La Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de
l'Université de Yaoundé II-SOA n'entend donner aucune approbation
ni improbation aux opinions émises dans les mémoires. Celles-ci
doivent être considérées comme propres à leur
auteur.
Ce mémoire est dédié:
A mes parents, NTSENGUE Michel et NKE
Léonie ;
A mon épouse, Suzanne AGBELE ;
A mes enfants : BEDIGA AGBELE Franck-Loïc, NKE
AGBELE Grâce
Manuella et NYEBE AGBELE Marie Reine.
Nous remercions sincèrement tous ceux qui ont
contribué à la réalisation de ce mémoire. Il s'agit
notamment :
- De Monsieur le Professeur Victor-Emmanuel BOKALLI qui a
accepté, malgré ses nombreuses occupations, de diriger nos
premiers travaux de recherche ;
- De Monsieur le Professeur Paul-Gérard
POUGOUE ;
- De Monsieur le Professeur Adolphe MINKOA SHE ;
D'une manière générale, tous les
enseignants qui ont participé à notre formation
académique.
Nous adressons également nos remerciements à
Messieurs NGOLO René Jacques, NGAVANGA Nicaise, BETSAMA Gaston, ESSOMBA
Auguste, Christian Achille TSALA, NOMO Maximilien, NDOMAN Oscar et NDOGMO
Samuel pour leur sollicitude durant la rédaction de ce
mémoire.
Que tous ceux qui n'ont pas été nommément
désignés ici soient rassurés de notre profonde
reconnaissance.
Aff
|
:
|
affaire
|
A.U.D.C.G.
|
:
|
Acte uniforme relatif au droit commercial
général
|
A.U.P.Coll
|
:
|
Acte uniforme portant Organisation de procédures
collectives d'apurement du passif.
|
A.U.P.S.R.V.E.
|
:
|
Acte uniforme portant organisation des procédures
simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution
|
A.U.S.C.
|
:
|
Acte uniforme portant organisation des sociétés
commerciales et du groupement d'intérêt économique
|
Al.
|
:
|
Alinéa
|
Arch. Philo. droit
|
:
|
Archives de philosophie du droit.
|
Art.
|
:
|
article.
|
Biblio. dr. privé
|
:
|
Bibliothèque de droit privé.
|
Bull.civ
|
:
|
Bulletin civil.
|
C.A.
|
:
|
Cour d'Appel.
|
C.cass.
|
:
|
Cour de Cassation.
|
Cf.
|
:
|
Comparer avec.
|
Ch.
|
:
|
Chambre.
|
Chron.
|
:
|
Chronique.
|
D.
|
:
|
Recueil Dalloz.
|
E.N.A.M
|
:
|
Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature.
|
Ed.
|
:
|
Edition.
|
Ibid.
|
:
|
Ici même.
|
IRPP
|
:
|
Impôt sur le revenu des personnes physiques.
|
J.C.P.
|
:
|
Jurisclasseur périodique.
|
L.G.D.J.
|
:
|
Librairie Générale de Droit et de Jurisprudence.
|
L.P.A
|
:
|
Les Petites Affiches
|
n°
|
:
|
numéro.
|
Obs.
|
:
|
Observations.
|
OHADA
|
:
|
Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des
Affaires.
|
p.
|
:
|
Page
|
P.U.A
|
:
|
Presses Universitaires d'Afrique.
|
P.U.F
|
:
|
Presses Universitaires de France.
|
R.T.D.civ.
|
:
|
Revue Trimestrielle de Droit Civil.
|
s.
|
:
|
Suivants.
|
S.C.M.
|
:
|
Société Civile de Moyens.
|
S.C.P.
|
:
|
Société Civile Professionnelle.
|
S.E.L.
|
:
|
Société d'Exercice Libéral.
|
SA
|
:
|
Société anonyme
|
SARL
|
:
|
Société à responsabilité
limitée
|
SNC
|
:
|
Société en nom collectif
|
T.
|
:
|
Tome.
|
T.V.A.
|
:
|
Taxe sur la Valeur Ajoutée.
|
TAFIREE
|
:
|
Tableau des ressources et des emplois.
|
V.
|
:
|
Voir.
|
INTRODUCTION GENERALE 1
TITRE I : L'EMERGENCE D'UNE NOTION DE FONDS LIBERAL
EN DROIT CAMEROUNAIS. 2
CHAPITRE I : L'apport de l'équipement
à l'émergence d'une notion de fonds libéral 9
SECTION I- Les origines du mouvement de matérialisation
des professions libérales 10
SECTION II- Les manifestations de la matérialisation
21
CHAPITRE : L'apport de l'équipe à
l'émergence d'une notion de fonds libéral 30
SECTION I : Les raisons du regroupement des praticiens
libéraux 31
SECTION II : Les formes juridiques permettant un exercice
collectif des professions libérales 38
TITRE II : LA RECEPTION DE LA NOTION DE FONDS
LIBERAL EN DROIT CAMEROUNAIS 48
CHAPITRE I : La résistance apparente du droit
camerounais à l'égard d'une notion de fonds libéral
50
SECTION I : La prohibition prétorienne des
opérations de cession de clientèles civiles. 52
SECTION II : La démesure de l'hostilité du
droit à l'égard d'une notion aux multiples vertus 60
CHAPITRE II : L'hospitalité du droit
à l'égard d'une notion de fonds libéral 66
SECTION I : La contribution législative à la
patrimonialisation des activités libérales 67
SECTION II : La bienveillance du juge à
l'égard d'une notion de fonds libéral 82
CONCLUSION GENERALE 93
La grandeur et le prestige des professions libérales se
sont jadis bâtis autour de certains principes. Il s'agit notamment de
l'exigence d'une prestation de caractère intellectuel, de l'exercice
désintéressé des activités libérales, de
l'indépendance du praticien et du lien de confiance qui devait unir ce
dernier à ses clients. Mais ces principes ont aujourd'hui perdu en
solidité, ce qui a entraîné la dépersonnalisation
des acticités libérales.
En effet, pour satisfaire les besoins sans cesse croissants de
la clientèle libérale, les praticiens libéraux seront
amenés à adopter des habitudes des commerçants. A l'instar
de ces derniers ils vont non seulement se doter de matériels
sophistiqués mais également se regrouper pour exercer leurs
activités. Ce regroupement leur permettra de se répartir la
charge inhérente à l'acquisition du matériel et de fournir
aux clients une prestation d'ensemble. Mais tout ceci a un coût financier
énorme que le praticien ne souhaite plus supporter par la seule
perception des honoraires. Il souhaiterait aussi que lui soit reconnue la
titularité d'un fonds de caractère libéral.
Mais le droit camerounais n'a pas encore validé
expressément la patrimonialisation des activités
libérales, il n'a donc pas encore consacré la notion de fonds de
libéral. Toutefois, il faudrait signaler que les vertus de
simplicité, de célérité et de clarté qu'on
reconnaît aux règles de droit commercial ont séduit le
droit civil qui n'a pas manqué de domestiquer celles-ci. On peut entre
autres citer l'extension des procédures collectives aux praticiens
libéraux exerçant en équipe, l'extension du statut des
baux commerciaux aux non commerçants, la possibilité de
recouvrement des créances civiles par la procédure d'injonction
de payer, l'obligation de tenir une comptabilité pesant sur le
praticien, etc. Ceci incline aujourd'hui à penser que la
commercialisation des activités libérales amorcée par les
législateurs supranational et national devrait normalement
déboucher sur la consécration d'une notion de fonds
libéral en droit camerounais.
ABSTRACT
The grandour and prestige of liberal professions have been
known to build around a number of principles, notably a sublime intellectual
disposition, a selfless practice of liberal activities, and an independence of
the practitioner from the confidence tie bonding the latter to his customers.
But today these principles are wanting, leading to a depersonalization of
liberal activities.
For the purpose of satisfying the ever crescending demands of
the liberal customer, liberal practitioners are called upon to adopt the
attitude of traders; with the pressures of the former in perspective, there is
bound to be a need, not only for sophisticated equipments, but also for a
regrouping or teaming up of the practitioners for excellent service. Teaming up
thus permitting them come to terms with the intrinsic material-purchasing
difficulties, and to furnish a befitting service to their customers. His
services bearing quite an enormous financial cost for which the fee due his
services seem largely unsatisfactorily improportionate, the practitioner
wishes, beside the fee, that be granted him the entitlement of fund of liberal
nature.
Cameroon's judiciary system not being explicit as to
ownership in liberal activities, the notion of liberal funds is still pending.
This notwithstanding, it should be noticed that the simplicity, promptness and
transparence characteristic of commercial laws, have in a way enticed civil
law, which in turn has adopted the formers trends. Among which are: the
extension of, collective procedures to liberal status to non-braders, the
possibility to retrieve civil credentials by the procedure of payment
injunction, the obligation to an account at the practitioner's cost, etc. This
withstanding, one is made to believe today that the commercialization of
liberal activities, as undertaken by supranational and national legislators
alike, would normally result to the realization of the notion of liberal funds
in Cameroon law.
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