EPIGRAPHE
« Enseignement-moi Eternel,
la voie de tes statuts, pour que je la retienne jusqu'à la fin ;
donne-moi l'intelligence pour que je garde ta loi et que je l'observe de tout
mon coeur ; conduit-moi dans le sentier de tes commandements, car je
l'aime ».
Psaume 119 : 33-35
DEDICACE
A mon très cher et aimable père Florent ILUNGA
YAVA ;
A ma mère chérie Pétronille MAVU SAMBA,
génératrice de ma vie, pour ton affection et tes conseils qui
constituent pour moi une valeur inestimable ;
A mon humble beau-frère Georges KALENGA TSHAWILE et
à ma tendre soeur Annie ILUNGA YAVA qui, malgré leur charge
familiale, ont grandement apporté une pierre à la construction de
ma vie estudiantine ;
A ma soeur Génerose KALONGA MBANGU ainsi qu'à
mon frère Emmanuel ILUNGA KANKUNGA, qui de part leur connaissance
professionnelle, n'ont cessé de m'orienter, scientifiquement, vers le
droit chemin ;
A ma future progéniture ainsi qu'à mes amis et
collègues de promotion ;
Je dédie ce travail.
AVANT
PROPOS
Partant du principe selon lequel, au terme de
tout cycle universitaire, les étudiants sont appelés à
présenter un travail académique qui entend prouver leur
assimilation personnelle des matières apprises, et constituant pour eux
une épreuve de maturité, il prévu un travail de fin de
cycle en troisième année graduat.
Certes, la réussite de ce dernier n'est pas
seulement l'oeuvre personnelle de l'étudiant, mais aussi celle de
plusieurs personnes auxquelles il a fait référence.
Eu égard à tout ce qui
précède, nous ne pouvons pas mettre un terme à notre
travail de fin de cycle, sans pour autant témoigner de notre gratitude
aux personnes qui ont contribuées à l'élaboration de notre
travail et cela malgré des peines endurées et des
difficultés croissantes rencontrées tout au long de notre
formation académique.
A cet effet, nous remercions l'Eternel Dieu, le
très haut, le tout puissant pour sa grâce reçue tout au
long de notre formation académique ;
Nous remercions en jetant des fleurs Monsieur
l'assistant Blaise MUTSHAILA qui, malgré ses multiples occupations, a
accepter d'assurer la direction de notre travail ;
Nos remerciements vont également à
l'endroit de tout le personnel de la RAWBANK en général et
à Monsieur GABI en particulier ;
Nous remercions également le Doyen de la
Faculté des sciences économiques et de gestion, Monsieur
l'assistant Alexis KAZADI KASONGO, ainsi que tous les assistants et
chargés des cours de l'Université de Kolwezi et ceux de
l'Université de Lubumbashi, pour la transmission des matières si
importantes que nous avons reçu d'eux ;
A mes frères : Jules MUTWE TSHIMWANGA,
Emmanuel ILUNGA KANKUNGA, Cabral ILUNGA KANKUNGA, Aser KAMWENGO YAVA ; et
à mes soeurs : Annie ILUNGA YAVA, Tyty KANYALI YAVA,
Génerose KALONGA MBANGU, Sylvie KAINDA BWILA, Vivianne MATUKA KAMWENGO,
Dolly MWADI MWAMBENU, Noëlla KATENDE KATAYI, Efemi MAVU SAMBA ;
Envers qui, nous lançons une grande
reconnaissance, pour leur soutien spirituel, ainsi que leurs conseils durant
notre formation académique ;
A mes oncles, tantes, cousins, cousines, neveux
et nièces, pour m'avoir encouragé lors de ma fréquentation
académique. Particulièrement à Stonche NZOVU TSHITADI,
Delly KAPENDA FEMBE, Emmanuel KAPENDA FEMBE, Charité MUJINGA FEMBE,
Saintiche NGAMBO KAINDA, Aser KALENGA TSHAWILE, Djodjo ILUNGA YAVA ;
A toute ma connaissance, ainsi qu'à tous
amis et collègues de promotion, pour avoir accepté
d'échanger avec nous dans le domaine scientifique, plus
précisément à Gladis MUVUMA TSHITSHI, KASONGO NDAY,
LUKANDA WASANGAJI, KIBANZE MWADI France, KATOMPA NTUMBA, MOMPOKA BASILA,
KITENGE KABEZYA, KARIY A MUTOMB, KAMUN KASONG Rosine, TSHIBAMBA LUMANGA,
CHIMWANG CHIWEU, TAMBWE GILBERT, NDUNGU KAPENDA, YOHARI MUTONDO,
Grégoire FOTA, MUKANDOLI ALI, KAMWENYI MBULUWAYI, TSHIBANG MUKENG,
MULOKO SAKINA, KAYEMBE TSHITOKO, MBAYI MULUMBA, NAWEJ A DIUR, NAWEJ MULOMBA,
MUDIB MWINKEU, KAPENDA NDJUGNU, MWILAMBWE YUWAKALI, KABANGE MALALE, TSHAWA
TSHIKISA, KILUBA PEMBA MOTO, YAKASONGO MULOWAYI, MUKOK A KALAU, NYEMBO WA
NYEMBO, TUMBA KAMWANYA,... nous disons merci !
Nephtali TSHITADI MWAMBENU
GLOSSAIRES
Nous avons jugé bon, dans cette partie du
travail, de nous mettre sur le même pied d'égalité avec nos
lecteurs concernant certains signes et abréviations utilisés dans
ce travail, notamment :
BCC : Banque Centrale du Congo
B.O. : billet à Ordre
CDF : Congolese Democratic Franc (Franc Congolais dans le
système international)
CUK : Centre Universitaire de Kolwezi
DAB : Distributeur Automatique des Billets
Ed. : edition
FC : Franc Congolais
GAB : Guichet Automatique Bancaire
Idem : signifie « même ouvrage,
même maison d'édition »
Ibidem : signifie « même auteur,
même ouvrage, même maison d'édition »
LDC : Lettre De Change
NB : Noté Bien
Op.cit. : signifie « déjà
cité »
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PIN : Personnal Identification Number
PUF : Presse Universitaire de France
RDC ou R.D Congo : République
Démocratique du Congo
RTMa : Radio Télévision Manika
SCC : Service Clientèle Centralisé
TFC : Travail de Fin de Cycle
TPE : Terminal de Paiement Electronique
USA : United States of America
USD : United States of Dollars
UNIKOL: Université de Kolwezi
UNILU: Université de Lubumbashi
CHAPITRE 0. INTRODUCTION GENERALE
Dans le monde compétitif
d'aujourd'hui, la satisfaction des exigences des clients est la clé de
toute réussite pour les entreprises. Il faut donc disposer d'outils
permettant d'identifier objectivement les besoins et désirs des clients,
d'évaluer leur satisfaction et de suivre les progrès
réalisés dans la relation client.
Les entreprises ne doivent donc pas compter sur
une approche métier type pour optimiser l'expérience de leurs
clients, ni non plus mettre en oeuvre les mêmes technologies, mais
plutôt faire recours à l'innovation dans le domaine technologique
et du marketing.
Cependant, depuis ses débuts, le marketing
n'a cessé d'évoluer et de s'adapter aux modes et changements
socioculturels. Né avec la grande consommation, des démarches et
méthodes ne cessent d'être formulées pour
démocratiser ce savoir-faire commercial ; d'où l'apparition
d'une vision moderne de l'entreprise.
Cette dernière n'est plus au centre de son
environnement comme le concevaient les industriels, mais elle est plutôt
tournée vers un marché sur lequel agissent directement les
concurrents, les clients et tout autre acteur.
Ainsi, les attentes des consommateurs sont en
constante évolution ; ces derniers demandent des produits
incorporant les dernières avancées technologiques, au meilleur
rapport qualité-prix, mais garantissant aussi plus de
sécurité. Les entreprises capables de transformer ces contraintes
en opportunité proposent de nouveaux produits correspondant aux attentes
de leurs clients, mais l'existence de quatre phases dans le cycle de vie du
produit, notamment : la phase de lancement, de développement, de
maturité et de déclin, oblige les entreprises à faire
évoluer leur stratégie, pour que quand arrive la phase de
déclin, l'entreprise ne risque pas de disparaître avec son
produit, en sachant qu'avec l'innovation, cette dernière peut, selon sa
stratégie et ses moyens, créer quelque chose de totalement
nouveau ou améliorer l'existant ou encore imiter ses concurrents en
surveillant l'évolution des produits et des techniques.
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Avec la montée de la mondialisation, les
économies nationales vont devoir faire face à une ouverture
totale des frontières, qui accentuera de plus en plus la concurrence
internationale ; ce phénomène conduira, selon la
majorité des économistes, à la disparition du tiers des
entreprises du monde.
Ainsi, la notion du marché va
profondément modifier le fonctionnement des sociétés qui
ont désormais seul et unique objectif : « le client
et la satisfaction de celui-ci ». La banque n'échappe donc pas
à ce principe.
En effet, en concevant ce sujet, qui est
l'amélioration de la gestion clientèle par l'introduction d'un
nouveau produit bancaire : la carte RAPIDOS (cas de la RAWBANK), nous ne
pouvons pas conclure directement que ce dernier revêt un caractère
original, car d'autres chercheurs l'ont traité presque dans le
même sens.
C'est le cas de KOFFI AMADOU dans son travail de
fin de cycle : « révolution et rôle des cartes
bancaires face à la gestion clientèle dans une banque
commerciale », qui est arrivé à la conclusion selon
laquelle, la croissance accélérée de la demande des
services bancaires, fera que les banques congolaises doivent faire face aux
problèmes épineux des clients, à condition que ces
dernières disposent des moyens nécessaires pour convaincre leurs
clients, en faisant révolutionner les cartes de crédit,
considérés comme des outils capable d'améliorer et
d'équilibrer la relation entre les banques et leurs clients.
Mais à ce qui nous concerne, nous
rejoignons aussi le chercheur cité ci-haut, dans le sens que nous
abordons un sujet traitant des cartes bancaires, comme donnée de base de
notre travail, mais avec des nettes lignes de démarcation.
Par exemple, comment conserver et améliorer
la clientèle, quelles sont les différentes phases et sortes de
l'innovation, quelles comment effectuer les opérations au Distributeur
Automatique des billets, et aussi et surtout les actions commerciales
adaptées pour l'introduction d'un produit sur le marché.
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.2.1. CHOIX DU
SUJET
L'enjeu économique et financier de la
satisfaction des clients est très considérable ; il
représente un pourcentage important dans la réalisation du
chiffre d'affaire d'une entreprise.
Le recours à l'innovation technologique
n'est pas le seul moyen, pour l'entreprise de réaliser un chiffre
d'affaire efficient, mais aussi et surtout savoir comment gérer le
portefeuille des clients. Bien que la technologie soit efficace, l'entreprise
doit chercher à savoir comment faire pour garder une relation
équilibrée et favorable à la fidélité des
clients.
C'est à ce niveau que nous avons voulu
faire une étude sur l'amélioration de la gestion clientèle
par l'introduction d'un nouveau produit bancaire au sein de la RAWBANK, sachant
que cette dernière évolue sur dans un marché
concurrentiel.
0.2.2. INTERET DU
SUJET
O.2.2.1. Intérêt
personnel
En tant qu'étudiant en sciences
économiques, ce sujet nous permettra d'approfondir davantage notre
connaissance sur la façon dont, sur base d'une innovation technologique
ou autre, l'entreprise peut conserver et améliorer la
clientèle.
0.2.2.2. Intérêt pour les
entreprises
Le présent travail relève
d'une importance très capitale, dans la mesure où, il constitue
une ligne de conduite pour les entreprises, se trouvant dans la phase dite de
déclin, et voulant se retrouver dans celle de la croissance ou
vedette.
0.2.2.3. Intérêt
scientifique
Ce travail, scientifique soit-il, est
très utile pour la science, dans le sens qu'il constitue un bagage pour
tout chercheur voulant saisir de la réalité à ce qui
concerne la gestion clientèle d'une entreprise lorsque cette
dernière procède par l'innovation.
0.3. PROBLEMATIQUE
D'après FRANCKFORT, C. et NACHMIAS, D.,
la problématique est définie comme étant une approche
théorique qu'on décide d'adopter pour traiter la question de
départ.1(*)
Elle est en fait une manière d'interroger
les phénomènes étudiés. Le chercheur, soucieux
d'explorer au maximum son atout, doit être capable d'interroger son
sujet, pour en faire sortir un ou plusieurs problèmes auxquels portera
son travail.
Ainsi donc, pour notre cas, nous construisons notre
problématique en ces termes :
Ø Quels sont les enjeux que présentent les
cartes bancaires dans un contexte de la gestion de la relation client pour les
banques en RDC ?
Ø La RAWBANK, a-t-elle agrée le relationnel
client au travers des cartes bancaires, dès sa création
jusqu'à nos jours ? si oui, comment s'y est-elle parvenu.
Ø Comment alors améliorer la gestion
clientèle en introduisant un nouveau produit sur le marché dans
une entreprise ?
C'est donc au tour de ces interrogations que sera
focalisé notre travail.
0.4. HYPOTHESES DE RECHERCHE
En vue de satisfaire les problématiques
posées au niveau de la problématique, le chercheur procède
par ce qu'on appelle « hypothèses ».
L'hypothèse de recherche est une
réponse anticipée à la question que l'on se pose.2(*) Bien formulée, elle
oriente l'ensemble de l'édifice et facilite le dispositif
méthodologique ou expérimental.
Quand à R. PINTO, l'hypothèse est
une proposition des réponses aux questions que l'on se pose à
propos de l'objet de recherche formulé en termes tels que l'observation
des faits et l'analyse des données puissent fournir une réponse
précise.3(*)
C'est ainsi qu'après avoir réalisé des
recherches préliminaires, nous pouvons émettre, au regard de
notre problématique, les hypothèses suivantes :
Ø L'apparition des cartes bancaires semble
représenter un atout majeur dans l'activité bancaire modern.
Dès lors, nous pensons que le recours à ces dites cartes est un
passage obligé pour toutes les banques congolaises à condition
que ces dernières veulent obtenir plus d'efficacité et plus de
rapidité dans la conservation de la clientèle, tout comme dans
l'amélioration de celle-ci.
Ø La RAWBANK semble accorder une place à
certains aspects des cartes bancaires dans la gestion de sa relation avec la
clientèle. Elle y est parvenue en faisant recours à la variable
communication du marketing, en vue de provoquer une réaction efficace de
la part des clients.
Ø En outre, pour améliorer sa clientèle
,l'entreprise doit mettre en évidence les besoins qu'elle peut
satisfaire et financer des nouvelles innovations de façon à
créer et à maintenir son image, en transmettant le message
à la population du territoire considéré, en
procédant soit par la promotion de vente, soit la publicité ou
encore soit par la communication du bouche à oreille, en respectant et
en contrôlant, bien sûr, les neufs astuces que nous verrons un peu
plus loin dans ce travail.
0.5. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Pour arriver au bon résultat, tout travail
scientifique utilise des méthodes et techniques de recherche
appropriées, afin de certifier les réponses aux conclusions dont
il met à la disposition de la science.
Ainsi, le choix des méthodes et techniques
s'avère donc très important pour la démonstration, la
recherche, l'analyse et la vérification des vérités
poursuivies, et dépend du chercheur lui-même et de la nature du
problème qu'il veut résoudre.
C'est pourquoi, dans notre travail, nous ferons
appel à certaines méthodes et techniques pour l'aboutissement
heureux de celui-ci.
0.5.1. METHODES
UTILISEES
Selon GRAWITZ MADELEINE, la méthode est un
ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie.4(*)
Cette conception de la méthode inhérente
à toute recherche scientifique, permet de la considérer comme un
ensemble des règles rendant le réalité à saisir.
C'est ainsi que pour arriver à l'atteinte
de l'objectif que nous nous sommes assignés, les méthodes
suivantes ont été utilisées :
1° La méthode
inductive
La méthode inductive est une
méthode par laquelle l'esprit part des faits particuliers pour arriver
à une loi générale.5(*)
La solution que nous avons donné à
la RAWBANK, concernant l'amélioration de la clientèle, va
s'étendre sur toutes les banques congolaises, voir aussi du monde
entier, pour un fonctionnement et un bon développement de celles-ci.
2° La méthode
descriptive
La méthode descriptive consiste à
décrire les phénomènes étudiés dans leur
ensemble et dans leurs aspects, et vise à obtenir une information
précise sur un sujet donné, portant d'une hypothèse
qu'elle vérifie, afin de la confirmer ou de l'infirmer.6(*)
Elle nous a permis de mener des études
qualitatives sur le recours aux cartes bancaires, leur utilisation dans la
gestion clientèle, en les démontrant par le biais de la
description.
3° La méthode
statistique
La méthode statistique étudie les
données quantifiables chiffrées, des graphiques7(*) recommandées pour une
étude financière, démographique ou productive.
Cette méthode nous a donné
l'occasion de prouver par des données chiffrées que
réellement la carte bancaire joue un rôle essentiel dans la
gestion clientèle de la RAWBANK et ayant permis celle-ci d'avoir une
grande part du marché parmi les banques de la ville urbano-rurale de
Kolwezi.
0.5.2. TECHNIQUES DE
RECHERCHE
Si les méthodes sont utilisées pour
l'élaboration complète et détaillée du travail de
recherche, les techniques quant à elles les sont pour la collecte des
données.
GRAWITZ M. définit les techniques comme
des procédés opératoires rigoureux bien définit,
susceptible d'être appliquées à nouveau dans les
mêmes conditions adaptées du phénomène à la
cause.8(*)
Ainsi, pour la réalisation de notre
travail, nous nous sommes servis des techniques :
1° La documentation
Autrement
appelée « observation indirecte », c'est une
technique qui porte sur des documents écrits ou non écrits, afin
d'en tirer des informations nécessaires à la recherche.9(*)
Grâce à cette technique, nous aurons
à consulter et à explorer les différents documents, tels
que le dictionnaire, les livres, l'internet...afin d'y tirer des
éléments nécessaires en rapport avec notre sujet.
2° L'interview
Selon Albert BRIMO, l'interview est la technique
qui a pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre
l'enquêteur et l'enquêté, afin de permettre à
l'enquêteur de recueillir certaines informations de
l'enquêté concernant un objet précis.10(*)
Elle nous a été utile dans la
mesure où nous avons interviewé tête à tête
avec les agents de la RAWBANK ; ainsi que toute personne susceptible de
nous fournir des informations nécessaires relatives à notre
sujet.
0.6. DELIMITATION DU SUJET
Vue la complexité du sujet, il s'est
avère nécessaire de se fixer les idées en le limitant dans
le temps et dans l'espace pour la pertinence de l'analyse.
0.6.1. Dans le temps
Vue l'évolution de la croissance
économique de la ville de Kolwezi constaté ces dernières
années, nous avons jugé bon de situer notre étude dans
l'intervalle de temps allant d'Avril 2008 à Décembre 2009.
0.6.2. Dans l'espace
Notre champ d'étude est limité
dans la ville de Kolwezi, en République Démocratique du Congo,
tout précisément à la RAWBANK, une banque située
à l'ouest de la ville de Kolwezi dans la commune de Dilala.
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Subdiviser un travail, consiste à le
décomposer en parties pour bien l'analyser. C'est pourquoi, hormis
l'introduction générale et la conclusion, notre travail est
subdivisé en trois chapitres.
Le premier chapitre parle de l'approche
conceptuelle et de la présentation du champ d'investigation. Dans ce
chapitre, il sera question de définir les concepts clés de notre
sujet, et ensuite présenter la RAWBANK dans son organisation et ses
activités.
Le second quant à lui est consacré au
système bancaire congolais et à quelques notions sur l'innovation
et la gestion clientèle.
Et enfin, le dernier chapitre, qui est même la
base de notre étude, parle de l'amélioration de la gestion
clientèle par l'introduction d'un nouveau produit bancaire : la
carte de la RAWBANK RAPIDOS
CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUELLE ET PRESENTATION DU CHAMP
D'INVESTIGATION
Dans ce présent chapitre, il est question
de définir, en premier lieu, les concepts de base relatifs à
notre sujet ; et en second, présenter le champ d'investigation de
notre travail, qui est la RAWBANK.
SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS
En vue de faciliter la tâche à
quiconque voudra lire ce travail pour en sortir le nécessaire, nous
avons jugé bon de procéder par définir les concepts
clés utilisés dans ce travail. Il s'agit notamment de :
I.1. Amélioration
Le petit Robert définit le mot
« amélioration » comme l'action de rendre meilleur,
de changer en mieux une chose.11(*)
Mais dans ce travail, ce mot prend le sens de
« évolution »,
« avancement ».
I.2.
Gestion
La gestion est un ensemble des activités
qui assurent, par l'utilisation optimale des ressources disponibles, des moyens
raisonnés, des techniques et des méthodes de plus en plus
élaborées, la conduite des affaires d'un particulier ou d'une
entreprise.12(*)
De la définition du mot gestion,
jaillissent les définitions suivantes :
Ø Gérer : c'est
conduire, contrôler, diriger, commander et administrer les affaires d'un
particulier ou d'une entreprise.13(*)
Ø Gestion de stock : c'est
une activité de gestion se rapportant à la constitution, à
la connaissance, à l'entretien et à la liquidation
éventuelle des stocks destinés à satisfaire, dans les
conditions les plus économiques, les besoins de la production.14(*)
Ø Gestion commerciale :
c'est l'ensemble des techniques prises dans une entreprise pour la
commercialisation d'un produit.15(*)
Ø Gestion de la
production : c'est un processus de transformation des inputs
ou matières premières en output ou produit fini au sein d'une
entreprise, en respectant les quatre objectifs à savoir : le
coût, la durée, la qualité et le volume.16(*)
Ø Gestion de la
qualité : c'est un ensemble des dispositions prises
par une entreprise en vue d'atteindre un niveau déterminé de
qualité dans sa production.17(*)
Ø Gestion de fonction de
vente : c'est la planification, l'organisation, la
réalisation, le budget et le contrôle de la vente d'un
produit.18(*)
I.3.
Client
Un client est une personne physique ou morale qui,
soit achète les biens ou services d'un fournisseur, soit recourt aux
services d'un membre de profession libérale.19(*)
I.4.
Clientèle
La clientèle est l'ensemble des clients
qui achètent à crédit ou au comptant les biens ou services
chez un fournisseur.20(*)
I.5.
Produit
Un produit est une contre-valeur monétaire
des biens et des services créés par une entreprise, inscrite au
crédit du compte de résultat, et qui, opposé aux charges,
détermine le résultat.21(*)
I.6.
Introduction d'un nouveau produit
C'est l'action de faire pénétrer un
nouveau produit sur le marché.22(*) L'introduction est considérée comme la
première période de la vie économique d'un
produit.23(*)
Autrement dit, c'est l'importation d'un produit
étranger.
I.7.
Banque
Une banque est une entreprise qui fait le
commerce de l'argent et le prête aux operateurs économiques
moyennant des commissions variables.24(*)
I.8.
Bancaire
C'est un adjectif qui est relatif aux
opérations effectuées, aux phénomènes passés
et déroulés dans une banque.25(*)
SECTION II. PRESENTATION DU CHAMP D'INVESTIGATION
Située en République
Démocratique du Congo, la RAWBANK, une société par action
à responsabilité limitée, Sarl en sigle, est une banque
commerciale indépendante fondée en Mai 2001 et autorisée
à exercée l'activité de banque commerciale par
décret présidentiel n° 040/2001.
II.1.
HISTORIQUE DE LA RAWBANK
L'histoire de la RAWBANK commence en 1922,
lorsque Monsieur MERAL RAWJI (grand père de Monsieur AMAZHAR RAWJI,
président du conseil d'administration de la RAWBANK) vient s'installer
à l'Est du Congo avec sa famille et lance une petite activité
commerciale à KINDU, chef lieu du MANIEMA.
Il y étend rapidement ses affaires vers
KISANGANI et, c'est le début d'une aventure entrepreneuriale
passionnante. Pionniers mais également visionnaires, la famille RAWJI
investit au Congo depuis quatre générations et, les membres de la
famille ont fait des troubles qui ont parrainé l'histoire
économique, sociale et politiques du pays.
Quand d'autres partaient, eux
renforçaient leur présence, conscients qu'un pays tel que le
Congo, fort d'une position centrale en Afrique et potentiellement riche est
appelé à jouer un rôle de premier plan au coeur de
l'économie mondiale. Le groupe familial compte aujourd'hui plusieurs
entités actives dans le commerce, l'industrie et la finance en RD Congo,
à savoir :
- Beltexco,
- Prodimpex,
- Solgakin,
- Rafi,
- Proton et
- Marsavco.
Ainsi, grâce à son réseau de
distribution, le groupe couvre la quasi-totalité du territoire
Congolais, et a une connaissance profonde du tissu social et des rouages de
l'économie du pays. Cette connaissance approfondie du marché et
des multiples besoins des opérateurs économiques a incité
le groupe à investir dans le secteur bancaire, avec cet esprit de
pionnier, d'entrepreneur et de leadership qui a toujours été
celui de la famille RAWJI.
C'est ainsi qu'est né en 2001 la RAWBANK,
au terme d'une réflexion menée dès 1989, mais dont
l'aboutissement fut retardé par les ressources dont a souffert le pays
dans ces années 90.
II.2.
OBJECTIFS DE LA RAWBANK
La RAWBANK Sarl a comme objectifs :
Ø Le placement, l'achat, la gestion, la garde et la
vente des valeurs mobilières et de tout actif financier ;
Ø D'effectuer toutes les opérations de banque,
bourse, de financement, de trésorerie, de commission, ainsi que de
toutes les opérations sur Or et métaux précieux ;
Ø Le conseil et l'assistance en matière de
festin financière ainsi que tout service destiné à
faciliter la création et le développement des
entreprises ;
Ø Effectuer toute action ou toute opération pour
les tiers ;
Ø Acquisition, construction ou location de tout
immeuble utile à son fonctionnement, et à la réalisation
de son objet social ou bien-être de son personnel.
II.3.
LOCALISATION DES SIEGES
Hormis le siège social se trouvant
à Kinshasa (N°3487, Boulevard du 30 Juin, Commune de la GOMBE,
B.P.249, Email : contact@rawbank.cd), la RAWBABK compte aujourd'hui 14
agences sur l'étendue du territoire Congolais. (Voir tableau
ci-dessous)
Tableau n°1 : Localisation des agences
AGENCES DE KINSHASA
|
AGENCES DE LUBUMBASHI
|
· Agence la couronne : 21, AV. Bandundu,
KINSHASA-GOMBE. Téléphone : +243 81 71 59 004
· Agence de Limete : 7ème rue,
Boulevard LUMUMBA. KINSHASA /LIMETE.
Téléphone : +243 81 71
59 000
· Agence saint Luc :
Téléphone : +243 81 88 70 015
· Agence UTEX :
Téléphone : +243 99 99 49 430
|
Adresse : 91, AV.sendwe, C/Lubumbashi
Telephone: +243 81 98 32 003
+243 99 70 00 026
|
AGENCES DE MATADI
|
Adresse: 13, AV. Major Vangu,
Téléphone: +243 81 98 01 000
+243 99 80 10 001
|
AGENCE DE LIKASI
|
Adresse : 32, AV. Mama Yemo
Téléphone : +243 81 71 59 002
|
AGENCE DE KOLWEZI
|
Adresse : 58, AV. Kamba ; C/DILALA
Téléphone : +243 81 71 59 001
|
AGENCE DE MOANDA
Téléphone : +243 99 80 15 920
|
AGENCE DE FUNGURUME : Route
Kolwezi, Tél : +243 99 55 16 532
|
II.4.
ORGANIGRAMME DE LA RAWBANK
C0NSEIL D'ADMINISTRATION
CIMITE DE DIRECTION
JURIDIQUE, RELATIONS EXTIEURES ET COMPLIANCE
AUDIT INTERNE ET SECURITE DE LA BANQUE
CONTROLE DE GESTION
SECRETARIAT DES DIRECTIONS
CORP.OFFICERS
DIR. FINANCIER
RISK MANAGER
DIRECTEUR ADMINISTRATIF
ADMINISTRATEUR DELEGUE
DIR.COMMERCIAL
COMPTABILITE
CORP.OFFICERS
ORGANISATION
TRESORERIE
RISK MANAGEMENT
PRIVATE OFFICERS
CONTR. GESTION
SECURITE INFORMATIQUE
RESEAU ET DEV. AGENCE
RETAIL OFFICERS
CONT. BUDGETAIRE
CREDITS
STRATEGIE ET DEVELOPPEMENT
OPERATIONS
INFORMATIQUE
CORRESP.BANKING
MONETIQUE
RESS.HUMAINES
SERV.GENERAUX
ECONOMIE
Source: Rapport annuel RAWBANK 2006
II.5.
GOUVERNANCE DE LA RAWBANK
II.5.1. Le conseil d'administration
Il est l'organe collégial qui dispose
des pouvoirs les plus étendus pour la gestion de la banque,
l'élaboration de sa stratégie financière,
organisationnelle et commerciale, donc la réalisation de son objet
social.
Il a pour rôle principal de veiller
à la pérennité de l'organisation en favorisant l'essor
d'un leadership entrepreneuriale en s'assurant de la qualité de la
gestion journalière, de la mesure et du contrôle des risques
liés aux métiers de la banque, ainsi que du respect des principes
de bonne gouvernance opérationnelle.
II.5.2. Le comité des Directions
C'est l'organe opérationnel placé
sous la responsabilité de l'administrateur Délégué
entouré des cinq Directeurs. Son rôle est de proposer au conseil
d'administration les grandes lignes stratégiques de la banque,
d'exécuter cette stratégie conformément aux options prises
par le conseil d'administration et d'assurer l'organisation de toutes les
tâches de la gestion journalière, pour enfin faire un rapport
régulier au conseil d'administration.
II.5.3. Des comités spécifiques
Ils sont rattachés au comité des
Directions qui, en accord avec le conseil d'administration, en définit
l'organisation, les objectifs et les modalités de fonctionnement.
Ils sont au nombre de treize : le
comité commercial, de trésorerie, le comité des
sièges, le comité compliance statue, le comité d'audit, le
comité budgétaire, la comptabilité, l'informatique, la
sécurité informatique, le comité des opérations,
les ressources humaines, le comité de stratégie et
développement ainsi que le comité de qualité.
II.6.
ORGANISATION COMMERCIALE
Lors de sa création, la RAWBANK
était une banque à vocation
essentiellement « corporate », mais aujourd'hui, elle
a élargie sa clientèle aux cibles « private »
et « retail ».
II.6.1.
L'activité « corporate »
Elle reste la plus importante en termes d'apports
bruts. Le portefeuille « corporate » de la banque est
répartie en différents secteurs : mines, diamants,
pétrole, distribution, ONG, bâtiments, ambassades et autres. Les
corporates officers se spécialisent par secteur. L'objectif ici est de
parler le même langage que le client.
II.6.2. L'activité
« private »
Elle cible une clientèle privée
« High standing » qui génère d'importants
mouvements en compte, attirés par la qualité de l'accueil et du
service aux bureaux VIP de la banque et par des produits haut de gamme.
II.6.3. L'activité
« retail »
La clientèle
« retail » est une clientèle des particuliers
salariés d'entreprise en compte à la banque et des
commerçants de bonne notoriété ayant pignon sur rue. Cette
clientèle prend de plus en plus le chemin de la RAWBANK où elle
bénéficie des services monétaires à la pointe du
progrès technologique.
II.7.
LE CONTROLE INTERNE ET L'AUDIT
II.7.1. LE CONTROLE INTERNE
Il est défini au sein de la RAWBANK comme
un système cohérent et global, comprenant un ensemble des moyens
humains et techniques ayant pour objectifs :
- La sécurité des opérations, des biens
et des personnes ;
- L'efficacité et la qualité des
services ;
- Le respect des dispositions législatives et
réglementaires ;
- La production et la diffusion d'une information fiable, de
qualité et directement disponible ;
- Le respect des règles, objectifs et limites
fixés par la Direction.
II.7.2. L'AUDIT
Conformément à l'instruction
n°17 de la BCC, la RAWBANK a instauré un comité d'audit
composé de l'Administrateur Délégué
Général, du Directeur financier du risk manager et de l'auditeur
général. Ce comité a pour mission de vérifier la
clarté, l'exactitude et la sincérité des informations
fournies au conseil d'administration. Il porte également sur la
qualité du contrôle interne et la pertinence des méthodes
comptables adoptées pour l'établissement des comptes.
II.8.
VISION DE LA RAWBANK
La RAWBANK se veut être un acteur
bancaire de référence, global et innovant, créateur et
distributeur des produits bancaires, financiers et monétiques performant
et profitable à l'ensemble de sa clientèle Congolaise et
internationale.
Par ailleurs, la RAWBANK focalise ses efforts
sur les atouts qui font sa différence au service du succès de ses
clients : savoir faire dans les métiers et connaissances du tissu
économique congolais, qualité de l'accueil et rapidité
des opérations, recherche et développement dans les technologies
de l'information et de la technologie les plus récentes.
II.9.
PARTENAIRES ET CORRESPONDANCES
La RAWBANK travaille en partenariat avec
certaines entreprises dans l'échange ou la sous-traitance en
matière des divers services. Elle travaille en partenariat
avec :
1. MONEYGRAM : pour le
transfert d'argent et la messagerie financière tant sur le plan national
qu'international
2. CELPAY : dans l'offre
des services bancaires sur mobile pour les transactions bancaires sur
téléphone portable.
3. MASTER CARD ; pour le
retrait et le placement de l'argent à l'international.
4. WEBSURFER : pour
acheter ou vendre la marchandise sur internet via la carte bancaire.
Outre ces partenaires, la RAWBANK dispose d'un
réseau performant de banquiers correspondants aux quatre coins du
monde :
1. USA : Citibank (NEW YORK) et
Habib American Bank (NEW YORK),
2. EUROPE: ING Belgium SA (Bruxelles),
Citibank NA (Londres) et Commerz Bank (Francfort);
3. AFRIQUE : Standard Bank
(Johannesburg) et Absa Bank (Johannesburg),
4. MOYEN ORIENT : Habib Bank AG
Zurich (Dubaï),
5. AUSTRALIE: National Australian
Bank (New South Wales)
CHAPITRE II. LE SYSTEME BANCAIRE
CONGOLAIS ET QUELQUES NOTIONS SUR L'INNOVATION ET LA GESTION CLIENTELE
Dans ce deuxième chapitre, il va
être essentiellement question de parler, dans la première section,
de la notion de la banque d'une façon générale, dans la
seconde section, du système bancaire congolais, dans la troisième
section, de l'innovation et dans la dernière section de la notion sur la
gestion clientèle.
SECTION I. NOTION SUR LA
BANQUE
I.1. DEFINITION DE LA BANQUE
Au sens large, une banque est une entreprise
commerciale qui utilise les dépôts reçus ou les emprunts
contractés à la distribution du crédit ou à des
placements.26(*)
Au sens strict, une banque est une entreprise qui
fait le commerce de l'argent et le prête aux operateurs
économiques moyennant des commissions variables.27(*)
I.2. CLASSIFICATION DES
BANQUES
On peut classer les banques en : banques
centrales ou institut d'émission, banques de dépôts,
sociétés financières et banque publique.
1° Banques centrales
Autrement appelées instituts
d'émission, ce sont des banques qui peuvent, sous certaines conditions,
se procurer des capitaux par l'émission des billets de banques.28(*)
Elles sont aussi appelées banques des
banques, car elles seules ont le pouvoir d'émettre de la monnaie en
circulation.
2° Banques de dépôts
Seules, ont le droit d'être appelées
banques, car elles sont en relations directes avec les operateurs
économiques.
Elles sont classées en :
- Banques régionales ;
- Banques de moyenne circulation ;
- Banques de grande circulation ;
- Banques spécialisées.
Les banques spécialisées comprennent quant à
elles :
· Les banques commerciales ;
· Les banques hypothécaires ;
· Les banques agricoles,
· Les banques populaires : pour aider le petit
commerce.
Par ailleurs, il faudra noter que c'est la commission bancaire
qui décide de la catégorie à laquelle chaque banque est
rattachée, et cette décision vaut jusqu'à nouvel avis.
3° Les sociétés
financières
Ce sont des types de banques qui travaillent
avec leurs propres capitaux. Cependant, elles sont appelées :
- Banques industrielles : quand leur activité
principale est le financement d'industrie par les crédits à long
terme.
- Holdings : quand leur activité principale est la
gestion d'entreprise,
- Investiment trust (fonds de placement) : quand leur
activité principale est l'achat d'un portefeuille-titres et la gestion
de ces titres dans l'intérêt de leurs membres.
4° Les banques publiques
Ce sont des organismes publics de crédit,
appelés autrement « banques de l'Etat ».29(*)
I.3. ROLE ECONOMIQUE DES
BANQUES
Le service bancaire est un service fondamentale
qui n'est comparable qu'à l'industrie des transports, car elle assure la
circulation des marchandises et des hommes, recueille les capitaux où
ils sont improductifs pour les transporter là où ils nourrissent
l'activité économique et social du pays.30(*)
Ø L'intervention des banques dans le
commerce extérieur est capital, parce qu'elles :
- Règlent les paiements des marchandises
importées et exportées ;
- Aident au financement des opérations commerciales
avec l'étranger ;
- Aident encore le commerce extérieur par les nombreux
services qu'elles rendent à leurs clients : renseignements sur les
marchés étrangers, diffusion de propositions d'affaire,
documentation sur les renseignements douanières et de change, etc.
Ø L'intervention des banques dans le
commerce intérieur est aussi très capitale pour le progrès
économique, dans la mesure où ces dernières
facilitent :
- Aux industries, le financement de leurs fabrications depuis
l'achat des matières jusqu'au paiement des ventes ;
- Aux agriculteurs et transporteurs la financement de leurs
équipements ;
- Aux entrepreneurs, le financement de leurs travaux.
Les banques constituent donc un rouage essentiel de
l'économie à cause de la diversité des opérations
qu'elles accomplissent.
I.4. OPERATIONS D'UNE BANQUE
COMMERCIALE
I.4.1. LES RESSOURCES
1° Le capital propre
Le capital propre est constitué des
fonds engagés par les actionnaires. Ce capital est absorbé
partiellement par les immobilisations, une partie du restant ainsi que les
réserves sont placés en crédit à long terme.
2° Les emprunts
On distingue :
- Les emprunts-obligations : comme dans toute
société anonyme, ces emprunts sont généralement
à long terme et destinés aux investissements internes.
- Les bons de caisse : qui sont des emprunts à
court terme de modalités diverses.
3° Les dépôts des clients
Ces dépôts constituent la plus grande
part des ressources, donnant lieu à l'ouverture des comptes de
dépôts.
On distingue :
a. Les dépôts à
vue : appelés souvent « comptes
chèques », ce sont des dépôts où les
retraits se font sans préavis. La banque ne peut donc pas investir ces
dépôts qu'en placement à très court terme,
d'où l'intérêt accordé pour ces dépôts
est faible ou nul.
b. Les dépôts à terme
fixe : pour ces dépôts, les retraits ne peuvent
se faire qu'à des termes convenus ; la banque peut donc
réaliser un placement plus rémunérateur de ces
déports, et de ce fait, l'intérêt accordé est plus
élevé et augmente avec la durée du terme
c. Les dépôts à
préavis : pour ces dépôts, les retraits
ne peuvent être opérés qu'à la fin de préavis
convenus. Ainsi l'intérêt accordé augmente avec la longueur
du préavis.
d. Les comptes courants : rappelons
ici que :
- Seuls, les soldes sont dus aux arrêtés,
- Les intérêts sont capitalisés à
chaque arrêté périodique du compte.
I.4.2. OPERATIONS DE CREDIT
Dans le régime bancaire congolais,
l'activité des banques est réglementée et leurs placements
sont dirigés sous forme de crédit aux pouvoirs publics et
crédit commerciaux, aisément mobilisés.31(*)
1° Crédits aux pouvoirs
publics
Ils constituent des placements :
- En partie obligatoire sous forme d'achat de fonds publics,
- Surs, car leur remboursement est garanti,
- Facilement mobilisables en principe.
2° Crédits à
l'économie
Ici, quand un crédit est accordé sans
garantie, on dit qu'il est sur »notoriété »
c'est-à-dire la réputation du client. Généralement,
les banques exigent des garanties dont les principaux sont :
- La garantie personnelle : c'est-à-dire qu'une
personne qui se porte caution,
- Les garanties réelles : qui constituent le
nantissement. Rappelons que le nantissement des biens immeubles
s'appelle « hypothèque » et des biens meubles
s'appellent « gage ».
SECTION II. LE SYSTEME BANCAIRE CONGOLAIS
La RDC émerge d'une guerre marquée
des désordres civiques, d'une inflation vertigineuse et des crises
économiques, mais bien que le pays ait rencontré des
difficultés et soit encore confronté à bien plein d'autres
obstacles sérieux, il accomplit tout de même des progrès
non négligeable.
Ainsi, l'évolution économique et
financière de la République Démocratique du Congo en 2009
a été marquée par un net ralentissement de
l'activité économique. La croissance économique a
été de 2,8 % contre 6,2 % en 2008. Ce repli est dû
essentiellement aux effets de la crise économique et financière
mondiale.
En effet, la baisse de la demande mondiale et la
chute drastique des cours de principaux produits d'exportations, se sont
répercutées sur les secteurs exposés notamment, les mines
et les hydrocarbures, avec des effets d'entrainement sur les activités
d'autres branches telles que les services marchands non financiers et les
transports et communications.
La RDC s'est fortement ressentie des effets de
cette crise à cause, entre autres, de la diversification limitée
de son économie et de sa forte dépendance vis-à-vis des
exportations des produits de base ainsi que des capitaux étrangers.
Par ailleurs, l'année 2009 a
été caractérisée par la résurgence de
l'inflation. En effet, les tensions inflationnistes enregistrées en 2008
se sont amplifiées en 2009, situant le taux d'inflation à 53,4 %
contre 27,6 % en 2008 une année plus tôt. Ce niveau d'inflation,
jamais atteint depuis 2002, a induit une fois de plus le non respect du
critère fixé par l'Association des Banques Centrales en Afrique
(ABCA), exigent aux pays membres de réaliser un taux d'inflation annuel
à un chiffre.
Le classement annuel sur base de l'indice de
développement humain (IDH), publié par le programme des
nations-unies pour le développement (PNUD) en Novembre 2009, a
situé la RDC au 176ème rang sur 182 pays membres des
Nations-Unies. La Norvège conserve la tête et le Niger
clôture la liste.32(*)
Cependant, l' »activité bancaire
en Républiques Démocratique du Congo reste concentrée sur
le secteur relativement mineur de l'Etat, des entreprises et certains
particuliers ou operateurs économiques. Moins de 5 % seulement de la
population congolaise a accès au service bancaire (compte bancaire),
raison pour laquelle, les pouvoirs publics cherchent à assainir et
consolider le secteur bancaire et accroitre ainsi l'indépendance de la
Banque centrale du Congo.
II.1.
ORGANISATION DU SYSTEME BANCAIRE CONGOLAIS
Le système bancaire congolais est
organisé selon un système pyramidal comprenant un institut
d'émission (la banque centrale) et un ensemble d'établissement
constituant les banques dites de second rang.
1° La Banque Centrale du Congo (BCC)
La BCC a été créée
par le décret-loi du 23 février 1961, mais elle n'est
entrée en activité que le 22 juin 1964. Le décret-loi
n° 005/2002 du 07 mai 2002, relative à la constitution, à
l'organisation et au financement de la BCC reconnait en son article
1er, l'indépendance de celle-ci dans l'élaboration et
la mise en oeuvre de la politique monétaire visant à stabiliser
le niveau général des prix intérieurs.
La BCC est donc indépendante et jouit de
l'autonomie de gestion dans la réalisation de ses missions et
attribution. Elle est responsable des interventions sur le marché des
changes en opérant l'achat des devises étrangères et leurs
ventes lorsque le Franc Congolais s'apprécie ou se
déprécie.
Outre cela, la BCC est chargée de maintenir la valeur
extrême de la monnaie de l'Etat (le franc congolais), et c'est dans cette
optique qu'elle règlemente l'activité des établissements
de crédit. Elle veille au bon fonctionnement du système bancaire
et financier congolais, établit et impose à toute banque de
respecter un ensemble des règles prudentielles d'activité.
Le gouverneur de la BCC (actuellement J.C MASANGU
MULONGO), dans une autorisation appelée « acte
d'agrément », promulgue la liste des banques et fixe les
modalités requises pour l'exercice de l'activité bancaire. La
qualité de « banque » est sollicitée par
écrit auprès de la BCC et ainsi donc, toutes les banques,
opérant à travers l'étendue de la RDC, fonctionnent avec
les imprimés de la banque centrale (feuille de liquidation, avis de
débit et de crédit, feuilles des états financiers,
etc.)
La BCC dispose d'une Direction « HOTEL DE
MONNAIE » pour l'imprimerie des documents de sécurité
et la fabrication, outre les billets des banques, des passeports, des
vignettes, des diplômes, des chèques, des timbres, etc. Bref, des
documents infalsifiables.
2. Les banques de second rang
Il y a plus d'une génération, la
RDC (Zaïre à l'époque), comptait quatorze (14) banques
commerciales et cela jusqu'en 1998, hormis la banque centrale. Aujourd'hui,
elle en compte dix-huit (18), soit onze (11) en activité et sept (7) en
liquidation. (Voir tableau ci-dessous)
Tableau n°2 : les banques commerciales
agrégées inscrites par la BCC en activité
N°
|
RAISON SOCIALE
|
SIGLE
|
ANNEE DE CREATION
|
DATE D'AGREMENT
|
SIEGE
|
1
|
Banque commerciale du Congo
|
BCDC
|
10-08-1991
|
1991
|
KINSHASA
|
2
|
Banque internationale pour l'Afrique au Congo
|
BIAC
|
Avril 1970
|
1970
|
KINSHASA
|
3
|
City group (city Bank)
|
-
|
01-06-1971
|
1971
|
KINSHASA
|
4
|
Banque congolaise
|
BC
|
1993
|
1987
|
KINSHASA
|
5
|
Stanbik Bank Congo
|
-
|
1994
|
1993
|
KINSHASA
|
6
|
Banque internationale de crédit
|
BIC
|
2001
|
1994
|
KINSHASA
|
7
|
Rawbank
|
-
|
2005
|
2001
|
KINSHASA
|
8
|
Procrédit Bank Congo
|
-
|
2005
|
2004
|
KINSHASA
|
9
|
Trust Merchant Bank
|
TMB
|
2004
|
2003
|
LUBUMBASHI
|
10
|
Afriland first bank Congo democratic
|
-
|
2004
|
2004
|
KINSHASA
|
11
|
Banque privée du Congo
|
BPC
|
|
|
GOMA
|
Source : élaborée
par nous-mêmes sur base des données en possession.
Les banques en liquidation sont :
- African Trade Bank (ATB),
- Banque Continentale du Congo (BANCOC)
- Banque à la Confiance d'Or (BANCOR)
- Compagnie Bancaire de Commerce et de Crédit
(COBAC)
- Banque Congolaise du Commerce Extérieur (BCCE)
- Banque de Crédit Agricole (BCA)
- Nouvelle Banque de Kinshasa (NBK).
NB : En 2009, la RDC a
occupé la troisième place des pays dans le zone Afrique Centrale,
en nombre des banques classées ; dont la Banque Congolaise (BC) a
occupé la 16ème place, la Banque Commerciale du Congo
(BCDC) la 18ème place, la Rawbank 19ème
place et enfin la Banque Internationale pour l'Afrique au Congo (BIAC) la
24ème place.33(*)
Ces banques commerciales (en activité)
concentrent presque exclusivement leur activité sur environ cent (100)
sociétés, grandes et moyennes présentent surtout dans le
secteur minier et de l'importation, sur les comptes des administrations
publiques et sur l'élite économique du pays.
II.2.
FONCTIONNEMENT DU SYSTEME BANCAIRE CONGOLAIS
II.2.1. Organe de contrôle
Le contrôle du système bancaire
s'organise autour des organes suivants :
Ø Le comité de la
réglementation bancaire :
Supervisé par le ministre des Finances qui en assure la
présidence, et coordonné par le Gouverneur de la BCC, qui se
charge des règles générales applicables aux
établissements de crédit, notamment le montant du capital, les
conditions d'implantation des réseaux, les opérations avec la
clientèle, les règles de liquidité et de
solvabilité, etc.
Ø La commission
bancaire :
Qui contrôle la situation des institutions bancaires.
Elle est investie des produits disciplinaires lui permettant de sanctionner.
Ø Le conseil national de
crédit :
Il est un organe consultatif permettant à la BCC et au
gouvernement Congolais d'orienter la politique monétaire et de
crédit au niveau national.
II.2.2. Mécanisme de contrôle
Le contrôle s'effectue par la
régulation de l'émission monétaire et de la distribution
du crédit d'une part, et des ressources et emplois des banques d'autre
part.
Cette régulation entraîne une
fluctuation pouvant provoquer des besoins de trésorerie très
temporaire. Dans ce contexte, une action se fait sur le taux
d'intérêt directeur sur appel d'offre planchée.
Ainsi, la BCC provoque et centralise les appels d'offre des
banques qui souhaitent se refinancer. Elle n'accorde son concours qu'à
celles qui proposent un taux au moins égal à celui
annoncé
SECTION III. NOTION SUR L'INNOVATION
III.1. GENERALITES
Les entreprises sont soumises à une
concurrence intense, uniforme, imprévisible qui les pousse à
innover pour bénéficier d'un avantage concurrentiel.
RICHARD FOSTER considère même que
le simple fait d'innover constitue l'amorce d'un avantage concurrentiel qui
permet de dégager des marges bénéficiaires au lieu de
subir les turbulences technologiques dues au nombre et à
l'intensité des chargements technologiques.34(*)
III.1.1. DEFINITIONS
Par définition, l'innovation est
l'ensemble des actions qui assurent le passage de l'invention au de
l'idée originale à un processus nouveau. 35(*)
C'est en fait un changement dans le processus de pensée
à exécutera une action nouvelle. Elle se distingue de l'invention
ou d'une découverte, dans la mesure où elle s'inscrit dans une
perspective applicable.
Le manuel d'OSLO de l'organisation
coopérative et de développement économique `OCDE)
définit l'innovation comme la mise au point ou la commercialisation d'un
produit plus performant dans la but de fournir au consommateur des services
objectivement nouveaux ou améliorés.36(*)
ARNAUD GROFF propose une définition
directement issue des racines du mot « innovare ».
Pour lui, l'innovation est la capacité à créer de la
valeur en apportant quelque chose de nouveau dans le domaine
considéré, tout en s'assurant que l'appropriation de cette
nouveauté se fasse de manière optimale.37(*)
On détermine ainsi ce qu'il appelle les
trois piliers de l'innovation et on s'ouvre ainsi beaucoup plus de champs
d'innovation :
- La créativité (génération des
nouveautés)
- La valeur d'estime, d'usage et d'échange)
- La socialisation (maîtrise de la conduite du
changement).
III.1.2. TERMINOLOGIE DE L'INNOVATION
Souvent, le mot
« innovation » est attaché à un autre mot,
lui donnant ainsi plusieurs autres significations, notamment :
1° Grappes d'innovation
Joseph SCHUMPETER explique
dans « le cycle des affaires » publié en 1939, les
cycles économiques par l'innovation et en particulier par les grappes
d'innovation. Selon SCHUMPETER, les progrès économiques est au
coeur et ils apparaissent en grappes ou essais ; après une
innovation majeure, souvent une innovation de rupture due à un
progrès technique, voir scientifique, d'autres innovations sont
portées par le découvert.38(*)
On constate alors les cycles industriels
où, après une innovation majeure, l'économie entre dans
phase de croissance, suivie d'une phase de dépression où les
innovations chassent les entreprises
« dépassées » et provoquent une destruction
d'emplois.
2° Innovation de process ou de
procédé
L'innovation de process concerne la mise au
point ou l'adoption des méthodes d'organisation, de
développement, de fabrication, de production ou de distributions
nouvelles.
Par exemple : le passage du Minitel
à l'internet pour la vente par correspondance.
3° Intelligence innovation
Ce concept anglophone concerne tout ce qui lie
le renseignement, l'espillonnage industriel non délictueux à
l'innovation.
4° Politique d'innovation et plan
d'innovation
Ces expressions désignent de plus en plus
les aides que les Etats et Gouvernements mettent ou peuvent mettre en oeuvre
pour favoriser et promouvoir l'innovation (subventions, défiscalisation,
prix...)
5° Systèmes
d'innovation
Ces systèmes, lorsqu'ils sont liés
à la politique d'innovation, ou quand l'économie, la sociologie
ou la nation désignent toutes les activités favorisant l'emploi,
la création et le développement des entreprises, donc la
croissance, la compétitive et la performance économique des
nations ou des entreprises.
Cependant, lorsque on parle des (ou du)
systèmes d'innovation d'une entreprise, le terme désigne alors
généralement les méthodologies, les processus et les
techniques que cette entreprise peut mettre en oeuvre pour améliorer sa
compétitivité.
6° Innovation pull
Venant de l'expression Market Pull, c'est une
innovation consécutive à la demande exprimée du
marché qui tire le nouveau produit.
7° Innovation entrepreneuriale
L'entreprise a deux fonctions essentielles qui
sont : le marketing et l'innovation pour produire bon un résultat,
le reste n'est que dépenses. Pour DRUCKER, une entreprise qui cesse
d'innover signe son arrêt de mort à plus ou moyen long
terme.39(*)
III.1.3. SORTES D'INNOVATION
1. L'innovation de produit ou de
service
Ce type d'innovation correspond à la mise au
point d'un nouveau produit ou de l'incorporation d'une nouveauté dans un
produit existant. Elle permet de toucher les nouveaux clients, fidéliser
les anciens et rendre « obsolète » les produits
de ses concurrents. Elle permet également de faire grandir l'image de la
marque et la capacité de l'entreprise à innover.
2. Innovation incrémentale et
radicale
Ø L'innovation est dite radicale lorsqu'elle modifie
profondément les conditions d'utilisation par les clients et qu'elle
s'accompagne d'un bouleversement technologique.
Par exemple : le passage du moteur à
vapeur au moteur à explosion, le passage du télégraphe au
téléphone à internet ou encore le passage de la cassette
VHS au DVD.
Ø L'innovation incrémentale, c'est les modestes
graduelles, continuelles amélioration techniques ou des produits
existants. Elle ne requiert un changement de comportement des utilisations
finaux, ni ne change pas profondément la dynamique d'une industrie. Elle
est souvent le fruit de la volonté de l'entreprise de conserver son
avance technologique sur les concurrents.
3. Innovation technologique et
organisationnelle
Ces genres d'innovation se caractérisent
sous la forme d'un nouveau mode de production ou d'une nouvelle façon
d'organiser la production.
Par exemple : le passage du mode de production par les
tiers personnes à celui par des robots (le taylorisme).
4. Innovation sociale ou inclusive
Cette forme d'innovation se définit par
sa finalité qui vise son inclusion dans un environnement
entrepreneuriale, social, écologique, économique et humain.
Qu'elle soit de nature technologique, organisationnelle, de produit ou de
marché, elle est souvent le fruit d'un travail collectif où le
moteur n'est pas uniquement la plus value, mais la partageabilité et la
libre transferabilité.
5. Innovation selon le niveau de
pilotage
Le terme innovation est utilisé pou
définir à la fois la notion de nouveauté (je fais
l'innovation), le produit nouveau réalisé (je lance l'innovation)
ou la démarche qui consiste à créer un produit nouveau (je
manage l'innovation).
Ainsi, qu'on soit étudiant apprenant les
méthodes de pilotage de l'innovation, chercheur ou enseignant du domaine
de l'innovation ou industriel voulant innover, in convient de savoir quel est
le niveau d'action relatif à l'innovation. On en distingue cinq (5)
à savoir :
v Le produit nouveau
C'est le résultat de toute la
démarche de conception. Il s'agit de considérer qu'un produit
innovant se présente alternativement sous la forme d'un concept et d'une
conception.
v Le projet innovant
C'est le processus qui pilote la
transformation de l'objet. Le projet innovant a un début et une fin. Il
commence par une impulsion (idée, décision, stratégie,
demande d'un client...) et se termine par le lancement de la nouvelle
activité. Le projet se caractérise par des phases (tâches
unitaires à assurer, créativités, études de
marché, étude technique, essais...) , des méthodologies
(analyses fonctionnelles, brainstorming) et des outils.
v Le processus cognitif
Innover, c'est penser différemment,
raisonner de manière originale et/ou avoir une image mentale nouvelle
d'un objet.
v Le processus global de
l'entreprise
Il existe des entreprises plus innovantes que
d'autres. Elles mettent en oeuvre un processus, des pratiques qui visent
à, d'une part, générer en continue des projets innovants,
et d'autre part, acquérir des connaissances en pilotage de l'innovation.
Ce niveau amène à ouvrir le processus à des partenaires
(open innovation).
v Le système d'innovation
Il s'agit des dispositifs mis en place par les
institutions pour stimuler l'innovation sur un territoire. On aborde ici les
aides financières, les structures d'appui et les schémas de
développement.
III.1.4. CONSEQUENCES DE L'INNOVATION
L'innovation, de produit ou de service, qu'elle
soit radicale ou incrémentale, engendre une plus ou moins grande
obsolescence des autres biens de même catégorie. De ce fait, non
seulement le produit novateur se détache par rapport aux autres biens
déjà présent sur le marché, de par ce
progrès technique qu'il comporte, mais encore il agit directement envers
les consommateurs, en leur créant des envies nouvelles, ce qui favorise
une augmentation de la demande.
En bref, l'arrivée d'une innovation sur le
marché se répercute à la fois :
- Au niveau des biens préexistants, en les dotant
d'obsolescence. Donc l'innovation est devenue obsolète à cause de
son arrivée.
- En termes de concurrence, puisque l'entreprise novatrice
acquiert, grâce à l'arrivée d'une innovation, une
compétitivité hors-prix importante et est, ipso facto, en
situation de monopole temporaire.
- En termes de prix de vente, l'entreprise qui innove met son
produit nouveau en circulation sur le marché, mais à un prix
qu'elle décide elle-même de fixer, et par conséquent ce
prix lui permet de se positionner sur le marché et acquérir un
grand chiffre d'affaire.
- Et enfin, en termes des demandes, car l'innovation qui
apparaît crée avec elle des envies nouvelles pour les
ménages, et de ce fait la part du marché de l'entreprise
novatrice sera plus grande qu'avant l'introduction de l'innovation.
Cependant, l'innovation a comme conséquence
négative, dans le chef de l'entreprise novatrice, les charges
supplémentaires ou additives, car pour innover ou introduire un nouveau
produit sur le marché, ça nécessite beaucoup d'argent pour
y arriver.
III.1.5. ETAPES DU PROCESSUS D'INNOVATION
1. Idées : production et sélection
d'idées ;
2. Concept : études du potentiel, la
définition des marchés ciblés et le choix des
projets ;
3. Faisabilité du projet : création de
l'équipe, conception technique, marketing à distance,
validation financière et étude marketing du produit, essais
sur le nouveau produit ;
4. Industrialisation : essais sur les lignes, effectuer
la phase d'industrialisation et la finalisation,
5. Lancement : effectuer la présentation du
produit, l'étude de marché et la force de vente du
produit ;
6. Contrôle.
III.2. L'INNOVATION DANS L'ENTREPRISE
Les fortes potentialités technologiques
obligent les entreprises à intégrer les innovations dans leurs
décisions et à les gérer de manière pertinente.
Pour les entreprises, la variable stratégique est
l' « innovation » et non
« l'invention ». En effet, ces dernières recherchent
les innovations sous toutes les formes (de produit, de procédé de
fabrication, d'organisation), car elles leurs permettent soit de proposer des
produits nouveau ou différents des autres, soit d'obtenir les
coûts de production les plus bas, donc des prix moins
élevés.
Dès le début du siècle, J
SCHUMPETER distinguait déjà cinq formes d'innovation à
savoir :
- La création d'un produit susceptible de mieux
satisfaire des besoins anciens,
- La satisfaction d'un besoin nouveau,
- L'amélioration de la qualité d'un produit,
- La conquête des débouchés,
- La mise en place d'une nouvelle méthode de
production.40(*)
SECTION IV. LA GESTION DE LA CLIENTELE
La relation client est en réalité
le début de quelque chose avec comme objectif vendre
régulièrement, s'assurer de la satisfaction, attirer de nouveaux
clients et plus globalement s'assurer de la fidélité.
Quand une entreprise intègre dans sa
stratégie le fait de focaliser son organisation sur ses clients, il est
certain que si elle ne va pas chercher tous ses clients de la même
façon, elle va quand même viser d'optimiser les expériences
que ses clients ont avec elle. Ici, optimiser ne veut pas dire maximiser et
c'est bien entendu un optimum sous contrainte qui est recherché.
Choisir un niveau d'optimum pour les expériences des
clients nécessite d'arbitrer entre les intérêts externes de
l'entreprise (par exemple ce que les clients souhaitent) et des
intérêts internes (chiffre d'affaire, marges, image), le tout dans
un horizon temporel qu'il faut aussi fixer.
De ce fait, il faut que l'entreprise tienne
compte de son niveau réel de maturité dans sa façon
d'interagir avec ses clients pour définir les solutions. La tâche
n'est pas triviale, mais les enjeux de satisfaction de la clientèle, de
notoriété, de part de marché, de chiffre d'affaire et de
marge bénéficiaire sont motivants. Il faut donc absolument
chercher à être progressif et cohérent dans l'introduction
et dans les outils. Il faut avant tout traiter le cas de l'entreprise et non
claquer une solution toute faite.
Cependant, nous avons mené une
enquête au sein de quatre PME de la place à savoir :
l'établissement YASH, DARSHIL, SERCI CONGO et le cyber café
JOLAX, sur un échantillon de 253 clients. Le but de notre enquête
était de savoir pourquoi bon nombre des clients se plaignent, parfois
cessent de travailler avec leurs anciens fournisseurs pour s'abonner à
d'autres. Sur ce, muni des grilles de questionnement sur lesquelles nous avons
mentionné deux critères de cause de désabonnement et de
plainte (mauvaise traitance et mauvais accueil), nous nous sommes rendu compte
que environ 68 % des clients cessent de travailler avec leurs fournisseurs
parce qu'ils n'apprécient pas la façon dont ils sont
traités et 32 % des clients vont ailleurs parce que les entreprises ne
s'occupent pas d'eux.
Le tableau ci-dessous donne le détail sur notre
enquête.
Tableau n°3 : Exemple de gestion clientèle
des certains PME de la ville de Kolwezi
CAUSE DE PME
DESABONNEMENT
|
YASH
|
DARSHIL
|
JOLAX
|
SERDI CONGO
|
TOTAL
|
MAUVAISE
TRAITANCE
|
46
|
38
|
37
|
51
|
172
|
MAUVAIS
ACCUEIL
|
22
|
18
|
17
|
24
|
81
|
TOTAL
|
68
|
56
|
54
|
75
|
253
|
Source : Elaborée par nous-mêmes
v Interprétation du tableau
n°3
En ligne de notre tableau, qui est un tableau
croisé à double entrée, nous avons les causes de
désabonnement des clients à leurs anciens fournisseurs et en
colonnes, les PME.
- Nous voyons que 46 clients sur 68 chez YASH se plaignent ou
cessent de travailler avec lui à cause de la mauvaise traitance et 22
clients le font parce qu'ils sont mal accueilli.
- Chez DARSHIL, 38 clients sur 56 le font parce qu'ils sont
mal traités et 18 sur 56 le font parce qu'ils sont mal
accueillis ;
- Et même chose pour JOLAX et SERCI CONGO.
Mais, pour que notre hypothèse vraie, nous allons
créer un autre tableau où nous allons faire intervenir des
pourcentages.
Tableau n°4 : pourcentage des données du
tableau n°2
PME
CAUSES
|
YASH
|
DARSHIL
|
JOLAX
|
SERCI CONGO
|
TOTAL
|
MAL TRAITANCE
|
(46/68)*100
= 68 %
|
(38/56)*100
= 68 %
|
(37/54)*100
= 68 %
|
(51/75)*100
= 68 %
|
(172/253)*100
= 68 %
|
MAUVAIS ACCUEIL
|
(22/68)*100
= 32 %
|
(18/56)*100
= 32 %
|
(17/54)*100
= 32 %
|
(24/75)*100
= 32 %
|
(81/253)*100
= 32 %
|
TOTAL
|
(68/68)*100
= 100 %
|
(56/56)*100
= 100 %
|
(54/54)*100
= 100 %
|
(75/75)*100
= 100 %
|
(253/253)*100
= 100 %
|
Source : élaborée
par nous même
v Interprétation du tableau
n°4
Le 68 % et le 32 % sont trouvés en
faisant : le nombre correspondant (dans la case) divisé par le
total en colonne et multiplié par 100. Par exemple, pour la
première case (correspondant à YASH et au critère mal
traitance), on a pris son correspondant (46) divisé par le total en
colonne (68), multiplié par 100, pour trouver 68 %.
Nous constatons que dans la ligne du
critère « mal traitance », toutes les PME
donnent un même pourcentage soit 68 % et dans celle « mauvais
accueil » elles donnent le même pourcentage soit 32 %.
En conclusion, nous pouvons dire que aujourd'hui 68 % des
clients cessent de travailler avec un fournisseur parce qu'ils
n'apprécient pas la façon dont ils sont traités et 32 %
des clients vont ailleurs parce que les entreprises ne s'occupent pas d'eux.
La question se pose alors à ce niveau
à savoir « comment faire pou garder une relation
clientèle équilibrée et favorable à la
fidélité des clients ? » GAUTIER GIRARD, dans son
ouvrage « création d'entreprise et
économie », propose neuf (9) astuces pour améliorer et
fidéliser la clientèle41(*), à savoir :
1° Accueillir les nouveaux
clients
Prendre le temps d'accueillir et de remercier un
nouveau client crée, pour sa première commande, une réelle
différence. Cette différence est qu'un lien relationnel fort lie
l'entreprise à son nouveau client. Ici, l'entreprise doit prendre du
temps uniquement pour, en dehors de la partie « business »
de la relation, car dans un monde où les gens n'ont pas de temps pour
les autres, un peu de générosité peut tracer les
fondations d'une route très longue sur la voie de la
fidélité des clients.
2° Rester en contact et avoir un plan de suivi
des clients
L'entreprise doit rester en contact avec son
client. Ce n'est pas parce que vous n'avez pas eu des nouvelles depuis
longtemps que tout va bien pour lui.
Donc, l'entreprise doit avoir le souci de
maintenir un contact régulier avec ses clients.
3° Gérer les plaintes des
clients
Un client perdu constitue une perte d'image pour
l'entreprise, parce qu'on dit souvent qu'un client mécontent en parle
à dix personnes et un client satisfait en parle à 3.
Ici l'entreprise doit écouter les plaintes
des clients, de manière à ce que ce dernier libère toute
sa frustration et en suite, elle doit se rapprocher de son point de vue de
manière compréhensive et lui remercier de lui en faire part.
4° Suivre le marché et
agir
Ici, l'entreprise doit prendre gare à
l'arrivée des nouveaux concurrents sur le marché. Elle doit
suivre constamment les concurrents pour voir ce qu'ils font en matière
d'innovation et de développement, et aussi aller vers les clients pour
écouter ce qu'ils veulent, car le client, dit-on, est roi.
5° Ecouter les clients
Il est important de mettre en place plusieurs
façons de se contacter et d'associer à ces moyens des
procédures aidant à gérer efficacement de gros volumes de
flux entrants. Pour le côte des sortants, il est toujours bon de
transmettre d'informations aux clients pour bien monter que on s'occupe
d'eux.
Voici les quelques moyens d'entrer en contact avec ses
clients :
- Adresse postale du client et de l'entreprise,
- Téléphone professionnel d'un collaborateur,
- Téléphone portable,
- Messagerie instantanée (skype, face book, Yahoo
Messenger,...)
- Téléphone mobile...
6° Favoriser le parrainage des nouveaux
clients
Ici, l'entreprise doit prévoir quelque
chose pour les clients qui lui renvoient des prospects. Il est vraiment
important pour la relation de prévoir les moins de remercier un client
qui renvoie à l'entreprise des clients potentiels.
7° Prévoir une relation
particulière avec les meilleurs clients
Quand on crée une entreprise, les
meilleurs clients sont souvent les premiers, car ce sont eux qui ont pris un
risque de faire confiance à l'entreprise aux premiers jours de son
entrée sur le marché.
Sur ce, l'entreprise doit faire en sorte que ces
clients ne puissent pas se décourager, car ces derniers contribuent
régulièrement à 80 % du chiffre d'affaire, en leur
accordant une remise de X % sur toutes les commandes.
8° Rester attentif
Certains clients sont plus lents que la moyenne
à faire progresser la relation avec l'entreprise. Il existe chez les
clients des procédures et manières de travailler en interne, dont
l'entreprise ne connait pas.
Alors, l'entreprise doit être vigilante
pour découvrir ou extérioriser l'intériorité de ses
clients, afin de connaître leurs désirs.
9° Prendre des décisions à
propos des clients inactifs
Ici, l'entreprise doit se renseigner
auprès de ses clients pour savoir pourquoi ils sont inactifs. Tout est
question d'efforts à fournir, d'argent à dépenser et de
rentabilité.
Bref, dans la gestion de la relation client,
rares sont les entreprises qui prévoient quelque chose pour les clients
inactifs. Si parmi cinq (5) fournisseurs vous êtes le seul à
passer un coup de fil, vous avez 99 % de chances de gagner le marché et
d'avoir une part du marché élevée.
CHAPITRE III. AMELIORATION DE LA GESTION CLIENTELE PAR
L'INTRODUCTION D'UN NOUVEAU PRODUIT BANCAIRE : LA CARTE DE LA RAWBANK
RAPIDOS
Dans ce troisième chapitre, qui constitue
même la base de notre travail, il est question, dans la première
section, de parler des généralités sur les moyens de
paiement, dans la deuxième section des conditions
générales d'ouverture d'un compte, dans la troisième
section de la gestion de la carte RAPIDOS, dans la quatrième section de
la description du dispositif technique d'exploitation de la carte RAPIDOS et
dans la cinquième section, l'analyse de la gestion de la carte .
SECTION I. GENERALITES SUR LES MOYENS DE PAIEMENT
Faute d'une définition des moyens de
paiement par la loi n°90/17 du 05 Novembre 1990, nous emprunterons
celle-ci) la loi bancaire Française qui définit les moyens de
paiement comme des instruments qui, quelque soit le support ou le
procédé technique utilisé, permettent à toute
personne de transfert des fonds.42(*)
Parmi les moyens de paiement couramment
utilisés, nous retiendrons : le chèque, les effets de
commerce et la carte bancaire.
I.1.
LE CHEQUE
Le chèque est un écrit par lequel
le tireur donne au tiré, qui ne peut être qu'une banque ou un
établissement autorisé par la loi à tenir des comptes
chèques, l'ordre de payer à vue une somme
déterminée au bénéficiaire ou à son
ordre.43(*)
Le chèque peut être barré
(pour rendre le chèque encaissable par un banquier ou par le client ou
le tiré) ou simple, certifié ou visé.
I.2.
LES EFFETS DE COMMERCES
Les effets de commerce sont
généralement des titres représentant une créance
à la fois instruments de paiement, de transport de fonds et instruments
de crédit.44(*)
Ils sont un ensemble composé d'effets publics et
privés.
I.2.1. Les effets publics
Ce sont des bons de trésor et les obligations
cautionnées.
1° Les bons de trésor
Il s'agit des bons de caisse émis par le
trésor public. Ils peuvent prendre la forme de bon de trésor sur
formule et/ou bon du trésor en compte courant.
2° Les obligations
cautionnées
Ce sont des billets souscrits par les redevables
à l'administration fiscale et qui doivent être avalisés des
tiers garants (souvent une banque).
I.2.2. Les effets privés
Ils regroupent la lettre de change ou traite, le
billet à ordre, et le warrant.
1° La lettre de change (LDC)
La LDC est un document par lequel une personne
appelé tireur (créancier) donne l'ordre à une autre
personne appelée « tiré », de payer une somme
déterminée à une autre personne appelée
« bénéficiaire », à une époque
déterminée et dans un lieu précis.45(*)
Au 18ème siècle, cet
instrument était utilisé pour les paiements multiples par le
procédé de l'endossement. Cette amélioration a
contribuée au renforcement de la LDC comme instrument de paiement.
En outre, l'endossement a permis à la LDC de devenir un
instrument de crédit, dans la mesure où il permet à un
commerçant d'accorder du crédit un moyen de possibilité de
pouvoir également obtenir des conditions de paiement grâce au
même instrument.
Mais, pour remplir efficacement ces deux
fonctions (paiement et crédit), il lui faut satisfaire au double
impératif du commerce que sont la rapidité et la
sécurité. La LDC peut se présenter sous la forme
ordinaire, sous la forme de relevé, sous la forme avec mention
crédit mobilisable des créances.
2° Le billet à ordre
(BO)
Le billet à ordre est un écrit par
lequel, le souscripteur s'engage à payer une somme
déterminée au bénéficiaire à une certaine
date.46(*) Il peut
être ordinaire ou relevé.
La LDC et le BO sont des effets de commerce qui
représentent l'avantage d'être des titres de mobilisation des
créances, négociables sans respect du formulaire de la cession de
la créance de droit commun, dans la mesuré où ils
comportent dan leur support matériel les ordres qu'ils constituent.
3° Le warrant
C'est un BO souscrit par un commerçant
et garanti par des marchandises déposées dans un magasin
général ou qu'il s'engage à conserver chez lui.47(*)
I.3.
LA CARTE BANCAIRE
La carte bancaire est apparue aux USA dans les
années 50 et en Europe vers les années 60. Elle se
présente sous la forme d'un plastique rigide, de petit format (86
mm× 54 mm) portant les renseignements suivant :
Ø Au recto de la carte, nous
trouvons ;
· Le nom de la banque,
· Le nom du titulaire,
· Le numéro d'identification du titulaire à
16 chiffres,
· La date de validité de la carte.
Ø Au verso de la carte, nous trouvons une ou
plusieurs lignes magnétiques reprennent les renseignements ci-dessus et
la signature du titulaire de la carte.
Pour fonctionner, on associe à chaque
carte un code confidentiel ou code PIN à quatre chiffres. La carte
bancaire joue un triple rôle : elle peut être une carte de
paiement, une carte de crédit et une carte de retrait.
I.3.1. Le service monétique
La monétique est l'ensemble des
dispositifs sur l'électronique et l'informatique dan les transactions
bancaires.48(*)
Dans le langage financier, elle désigne l'ensemble des
traitements électroniques,
informatiques et
télématiques
nécessaires à la gestion de
cartes bancaires
ainsi que des transactions associées. Le service de la monétique
est le service qui s'occupe de la gestion des cartes bancaires et est
placé sous la responsabilité du département des
opérations.
1° Le support de la monétique
La monétique a comme support la
carte de paiement,
qui est un
moyen de paiement
présenté sous forme de carte plastique, équipée
d'une bande magnétique et éventuellement d'une
puce
électronique. Il existe plusieurs sortes de cartes, en fonction de leur
vocation :
· La
carte de
débit est une carte de paiement qui permet
différentes options de gestion au choix du porteur
1 :
débit immédiat, différé, paiement ou retrait simple
en
distributeur
automatique de billets (DAB), à utilisation nationale ou
internationale, etc.
· La
carte
de crédit, présente généralement
les mêmes caractéristiques que la carte de débit, mais elle
est associée à une réserve d'argent, dont l'utilisation
induit le calcul d'intérêts.
· Les
porte-monnaie
électroniques, ou PME, tels que
Monéo en France,
Proton en
Belgique, ou encore
Geldkarte
(de) en Allemagne, sont
des cartes de paiement pré-chargées à puce d'un format
proche de celui d'une
carte
téléphonique et réservées aux petites
dépenses. Les PME se réduisent parfois à une simple puce
électronique intégrée au
téléphone
portable, comme au
Japon.
Ainsi, pour régler un achat, le porteur
présente sa carte de paiement au commerçant qui établit
une facture en triples exemplaires. Une machine spéciale remise par
l'organisme émetteur de la carte permet de reporter sur chaque
exemplaire diverses informations gravées sur la carte nom et adresse du
titulaire, numéro de la carte, numéro du compte client, le
montant d'achat...).
2° La gestion des flux
La gestion des flux dans le domaine de la
monétique n'est possible qu'à la condition que les
différents acteurs (émetteur, porteur, accepteur,
acquéreur) adhérent sans réserve aux multiples contraintes
imposées par les systèmes de transfert des informations
proposés par les
établissements
financiers.
Ø L'émetteur : Il
s'agit de l'organisme financier (par exemple, une
banque) qui met à
disposition de son client (le porteur) un support (la carte bancaire).
La carte bancaire se caractérise par un
PAN (Primary Account
Number) de 16 ou 19 chiffres dont les 6 premiers appelés
BIN (Bank Identification
Number) permettent d'identifier l'établissement émetteur de
la carte. Le dernier chiffre appelé la clé de Luhn est
utilisé pour le contrôle de la validité du PAN.
Ø Le porteur : le porteur
n'est pas toujours le titulaire du
compte courant auquel la
carte est adossée (compte sur lequel seront prélevés les
débits) :
· une société peut mettre à
disposition de certains de ses employés des cartes de paiement (carte
affaires) ;
· un particulier peut demander une autre carte de
paiement pour son conjoint ou un de ses enfants ;
· un commerçant équipé d'un TPE peut
demander une carte de paiement sur son compte professionnel
(crédité par le TPE).
Ø L'acquéreur : Il
s'agit de l'organisme financier qui met à disposition de son client (un
commerçant, artisan ou profession libérale) des services
d'acquisition de transactions de paiement électronique, notamment
grâce à un
terminal
de paiement électronique (TPE). Plus
généralement, il s'agit de la banque du commerçant (pour
les paiements) ou la banque du GAB/DAB où s'effectue le retrait.
Ø L'accepteur : Il s'agit
du commerçant, artisan, ou profession libérale qui
accepte les moyens de paiement électronique en guise de
règlement.
Dans le cas des automates bancaires (GAB, DAB,
ARC...) l'accepteur est également l'acquéreur (la banque offrant
le service de retrait).
Le typage des informations obéit à
des règles très strictes et normalisées au niveau
domestique et international.
§ Les flux domestiques
Il s'agit d'opérations faites dans un
pays (par exemple en France) par des porteurs de carte émises par les
établissements financiers dudit pays. Ces opérations sont
échangées entre émetteur et acquéreur via un
système de compensation (en France, il s'agit du
Système
Interbancaire de Télé compensation ou SIT, aujourd'hui
remplacé par le STET).
§ Les flux internationaux
Il s'agit d'opérations faites soit :
· dans le pays même par des porteurs de carte
émise par des établissements étrangers ;
· à l'étranger par des porteurs de carte
émise par les établissements du pays d'origine.
Ces flux sont échangés entre
banques via les réseaux internationaux
Visa
et Eurocard-
MasterCard. Des
schémas privatifs (« private schemes » en anglais)
comme
American Express
peuvent également être utilisés pour les paiements
internationaux cartes.
Ainsi, à la RAWBANK, nous trouvons des
cartes suivantes :
Ø Les cartes de crédit :
Mastercard Standard, Mastercard Gold et Mastercard Premium.
Ces cartes ont comme avantages :
- Les retraits de fonds s'effectuent dans tous les DAB/RAPIDOS
de la RAWBANK et à ceux à travers le monde affichant le logo
Mastercard.
- Le paiement des achats se fait chez tous les
commerçants affiliés à la RAWBANK affichant le logo
Mastercard,
- Les réservations s'effectuent pour les Hôtels,
les locations de voiture, et paiement sur internet.
Ø Les cartes de débit
RAPIDOS : Classic, Golg, Platinum et Franc congolais ; nous
permettons de disposer de l'argent à tout moment et d'effectuer les
paiements de manière tout à fait sécurisée.
Ø Les cartes
prépayées : la carte prépayée Maestro
et la carte prépayée Websurfer qui nous permet de surfer et
d'acheter sur internet en toute sécurité, 24 heures sur 24.
SECTION II. CONDITIONS GENERALES D'OUVERTURE DE COMPTE
L'ouverture d'un compte par un client
répond à la satisfaction de trois besoins
élémentaires :
- La sécurité :
le fonds sera à l'abri du vol et la destruction,
- La commodité :
l'utilisation des moyens de paiement et d'encaisses directes et recettes
diverses,
- La nécessité :
la possession d'un compte est indispensable pour percevoir la plupart des
prestations.
Pour le banquier, il s'agit à la fois d'un
acte juridique (l'état civil, la nationalité, la capacité
civile, la capacité bancaire suite à la vérification du
fichier des interdits (centrale des risques) de la banque centrale et le
domicile) et commercial auquel il convient de donner l'importance qu'il
requiert.
Ces conditions générales
d'ouverture de compte sont généralement livrées aux
personnes morales ou physiques par la banque au moment de l'ouverture d'un
compte. Et il peut s'agir soit d'un compte épargne
fidélité, d'un compte academia ou du crédit express.
1° Le compte épargne
« fidélité »
C'est un compte classique. L'argent des clients
reste disponible à tout moment et les sommes épargné qu'on
n'utilise pas bénéficient d'un taux d'intérêt.
v Avantage :
- Pas de frais de gestion de compte ;
- L'argent est toujours disponible ;
- Le compte bénéficie d'un taux
d'intérêt
|
|
|
USD
|
CDF
|
Montant minimum à l'ouverture
|
50
|
50 000
|
Versement minimum
|
20
|
20 000
|
Taux d'intérêt/an
|
2%
|
20%
|
Frais de tenue de compte
|
Gratuit
|
Gratuit
|
Retrait au DAB
|
Gratuit
|
Gratuit
|
Frais carte
|
25
|
25 000
|
Epargne automatique
|
5/an
|
|
v Conditions
2° Le compte
« Academia »
Le compte « academia » est
un compte jeune auquel on peut souscrire dès l'âge de 12 ans et
jusqu'à 2 ans. Ce compte est flexible. Le dépôt initial
n'est que de USD 25 et grâce à la carte academia, la titulaire du
compte peut retirer de l'argent dans tous les DAB/RAPIDOS et payer les achats
auprès des établissements partenaires.
Le compte academia rapporte 4 %
d'intérêt annuel sur le compte jusqu'à USD2500 de solde, 2
% d'intérêt annuel sur le compte pour un solde allant de 2501
à 10 000 USD, 0.5 % des achats avec la carte remboursé enfin
d'année et en dépit de leurs propres épargnes, les agents
accèdent facilement au crédit.
Il a comme avantage :
- Pas de solde minimum ;
- Pas de frais de tenue de compte ;
- Pas de frais de retrait ;
- Première carte « websurfer »
gratuite ;
- Un sac à dos gratuit à l'ouverture.
3° Le
crédit « express »
Le crédit express est un prêt
personnel destiné aux employés salariés pour leur
permettre de financer leurs achats et de réaliser leurs projets sans
trop de formalités.
Pour l'obtention d'un crédit
« express » sous réserve d'acceptation du dossier
par la banque, l'employeur doit avoir été au préalable
agréé par la RAWBANK, domicilier le salaire à la RAWBANK
et fournir les documents ci-après :
- La lettre de demande de crédit ;
- La lettre de recommandation de l'employeur.
v Avantage :
- Le client obtient son crédit en 24 heures et le
rembourse en 12 mois ;
- Il effectue ses achats sans toucher é son
épargne ;
- Il utilise le montant emprunté à sa
guise ;
- Il emprunte à un taux d'intérêt fixe.
v Conditions
Frais du dossier 49(*)
|
USD 50
|
Durée du crédit
|
12 Mois
|
Pénalité du retard50(*)
|
2%
|
Ancienneté dans l'entreprise
|
12 Mois minimum
|
Age
|
25 à 60 Mois
|
Taux d'intérêt mensuel
|
2.5 %
|
Montant minimum du crédit
|
USD 600
|
Montant maximum du crédit
|
USD 1000
|
Néanmoins, il faudra noter que pour le
compte courant, les cartes de débit sont liées directement aux
comptes des clients, et les retraits se font seulement au Congo :
- La carte « Classic » coûte 25$/an,
avec comme limite de retrait de USD 500 par jour et de USD 1500 par
semaine ;
- La carte « Gold » coûte 50$/an,
avec comme limite de retrait de USD 100 par jour et de USD 3000 par
semaine ;
- La carte « Platnum » coûte
100$/an, avec comme limite de retrait de USD 200 par jour et de USD 6000 par
semaine.
NB : toutes ces cartes ont comme frais de commission de
0.5 % pour chaque retrait effectué. Si par exemple on veut retirer 500$,
on va payer comme frais de commission 2.5$ (obtenu en faisant (500 ×
0.5) /100 - 2.5$).
SECTION III. GESTION DE LA CARTE
« RAPIDOS » DE LA RAWBANK
III.1. CONDITIONS D'ADHESION
L'adhésion est libre et garantie
à tous les clients titulaires de compte à la RAWBANK, sauf pour
les sociétés. Le formulaire de demande de la carte est rempli et
signé par le client à l'ouverture du compte ou à la
demande de ce dernier. La care étant valide pour 1 an, à
l'expiration, il ya reconduction tacite du contrat, sauf avis contraire
exprimé par le client.
III.2. CONDITIONS GENERALES D'UTILISATION DE LA CARTE
« RAPIDOS »
Elles figurent au verso du formulaire de demande
de la carte RAPIDOS et sont groupées en seize articles portant entre
autre sur l'objet de la carte, le code secret, la recevabilité des
oppositions, la responsabilité de la banque, les sanctions et
règlements des litiges.
Ainsi, dans la procédure de gestion de la
carte bancaire, il se produit des événements
« normaux » et des événements
« exceptionnels ».
III.2.1. Les événements normaux
Ils concernent entre autre :
1° La demande de la
carte
Lorsqu'un client se présente au Service
Clientèle Centralisé (SCC) pour l'ouverture d'un compte, un
formulaire de demande de carte de retrait RAPIDOS lui est remis et celui-ci le
remplit, le signe et le remet à l'agent en prenant soin de suivre les
explications de celui-ci sur le fonctionnement de la carte.
Dans le cas où le client a
déjà un compte à la RAWBANK et voudrait ouvrir un autre
compte, il existe deux choix possibles pour lui :
- Premièrement, si le client n'a jamais demandé
de carte, on peut lui en proposer et donc rattacher l'ancien compte au
nouveau ;
- Deuxièmement, s'il avait une carte avec le premier
compte, on pourra lui rattacher le deuxième compte à la carte et
à l'introduction de la carte dans le DAB, tous les comptes
rattachés s'afficheront à l'écran.
2° Validation des
contrats
Après que les formulaires aient
été dument remplis et signés, ils sont agrafés et
envoyés au gestionnaire de compte pour approbation. Celui-ci examine
chaque demande, autorise ou non la confection de carte au client et enregistre
les souscriptions dans le registre « souscription au DAB »
et envoie les commandes au service monétique.
3° Saisie de contrat, commande de carte et
code
Les demandes, une fois parvenues au service
monétique, sont vérifiées par un agent afin de constater
si toutes les demandes sont bien établies.
Par ailleurs, la gestion des cartes doit
respecter le principe minimal de sécurité à savoir :
« celui qui détient les codes secrets ne doit pas gérer
les cartes ». C'est pourquoi, lors de la livraison des cartes et
codes par le service monétique, le responsable SCC qui gère les
codes décharge le registre de transmission et le chef des
opérations ou le responsable d'agence qui gère les cartes.
4° Retrait de carte et/ou du code
secret
Le client, qu'il soit convoqué ou non,
lorsqu'il vient à la banque pour le retrait de sa carte et/ou son code
secret, se dirige vers le service clientèle centralisé (SCC).
L'agent lui remet un accusé de réception de carte et du code
secret qu'il remplit et signe en sus de la date de réception. Il doit
également montrer au client l'utilisation technique de la carte au
GAB.
5° Destruction des cartes
La destruction des cartes peut avoir lieu pour des raisons
suivantes :
- Décès du client avant l'arrivée des
cartes ;
- Cartes erronées ;
- Cartes non retirées jusqu'à
l'échéance du délai de validité.
Il faut noter que les cartes bancaires sont
conservées au service monétique et dans les agences pendant sic
(6) mois. Au-delà de cette période, si le client, après
plusieurs tentatives d'invitation de sa personne à venir retirer sa
carte n'est toujours pas manifesté, une procédure de destruction
de la dite carte est mise en oeuvre.
6° Perte ou vol des cartes
bancaires
En cas de perte ou vol de la carte bancaire, le
titulaire (porteur) s'adresse à son agence à son agence ou
à l'agence RAWBANK la plus proche pour signaler à qui de droit,
la perte de sa carte. Ainsi, une nouvelle carte lui sera refaite selon la
procédure suivante :
Ø Mise en opposition sur carte
perdue
Le client est invité à remplir un
« formulaire d'opposition sur carte » (moyennant une
commission), puis à le signer. Ce formulaire comporte le nom complet du
client, son adresse, le numéro de la carte, le numéro du compte
principal, l'intitulé du compte, la raison d'opposition (carte perdue,
erreur client, carte volée, carte abimée,...), la signature et la
date.
Il faut noter qu'une carte mise en opposition et
ensuite retrouvée après l'édition du nouveau est nulle.
Ø Demande de réfection d'une
nouvelle carte
Après la mise en opposition sur la carte,
le client remplit et signe un deuxième formulaire qui est le formulaire
de demande de réfection de carte qui comporte les mêmes
renseignements que ceux de la mise en opposition sur carte.
III.2.2. Les événements
exceptionnels
Ils sont relatifs aux problèmes de
carte capturée, en opposition et au code secret ou code PIN.51(*)
Il s'agit ici de la carte capturée
(lorsque le client, par des erreurs de manipulations, introduit sa carte dans
le GAB et reste bloquée. A cet effet, il informe la banque et
l'expression « carte capturée » est utilisée
pour designer ces genres de cartes). Toute fois, la demande de
récupération de la carte capturée n'est soumise à
aucune commission.
SECTION IV. DESCRIPTION DU DISPOSITIF TECHNIQUE
D'EXPLOITATION DE LA CARTE « RAPIDOS »
IV.
1. LE DISTRIBUTEUR AUTOMATIQUE DES BILLETS (DAB OU GAB)
Le Distributeur Automatique des Billets
(GAB) ou encore Guichet Automatique Bancaire (GAB) est un appareil
électronique et
électromécanique
permettant aux clients d'effectuer différentes transactions bancaires en
libre-service.52(*)
Il est connecté au centre informatique
de la banque émettrice de la carte lors de chaque transaction ou
opération.
IV.1.1. RESEAUTAGE
Tous les GAB sont connectés à
un GDG (Gestionnaire de DAB/GAB). Ce GDG est lui même connecté au
réseau interbancaire, ce qui facilite le retrait et autres
opérations n'appartenant pas à la banque où le client
possède un compte. Cette structure est particulièrement utile aux
personnes qui voyagent. Par exemple, dans un pays étranger, une
personne souhaitera obtenir des
devises locales. Un
GAB peut lui en donner, le réseau bancaire effectuant les conversions
monétaires au
taux de change du
moment. Parmi ces réseaux bancaires, on peut citer
Groupement
des Cartes Bancaires CB (
France),
JETCO
(
Hong Kong) et
Expressnet
(
Philippines) autant que
Interac au
Canada.
Les GAB n'effectuent de transactions que si
l'institution bancaire autorise celles-ci, autorisations qui passent
nécessairement par le réseau interbancaire.
IV.1.2. UTILISATION
Dans la plupart des GAB modernes, le client
insère une carte en plastique munie d'une
bande
magnétique ou d'une
puce contenant les
données nécessaires à l'identification du client. Pour
demander l'accès à ses comptes, le client saisit un code de
quatre à quinze chiffres. Si le code est saisi de façon
incorrecte plusieurs fois de suite, la plupart des GAB retiennent la carte dans
le but d'éviter des fraudes. Dans le cas contraire, il serait possible
de découvrir le code par
force
brute. Ces cartes sont parfois détruites pour éviter que des
employés de banque n'en profitent.
1° Retrait de fonds au
GAB
Pour effectuer un retrait de fonds au DAB, un
certain nombre d'étapes doit être franchi :
Ø Insérer la carte RAPIDOS dans la fente
réservée à cet effet sur le DAB en s'assurant que le logo
figure sur la face externe côté droit de la carte ;
Ø Choisir la langue de dialogue qui peut être le
« Français » ou
l »Anglais » ; après le choix, il apparait sur
l'écran l'instruction : « veuiller taper votre
code » ;
Ø Entrer le code confidentiel. Des propositions de
montant et autres services disponibles sur le DAB apparaissent en deux colonnes
sur l'écran ;
Ø Sélectionner un de ces montants puis valider
par la touche « continuer », si ces montants ne conviennent
pas, appuyez sr « autre montant » et entrer le montant
souhaité qui doit obligatoirement être un multiple de 5000 dans le
champ réservé à cet effet ;
Ø Confirmer en appuyant sur les touches
« valider » et ensuite
« continuer » ;
Ø Si plusieurs comptes étaient rattachés
à la carte, ils seront tous affichés à l'écran et
le client sélectionnera le compte sur lequel se fera le retrait.
Après cela, le DAB va rendre la carte, on
la retire et le reçu de la transaction est imprimé, puis le fonds
sera mis à la disposition du client.
2° Changement de code
confidentiel
Pour de raison de simplicité et de
commodité, certains clients préfèrent modifier leur code
confidentiel, couramment désigné par l'anglicisme code
« PIN ». Pour cela, il suffit d'effectuer les
opérations suivantes :
- Insérer la carte dans le DAB,
- Sélectionner la langue de dialogue,
- Aller dans le menu « autres
services »,
- Choisir « changer code PIN »,
- Saisir l'ancien code,
- Saisir le nouveau code, puis confirmer.
3° Consultation du solde de
compte
Pour connaitre le solde du compte, sans le
banquier, il suffit de suivre la procédure suivante :
- Introduire la carte dans le DAB et choisir la langue de
dialogue,
- Taper le code confidentiel puis sélectionner
« code »,
- La machine invitera le client à choisir le mode
d'affichage : écran ou reçu,
- La machine va afficher les comptes du client,
- Le client choisit le compte désiré et le solde
correspondant s'affichera à l'écran en plus du numéro de
compte,
- Après, le client doit appuyer sur
« continuer » pour faire une autre opération, sinon
appuyer sur annuler pour retirer la carte.
4° Virement d'un compte à un
autre
Pour effectuer des virements d'un compte
à un autre (comptes appartenant au même titulaire), la
procédure suivante est à suivre :
- Après les trois premières étapes
ordinaires, sélectionner sur « autres services »
puis « transfert ».
- Si l'on est titulaire de plusieurs comptes, ils seront tous
affichés à l'écran et l'on pourra sélectionner ceux
sur lesquels la transaction aura lieu.
IV.2.
LE TERMINAL ELECTRONIQUE DE PAIEMENT (TPE)
Un terminal de paiement électronique
(aussi appelé
TPE) est un appareil
électronique capable de lire les données d'une carte bancaire,
d'enregistrer une transaction, et de communiquer avec un serveur
d'authentification à distance.
IV.2.1. Fonctionnement
Un TPE peut lire une carte grâce à
son lecteur de carte à puce ou par son lecteur de piste
magnétique. Il a la possibilité de se connecter à un
serveur d'authentification grâce à son modem. La carte lue
peut-être une
carte bancaire (de
type B0' ou
EMV par
exemple), un
porte-monnaie
électronique (par exemple, système
Moneo en
France), ou tout autre carte
à puce (
carte vitale) ou une
carte au format SIM (par exemple, contenue dans un téléphone
mobile, système déployé par
NTT DoCoMo au
Japon).
IV.2.2. Déroulement d'une transaction
Le commerçant entre le montant de la
transaction dans le TPE et valide le montant avec le bouton " valider", en
général le bouton vert. Le terminal demande alors la carte de
paiement.
Le client l'insère dans la fente
prévue à cet effet (elle peut se trouver sur le terminal ou sur
l'un de ses périphériques : le pin-pad). Si le client
possède une carte à piste, il devra utiliser le lecteur de piste,
en général à droite du TPE (piste orienté vers le
TPE, du haut vers le bas).
Le terminal détecte la présence de
la carte puis demande le
code
PIN. Le client saisit le code sur le pin-pad, ou sur le clavier du TPE s'il
n'est pas pourvu de pin-pad.
Ensuite, en fonction des paramètres
chargés dans la carte, une demande d'autorisation est envoyée ou
non par le terminal au serveur de la banque du client. Par défaut, une
demande d'autorisation a lieu pour un paiement supérieur à 100
euros.
Les cartes "entrée de gamme"
Maestro
ou
Electron sont
des cartes à autorisation systématique. Le TPE fait donc une
demande d'autorisation quel que soit le montant. Les paiements par cartes
étrangères (magnétiques) partent systématiquement
en demande d'autorisation.
Le plafond de demande d'autorisation peut être
modifié soit par le chargé de clientèle du porteur de la
carte ou par le chargé de clientèle du propriétaire du
TPE. Dans le cas d'un conflit de plafond, le plafond le plus bas sera pris en
compte.
Suite à une demande d'autorisation, 4
réponses sont possibles :
· paiement accepté
· paiement refusé
· appel phonie
· (...)
Si vous avez un appel phonie, cela signifie que
votre plafond de dépense sur votre CB a été
dépassé. Le propriétaire du TPE devra alors contacter le
service de demande d'autorisation de sa banque. Suite à cette demande il
obtiendra un numéro d'autorisation à 6 chiffres l'assurant de la
solvabilité du client.
Il peut néanmoins sauter cette étape et forcer
la vente suite à un appel phonie.
Si la transaction est validée, elle est
enregistrée dans le TPE. Le client peut alors retirer sa carte. Le
transfert de fond du compte client vers le compte commerçant aura lieu
lorsque le TPE déchargera sur les serveurs bancaires l'ensemble de ses
transactions enregistrées, lors de la télécollecte. Une
fois la transaction commerçant-client effectuée, le TPE imprime
un ticket commerçant et un ticket client (ceci a lieu lors du paiement
alors que la télécollecte a généralement lieu plus
tard, souvent la nuit).
Le commerçant est tenu de conserver ses
tickets de transactions commerçants prouvant la transaction. En cas de
panne avancée du TPE, il pourra se faire créditer manuellement
son compte bancaire.
IV.2.3. Communication avec les serveurs
1° Via une ligne analogique
Il peut être accompagné d'un
pin-pad, petit clavier numérique sur lequel le client saisit son
code confidentiel.
Déclinaisons sur TPE autonome portable via socle (liaison entre le TPE
et le socle en
infrarouge ou
DECT) Les temps d'autorisations
pour une transaction en autorisation est en moyenne de 12 secondes. Gestion
possible de la liaison caisse en cas de TPE fixe. Gestion possible d'un lecteur
Éditeur de chèque.
2° Via le réseau
GPRS
Le TPE dispose d'une carte
SIM MtoM incluant un forfait
télécom 1 ou 2 Mo) Il peut être accompagné d'un
pin-pad, petit clavier numérique sur lequel le client saisit son
code confidentiel
et insère sa carte (si présence Puce). Le forfait
télécom correspond aux communications
(Télécollectes et autorisations) il est forfaitisé dans la
prestation de la location du
TPE
GPRS fixe ou portable ou représente un forfait après la
première année en cas d'achat. Attention, dans une solution GPRS,
une passerelle agréée
GIE CB devra être
utilisée (certifiée Double
SSL) Gestion
possible de la liaison caisse en cas de TPE fixe Gestion possible d'un lecteur
Éditeur de chèque.
Le temps d'autorisation pour une transaction est en moyenne de
7 secondes.
3° Via le réseau Internet
IP NATIF (le TPE utilise la connexion
ADSL déjà en
magasin et mutualise ainsi le moyen télécom existant) Le moyen
télécom est un accès ADSL fourni par n'importe quel
fournisseur du marché. Il peut être accompagné d'un
pin-pad, petit clavier numérique sur lequel le client saisit son
code confidentiel
et insère sa carte. Les temps d'autorisations pour une transaction en
autorisation est en moyenne de 7 secondes. Attention, dans une solution TPE IP
NATIF, une passerelle agrée GIE CB devra être utilisée
(certifiée Double SSL)
SECTION V. ANALYSE DE LA GESTION DE LA CARTE
« RAPIDOS »
V.1.
EVOLUTION DES COMPTES CLIENTS
La RAWBANK constitue, d'une part un organe de
concentration des capitaux et d'autre part, un organe de distribution des
capitaux pour la reconstruction et aussi pour le développement de la
nation.
Ainsi donc, après l'introduction de la
carte RAPIDOS, la RAWBANK a enregistré une forte croissance de son
chiffre d'affaire et regorge une part de marché très
élevée parmi les banques de la ville urbano-rurale de Kolwezi.
Cette part de marché élevée
est due tout simplement à la carte bancaire RAPIDOS qui constitue la
base même de son développement et de sa survie ou sa
croissance.
Le tableau ci-dessous, nous montre
l'évolution des comptes clients de la RAWBANK agence de Kolwezi
après l'introduction de la carte RAPIDOS.
|
OUVERTURE DE COMPTE
|
OUV. COMPTE CUMULE
|
POURCENTAGE
|
POUCENTAGE CUMULE
|
En USD
|
En CDF
|
En USD
|
En CDF
|
En USD
|
En CDF
|
En USD
|
En CDF
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
AVRIL 2008
|
287
|
20
|
287
|
20
|
2,074599
|
1,372684
|
2,074599
|
1,37268
|
JUIN 2008
|
592
|
31
|
879
|
51
|
4,279312
|
2,12766
|
6,353911
|
3,50034
|
AOUT 2008
|
610
|
44
|
1489
|
95
|
4,409426
|
3,019904
|
10,76334
|
6,52025
|
OCTOBRE 2008
|
890
|
73
|
2379
|
168
|
6,433425
|
5,010295
|
17,19676
|
11,5305
|
DECEMBRE 2008
|
1400
|
101
|
3779
|
269
|
10,11999
|
6,932052
|
27,31676
|
18,4626
|
TOTAL 2008
|
3779
|
269
|
|
|
27,31676
|
18,46259
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FEVRIER 2009
|
1510
|
156
|
5289
|
425
|
10,91514
|
10,70693
|
38,23189
|
29,1695
|
AVRIL 2009
|
1588
|
186
|
6877
|
611
|
11,47896
|
12,76596
|
49,71086
|
41,9355
|
JUIN 2009
|
1633
|
197
|
8510
|
808
|
11,80425
|
13,52093
|
61,51511
|
55,4564
|
AOUT 2009
|
1702
|
200
|
10212
|
1008
|
12,30302
|
13,72684
|
73,81813
|
69,1833
|
OCTOBRE 2009
|
1800
|
211
|
12012
|
1219
|
13,01142
|
14,48181
|
86,82955
|
83,6651
|
DECEMBRE 2009
|
1822
|
238
|
13834
|
1457
|
13,17045
|
16,33493
|
100
|
100
|
TOTAL 2009
|
10055
|
1188
|
|
|
72,68324
|
81,53741
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
13834
|
1457
|
|
|
100
|
100
|
|
|
Tableau n°5 : Evolution des comptes clients
en USD et en CDF
Source : RAWBANK/agence de
Kolwezi/service monétique
v Commentaires
Selon les données du tableau, nous pouvons
dire que les clients s'intéressent à la carte bancaire au fur et
à mesure que le temps avance.
- Pour le Dollar Américain (USD):
l'année 2009, au 31 décembre, on a enregistré à peu
près 72,68324 % contre 27,31676 % en 2008 (sur le total
général de 13 834 d'ouvertures de comptes), soit
10 055 des comptes ouverts en 2009 contre 3779 comptes en 2008. Donc, une
progression de 45,366488 % d'une année sur une autre, et dont la moyenne
mensuelle d'ouverture de compte est de 1257,6364 1258 et celle annuelle est de
6917 comptes.
- Pour le Franc Congolais (CDF) :
l'année 2009, au 31 décembre, on a enregistré 81,53741%
d'ouvertures de comptes contre 18,46259 en 2008, soit 1188 comptes en 2009
contre 269 en 2008. Donc l'ouverture de comptes à la RAWBANK en CDF
était en progression de 63,074811 % d'une année sur une autre.
De manière générale,
à la RAWBANK Kolwezi, les clients préfèrent ouvrir des
comptes ou effectuer des opérations en monnaie étrangère
plutôt qu'en monnaie locale, et selon notre analyse, cette croissance est
due à la forte concentration des capitaux se déroulant
normalement pendant cette période, et aussi la confiance des clients
vis-à-vis de la banque.
Graphique n°1 : Evolution des comptes clients en
USD et en CDF
v Interprétation du
graphique
Nous remarquons que depuis l'implantation de la
RAWBANK à Kolwezi, le nombre des comptes en monnaie
étrangère (USD) croit d'une façon linéaire. La
courbe CDF croit moins vite que celle USD.
Cette différence s'explique par le fait que la
population de cette ville préfère épargner leur argent en
monnaie étrangère présentant beaucoup de
sécurité, car la monnaie locale est souvent perçue comme
instable et se dévalue presque chaque jour comparativement à la
devise étrangère, qui est parfois stable.
Notons aussi que cette différence est due au
fait que la plupart des entreprises prestant à Kolwezi payent leurs
employés en devises étrangères et le plus souvent en
Dollar Américain. Mais, malgré la différence de
croissance, la courbe USD comme celle CDF ne font que croitre, ce qui montre
l'importance de la carte bancaire dans une banque.
|
CREDIT OCTROYE
|
CUMUL CREDIT
|
POURCENTAGE
|
POUCENTAGE CUMULE
|
En USD
|
En CDF
|
En USD
|
En CDF
|
En USD
|
En CDF
|
En USD
|
En CDF
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
AVRIL 2008
|
98
|
0
|
98
|
0
|
1,99268
|
0
|
1,99268
|
0
|
JUIN 2008
|
173
|
0
|
271
|
0
|
3,51769
|
0
|
5,51037
|
0
|
AOUT 2008
|
286
|
0
|
557
|
0
|
5,815372
|
0
|
11,32574
|
0
|
OCTOBRE 2008
|
360
|
0
|
917
|
0
|
7,320049
|
0
|
18,64579
|
0
|
DECEMBRE 2008
|
456
|
3
|
1373
|
3
|
9,272062
|
7,142857
|
27,91785
|
7,14286
|
TOTAL 2008
|
1373
|
3
|
|
|
27,91785
|
7,142857
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
FEVRIER 2009
|
500
|
4
|
1873
|
7
|
10,16673
|
9,52381
|
38,08459
|
16,6667
|
AVRIL 2009
|
522
|
2
|
2395
|
9
|
10,61407
|
4,761905
|
48,69866
|
21,4286
|
JUIN 2009
|
597
|
10
|
2992
|
19
|
12,13908
|
23,80952
|
60,83774
|
45,2381
|
AOUT 2009
|
602
|
14
|
3594
|
33
|
12,24075
|
33,33333
|
73,07849
|
78,5714
|
OCTOBRE 2009
|
630
|
4
|
4224
|
37
|
12,81009
|
9,52381
|
85,88857
|
88,0952
|
DECEMBRE 2009
|
694
|
5
|
4918
|
42
|
14,11143
|
11,90476
|
100
|
100
|
TOTAL 2009
|
3545
|
39
|
|
|
72,08215
|
92,85714
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
4918
|
42
|
|
|
100
|
100
|
|
|
V.2.
EVOLUTION DU NOMBRE DES CREDITS OCTROYES
Tableau n°6 : évolution du nombre des
crédits octroyés
Source : RAWBANK/agence de
Kolwezi/service monétique
v Commentaires
De l'analyse de ce tableau, il ressort que le
volume des crédits octroyés varie progressivement et cette
variation n'est due tout simplement qu'à la confiance de la population
envers la banque et ses produits, dans la mesure où le crédit
permet aux agents économiques de financer leurs achats, d'une part, et
de relancer leurs activités, d'autre part.
Cet octroi de crédit a lieu à
cause des placements que les clients opèrent à la RAWBANK,
lesquels placements se font par le biais de la carte bancaire.
Nous voyons là donc que la carte bancaire
joue un rôle important et constitue un vecteur indispensable dans la
réalisation du chiffre d'affaire d'une banque. Graphiquement, on aura la
situation suivante :
Graphique n°2 : Evolution du nombre des
crédits octroyés
v Interprétation du graphique
Nous voyons que la courbe USD croit
linéairement et plus vite par rapport à la courbe CDF, d'autant
plus que l'année 2008 fut l'année de l'implantation de la RAWBANK
à Kolwezi ; et à cette époque, les gens ne savaient
encore l'importance de la banque ainsi que de ses opérations, notamment
l'épargne et autres.
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
I. CRITIQUES
Bien que la RAWBANK ait une grande part de
marché au travers de la carte RAPIDOS, il s'avère
nécessaire de faire quelques reproches inhérentes à la
gestion de la dite carte pour un meilleur service à la clientèle,
et enfin proposer des approches de solution pour la bonne continuité et
la bonne appréciation de la banque.
Le monde d'affaire actuel nous réserve
beaucoup de surprises ; l'homme a besoin de l'argent presque chaque jour,
selon ses désires ou besoins, et à une quantité voulue.
Mais, le plafonnement des retraits (à USD 500 par jour pour la carte
CLASSIC, de USD 200/jour pour PLATINUM et de USD 100/jour) pénalise un
tout petit peu les clients qui en voudraient davantage pour régler leurs
opérations quotidiennes ;
En outre, le nombre insuffisant d'agences
RAWBANK dans le pays en général, et dans la ville de Kolwezi en
particulier, empêche ou retarde la plupart des clients à effectuer
les opérations bancaires. Par exemple, un client de la RAWBANK, ayant
une carte RAPIDOS et se trouvant à un lieu où il n'ya pas
d'agences RAWBANK (dans le territoire de Mutshatsha par exemple), alors que ce
dernier veut avoir immédiatement de l'argent.
Bien que l'évolution des comptes et des
crédits octroyés reste efficace, mais la plupart des clients,
abonnés à la RAWBANK ou non, pensent que la carte bancaire est
un produit réservé aux plus nantis ; ceci est dû tout
simplement au manque d'actions commerciales adaptées au moment de
l'introduction de la « carte bancaire » sur le
marché par la banque ;
Egalement, bon nombre de gens ne savent comment
effectuer les opérations avec la carte bancaire, au niveau du
distributeur automatique des billets (DAB), alors que ce dernier constitue un
support matériel important pour la carte bancaire.
II. APPROCHES DE SOLUTION
Face à tous ces problèmes, une
interrogation subsiste : quelles actions correctives faut-il mener pour
redonner au produit monétique tous les avantages qu'il
présente ? Cette interrogation paraît un peu
pertinente ; néanmoins nous y répondons en suggérant
à la RAWBANK ce qui suit :
Pour ce qui est de plafonnement de retrait de fonds
via la carte bancaire, la RAWBANK doit imposer un montant signifiant pour les
retraits d'argent. Soit 1000 USD/jour pour la carte CLASSIC, 300 USD/jour pour
GOLD et 600 USD/jour pour PLATINUM. Cela pourrait pousser les clients à
placer davantage.
Prévoir une seule agence pour une population
variant entre 1 500 000 et 2 000 000 d'habitants parait totalement
insuffisant. Dès lors nous lançons un S.O.S. aux autorités
de la RAWBANK qu'ils y pensent sérieusement, en augmentant le nombre
d'agences, soit deux (2) agences dans la ville minière de Kolwezi (en
Raison d'une agence par commune) et deux autres dans le secteur
KANZENZE-MUTSHATSHA, tout en sensibilisant la population de ce secteur et leur
montrer le rôle économique d'une banque dans un milieu
quelconque ;
En outre, le but de l'entreprise étant de
maximiser les richesses des actionnaires, c'est-à-dire réaliser
le profit le plus maximum possible pour un minimum des coûts ;
cependant, le marketing parait le seul moyen le plus efficace pour informer les
clients quant à l'introduction d'un nouveau produit sur le
marché. Quoiqu'on dise aujourd'hui que la
« télévente » est le moyen le plus rapide et
le mieux adapté pour toucher le public, mais pour notre cas, l'action
commerciale que nous proposons passera par les étapes
suivantes :
1° La publicité radio
télévisée
La conception d'un spot publicitaire
s'avère très nécessaire. Le concepteur utilisera le slogan
« RAWBANK, is my bank » à la fin du spot et de plus,
ce spot doit être réfléchi, bien pensé de sorte
à être de niveau reflétant ainsi l'image de marque de la
banque et de passer le message.
2° Des actes publiques
v Le parrainage et le
sponsoring
La RAWBANK peut, dans un second temps,
parrainer des événements culturels tels les élections
« miss Congo », des bourses d'étudiants et
élèves, ... en passant par les phases régionales à
des phases nationales. Et là, à chaque pause, le slogan
« RAWBANK, is my bank » et un texte publicitaire vantant
les m »rites de la cartes « RAPIDOS » sera lu par
le présentateur, car à ces genres d'événements, les
téléspectateurs y requièrent beaucoup plus d'attention.
La RAWBANK peut aussi choisir de sponsoriser des
événements sportifs comme des tournois nationaux et urbains de
football, de basketball, et d'autres disciplines sportives, ou même
créer sa propre équipe de foot masculine et/ou féminine
pour véhiculer son message sur le nouveau produit.
v Le mécénat
Afin de montrer aux communautés de base
que la question de la carte bancaire n'est pas seulement orientée vers
les villes ou vers les citadins, la RAWBANK peut faire des actions de
mécène dans les localités. Par exemple forer des puits
d'eau, créer des fontaines (hydrauliques villageoises) ou équiper
les états civils portant le logo RAWBANK ou participer à des
fêtes traditionnelles avec des cadeaux à quelques enfants ou leur
donner des récompenses (cahiers, T-shirts, chapeaux,
littérature,...) portant le logo et autres signes de RAWBANK, aux
meilleurs élèves de certains établissements scolaires,
surtout enfin d'études.
v La segmentation comportementale
Il s'agit ici de segmenter la clientèle
en fonction de son comportement d'utilisation de la carte RAPIDOS. A partir
d'informations disponibles dans le fichier de la clientèle au service
monétique, on peut classer les clients selon les critères comme
le solde moyen du compte de dépôt, le salaire net, l'utilisation
de la carte. Ce travail, ainsi fait, on procédera à
l'augmentation du seuil de retrait journalier, au-delà des montants
fixés par la banque déjà cités. Ceci, pourra
inciter plus les clients à l'utilisation massive de la carte
bancaire.
Ou encore, la RAWBANK peut initier avec la
concurrence, un module d'intégration des réseaux informatiques
interbancaires de sorte qu'un client d'une autre banque (BCDC, TMB,...) puisse
venir avec sa carte magnétique faire des transactions aux GAB et vice
versa. Cela comblerait, dans une certaine mesure, le manque d'agences RAWBANK
à l'intérieur du pays, en général et dans la ville
de Kolwezi en particulier ;
Concernant le fonctionnement du DAB, la RAWBANK
doit débloquer un montant signifiant pour programmer, à la RTMa
ou autres chaînes de radio télévision locales, une
émission spéciale dans laquelle elle doit montrer à la
population de la ville concernée, comment effectuer les
opérations au niveau du DAB (notamment comment retirer le fonds, comment
recharger le compte, comment transférer l'argent d'un compte à un
autre,...) avec la carte bancaire « RAPIDOS ».
Enfin, la RAWBANK est sans doute l'une des
meilleures banques d'Afrique et surtout de la RDC en matière de
nouveautés (innovation). Ainsi, pour ce qui est des opérations
bancaires, il existe une nouvelle autre catégorie de DAB mis au point
par « NEC », leader mondial des guichets automatiques
appelé « distributeur automatique FREEDOM », qui n'a
ni clavier, ni écran, ni lecteur de carte bancaire. C'est une machine
intelligente qui communique avec un téléphone mobile ou agenda
électronique. Il suffit de se poster devant FREEDOM et utiliser les
claviers et l'écran de son propre téléphone pour saisir
son code et choisir le montant à retirer. Ces informations sont
transmises au terminal par une liaison sans fil (Infrarouge, Bluetooth,...).
Elles ne transitent donc pas par un opérateur
téléphonique, ce qui garantit une certaine
sécurité ; selon l'innovateur, cela réduit de 25
secondes le temps d'attente par rapport au distributeur couramment
utilisé.
CONCLUSION GENERALE
« Tout ce que vous à faire,
faites-le bien car votre bénédiction en
dépend ».
Nous voici arrivé au terme de notre
travail de fin de cycle de graduat intitulé :
« Amélioration de la gestion clientèle par
l'introduction d'un nouveau produit bancaire : la carte de la RAWBANK
RAPIDOS », et cela malgré des peines endurées et des
difficultés croissantes rencontrées tout au long de
l'élaboration de celui-ci.
Rappelons que, hormis l'introduction
générale et la conclusion, notre travail a porté sur trois
chapitres, subdivisés à leur tour en section.
Le premier chapitre a parlé des
généralités sur les concepts. Dans ce chapitre, il a
été question de définir, en premier lieu, les concepts
clés utilisés dans ce travail ; et en second,
présenter le champ d'investigation qui est la RAWBANK.
Le second chapitre, intitulé
« système bancaire congolais et notions sur l'innovation et la
gestion clientèle », a été
particulièrement consacré à la notion de la banque en
générale, du système bancaire congolais, de la notion sur
l'innovation et sur la gestion clientèle.
Et le dernier chapitre, la base même de
notre étude, a porté sur l'amélioration de la gestion
clientèle par l'introduction d'un nouveau produit bancaire : la
carte RAPIDOS.
Après récolte, traitement et
analyse des données, nous sommes arrivés arriver au
résultat selon lequel, la carte bancaire joue un rôle très
important dans la gestion clientèle moderne d'une banque et dans la
réalisation du chiffre d'affaire de celle-ci. Au regard des
données se trouvant dans le travail, concernant l'évolution des
comptes et des crédits octroyés par la RAWBANK, nous pouvons
directement conclure que la carte bancaire constitue la base même, le
facteur premier d'existence d'une banque moderne par le service important
qu'elle rende.
Ainsi, le problème n'est pas seulement
celui d'avoir une grande part de marché, mais aussi et surtout celui de
savoir comment avoir une bonne position sur la marché, et surtout
concurrentiel. L'innovation paraît un moyen nécessaire pour y
arriver, car dans le monde d'aujourd'hui, les consommateurs ne désirent
que des produits résultant de la dernière avancée
technologique. Aussi, pour les clients sachent qu'il ya eut de la
nouveauté au sein de l'entreprise, les actions commerciales
adaptées (le sponsoring, le parrainage, le mécénat, la
publicité,...) doivent être d'application.
Dès lors nous lançons un appel
aux banques Congolaises, voulant être compétitive et
stratégiques comme la RAWBANK, d'adopter le nouveau système de
gestion clientèle mis sur pieds celle-ci qui est bien sûre la
carte bancaire, car le seul et l'unique moyen permettant à une
entreprise de se positionner face à la concurrence reste et demeure l'
« innovation ».
Enfin, en présentant ce travail, notre
souci n'est pas de croire qu'il aura peu ou plus de prix, mais d'admettre et de
souhaiter qu'il soit amélioré. Ainsi, nous ne pouvons être
satisfaits d'avoir atteint notre but que lorsque les éléments
positifs seront retenus et les imperfections de notre analyse
pardonnées.
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
I. OUVRAGES
1. Frank-fort C. et Nachmias D., research in the social
sciences, fifth edition, London, 1996
2. Ngoma Ndamba, rédaction et présentation
d'un travail scientifique, éd.enfance et paix, Kinshasa, 1993
3. Pinto R., méthodes des sciences sociales,
PUF, Paris, 1975
4. Grawitz Madeleine, méthodes des sciences
sociales, éd. Dalloz, Paris, 2001
5. Brimo Albert, méthodes des recherches
scientifiques, éd. Mont chrétien, Paris, 1971
6. Crutzen A., opérations des banques et
bourses, 2ème édition, SA NAMUR, Liège,
1965
7. Dubois F., notions élémentaires
d'économie financière, éd. Wesmael-Charlier,
liège, 1962
8. Everest Rogers, diffusion of innovation, 2003
9. Arnaud Groff, 100 questions sur «manager
l'innovation», AFNOR, 2009
10. Henderson Clark, architechtural innovation : the
reconfiguration of existing product technologies and the faillure of
established firms, administrative science, 2006
11. Joseph Schumpeter, théorie de l'évolution
économique, 1912
12. Jean-Hervé Lorenzi, l'innovation au coeur de la
nouvelle croissance, economica, 2009
13. Jacques Fache, les mutations industrielles, Bellin,
collection meimenta, octobre 2009
14. Gautier Girard, création d'entreprise : 9
astuces pour améliorer la gestion clientèle, Paris, 2007
15. Chris Anderson, free : entrez dans
l'économie du gratuit, 2008
II. COURS ET TFC
1. Bondo Mecky R., « notes de cours
d'économie politique I », inédit, G1 économie,
CUK, UNILU, 2008-2009
2. Fana Musangu S., « notes de cours de
méthodes de recherche en sciences sociales », inédit,
G2 économie, CUK, UNILU, 2009-2010
3. Fulbert Mukalayi, « notes de cours de gestion
Marketing », inédit, G3 économie, UNIKOL, 2010-2011
4. Blaise Mutshaila, « notes de cours de gestion de
la production », inédit, G3 économie, UNIKOL,
2010-2011
5. Masengo A., « notes de cours de
créativité approfondie », inédit, L2 OST,
UNICEPROMAD, 2010-2011
6. Kazadi Kasongo wa Ndala A., « notes de cours de
documents commerciaux et mathématiques financières »,
inédit, G1 économie, CUK, UNILU, 2008-2009
7. KOFFI AMADOU, « révolution et rôle
des cartes bancaires face à la gestion clientèle d'une
banque », TFC, 2004-2005
III. AUTRES SOURCES
1. Le nouveau Petit Robert, dictionnaire alphabétique
et analogique de la langue Française
2. La revue jeune Afrique, édition spéciale
finances 2009 sur
http://www.revue-jeune-afrique.org/classement_des_banques_d'afrique
3. Dictionnaire de l'académie des sciences
commerciales, sur
http://www.académie-des-sciences-commerciales.fr/CLIF/fr/accueil-consultation_dico.htm
4. Rapport annuel de la banque centrale du congo 2006, 2008 et
2009 sur :
http://www.bcc.cd/downloads/pub/rapann/rapport-an-2006.pdf
5. Rapport annuel de la RAWBANK 2006 sur :
http://www.rawbank.cd/uploads/Fichiers%20PDF/rapport%202009%20
RAWBANK
6.
http://www.wikipedia.org/wiki/Mon%C3%A9tique
7.
http://www.wikipedia.org/wiki/carte_de_paiement
8.
http://www.wikipedia.org/wiki/terminal_de_paiement_%C3%A9lectronique
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
AVANT PROPOS
III
GLOSSAIRES
V
CHAPITRE 0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
2
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
0.2.1. CHOIX DU SUJET
3
0.2.2. INTERET DU SUJET
3
0.3. PROBLEMATIQUE
4
0.4. HYPOTHESES DE RECHERCHE
4
0.5. APPROCHE METHODOLOGIQUE
5
0.5.1. METHODES UTILISEES
6
0.5.2. TECHNIQUES DE
RECHERCHE
7
0.6. DELIMITATION DU SUJET
8
0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
8
CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUELLE ET PRESENTATION
DU CHAMP D'INVESTIGATION
10
SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS
10
I.2. Gestion
10
I.3. Client
11
I.4. Clientèle
11
I.5. Produit
11
I.6. Introduction d'un nouveau produit
12
I.7. Banque
12
I.8. Bancaire
12
SECTION II. PRESENTATION DU CHAMP
D'INVESTIGATION
12
II.1. HISTORIQUE DE LA RAWBANK
12
II.2. OBJECTIFS DE LA RAWBANK
13
II.3. LOCALISATION DES SIEGES
14
Tableau n°1 : Localisation des
agences
14
II.4. ORGANIGRAMME DE LA RAWBANK
14
II.5. GOUVERNANCE DE LA RAWBANK
16
II.6. ORGANISATION COMMERCIALE
16
II.7. LE CONTROLE INTERNE ET L'AUDIT
17
II.7.1. LE CONTROLE INTERNE
17
II.7.2. L'AUDIT
17
II.8. VISION DE LA RAWBANK
18
II.9. PARTENAIRES ET CORRESPONDANCES
18
CHAPITRE II. LE SYSTEME BANCAIRE CONGOLAIS ET
QUELQUES NOTIONS SUR L'INNOVATION ET LA GESTION CLIENTELE
19
SECTION I. NOTION SUR LA BANQUE
19
I.1. DEFINITION DE LA BANQUE
19
I.2. CLASSIFICATION DES BANQUES
19
I.3. ROLE ECONOMIQUE DES BANQUES
21
I.4. OPERATIONS D'UNE BANQUE COMMERCIALE
21
I.4.1. LES RESSOURCES
21
1° Le capital propre
22
2° Les emprunts
22
3° Les dépôts des clients
22
SECTION II. LE SYSTEME BANCAIRE CONGOLAIS
23
II.1. ORGANISATION DU SYSTEME BANCAIRE
CONGOLAIS
24
1° La Banque Centrale du Congo (BCC)
24
2. Les banques de second rang
25
Tableau n°2 : les banques commerciales
agrégées inscrites par la BCC en activité
25
II.2. FONCTIONNEMENT DU SYSTEME BANCAIRE
CONGOLAIS
27
II.2.1. Organe de contrôle
27
II.2.2. Mécanisme de contrôle
28
SECTION III. NOTION SUR L'INNOVATION
28
III.1. GENERALITES
28
III.1.1. DEFINITIONS
28
III.1.2. TERMINOLOGIE DE L'INNOVATION
29
III.1.3. SORTES D'INNOVATION
31
III.1.4. CONSEQUENCES DE L'INNOVATION
33
III.1.5. ETAPES DU PROCESSUS D'INNOVATION
34
III.2. L'INNOVATION DANS L'ENTREPRISE
34
SECTION IV. LA GESTION DE LA CLIENTELE
35
Tableau n°3 : Exemple de gestion
clientèle des certains PME de la ville de Kolwezi
36
Tableau n°4 : pourcentage des
données du tableau n°2
37
CHAPITRE III. AMELIORATION DE LA GESTION CLIENTELE
PAR L'INTRODUCTION D'UN NOUVEAU PRODUIT BANCAIRE : LA CARTE DE LA RAWBANK
RAPIDOS
41
SECTION I. GENERALITES SUR LES MOYENS DE
PAIEMENT
41
I.1. LE CHEQUE
41
I.2. LES EFFETS DE COMMERCES
42
I.3. LA CARTE BANCAIRE
43
SECTION II. CONDITIONS GENERALES D'OUVERTURE DE
COMPTE
47
1° Le compte épargne
« fidélité »
48
2° Le compte
« Academia »
48
3° Le
crédit « express »
49
SECTION III. GESTION DE LA CARTE
« RAPIDOS » DE LA RAWBANK
50
III.1. CONDITIONS D'ADHESION
50
III.2. CONDITIONS GENERALES D'UTILISATION DE LA
CARTE « RAPIDOS »
51
SECTION IV. DESCRIPTION DU DISPOSITIF TECHNIQUE
D'EXPLOITATION DE LA CARTE « RAPIDOS »
54
IV. 1. LE DISTRIBUTEUR AUTOMATIQUE DES BILLETS
(DAB OU GAB)
54
IV.1.1. RESEAUTAGE
54
IV.1.2. UTILISATION
54
IV.2. LE TERMINAL ELECTRONIQUE DE PAIEMENT
(TPE)
56
IV.2.1. Fonctionnement
57
IV.2.2. Déroulement d'une
transaction
57
IV.2.3. COMMUNICATION AVEC LES SERVEURS
58
1° Via une ligne analogique
58
2° Via le réseau GPRS
59
3° Via le réseau Internet
59
SECTION V. ANALYSE DE LA GESTION DE LA CARTE
« RAPIDOS »
59
V.1. EVOLUTION DES COMPTES CLIENTS
59
Tableau n°5 : Evolution des comptes
clients en USD et en CDF
60
Graphique n°1 : Evolution des comptes
clients en USD et en CDF
61
V.2. EVOLUTION DU NOMBRE DES CREDITS
OCTROYES
63
Tableau n°6 : évolution du nombre
des crédits octroyés
63
Graphique n°2 : Evolution du nombre des
crédits octroyés
64
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
65
I. CRITIQUES
65
II. APPROCHES DE SOLUTION
65
1° La publicité radio
télévisée
66
2° Des actes publiques
66
CONCLUSION GENERALE
69
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
71
TABLE DES
MATIERES.......................................................................................................................73
* 1 FRANCKFORT, C., et NACHMIAS,
D., research method in the social sciences, fifth éd., London,
1996
* 2Ngoma NDAMBA,
rédaction et présentation du travail scientifique,
éd. Enfance et paix, Kinshasa, 1993, P.18-19
* 3 PINTO, R.,
méthodes des sciences sociales, PUF, Paris, 1975, p.21
* 4 GRAWITZ, M.,
méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 2001,
P.351
* 5 BONDO MECKY
R. « notes de cours d'économie politique I »
inédit, G1 économie, CUK, UNILU, 2008-2009
* 6 FANA MUSANGU S.,
« notes de cours de méthodes de recherche en sciences
sociales », inédit, G2 économie, UNILU, 2009-2010
* 7 KALABA MUTABUSHA,
« cours des méthodes des sciences en sciences
sociales », inédit, coordination générale du
D.E.S., Lubumbashi, 2003
* 8 GRAWITZ, M., op.cit.,
p.32
* 9 BRIMO, A.,
méthodes des sciences sociales, éd. mont chrétien,
Paris, 1971, p.207
* 10 BRIMO, A., cité par
FANA MUSANGU S., op.cit.
* 11 Le nouveau petit Robert,
dictionnaire alphabétique et analogique de la langue Française,
Paris, 1993
* 12 Dictionnaire de
l'académie des sciences commerciales, Paris, 1997.
* 13 Dictionnaire de
l'académie des sciences commerciales, Paris, 1997.
* 14 Dictionnaire de
l'académie des sciences commerciales, Paris, 1997.
* 15 Dictionnaire de
l'académie des sciences commerciales, Paris, 1997.
* 16
MUTSHAILA Blaise,« notes de cours de gestion de la
production » inédit, G3 économie, UNIKOL, 2010-2011
* 17 Dictionnaire de
l'académie des sciences commerciales, Paris, 1997.
* 18 Dictionnaire de
l'académie des sciences commerciales, Paris, 1997.
* 19 Dictionnaire de
l'académie des sciences commerciales, Paris, 1997.
* 20 Dictionnaire de
l'académie des sciences commerciales, Paris, 1997.
* 21 Dictionnaire de
l'académie des sciences commerciales, Paris, 1997.
* 22 Dictionnaire de
l'académie des sciences commerciales, Paris, 1997.
* 23 MUKALAYI MUTOMBO F.,
« notes de cours de gestion marketing » G3 économie,
UNIKOL, 2011.
* 24 CRUTZEN, A.,
opération des banques et bourses, 2ème
édition, Liège, 1965, p.38
* 25 Le petit Robert,
dictionnaire illustré de la langue Française, nouvelle
édition, 1979, p.
* 26 CRUTZEN, A., Op.cit,
p.38
* 27 CRUTZEN, A., Idem
* 28 Ibidem
* 29 Dubois, F., notions
élémentaires d'économie financière, éd.
Wesmael-cherlier, Liège, 1962
* 30 CRUTZEN, A., Op.cit.,
p.48
* 31 Rapport annuel de la
banque centrale du Congo 2008
* 32 Rapport annuel de la
Banque Centrale du Congo 2009
* 33 La
revue « jeune Afrique », édition
spéciale finance, 2009
* 34 RICHARD, F., cité
par MUTSHAILA Blaise, « notes de cours de gestion de la
production », inédit, G3 économie, UNIKOL, 2010-2011,
p.44
* 35 MASENGO, A.,
« notes de cours de créativité approfondie, »
inédit, L2 OST, UNICEPROMAD, 2010-2011
* 36 OCDE, manuel d'OSLO,
2ème édition, 1997, P.9 (archives)
* 37 Arnaud GROFF, 100
question sur « manager l'innovation », AFNOR, 2009
* 38 Joseph SCHUMPETER,
théorie de l'évolution économique, 1912
* 39 DRUCKER, P., innovation
entrepreneuriale, paris, 1978
* 40 SCHUMPETER, J.,
cité par MUTSHAILA Blaise, op.cit.
* 41 GAUTIER Girard,
création d'entreprise et économie, Paris, 2007
* 42 La loi bancaire
Française, « dans le rapport annuel de la banque
Française », 2002
* 43 KAZADI KASONGO WANDALA
A. « notes de cours de documents commerciaux et
mathématiques financières », inédit, G1
économie, CUK, UNILU, 2008-2009, p.66
* 44 KAZADI KASONGO WA NDALA
A., idem , p.74
* 45 Ibidem., p.82
* 46 Alexis KAZADI KASONGO
WANDALA, op.cit., p.82
* 47 Alexis KAZADI KASONGO
WANDALA, Idem, p.85
* 48 Rapport annuel de la
RAWBANK 2006
* 49 Déduit à la
source du montant libéré
* 50 Sur la
mensualité ; minimum USD 25
* 51 PIN : est un mot
Anglais (personnal identification number), traduit en Français par
numéro d'identification personnel
* 52 ANDERSON C.,
Free : l'économie du gratuit,
ISBN 978-2-7440-6351-0,
p.241
|