3.1.2. Les effets de la
politique macroéconomique de l'union sur la croissance et
l'inflation
Koné (2000) par une méthode à correction
d'erreur a mis en évidence l'impact de des politiques monétaire
et budgétaire sur la croissance économique dans les pays de
l'UEMOA. Il ressort que les politiques monétaires et budgétaires
ont dans la plupart des cas des effets de court terme et de long terme sur
l'activité des états de l'UEMOA. Cependant, la politique
monétaire semble avoir été plus efficace, du point de vue
du financement dans la stabilité des prix, de la politique
budgétaire qui s'est avéré inflationniste dans certains
pays.
Selon Doe et Diarisso (2005), la politique monétaire et
les politiques d'expansion de l'offre ont un effet sur l'inflation. Toutefois,
à court terme l'expansion de l'offre contribue plus à assurer la
stabilité des prix que la baisse du crédit ou le
relèvement des taux d'intérêt.
Nubupko (2003) remet en cause l'efficacité
de la politique monétaire de la BCEAO. En effet, selon ses estimations
un choc positif sur les taux directeurs de la BCEAO se traduit par un effet
négatif sur la croissance économique, effet dont l'ampleur est
maximale, faible, se situant dans le premier trimestre et qui persiste pendant
six ans et ½. L'effet négatif sur l'inflation est rapide, avec une
ampleur maximale observée dès la fin du premier trimestre et une
persistance d'une durée de cinq ans avant le retour à la tendance
de long terme.
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