pensée du marketing moderne
suggère, qu'une entreprise doit déterminer les désirs
et besoins de ses clients et doit les satisfaire mieux que les
concurrents afin de réussir et d'être
performante ». Cette logique a aussi vu émerger certains
concepts, comme la gestion de la clientèle mieux connue sous
l'appellation de «Customer Relationship Management» ou CRM (Sheth,
2002 ; Mitussis et O'malley, 2004). La clientèle, au
sein d'une structure doit disposer des moyens pouvant la conserver, il
émane alors du constat suscité plus haut plusieurs
questionnement visant à orienter notre travail: Il s'agit de rechercher
les éléments qui permettront de palier aux dysfonctionnements et
aux insuffisances constatés, d'où la question centrale de
recherche suivante : comment rendre plus efficace
la gestion de la relation client à Money
Land ? De cette question centrale,
découlent les questions spécifiques suivantes :
- Quels sont les pratiques de la GRC à money
land?
- Quels sont les facteurs explicatifs des
disfonctionnements observés ?
- Quel est le niveau actuel de satisfaction a money
land?
- Quelles actions mettre en oeuvre pour une gestion plus
efficace de la GRC à Money Land?
En effet, l'objectif principal de cette étude est
d'apporter notre contribution à
l'amélioration de la gestion de la relation clients au sein
de Money Land. Plus spécifiquement, il s'agit :
- D'évaluer les pratiques de GRC mise en oeuvre par
Money Land ;
- D'évaluer le niveau de satisfaction des
clients ;
- D'identifier les causes des disfonctionnements
- De proposer des pistes de solution visant a
améliorer la dite GRC existante.
L'intérêt de cette étude se situe sur deux
plans :
Sur le plan scientifique : Elle
viendra s'ajouter aux travaux déjà opéré dans le
domaine et offrira aux jeunes promoteurs d'entreprise un canevas voire des
fondamentaux en matière de gestion de la relation client. Et aux
étudiants grâce à une démarche critique, de
comprendre comment proposer des solutions pratique vis-à-vis à un
problème similaire auquel il faudrait faire face. Il s'agira ici d'un
cas pratique réel dans notre environnement économique.
Sur le plan managérial: Elle
permettra à l'entreprise de mettre tout les atouts de son
côté pour avoir enfin une main mise sur sa clientèle,
pouvant ainsi la maintenir, la développer pour pouvoir émerger
dans cet environnement très concurrentiel qu'est le secteur de la micro
finance.
L'obtention de nos résultats ont
nécessité que nous adoptions une démarche
méthodologique pour y parvenir. Ainsi, compte tenu de nos questions de
recherche, nous avons optés pour le choix d'une approche qualitative
pour mieux comprendre l'application du sujet au sein de Money Land et, une
approche quantitative pour pouvoir apprécier le niveau de satisfaction
de sa clientèle. Le recueil des informations auprès de notre
population d'étude (dirigeants et clients) s'est fait à l'aide
d'un guide d'entretien, et d'un questionnaire.
Le présent travail est structuré en deux
parties:
La première partie a pour but de cerner dans son
premier chapitre, la notion de GRC dans tous ses contours et son importance
pour toute entreprise. Et en son deuxième chapitre présente la
particularité de la gestion de la relation client dans le contexte des
entreprises de services.
La deuxième partie présente dans son
troisième chapitre, Money Land dans son environnement ainsi que la
démarche méthodologique adopté; enfin le quatrième
chapitre est consacré à une évaluation de la gestion de la
relation client au sein de Money Land et des propositions de solutions à
envisager.
PREMIERE PARTIE
LA GESTION DE LA RELATION
CLIENT : THEORIES ET REALITES DANS LES ENTREPRISES DE SERVICES
« Une augmentation de 5% au niveau du taux de
rétention de la clientèle peut impliquer une augmentation de 60%
des profits sur cinq ans » c'est le constat de plusieurs
études réalisés par Reicheld et Sasser (1990, P.105). En
effet, d'une manière générale, la notion de relation est
souvent envisagée comme un « état
d'association ». Les relations dépendent donc des objets en
relation, de l'intensité des liens entre eux et de la dimension
temporelle dans laquelle elles s'inscrivent.
La relation client étant au coeur des
problématiques actuelles en marketing, fait l'objet d'un grand
intérêt particulièrement dans le domaine des services en
raison de l'interface « personnel-client » pour la
qualité de la réalisation du service.
Pour cela, nous allons apprécier le concept de la GRC
dans son ensemble en guise de premier chapitre et nous attarder, sur ses
spécificités dans le contexte des entreprises de service.
CHAPITRE I : LA
GESTION DE LA RELATION CLIENT (GRC) ET SON IMPORTANCE POUR TOUTE
ENTREPRISE.
Le marketing à beaucoup évolué, passant
du marketing de masse au marketing personnalisé. Ainsi, la satisfaction
du client est plus que jamais au centre des préoccupations des
entreprises et se concrétise par une gestion personnalisée de la
relation client. Ce présent chapitre va nous permettre de mieux
comprendre le CRM, tout en passant par la connaissance d'une notion qui
l'englobe, de connaître ses composants et ses enjeux, ainsi que les
caractéristiques d'un tel système.
SECTION I : LA GESTION
DE LA RELATION CLIENT (GRC) : DEFINITION, POLITIQUES ET COMPOSANTES.
La gestion de la relation client trouve sa place dans une
typologie de marketing dit relationnel, ceci étant il nous paraitrait
judicieux dans cette section d'aborder le marketing relationnel dans un premier
temps, ceci dans le but de nous situer, et dans un second temps la GRC
proprement dit et enfin aborder les enjeux d'un tel système
I-LE MARKETING RELATIONNEL
Le marketing relationnel s'appuie sur un élargissement
du concept d'échange. L'échange relationnel est opposé
à l'échange transactionnel sur trois dimensions : une dimension
temporelle, une dimension stratégique et une dimension sociale. En
effet, une distinction peut être opérée entre ces deux
notions.
1: PASSAGE DU
TRANSACTIONNEL AU RELATIONNEL
Actuellement les consommateurs sont de plus
en plus infidèles et avertis, ils disposent du pouvoir de ne pas acheter
ou de faire jouer la concurrence ; ils cherchent les produits les plus
adaptés à leurs besoins .de ce faite le marketing
s'intéresse de plus en plus au client. Tout ceci pourrait être
résumé dans le tableau ci-dessous :
Tableau 1 : Le marketing transactionnel et
relationnel
Marketing transactionnel
|
Marketing relationnel
|
Orientation à court terme
Intérêt pour la vente isolée
Contact avec la clientèle discontinu
Mise en avant des caractéristiques du produit
Peu d'importance au service clientèle
Engagement limité à satisfaire la
clientèle
Contact clientèle modéré
La qualité est d'abord le souci de la production.
|
Orientation à long terme
Intérêt pour la rétention
clientèle
Contact avec la clientèle continu
Mise en avant de la valeur du produit
Beaucoup d'importance accordée au service
clientèle
Fort engagement à satisfaire la clientèle
Fort contact clientèle
La qualité est le souci de tout le personnel.
|
Source : adapté par Payne,
Christopher, Clark et Peck, (1996)
Le tableau ci-dessus présente le
changement de vision opéré au niveau des entreprises ; d'un
marketing transactionnel à un marketing relationnel. En effet qu'est ce
que le marketing relationnel ?
2-: DEFINITION ET
SPECIFICITE DU MARKETING RELATIONNEL
Le marketing relationnel possède des
spécificités particulières. Nous allons essayer de les
parcourir tour à tour.
2-1-Définition
Le marketing relationnel, « consiste
à attirer, maintenir et améliorer les relations avec les
clients » (Berry, 1983). Selon certains auteurs, il
n'existe pas de définition communément admise du concept de
« marketing relationnel », ce dernier s'adapterait à des
cadres théoriques et à des contextes différents. En effet
dans le cadre de notre travail nous retiendrons celle-ci :« le
marketing relationnel comme une politique, est un ensemble d'outils
destinés à établir des relations individualisées et
interactifs avec le client, en vue de créer et d'entretenir chez eux des
attitudes positives et durable à l'égard de l'entreprise ou
de la marque » Lendrevie et al.(2009, p.848). Bien que ces
définitions présentent quelques différences, la plupart
convergent sur les notions suivantes : la création de la relation, son
développement et le maintien de celle-ci.
2-2-Les principales
modalités du marketing relationnel
Pour établir et maintenir de bonnes relations avec les
clients, il faut d'après Lendrevie:
a- Connaitre : pour faire du
marketing relationnel c'est adire nouer des relations individuelles et
interactives avec ses clients, une entreprise doit d'abord les connaitre, non
pas seulement par leur noms et adresses, mais par leur « profils
»
b- Leur parler : pour
s'adresser à ses clients dans un esprit
« relationnel » plutôt que
« transactionnel » une entreprise dispose de plusieurs
moyens (courriers, magazine..).
c- Ecouter les clients : les
relations de l'entreprise avec ses clients doivent être autant que
possible interactives. Elle doit chercher à établir avec eux un
véritable dialogue. Ainsi elle dispose de deux outils
principaux :
- Les enquêtes auprès de ses clients, notamment
celle dont l'objet est de mesurer la satisfaction a l'égard des produits
ou services.
- Le service client, chargé de recevoir et de traiter
les demandes d'informations ou les plaintes et réclamations des clients.
Ce service prend parfois le nom de call center.
d- Récompenser les clients pour leur
fidélité ; ceci par les points et leurs et les
cartes de fidélité.
e- Associer les clients à la vie de
l'entreprise : ici il faudrait transformer les clients en
amis voire en partenaire de l'entreprise.les moyens utilisés sont
les clubs clients et le parrainage (qui consiste a offrir des
cadeaux aux clients qui incitent l'un de leurs parents ou amis a devenir client
a leur tour. Tout ceci peut se résumer avoir le tableau
suivant :
Tableau 2 : les objectifs et les outils du
marketing relationnel
Objectifs vis à vis des clients
|
Moyens d'action
|
Les connaître
|
Base de donnés (collecte et analyse)
|
Leur parler
|
Magazines, courriers personnalisé, site web, etc.
|
Les écouter
|
Enquêtes, services clients, call center, etc.
|
Les récompenser
|
Cartes et points de fidélité,
évènements privé...
|
Les associer
|
Clubs de clients, parrainages, forums.
|
Source : Lendrevie et al.(2006, p849.)
3 : DETERMINANTS DU
MARKETING RELATIONNEL
Il est aussi possible d'appréhender l'approche
relationnelle à partir de ses déterminants. Parmi les plus
influents, sont cités : la confiance, l'engagement mutuel,
l'expérience, la connaissance du client, la compréhension,
bénéfices mutuels et la satisfaction.
- La confiance : Avoir
confiance en une personne c'est avoir foi en l'intégrité
personnelle, c'est croire en une personne en sa crédibilité.
Cette confiance est essentielle pour entreprendre et réussir une action
que ce soit pour la personne qui l'entreprend ou pour qui l'action est
entreprise.
- La satisfaction est une
variable déterminante au même titre que la confiance dans le
développement d'une relation à long terme. Oliver (1993)
définit la satisfaction comme une évaluation a posteriori d'un
achat que le consommateur effectue. Cette évaluation se fonde
normalement sur plusieurs critères importants aux yeux du consommateur.
(ex.: les conditions de vente, le service à la clientèle, etc.).
- La fréquence des
contacts entre l'Entreprise et son client risque
d'influencer la qualité et la durée de leur relation. Plus la
fréquence des contacts sont élevée (dans une certaine
mesure) plus le client est susceptible de demeurer avec son entreprise, car les
intervenants ont la possibilité de développer une relation
stable. La fréquence de contact permet donc de mieux maitriser son
client.
II-LE CONCEPT DE GRC.
Il sera question sur ce point, d'appréhender les
contours de cette notion, les politiques dont-elle fait usage, ainsi que les
composantes.
1- LES CONTOURS DE LA
GESTION DE LA RELATION CLIENT
La GRC équivaut au marketing relationnel, qui est
défini comme le fait d' « attirer, maintenir et renforcer
la relation client » d'après les travaux de Berry en 1983.
Pour mieux comprendre l'étendu de cette notion, on peut avoir recours
à une définition, et les caractéristiques ainsi que ses
concepts clés.
1-1- définition et
principes de la GRC
L'importance considérée à la notion de
GRC ou CRM donne naissance à une multitude de définitions qui
sont loin de faire l'unanimité. Néanmoins, nous retiendrons
celle-ci : Le CRM ou politique relationnelle est une stratégie et
un processus organisationnel qui visent à accroitre le chiffre d'affaire
et la rentabilité de l'entreprise en développant une relation
durable et cohérente avec des clients identifiés par leur
potentiel d'activité et de rentabilité (Mercator).
En effet, nous dirons que la gestion de la relation client
repose sur deux principes : tous les clients ne sont pas égaux, le
comportement suit la promesse de la récompense. Ses fonctions peuvent
être résumé à : connaître, choisir,
conquérir et fidéliser la clientèle.
1-2- Caractéristiques de
la GRC
La GRC est caractérisé par trois
catégories selon Véronique Des Garets: la GRC analytique, la
GRC opérationnelle et la GRC collaborative.
1-2-1- La GRC
analytique ou business intelligence
Elle vise à améliorer la connaissance et la
compréhension du client. Il permet aussi de diffuser l'information dans
l'ensemble des processus commerciaux. Elle comprend : la connaissance de
la clientèle, les analyses de segmentation, le développement de
tableaux de bord pour analyser la profitabilité, la mesure de la valeur
client et le calcul de la Time Life Value, les scores prédictifs....
1-2-2- La GRC
opérationnelle
Elle est centrée sur la gestion quotidienne de la
relation client, à travers l'ensemble des points de contact (centre de
contacts à distance ou par téléphone ou Internet, outils
de force de vente). Elle permet la coordination des différents canaux
d'interaction entre l'entreprise et ses clients à travers la
synchronisation des informations pour l'ensemble des services (contrôle
interne, service juridique...). Elle permet d'optimiser le travail de la force
de vente. Notons que la GRC analytique et la GRC opérationnelle se
complètent. La première distribue les informations à la
dernière. Celle-ci les affine et les retransmet à la GRC
analytique.
1-2-3-la GRC
collaborative
La CRM collaboratif se traduit par la mise en oeuvre de
techniques collaboratives destinées à faciliter les
communications entre l'entreprise et ses clients ainsi que l'intégration
avec les autres départements de l'entreprise : logistique, finance,
production, distribution.
1-3 : LES CONCEPTS DE BASE
DE LA GESTION DE LA RELATION CLIENT.
La GRC est une notion qui recouvre plusieurs concepts ;
si nous nous référons à la définition
énoncée plus haut, nous pouvons avoir :
a- Meilleurs clients :
l'entreprise doit concentrer ses efforts sur les clients et prospects les plus
rentables, et/ ou présentant le plus grand potentiel de
développement.
b- Identifier :
capacité à reconnaitre meilleurs clients et cibler les meilleurs
prospects.
c- Attirer : capacité
d'attirer et de séduire les clients ciblés.
d- Fidéliser : action
visant à faire intensifier l'utilisation par le client des produits et
services, et a faire perdurer la relation.
e- Augmenter la valeur du capital
client : Car la rentabilité d'un porte feuille
client repose sur deux logiques : l'augmentation des revenus et la baisse
des coûts clients.
2 : LES POLITIQUES DE
LA GRC
La Gestion de la relation client comporte plusieurs politiques
dont une entreprise pourrait mettre à son actif pour mettre
intégrer ce dernier en son sein. On peu avoir :
2-1-La politique de
reconquête
Cette politique vise à transformer des prospects ou des
anciens clients de l'entreprise en clients actifs. Elle suppose la mise en
oeuvre d'arguments de séduction (offres spéciales) nouveaux et
puissant.
2-2-La politique d'abandon
Cette politique, consiste à délaisser une
clientèle peu rentable et peu stratégique. Le degré de
rentabilité de cette clientèle détermine le degré
d'urgence de cessation des relations commerciales.
2-3-La politique de
fidélisation
Cette politique ambitionne l'intensification et la
pérennisation des relations commerciales. Elle suppose souvent des
efforts de la part de l'entreprise.
2-4-La politique de
rationalisation
Cette politique cherche à améliorer la
rentabilité de clients réguliers mais peu lucratifs. Cette
rationalisation passe par la réduction des coûts liés
à ces clients.
Intensité de la relation
RFM2
Politique de rationalisation
Valeur du client1
Politique de fidélisation
Politique d'abandon
Politique de (reconquête)
(1) Rentabilité actuelle ou potentielle, degré
de priorité stratégique du client
(2) RFM : récence, fréquence,
montant
Schéma 1 : les politiques
de la GRC
Source : Lionel Miraton, introduction à la
GRC ; http://
www.netalys.com
Une fois avoir cerné les différents contours de
la GRC, il convient actuellement d'étudier à la suite, comment ce
dernier s'intègre dans une entreprise.
SECTION II :
INTEGRATION DE LA GRC DANS UNE ENTREPRISE
Le concept relation client fait appel a deux entités,
l'entreprise d'une part et le client d'autre part ; ainsi,
l'intégration de la GRC ou CRM au sein d'une entreprise passe par
l'adoption d'un véritable marketing relationnel (ce qui fera l'objet de
la première partie de cette section) et la connaissance des outils de
gestion de la relation client (deuxième partie).
I-L'ADOPTION D'UN VERITABLE
MARKETING RELATIONNEL.
Comme nous l'avons vu plus haut, Le marketing relationnel
consiste à établir des relations durables avec des clients ou des
groupes de clients, sélectionnés en fonction de leur contribution
potentielle au succès de l'entreprise (Björn Ivens et Ulrike M.
2003), adopter une telle démarche repose sur une analyse approfondie de
la manière de conquérir et de fidéliser les clients, de
nouer des liens forts avec eux et d'éviter leur départ. Ainsi,
nous pouvons avoir :
1: LE MARKETING
PERSONNALISE
En fonction des données dont elles disposent sur chaque
client, les entreprises peuvent personnaliser les produits, les services, les
actions marketing, les messages et /ou les médias. Le CRM repose sur
l'idée que l'un des principaux vecteurs de la rentabilité des
entreprises réside dans la valeur agrégée de leur
portefeuille de clientèle. Dons Peppers et Martha Rogers ont
identifié plusieurs principes fondateurs d'un marketing
personnalisé (méthode IDIC), qui peuventt être mis en
oeuvre à travers le CRM :
- Identifier
précisément ses prospects et se clients. Il ne faut pas chercher
à conquérir tous types de clientèle, mais opérer un
ciblage précis.
- Différencier les
clients en fonction de leurs besoins et de leur valeur pour l'entreprise. Les
efforts doivent être concentrés sur les clients offrant plus de
valeur.
- Interagir avec les
clients individuellement dans l'objectif d'en savoir plus sur leurs besoins et
d'intensifier les relations avec eux.
- Customiser, c'est
encore personnaliser les produits et la
communication avec le client.
2 : LE
DEVELOPPEMENT DU PORTE FEUILLE DE LA CLIENTELE.
Pour accroitre la valeur du portefeuille de clientèle,
on peut recourir à plusieurs stratégies :
- Réduire le taux de départ des clients en les
repérant avant leur défection et en formant le personnel à
mieux les satisfaire ;
- Accroitre la longévité des relations avec
eux ;
- Faire croitre chaque client en raisonnant à partir de
« la part de client » et en cherchant à faire la
vente croisée : on lui propose davantage de produits, notamment
ceux à plus forte rentabilité ;
- Transformer les clients peu rentables en clients rentables.
Concentrer les efforts sur les clients à forte valeur en multipliant les
opérations a leur intention à travers des cadeaux, etc.
3 : ATTIRER ET GARDER
LES CLIENTS.
Les clients sont exigeants, sensibles au prix et pardonnent
mal les déceptions ressenties. Ils sont approchés par de nombreux
concurrents qui leur font des offres comparables, si non plus avantageuses. Ici
le rôle du marketing est donc double : conquérir de nouveaux
clients et les fidéliser.
3-1 : Conquête de
nouveaux clients.
Une entreprise a la recherche d'une croissance rentable doit
consacrer d'efforts à la conquête de nouveaux clients, cela passe
par la diffusion de publicité dans les médias, l'envoi des
messages personnalisés, la participation de l'entreprise aux foires et
salons, les promotions, etc. (Kotler et al 2009).
3-2 : La réduction
des défections
L'attraction de nouveaux clients ne suffit pas, il faut
ensuite les garder. De nombreuses entreprises souffrent d'un fort
« taux de churn » ou « taux de
défection ». De ce fait, Attirer de nouveaux clients
s'apparente alors à rajouter de l'eau dans un seau
percé. Pour réduire le taux de défection,
l'entreprise doit procéder en trois temps :
- Définir et mesurer le taux de
fidélité.
- Connaitre les différentes raisons de départ et
identifier celle auxquelles elle peut remédié (Frederick
Reichfeld et Earl Sasser 1990). Rien ne peut être fait pour
empêcher les départs pour cause de déménagement ou
de faillite, mais l'entreprise peut intervenir lorsque le départ est
lié à un mauvais service, des produits déficients ou des
prix trop élevés.
- Comparer le profit perdu (égal à la valeur
à vie des clients partis) avec les investissements nécessaires
pour réduire le taux de défection.
3-3 : Les programmes de
fidélisation.
La gestion des clients acquis et la démarche de
fidélisation sont aujourd'hui au coeur des préoccupations des
entreprises.
La fidélité étant l'une des politiques de
la gestion de la relation clientèle, Les clients ont différents
degrés de fidélité à l'égard des marques,
des services, des magasins et des entreprises Ainsi, par programme de
fidélisation on entend un ensemble d'actions organisées de telle
manière à ce que les clients les plus intéressants, et les
plus fidèles, soit stimulés, entretenus, de telle manière
à ce que l'attrition soit minimisée et/ou les volumes
achetés soient augmentés.
II-LES ENJEUX ET OUTILS DE GRC
POUR TOUTE ENTREPRISE
Le CRM s'appuie sur des outils technologiques permettant de
gérer l'identification, la segmentation, l'adaptation, l'interaction et
l'évaluation de la relation dans une activité de masse. La
difficulté est de mener à bien ces opérations quand on a
des milliers, des centaines de milliers voire des millions de clients. Aussi
compte tenu des enjeux qui sont multiples, les technologies de l'information
donnent les moyens aux entreprises de gérer cette complexité.
1-LES ENJEUX DE LA GRC POUR
TOUTE ENTREPRISE
Aujourd'hui encore, le CRM est une discipline en pleine
évolution. D'après Kotler et al (2009) Les enjeux poursuivis par
la gestion de la relation client sont de plusieurs ordres :
1-1- La GRC en tant que
processus technologique
La GRC s'inscrit ici dans le cadre du développement des
TIC (technologies de l'information et de la communication). Celles-ci
soutiennent le personnel de contact de l'entreprise quand celui-ci entre en
relation avec les clients via Internet, le téléphone ou en face
à face.
1-2-La GRC en tant que
processus relationnel
Le GRC est ici considéré comme « un
processus permettant de traiter tout ce qui concerne l'identification des
clients, la constitution d'une base de connaissance sur la clientèle,
l'élaboration d'une relation client et l'amélioration de l'image
de l'entreprise et de ses produits auprès du client ». Dans
cette optique, l'intérêt du client et de l'entreprise l'un envers
l'autre doit se prolonger dans le temps et dépasser le moment de
l'achat/vente. D'un côté, l'entreprise veut être
perçue comme une entité cohérente au-delà des
produits et services qu'elle propose. À l'inverse, l'entreprise veut
voir en son client une personne clairement identifiée plutôt
qu'anonyme.
1-3- La GRC en tant que
principe d'efficacité organisationnelle.
Le CRM est donc envisagé comme une stratégie
d'entreprise où deux buts essentiels sont poursuivis : augmenter
les bénéfices et accroître la satisfaction du client. Une
relation mutuellement bénéfique s'installe à long terme
avec le client. L'entreprise connaît tellement bien ses clients qu'il
devient difficile, pour ses concurrents, de rivaliser avec la qualité et
le haut niveau de son offre.
1-4- La GRC comme
stratégie d'entreprise.
Sous peine de connaître de graves problèmes,
l'entreprise devra considérer le CRM comme une véritable
stratégie d'entreprise qui vise à instaurer des relations
individualisées, durables et profitables tant pour le client que pour
l'entreprise. Cette stratégie passe par le développement d'une
infrastructure informatique permettant le déroulement de processus bien
définis et mieux contrôlés et un investissement dans les
ressources humaines. L'organisation entière de l'entreprise est
concernée : marketing, informatique, service clientèle,
logistique, finance, production, recherche développement, ressources
humaines, direction, ...
2- LES OUTILS DE LA GRC
Nous pouvons distinguer ici les
outils analytiques, opérationnels et de restitution.
2-1-Les outils analytiques
Ils ont pour objet de collecter,
consolider, analyser et transformer les données sur le client. On citera
dans ces outils les data warehouses et datamining les outils statistiques, les
outils de reporting.
- L'entrepôt de données, est une grande
base de données où sont agrégées les informations
sur les clients qui viennent de bases de données partielles a
l'intérieur de l'entreprise, dont la source est variée :
système de production (transactions, comptabilité,
logistique...), les points de contact clients (centre d'appel, internet, point
de vente...)
- Les datasmarts, ce sont des sous ensembles de
l'entrepôt de données, qui ne contiennent que les informations
nécessaires à certaines fonctions de l'entreprise.il est en effet
beaucoup plus facile de traiter et d'analyser les bases de données
ciblées que l'ensemble des informations sur les clients.
- Enfin nous avons, le datamining ou fouille de
données et le scoring.
2-2- Les outils
opérationnels
Ils ont pour objet de gérer les phases d'interaction et
de participer à la productivité des moyens de commercialisation
et de communication on distinguera :
- Les outils de gestion de la relation :
personnalisation des messages, gestion du contact client à travers les
différents canaux, enrichissement des bases de données client.
- Les outils d'automatisation de la force de
vente : optimisation de la prospection, aide à la configuration
d'une offre commerciale, automatisation de prise de commande.
- Les outils d'automatisation du marketing :
suivie des plans d'action marketing, gestion de compagne marketing, etc.
2-3- Les outils de
restitution
Il ne sert à rien de collecter et de traiter une grande
quantité de données à partir de nombreuses sources, de
repartir ensuite ces informations dans des bases de données plus
spécialisées et de réaliser un travail important
d'analyse, si les résultats obtenus ne sont pas facilement accessibles
ou utilisables. Ces outils de restitutions prennent la forme d'écrans
qui résument les points les plus importants du client.
Comme nous venons de voir, la GRC est un concept qui prend
essence même au travers le marketing dit relationnel, un aperçu au
point de vue général nous à conduit a l'analyse des
principes, caractéristiques, et politiques d'une part puis a examiner
comment ce dernier peut-il être au sein de toutes entreprises. Ainsi, il
convient actuellement de s'attarder sur ses spécificités pour ce
qui est des entreprises de service.
CHAPITRE II
PARTICULARITE DE LA GESTION
DE LA RELATION CLIENT DANS LE CONTEXE DES ENTREPRISES DE SERVICES : CAS DE
MONEYLAND
Selon la théorie économique, Une
définition plus simple du marché est : le lieu de
rencontre entre l'offre et la demande. A en croire cette définition
on parvient à la conclusion de Lendrevy selon
laquelle « toute offre sur un marché est un
produit » ; en effet, l'acception traditionnelle du produit est
souvent compris comme étant un bien fabriqué et
commercialisé par une entreprise. Tout ceci nous permet de distinguer
les entreprises de production industrielle et les entreprises de services.
Ainsi, on peut se poser les questions suivantes : en quoi un bien se
différencie t-il d'un service ?, quels sont les différents
contours que recouvrent la notion de service ?, comment la gestion de la
relation clients influence t'elle les entreprises de services ? C'est
à toutes ces questions que nous allons essayer de développer tout
au long de ce chapitre.
SECTION I : LES
CONTOURS DE LA NOTION DE SERVICE.
Dans les
pays
les plus tertiarisés, les services représentent
jusqu'à 70 % de la production nationale et sont devenus leur
principal moteur de
croissance
économique. En effet le service est une notion qui revêt
plusieurs approches, ainsi, nous débuterons par comprendre ce que l'on
entend par « service », ceci de part sa confrontation avec
la notion de « biens», puis par ses différentes
caractéristiques, et enfin par ses différentes politiques du mix.
I- LA NOTION DE SERVICE
Pour comprendre la notion de services, il convient de le
rapprocher avec celle de « biens ».
1- DEFINITION DU
SERVICE
La nouvelle norme ISO 9000 a renoncé
à donner une définition du service car elle s'intègre dans
la définition du produit. Mais les précisions sont tout de
même apportées, « Un service est le résultat d'au
moins une activité nécessairement réalisée à
l'interface entre l'entreprise et le client et est généralement
immatériel.
La prestation de service peut donc impliquée par
exemple :
- Une activité réalisée sur un produit
tangible fourni par le client (par exemple la réparation d'une
voiture) ;
- Une activité réalisée sur un produit
immatériel (déclaration des revenus...) ;
- La fourniture d'un produit immatériel ;
- La création d'une ambiance pour le client.
En somme nous pouvons définir Un service comme :
une activité ou une prestation soumise à l'échange non
liée à la production d'un bien industriel. Contrairement aux
biens tangibles, les services ne donnent pas lieu à un transfert de
propriété.
2- LE CONTINUUM
BIEN/SERVICE
Les produits sont souvent un mix de biens et de services. Il
est souvent rare de trouver des biens et des services
« purs ». D'une part, les biens comportent
généralement une part de service.
D'autre part, les services sont souvent liés à
des biens, ainsi les services peuvent être Principalement
intangible comme les services financiers; S'appuyer sur les
éléments matériels ; Consister dans la mise à
disposition de biens matériels, comme tous les services de distribution.
Ce qui nous emmène à regrouper tout ceci sous le schéma
ci-dessous.
Schéma 2 : Biens et services offrent un
mix d'éléments tangibles et intangibles
Supports tangibles d'infos intangibles
Ex : édition, CD
Bien associé à un service
Ex : construction avec assurance
Biens matériels
Ex : biens de grande consommation
Tangible
Intangible
Services intangibles
Ex : services financiers
Services associés à des biens
Ex : restauration,
Service de mise a disposition de biens
Ex : locations
Source : Lendrevy et al.
(2006. P 237)
II-LES SPECIFICITES DES
SERVICES
Nous allons présenter ici, les caractéristiques des
services, ses composantes, et enfin son marketing mix.
1- LES CARACTERISTIQUES DES
SERVICES
Les services présentent plusieurs caractéristiques
qui déterminent la spécificité de leur marketing nous
pouvons relever cinq : l'intangibilité, l'impossibilité de
stockage, la participation du client à la production de service, les
contacts directs entre clients et personnel de service, et enfin l'inconstance
de la qualité du service.
1-1- Les services sont
immatériels
C'est-à-dire impalpables. Ils impliquent un lien direct
entre l'entreprise et le client. Le consommateur ne peut pas connaître
le contenu de la prestation offerte avant de l'avoir acheté.
L'entreprise doit donc veiller à rassurer le futur client quant à
la qualité du service offert.
1-2- Les services ne sont pas
stockables
Sans clients, une entreprise de service ne produit rien :
un hôtel sans clients est un bâtiment avec des chambres, mais ne
réalise ni prestation, ni activité économique (Lendrevy et
al. 2006). L'inséparabilité de la consommation et de la
production dans les services signifie à la fois
simultanéité et proximité physique.
- La simultanéité de la production et de la
consommation est en effet la caractéristique de la plupart des services.
Alors que les biens sont produits, puis vendus et ensuite consommés, les
services sont produits et consommées simultanément. En
conséquence, il est impossible de stocker un service.
- La proximité physique : dans beaucoup de cas, le
client doit être présent sur le lieu de production du service
1-3- La participation des
clients à la production du service.
Le service ne se caractérise pas seulement par la
présence fréquente des clients lors de la production du service,
mais aussi par leur participation active dans le processus de production du
service. L'intégration du client dans le processus de service peut
s'avérer particulièrement importante. Ainsi, tout
élément en contact avec le client devient un
élément du service (personnel, locaux, machine, documentation,
etc..). Le client est une partie intégrante du processus du service et
donc tout changement dans l'interaction avec le client à un impact sur
les modes d'organisation internes.
1-4-Des contacts directs entre
les clients et le personnel de service.
L'intangibilité du service, l'intégration du
client dans le processus de production du service et sa participation active
sont autant d'élément qui, conduisent à des relations
directes entre les clients et l'entreprise via son personnel en contact avec
eux. Le service est produit partiellement ou dans son entier par le personnel
en contact avec la clientèle c'est le cas des services bancaires offert
par les micros finances. Pour l'entreprise, l'importance du personnel en
contact dans la production de services pose des problèmes importants
d'homogénéité de leurs comportements et donc de la
qualité des services. La prévisibilité des comportements
est difficile à établir, car tout être humain se comportera
différemment en fonction des circonstances et du moment.
1-5-L'inconstance de la
qualité des services
La qualité et la nature d'un service peuvent varier
sensiblement en fonction du producteur de services, du client et du moment.
Ainsi, un même service offert par une même compagnie
financière peut varier du tout à tout en fonction de, l'agence,
du client, du personnel en contact ou simplement du moment. Alors qu'un
fabricant de lessive peut contrôler ses produit en fin de chaine de
production afin de s'assurer que les produits livrées aux magasins
correspondront toujours aux même standard de qualité objective,
une telle exigence est beaucoup plus difficile a atteindre pour la
qualité des services. Cet inconstance nous pousse à
déterminer les différentes composantes de la qualité d'un
service.
2- LES COMPOSANTES DE LA
QUALITE DE SERVICE
Nous venons de voir que le service est évalué
à la fois sur le résultat et sur la manière dont il est
fourni, et que sa production nécessite la présence du client.
La qualité de service peut être
considérée comme la manière avec laquelle le prestataire
transfère un service au client. Selon Eigler et Langeard (1996) la
qualité de service comprend deux éléments :
- Le service de base ou
contenu du service ; C'est le cahier de charge c'est-à-dire la
vente ou la mise à disposition d'une compétence humaine. Encore
appelé qualité technique, cette variable du service est
objectivement mesurée par le client.
- La qualité fonctionnelle
basée sur le jugement subjectif du client. Elle dépend de la
manière que le service a été transféré par
le prestataire.
DETRIE
P. (2001) repris par Lendrevie, décompose la qualité
fonctionnelle en sous variables suivantes :
- Accessibilité du
prestataire : lieu, horaire, parking, facilité....
- Relation avec le client : accueil,
contact, écoute, attention, disponibilité compétence...
- Information au client : pertinence,
clarté, précision, rapidité ....
- Les conseils aux clients :
pertinence, valeur ajoutée ;
- L'environnement du service :
équipement, espace, confort, ambiance...
- Coût du service : prix
d'achat et coût de possession.
En général une
offre de service comprend un service de base et un ensemble de services
périphériques. Le service de base ou noyau de service est
l'élément recherché par le client pour satisfaire son
besoin principal. Ce noyau correspond à l'objectif de la demande du
client. Mais à ce service de base, on a généralement
plusieurs services périphériques qui sont nécessaires
à la prestation. Les entreprises avec leurs offres de service doivent
donc satisfaire les exigences des clients.
3- LES EXIGENCES DES
CLIENTS
Tout client a des besoins et attentes mais n'est pas toujours
capable de les exprimer clairement. L'entreprise déchiffre,
interprète ces besoins et attentes, les complète le cas
échéant. Pour répondre à la demande du client,
l'entreprise crée et réalise un nouveau service, améliore
ou fait évoluer un service déjà existant, ou choisit un
service existant qui répond aux exigences du client. L'organisme fournit
donc ce produit à son client qui le compare à ses besoins et
attentes initiales. Ainsi, on peut avoir :
- Du point de vue de l'entreprise, La
qualité voulue qui est la Caractéristique que
l'entreprise souhaite atteindre pour répondre à la qualité
attendue. C'est la prestation qu'il veut fournir à ses clients.
La qualité réalisée : est la
caractéristique réalisée par l'entreprise. Dans un monde
parfait, la qualité réalisée par l'entreprise serait
identique à la qualité voulue. Ceci est difficile à
obtenir en raison des aléas et les dysfonctionnements qui créent
l'écart entre ce qu'on prévoit ou planifie et ce qu'on
réalise. On mesure donc ces écarts par les indicateurs
qualité mis en plan par l'entreprise.
- Du point de vue client,
La qualité attendue qui est la
Caractéristique qualité souhaitée par le client
c'est-à-dire, la réponse à leur besoins et attentes. Cela
suppose que les conditions d'obtention de ce niveau de qualité ont
été prédéfinies. La qualité
perçue est la Caractéristique qualité
ressentie par le client, de façon plus ou moins confuse à partir
de ses propres besoins et attentes. Elle est l'expression de sa satisfaction
avec tout ce que cela comporte de subjectivité et
d'impondérable.
Notons que ces exigences ne sauront trouver place que dans un
marketing mix de service.
4-LE MARKETING MIX DES
SERVICES
Nous pouvons relever ici deux approches du mix des
services : celui de MARC CARTHY et celui du marketing étendu.
4-1- les 4p (Mc Carthy)
- Produit : représente
ici le bouquet de services proposé autour de l'offre de base. Ces
services complémentaires doivent apporter un réel
bénéfice attendu par le client (mais attention au coût) et
permettre de se distinguer de la concurrence. Dans le produit est aussi compris
le concept associé au service et les différents process (actions
nécessaires pour réaliser le service)
- Prix : le prix doit
être fixé comme un produit en fonction de 3 critères : le
prix de revient et le taux de marge appliqué par la concurrence et le
prix que les consommateurs sont prêts à payer en fonction du
bénéfice attendu.
- Place (Distribution) : les
services sont vendus directement par au moment ou le client entre en relation,
avec le personnel de contact.
- Promotion (Communication):
dans le secteur des services, la plupart de la communication est formatrice
(explicative et pédagogique) pour informer les clients des
bénéfices des offres, où et quand l'obtenir ainsi que des
indications sur la façon de participer aux processus de services =
matérialisation du service.
4-2- Les 3 p de Bloom et Bitner
(ou Marketing étendu)
- Preuve physique (physical evidence)
: tout élément visible permet de rendre plus concret le
service et contribue au niveau de qualité attribué au service
(bâtiment, ameublement, véhicules, uniformes-tenues,
documentations...)
- Personnes (people) : les
employés des entreprises de service sont également un
élément du mix car ils incarnent le service (d'où
l'importance du recrutement, de la formation, de conserver la motivation au
travail...).
- Production de service
(Process) : la notion de servuction - le concept sur lequel
s'appuie le service.
SECTION II
LA MATERIALISATION DE LA
GRC DANS LES ENTREPRISES DE SERVICES
Il ressort de l'étude de la section
précédente que le service était un élément
fondamental des entreprises qui ont pour but de les produire : les
entreprises de services. En effet tout comme les autres types de structure
nécessite une bonne gestion de la relation avec sa clientèle, car
ce dernier est considéré comme étant leur principale
source de revenu. Il sera question dans cette section d'appréhender la
dimension organisationnelle du marketing des services. Ceci revient a analyser
le concept de client au travers sa constitution, ensuite d'aborder ce concept
de servuction qui est d'une importance capitale, en passant par l'importance du
personnel de contact dans la gestion de la relation client et enfin rappeler
la place du service client dans les entreprises de services.
I-LE CLIENT, ELEMENT IMPORTANT
POUR LE MARKETING DES SERVICES
Le marketing des services possède une dimension
organisationnelle dans laquelle, le client occupe une place
prépondérante. En effet comment se constitue-t-elle ?
1- L'ANALYSE DYNAMIQUE DE
LA CLIENTELE
Si nous nous reportons aux travaux fait par Kotler et Al
(2009, p.184) dans l'ouvrage « marketing et management »,
nous aurons avons la figure suivante :
Schéma 3 : analyse
dynamique de la clientèle
Sources: Jill Griffin,
Customer loyalty: how to keep it (New York: Lexington books, 1995)
Suspect
Nouveau client
Clients répété
Clients fidèle
Adepte
ambassa- deur
Prospect non qualifié
Prospect
Client inactif
Partenaire
Au départ, il ya le suspect, toute personne
susceptible d'effectuer des achats (ou opérations), après une
analyse minutieuse de ces suspects, l'entreprise se détermine les
prospects, c'est à dire ceux qui ont potentiellement un
intérêt pour le produit et la possibilité de l'acheter.
Les prospects disqualifiés (non qualifié) sont
ceux que l'entreprise rejette soit parce qu'ils n'ont pas les moyens, soit
parce qu'ils ne seront pas rentables. A ce niveau, l'espoir de l'entreprise est
de transformer les prospects en clients débutants (nouveau client) et,
parmi ces derniers, ceux qui sont satisfaits en clients réguliers
(répétés). Ces deux types de clients continuent d'acheter
chez les concurrents.
L'entreprise agit donc dans la conversion des clients
réguliers en clients (adeptes), c'est-à-dire des personnes qui
n'achètent que chez l'entreprise dans la catégorie de produits /
services considérée. A ce niveau, le challenge pour l'entreprise
est de transformer les clients en avocats (ambassadeurs), c'est-à-dire
des personnes qui vantent les mérites ou qui font les louanges de
l'entreprise et recommandent ses produits / services à d'autres
personnes. L'ultime défi pour l'entreprise est alors de travailler
activement avec ces clients (devenus des prescripteurs), c'est-à-dire
que ces derniers deviennent des partenaires. Au cours du processus, il faut
reconnaître que certains sont abandonnés par l'entreprise
(banqueroute, changement d'adresse, insatisfaction..). L'entreprise doit alors
développer des stratégies de reconquête de clientèle
pour réactiver les insatisfaits, mission souvent plus compliquée.
2: LES COUTS DES CLIENTS
PERDUS
Un marketing défensif coûte moins cher qu'un
marketing offensif, qui oblige souvent à une confrontation directe avec
la concurrence. L'entreprise doit surveiller de très près la
défection de sa clientèle et en réduire le plus possible
l'amplitude. Il y a quatre temps :
a- Définir et mesurer le taux
de rétention : Par exemple, pour un magazine, ce peut être le
taux de réabonnement.
b- Connaître les
différentes raisons d'abandon, et identifier celles auxquelles on peut
remédier.
c- L'entreprise doit analyser la
distribution statistique des causes d'abandon.
Pour identifier celles-ci, on doit, à partir des
fichiers internes ou de sources externes, se poser les questions suivantes :
- Les taux d'abandon évoluent-ils selon les
périodes, les régions, les distributeurs, les
représentants, les secteurs d'activité ?
- Y a-t-il une relation entre les taux d'abandon et
l'évolution des prix ?
- Vers quelles autres sociétés, marques,
produits, les déserteurs se dirigent-ils ?
- Quelles sociétés ont les taux les plus bas
?
d-Estimer le profit perdu par client
parti.
3 : LE CAPITAL
CLIENT
Le concept de mesure du capital client fait
référence à la contribution financière totale d'un
client tout au long de sa vie en tant que client d'une entreprise (Hermel L.
2004). Elle permet de comprendre où il y a création et perte de
valeur dans la gestion du client. La mesure du capital est un exercice
essentiel car il permet aux gestionnaires d'assurer un équilibre entre
les objectifs de fidélisation et d'optimisation du capital client et la
maximisation de la valeur pour les actionnaires.
Plus concrètement, on effectue la mesure du capital
client en estimant le coût d'acquisition d'un client, additionné
à des revenus récurrents soustraient des coûts
récurrents. Il est à noter que l'on expliquera plus en
détail le principe dans la section : "la mesure du capital client".
Dès à présent, retenons que Hawkes V. (2000) classifie les
valeurs du capital client selon 3 types.
· La valeur historique : Valeur
totale de l'ensemble des transactions effectuées entre un client et une
entreprise par le passé ;
· La valeur courante : Valeur qui
fait référence à l'ensemble des transactions attendues en
considérant que le client ne changera pas son comportement
d'achat ;
· La valeur potentielle : Valeur
d'un client si on est en mesure de le persuader de changer son comportement et
d'augmenter ses dépenses.
4- LA SEGMENTATION DE LA
CLIENTELE
La segmentation peut se définir comme le
découpage des populations en sous ensembles homogènes, en prenant
en compte l'objectif économique visé. Dans le cadre de la
relation client, il faut ainsi voire la segmentation comme une méthode
qui permet a une entreprise de mieux connaître ses clients actuels et
prospects, et d'améliorer ses performances. Les principales
méthodes de segmentation de clientèle sont
élaborées à partir des variables suivantes :
4-1-Le chiffre d'affaires
réalisés par le client
Le chiffre d'affaire que réalise une entreprise avec un
client est un critère de segmentation simple mais efficace. En classant
ses clients par tranche de chiffre d'affaire décroissant, l'entreprise
va obtenir des groupes de clients homogènes. On retrouve souvent dans ce
type de classement la principale règle de la loi de Pareto dite
20/80 c'est-à-dire 20% réalise 80% du chiffre d'affaire de
l'entreprise.
4-2-La méthode RFM
La méthode de segmentation RFM est le moyen le plus
performant pour normaliser les besoins des clients. Le classement RFM se base
sur trois critères :
- Récence : date du dernier achat
(date de la dernière commande) ou dernier contact avec le client.
- Fréquence : le nombre d'achat
successif durant une période donnée (semaine, mois,
année).
- Montant de l'achat : le montant cumule
des achats effectue par le client.
La segmentation consiste à découper les clients
en sous-ensemble distinct, chacun de ces groupes étant suffisamment
homogènes pour être traité efficacement par le même
dosage d'actions commerciales et d'actions communication. Notons que, la
méthode RFM permet a l'entreprise d'adopter un plan commercial sur
chaque segment et de réaliser des prévisions rebutes sur
l'évolution de son portefeuille client.
5-LES SERVICES FINANCIERS
TOURNES VERS LE MARKETING RELATIONNEL
L'approche du marketing relationnel est
particulièrement bien adaptée aux services, et donc aux services
bancaires, pour certaines raisons (Berry, 1995):
- L'essence même du service rend la relation
interpersonnelle fondamentale. La répétition des contacts entre
les clients et les fournisseurs de services facilite l'approche relationnelle
de l'échange. La recherche d'une qualité de service par
l'entreprise vise à favoriser la fidélité du client et
donc une relation de long terme. Selon V. Garets, Le marketing relationnel est
adapté à cette problématique.
- le secteur des services a été
bouleversé ses dernières années par la
dérégulation. Les banques ont vu les conditions de la
concurrence se durcir et le consommateur plus courtisé.
- Une meilleure connaissance de son fournisseur réduit
le risque perçu du client. La construction d'une relation entre le
fournisseur de service et le client valorise ce dernier qui aime se sentir
reconnu. Le secteur bancaire cumule deux difficultés : il fournit un
service intangible qui rend la relation interpersonnelle entre le chargé
de clientèle et le client fondamental, il traite d'un « produit
» à forte connotations pour le client : l'argent. A ce double titre
l'approche relationnelle de l'échange est particulièrement bien
adaptée.
II-LE CONCEPT DE
SERVUCTION
La servuction est la contraction de service et de
production ; elle équivaut donc à la production de service.
Langeard et Eiglier (1987).
1-DEFINITION ET
SPECIFICITES DE LA SERVUCTION
Lendrevy définit la servuction comme «
l'organisation systématique et cohérente de tous les
éléments physiques et humains de l'interface client-entreprise
nécessaire à la réalisation d'une prestation de service
dont les caractéristiques commerciales et les niveaux de qualité
ont été déterminés ».La figure ci-dessous est
une représentation du modèle simplifiée du modèle
de servuction
Front office
Back office
Environnement matériel
Personnel en contact
opp
Organisation invisible
Client
A
Client
B
Schéma 4 : LE
MODELE DE SERVUCTION
Source : Lendrevy et al.
(2006. P 973)
Il ressort de ce schéma quatre types d'interaction
existant dans un modèle de servuction :
- Celle entre le client et le personnel en
contact : sans client il n'ya pas service et comme nous
l'avons mentionné plus haut, le personnel de contact joue un rôle
très important dans la production du service.
- Celle entre le client, le personnel de contact
et l'environnement matériel : l'environnement
matériel ici est celui du point de vente : agencement,
décor, localisation, etc.
- L'organisation interne :
l'interaction entre ces trois éléments du service ne peut pas
être possible sans une organisation interne, il faut parler ici de
l'organisation caché au client (back office). Il s'agit de : la
stratégie d'entreprise, le management, la structure organisationnelle et
ses différents départements fonctionnels ;
- Les interactions entre les
clients : il s'agit d'un élément de la
prestation de service qui influence le comportement ou l'attitude des clients
que l'entreprise peut contrôler.
2-L'UTILISATION DU MODELE
DE SERVUCTION PAR UNE ENTREPRISE DANS LE CADRE D'UNE BONNE GESTION DE LA
RELATION CLIENT
L'intérêt du modèle de servuction est de
mettre clairement en évidence les différents acteurs de la
prestation de service et leurs interactions. Pour cela il faudrait :
2-1-Définir la
structure du système d'interactions
Le concept de servuction permet de penser le système de
service dans sa globalité. Pour concevoir une servuction, il faut
définir très clairement les résultats à atteindre,
les éléments en interaction (quels types de clients, de
personnel, le support physique), et les types d'interactions.
2-2-Adapter les servuctions
aux segments de clients.
Rappelons ici qu'en matière de gestion de la relation
client, la segmentation comme nous l'avons mentionné plus haut est d'une
importance capitale. Pierre Eiglier et Eric Langeard soulignent que la
servuction implique la spécialisation c'est-à-dire la
nécessité de segmenter sa clientèle. Selon ces auteurs,
les entreprises de services doivent définir plusieurs types de
servuction. Chacun des segments de clientèle devrait être
traité avec une servuction particulière et ne doivent pas
être mélangés dans le processus.
2-3-Définir la
capacité de servuction
Outre la conception globale de la servuction et la
spécialisation, il faut définir à l'avance la
capacité de servuction. On établira ainsi la taille, le nombre
d'unités de service, le temps requis pour délivrer le service, le
nombre de clients qui peuvent être géré. Il s'agit
là d'une des décisions les plus importantes que prennent les
responsables d'entreprises, car les services ne se stockant pas, la gestion des
flux est souvent délicat. La définition de la capacité de
servuction se traduit souvent par la gestion des files d'attente.
2-4-Définir la
couverture géographique du service
La quatrième décision porte sur la couverture
géographique du service. La plupart d'entreprises de service desservent
le marché à partir d'unités locales: agences bancaires,
restaurants et hôtels, etc. Cela signifie que l'entreprise de service est
souvent une entreprise de réseaux, dont l'une des tâches
principales est la gestion des sites de production de service (Lendrevy et al.
2006)
2-5-Définir la
politique technologique
Une cinquième décision porte sur la place et
l'utilisation de la technologie dans la servuction. Par technologie, il ne faut
pas seulement entendre les matériels (ordinateurs, machines
automatiques, etc.), mais également des autres
éléments : l'information (données, gestion de
données, conversion en information utilisable...) et les méthodes
(développement de nouveaux processus et façons de travailler lier
a la technologie). Ces trois dimensions de la technologie sont liés, les
avancées de l'une influençant les autres. La technologie et son
utilisation peuvent constituer un avantage compétitif décisif
pour les entreprises de services.
3 : PLACE DE LA
FONCTION MARKETING ET IMPORTANCE DU PERSONNEL DE CONTACT DANS UNE
SERVUCTION
Le but de chaque société est de gagner de
nouveaux clients et surtout de les conserver. Ces dernières ont donc
changé d'orientation pour se tourner vers leurs clients et s'emploient
à créer avec eux une véritable relation
fidélisatrice. Cette relation dépend grandement de
l'expérience que le client vit avec la société, notamment
au travers du personnel front office.
3-1-Place de la fonction
marketing dans la servuction
Dans une entreprise de service, la place et le rôle
joué par la fonction marketing est d'une certaine importance, nous
pouvons ainsi avoir :
- Un rôle différent de celui opéré
dans les entreprises industrielles : dans ce contexte, l'offre n'est pas
seulement constituée des produits (bancaires par exemple), mais
également de la servuction. exemple: dans une micro finance,
le produit peut prendre la forme d'un prêt étudiant ; de ce
fait la fonction marketing va concevoir le dit produit (tout en
répondant aux questions suivante : quel publics, quels services
associés, quel taux d'intérêt, etc. ?).
- la fonction marketing au sein d'une entreprise de service
doit intégrer, dans son action et son organisation, les contraintes
spécifiques de la servuction : la tâche de ce
département est de mieux comprendre les clients en s'appuyant sur les
études de marché, de concevoir et de gérer le mix
associé au produit. Comme dans les services, le produit n'as de
réalité qu'au niveau opérationnel, parce qu'il va
être présenté, délivré, voire produit, par le
personnel en contact avec les clients en vue de conduire a bien une gestion
efficace de la clientèle
3-2-Importance du personnel en
front-office
Un courant de recherche important s'est
développé en comportement organisationnel pour étudier les
entreprises de service et plus particulièrement les unités ou se
réalisent l'interaction entre les salariés et les clients (Lindon
et Al. 2006), quelques résultats de ces recherches sont les
suivants :
- Les frontières de l'entreprise de service avec
l'extérieur sont poreuses: car des processus et des
phénomènes internes à l'organisation sont perceptibles par
les clients et influencent sa perception du service.
- Le personnel en contact, qui à un rôle
frontière entre l'organisation et la clientèle va être
principal vecteur de diffusion du climat interne à l'égard
des clients.
- Un personnel en contact démotivé,
stressé ou insatisfait aura une influence négative sur la
perception du service par le client et perturbera la relation que le
client entretient déjà avec la structure.
4- LA GESTION DE
L'INTERACTION ENTRE L'ENTREPRISE ET LE CLIENT
Ici, la gestion de l'interaction entre l'entreprise et le
client consiste à renverser la pyramide. « ...Sans clients,
on n'a pas d'activité » (Kotler et Al. 2009), Ainsi, toutes
structures qui considèrent le client comme véritable source de
rentabilité rejettent l'organisation traditionnelle, au profit de
« la pyramide renversée » tel que l'indique le
schéma de Jan Carlzon suivant :
Schéma 5 :
Renverser la pyramide selon Jan Carlzon
Management intermédiaire
Production et délivrance du
service
Dirigeants
L'organisation traditionnelle (avant)
Combattant du front
Fonctions de soutien
Direction
Clients
Nouvelle pyramide de l'entreprise de
service
Source : Landrevy et
Al. (2006, P.980)
En somme on se doit de constater que le caractère
intangible du service et sa production lui confer une certaine
spécificité eu égard de l'application de la gestion de la
relation client. Il convient d'analyser le client, au travers : sa
formation, ses coûts, son capital ; et de mettre un accent
particulier sur la production du service, qui se doit de tenir compte des
acteurs de la prestation et des différentes interactions. Ceci
étant, vue l'importance accordé au dit sujet, la non application
ce ceux-ci pourrait avoir à coup sûr un impact négatif sur
le portefeuille de toute entreprise service.
Actuellement une fois la revue de la littérature
achevée, il convient d'aborder le volet pratique de notre thème,
à savoir son application dans une structure financière de la
ville de Douala.
DEUXIEME PARTIE
L'ANALYSE ET EVALUATION DE
LA GESTION DE LA RELATION CLIENT DANS UNE ENTREPRISE DE SERVICE : Cas de
MONEY LAND
Après avoir cerné tout les contours de la
gestion de la relation client dans sa globalité d'une part et dans le
secteur des entreprises de service d'autre part, il nous revient a
présent d'aborder l'aspect pratique, qui se résume en une
évaluation du principal élément du thème (GRC) au
sein de la structure qui nous a servir de cadre d'étude. Ainsi le
troisième chapitre sera destiné à la présentation
de Money Land et de l'approche méthodologique utilisé, puis le
quatrième chapitre sera réservé a une évaluation
proprement dite de la situation présente, et aussi des remarques et
suggestions visant à améliorer la gestion actuelle (ou future) de
da relation.
CHAPITRE III
MONEY LAND ET PRESENTATION
DE LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE.
Depuis une décennie, les EMF connaissent un essor
fulgurant tant dans les zones urbaines que dans les zones rurales du Cameroun.
Cet essor confère a notre pays une place prépondérante en
Afrique centrale a favorisé la mise en place d'un cadre légal
conséquent.
En effet, il sera question dans ce chapitre de
présenter Money Land dans le paysage de la micro finance dans la
première section et ensuite présenter l'approche
méthodologique qui a été utilisé pour nos
investigations dans la seconde section.
SECTION I
MONEY LAND DANS LE PAYSAGE
CAMEROUNAIS DE LA MICROFINANCE
Dans cette section nous allons d'une part, rappeler la
définition du concept d'établissement de micro finance et
l'historique de la micro finance au Cameroun. D'autre part, nous
présenterons Money Land dans son secteur d'activité.
I-MONEY LAND DANS SON SECTEUR
D'ACTIVITE
La présentation du secteur d'activité dans
lequel ML s'inscrit, se fera de part la compréhension du terme micro
finance ainsi que ses missions, et son organisation.
1- DEFINITION DU CONCEPT
D'ETABLISSEMENT DE MICRO FINANCE (EMF) ET HISTORIQUE DE LA MICRO FINANCE AU
CAMEROUN
Plusieurs définitions sont accordés à la
notion de micro finance, auxquelles il convient de s'y pencher pour mieux
appréhender la dite notion.
1-1 Définition du
concept d'établissement de micro finance (EMF)
Selon Marc Labie (1992) les établissements de micro
finance sont des institutions appartenant au champ de la Micro finance. La
micro finance quant à elle désigne selon la même source
« l'ensemble des mécanismes et
systèmes financiers mis sur pied pour fournir des services
d'épargne et de crédit aux petites et micro
entreprises ». Cette définition paraît restrictive,
en ce sens qu'elle réduit la clientèle des établissements
de micro finance aux seules micros et petites entreprises. Elle suppose
également que toutes les EMF font des opérations d'épargne
et de crédit. A la suite de Marc Labie, le règlement CEMAC
relatif à l'exercice et au contrôle de l'activité de
micro finance en propose une autre définition. D'après ce
règlement, les EMF sont « des
entités agrées n'ayant pas le statut de banque ou
d'établissement financier, et qui pratiquent à titre habituel les
opérations de crédit et/ou collectent l'épargne et offrent
des services spécifiques aux populations évoluant pour
l'essentiel en marge du circuit financier ». Cette
définition nous semble plus complète que la
précédente. Intéressons nous actuellement a l'historique
de la micro finance au Cameroun
1-2 Historique de la Micro
finance au Cameroun
Le système bancaire et financier au Cameroun est
régi par la convention du 17 janvier 1992 portant harmonisation de la
réglementation bancaire dans les Etats de l'Afrique Centrale. Le
Cameroun, suivant les dispositions de cette convention, est membre de la ZONE
FRANC et de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC). Avant cette
convention et en marge du système bancaire classique, nous observons les
premiers développements de la micro finance au Cameroun dans les
années 70, avec l'émergence de réseaux de
coopératives d'épargne et de crédit (Mayoukou, 2000). Plus
tard c'est l'Etat et les ONG qui intègrent le secteur à travers
les programmes de crédit dans les années 80. Cependant l'une des
plus importantes mutations dans le secteur s'est réalisée
à la faveur des mesures de libéralisation de l'activité
économique, notamment la loi N° 90/056 du 19
décembre 1990 relative à la liberté d'association.
C'est au lendemain de cette loi, que nous observons naître des structures
originales comme les mutuelles communautaires de croissance (MC²) qui
opèrent dans la micro finance rurale. Mais la formation proprement dite
d'un environnement propice au développement de la micro finance date de
1992 avec la promulgation de la loi N°
92/006 du 14 août 1992, à l'origine du boom des
coopératives actuelles parmi lesquelles celles qui ont un
caractère financier généralement appelée
coopérative d'épargne et de crédit (COOPEC).
Ce secteur vient d'être conforté en avril 2002
par des normes communautaires plus affirmées et plus adéquates.
L'activité de la micro finance est régie par les dispositions du
règlement N°01/02/CEMAC/UMAC/COBAC relatif aux conditions
d'exercice et de contrôle de l'activité de micro finance dans la
Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale. Ce
texte institue le régime de l'agrément obligatoire applicable
à tous les types d'entreprise de micro finance, ainsi que l'obligation
d'adhésion à l'association professionnelle.
2- ORGANISATION DU SECTEUR
DE LA MICRO FINANCE AU CAMEROUN
En exécution des directives gouvernementales pour la
consolidation et la promotion du secteur de la micro finance, quelques actions
importantes ont été menées au niveau du Ministère
de l'Economie et des Finances, il s'agit de:
- La signature en avril 2001 par le Premier Ministre et Chef
du Gouvernement de la déclaration de politique Nationale et de
consolidation de la Micro finance ;
- La mise sur pied, par arrêter du Premier Ministre, du
comité national de micro finance ;
- L'adoption au plan régional, du règlement
CEMAC du 13 avril 2002 relatif aux conditions d'exercice et de contrôle
de l'activité de Micro finance dans la zone CEMAC.
2-1- La mise en oeuvre de
la politique de micro finance.
Sous l'autorité du Ministre de l'économie et des
Finances ; la mise en oeuvre de la politique nationale de micro finance
s'effectue au travers de trois types d'instances :
- Le comité national de la micro finance (CNMF) qui
élabore les orientations ;
- Les organes institutionnels ;
- Les projets initiés avec l'appui de la
coopération.
Les actions de toutes ces instances sont coordonnées au
niveau du MINEFI par la sous Direction de la micro finance de la direction de
la coopérative financière, de la monnaie et des assurances.
2-2 - Les
différentes catégories d'établissements
On recense trois types d'établissements de micro
finance sur le marché camerounais (Mbouombouo, 2004):
- Les structures de type mutualiste
(Coopératives et mutuelles d'épargne et de crédit) qui
dominent le secteur avec près de 92 % de structures, d'où la
fréquente confusion entre l'appellation d'EMF et celle de COOPEC au
Cameroun. Cette préférence s'explique par les facilités de
constitution et l'exonération fiscale dont bénéficie cette
forme juridique. Elle présente cependant l'inconvénient de
restreindre le champ d'activités en autorisant les opérations
uniquement avec les membres à l'exclusion des simples usagers.
- Les entreprises capitalistes qui sont les
structures effectuant l'activité de micro finance sous forme de
société de capitaux (sociétés anonymes
généralement). Peu répandues au départ, cette
catégorie prolifère de plus en plus sous l'effet de la
transformation des anciennes COOPEC attirées par la base de
clientèle plus large.
- Les banques de projet qui gèrent le
volet financier des projets de développement. C'est le cas des Caisses
Villageoises du Projet Pilote " Crédit Rural Décentralisé"
créé en 1995 sur l'initiative de la Banque Mondiale et du projet
« ACEP Développement Cameroun » de la
coopération française spécialisé dans les
crédits aux TPE urbaines. Elles fonctionnent sur la base d'une dotation
accordée par l'organisme parrain et octroient uniquement des
crédits sans collecte de l'épargne. Les intérêts
très réduits sont destinés à couvrir les frais de
fonctionnement.
Cette classification des établissements est
consacrée par la réglementation du secteur qui introduit la
notion de catégorie caractérisée par la forme juridique,
le type d'activité et la base de clientèle. Le tableau suivant en
fait la synthèse
Tableau 3 : La
catégorisation des EMF par la réglementation COBAC
Catégories
|
Activités
|
Capital minimum
|
Forme juridique
|
Première
|
Epargne/Crédit uniquement avec les membres
|
Non déterminé
|
Coopératives ou mutuelles d'épargne et de
crédit
|
Deuxième
|
Epargne/Crédit avec les membres et les tiers
|
50 millions
|
Sociétés Anonymes
|
troisième
|
Crédits aux tiers sans collecte de l'épargne
|
25 millions (sauf projets)
|
Divers (projets, sociétés,
établissements.)
|
Source :
Règlement 01/02/CEMAC/UMAC/COBAC
3-LES MISSIONS DES
ETABLISSEMENTS DE MICRO FINANCE
Les fonctions des EMF sont nombreuses. Elles peuvent se
résumer en deux principales, à savoir la lutte contre la
pauvreté et la promotion du micro entrepreneuriat.
3-1 La lutte contre la
pauvreté
Les EMF octroient des micros crédits aux populations
pauvres afin d'améliorer leur bien être. De plus, la plupart des
programmes de micro crédit s'accompagnent également des
programmes d'éducation (MK. Nelly Kevane, 2002) le micro crédit
est devenu aussi, le procédé le plus important de l'aide
communautaire dans le cadre de la lutte contre la pauvreté des pays du
tiers monde.
3-2- La promotion du micro
entrepreneuriat
Les établissements de micro finance ont
également pour fonction de promouvoir le développement de la
petite et micro entreprise. Elles fournissent à cet effet des services
financiers à ces unités de production dont le système
bancaire paraît difficile. Cette fonction s'étale aussi sur toutes
les populations évoluant pour l'essentiel en marge du circuit bancaire.
Ce secteur a enfin pour fonction de pallier les insuffisances du secteur
financier formel en essayant d'adapter ses produits et services aux
spécificités des populations cibles.
Une fois la présentation du secteur de la micro finance
terminé, attardons nous un temps soit peu a la présentation de
notre champ d'étude à savoir : Money Land.
II- MONEY
LAND DANS SON MICRO ENVIRONNEMENT : PRESENTATION GENERALE
Au Cameroun, l'industrie de la micro finance est en
perpétuelle évolution et compte en son sein, plusieurs EMF et en
particulier ceux de première catégorie auquel appartient Money
Land. Nous allons tour à tour aborder son environnement interne d'une
part et d'autre part son environnement externe. Mais au préalable il
nous semblerait judicieux de préciser quel sont les rôles
joués par Money Land ?, en quoi consiste ses
activités ?
1-OBJET ET ACTIVITE DE
MONEY LAND
Money Land est une coopérative qui a pour
objet :
- De promouvoir l'épargne de ses
adhérents ;
- De créer une source de capital en vue de l'octroi de
crédit a taux intérêt modéré pour le
bénéfice de ses membres ;
- D'offrir à ses adhérents les services
financiers complémentaires de l'épargne et de crédit.
Entre outre, appartenant à la première
catégorie, ses activités principales consistent en : La
collecte de l'épargne, et le financement de l'activité
économique de ses membres via les crédits amortissables,
des découverts permanents ou périodiques. A présent
présentons l'environnement interne et externe de Money Land.
2-MONEY LAND ET
ENVIRONNEMENT INTERNE
Pour ce qui est de l'environnement interne, nous
allons aborder le fonctionnement de ML, et présenter ses
différents éléments du mix.
2-1-Le fonctionnement de Money
Land
Comme la plupart des EMF de première catégorie,
le fonctionnement de ML tourne autour de trois grands organes comme le
prévoit les statuts.il s'agit de : Organes de décision, de
gestion et de contrôle.
a- L'organe de
décision comprend en son sein :
l'assemblée générale, le conseil d'administration et le
comité de crédit.
b- Organes de gestion qui
comprennent : la direction générale, la direction
régionale, et les services rattachés (service de
sécurité et le service comptable). Notons ici que, La gestion de
Money Land est assurée par un conseil d'Administration assisté
par un Directeur Général. ML compte un effectif de 8 agents
(Cadre et agent de maîtrise) dynamiques, motivés,
compétents et jouissant d'une expérience avérée
dans la gestion des EMF, qui oeuvrent tous pour la bonne marche de
l'établissement d'une part, et pour la réalisation de la mission
de ML d'autre part.
Aussi, L'Agence est placée sous l'autorité
d'un chef d'agence qui est chargé de :
- Mettre en oeuvre dans sa zone la politique de
l'établissement ;
- Faciliter la mise à la disposition des
bénéficiaires des fonds consentis par
l'établissement ;
- Gérer les comptes des membres ;
- Contrôler l'utilisation des fonds prêtés
aux bénéficiaires afin que ceux-ci ne soient
détournés de leur objectif principal ;
- Etc.
c- L'Organe de contrôle
composé essentiellement de :
- Comité de surveillance, qui est
l'organe de contrôle de L'EMF, Constitué des membres choisis par
l'assemblée Générale, ils exercent un Contrôle
périodique sur l'ensemble des activités de Money Land.
- L'auditeur externe, est assuré par un
commissaire aux comptes choisi par L'A.G, il a pour rôle de
vérifier et de certifier les états Produits semestriellement
par ML
- L'auditeur interne, est un administrateur
délégué, qui a pour rôle de vérifier
l'effectivité du déroulement des activités de ML dans les
normes prescrites, de représenter les administrateurs dans la prise des
décisions courantes, d'actualiser les procédures, et bien
d'autres.
2-2- Money Land et le
marketing mix
Avec une clientèle variée, Money Land dispose
comme tout autres établissement, des éléments faisant
partie du mix marketing (politique des 4p), pour pouvoir les satisfaire son
aimable clientèle. De ce fait, nous pouvons avoir :
2-2-1- Les
produits
ML offre les services d'épargne et de crédit
à ses membres. Toutefois, des services financiers complémentaires
à l'épargne et au crédit sont proposés
conformément à l'article 10 du règlement n°
01/02/CEMAC/COBAC du 13 Avril 2002. De ce fait, plusieurs types de produits
sont offerts, nous pouvons citer :
a- Les comptes courants : Ce sont des
instruments de gestion financière à la disposition des petites et
moyennes entreprises.
b- Les comptes chèques : Un compte
chèque est un compte à vue qui permet à son titulaire
d'effectuer des opérations bancaires à l'aide des moyens de
paiement. Les retraits et les dépôts sont libres.
c- Les comptes d'épargne : Encore
appelé compte sur livret, les seules opérations autorisées
sont les versements, les retraits et les virements reçus.
d- Le bon de caisse : C'est une formule
de placement dont le taux de rémunération varie selon le montant
et la durée. Les intérêts peuvent être
précomptés ou post comptés.
e- Les crédits : ML met à la
disposition de ces membres plusieurs sortes de crédits :
- Découvert : c'est une facilité
de caisse accordée par le banquier au client moyenne des
intérêts ;
- Avance sur salaire : comme son nom l'indique,
c'est une avance octroyée au particulier sur son salaire mensuel
moyennant des commissions ;
- Les crédits amortissables, ils permettent
aux membres de résoudre les problèmes ponctuels à
caractères social, moyennant un taux d'intérêt
réduit et suivant un plan de remboursement bien défini. Nous
pouvons citer ici : le crédit scolaire, crédit
d'investissement, etc.
2-2-2-Les
prix
En application avec le second principe de transparence des
prix qui stipule que : « Les prix et conditions dont les
produits financiers sont assortis (y compris les charges
d'intérêts, primes d'assurance, honoraires, etc.) de
manière transparente et publiés comme il convient sous une forme
compréhensible pour les clients ». Money Land entend
contribuer à l'amélioration des conditions de vie de la classe
sociale la plus défavorisée dans les zones rurales, semi urbaines
et urbaines en leur offrant des services financiers de proximité et au
moindre coût.
2-2-3-La
communication
« Communiquer c'est mettre en commun, faire
connaître et partager une idée, une information ou une
attitude ». Une entreprise qui veut aller au-delà d'un courant
de vente doit établir et transmettre des informations concernant ses
produits.
Au sein de Money Land, la communication est faite
par l'utilisation du téléphone, des prospectus, des mails et
un bouche à oreille.
2-2-4-La
distribution
Pour la distribution de ses produits, Money Land compte
actuellement une seule agence. Les bureaux de l'agence/ siège sont
situés à Douala à proximité du marché
central (Carrefour Anatole, face station TOTAL Manga Bell à 500 m du
centre des affaires Akwa) et entend couvrir toute l'étendue du
territoire. La couverture des autres villes à travers la création
des nouvelles agences se fera selon les besoins recensés sur le
terrain.
Après l'analyse de son environnement interne,
examinons actuellement l'environnement externe.
3- MONEY LAND ET SON
ENVIRONNEMENT EXTERNE
L'analyse de l'environnement externe nous permet de faire
ressortir les agents économiques, institutions et autres qui
interagissent ou ayant une influence sur l'entreprise. Nous allons faire
ressortir dans les lignes qui suivent: la réglementation qui
régie les EMF, le marché et la concurrence.
3-1- La
réglementation
L'établissement de micro finance de première
catégorie, sous forme de Société Coopérative
d'Epargne et de Crédit auquel appartient Money Land est régie par
la loi de finance n° 92/455/PM du 23/11/1992, la loi de finance
n°98/009 du 01/07/1998 et les décrets du règlement CEMAC
n° 01/02/CEMAC/UMAC/COBAC du 13 avril 2002, les autres règlements
CEMAC ou COBAC, les textes subséquents ainsi que les présents
statuts.
Pour tout autres informations complémentaires voir
fiche signalétique en annexe 1.
3-2- Le marché et la
concurrence
Le marché se défini comme « l'ensemble
de personnes susceptible d'acquérir un produit ». Il ressort
de cette définition que c'est le consommateur qui détermine la
part de marché d'une entreprise. Pour ce qui est de Money Land son
marché est constitué des nationaux (épargnants et
emprunteurs).
Le dictionnaire micro Robert définit la concurrence,
comme : « un rapport producteurs-commerçants qui se
disputent une clientèle ». Notons ici qu'a ce terme est joint
le fameux auteur E. Porter avec sa célèbre analyse des
« cinq forces concurrentielles » pour ce qui est des
concurrents de MONEY LAND ils peuvent être de deux types :
a- Les concurrents
directs : constitués des autres
établissements de micro finance qui proposent les mêmes produits
que MONEY LAND et dans les mêmes conditions. Nous pouvons citer :
- SCIC,
- FIFA,
- Financial House,
- SOFINA,
- Crédit Mutuel,
- CECAW,...
b- Les concurrents
indirects : ce sont les autres structures bancaires
réalisant les mêmes opérations que la MONEY LAND. Elles
sont : les banques commerciales (BICEC, SGBC, Crédit Lyonnais,
...) ; les structures informelles (tontines).
Aussi, il convient de rappeler que Money Land
entretien des relations avec les banques de la place telles que :
ECOBANK, UBC (Union Bank of Cameroun), AFRILAND FIRST BANK, UBA,...pour ce qui
est des services financiers ; et des rapports avec les autres fournisseurs
tels que : CAMTEL (Téléphone), ELOGE services (S.E) ....
SECTION II- LA DEMARCHE
METHODOLOGIQUE
La démarche méthodologique se définit
selon les règles rigoureuses de la science. Grawitz définit la
démarche méthodologique comme « un ensemble
concerté d'opérations, d'objectifs, un corps de principe
présidant à toute recherche organisée, un ensemble de
normes permettant de sélectionner et de coordonner les
principes ».La recherche scientifique est une démarche
pilotée par la recherche de la vérité, toute recherche
doit s'appuyer (selon la boucle de recherche) sur des travaux antérieurs
connus que se soit pour les confiner, les tester, les combler ou
réconcilier les thèses apparemment contradictoires. Il sera
question dans cette section d'exposer la méthodologie suivie.
I- CHOIX DE LA STRATEGIE DE
RECHERCHE
Le choix d'une méthode est conditionné par le
sujet développé. L'identification des critères sur
lesquels se construit une relation client s'est fait au moyen d'une
étude qualitative et comme stratégie de recherche l'étude
de cas.
1-LA METHODE DE L'ETUDE DE
CAS
Wacheux (1996) définit l'étude de cas comme une
analyse spatiale et temporelle d'un phénomène complexe par les
conditions, les évènements et les implications. Elle a pour
objectif de comprendre une situation et en donner une
représentation ; elle permet une analyse processuelle, et met en
oeuvre des causalités. Les reproches faites à cette
méthode porte sur ses manques d'objectivité et de rigueur.
2- LE PROTOCOLE DE
RECHERCHE
La rédaction du protocole de recherche s'avère
important, dans la mesure où il va nous permettre de concilier les
données empiriques aux théories. C'est un schéma
structuré par :
2-1-Le fil directeur de la
recherche.
Après une période de deux mois passé au
sein de Money Land en qualité de stagiaire, deux principaux services
nous ont tour à tour accueillis, il s'agit du service front office et
du service back office. Durant cette période, les tâches figurant
en annexe....ont été exécutés, parmi lesquels s'est
ajouté le recensement des différents comptes existant dans la
structure financière au 10 août 2010. Après
dépouillement les résultats suivants ont été
observés :
Tableau 4: Récapitulatif de
l'évolution des comptes de 2005 à août 2010.
Année
|
2005(1)
|
2006(2)
|
2007(3)
|
2008(4)
|
2009(5)
|
2010(6)
|
total
|
compte courant (371)
|
32
|
22
|
10
|
10
|
12
|
18
|
104
|
compte chèque (372)
|
179
|
149
|
86
|
60
|
51
|
63
|
588
|
compte épargne (373)
|
108
|
71
|
69
|
37
|
46
|
17
|
348
|
total
|
319
|
242
|
165
|
107
|
109
|
90
|
1040
|
Source : nos soins
De ce tableau ressort le graphe ci-dessous.
Figure 1: comptes ouverts chaque
année
En effet, le graphe ci-dessus fait mention d'un premier
constat : à savoir l'efficacité commerciale qui se
détériore au fil des années. Ce dernier est marqué
par le nombre de compte acquis chaque année qui tend à se
réduire.
Aussi, au service comptable, l'arrivée des demandes de
fermeture de compte, entraine la clôture de certains comptes ; ceci
amena l'auditeur interne à me charger d'effectuer un
récapitulatif des comptes dormants, débiteurs ou
clôturés au sein de Money Land au 30 août 2010 avec l'appui
de la comptable en chef. Il ressort de cette tâche les résultats
suivant :
types de comptes
|
dormants/débiteurs
|
clôturés
|
en situation normale
|
Total
|
VA
|
%
|
VA
|
%
|
VA
|
%
|
VA
|
%
|
compte courant (371)
|
85
|
81,7
|
5
|
4,8
|
14
|
13,5
|
104
|
100
|
compte chèque (372)
|
486
|
82,6
|
24
|
4,1
|
78
|
13,3
|
588
|
100
|
compte épargne (373)
|
241
|
69,2
|
66
|
19
|
41
|
11,8
|
348
|
100
|
total
|
812
|
/
|
95
|
/
|
133
|
/
|
1040
|
/
|
Tableau 5: récapitulatif des
comptes dormants/débiteurs et clôturés au 30 août
2010
Source : nos soins, via le logiciel ELOGE
BANK ML
Du tableau ci-dessus se dégage un second constat, le
poids des comptes en mauvaise situation dans l'établissement (comptes
dormants, débiteurs, clôturés) se chiffre à
près de 907 sur un total de 1040 ; ce qui représente en
valeur relative près de 87% du nombre total. Ceci pourrait être
représenté comme suit.
Figure 2: poids des comptes en mauvaise
situation au 30/08/10 au sein de ML
Source : nos soins.
Ces différents éléments mentionnés
plus haut, constituent notre fil directeur de recherche. Et de ce fait nous
amène à se poser diverses questions devant nous conduire.
2-2- Rappel des questions de
recherche.
Le fil directeur nous a conduit à la question
principale de recherche suivante (cf. introduction
générale) : comment rendre plus efficace la
gestion de la relation client à Money
Land ? De cette question centrale,
découlent les questions spécifiques suivantes :
- Quels sont les pratiques de la GRC à money
land?
- Quel est le niveau actuel de satisfaction a money land?
- Quels sont les facteurs explicatifs des
disfonctionnements observés ?
- Quelles actions mettre en oeuvre pour une gestion plus
efficace de la GRC à Money Land?
2-3-Rappel des objectifs de la
recherche
L'objectif principal de cette étude est d'apporter
notre contribution pour une
amélioration de la gestion de la relation clients au sein de MONEY
LAND. Plus spécifiquement, il s'agit :
- D'évaluer les pratiques de GRC mise en oeuvre par
Money Land ;
- D'évaluer le niveau de satisfaction des
clients ;
- D'identifier les causes des disfonctionnements
- De proposer des pistes de solution visant a
améliorer la dite GRC existante.
II- LA REALISATION DE LA
RECHERCHE
La première partie, nous a permis de clarifier les
contours de notre sujet par une revu de la littérature des
différents auteurs qui se sont penchés sur le sujet.
Actuellement, la tâche qui nous incombe, est la définition du mode
de collecte des données (secondaires) auprès de la cible, et ceci
en vue de leur traitement. Dans le cadre d'une recherche, le chercheur dispose
de deux principaux types d'approches : qualitative et quantitative.
En effet, L'étude de cas est une démarche de
recherche qui se situe dans l'horizon des
méthodes
qualitatives. Mais il nous a semblé judicieux dans le cadre de notre
étude, de faire aussi recours a l'approche quantitative pour confiner
nos résultats, tel que nous inspire la formulation de notre question
principale de recherche.il est question dans ce point de présenter les
approches utilisées.
1-L'APPROCHE
QUALITATIVE
L'approche qualitative est celle qui nous permet de
recueillir des informations qui visent à comprendre les raisons du
comportement du public étudié Sylvie M. Védrine (2003,
p.93).
Les données lors d'une analyse qualitative sont
recueillies principalement par entretien ou observation. Nous allons
étudier d'une part les outils de notre recherche, et d'autre part, et
présenterons notre méthode d'échantillonnage.
1-1-L'outil de collecte de
données et sa constitution.
Le choix des entretiens est une tradition pour conduire une
étude qualitative. Cette étude, grâce a des protocoles
complexes permettent d'obtenir des informations utiles. Plusieurs outils son
utilisées en approche qualitative. Ainsi pour ce cas précis nous
avons opté pour un guide d'entretien. Le guide d'entretien est un outil
de recueil des données définissant, une liste de thèmes et
de sous thèmes qui doivent être abordés au cours de
l'entretien.
Un guide d'entretien a été
conçu et adressé aux spécialistes de cette micro finance
a savoir, les dirigeants ceci pour avoir une idée de la gestion de la
relation client existante ; les thèmes suivants ont
été abordés :
- LA CONNAISSANCE DE LA CLIENTELE
- LA COMMUNICATION
- STRATEGIE RELATIONELLE
1-2-L'administration du guide
d'entretien et analyse des données
On distingue plusieurs types d'entretiens individuels,
à savoir : les entretiens non directifs, les entretiens semi
directifs, et les entretiens directifs. Dans le cadre de notre étude,
nous avons optés pour des entretiens semi-directifs, de
durée respective de 30mn environ. Dans la mesure ou au cours de
l'entretien, l'interviewé devra aborder spontanément ou
après interrogation de l'enquêteur, un certain nombre de
thème en rapport avec le sujet d'étude. L'approche qualitative a
cette spécialité qu'elle ne vise pas la
représentativité de l'échantillon, mais plutôt la
pertinence des informations recueillis. Pour ce faire, notre population
était constitué des dirigeants de l'établissement, notre
échantillon se limitait aux deux (02) responsables présent,
à savoir : le directeur d'agence et le contrôleur interne.
Pour l'analyse des données nous avons eu recours
à une analyse de contenu.
2- L'APPROCHE
QUANTITATIVE.
Contrairement à l'approche qualitative qui
répond à la question
« pourquoi ? », l'approche quantitative se
réfère à la question
« combien ? ». Elle est généralement
admise comme étant un processus visant la vérification
d'hypothèses.
2-1-L'outil de collecte de
données et sa constitution.
En approche quantitative, l'instrument de collecte de
donnée est le questionnaire. Dans le but d'apprécier la relation
client existante au sein de Money Land, nous avons établis un
questionnaire portant sur les points suivants :
- CONNAISSANCES DE L'ENTREPRISE
- MESURE DE LA RELATION CLIENT-MICROFINANCE
2-2-L'administration du
questionnaire et analyse des données
L'approche qualitative nécessite un échantillon
dit « représentatif », pour l'administration du
questionnaire. Le volet quantitatif de notre étude avait pour population
cible, la clientèle de L'EMF Money Land. Pour ce qui est de la taille de
notre échantillon elle était évalué a 50
clients/membres, mais compte tenu du taux de fréquentation de l'agence
les jours ordinaires qui est très faible nous avons opté pour un
échantillon de convenance, et avons réduit la dite taille
à 40 questionnaires devant être administré. Mais
après deux journées passées, et des administrations faites
face à face pendant près de 15mn chacune, nous avons pu
récolter 30questionnaires.
L'analyse des données se fera par un
dépouillement manuel, et un traitement statistiques des données
par la méthode du tri à plat ceci à l'aide du logiciel
EXCEL 2007.
Une fois la présentation de la méthodologie
suivie achevée, il revient à présenter les
résultats obtenus.
CHAPITRE IV
L'EVALUATION DES PRATIQUES
DE LA GESTION DE LA RELATION CLIENT AU SEIN DE MONEY LAND.
Dans ce chapitre, il sera question de présenter les
résultats issus de nos différents entretiens, questionnaires et
d'en tirer les implications beaucoup plus sur le plan managérial, afin
d'apporter des réponses à nos questions de recherche.
Ainsi, notre première section sera consacré
à la présentation des résultats, et la deuxième
section quant à elle s'attèlera à générer
des propositions pour une amélioration de la relation client à
Money Land.
SECTION I : LA
PRESENTATION ET L'INTERPRETATION DES RESULTATS
La gestion de la relation client (ou CRM) aide à
établir le comportement du client, ses souhaits, mais également
la valeur qu'il apportera à l'entreprise, ceci implique la mise sur pied
d'un marketing dit relationnel, qui n'est pas chose facile, du fait de la
pression concurrentielle et des attentes de la clientèle souvent
varié. Pour analyser les informations recueillies afin de proposer des
améliorations à dite la relation existante, nous avons
procédé à une « triangulation »
(Moigne, 1989), c'est-à-dire la confrontation des informations
recueillies de nos trois sources (théories sur la GRC, informations
obtenus lors de notre stage, et les informations issues de nos divers
entretiens)
L'exploitation des données recueillies nous a permis,
d'avoir une vue d'ensemble sur la pratique de la GRC au sein de Money Land.
L'interprétation se fera selon qu'elles ont été
recueillies chez les dirigeants (approche qualitative) ou qu'elle a
été faite auprès des quelques clients ou membres (approche
quantitative).
I- PRESENTATION DES RESULTATS
DE L'APPROCHE QUALITATIVE.
Nous présenterons dans ce point, notre analyse en trois
points : la connaissance de la clientèle, la communication et la
stratégie relationnelle adoptée.
1- LA CONNAISSANCE DE LA
CLIENTELE.
C'est la première composante de la gestion de la
relation client, de ce fait, la clientèle de Money Land est très
varié (constitué des hommes d'affaire, commerçants,
salariés, associations, et salariés), parmi ces derniers, la
cible recherché par l'établissement est constitué des
membres sérieux possédant des affaires rentable, plusieurs
produits tel que mentionné plus haut sont proposés a leur
clients / membres, dont les plus souscrits sont les crédits qui posent
toujours un problème de recouvrement auprès de ces derniers.
2- LA COMMUNICATION
Communiquer avec sa clientèle est la deuxième
composante de la GRC, au sein de Money Land, elle est faite par le biais
du téléphone, prospectus, et déplacement vers les
clients.il convient de noter que la communication au travers les média
ne font pas encore parti intégrante de leur priorité actuelle
pour cause financière, et de l'unicité du point de distribution
de ses produits.
3- STRATEGIE
RELATIONNELLE
La stratégie relationnelle, est le dernier point de
la composante GRC, au sein de ML, elle est matérialisé par
- l'existence des services suivant tel que le mentionne
l'organigramme en annexe : comptabilité qui occupe une grande
place, guichet, caisse, administration et un service commercial (qui est
masqué, voir inexistant) et est élaboré par tout un
chacun.
- La qualité du service qui est un
élément important spécifié par notre
cible, tout tourne autour de l'accueil, de la diligence, courtoisie, et la
présentation du personnel de contact, leur disponibilité, des
tarifs raisonnables ainsi que la continuité du service.
Notons que la mise en oeuvre de a relation est
confronté aux problèmes de trésorerie,
d'électricité (manque de groupe électrogène) qui
ralenti le service et de ce fait la satisfaction totale de la
clientèle.
II-PRESENTATION DES RESULTATS
DE L'APPROCHE QUANTITATIVE
Pour ce qui est de l'approche quantitative de notre recherche,
qui consistait un temps soit peu a récolter les différents ponts
de vu des clients de ce qui est de l'appréciation de la relation client
existante, deux grands points furent abordés et comportant chacun un
certains nombre de questions. Il s'agira dans ce point de présenter les
résultats des questionnaires, les points suivant seront
abordés : connaissance de l'entreprise et mesure de la relation
client.
1- CONNAISSANCE DE
L'ENTREPRISE.
Dans le cadre d'une bonne relation entre l'entreprise et le
client, la connaissance de cette dernière s'avère importante. En
effet, la clientèle interrogé possède une parfaite
connaissance de l'établissement, ceci se matérialise par :
les différents produits offert, la présence au Cameroun d'une
seule agence et son accessibilité facile.
2-MESURE DE LA RELATION
CLIENT / MICRO FINANCE.
Ici, nous présenterons succinctement les
différents résultats portant sur les indicateurs de satisfaction,
éléments justificatifs du choix de la structure, fréquence
de contact, moyens de fidélisation adopté, leviers
d'amélioration de la satisfaction.
2-1-Les indicateurs de
satisfaction.
Les indicateurs tels que, la qualité du service,
l'efficacité du personnel, les conditions de paiement et l'assistance au
client ont été retenus :
2-1-1- La
qualité du service.
Le tableau suivant nous présente l'appréciation
faite de la qualité du service.
Tableau 6 : la qualité du
service.
variable
|
rapidité réception
|
accueil et standard
|
capacité d'écoute
|
VA
|
VR (%)
|
VA
|
VR (%)
|
VA
|
VR (%)
|
plus ou moins bonne
|
3
|
10
|
0
|
0
|
18
|
60
|
bonne
|
24
|
80
|
21
|
70
|
3
|
10
|
très bonne
|
3
|
10
|
9
|
30
|
9
|
30
|
total
|
30
|
100
|
30
|
100
|
30
|
100
|
Source : nos soins.
On peut constater que Money Land est doté d'un service
appréciable, car en effet, 80% affirme que la rapidité de
réception est bonne, 70% accordé a un bon accueil et 60% plus
ou moins bonne pour la capacité d'écoute.
2-1-2-
L'efficacité du personnel
Alloué à sa clientèle un personnel
efficace est un atout pour toute structure. Le tableau suivant nous
présente les résultats concernant les variables retenus pour
mesurer l'efficacité du personnel.
Tableau 7: L'efficacité du
personnel
variable
|
facilité des contacts avec les
clients
|
disponibilité
|
capacité d'apporter des
solutions
|
discrétion
|
VA
|
VR (%)
|
VA
|
VR (%)
|
VA
|
VR (%)
|
VA
|
VR(%)
|
mauvaise
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
13
|
43.3
|
+/- bonne
|
0
|
0
|
6
|
20
|
8
|
26.7
|
17
|
56,7
|
bonne
|
12
|
40
|
15
|
50
|
16
|
53.3
|
0
|
0
|
très bonne
|
18
|
60
|
9
|
30
|
6
|
20
|
0
|
0
|
total
|
30
|
100
|
30
|
100
|
30
|
100
|
30
|
100
|
Source : nos soins.
Interrogés a ce sujet, 60% affirme très bonne,
pour ce qui est de la facilité de contact avec les clients, 50% bonne
pour la disponibilité, 53.3% pour ce qui est de la capacité a
apporter des solutions aux problèmes rencontrés, et enfin 56.7%
juge plus ou moins bonne le volet discrétion.
2-1-3- Conditions
paiement
L'activité principale des EMF est l'octroi du
crédit, et ceci a des conditions abordables. Le tableau suivant nous
présente l'appréciation faite des différentes variables
utilisés pour mesurer cet indicateur.
Tableau 8 : conditions de
paiement
variable
|
facilité dans le remboursement du
crédit
|
commissions et taux
|
facilité d'obtention du
crédit
|
VA
|
VR (%)
|
VA
|
VR (%)
|
VA
|
VR (%)
|
mauvaise
|
0
|
0
|
3
|
10
|
5
|
16.6
|
plus ou moins bonne
|
6
|
20
|
8
|
26.7
|
6
|
20
|
bonne
|
9
|
30
|
6
|
20
|
3
|
10
|
très bonne
|
3
|
10
|
0
|
0
|
2
|
6.7
|
ne se prononce pas
|
12
|
40
|
13
|
43.3
|
14
|
46.7
|
Total
|
30
|
100
|
30
|
100
|
30
|
100
|
Source : nos soins.
On peut constater que sur ce point, 30% des personnes
interrogés jugent bonne pout ce qui est de la facilité dans le
remboursement de crédit, contre une proportion de 40% qui ne se prononce
pas ; 20% bonne pour ce qui est des commissions et taux pratiqués,
contre également 43.3% qui ne souhaite pas se prononcer ; enfin 20%
jugent plus ou moins bonne la facilité d'obtention du crédit
contre 46.7% qui ne souhaiterait pas se prononcer sur le sujet.
2-1-4- L'assistance
aux clients
Le tableau suivant nous présente, l'appréciation
du volet assistance aux clients.
Tableau 9 : L'assistante aux
clients
Variable
|
diffusion des infos commerciales
|
existence d'un service client
effectif
|
études des plaintes et
réclamations
|
VA
|
VR (%)
|
VA
|
VR (%)
|
VA
|
VR (%)
|
très mauvaise
|
8
|
26.7
|
6
|
30
|
0
|
0
|
Mauvaise
|
15
|
50
|
4
|
20
|
0
|
0
|
plus ou moins bonne
|
7
|
23.3
|
5
|
25
|
9
|
30
|
Bonne
|
0
|
0
|
2
|
10
|
6
|
20
|
très bonne
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3
|
10
|
ne se prononce pas
|
0
|
0
|
3
|
15
|
12
|
40
|
Total
|
30
|
100
|
30
|
100
|
30
|
100
|
Source : nos soins.
Nous pouvons constater que 50% des personnes interrogés
jugent mauvaise la variable « diffusion des informations
commerciales », 30% très mauvaises l'existence d'un service
clientèle, 30% plus ou moins mauvaises le traitement des plaintes et
réclamation contre 40% qui ne souhaitent pas se prononcer.
2-2-L'existence des moyens de
récompense et raisons du choix le l'EMF
Le tableau suivant nous présente l'appréciation
faite e l'existence des moyens pour récompenser la clientèle.
Tableau 10 : existence des moyens de
récompense
Variable
|
existence des moyens de
récompenses
|
VA
|
VR (%)
|
Oui
|
3
|
10
|
Non
|
27
|
90
|
Total
|
30
|
100
|
Source : nos soins
Les résultats issus du tableau ci-dessus, nous fait
mention que 90% des personnes interrogés affirme ne pas savoir
l'existence des moyens de récompenses.
Pour ce qui est des raisons du choix de l'EMF, la
majorité des répondants ont admis qu'il furent conseillé
par des connaissances qui leur inspirait confiance (employés,
amis...); ce qui représente ici la principale raisons du choix.
2-3 - Les fréquences de
contacts
Le dernier point fut la fréquence des contacts,
c'est-à-dire le nombre de fois que le client entre en relation avec
l'EMF. Le tableau ci-dessous récapitule les résultats obtenus.
Tableau 11 : fréquence de
contact
variable
|
fréquence de contact
|
effectif
|
VR (%)
|
une fois par semaine
|
3
|
10
|
plus d'une fois/semaine
|
6
|
20
|
une fois par mois
|
17
|
56.7
|
pus d'une fois par mois
|
4
|
13.3
|
total
|
30
|
100
|
Source : nos soins
Ainsi, 56.7% des personnes interrogées affirment
qu'ils sont en contact avec Money Land une fois par mois ; contre 10%
affirmant être en contact en moyenne une fois par semaine. Ce qui est
sans doute très faible.
Une fois la présentation des résultats
terminé, il nous revient de souligner certaines remarques et dans la
mesure du possible, proposer des solutions.
SECTION II- ANALYSE
CRITIQUE DE LA GRC A MONEY LAND ET SUGGESTIONS
L'objet de notre étude consistait à
évaluer, la gestion de la relation clients existante actuellement
à ML en vue d'une certaine amélioration. Au terme de notre
étude, certaines défaillances ont été
observées à ce sujet. Cette section nous permettra, de faire une
analyse critique de la situation constaté de part, les forces et les
faiblesses d'une GRC à Money Land d'une part et de proposer d'autres
part, des solutions dans le but de d'améliorer la dite gestion
existante.
I- ANALYSE CRITIQUE DE LA GRC
A MONEY LAND
Le diagnostic interne d'une entreprise se fonde sur l'analyse
SWOT, et consiste à identifier ce que l'entreprise sait faire
(strengths/ weaknessess ou, forces/faiblaisses). En effet, qu'en est t-il de
la situation présente au sein de Money Land ? Essayons d'd'aborder
ces deux points pour ce qui est de la relation client en son sein.
1-MISE EN RELIEF DES
FORCES RELATIVES A LA GESTION DE LA RELATION CLIENT A MONEY LAND.
Bien qu'étant un établissement de
première catégorie, en situation de concurrence, les dirigeants
de ML se sont rendu compte de la nécessité de satisfaire leurs
clients. C'est dans cette vision qu'ils ont ordonné, avec les
prescriptions aux personnels, de donner plus de qualité aux services
qu'ils rendent à la clientèle.
1-1- La mise en place d'un
service de qualité.
La qualité de service au sein de Money Land est
d'autant plus remarquable, de par les variables suivantes :
- L'accueil du
client : élément primordial dans toute
relation permettant au client se sentir chez soi, est matérialisé
par l'ensemble du personnel de part, l'attrait physique, l'amabilité, la
courtoisie et le confort des lieux.
- La rapidité de la
réception : ML est doté d'un matériel
informatique de pointe, ce qui permet le traitement rapide des
opérations de sa clientèle.
1-2- Un personnel
efficace.
En tant que, structure privé basant ses
activités sur un domaine précis à savoir financier,
et en application du quatrième principe de protection du consommateur
(La déontologie de comportement du personnel employés.cf
annexe..), Money Land dispose d'une main d'oeuvre très spécifique
et avéré dans le domaine. Ainsi, pour produire des
résultats fiables, ces derniers mettent un accent particulier sur les
variables suivantes :
- Facilitation des contacts avec sa clientèle ;
- La disponibilité, c'et a dire toujours présent
pour le client ;
- La capacité d'apporter des solutions, suites aux
erreurs, incompréhension, etc.
- La discrétion : toutes opérations
effectuées par les clients sont tenus confidentiels (principe de la
confidentialité des renseignements concernant les clients), d'où
la rigueur dans discrétion adoptés par l'ensemble de ce
personnels.
1-3- Les conditions de
paiement
Tel que le précise le GCAP (voir annexe) au travers les
principes 2 et 4, concernant la protection des consommateurs. Money Land
pratique des prix raisonnables, et adopte des mesures recouvrement
appropriées des créances auprès des clients. Nous pouvons
avoir les étapes de recouvrement suivant :
- Adresser une correspondance, visant à rappeler le
solde du compte débiteur
- Adresser une seconde lettre pour une mise en demeure de
8jrs,
- Mise en demeure avant poursuite judiciaire
- Selon la situation présente : un arrangement ou
éventuellement, une poursuite judiciaire.
2-MISE EN RELIEF DES
FAIBLESSES RELATIVES A LA GESTION DE LA RELATION CLIENT A MONEY LAND.
Aussi, les entretiens avec les responsables, clients et
notre séjour passée ont permis de recensées certains
points faibles. Les faiblesses recensées sont de plusieurs ordres. C'est
ainsi qu'elles se retrouvent au niveau de : des fréquences de
contacts, des moyens de récompenses, la communication, l'assistance au
client.
2-1-A
u niveau des fréquences de
contact.
La fréquence de contact étant le nombre de fois
qu'un client entre en relation avec sa structure ; on se doit de remarquer
que près de 50% de personnes interrogés disent entrer en relation
avec ML en moyenne une fois par mois ce qui n'est pas bien, car seulement 20%
de ces derniers entre en contacts environ plus d'une fois par semaine avec leur
agence. . Ce qui pourrait à coup sûr expliquer, le faible taux de
fréquentation de l'établissement les jours ordinaires.
2-2-Les moyens de
récompenses.
Compte tenus des moyens financiers modeste, et de la politique
de satisfaction existante, axée sur la qualité du service bien
fait ; Money Land dans son portefeuille, disposent des clients/membres a
forte rentabilité, et pour cela devrait user de certains moyens pour les
récompenser. Le moyen mentionné par quelques répondants,
fut juste les calendriers (rarement utilisées).
2-3- La communication.
Les moyens utilisés par ML pour communiquer sont :
les prospectus, le bouche à oreille, et d'éventuelles visites
sur les sites des clients. Cependant, aucune informations commerciales dans les
chaines de radio et télévisions par exemple, car jugée
couteux et ne faisant pas partir des stratégies actuelle de
l'établissement.
2-4-La satisfaction des
clients
De l'analyse de nos résultats, nous avons
constaté que l'évolution des comptes ouverts chaque année
à ML sont décroissante, ce qui pourrait avoir une influence sur
la variation du chiffre d'affaire de l'entreprise. Aussi, le pourcentage des
comptes clôturés, débiteurs et dormant à hauteur de
87% traduisent en quelque sorte l'inefficacité de l'action commerciale
de ML, induisant à coup sûr l'insatisfaction de la
clientèle, et peuvent être des vecteurs d'une mauvaise
santé de l'entreprise. En effet, avec la concurrence qui est accrue dans
le secteur, ou naissent de nouvelles structure jours après jours, Money
Land devrait beaucoup plus s'appesantir sur la satisfaction de sa
clientèle actuelle.
Compte tenu des limites soulignées, nous pouvons
apporter quelques éléments de solution à ces
problèmes, formulés par des suggestions
II-PROPOSITIONS POUR UNE
AMELIORATION DE LA GESTION DE LA RELATION CLIENT MONEY LAND
L'une de la mise en place d'une culture relationnelle est de
mesurer précisément la performance relationnelle de l'entreprise,
pour pouvoir apporter des améliorations par rapport aux
résultats obtenus. Ainsi, de ce fait les propositions
d'améliorations que nous pouvons suggérer a Money Land, en ce qui
concerne la gestion de la relation client sont de plusieurs ordres,
regroupé en deux grand axes : l'efficacité de son action
commerciale et l'importance de le prise en compte des interactions entre Money
Land et sa clientèle.
1-PREMIERE
PROPOSITION : UNE BONNE GESTION DE LA RELATION PASSE PAR L'EFFICACITE DE
L'ACTION COMMERCIALE.
« La demande est fonction des actions marketing
menées» Sylvie Martin V (2003, p.81) ces actions sont
nombreuses, mais nous proposons ici les recommandations pouvant
améliorer la GRC à Money Land. Il s'agit :
1-1- La confiance.
C'est l'élément formel, gage d'une bonne
relation entre le client et sa micro finance. Certes, Money Land dispose de cet
avantage précis mais devrait y en songer à la conserver. Si des
actions de conquête de nouveaux clients sont à opérer, il
faudrait mettre ce dernier en confiance, ceci passe par une identification
facile du personnel par le client au travers d'un badge.
1-2-L'écoute du
client.
Henri Mintonneau (2001 P.68) définit l'écoute
client comme un ensemble d'activités permettant de faire entendre
la voix du client dans l'entreprise. Ainsi, étant donnée
l'importance de l'information dans une structure ; Money Land devrait
mettre en place un système d'information de qualité. De ce fait,
nous proposons quelques outils d'écoute client pouvant être
utilisé efficacement par Money Land pour recueillir les
informations:
- Le personnel de contact : qui se compose de tous
les employés qui ont un contact direct avec le client (guichetiers,
caissiers, responsables clients...). ce sont les représentants de
l'entreprise auprès des clients, ils doivent faire remonter les
informations aux décideurs
- Les boîtes à suggestions : ce sont
des urnes généralement en bois, installées au sein de
l'unité de vente d'un service. Elles sont accessibles à tous les
clients. Les clients sont conviés à faire part de leur
suggestion, en vue de l'amélioration de la qualité de service qui
leur est vendu.
- Le responsable de la clientèle ou service
client : encore inexistant au sein de Money Land, ce dernier aura pour
but d'entretenir, d'écouter les clients (exclu d'autres missions qui lui
sont assignées) sur différents sujets pour ainsi leur
satisfaire. Sa mise en place au sein de ML pourrait à coup sûr
avoir un impact positif sur les relations existantes.
1-3- La politique de
communication.
La communication est un processus qui permet de
véhiculer un message. Ainsi, de peur de sombrer, Money Land devrait se
faire connaitre au grand public par différents autres moyens, tels que,
les affichages, les tracts, et dans la mesure du possible, des messages
publicitaires dans l'un ou ensemble des médias suivant: radio ou
télé. Aussi assister a des foires ou salons d'entreprises.
1-4-Développer sa
proximité.
Money Land fait dans la finance de proximité, et
devrait d'après les attentes des clients se développer par
l'ouverture de nouvelles agences soit dans la ville de douala ou d'autres
villes proches (Yaoundé, Bafoussam,...)
1-5-Réguler les offres
et modes règlement des crédits.
Le crédit est l'un des services les plus
demandés par la clientèle des EMF. En effet pour réduire
le taux de comptes débiteurs, nous proposons à MONEY LAND
que :
- les crédits proposés soient adaptés aux
besoins du client et selon ses antécédents de
règlement.
- De donner des crédits progressifs, et mettre un
accent au préalable sur la connaissance parfaite du demandeur, et si
possible les garanties émissent. En cas de remboursement difficile selon
l'échéancier, proposer compte tenu de l'importance du
crédit un autre mode de règlement, modéré.
- Circonscrire une période relative à certain
types de crédit comme le crédit scolaire et un plafond à
ne pas excéder.
2-DEUXIEME
PROPOSITION : LES INTERACTIONS CLIENTS ENTREPRISES SONT IMPORTANTES POUR
LE SUIVI DE LA RELATION.
Pour parfaire les interactions avec ses clients, Money Land
pourrait opter pour :
2-1- La personnalisation de la
relation avec sa clientèle.
Elle est d'autant plus essentielle, ceci pour obtenir des
résultats adaptés aux besoins. L'individualisation du contact est
le premier pas vers la personnalisation du service. Cette relation est
associée à la bonne connaissance du membre. En effet mieux
connaitre le client signifie mieux répondre a sa demande et donc pouvoir
adapter son offre.
2-2-Le suivi de la
satisfaction
Il serait souhaitable pour l'amélioration de la
qualité de service à la clientèle que la Money Land fasse
régulièrement les études de satisfaction de tous ses
clients.
Ces études lui donneront une vue globale sur le niveau
de satisfaction de ses clients. Aussi les informations sur les points de
satisfaction et d'insatisfaction à partir desquels, les ambitions
d'amélioration pourront être clairement formulées. A cet
effet, nous proposons de nouvelles pistes d'étude suivantes qui pourront
permettre d'améliorer d'avantage la qualité de service que ML
offrirait à sa clientèle.
TYPE D'ETUDES
|
PERIODICITE
|
PROPOSITIONS
|
Enquête de satisfaction client
|
Une fois par an
|
Fortement conseillée
|
Enquête auprès des clients perdus
|
A l'occasion
|
Fortement conseillée
|
Enquête auprès des prospects
|
Selon le besoin
|
Conseillée
|
Enquête auprès des clients de la concurrence
|
Selon le besoin
|
Conseillée
|
Tableau 12 : propositions
d'études à mener
Source : nos soins.
N'oublions pas que la satisfaction d'un client entraine
à coup sûr un bouche à oreille positif. Nous recommandons
l'adoption des « clients Mystères »
périodique auprès du personnel pour vérifier l'application
des objectifs assignés.et de la concurrence pour avoir une idée
de leur pratique.
2-3-Une stratégie de
fidélisation fondée sur l'analyse du client.
Si la fidélisation est nécessaire, elle ne
concerne pas pour autant tous les clients. Et parmi les clients
concernés, tous ne sont pas traités de la même
façon, tout dépend de leur importance et de leur propension a la
fidélité ou a l'inertie comme le résume le schéma
ci-dessous :
Schéma 6: segmentation de la
clientèle en fonction de la fidélité
Fidélité
Très faible
Très infidélité
Clients important et infidèle
PEPITE
Investissent important pour fidéliser
|
Client important et fidèle
TRESOR
Investissement pour conserver
|
Client peu important et infidèle
FANTOME
Investissement minimal, voir nul pour fidéliser
|
Client peu important et fidèle basique
BASIQUE
Investissement faible, d'entretient pour le conserver
|
Source : Miguel Chozas,
relation client ; éd. Fourcher 2007
Money Land devrait opérer dans son porte feuille, une
segmentation de sa clientèle, ce qui lui permettra de savoir comment
récompenser chaque groupe. Nous proposons par exemple comme
récompenses : les stylos ML, tee-shirt ML, calendrier ML, qui sont
d'autres moyens pour communiquer et consolider la relation existante entre le
client et sa structure financière.
2-4- Le développement
de nouvelles offres et l'adoption des tableaux de bord marketing
Compte tenu d'un taux de fréquentation de la micro
finance qui est faible, Money Land pourrait aussi développer de nouveaux
services permettant un taux de fréquentation élevé, et
augmentant ainsi, la fréquence de contact. Ce qui permettrait de
dégager des produits financiers plus ou moins considérable.
Aussi, nous proposons à MONEY LAND, l'adoption des tableaux de bord
marketing annuel disponible en temps réel, qui auront pour but de
synthétiser les mesures internes et externes, ce qui facilite l'analyse
et l'alerte en cas de problème. Ces outils ressemblent à des
indicateurs qui faciliteront le pilotage. Notons que leur qualité
dépend des informations recueillies. Les indicateurs suivant peuvent
être contenu dans le dit tableau: Pourcentage de nouveaux clients,
pourcentage de clients perdus, pourcentage de clients
Reconquis, pourcentage des clients très
insatisfaits /insatisfaits / satisfaits / très satisfaits, pourcentages
de clients recommandant le produit à leur proches, taux de
notoriété, etc.
Ce chapitre nous a permis, de faire la vérification de
la gestion de la relation client au sein de Money Land a travers notre
échantillon. L'analyse des données qualitatives en terme de
contenu et quantitatives à l'aide des tris à plat, a permis de
répondre a notre questionnement de départ. Fort de cela, nous
avons ressorti les forces et faiblesses du système de gestion actuelle
et enfin ; nous avons proposé des suggestions pouvant aider les
gérants à nouer efficacement de bonnes relations durables avec
leur clients.
CONCLUSION GENERALE
Money Land est une jeune micro finance de première
catégorie, implanté à douala depuis près de cinq
ans ; ses activités consistent en la collecte de l'épargne
de ses membres et l'octroie des crédits. A l'intérieur de cette
entreprise qui nous a accueillis tout au long de notre stage, nous nous sommes
imprégné de la manière dont elle était gérer
de façon globales et de la gestion de la clientèle en
particulier. Notre attitude a toujours été d'observer,
d'exécuter, d'analyser et de suggérer.
Suite à certains constats: notamment l'abondance des
comptes débiteurs, clôturés, et le taux de
fréquentation de l'établissement. Nous avons décidé
de porter notre regard sur l'amélioration de la gestion de la relation
client afin de fidéliser ; de rendre durable et d'augmenter le
chiffre d'affaire de cet établissement. Le problème était
pour nous de savoir quels sont les mécanismes à mettre en oeuvre
pour améliorer la relation client à Money Land.
A partir des résultats obtenus, notre
établissement devrait non seulement chercher la qualité du
service par la gestion des comptes de leurs clients, mais aussi elle doit
améliorer ses actions commerciales, gage d'une qualité de service
efficace et suivre la relation avec ses clients en favorisant les
inters-actions avec ses clients pour accroitre la satisfaction de ses
derniers.
Notre séjour nous aura permis au regard de nos
connaissances théoriques d'essayer de les adapter à cet EMF.
C'est ainsi que nous avons formulé quelques recommandations qui ne sont
certes pas des solutions miracle, mais des éléments
nécessaires d'une gestion améliorée de la relation client.
Eu égard des recommandations faites, notons que, Les applications de GRC
ne sont pas des « outils miracles » pour comprendre le
client et répondre à ses besoins, elles nécessitent une
implication de l'ensemble de la structure et une réorganisation des
fonctions vers le client, sans laquelle, la GRC ne devient qu'un coût et
reste sans intérêt pour la productivité financière.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
- DRETIE P. (2001), Conduire une Démarche de
Qualité, édition d'Organisation, 4ème
édition, Paris 410 pages.
- HERMEL L. - Albert L. (2004), Développer
son Capital Client, édition MEMENTO A SAVOIR, paris 420 pages.
- KOTLER P.(1997),Marketing Management: Analysis,
Planning, Implimentation and Control, Englewood Cliffs, NJ: Prentice
Hall
- KOTLER P. DUBOIS B. (2006), Marketing
Management, 12e édition, Pearson Education, Paris,
917pages.
- KOTLER P., KELLER K., MANCEAU D., DUBOIS B.
(2009) Marketing -Management, 13ème
édition PEARSON, paris 947 pages.
- LENDREVY et al. (2006), MERCATOR,
8ème édition DUNOD ; paris., 1142 pages
- Miguel C. (2007), Relation Client, édition
FOURCHER.
- MINTONNEAU H. (2001), ISO 9000 Version 2000,
Qualité Références, paris, 198 pages
- STANLEY B. (2001), CRM: Customer Relationship
Management », edition Village Mondial, Paris. 377 pages
- SYLVIE V. Initiation au Marketing, édition
organisation ; paris 2003, 391 pages.
- WACHEUX F. (1996), Méthodes qualitatives de
recherche en gestion, Edition Economica, 209 pages
- BERRY L. (1995), « Relationship Marketing,
emerging perspectives», Journal of the Academy of Marketing Science,
Vol 23, N°4, pp 226-245.
- BJORN I. et ULRIKE M. (2003), « Les facteurs
de réussite du marketing relationnel », revue :
décision marketing,
- DES GARETS V., « La gestion de la relation
client dans la banque », université de TOURS. 17pages.
- Guide pratique de l'étudiant, la rédaction
d'un mémoire, www. ssp.unil.chap/pdf/memoires.pdf, 17 pages.
- MUCCI B. (2001), « la gestion de la
relation client : impact sur l'entreprise et le
marketing », Université de LAVAL, réf : MKG
N° 65900 décembre, page 1 à 3.
- REICHFELD F. et SASSER W. (1990) « zero
defections: quality comes to services », Harvard Business Review,
N°68 October, pp 39-48.
- MBOUOMBOUO J. Banque contre micro finance: les
enjeux de l'intermédiation financière dans la zone CEMAC,
mémoire DESS-Finance, 2004
- NGONO M. (2010), amélioration de la
relation fournisseur-client dans une société prestataire de
service : cas d'AES-SONEL, mémoire DIPET I, ENSET Douala.
-
Htpp://MemoireOnline : L'entreprise et l'orientation client ;
Nabil Mermouri.htm
- Http:// le portail de la microfinance.org.
REPERTOIRE DES ANNEXES
- Annexe 1 : liste des tableaux, figures et
schémas.
- Annexe 2 : liste des abréviations.
- Annexe 3 : fiche de présentation de
l'entreprise.
- Annexe 4 : organigramme de Money Land.
- Annexe 5 : guide d'entretien et questionnaire
- Annexe 6 : principes de protection du consommateur en
micro finances.
Annexe 1 : Liste de tableaux, figures et
schémas
I. TABLEAUX
Tableau
|
Titre
|
pages
|
1
|
Le marketing transactionnel et
relationnel
|
6
|
2
|
Les objectifs et les outils du marketing
relationnel
|
7
|
3
|
La catégorisation des EMF par la
réglementation COBAC
|
34
|
4
|
Récapitulatif de l'évolution des
comptes de 2005 à août 2010
|
41
|
5
|
Récapitulatif des comptes
dormants/débiteurs et clôturés au 30 août
2010
|
42
|
6
|
La qualité du service.
|
48
|
7
|
L'efficacité du personnel
|
48
|
8
|
Conditions de paiement
|
49
|
9
|
L'assistante aux clients
|
49
|
10
|
Existence des moyens de
récompense
|
50
|
11
|
Fréquences de contacts
|
50
|
12
|
Propositions d'études à
mener
|
56
|
II. FIGURES
FIGURES
|
Titre
|
pages
|
1
|
Comptes ouverts chaque année
|
41
|
2
|
Poids des comptes en mauvaise situation au 30/08/10
au sein de ML
|
42
|
III. SCHEMAS
Schémas
|
Titre
|
pages
|
1
|
Les politiques de la GRC
|
10
|
2
|
Biens et services offrent un mix
d'éléments tangibles et intangibles
|
17
|
3
|
Analyse dynamique de la
clientèle
|
22
|
4
|
Le modèle de servuction
|
26
|
5
|
Renverser la pyramide selon Jan
Carlzon
|
29
|
6
|
Segmentation de la clientèle en fonction de la
fidélité
|
56
|
Annexe 2 : Liste des abréviations
COBAC : Commission Bancaire de
l'Afrique Centrale
EMF : Etablissement de Micro
Finance
GCAP : Groupe Consultatif pour
Assistance aux plus Pauvres
ISO : International Standard
Organisation
GRC : Gestion de la Relation
Client
ML : Money Land
RFM: Récence
Fréquence Montant
SWOT: Strengths-
Weaknessess-Opportunities-Threats
VA: Valeur Absolue
VR: Valeur Relative
Dénomination
|
Money Land
|
Sigle :
|
ML
|
Adresse :
|
BP 777 Douala
|
Tel :
|
33 42 32 16
|
Fax :
|
33 42 32 58
|
Forme juridique :
|
Société Coopérative
|
Siege social :
|
New- Bell Bali (face total)
|
Immatriculation COOPEC/GI :
|
KT/CO/28/04/6592
|
Date de création :
|
03 mars 2005
|
Activité :
|
Collecte de l'épargne et octroi de
crédits
|
Nombre d'agence :
|
01
|
Slogan :
|
Terre de l'argent
|
Effectif :
|
08 agents
|
Directeur
général :
|
M. TAKOUKAM C. MATHIEU
|
Président du conseil
d'administration :
|
M. KAMSOU SIMEON
|
Annexe 3 : Fiche de présentation
de l'Entreprise
Conseil d'administration
Comité de surveillance
Comité de crédit
Direction générale
Contrôleur interne
Direction régionale (agence)
Service Caisse
Service Guichet
Service Sécurité
Service Comptabilité
Annexe 4: ORGANIGRAMME MONEY LAND
UNIVERSITE DE DOUALA
*********************************************
ECOLE NORMALE SUPERIEURE
D'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
***************************
B.P. 1872 Douala - Cameroun
Tél. (Fax) : (237) 995-98-53 - email :
cabenset@yahoo.fr
************
ENSET
ENSET
DEPARTEMENT SCIENCES ET TECHNIQUES ECONOMIQUES DE
GESTION
p
THEME 1 : LA CONNAISSANCE DE LA
CLIENTELE
Annexe 5: GUIDE D'ENTRETIEN
(Dirigeants Money Land)
Sous thème 1 :
parlez nous de la typologie de client que l'on rencontre dans votre
structure.
Sous thème 2 :
Parlez nous de la clientèle particulièrement ciblé par
Money Land.
Sous thème 3 :
Parlez nous des différents produits offerts par Money Land.
Sous thème 4 :
Parlez nous des offres et services les plus (ou moins) souscrits par votre
clientèle.
Sous thème 5 :
Parlez nous des difficultés que vous rencontrez avec votre
clientèle actuelle.
THEME 2 : LA
COMMUNICATION
Sous thème 1 : en
général, les entreprises disposent des moyens qui leurs sont
propres pour communiquer avec leur clients ; qu'en est-il de la situation
qui se présente à Money Land ?
Sous thème
2 : parlez nous des difficultés
rencontrées dans la mise en place d'une politique de comunication.
THEME 3 : LA STRATEGIE
RELATIONNELLE (EVALUATION DE LA RELATION CLIENT/ENTREPRISE)
Sous thème 1 :
parlez nous des différents services existant à Money Land.
Sous thème 2 :
Parlez nous des stratégies mises en oeuvre par money land pour
entretenir de façon durable des relations avec sa clientèle.
Sous thème 3 :
Parlez nous des difficultés rencontrées dans la mise en place
d'une stratégie relationnelle
UNIVERSITE DE DOUALA
*********************************************
ECOLE NORMALE SUPERIEURE
D'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
***************************
B.P. 1872 Douala - Cameroun
Tél. (Fax) : (237) 995-98-53 - email :
cabenset@yahoo.fr
************
ENSET
ENSET
DEPARTEMENT SCIENCES ET TECHNIQUES ECONOMIQUES
DE GESTION
Annexe 6: QUESTIONNAIRE (Clients)
N°.......
Madame, monsieur,
Dans le but de mieux vous satisfaire, et d'améliorer la
relation entre son aimable clientèle et elle ; Vous avez
été retenus par money land comme échantillon devant servir
à notre étude portant sur « la contribution
a une amélioration de la gestion de la relation client dans une
entreprise de service : cas de money land »
Nous vous garantissons que les informations que vous fournirez
resteront dans l'anonymat, la plus grande confidentialité et ne seront
utilisées que pour des fins statistiques.
Le succès de notre étude dépendant de vos
réponses, nous vous remercions par avance de la disponibilité
dont vous ferez preuve en nous accordant cet entretien de quelques minutes sur
les thèmes suivants :
THEMES :
1-CONNAISSANCES DE L'ENTREPRISE
2-MESURE DE LA RELATION CLIENT-MICROFINANCE
KUATE
KAPTUE Thierry Landel
Etudiant en STEG
(sciences et techniques économique de gestion), niveau III D1
THEME 1 : CONNAISSANCE DE
L'ENTREPRISE
Ø Q.1 : parmi les produits suivants, quels sont ceux
offert par MONEY LAND a sa clientèle que vous connaissez?
1-
|
Compte sur livret
|
7-
|
Compte épargne
|
2-
|
Bon de caisse
|
8-
|
Transfert de fonds
|
3-
|
Compte salaire
|
9-
|
Opérations de changes
|
4-
|
Compte courant commercial
|
10-
|
Opérations de crédit
|
5-
|
Compte courant particulier
|
11-
|
Autres (a préciser)..............................
|
6-
|
Compte tontine
|
|
|
Ø Q.2 combien d'agences MONEY LAND dispose t-elle dans la
ville de douala que vous connaissez ?
...........................................................................................................
Ø Q3 : concernant l'agence actuelle diriez vous
quelle est facilement identifiable ?
Oui............
non.............
THEME 2 : MESURE DE LA RELATION
CLIENT/MICRO FINANCE
Ø Q4 : de manière générale, que
pensez-vous du service qui vient de vous être offert ?
Mauvais
|
Passable
|
+/- bien
|
Bien
|
Excellent
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Variables
|
Très mauvaise
|
mauvaise
|
+/- bonne
|
bonne
|
Très bonne
|
Qualité de service
|
Rapidité de
réception
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Accueil et standard
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Capacité d'écoute
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Efficacité du personnel de contact
|
Facilité des contacts avec les
clients
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Disponibilité
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Capacité d'apporter les
solutions
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Discrétion
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Condition de paiement
|
Facilité dans la remboursement des
crédits
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Commissions et taux
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Facilité d'obtention de
crédit
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Assistance aux clients
|
Diffusion des infos commerciales aux
clients.
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Existence d'un service clientèle
effectif.
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Etude des plaintes et réclamations des
clients.
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Ø Q5 : parmi les indicateurs de satisfaction
suivants, direz vous que :
Ø Q6 :quel sont les élements qui vous ont
guidé dans le choix de votre microfinance
actuelle ?.......................................................................................................................................................................................................................................................................
Ø Q.7 : quelle est votre fréquence de contact
avec votre agence ?
1-Une fois par semaine
|
2-Deux fois la semaine
|
3-Plus de deux fois
|
4-Autres (à préciser)
|
Ø Q8 : existe-t-il des moyens utilisés par
money land pour récompenser sa clientèle ?
Oui ..................................
Non.....................................
Si oui Q9 si non allez à Q10
Ø Q9 : Quels sont ces moyens ?
.............................................................................................................................................................................................................................................................................................
Ø Q10: quels sont les leviers sur lesquels on pourrait
agir pour améliorer votre satisfaction et accroitre votre
fidélité envers la structure ?
1-Accueil
|
5-Coût des services
|
2-confort et sécurité dans l'agence
|
6-Entretiens périodiques avec le client
|
3- récompenses
|
7-Création de nouvelles agences de proximité
|
4-autres (à
préciser)............................................................................
|
Q11 : parmi les produits/services ci-dessous quels sont ceux
que vous avez souscrit ou éffectué et quelle appréciation
pouvez vous en faire ?
Produits/services
|
Très Mauvais
|
mauvais
|
+/- bonne
|
Bonne
|
Très bonne
|
Compte épargne
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Compte chèque
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Compte courant
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Bon de caisse
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Octroie de crédits
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Taitement chèques
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
autres
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
.
Ø Q.12p: de manière générale quelle
appréciation faites vous de la relation existantes entre vous et votre
microfinance ?
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
IDENTIFICATION DU REPONDANT
Ø
Nom :.........................................................../tel...................................
Ø sexe 1- masculin...........
2- féminin............
NOUS VOUS REMERCIONS DE VOTRE FRANCHE
COLLABORATION
Annexe 7 : principes de protection des
consommateurs en micro finance
( Voir document PDF )
Table des matières
INTRODUCTION
GENERALE
1
PREMIERE PARTIE:
LA
GESTION DE LA RELATION CLIENT : THEORIES ET REALITES DANS LES ENTREPRISES
DE SERVICES
4
CHAPITRE
I : LA GESTION DE LA RELATION CLIENT (GRC) ET SON IMPORTANCE POUR
TOUTE ENTREPRISE.
5
SECTION
I : LA GESTION DE LA RELATION CLIENT (GRC) : DEFINITION, POLITIQUES
ET COMPOSANTES.
5
I-LE MARKETING RELATIONNEL
5
1: PASSAGE DU TRANSACTIONNEL AU
RELATIONNEL
5
2-: DEFINITION ET SPECIFICITE DU
MARKETING RELATIONNEL
6
2-1-Définition
6
2-2-Les principales modalités du
marketing relationnel
7
3 : DETERMINANTS DU MARKETING
RELATIONNEL
7
II-LE CONCEPT DE GRC.
8
1- LES CONTOURS DE LA GESTION DE LA
RELATION CLIENT
8
1-1- définition et principes de
la GRC
8
1-2- Caractéristiques de la
GRC
9
1-2-1- La GRC analytique ou
business intelligence
9
1-2-2- La GRC
opérationnelle
9
1-2-3-la GRC
collaborative
9
1-3 : LES CONCEPTS DE BASE DE LA
GESTION DE LA RELATION CLIENT.
9
2 : LES POLITIQUES DE LA
GRC
10
2-1-La politique de
reconquête
10
2-2-La politique
d'abandon
10
2-3-la politique de
fidélisation
10
2-4-la politique de
rationalisation
10
SECTION
II :L'INTEGRATION DE LA GRC DANS UNE ENTRE PRISE
11
I-L'ADOPTION D'UN VERITABLE MARKETING
RELATIONNEL.
11
1: LE MARKETING
PERSONNALISE
11
2 : LE DEVELOPPEMENT DU PORTE
FEUILLE DE LA CLIENTELE.
12
3 : ATTIRER ET GARDER LES
CLIENTS.
12
3-1 : conquête de nouveaux
clients.
12
3-2 : la réduction des
défections
12
3-3 : les programmes de
fidélisation.
13
II-LES ENJEUX ET OUTILS DE GRC POUR TOUTE
ENTREPRISE
13
1-LES ENJEUX DE LA GRC POUR TOUTE
ENTREPRISE
13
1-1- La GRC en tant que processus
technologique
13
1-2-La GRC en tant que processus
relationnel
13
1-3- La GRC en tant que principe
d'efficacité organisationnelle.
14
1-4- La GRC comme stratégie
d'entreprise.
14
2- LES OUTILS DE LA
GRC
14
2-1-Les outils
analytiques
14
2-2- Les outils
opérationnels
15
2-3- Les outils de
restitution
15
CHAPITRE II:
PARTICULARITE
DE LA GESTION DE LA RELATION CLIENT DANS LE CONTEXE DES ENTREPRISES DE
SERVICES : CAS DE MONEYLAND
16
SECTION
I : LES CONTOURS DE LA NOTION DE SERVICE.
16
I- LA NOTION DE SERVICE
16
1- DEFINITION DU
SERVICE
16
2- LE CONTINUUM
BIEN/SERVICE
17
II-LES SPECIFICITES DES SERVICES
17
1- LES CARACTERISTIQUES DES
SERVICES
18
1-1- les services sont
immatériels
18
1-2- les services ne sont pas
stockables
18
1-3- la participation des clients
à la production du service.
18
1-4-Des contacts directs entre les
clients et le personnel de service.
19
1-5-l'inconstance de la qualité
des services
19
2- LES COMPOSANTES DE LA QUALITE DE
SERVICE
19
3- LES
EXIGENCES DES CLIENTS
20
4-LE MARKETING MIX DES
SERVICES
21
4-1- les 4p (Mc
Carthy)
21
4-2- les 3 p de Bloom et Bitner (ou
Marketing étendu)
21
SECTION II:
LA
MATERIALISATION DE LA GRC DANS LES ENTREPRISES DE SERVICES
22
I-LE CLIENT, ELEMENT IMPORTANT POUR LE MARKETING
DES SERVICES
22
1- L'ANALYSE DYNAMIQUE DE LA
CLIENTELE
22
2: LES COUTS DES CLIENTS
PERDUS
23
3 : LE CAPITAL
CLIENT
24
4- LA SEGMENTATION DE LA
CLIENTELE
24
4-1-Le chiffre
d'affaires réalisés par le client
24
4-2-La méthode
RFM
25
5-LES SERVICES FINANCIERS TOURNES VERS
LE MARKETING RELATIONNEL
25
II-LE CONCEPT DE SERVUCTION
25
1-DEFINITION ET SPECIFICITES DE LA
SERVUCTION
26
2-L'UTILISATION DU MODELE DE SERVUCTION
PAR UNE ENTREPRISE DANS LE CADRE D'UNE BONNE GRC
26
2-1-Définir la structure du
système d'interactions
27
2-2-adapter les servuctions aux
segments de clients.
27
2-3-Définir la capacité
de servuction
27
2-4-Définir la couverture
géographique du service
27
2-5-Définir la politique
technologique
27
3 : PLACE DE LA FONCTION MARKETING
ET IMPORTANCE DU PERSONNEL DE CONTACT DANS UNE
SERVUCTION
28
3-1-place de la fonction marketing dans
la servuction
28
3-2-Importance du personnel en
front-office
28
4- LA GESTION DE L'INTERACTION ENTRE
L'ENTREPRISE ET LE CLIENT
29
DEUXIEME PARTIE:
L'ANALYSE
ET EVALUATION DE LA GESTION DE LA RELATION CLIENT DANS UNE ENTREPRISE DE
SERVICE : CAS DE MONEY LAND
30
CHAPITRE III-
MONEY
LAND ET PRESENTATION DE LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE.
31
SECTION I:
MONEY
LAND DANS LE PAYSAGE CAMEROUNAIS DE LA MICROFINANCE
31
I-MONEY LAND DANS SON SECTEUR
D'ACTIVITE
31
1-
DEFINITION DU CONCEPT D'ETABLISSEMENT DE MICRO FINANCE (EMF) ET
HISTORIQUE DE LA MICRO FINANCE AU CAMEROUN
31
1-1 Définition du concept
d'établissement de micro finance (EMF)
31
1-2 Historique de la Micro finance au
Cameroun
32
2- ORGANISATION DU
SECTEUR DE LA MICRO FINANCE AU CAMEROUN
33
2-1- La mise en oeuvre de la politique
de micro finance.
33
2-2 - Les différentes
catégories d'établissements
33
3-LES MISSIONS DES ETABLISSEMENTS DE
MICRO FINANCE
34
3-1 La lutte contre la
pauvreté
34
3-2-
La promotion du micro entrepreneuriat
34
II- MONEY LAND DANS SON MICRO
ENVIRONNEMENT : PRESENTATION GENERALE
35
1-OBJET ET ACTIVITE DE MONEY
LAND
35
2-MONEY LAND ET ENVIRONNEMENT
INTERNE
35
2-1-Le fonctionnement de Money
Land
35
2-2- Money Land et le marketing
mix
36
2-2-1- les produits
37
2-2-2-Les prix
37
2-2-3-la
communication
38
2-2-4-La distribution
38
3- MONEY LAND ET SON ENVIRONNEMENT
EXTERNE
38
3-1- La
réglementation
38
3-2- le marché et la
concurrence
38
SECTION
II- LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE
40
I- CHOIX DE LA STRATEGIE DE
RECHERCHE
40
1-LA METHODE DE L'ETUDE DE
CAS
40
2- LE PROTOCOLE DE
RECHERCHE
40
2-1-le fil directeur de la
recherche.
40
2-2- rappel des questions de
recherche.
43
2-3-rappel des objectifs de
recherche..........................................................................................................
43
II- LA REALISATION DE LA
RECHERCHE
43
1-L'APPROCHE
QUALITATIVE
43
1-1-L'outil de collecte de
données et sa constitution.
44
1-2-L'administration du guide
d'entretien et analyse des données
44
2- L'APPROCHE
QUANTITATIVE.
44
2-1-L'outil de collecte de
données et sa constitution.
45
2-2-L'administration du questionnaire
et analyse des données
45
CHAPITRE IV:
L'EVALUATION
DES PRATIQUES DE LA GESTION DE LA RELATION CLIENT AU SEIN DE MONEY LAND.
46
SECTION
I : LA PRESENTATION ET L'INTERPRETATION DES RESULTATS
46
I- PRESENTATION DES RESULTATS DE L'APPROCHE
QUALITATIVE.
46
1- LA CONNAISSANCE DE LA
CLIENTELE.
47
2- LA
COMMUNICATION
47
3- STRATEGIE
RELATIONNELLE
47
II-PRESENTATION DES RESULTATS DE L'APPROCHE
QUANTITATIVE
47
1- CONNAISSANCE DE
L'ENTREPRISE.
48
2-MESURE DE LA RELATION CLIENT / MICRO
FINANCE.
48
2-1-Les indicateurs de
satisfaction.
48
2-1-1- la qualité du
service.
48
2-1-2- L'efficacité du
personnel
48
2-1-3- conditions
paiement
49
2-1-4- L'assistance aux
clients
49
2-2-L'existence des moyens de
récompense et raisons du choix le l'EMF
50
2-3 - les fréquences de
contacts
51
SECTION
II- ANALYSE CRITIQUE DE LA GRC A MONEY LAND ET SUGGESTIONS
52
I- ANALYSE CRITIQUE DE LA GRC A MONEY
LAND
52
1-MISE EN RELIEF DES FORCES RELATIVES A
LA GESTION DE LA RELATION CLIENT A MONEY LAND.
52
1-1- La mise en place d'un service de
qualité.
52
1-2- Un personnel
efficace.
53
1-3- les conditions de
paiement
53
2-MISE EN RELIEF DES FAIBLESSES
RELATIVES A LA GESTION DE LA RELATION CLIENT A MONEY
LAND.
53
2-1-au niveau des fréquences de
contact.
53
2-2-Les moyens de
récompenses.
54
2-3- la
communication.
54
2-4-la satisfaction des
clients
54
II-PROPOSITIONS POUR UNE AMELIORATION DE LA
GESTION DE LA RELATION CLIENT MONEY LAND
54
1-PREMIERE PROPOSITION : UNE BONNE
GESTION DE LA RELATION PASSE PAR L'EFFICACITE DE L'ACTION
COMMERCIALE.
55
1-1- La confiance.
55
1-2-l'écoute du
client.
55
1-3- la politique de
communication.
55
1-4-Développer sa
proximité.
56
1-5-réguler les offres et modes
règlement des crédits.
56
2-DEUXIEME PROPOSITION : LES
INTERACTIONS CLIENTS ENTREPRISES SONT IMPORTANTS POUR LE SUIVI DE LA
RELATION.
56
2-1- la personnalisation de la relation
avec sa clientèle.
56
2-2-le suivi de la
satisfaction
56
2-3-Une stratégie de
fidélisation fondée sur l'analyse du client.
57
2-4- le développement de
nouvelles offres et l'adoption des tableaux de
bord marketing
58
CONCLUSION
GENERALE
59
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
59
REPERTOIRE
DES ANNEXES
59
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