1.4. Gestion du risque de STAR-UEMOA
Pour ce qui est du risque de règlement, de
crédit ou de liquidité pouvant débouché sur un
risque systémique la BCEAO demande à tout ses adhérents de
constituer des réserves suffisantes en fonction du volume de transaction
généralement effectué pour garantir les règlements
entre participants. Elle peut se porter garant en dernier ressort en cas de
défaillance de deux ou trois participants à la fois
(scénario improbable, mais possible).
Par ailleurs, la BCEAO élabore des rapports
mensuels pour le suivi des transactions et du comportement du système.
Elle a constaté heureusement que jusqu'alors aucun des risques
pré cités ne s'est réalisé. Par contre, les
responsables du système ont plutôt constaté que le
système a effectué des rejets des transactions de certains
participants. Ces rejets sont directement imputables aux participants eux
même, du fait de la réalisation d'un risque opérationnel
lié à une mauvaise saisie des données dans le
système, ou à la vérification de leur statut de
participant ou pas. En cas de panne technique, il y a un dispositif de relais
et une équipe technique disponible qui peut être aussi
déployé chez les participants. Le système vérifie
également la disponibilité des fonds avant toute
opération. Cela concourt à atténuer ou à limiter le
risque de crédit ou de liquidité.
En revanche, la BCEAO a élaborée un
plan de secours dans lequel elle prévoit la mise en place d'une cellule
de crise en cas de risque systémique. Toutefois, pour les risques de
sécurité les responsables affirment qu'il est minime car ils
utilisent une technologie de dernière génération et les
codes d'accès sont très sécurisés. De plus, avec un
modèle de gestion du risque de sécurité du système
très élaboré les responsables du système jugent le
STAR-UEMOA comme ayant une sécurité maximale même en cas
d'attaque interne ou externe avec des systèmes d'alertes très
avancé.
v Quelques chiffres de performances de
STAR-UEMOA.
- La valeur moyenne journalière des opérations
réglées est passée de 277.9 milliards FCFA en 2008
à 315.5 milliards FCFA en 2009.
- Le taux de rejet pour insuffisance de provision
s'établit en moyenne à 0.1 % sur les cinq années et
demeure largement en dessous de la norme maximale de 1 %
- Le délai moyen des transactions ressort en moyenne
à 37 secondes en 2009, contre 57 secondes en 2008.
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