4.2. Population cible
L'enquête a visé essentiellement le
système bancaire sous régional en général et celui
du Sénégal en particulier. Elle s'est basée sur deux
entités principales : la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (BCEAO) et le Groupement Interbancaire Monétique de l'Afrique de
l'Ouest (GIM-UEMOA). En effet, ces deux entités ont été
choisis pour leur rôle central dans le système monétique
sous régional et national. La BCEAO a lancé une réforme
des systèmes de paiement qui a débouché sur la
création et la mise en place du GIM-UEMOA qui est chargée de la
mise en oeuvre de la monétique sous régional. L'enquête n'a
pas porté sur les banques de second rang parce qu'elles ne gèrent
pas le système monétique. Elles sont simplement connectées
au réseau monétique qui est gérée par le GIM-UEMOA.
Par conséquent, elles ne peuvent avoir la quintessence de l'information
liée au réseau monétique sous régional.
4.2.1. Exploitation et analyse des données
Après avoir administré les instruments de
collecte adressés aux différentes cibles mentionnées
ci-dessus, nous avons procédé à leur dépouillement
et analyse.
4.2.2. Traitement et analyse des données
Pour ce qui est des données qualitatives, elles
ont été traitées manuellement afin d'organiser les
idées principales selon les hypothèses de l'étude,
permettant ainsi, une bonne analyse. Par ailleurs, la saisie du questionnaire
s'est effectuée sur le logiciel Microsoft word, qui du reste, nous a
permis de saisir l'ensemble de notre travail.
4.2.3. Les difficultés rencontrées
Au cours de nos travaux de recherches, nous avons
rencontré plusieurs difficultés. D'abord, au niveau de la revue
de littérature, il nous a été difficile d'avoir des
documents traitant de la monétique et de la monnaie électronique
au niveau national et sous régional. Ceci s'explique par le fait que la
mise en place de la monétique est tellement ressente que le GIM-UEMOA
est encore en train de constituer sa propre base documentaire. Quant à
la BCEAO il n'y a quasiment pas de documents sur la monétique, si ce
n'est les systèmes de paiement. Du coup, elle nous renvoyait le plus
souvent au GIM-UEMOA. Ensuite, nous avons été confrontés
à l'indisponibilité de certains responsables de la BCEAO et du
GIM-UEMOA, contribuant ainsi à nous retarder dans notre
rédaction, malgré les délais impartis déjà
très court. Dans le même ordre d'idées, nous avons eu
d'autres contraintes liées au temps et aux ressources financières
nécessaires pour effectuer tout travail de recherche.
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