1.2.4. L'analyse dans la
théorie de la croissance endogène
Les théories de croissance endogène
décrivent la croissance économique qui est
générée par des facteurs à l'intérieur du
processus de production, par exemple, les économies d'échelle ou
un changement technologique, à l'opposé des facteurs externes
(exogène) comme la hausse de la population. Dans la théorie de la
croissance endogène, le taux de croissance dépend d'une seule
variable : le taux de rendement du capital. Les variables comme
l'inflation diminuent ce taux de rendement, qui en retour réduit
l'accumulation du capital et diminue le taux de croissance.
La caractéristique la plus remarquable est la
différence entre les modèles de croissance endogène et
les théories économiques des néo-classiques. Dans les
théories néo-classiques, le rendement du capital diminue au fur
et à mesure que le capital est accumulé. Dans la version la plus
simple des modèles de croissance endogène, la production par
tête continue à augmenter parce que le rendement du capital ne
descend pas en dessous d'une certaine borne positive inférieure.
L'intuition de base est que si seulement le rendement du capital est
suffisamment élevé, les agents seront persuadés à
continuer de l'accumuler. Les modèles de croissance endogène
aussi permettent d'accroître les rendements d'échelle dans les
productions agrégées, et aussi se focalisent sur le rôle
des externalités dans la détermination du taux de rendement du
capital.
Les modèles endogènes qui expliquent davantage
la croissance avec le capital humain, développe la théorie de la
croissance en supposant que le taux de croissance dépend du taux de
rendement du capital humain, aussi bien que du capital physique. Les taux de
rendement de toutes les formes de capital doivent être égaux
à l'équilibre stationnaire de la croissance. La taxe sur chaque
forme du capital induit un rendement faible.
Une taxe sur le revenu du capital directement réduit le
taux de croissance, tandis qu'une taxe sur le capital humain causerait la
substitution du travail en loisir qui diminue le taux de rendement du capital
humain et aussi diminue le taux de croissance.
Certaines versions de croissance d'économies
endogènes trouvent que les effets du taux d'inflation sur la croissance
sont minimes. Gomme(1993) a étudié une économie similaire
à celle spécifiée par Cooley et Hansen ;
c'est-à-dire une augmentation de taux d'inflation a comme
conséquence une baisse du niveau de l'emploi. Selon les recherches de
Gomme, les allocations efficientes satisfont les conditions selon lesquelles la
valeur marginale de la dernière unité de la consommation actuelle
égalise le coût marginal de la dernière unité de
travail. Une hausse de l'inflation réduit la valeur marginale de la
valeur de la dernière unité de consommation actuelle, ceci
incitant les agents à travailler peu. Avec moins de travail, le produit
marginal du capital est permanemment réduit, résultant d'un plus
lent taux d'accumulation du capital. Gomme a trouvé que dans cette
économie, éliminer l'inflation modérée (par
exemple, 10%) résulte seulement dans une très petite (moins de
0,01 point de pourcentage) proportion de la croissance de la production.
Des modèles alternatifs examinent comment l'inflation
devrait directement affecter l'accumulation du capital et partant la
croissance de la production. Marquis et Reffert (1995) et Haslag (1995)
spécifient des économies dans lesquelles le capital et la monnaie
sont des biens complémentaires. Marquis et Reffert examinent les effets
du taux d'inflation dans une économie de Stockman : il y a une
contrainte de budgétaire sur le capital. Dans la recherche de Haslag,
les banques reçoivent peu d'épargnants mais souhaitent
détenir de l'encaisse monétaire (dépôts) pour
satisfaire le besoin de la réserve. Ainsi, le taux d'inflation qui
augmente, induit la baisse du rendement des dépôts,
résultant du fait que les dépôts ont été
accumulés à un taux évoluant lentement. Puisque le capital
est une fraction des dépôts, l'accumulation du capital et la
croissance de la production sont lentes. Dans les études de Marquis et
Reffert, et celles de Haslag, les effets du taux d'inflation sur la croissance
sont substantiellement plus élevés que celles calculées
dans celle de Gomme.
En somme, la question de la nature de la relation entre
l'inflation et la croissance a été sujette de contestation entre
les différents courants de pensée économique. Selon le
raisonnement keynésien, l'effet Tobin et l'analyse
néokeynésienne, l'inflation a un effet positif sur la croissance
économique. A l'opposé, Stockman, les théoriciens de la
croissance endogène et les monétaristes soupçonnent que la
hausse permanente des prix produit un effet négatif sur la croissance
économique. L'évolution de ce débat conduira à un
consensus.
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