UNIVERSITE DE KINSHASA
FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES
Département de Phytotechnie
B.P. 117 Kinshasa XI
EVALUATION DU POTENTIEL DE RENDEMENT EN SEMENCES CHEZ
LA TOMATE
(Lycopersicon esculentum
Mill.)
DANS LES CONDITIONS ECOLOGIQUES DE L'HINTERLAND DE
KINSHASA
Marc Pamphile SHAMAMBA BUNANI
Travail de fin d'Etudes présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur
Agronome
Directeur : Professeur Joseph KATANGA
KABALEVI
ANNEE ACADEMIQUE 2006-2007
TABLE DES MATIERES
Epigraphe
II
Dedicace
ii
Avant-propos
iii
INTRODUCTION
1
CHAPITRE I. GENERALITES
3
I.1. CONSIDÉRATIONS SUR LES SEMENCES
3
I.1.1. ORIGINE ET IMPORTANCE
3
I.1.2. TYPES DE SEMENCES
4
I.1.3. SITUATION DE LA PRODUCTION ET DE L'USAGE
DES SEMENCES AMELIOREES EN R.D. CONGO
7
I.2. GENERALITES SUR LA TOMATE
13
I.2.1. ORIGINE ET AIRE DE CULTURE
13
I.2.2. DESCRIPTION SYSTÉMATIQUE ET
BOTANIQUE.
13
I.2.3. IMPORTANCE ET USAGE DE LA CULTURE
15
I.2.4. EXIGENCES ECOLOGIQUES
15
I.2.5. PRATIQUES CULTURALES POUR LA PRODUCTION
DE SEMENCES.
16
I.2.5.1. Choix de terrain
16
I.2.5.2. Préparation du terrain avant la
plantation
17
I.2.5.3. Semis et repiquage
18
I.2.5.4. Fertilisation
18
I.2.5.5. Isolement
19
I.2.5.6. Entretien
19
I.2.6. RECOLTE, EXTRACTION, SECHAGE ET
CONDITIONNEMENT
20
I.2.6.1. La récolte
20
I.2.6.2. L'extraction
20
I.2.6.3. Le séchage
20
I.2.6.4. Le conditionnement
21
I.3. ROLE ET MODE D'APPLICATION DES ENGRAIS
ORGANIQUES ET MINERAUX.
22
I.3.1. ROLE GENERAL DES ENGRAIS
22
I.3.2. DIFFERENTS ENGRAIS ET LEUR
APPLICATION.
27
I.3.2.1. La fiente de poule
27
I.3.2.2. L'urée
27
I.3.2.3. Le NPK
28
I.3.2.4. Le DAP (Diammonium phosphate) :
28
I.3.2.5. Le KCl (Chlorure de potassium) :
28
CHAPITRE II. EXPERIMENTATION
29
II. 1. OBJECTIF
29
II.2. MILIEU EXPERIMENTAL
29
II.2.1. LOCALISATION
29
II.2.2. SOL
29
II.2.3. CONDITIONS CLIMATIQUES
29
II. 3. MATERIELS
30
II.3.1. MATÉRIEL
VÉGÉTAL
30
II.3.2. FERTILISANTS
31
II.4. METHODES
31
II.4.1. DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL
31
II.4.2. CONDUITE DE L'ESSAI
32
II.4.3. OBSERVATIONS ET ANALYSE DES
DONNÉES
33
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
36
III.1. RESULTATS RELATIFS AUX PARAMETRES
VEGETATIFS
36
III.1.1.DIAMETRE AU COLLET
36
III.1.2.TAILLE DE LA TIGE
37
III.1.3. NOMBRE DE FEUILLES PAR PLANTE
38
III.1.4. NOMBRE DE FLEURS PAR PLANTE
39
III.2. RESULTATS RELATIFS AUX PARAMETRES
GENERATIFS
40
III.2.1. NOMBRE DE JOURS DU SEMIS AU DEBUT DE
LA FLORAISON
40
III.2.2. NOMBRE DE JOURS DU SEMIS A 50% DE
PLANTES EN FLEURS
41
III.2.3. NOMBRE DE JOURS DU SEMIS A 100% DE
PLANTES EN FLEURS
42
III.2.4. NOMBRE DE JOURS DU SEMIS A
L'APPARITION DU PREMIER FRUIT
43
III.3. RESULTATS RELATIFS AUX PARAMETRES DE
PRODUCTION
44
III.3.1. NOMBRE DE FRUITS PAR PLANTE
44
III.3.2. POIDS DE LA PRODUCTION DES FRUITS PAR
TRAITEMENT
45
III.3.3. RENDEMENT ESTIMATIF DU POIDS DE LA
PRODUCTION DES FRUITS
46
III.3.4. NOMBRE DE GRAINES PAR FRUIT
48
III.3.5. POIDS DE LA PRODUCTION DES GRAINES
SECHES PAR TRAITEMENT
49
III.3.6. RENDEMENT ESTIMATIF DU POIDS DE LA
PRODUCTION DES GRAINES
50
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
51
BIBLIOGRAPHIE
53
EPIGRAPHE
« L'agriculture est la mère de tous les
arts ; lorsqu'elle est bien conduite, tous les autres arts
prospèrent ; lorsqu'elle est négligée, tous les
autres arts déclinent, sur terre comme sur mer ».
XENOPHON
DEDICACE
A mon Dieu, tout puissant, qui a permis la réalisation de
ce travail ;
A notre regretté père BARHALENGEHWA NGWASI M.
Gilbert, qui par sa clairvoyance et son sens élevé de morale et
de devoir a fait de nous le fruit d'une bonne semence ;
Au défunt beau-frère Maître Dharcin MUNANE
M. que le destin nous a ravi inopinément ;
A ma très chère mère Déodate
KASHEMWA A., pour tant de sacrifices consentis ;
A mes neveux : Béni, Soraya et Joyce
MUNANE ;
A mes frères et soeurs : Ruphine, Ruphin, Lyliane,
Jerry et Christelle SHAMAMBA, pour leur amour incommensurable.
Marc Pamphile SHAMAMBA
AVANT-PROPOS
Au terme du présent travail, il est un devoir de
remercier tous ceux qui ont contribué à son élaboration
sur le plan scientifique, matériel, financier ou moral.
Ainsi de façon particulière, nous exprimons nos
sincères remerciements au Professeur KATANGA KABALEVI Joseph pour avoir
dirigé notre mémoire.
Qu'il nous soit aussi permis d'exprimer nos vifs remerciements
au Professeur LUMPUNGU pour avoir mis les oligo-éléments
à notre disposition ainsi qu'aux Ingénieurs KABAMBA et KAYEMBE
pour les semences ainsi que les informations sur le centre.
Que nos oncles, tantes, cousins, cousines, neveux et
nièces, trouvent ici l'expression de nos sentiments de gratitude pour
toutes les marques de sympathie dont nous avons
bénéficié.
Nous sommes également reconnaissant aux familles LUBALA
Stanislas, BAHIZI Ladis, NYAMUSENGE Déogracias, MARUME Didier, N'DETE
Michel, MUSHIZI Charles et MUSHIZI Gyavira.
Nos sentiments de sincère gratitude s'en vont tout
droit aux amis et compagnons de lutte : NTALE J.P, MUBIALA Michel, BIOLA
Clara, KONGOLO Douglas, BUSHABU Gauthier, LUBALA Yannick, PHANZU Alexis, MUKADI
J.P, BOKBELE Dylan, BIKANZA Freddy, KYAKIMWA Patience, MBAYO Patricia, BITESO
Pitshou, AZAMA Moumou, MBESAMBA Gilbert et TSHILENGE Luc.
Enfin, que toutes ces personnes que nous n'avons pas
citées, ne nous tiennent pas rigueur, car de tout notre coeur, nous leur
sommes reconnaissant.
INTRODUCTION
La République Démocratique du Congo, R.D. Congo,
est à ce stade de son développement un pays où
l'agriculture est l'activité prédominante. Vaste de 2,35 millions
de Km², ce pays dispose, selon VANOUNOU (1997), de près de 80
millions d'ha de terres jugés propices à l'agriculture.
Cependant, on estime que seulement 7 à 12 millions d'ha sont
exploités. De ces superficies, les cultures maraîchères
n'occuperaient que 120.000 ha sur toute l'étendue de la
République avec en moyenne 10 à 20 personnes actives par ha.
D'une manière générale, la culture
légumière est relativement plus pratiquée autour des
grands centres de consommation que sont les villes. Elle se réalise sur
des plates-bandes ou des planches de 10 à 15m²et constitue une
source appréciable de revenu pour de nombreux petits cultivateurs,
principalement des femmes, permettant ainsi à la plupart des
ménages de survivre (VANOUNOU, 1997).
Des légumes faisant l'objet de ces cultures, on observe
surtout les légumes feuilles comme les amarantes (Biteku-teku),
l'oseille de Guinée (Ngai-ngai), la morelle (Bilolo), les feuilles de
patate douce (Matembele), la pointe noire (type de chou semblable au chou de
chine), la ciboule (Ndembi) et des légumes fruits tels la tomate, les
aubergines, le piment, le poivron,...
Comme toute l'agriculture en général, la culture
légumière est confrontée au problème de production.
Celle-ci est faible au regard entre autres de l'indisponibilité des
semences améliorées. C'est par ailleurs même un des
obstacles à l'intensification de sa culture. Il en résulte une
situation où les maraîchers sont ainsi obligés à
recourir aux semences de leurs productions sans veiller à leur
qualité génétique et sanitaire. Même sur des fruits
(de tomate, de piment, d'aubergine,...) pourris ou de restes invendus, ils
extraient des graines pour l'usage comme semences. Quelques uns recourent aux
semences importées, par ailleurs très chères.
C'est par des petits commerçants ou des marchands
ambulants, des organisations non gouvernementales de développement
(ONGD) ou des projets d'encadrement rural que l'approvisionnement en semences
importées se fait. Dans la plupart des cas le vendeur/fournisseur ne
possède que peu ou pas de références agronomiques lui
permettant de guider l'acheteur dans son choix (VANOUNOU, 1997).
En vue de contribuer à la promotion de la production
semencière dans le pays en général et de la tomate en
particulier, nous avons pensé expérimenter une fertilisation qui
puisse permettre un plus grand rendement en semences dans les conditions
écologiques particulières de l'hinterland de Kinshasa.
Le présent travail comporte trois chapitres et une
conclusion. Le premier traite des considérations sur les semences ainsi
que des généralités de Lycopersicon
esculentum, le deuxième porte sur l'expérimentation et
le troisième présente les résultats et discussions.
CHAPITRE I. GENERALITES
I.1.
CONSIDÉRATIONS SUR LES SEMENCES
I.1.1.
ORIGINE ET IMPORTANCE
D'après VANOUNOU (1997), par semence, on entend tout
organe ou partie de plantes servant à la reproduction par voie sexuelle
ou végétative. Donc, les graines de maïs, riz, sorgho,
arachide, haricot, ainsi que les tubercules de pomme de terre, les rejets
d'ananas ou de banane, les boutures de manioc et de patate douce et tous
organes végétatifs sont des semences.
Les semences des cultivars de tomate vendus sur le
marché ont deux origines à savoir les semences des cultivars
à fécondation libre et celles issues des cultivars hybrides. La
différence tient au schéma de sélection suivie (PINNERS et
al, 1989).
La production et l'utilisation des semences de qualité
revêtent une grande importance puisqu'elles permettent une augmentation
rapide et substantielle de la production à condition de faire intervenir
des facteurs de production complémentaires comme l'irrigation et la
lutte contre les maladies et ennemis de culture (FEISTRITZER, 1979).
Pour toutes les espèces, la semence représente
à la fois le progrès génétique qui détermine
le potentiel de la culture et la valorisation de la récolte. Selon
KAPATA (2000), elle conditionne tous les autres investissements et la
réussite de la production, quantitative et qualitative de même que
son usage représente le meilleur moyen pour acheminer le progrès
génétique aux champs des planteurs.
I.1.2.
TYPES DE SEMENCES
I.1.2.1. Selon la mise à disposition
Selon la mise à disposition, on distingue quatre types
de semences (MALIEJEWSKI, 1991) :
1. Matériel de
départ :
Il s'agit du matériel (lignées, clones) issu du
programme de sélection qui permet de reprendre ou de poursuivre chaque
année la sélection conservatrice de la variété.
2. Semences de
pré base :
Il s'agit des semences obtenues à l'issue d'un cycle de
multiplication au départ du matériel initial.
3. Semences de
base :
Il s'agit des semences produites selon les règles de
sélection conservatrice de l'espèce pour la production des
semences certifiées. Cette dénomination peut s'appliquer
également à la génération
précédente.
4. Semences
certifiées :
Il s'agit des semences provenant directement de la
multiplication des semences de base. C'est souvent les ``agrimultiplicateurs''
qui se chargent de la production de ces semences qu'on appelle
autrement `' semences commerciales ''. Ces semences sont mises sur le
marché à la disposition des producteurs.
I.1.2.2.Selon la nature génétique
Les semences commerciales que l'on met sur le marché
pour l'usage des producteurs sont de quatre types génétiques
(KATANGA, 2007) :
1. Semences
composites
Ce sont des semences commerciales améliorées
constituées d'un mélange de matériel
génétique très divers. De telles variétés
sont obtenues à l'issue d'une sélection massale ou même
d'une sélection généalogique peu poussée et sans
hybridations. La base génétique des semences ou
variétés composites est très large. Elle est similaire par
la variabilité à la base génétique des
variétés locales.
Dans l'utilisation des variétés composites, il
est conseillé d'exploiter un lot pendant 3 à 5 ans. Après
ce temps, il faut renouveler, c'est-à-dire acheter d'autres semences.
C'est dans cette catégorie qu'il faut considérer les cultivars de
tomate à fécondation libre évoqués par PINNERS et
al (1989).
La durée est plus longue pour les espèces
autogames et plus courte pour les espèces allogames. Pour le maïs
p. ex. c'est 3 ans et pour le haricot 5 ans.
2. Semences
hybrides
Elles sont le résultat d'une sélection
généalogique combinant des hybridations. A l'issue de la
sélection, on obtient à partir des plantes retenues des
descendances pures appelées lignées pures. Avec les
différentes lignées, on produit les variétés
hybrides suivantes :
· Hybrides simples
(HS) : on les obtient en croisant des lignées
pures 2 à 2.
· Hybrides doubles
(HD) : on les obtient en faisant le croisement de deux
variétés hybrides simples.
· Hybrides trois voies
(HTV) : on les obtient en croisant les
variétés hybrides utilisées comme parent femelle avec une
lignée pure.
· Hybrides top cross
(HTC) : on les obtient en croisant une lignée pure
à une variété composite ou une variété
hybride simple à une variété composite.
Les semences hybrides sont généralement de
très haute productivité surtout par rapport aux
variétés composites. N'ayant pas de connaissance sur la nature
génétique des variétés de tomate utilisées
à Kinshasa (Caraibo, Saint Pierre, Roma, Marmande, Marglobe), nous
pouvons illustrer cette différence par le maïs.
Les variétés composites de maïs produisent
dans des bonnes conditions en moyenne 3 à 4 tonnes/ha alors que les
variétés hybrides produisent au minimum 5 tonnes et au plus
jusqu'au-delà de 10 tonnes/ha. Dans la conduite de la culture, les
hybrides ne conviennent pas aux conditions d'agriculture traditionnelle,
commune aux paysans. Ces semences nécessitent un bon labour, un bon
ameublement du sol qu'on obtient surtout qu'avec la mécanisation,
l'usage des engrais surtout chimiques et une bonne protection contre les
mauvaises herbes, les maladies et les insectes. Si ces précautions ne
sont pas prises, les variétés hybrides ne donnent presque rien.
Dans l'utilisation des semences hybrides, il est interdit d'utiliser une partie
de la récolte pour semer la saison suivante. A chaque saison culturale,
il faut acheter des nouveaux lots de semences. Cette recommandation est surtout
pertinente pour les espèces allogames dont la
dégénérescence c'est-à-dire la perte des
caractères de production se révèle déjà la
saison suivante. Cela est dû à la ségrégation des
caractères dans la descendance.
3. Semences
synthétiques
Elles sont obtenues en croisant un certain nombre de
lignées pures entre elles ou avec une variété composite ou
une variété locale. De ces croisements réalisés
avec au moins 5 lignées pures, on retient dans la descendance des
individus intéressants qu'on croise entre eux. Les graines que
l'on récolte de tous ces croisements constituent les semences
synthétiques.
Les variétés synthétiques sont plus
productives que les variétés composites. Elles ont cependant une
base génétique plus large que les variétés
hybrides, laquelle leur donne un meilleur comportement face aux maladies et aux
ravageurs. Les semences synthétiques sont renouvelables tous les 3
à 5 ans.
4. Semences
locales
Ce sont des semences, dont on sous-entend « non
améliorées » et qui représentent diverses
populations de la plante. Ce qui leur donne une base génétique
large qui concourt à leur stabilité dans les conditions de
l'agriculture traditionnelle. Elles sont
évidemment le résultat d'une sélection empirique au cours
des âges.
I.1.3. SITUATION DE LA PRODUCTION
ET DE L'USAGE DES SEMENCES AMELIOREES EN R.D. CONGO
L'analyse de la situation semencière en R.D.Congo
montre que la pénurie en semences peut être justifiée par
les facteurs suivants :
- Une offre en semences insuffisante ;
- Une faible capacité de mise en oeuvre des projets et
une faible contribution du secteur de la recherche dans la diffusion des
semences (MALUMBA, 2007).
Des enquêtes de terrain ont permis de constater qu'il
n'existe aucune structure véritablement organisée pour la
production des semences maraîchères certifiées en R.D.
Congo. Dans le pays il a existé entre 1990 et 1994 quelques huit fermes
semencières qui travaillaient avec le SENASEM (Service National de
Semences) exclusivement pour la production des semences vivrières.
En dépit de leur existence et d'une certaine
production, ces structures ont manifesté beaucoup de faiblesses dont des
productions très limitées, l'absence de synergie avec les autres
composantes de la filière semencière en l'occurrence la recherche
et la vulgarisation (VANOUNOU, 1997).
En 1996 déjà, il n'y avait que quatre fermes qui
étaient opérationnelles et d'ailleurs pour une production totale
de 1.000 tonnes de semences vivrières (toutes espèces) contre un
besoin national total estimé à 127.000 tonnes (MALUMBA, 2007).
Depuis la situation s'est empirée et on assiste
à des efforts très éparpillés. D'une part il y a la
FAO qui finance des petits projets de multiplication et de distribution des
semences dans l'hinterland des grandes villes. D'autre part on note quelques
groupes privés comme la SOTRACEN (Société de Trading en
Afrique Centrale) et CEPROSEM (Centre de production de semences)
localisés à Kinshasa et actifs dans la production des semences
maraîchères.Nous aimerions donner quelques détails sur ces
2 groupes privés.
1° SOTRACEN
La SOTRACEN dont le siège est sur le boulevard du 30
juin (Gombe/n°53) a démarré ses activités en 1987
avec comme mission principale la production des semences
maraîchères et vivrières en particulier le maïs. Elle
a disposé au total de 58 ha. Les cultures maraîchères
faites pour la production des semences sont notamment la tomate, le poivron,
l'aubergine, le concombre, le gombo, le piment Cayenne, la pastèque.
Au sujet de la production, il n'a pas été facile
d'avoir des données d'autant qu'il nous paraît que les
statistiques n'ont pas été formellement tenues. Des dires des
agronomes, on a obtenu en moyenne par bloc de 1ha, 32kg de semences de
tomate caraibo, 50kg de semences d'amarante, 70kg de semences de piment Cayenne
et 45kg de semences de gombo clemson. Si ces chiffres sont vrais, l'explication
de ces rendements relativement faibles se trouve en partie dans les
difficultés d'arrosage qui se faisait, selon les dires des agronomes,
à la main avec des arrosoirs et à partir d'un cours d'eau distant
de 50 à 100m du champ.
Quant aux prix, la SOTRACEN vend à 1$ les 5g de presque
toutes les semences sauf celles d'amarante, de pointe noire, de morelle et
d'épinard vendues à 1$ les 25g.Les prix ainsi pratiqués
dénotent que le kg de semences de tomate, d'aubergine et de poivron
p.ex. reviennent à 200$ et le kg d'amarante, de pointe noire,
d'épinard et de morelle à 40$. Ce qui est de loin plus cher que
les semences importées. A ce sujet la mercuriale de Vikima seeds, une
société de production de semences maraîchères au
Danemark, indique des prix de 28$ à 32$ le kg pour la tomate, 29$ le kg
de poivron, 4$ le kg pour le gombo et l'épinard.
2° CEPROSEM
Le CEPROSEM dont les bureaux et les champs sont situés
à Kimbondo a démarré ses activités en octobre
2005.Il se consacre principalement à la production des semences
maraîchères. C'est sur un terrain de 7.5ha aménagés
en parcelles de 12.5ares que cela se fait.
Il est repris au tableau 1, les chiffres de toutes les
productions obtenues ainsi que les superficies exploitées pour quelques
cultures depuis que CEPROSEM a démarré ses activités en
octobre 2005.
Tableau 1 : Productions obtenues et superficies
exploitées de diverses cultures pour chaque saison
culturale.
N°
|
CULTURES
|
ANNEE 2005 - 2006
|
ANNEE 2006 - 2007
|
Saison B
|
Saison C
|
Saison A
|
Saison B
|
Saison C
|
Semences
(Kg)
|
Superficie (ares)
|
Sem. (Kg)
|
Sup. (ares)
|
Sem. (Kg)
|
Sup. (ares)
|
Sem. (Kg)
|
Sup. (ares)
|
Sem. (Kg)
|
Sup. (ares)
|
1
|
Amarante gombe
|
69,2
|
4,41
|
-
|
-
|
768,6
|
124,5
|
285,9
|
50
|
-
|
-
|
2
|
Epinard local
|
10
|
1,56
|
64,6
|
3,9
|
25,6
|
4,37
|
107,6
|
13,65
|
-
|
-
|
3
|
Chou pointe noire
|
-
|
-
|
19
|
5,88
|
-
|
-
|
15,2
|
18,25
|
17,5
|
10,17
|
4
|
Oseille locale
|
27
|
10,5
|
-
|
-
|
-
|
-
|
729,6
|
239
|
-
|
-
|
5
|
Aubergine black beauty
|
40,5
|
12,5
|
11,9
|
20,8
|
11,6
|
37,5
|
-
|
-
|
67
|
37,5
|
6
|
Aubergine barbentane
|
17
|
37,5
|
2
|
4,23
|
0,45
|
29,95
|
-
|
-
|
24,1
|
59,21
|
7
|
Gombo clemenson
|
41,5
|
25
|
4
|
3,58
|
100
|
37,5
|
-
|
-
|
-
|
-
|
8
|
Gombo puso
|
-
|
-
|
4,5
|
1,7
|
40
|
12,5
|
-
|
-
|
-
|
-
|
9
|
Haricot vert cora
|
49,9
|
12,5
|
5,8
|
7,92
|
87,3
|
37,5
|
-
|
-
|
373,1
|
36,2
|
10
|
Haricot vert minkoti
|
2,5
|
0,12
|
-
|
-
|
-
|
-
|
44 ,4
|
4,9
|
-
|
-
|
11
|
Piment cayenne
|
0,85
|
1,8
|
-
|
-
|
16,1
|
12,5
|
-
|
-
|
-
|
-
|
12
|
Piment safi
|
4,3
|
3,6
|
-
|
-
|
2,2
|
10,63
|
-
|
-
|
-
|
-
|
13
|
Tomate caraïbo
|
0,2
|
50
|
1,4
|
15,23
|
17,9
|
75
|
5,2
|
50
|
30,6
|
62,5
|
14
|
Tomate roxana
|
0,3
|
0,44
|
5,6
|
19,42
|
0,8
|
12,5
|
1,5
|
12,5
|
16
|
172,76
|
15
|
Tomate xina
|
6
|
3,75
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Source : CEPROSEM, 2007
Des données de production des semences
rapportées dans le tableau n°1, on peut constater que :
- Pour l'ensemble des espèces exploitées par
CEPROSEM,la production s'est améliorée de 2005-2006 à
2006-2007 .Au fil des temps,le centre a,non seulement augmenté les
superficies mais aussi maîtrisé les paramètres et les
techniques .Ceci peut être apprécié dans le rendement
à l'unité de surface.
- Pour la tomate en particulier, le rendement moyen le plus
élevé obtenu en 2005-2006 a été de près de
30kg à l'ha avec la variété Roxana en Saison C.En
2006-2007, C'est de 50kg à l'ha avec la variété Caraibo en
saison C.Le centre a même enregistré des rendements
dérisoires de moins de 10kg à l'ha voire moins de 1kg.Il y a
probablement lieu de croire que la production semencière est plus
délicate que la production des légumes.
La faible production observée particulièrement
sur la tomate au cours des saisons A et B serait due aux pluies abondantes et
aux attaques des araignées rouges, chenilles et maladies cryptogamiques.
En effet les pluies occasionnent par leurs gouttes la chute des fleurs et par
l'ambiance humide l'infestation des ravageurs et la prolifération des
maladies.
La saison C paraît être la plus propice à
la production des semences maraîchères. Elle coïncide avec la
saison sèche.
En ce qui concerne les prix, CEPROSEM vend entre autres les
semences de :
- Tomate (Caraïbo) à 2 $ pour les 5 g ;
- Aubergine à 1 $ pour les 5 g ;
- Amarante (Gombe) à 0,5 $ pour les 25 g ;
- Gombo puso à 2 $ pour les 25 g ;
- Etc.
En plus du fait que la production locale en semences
maraîchères soit inexistante, il est étonnant de constater
également l'insuffisance au Congo des structures qui s'adonnent à
l'importation et à la distribution des semences au niveau national.
Face à cette insuffisance, les producteurs recourent
à l'utilisation des semences récoltées sur certains pieds
à la fin des divers cycles de production, sans sélection
préalable et sans tenir compte de la dégénérescence
et des défauts de production que peut induire l'utilisation d'une
semence dont les qualités ne sont pas assurées (MALUMBA,
2007).
Dans l'ensemble du pays, l'utilisation des
variétés améliorées est insignifiante. Le non
recours à ce matériel est d'ailleurs une de
caractéristiques de l'agriculture traditionnelle de subsistance, type
d'agriculture prédominant en R.D.Congo particulièrement en ce qui
concerne les cultures vivrières alimentaires. La situation peut
être relativisée pour certaines espèces. On observe par
exemple que pour le manioc, l'usage des clones améliorés a
été très répandu surtout après les attaques
de l'anthracnose, de la cochenille farineuse et de la mosaïque virale dont
cette culture a été l'objet dans tout le pays dans les
années 1970 à 1980 (KATANGA, 2004).
Il est important de relever aussi que dans une étude
sur l'expansion de semences améliorées de haricot au Sud-Kivu, on
a constaté que l'usage des variétés
améliorées a été très élevé
dans les sites proches des centres de recherche et de plus en plus faible au
fur et à mesure qu'on s'en éloigne. La même situation
s'observe aussi dans l'Hinterland minier du Sud de la Province du Katanga
où l'utilisation des variétés améliorées est
très courante de la part des agriculteurs à cause d'une
présence importante des structures de production et des maisons de vente
des semences ainsi que de la proximité de la Zambie et de l'Afrique
Australe où l'usage des variétés améliorées
est très élevé et la filière semencière est
bien organisée. Tel n'est pas le cas dans les milieux ruraux
éloignés de cette zone. Outre l'éloignement par rapport
aux centres de recherche, on peut évoquer parmi les raisons de la faible
utilisation, le prix élevé de la semence. A titre illustratif
pour un Kg de tomate coûte selon la variété entre 40 et
50$ en importation, de chou de chine coûte 20 à 25$ et 1kg de chou
pommé selon la variété entre 60$ (Copenhague) et 300$ (KK
cross) selon la variété (KATANGA, 2004).
I.2. GENERALITES SUR LA TOMATE
I.2.1. ORIGINE ET AIRE DE CULTURE
(DE LANNOY, 2001)
Le centre d'origine et de domestication de la tomate se situe
entre le Mexique et la côte ouest de l'Amérique du sud, dans une
zone délimitée à l'est par les contreforts des Andes et
s'étalant du sud de la Colombie au nord du chili. Après son
introduction en Espagne au 16ème siècle, cette
espèce a été diffusée en Afrique où elle
s'est très rapidement répandue.
En raison de son adaptation à des conditions
pédoclimatiques extrêmement variées, la tomate se rencontre
partout en Afrique tropicale, aussi bien dans les zones de hautes altitudes
(500 à 2000m) que dans les zones de basses altitudes (< 500m). C'est
au Nigeria, au Ghana, au Cameroun, au Soudan et au Bénin que l'on
enregistre les productions les plus élevées.
I.2.2. DESCRIPTION
SYSTÉMATIQUE ET BOTANIQUE.
I.2.2.1. Description
systématique.
La tomate, du nom scientifique Lycopersicon esculentum
Mill. est une plante herbacée, annuelle, appartenant à la famille
Solanaceae (DE LANNOY, 2001).
I.2.2.2. Description botanique.
Les tiges sont naturellement rampantes et recouvertes de poils
simples et glanduleux. Tendres à l'état jeune, elles ont tendance
à devenir ligneuses avec l'âge. La croissance de la tomate peut
être soit indéterminée et dans ce cas, il y a
présence du bourgeon terminal au sommet de la tige, soit
déterminée et dans ce cas-ci, le sommet de la tige est
occupé par une inflorescence qui arrête l'élongation de la
tige (MESSIAEN, 1975).
Les feuilles sont composées, alternes, à bord
plus ou moins dentelé et découpées de façon
variable. A leur aisselle se développent des bourgeons axillaires (DE
LANNOY, 2001).
Dans des sols profonds et homogènes, la plante atteint
à maturité une profondeur d'enracinement comprise entre 40 et 80
cm.
Les inflorescences sont des grappes composées de 4
à 12 fleurs de couleur jaune. La tomate est une espèce autogame
qui présente un faible taux de pollinisation croisée (2 à
5 %). La floraison débute 50 à 65 jours après le semis
(MESSIAEN, 1975).
Le fruit est une baie de forme variable : ronde et lisse,
aplatie et côtelée, cordiforme, allongée (cylindrique,
ovoïde) ou piriforme. Les petits fruits qui ont 2 à 3 loges
pèsent 50 à 80 gr). Ceux qui possèdent 3 à 5 loges
sont des fruits moyens et leur poids varie de 80 à 110 gr. Les gros
fruits de poids supérieur à 110 gr ont de 5 à 6 loges.
Chaque fruit renferme 50 à 100 graines, ce qui permet d'extraire en
moyenne 2 à 6 grammes de semences par kilo de fruits. Les graines sont
petites (280 à 380 au gramme), plates, rondes à
réniformes, de couleur blanc gris et recouvertes de poils (DE LANNOY,
2001).
Il s'écoule 45 à 55 jours entre
l'épanouissement d'une fleur et la maturité commerciale du fruit
et, par conséquent, 90 à 120jours du semis à la
première récolte (MESSIAEN, 1975).
Certains auteurs dont MESSIAEN (1975) propose de classer les
variétés de la tomate en quelques grands groupes suivants :
- Des variétés précoces à fruits
plats côtelés ;
- Des variétés tardives à gros
fruits ;
- Des variétés du type
Anglo-hollandais ;
- Des variétés industrielles à fruits
allongés ;
- Des variétés industrielles à fruits
ronds et
- Des tomatoses.
I.2.3. IMPORTANCE ET USAGE DE LA
CULTURE
La tomate tient une place importante dans l'alimentation
humaine. Elle s'utilise en frais, en salade et en jus, ou transformée,
sous forme de purée, de concentré, de condiment et de sauce.
LA FAO (1996) relève dans une enquête
menée en 1985 que la ville de Kinshasa, alors peuplée de 3
millions, consommait 60.000 tonnes de légumes. La tomate est l'un des
plus cultivés et des plus vendus. Elle représente 2339 tonnes
soit environ 4% de l'approvisionnement total de Kinshasa en légumes
après les feuilles de manioc, les amarantes et l'oseille.
Cette même source évalue à environ 60g de
tomate consommés par personne et par mois dans la ville de Kinshasa.
I.2.4. EXIGENCES ECOLOGIQUES
1°) Température
Pour sa croissance et son développement, la tomate
exige des températures journalières moyennement
élevées (21 à 28°C), mais des températures
nocturnes plutôt basses (15 à 20° C).
Les températures optimales sont de 23°C pendant le
jour et de 13 à 17 °C durant la nuit. En dessous de 13°C et
au-delà de 30°C, le pollen peut devenir stérile.
La floraison peut également être affectée
lorsque les températures sont trop basses ou trop élevées,
voire même complètement inhibée (coulure des fleurs) en
dessous de 13°C ou au-dessus de 38°C (DE LANNOY, 2001).
2°) Lumière
La plante est indifférente à la
photopériode pour la floraison, mais en jours relativement longs, on
observe une croissance supérieure de même qu'une augmentation de
la teneur en matière sèche des fruits (DE LANNOY, 2001).
La tomate est héliophile et nécessite des
intensités de lumière forte.
3°) Eau
De la plantation à la floraison, les besoins en eau
sont de 5 mm/j, ensuite plus importants, 10mm jusqu'à la maturité
des fruits. (Ministère des Affaires Etrangères et de la
Coopération de France, 1984). En irrigation, cela représente
respectivement 50m3 et 100 m3 par jour et par ha.
4°) Sols
La tomate préfère des sols riches en
matières organiques, meubles et profonds, à forte capacité
de rétention en eau, mais bien drainés. Sa tolérance
à l'acidité du sol est moyenne (pH 5,5 à 6,8) (DE LANNOY,
2001).
I.2.5. PRATIQUES CULTURALES POUR
LA PRODUCTION DE SEMENCES.
I.2.5.1. Choix de terrain
Selon VANOUNOU (1997), dans le choix de terrain, il faut
considérer avec soin les points suivants avant de prendre une
décision :
1°) Eau : Un approvisionnement en
eau par un puits ou un cours d'eau est indispensable ;
2°) Emplacement : Il faut, autant
que possible choisir un terrain plat, car s'il est en pente ou
accidenté, il faudra y planer ou encore construire des
terrasses ;
3°) Nature du sol : Le sol doit
être fertile ou susceptible de l'être afin que l'emploi de bonnes
méthodes de cultures puisse assurer une bonne production de
semences ;
4°) Drainage : Le terrain devra
être suffisamment drainé et facile à drainer, surtout
pendant les saisons de pluies, de façon que l'eau n'y séjourne
pas durant les pluies. Il faudra aussi qu'il soit protégé contre
le débordement des cours d'eau voisins.
5°) Exposition : Les parcelles de
cultures semencières ne doivent pas être exposées aux vents
violents qui pourraient endommager les jeunes plants, surtout par des fortes
pluies. Il faut aussi éviter l'ombre trop épaisse puisque la
plupart des légumes ont besoin de beaucoup de soleil.
On peut établir des brise-vents naturels en plantant
des arbres autour du périmètre.
I.2.5.2. Préparation du terrain avant la plantation
(VANOUNOU, 1997)
Généralement, la préparation du sol est
la même pour la production de semences de légumes que pour celle
des légumes commerciaux. La première opération à
entreprendre pour préparer le terrain consiste à enlever toutes
les mauvaises herbes et plantes sauvages. Celles-ci ne seront pas
brûlées, mais elles resteront pourrir en compost et revenir au
sol. Le brûlage est une pratique destructive, car la quantité des
sels minéraux qui retournent à la terre sous forme de cendre
à moins d'utilité pour la plante que la matière organique
des mêmes débris sous forme de compost.
Quand la surface du terrain est propre, il faut la niveler
grossièrement à la houe, puis la piocher jusqu'à une
quinzaine de centimètres de profondeur.
Les planches seront préparées en fonction de la
configuration du champ. Si le terrain est plat, il faut disposer les planches
perpendiculairement au côté le plus long du champ.
Dans les conditions où l'on dispose d'une traction
mécanique ou animale, on peut mécaniser dans une certaine mesure
les opérations de labour et de hersage, et même de fabrication des
planches avec motocultivateur par exemple.
I.2.5.3. Semis et repiquage (VANOUNOU, 1997)
Le semis se fait en pépinière ou en caissettes.
On protège le semis de l'insolation directe en le faisant sous abri et
au besoin en créant de l'ombrage avec des palmes.
Le stade de développement le plus favorable au
repiquage varie selon les espèces et les variétés, mais il
se situe généralement à l'époque où le plant
a atteint 5 à 7 Cm de haut.
Le repiquage de la pépinière à la planche
définitive doit avoir lieu le soir ou par temps couvert. Les plants sont
repiqués à l'aide d'une fourche à main ou d'un
transplantoir en malmenant le moins possible le système radiculaire. Il
est recommandé d'arroser avant l'opération. L'écartement
recommandé pour le repiquage est de 40cmx120cm.
Il faut éviter d'endommager les racines, sinon le plant
mettra longtemps à se développer ou sa croissance sera
définitivement retardée. Ce qui portera préjudice à
la qualité des semences produites.
Pour ce qui est des normes de qualité des semences,
celles-ci doivent satisfaire aux normes suivantes :
- Faculté germinative : 70 % au minimum ;
- Pureté spécifique : 98 % au
minimum ;
- Pureté génétique
(variétale) : 98 % au minimum ;
- Taux d'humidité : 8,5 % au maximum.
I.2.5.4. Fertilisation
Les besoins en azote sont assez faibles jusqu'à la
floraison. Les besoins en phosphore sont très importants dès le
début de croissance jusqu'à la fin de la culture tandis que, les
besoins en potasse sont très importants à partir de la floraison
et diminuent en fin de culture.
- Fumure de fond :
o organique : 20 à 30 tonnes/ha de matière
organique ;
o minérale : 200 kg/ha de NPK (17-17-17) et 100
kg/ha de super phosphate triple.
- Fumure de couverture :
o 125-150 N, 150-175 P, 200-225 K à l'hectare.
VANOUNOU (1997) recommande 4 épandages à 20
jours d'intervalle à partir du 15ème jour après
le repiquage.
I.2.5.5. Isolement
La tomate étant autogame, la distance d'isolement entre
les variétés devrait être de 50 à 150 m pour la
production de semences de base et de 20 à 35 m pour les semences
certifiées.
I.2.5.6. Entretien
Il est indispensable de tuteurer les plants des cultivars
à croissance indéterminée tout comme il est
conseillé de prévoir des supports pour les cultivars à
croissance déterminée après que les plantes aient
émis 2 à 8 bourgeons.
Au début de culture, deux (2) sarclages seraient
nécessaires ensuite la végétation couvrira en grande
partie le sol (VANOUNOU, 1997).
I.2.6. RECOLTE, EXTRACTION,
SECHAGE ET CONDITIONNEMENT
I.2.6.1. La récolte
La récolte des fruits bien mûrs débute
entre 105 à 120 jours après le semis et elle dure 20 à 30
jours. Les fruits mûrs suite à des infections ou pourritures sont
à écarter ; le rendement varie entre 50 à 250 kg de
semences par ha à 7,5 % d'humidité. Le poids de 1000 graines est
de 2,5 à 3,3 grammes (VANOUNOU, 1997).
I.2.6.2. L'extraction
Les fruits sont écrasés dans un récipient
en bois (un grand mortier local). La masse obtenue est soumise à une
fermentation naturelle qui dure de 24 à 36 heures. Il se forme un voile
blanchâtre en surface de Geotrichum candidum et le
mucilage entourant les semences se désintègre. La pulpe et les
semences flottent et peuvent ainsi facilement être séparées
et ensuite lavées à l'eau plusieurs fois.
Avec la méthode mécanique, on recourt à
un appareil nommé le « Milet vegetable wet seed
extractor » avec rejet d'eau. Il permet un traitement de 300 à
400 kg de fruits par heure. Les semences récupérées ainsi,
sont encore entourées de gel et doivent subir une fermentation
(VANOUNOU, 1997).
I.2.6.3. Le séchage
Le séchage initial se fait à l'abri du soleil
pendant quelques heures de préférence en couches mises sur des
claies couvertes de toile moustiquaire. Ensuite, le séchage se fait au
soleil ou artificiellement. Taux d'humidité souhaitable 7 à 8 %
(VANOUNOU, 1997).
I.2.6.4. Le conditionnement
Les semences de tomate peuvent transmettre plusieurs
pathogènes. Pendant l'extraction on peut combiner à quelques
méthodes de désinfection (VANOUNOU, 1997) :
a) L'acide hydrochlorique qui élimine en grande partie
le virus TMV ;
b) Le trempage des semences pendant 30 minutes dans une
solution de 10 % de phosphate trisodique suivi de rinçage léger
qui lutte aussi contre le TMV ;
c) Le trempage pendant 25 minutes dans l'eau chaude de 50
à 55°C, efficace contre le Xanthomonas
campestris et les autres maladies bactériennes.
d) La désinfection avec l'acide acétique 0,6% (6
ml d'acide pur par litre d'eau) pendant 24 heures suivi de lavage soigneux ou
bien avec le vinaigre blanc à 6 % (100 Cc de vinaigre blanc à 6 %
dans un litre d'eau).
En plus de toutes ces méthodes de désinfection
lors de l'extraction, on recommande lors de l'emballage des graines de les
enrober par des produits connus sur le marché par exemple l'ALMTHIO
(Mélange THIRAM 25 % + Lindane 20 %).
I.3.
ROLE ET MODE D'APPLICATION DES ENGRAIS ORGANIQUES ET MINERAUX.
I.3.1. ROLE GENERAL DES
ENGRAIS
Les principaux éléments fertilisants que l'on
cherche à apporter par les engrais sont : l'azote, le phosphore et
la potasse.
A) L'AZOTE (N) :
L'azote est un constituant de nombreuses molécules
importantes, comme les protéines, les acides nucléiques,
certaines hormones (par exemple : l'acide-3-indole acétique, les
cytokinines) et la chlorophylle.
Il n'est donc pas surprenant que la plupart de
symptômes d'une carence en azote, se manifestent par une lente
réduction de la croissance, ainsi que par une chlorose
générale des feuilles.
L'azote est fortement mobile dans la plante. Lorsque les
feuilles les plus âgées jaunissent et meurent, l'azote
essentiellement sous forme d'amines ou d'amides solubles, est mobilisé
dans les feuilles les plus âgées et n'apparaissent dans les
feuilles les plus jeunes que lorsque la carence devient sévère.
Un excès d'azote stimule une croissance exubérante de la partie
aérienne, favorisant ainsi une augmentation du rapport tiges
feuillées/racines et retardant la mise à fleur de nombreuses
espèces cultivées. De la même façon, une carence en
azote favorise une floraison précoce (WILLIAM, 2003).
B) LE PHOSPHORE (P) :
C'est un élément indispensable au
développement de la graine, ainsi que d'autres parties de la plante. Il
contribue à la croissance végétative à travers ses
effets (LUMPUNGU, 2006) dans :
· Le développement racinaire,
particulièrement dans les radicelles et dans les poils
absorbants ;
· La floraison, la fructification et la formation de
semences ;
· La maturation des récoltes ;
· La qualité des récoltes,
spécialement les légumes et fourrages ;
· La résistance à certaines maladies.
C) LA POTASSE (K) :
Elle joue le rôle important pour la croissance et la
vigueur de la plante.
Excepté ces trois éléments
qualifiés de « majeurs » parce que les plantes les
assimilent en grande quantité, les solutions
d'oligoéléments sont aussi d'usage.
En pratique, ce sont surtout le magnésium, le fer, le
bore, le cuivre, le manganèse, le zinc puis le molybdène qu'on
apporte aux plantes par trempage des racines avec mottes de terre avant le
repiquage des plantules.
Pour croître et se développer normalement les
plantes ont besoin, outre d'éléments majeurs NPK, d'un grand
nombre d'oligoéléments que les plantes absorbent en très
petite quantité (PERRON, 1999). De ces oligoéléments, on
peut évoquer :
1) LE MAGNESIUM (Mg) :
Il fait partie des éléments dont la plante a
besoin en grande quantité, d'où la nécessité de son
renouvellement régulier dans le sol (Soil Improvement Commitee,
1965).
C'est un élément vital pour tous les
végétaux car il entre dans la composition chimique de plusieurs
composés.
Outre sa participation à la formation de la
chlorophylle, le magnésium a encore d'autres fonctions à remplir
dans la nutrition et dans le cycle évolutif des végétaux
notamment la formation du protoplasme, la migration du phosphore et son
transport dans les graines, la formation d'organes de réserve,
l'augmentation de la teneur en vitamines A et C (MUMBA, 1980).
La carence en magnésium entraîne une diminution
de la production glucidique et une accumulation des amides par suite de la
réduction de l'activité photosynthétique (LUMPUNGU,
2006).
Les feuilles anormalement minces et cassantes ont tendance
à s'incurver vers le haut. Elles perdent leur couleur à
l'extrémité et entre les nervures, la décoloration
commençant sur les feuilles inférieures et montant vers le haut
suivant la gravité de la carence (Soil Improvement Commitee, 1965).
2) LE FER (Fe)
Sans être un constituant de la chlorophylle, le fer est
indispensable à sa formation. Il participe à la phosphorylation
et à la synthèse de la chlorophylle.
D'après ANGLADE (1988), la non assimilation du fer
provoque un jaunissement du feuillage. L'excès de calcaire est
généralement à l'origine des carences en fer, auxquelles
on remédie par des apports de Fe ++ (chélates).
La chlorose ferrique qui se manifeste par un jaunissement des
parties vertes est très rarement due au manque de fer dans le sol, mais
le plus souvent au fait que le fer se trouve sous forme colloïdale et non
sous forme ionique assimilable. Dans certains cas, le phosphore et le fer
forment des complexes dans les racines, diminuant ainsi la mobilité du
fer dans la plante (LUMPUNGU, 2006).
3) LE BORE (B) :
En solution aqueuse, le bore se trouve sous la forme d'un
acide faible B(OH3) (acide borique ou
H3BO3).
Aux valeurs de pH physiologique (< 8), il se trouve surtout
sous une forme non dissociée qui est préférentiellement
absorbée par les racines. D'autres réponses à la carence
en bore suggèrent qu'il pourrait avoir un rôle dans la division et
l'élongation cellulaire.
L'une des réponses les plus rapides à une
carence en bore, est par exemple l'inhibition de la division et de
l'élongation cellulaire dans les racines principales et les racines
secondaires, ce qui leur confère une apparence boudinée et
buissonnante. De plus le bore est connu pour stimuler la germination et
l'élongation du tube pollinique (WILLIAM, 2003).
4) LE CUIVRE (Cu) :
Le cuivre joue un rôle d'activateur d'enzymes dans la
synthèse de la chlorophylle et de nombreuses protéines.Il semble
favoriser la formation de la vitamine A et exercer une fonction
régulatrice lorsqu'il y a trop d'azote dans le sol. Un excès de
cuivre est très toxique (ANGLADE, 1988).
La carence en cuivre entraîne le ralentissement
très net de la croissance et les feuilles se décolorent. Cette
carence est plus à craindre sur sol riche en matière organique
(LUMPUNGU, 2006). La forme d'absorption du cuivre est le Cu++
(chélates).
5) LE MANGANESE (Mn) :
Il est étroitement associé au cuivre ainsi qu'au
zinc et agit apparemment comme un catalyseur dans le processus de croissance
(Soil Improvement Commitee, 1965).
Les symptômes les plus apparents des carences en
manganèse sont la chlorose entre les nervures des jeunes feuilles.
Même les plus petites ramifications des nervures restent vertes tandis
que les tissus entre les nervures sont d'une couleur vert-jaune ou presque
blanche.
Le sol est en général largement pourvu en sels
de manganèse mais cet élément peut se trouver sous une
forme totalement inassimilable pour les plantes en particulier dans les sols
calcaires ou les sols acides fortement chaulés, d'où des carences
(GROS, 1979). La forme d'absorption du manganèse est le Mn++
(chélates).
6) LE ZINC (Zn) :
Le zinc est apparemment lié au fer et au
manganèse dans la formation de la chlorophylle (Soil Improvement
Commitee, 1965).
Il agit sur la croissance des plantes ; il intervient
dans la formation des sucres et donc des organes de réserve (ANGLADE,
1988).
La carence en zinc se manifeste par une chlorose des jeunes
feuilles entre les nervures. Les feuilles les plus anciennes présentent
des tâches vert pâle ou jaunes (VELDKAMP, 1992). La forme
d'absorption du zinc est le Zn++ (chélates).
7) LE MOLYBDENE (Mo) :
Tout en étant un métal, les
propriétés du molybdène ressemblent beaucoup à
celles d'éléments non métalliques.En solution aqueuse ils
se présentent sous la forme de l'ion molybdate
MoO2-4.
De tous les micro-éléments connus, les besoins
en molybdène sont parmi les plus faibles ; ils semblent être
essentiellement en relation avec le métabolisme azoté. Comme pour
de nombreux micro-éléments, les carences en molybdène se
manifestent chez certaines espèces, elles sont particulièrement
fréquentes chez les légumineuses, des membres de la famille des
Brassicacées ainsi que chez le maïs.
Elles sont aggravées dans les sols acides, riches en
précipités contenant du fer absorbent fortement les ions
molybdates (WILLIAM, 2003).
I.3.2. DIFFERENTS ENGRAIS ET LEUR
APPLICATION.
I.3.2.1. La fiente de poule
La fiente diffère du fumier du bétail en ce
qu'elle a une plus forte teneur en éléments fertilisants. Comme
tous les fumiers, sa composition varie cependant suivant la conduite de
l'élevage, le mode de conservation et l'abondance des litières
(FAO, 1987).
Il est consigné au tableau 2, la teneur de divers
éléments contenus dans la fiente et dans d'autres fumiers telle
que décrite par AUTISSIER (1994).
Tableau 2 : Teneur en % de divers
éléments fertilisants de la fiente et d'autres
fumiers.
|
N
|
P2O5
|
K2O
|
CaO
|
MgO
|
SO3
|
VOLAILLE
|
2,65
|
3,04
|
9,72
|
13,4
|
6,20
|
-
|
MOUTON
|
2
|
1,5
|
3
|
4
|
2
|
1,5
|
CHEVRE
|
1,5
|
1,5
|
3
|
2
|
-
|
-
|
CHEVAL
|
3 à 6
|
1,5
|
2 à 5
|
1,5
|
1
|
0,5
|
BOVIN
|
2
|
1,5
|
2
|
4
|
1
|
0,5
|
Source : AUTISSIER, 1994
Il ressort du tableau 2, que les teneurs en azote, en
phosphore et en potassium sont très variables selon l'origine et que la
fiente renferme beaucoup de calcium, de potassium, de magnésium et
même de phosphore par rapport aux autres fumiers.
I.3.2.2. L'urée (NERDEUX, 1981)
En pratique, l'urée de formule CO
(NH2)2 titre 46 % d'azote et se présente en
petites perles de 1 à 2 mm de diamètre. L'action directe du gaz
carbonique sur l'ammoniac produit du carbamate d'ammonium. La
déshydratation du carbamate par chauffage sous pression donne de
l'urée.
L'urée est le plus concentré des engrais
azotés solides. Sous l'action d'une diastase microbienne, elle est
hydrolysée dans le sol et passe à l'état d'azote
ammoniacal. Cette transformation s'effectue normalement en quelques jours.
L'urée est appliquée comme engrais de couverture pour favoriser
la croissance. Il est directement assimilable par la plante.
I.3.2.3. Le NPK
Il représente les trois principaux
éléments nutritifs nécessaires aux plantes pendant leur
développement.
Les différentes formules commerciales souvent
rencontrées du NPK sont : 11-11-11, 15-15-15,
17-17-17,10-10-10,10-10-15,5-10-15. Le NPK est appliqué comme engrais de
fond dans la conduite de plusieurs cultures.
I.3.2.4. Le DAP (Diammonium phosphate) :
Le DAP de formule (NH4)2
H2PO4 est un engrais composé de 2
éléments fertilisants de base dont l'azote et le phosphore
(LUMPUNGU, 2006). En général, le DAP contient 18 % de N et 46% de
P2O5. Il est de préférence appliqué
avant ou juste après le semis.
I.3.2.5. Le KCl (Chlorure de potassium) :
Le chlorure de potassium est un engrais chimique contenant 60%
de K2O. Il est l'engrais potassique le moins coûteux et non
recommandé à être utilisé comme engrais de fond
(VANOUNOU, 1997).
CHAPITRE II. EXPERIMENTATION
II. 1.
OBJECTIF
L'objectif était de pouvoir expérimenter une
fertilisation qui puisse permettre un plus grand rendement en semences dans
différents traitements.
II.2.
MILIEU EXPERIMENTAL
II.2.1. LOCALISATION
L'expérimentation a été conduite à
l'université de Kinshasa / Mont-Amba devant la faculté de
polytechnique et à proximité de la faculté des sciences
agronomiques.
Le terrain expérimental est situé à
4°19' de latitude Sud et 15°18' de longitude Est, à une
altitude moyenne de 390m (KWAMBA, 2003).
II.2.2. SOL
MAKOKO et al (1991) notent que les sols du Mont-Amba sont des
sols sableux de profil pédologique du type A-C avec un horizon
superficiel humifère. Une discontinuité est rencontrée
entre 30 à 45 cm de profondeur en sol sous végétation
herbeuse et en sol nu.
II.2.3. CONDITIONS CLIMATIQUES
Le climat du Mont-Amba appartient au type AW4
d'après la classification de KÖPPEN. C'est un climat tropical
humide où la température du mois le plus froid est
supérieure à 18°C et la hauteur des précipitations du
mois le plus sec est inférieure à 60mm.
La pluviométrie moyenne annuelle de Kinshasa est de
1350mm avec des précipitations maximales en Avril et en Novembre et une
température autour de 25°C.
Le tableau n°3 ci-dessous, présente les conditions
climatiques qui ont dominé au cours de notre expérimentation, qui
s'est déroulée du 17 Octobre 2007 au 09 Février 2008.
Mois
|
Précipitations
(mm)
|
Température moyenne (°C)
|
Pression (mba)
|
Octobre
|
288
|
25
|
957
|
Novembre
|
388
|
26
|
956
|
Décembre
|
71
|
26
|
957
|
Janvier
|
97,1
|
26
|
956
|
Février
|
10
|
26
|
957
|
Total
|
854
|
129
|
4783
|
X
|
171
|
26
|
957
|
Source : CGEA / CREN-K, 2008
Il ressort du tableau 3 que les plantes de tomate ont
bénéficié de 854mm de pluies et une moyenne de 171mm de
pluies. Une température moyenne de 26°C.
II. 3.
MATERIELS
II.3.1. MATÉRIEL
VÉGÉTAL
Le matériel végétal utilisé
était la variété caraïbo de tomate bien
adaptée aux conditions tropicales et assez résistante aux
maladies.
Les semences ont été offertes par le centre de
production de semences (CEPROSEM). C'est une variété de tomate
à croissance déterminée avec gros fruits, rouges, pleine
en chair, de forme ronde, à peau lisse et de bonne production
régulière. C'est une variété traditionnellement
Française.
II.3.2. FERTILISANTS
Comme fertilisants nous avons utilisé :
- La fiente de poule obtenue au couvent des Pères
Lazaristes à Kimwenza.
- Les engrais minéraux en l'occurrence le NPK 15-15-15,
le DAP dosant 46% de P2O5, le KCl dosant 60% de
K2O et l'urée dosant 46% de N.
- Les oligo-éléments en l'occurrence le
magnésium de formule MgSO4.7H2O, le bore de
formule H3BO3, le cuivre de formule
CuSO4.7H2O, le zinc de formule
ZnSO4.7H2O, le manganèse de formule
MnSO4.7H2O, le fer de formule
FeSO4.7H2O et le molybdène de formule
(NH4)6.Mo7O24.H2O.
Signalons également que les engrais minéraux et
les oligo-éléments ont été disponibilisés
par la faculté des sciences agronomiques.
II.4.
METHODES
II.4.1. DISPOSITIF
EXPÉRIMENTAL
Le dispositif expérimental adopté était
celui entièrement aléatoire avec quatre traitements et quatre
répétitions.
Les traitements mis en étude dans l'essai ont
été :
To
T1
T3
T2
T1
T2
T0
T3
T2
T3
T1
T0
T3
T0
T2
T1
T0 : Engrais organique (témoin).
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux.
Nous avons décidé de considérer comme
témoin, un traitement avec fiente du fait que beaucoup de travaux
antérieurs tels ceux de IBANDA (1998), NKUNIMBE (2003) ont montré
les effets des fumures organiques sur le rendement de divers légumes en
sols sablonneux caractéristiques du Mont-Amba et de la ville de
Kinshasa. Leurs auteurs ont même recommandé l'utilisation des
fumures organiques dans ce type de sols. Même VANOUNOU (1997),
considère comme une nécessité en vue de la production de
semences.
II.4.2. CONDUITE DE L'ESSAI
II.4.2.1. Semis-Repiquage
Le semis a été fait en pépinière
le 17/10/2007. Après 31 jours, nous avons procédé au
repiquage. Cette opération s'est faite dans des sachets en
polyéthylène de 22 cm de diamètre remplis de terre sur 25
cm de hauteur.
II.4.2.2. Apport des fertilisants
Au moment du remplissage de terre dans les sachets, nous avons
apporté comme fumure de fond, de la fiente de poule à raison de
1,5kg par sachet calculé sur base de la dose de 30T/ha
recommandée par PINNERS et al (1989) entre autres et le NPK 15-15-15
à raison de 20g par sachet calculés sur base de 400kg/ha.
En fumure de couverture, nous avons apporté
après repiquage 17,5g de KCl par sachet, 1,854g de DAP par sachet et
2,82g d'urée par sachet calculés sur base respectivement de 350kg
de KCl, 150kg de DAP et 60 kg d'urée par ha.
Les oligo-éléments ont été
appliqués par trempage des racines des plantules avec mottes de terre
dans une solution lors du repiquage. Il y a lieu de signaler que les
oligo-éléments nous ont été livrés, selon
les formules évoquées ci-haut, sous forme concentrée avec
les recommandations précises d'utilisation. Nous avons
prélevé de chaque élément 1cc que nous avons
dilué en mélange dans 20l d'eau. C'est de cette dernière
solution que nous avons procédé au trempage des plantules.
II.4.2.3. Opérations d'entretien
Les opérations d'entretien réalisées lors
de l'essai sont les suivantes :
- Le sarclage : le contrôle des
adventices avait débuté dès le stade germinatif
jusqu'à la récolte pour éviter toute concurrence
néfaste. Il a été fait manuellement ;
- L'arrosage : il s'effectuait une fois
par jour, nous arrosions les plantes au pied en évitant de mouiller les
feuilles ;
- Le binage ;
- L'égourmandage : il consistait
à éliminer les gourmands pour éviter d'avoir trop de
ramifications ;
- Le tuteurage : il consistait à
soutenir la plante à l'aide d'un tuteur.
II.4.3. OBSERVATIONS ET ANALYSE
DES DONNÉES
II.4.3.1. Paramètres observés
1° Paramètres végétatifs
- Diamètre au collet :
mesuré une fois sur 4 plantes, 30 jours après le repiquage
à l'aide du pied à coulisse ;
- Taille de la tige : mesurée une
fois sur 4 plantes, 30 jours après le repiquage à l'aide d'un
mètre ruban ;
- Nombre de feuilles par
plante : évalué une fois sur 4 plantes, 30 jours
après le repiquage en comptant le nombre de feuilles par
plante ;
- Nombre de fleurs par plante
: évalué en comptant le nombre de fleurs produites par
plante au fur et à mesure de leur apparition.
2° Paramètres génératifs
- Date apparition de la première
fleur ;
- Date floraison avec 50% de plantes en
fleurs ;
- Date floraison avec 100% de plantes en
fleurs ;
- Date apparition du premier fruit.
3° Paramètres de production
- Nombre de fruits par plante :
évalué en comptant le nombre de fruits par plante, excepté
les fruits malades ;
- Poids de la production des fruits par
traitement (kg) : évalué en pesant les fruits de
chaque traitement à l'aide d'une balance électronique ;
- Le rendement estimatif (T/ha) :
était estimé en extrapolant à l'hectare le rendement en
fruits obtenu de la moyenne de 16 plants répartis dans chaque
répétition. L'extrapolation a été faite en
utilisant les écartements de 40cmx120cm avec une densité moyenne
de semis de 20.000 plants à l'ha d'après VANOUNOU (1997).
- Nombre de graines par fruit :
évalué sur 5 fruits en comptant les graines après
extraction et fermentation de 24 heures ;
- Poids de la production des graines sèches par
traitement (g) : les graines de chaque traitement étaient
pesées à l'aide d'une balance de précision ;
- Rendement estimatif (kg/ha) :
était estimé en extrapolant à l'hectare le rendement en
graines obtenu de la moyenne de 16 plants répartis dans chaque
répétition .L'extrapolation a été faite en
utilisant les écartements de 40cmx120cm avec une densité moyenne
de semis de 20.000 plants à l'hectare selon VANOUNOU (1997).
II.4.3.2. Analyse des données
Les données obtenues ont été
traitées statistiquement par l'analyse de la variance ANOVA au seuil de
probabilité de 5%.
Le test de la plus petite différence significative a
été utilisé pour la comparaison des moyennes de
traitements.
CHAPITRE III. RESULTATS ET
DISCUSSIONS
III.1.
RESULTATS RELATIFS AUX PARAMETRES VEGETATIFS
III.1.1.DIAMETRE AU COLLET
Les résultats relatifs aux observations sur le
diamètre au collet sont repris dans les tableaux 4 et 5.
Tableau 4 : Diamètre au collet
(cm)
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
0,73
|
0,71
|
0,65
|
0,70
|
0,70
|
3,67
|
T1
|
0,71
|
0,69
|
0,61
|
0,66
|
0,67
|
3,88
|
T2
|
0,73
|
0,85
|
0,73
|
0,77
|
0,77
|
3,37
|
T3
|
0,83
|
0,75
|
0,69
|
0,78
|
0,76
|
3,42
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin)
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux
Le tableau n°4 montre qu'à l'apparition des
premiers fruits, les plantes avaient en moyenne entre 0,67 et 0,77cm de
diamètre au collet. Les engrais minéraux et les
oligo-éléments ont apparemment eu des effets sur l'augmentation
du diamètre.
Tableau 5 : Résumé de l'analyse de
variance des résultats relatifs au diamètre au collet
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
0,030
|
3
|
0,099
|
7,55
|
3,86
|
0,058
|
S
|
Répétitions
|
0,017
|
3
|
0,0057
|
4,31
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
0,012
|
9
|
0,0013
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
0,059
|
15
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Légende :
S : Significatif
L'analyse de la variance consignée dans le tableau 5
indique qu'au seuil de 5%, il y a des différences significatives entre
les traitements T1, T0, T3 et T2.
Ainsi donc les engrais minéraux et leur association avec les
oligo-éléments ont significativement influencé le
diamètre .
III.1.2.TAILLE DE LA TIGE
Les résultats relatifs à la taille de la tige
sont consignés dans les tableaux 6 et 7.
Tableau 6 : Taille de la tige (cm)
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
46
|
54
|
49
|
56
|
51,25
|
5,49
|
T1
|
54
|
52
|
47
|
52
|
51,25
|
5,49
|
T2
|
54
|
63
|
43
|
53
|
53,25
|
5,28
|
T3
|
56
|
59
|
55
|
59
|
57,25
|
4,91
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin)
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux
Le tableau 6 montre que les plantes traitées aux
engrais minéraux associés aux oligo-éléments ont
une taille moyenne relativement élevée.
Tableau 7 : Résumé de l'analyse de
variance des résultats relatifs à la taille de la tige
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
96
|
3
|
32
|
2,028
|
3,86
|
-
|
NS
|
Répétitions
|
161
|
3
|
53,67
|
3,401
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
142
|
9
|
15,78
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
399
|
15
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Légende :
NS : Non significatif
L'analyse de la variance consignée dans le tableau 7
révèle qu'au seuil de 5%, il n'y a pas des différences
significatives entre les traitements. Ainsi donc, les apports des engrais
minéraux et oligo-éléments n'ont pas véritablement
influencé la taille de la tige.
III.1.3. NOMBRE DE FEUILLES PAR
PLANTE
Les résultats sur le nombre de feuilles par plante sont
illustrés dans les tableaux 8 et 9.
Tableau 8 : Nombre de feuilles par plante
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
15
|
14
|
14
|
14
|
14
|
11,78
|
T1
|
16
|
20
|
13
|
12
|
15
|
11
|
T2
|
19
|
19
|
16
|
18
|
18
|
9,17
|
T3
|
17
|
13
|
16
|
18
|
16
|
10,31
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin)
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux
Le tableau 8 montre qu'à trente jours après le
repiquage, le nombre moyen de feuilles est légèrement plus
élevé sur les plantes traitées que sur celles du
témoin.
Tableau 9 : Résumé de l'analyse de
variance des résultats relatifs au nombre de feuilles par
plante
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
30,25
|
3
|
10,08
|
1,84
|
3,86
|
-
|
NS
|
Répétitions
|
10,25
|
3
|
3,42
|
0,62
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
49,25
|
9
|
5,47
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
89,75
|
15
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Légende :
NS : Non significatif
Du tableau 9, l'analyse de la variance montre que les
différences observées entre les traitements ne sont pas
significatives au seuil de 5%. En dépit de l'apport des engrais
minéraux et oligo-éléments, le nombre de feuilles par
plante n'a pas donc été influencé significativement.
III.1.4. NOMBRE DE FLEURS PAR
PLANTE
Les résultats des observations sur le nombre de fleurs
par plante sont repris dans les tableaux 10 et 11.
Tableau 10 : Nombre de fleurs par plante
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
8
|
9
|
7
|
7
|
8
|
9,38
|
T1
|
9
|
8
|
6
|
9
|
8
|
9,38
|
T2
|
9
|
11
|
8
|
10
|
10
|
7,5
|
T3
|
12
|
14
|
8
|
11
|
11
|
6,8
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin)
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux
Il ressort du tableau 10 que le nombre moyen de fleurs par
plante est légèrement supérieur sur les plantes des
T2 et T3 par rapport à celles de T0.
Tableau 11 : Résumé de l'analyse de
variance des résultats relatifs au nombre de fleurs par
plante
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
31,25
|
3
|
10,42
|
9,15
|
3,86
|
1,70
|
S
|
Répétitions
|
22,25
|
3
|
7, 42
|
6,51
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
10,25
|
9
|
1,14
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
63,75
|
15
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Légende :
S : Significatif
L'analyse de la variance reprise dans le tableau 11
dénote qu'au seuil de 5%, il y a des différences significatives
entre les traitements T0, T1, T2 et
T3.
La floraison est une période très critique dans
la croissance de la plante et la demande en éléments nutritifs
est également importante. Ce qui justifie un nombre important de fleurs
chez les plantes ayant été traitées au T3
(Engrais organique + oligo-éléments + engrais minéraux)
III.2.
RESULTATS RELATIFS AUX PARAMETRES GENERATIFS
III.2.1. NOMBRE DE JOURS DU
SEMIS AU DEBUT DE LA FLORAISON
Les résultats des observations sur le nombre de jours
entre le semis et le début de la floraison sont consignés dans
les tableaux 12 et 13.
Tableau 12 : Nombre de jours entre semis et
début de floraison (Jours)
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
57
|
42
|
55
|
54
|
52
|
5,03
|
T1
|
52
|
55
|
58
|
52
|
54
|
4,85
|
T2
|
48
|
47
|
53
|
52
|
50
|
5,24
|
T3
|
54
|
54
|
57
|
52
|
54
|
4,85
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin).
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux.
Il ressort du tableau 12 que l'apparition des premières
fleurs a eu lieu entre 50 et 54 jours après le semis.
Tableau 13 : Résumé de l'analyse de
variance des résultats relatifs au nombre de jours entre semis et
début de floraison
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
50,25
|
3
|
16,75
|
1,22
|
3,86
|
-
|
NS
|
Répétitions
|
78,25
|
3
|
26,08
|
1,90
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
123,25
|
9
|
13,69
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
251,75
|
15
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Légende : NS : Non significatif
Les résultats repris dans le tableau 13 ci-dessus
montrent qu'il n'existe pas des différences significatives entre les
traitements.
On peut donc noter que la fertilisation n'a pas eu d'influence
particulière sur l'accélération de la floraison. Les
résultats sont à ce propos très variables sans tendance
nette pour un traitement quelconque.
III.2.2. NOMBRE DE JOURS DU
SEMIS A 50% DE PLANTES EN FLEURS
Nous consignons dans les tableaux 14 et 15, les
résultats des observations sur le nombre de jours du semis à 50%
de plantes en fleurs.
Tableau 14 : Nombre de jours du semis à
50% de plantes en fleurs (Jours)
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
61
|
56
|
58
|
57
|
58
|
2,34
|
T1
|
55
|
58
|
61
|
60
|
59
|
2,30
|
T2
|
55
|
57
|
57
|
56
|
56
|
2,42
|
T3
|
58
|
57
|
59
|
57
|
58
|
2,34
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin).
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux.
Du tableau 14, il ressort que la majorité de la
floraison a eu lieu entre 56 et 58 jours après le semis.
Tableau 15 : Résumé de l'analyse de
variance des résultats relatifs au nombre de jours du semis à 50%
de plantes en fleurs
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
11,25
|
3
|
3,75
|
1,015
|
3,86
|
-
|
NS
|
Répétitions
|
7,25
|
3
|
2,42
|
0,654
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
33,25
|
9
|
3,69
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
51,75
|
15
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Légende :
NS : Non significatif
Les résultats repris dans le tableau 15 ci-dessus
relatent qu'il n'existe pas de différences significatives entre les
traitements.
Les apports des engrais minéraux et
oligo-éléments n'ont donc pas influencé la majorité
de la floraison.
III.2.3. NOMBRE DE JOURS DU SEMIS A 100% DE PLANTES EN FLEURS
Nous présentons dans les tableaux 16 et 17, les
résultats des observations sur le nombre de jours du semis à 100%
de plantes en fleurs.
Tableau 16 : Nombre de jours du semis à
100% de plantes en fleurs (Jours)
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
63
|
63
|
63
|
60
|
63
|
1,76
|
T1
|
60
|
63
|
63
|
63
|
63
|
1,76
|
T2
|
63
|
60
|
62
|
63
|
62
|
1,79
|
T3
|
63
|
60
|
62
|
62
|
62
|
1,79
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin).
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux.
Du tableau 16, il ressort que la totalité de la
floraison a eu lieu entre 62 et 63 jours après le semis.
Tableau 17 : Résumé de l'analyse de
variance des résultats relatifs au nombre de jours du semis à
100% de plantes en fleurs
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
0,688
|
3
|
0,229
|
0,093
|
3,86
|
-
|
NS
|
Répétitions
|
2,188
|
3
|
0,729
|
0,297
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
22,063
|
9
|
2,451
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
24,9375
|
15
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Légende :
NS : Non significatif
Les résultats présentés dans le tableau
17 montrent qu'il n'existe pas de différences significatives entre les
traitements.
Les apports des engrais minéraux et
oligo-éléments n'ont donc pas influencé la totalité
de la floraison.
III.2.4. NOMBRE DE JOURS DU
SEMIS A L'APPARITION DU PREMIER FRUIT
Nous présentons dans les tableaux 18 et 19, les
résultats des observations sur le nombre de jours du semis à
l'apparition du premier fruit.
Tableau 18 : Nombre de jours du semis à
l'apparition du premier fruit (Jours)
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
64
|
50
|
60
|
63
|
59
|
4,10
|
T1
|
60
|
61
|
62
|
58
|
60
|
4,03
|
T2
|
56
|
53
|
57
|
59
|
56
|
4,31
|
T3
|
59
|
61
|
62
|
62
|
61
|
4,03
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin).
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux.
Du tableau 18, il ressort que le début de la
fructification est intervenu entre 56 et 61 jours après le semis.
Tableau 19 : Résumé de l'analyse de
variance des résultats relatifs au nombre de jours du semis à
l'apparition du premier fruit
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
52,188
|
3
|
17,396
|
1,436
|
3,86
|
-
|
NS
|
Répétitions
|
47,188
|
3
|
15,729
|
1,298
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
109,063
|
9
|
12,118
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
208,438
|
15
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Légende :
NS : Non significatif
Les résultats repris dans le tableau 19 montrent qu'il
n'existe pas de différences significatives entre les traitements.
Ainsi donc, la fertilisation n'a pas eu d'influence
particulière sur l'accélération de la fructification. On
peut noter que la fructification a commencé pratiquement 6 à 8
jours après l'apparition des premières fleurs.
III.3. RESULTATS RELATIFS
AUX PARAMETRES DE PRODUCTION
III.3.1. NOMBRE DE FRUITS PAR
PLANTE
Les tableaux n°20 et 21 présentent les
résultats des observations sur le nombre de fruits par plante.
Tableau 20 : Nombre de fruits par plante
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
6
|
7
|
5
|
6
|
6
|
13,17
|
T1
|
7
|
7
|
3
|
8
|
6
|
13,17
|
T2
|
7
|
9
|
6
|
8
|
8
|
9,88
|
T3
|
10
|
13
|
7
|
9
|
10
|
7,90
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin).
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments +b engrais minéraux.
Du tableau 20, il ressort que le nombre de fruits par plante
sur les plantes traitées à l'engrais minéral avec
oligo-éléments est légèrement supérieur
à celles du témoin.
Tableau 21 : Résumé de l'analyse de
variance des résultats relatifs au nombre de fruits par
plante
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
35,25
|
3
|
11,75
|
9,4
|
3,86
|
1,79
|
S
|
Répétitions
|
29,25
|
3
|
9,75
|
7,8
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
11,25
|
9
|
1,25
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
75,75
|
15
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Légende :
S : Significatif
Les résultats repris dans le tableau 21 montrent que
les différences du nombre de fruits entre le témoin et les
traitements T2 (Engrais organique + engrais minéraux) et
T3 (Engrais organique + oligo-éléments + engrais
minéraux) sont significatives.
Le meilleur résultat enregistré chez les plantes
traitées avec T3 (Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux) peut être
attribué à sa richesse en éléments minéraux
indispensables à la production des fruits.
III.3.2. POIDS DE LA PRODUCTION
DES FRUITS PAR TRAITEMENT
Les tableaux n°22 et 23 présentent les
résultats relatifs au poids de la production des fruits par
traitement.
Tableau 22 : Poids production des fruits par
traitement (Kg)
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
1,895
|
2,312
|
1,984
|
1,918
|
2,027
|
13,71
|
T1
|
2,102
|
1,884
|
0,914
|
2,302
|
1,800
|
15,44
|
T2
|
2,102
|
3,312
|
1,911
|
2,613
|
2,485
|
11,19
|
T3
|
2,882
|
3,768
|
2,11
|
2,744
|
2,876
|
9,66
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin).
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux.
Le tableau 22 renseigne que le poids de la production des
fruits par traitement est relativement supérieur pour les traitements
T2 et T3 par rapport au témoin.
Tableau 23 : Résumé de l'analyse de
variance des résultats relatifs au poids de la production des fruits par
traitement
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
2,759
|
3
|
0,920
|
5,918
|
3,86
|
0,62
|
S
|
Répétitions
|
2,426
|
3
|
0,809
|
5,203
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
1,398
|
9
|
0,155
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
6,583
|
15
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Légende :
S : Significatif
L'analyse statistique
consignée dans le tableau 23 note qu'au seuil de 5%, il y a des
différences significatives entre les traitements. Ainsi donc, les apports
d'oligo-éléments et engrais minéraux ont sensiblement
influencé le poids de la production des fruits.
III.3.3. RENDEMENT ESTIMATIF
DU POIDS DE LA PRODUCTION DES FRUITS
Les tableaux 24 et 25 présentent les résultats
relatifs au rendement estimatif à l'ha.
Tableau 24 : Rendement estimatif (T/ha)
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
9,86
|
12,04
|
10,33
|
9,99
|
10,56
|
13,16
|
T1
|
10,95
|
9,81
|
4,76
|
11,99
|
9,38
|
14,82
|
T2
|
10,95
|
17,25
|
9,95
|
13,06
|
12,94
|
10,74
|
T3
|
15,01
|
19,62
|
10,99
|
13,72
|
14,98
|
9,28
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin).
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux.
Il résulte du tableau 24 que le rendement estimatif du
poids production des fruits exprimé en T/ha a varié entre 9 et 14
T/ha en moyenne.
Tableau 25 : Résumé de l'analyse de
variance des résultats relatifs au rendement estimatif du poids de la
production des fruits
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
68,981
|
3
|
22,994
|
5,919
|
3,86
|
3,14
|
S
|
Répétitions
|
60,609
|
3
|
20,203
|
5,201
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
34,963
|
9
|
3,885
|
|
|
-
|
-
|
Total
|
164,552
|
15
|
|
|
|
-
|
-
|
Légende :
S : Significatif
L'analyse de la variance reprise dans le tableau 25 relate
des différences significatives entre les traitements T1, T0, T2 et T3.
Le meilleur résultat a été obtenu avec
T3 (Engrais organique + Oligo-éléments + Engrais minéraux)
qui était de 14,98 T/ha suivi de T2 (Engrais organiques + Engrais
minéraux) avec 12,94 T/ha. Le rendement estimatif obtenu avec T3
(Engrais organique + Oligo-éléments + Engrais minéraux)
peut être considéré comme satisfaisant parce qu'il se situe
entre le rendement obtenu dans les régions tropicales (5 - 20 T/ha)
selon DE LANNOY (2001).
III.3.4. NOMBRE DE GRAINES PAR
FRUIT
Il est repris dans les tableaux 26 et 27, les résultats
sur les valeurs moyennes relatives au nombre de graines par fruit.
Tableau 26 : Nombre de graines par fruit
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
189
|
104
|
157
|
179
|
157
|
17,54
|
T1
|
116
|
249
|
164
|
168
|
174
|
15,83
|
T2
|
123
|
138
|
146
|
135
|
136
|
20,25
|
T3
|
186
|
172
|
187
|
168
|
178
|
15,47
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin).
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux.
Il ressort du tableau 26 que le nombre moyen de graines par
fruit sur les plantes témoin est supérieur à celui des
plantes de T2 et inférieur à celui des plantes de
T1 et T3.
Tableau 27 : Résultats synthétiques
relatifs au nombre de graines par fruit
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
4548,188
|
3
|
1516,063
|
0,999
|
3,86
|
-
|
NS
|
Répétitions
|
347,688
|
3
|
115,896
|
0,076
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
13647,563
|
9
|
1516,396
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
18543,438
|
15
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Légende :
NS : Non significatif.
Les différences
observées particulièrement entre T0 et les traitements T1 et T3
ne sont pas selon l'ANOVA significatives.
Les différents engrais n'ont donc pas influencé
le nombre de graines par fruit en dépit des différences
numériques remarquables. Le nombre de
graines observé dépasse cependant celui avancé par DE
LANNOY (2001) de 50 à 100g par fruit.
III.3.5. POIDS DE LA
PRODUCTION DES GRAINES SECHES PAR TRAITEMENT
Il est illustré dans les tableaux 28 et 29, les
résultats des observations sur les valeurs moyennes relatives au poids
de la production des graines sèches par traitement.
Tableau 28 : Poids de la production des graines
sèches par traitement (g)
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
11,4
|
6,4
|
9,6
|
10,8
|
9,6
|
16,67
|
T1
|
7,23
|
15
|
10
|
10,2
|
10,6
|
15,08
|
T2
|
7,4
|
8,4
|
8,8
|
8,2
|
8,2
|
19,51
|
T3
|
11,4
|
10,4
|
11,2
|
11,2
|
11,1
|
14,41
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin).
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux.
Il ressort du tableau 28 que le poids de la production des
graines sèches des plantes fertilisées aux engrais
minéraux et aux oligo-éléments est relativement proche de
celui du témoin. Le T0 est même apparemment
supérieur à T2.
Tableau 29 : Résultats synthétiques
de l'analyse de la variance relatifs au poids de la production des graines
sèches par traitement
SV
|
SC
|
DL
|
MC
|
Fcal
|
Fth
|
LSD
|
Décision
|
Traitements
|
19,305
|
3
|
6,435
|
1,249
|
3,86
|
-
|
NS
|
Répétitions
|
1,390
|
3
|
0,463
|
0,090
|
3,86
|
-
|
-
|
Erreur
|
46,387
|
9
|
5,154
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
67,082
|
15
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Légende :
NS : Non significatif
L'analyse de la variance
consignée dans le tableau 29 signale qu'il n'y a pas des
différences significatives au seuil de 0,05. Donc, les différents
engrais n'ont pas influencé le poids de la production des graines
sèches par traitement.
III.3.6. RENDEMENT ESTIMATIF
DU POIDS DE LA PRODUCTION DES GRAINES
Il est repris dans le tableau 30, les résultats sur les
valeurs moyennes relatives au rendement estimatif à l'hectare des
graines.
Tableau 30 : Rendement estimatif
(Kg/ha)
Blocs
Traitements
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
Moyenne
|
CV (%)
|
T0
|
59
|
33
|
50
|
56
|
50
|
16,08
|
T1
|
37
|
78
|
52
|
53
|
55
|
14,62
|
T2
|
39
|
44
|
46
|
43
|
43
|
18,70
|
T3
|
59
|
54
|
58
|
58
|
58
|
18,86
|
Légende :
T0 : Engrais organique (témoin).
T1 : Engrais organique +
oligo-éléments
T2 : Engrais organique + engrais
minéraux
T3 : Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux.
En considérant les moyennes de production obtenues
à l'échelle d'un ha, nous avons eu les rendements respectifs de
50kg pour le témoin et 43,55 et 58kg pour T2 (engrais
organique + engrais minéraux), T1 (engrais organique +
oligo-élément) et T3 (engrais organique + engrais
minéraux + oligo-élément). Ces rendements sont, selon
l'analyse statistique, peu différents. Ils se situent, sauf pour le
rendement de T2 (engrais organique + engrais minéraux), dans
l'intervalle de 50 à 250kg/ha rapporté par VANOUNOU (1997). Le
rendement le plus élevé obtenu par CEPROSEM a été
de 50kg avec la variété Caraïbo en saison C de
l'année 2006-2007. On y a même enregistré moins que le
rendement de 43kg à l'ha. Il y a à dire qu'au CEPROSEM, on
recourt principalement aux engrais organiques.
CONCLUSION ET
SUGGESTIONS
Au terme de notre étude intitulée
« Evaluation du potentiel de rendement en semences chez la tomate
(Lycopersicon esculentum Mill.) dans les conditions
écologiques de l'hinterland de Kinshasa », l'objectif
principal était celui de pouvoir expérimenter une fertilisation
qui puisse permettre un plus grand rendement en semences dans différents
traitements.
Nous avons pour cela conduit un essai en sachets
polyéthylène à raison de 4 plantes par traitement, en 4
séries. Les traitements faisant l'objet dudit essai ont
été T1 (Engrais organique +
oligo-éléments), T2 (Engrais organique + engrais
minéraux), T3 (Engrais organique +
oligo-éléments + engrais minéraux) et le témoin
(T0) était constitué des parcelles ayant reçu
seulement la fiente de poule.
Afin de mesurer l'effet des différents traitements,
nous avons observé les paramètres suivants :
- Paramètres végétatifs :
Diamètre au collet, taille de la tige, nombre de feuilles par plante et
nombre de fleurs par plante.
- Paramètres génératifs : Date
apparition de la première fleur, date floraison avec 50% de plantes en
fleurs, date floraison avec 100% de plantes en fleurs et date apparition du
premier fruit.
- Paramètres de production : Nombre de fruits par
plante, poids de la production des fruits par traitement, le rendement
estimatif en fruits, nombre de graines par fruit,poids de la production des
graines sèches par traitement et le rendement estimatif en graines.
Les principaux résultats obtenus montrent que les
engrais minéraux et les oligo-éléments ont
significativement agi seulement sur le diamètre au collet, le nombre
moyen de fleurs et de fruits par plante. Cependant,en ce qui concerne le nombre
de graines par fruit et le poids de graines à la récolte,l'apport
des engrais minéraux et des oligo-éléments n'a
pas,à la lumière de l'ANOVA,significativement
influencé .
Le rendement observé sur le témoin a
été de 50kg par ha et celui des plantes fertilisées entre
43kg et 58kg selon les traitements. Ces rendements correspondent au minimum
rapporté par VANOUNOU et au maximum obtenu jusqu'ici sur la tomate par
le CEPROSEM.
Notre étude comme celle des autres camarades sur
d'autres cultures, est une première à la faculté des
sciences agronomiques où les travaux sur les espèces
maraîchères ont principalement visé la production des
légumes. Les résultats obtenus sont donc à ce niveau plus
indicatifs que définitifs. D'autres études en milieu réel
et avec toute la rigueur recommandée pour la production
semencière contribueront à mieux déterminer le rendement
possible et même la rentabilité.
Nous suggérons donc que des travaux ultérieurs
soient réalisés avec d'autres protocoles expérimentaux
dans les différentes saisons culturales, mais aussi vulgariser les dits
traitements à la portée des paysans.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. ANGLADE P., 1988 : Jardins
et jardinage, Librairie Larousse/Mon jardin,
Ma maison, 17, rue du Montparnasse-75298, Paris Cedex 06, 85p.
2. AUTISSIER V., 1994 : Jardins des villes,
jardins des champs, 255p.
3. DE LANNOY G., 2001 : Légumes fruits in
agriculture en Afrique tropicale, Direction générale de la
coopération internationale, Ministère des Affaires
Etrangères, du Commerce Extérieur et de la Coopération
Internationale, Bruxelles-Belgique, 503-513p.
4. FAO, 1987 : Guide sur les engrais et la
nutrition des plantes, n°9, 190p.
5. FAO, 1996 : Stratégies et plan
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maraîchères et fruitières dans les zones urbaines et
périurbaines, ministère de l'agriculture et du
développement rural, Zaïre, 12-16p.
6. FEISTRITZER P., 1976 : Production de semences
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oeuvre et l'évaluation des programmes et projets intéressant les
semences, Cambridge, Royaume-Uni, p1.
7. GROS A., 1976 : Engrais, guide pratique de la
fertilisation, 7ème édition, Maison Rustique,
Paris, France, 239p.
8. MAKOKO et al. 1991 : Hydrodynamique des sols de
Kinshasa : Les sols du Mont-Amba, caractéristiques
pédologiques, mécaniques et stock d'eau in revue Zaïroise
des sciences nucléaires, Kinshasa, vol 12 n°42, 72-79p.
9. MALIEJEWSKI J., 1991 : Semences et
plants, agriculture d'aujourd'hui, sciences techniques, applications,
233p.
10. MESSIAEN C. M., 1975 : Le potager
tropical (trois tomes) ;deuxième édition, agence de
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France, Paris, 580p.
11. Ministère des Affaires Etrangères et de la
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1ère édition, France, collection techniques rurales,
Afrique ``Réimpression, 1993'', 1635p.
12. NERDEUX C., 1981 : Dictionnaire de
l'agriculture, librairie Larousse 17, rue du Mont Parnasse-75298, Paris
Cedex 06,4647.
13. PERRON J., 1991 : Productions
légumières, éditions agricoles, 575p.
14. PINNERS E. et al., 1989 : La
culture de la tomate, du piment et du poivron, Agromisa, BP
41, 6700 Wageningen, Pays-Bas, 1-2p.
15. Soil Improvement Committee, 1965 : Manuel sur
l'emploi des engrais, centre régional d'éditions techniques,
Paris, France, 27-32p.
16. VANOUNOU E., 1997 : Cultures
légumières, la technique de production de semences au Congo,
tome 2, 2ème édition, Kinshasa, ministère de
l'agriculture et de l'élevage, 1-48p.
17. VELDCAMP T., 1992 : La
fertilité du sol, CTA, agrodok-agromisa, Wageningen, Pays-Bas,
31p.
18. WILLIAM G., 2003 : Physiologie
végétale, Editions De Boeck Université, rue des
Minimes 39, B-1000 Bruxelles, 110-115p.
II. ARTICLES
1. KATANGA K., 2004 : Problématique de la
production des semences et perspectives d'utilisation des OGM en
République Démocratique du Congo in cahiers du CEPRO,
ISDR-ISIG, n°16, vol 1, 1-9p.
2. KAPATA M., 2000 : Exposé à
l'occasion de la conscientisation des agronomes et
vétérinaires, ministère de l'agriculture et de
l'élevage.
3. MALUMBA P., 2007 : Contraintes et
stratégies de la production semencière en R.D. Congo,
web :
www.google.fr,
Faculté des sciences agronomiques, UNIKIN, Kinshasa.
III. NOTES
1. KATANGA K., 2007 : Notes de cours
d'amélioration générale des plantes, 1er
grade, faculté des sciences agronomiques, Université Catholique
de Bukavu, inédit, Bukavu, R.D. Congo.
2. LUMPUNGU K., 2006 : Notes de cours de
fertilisation et techniques des engrais, 1er grade,
faculté des sciences agronomiques, UNIKIN, inédit, Kinshasa- R.D.
Congo, 130p.
IV. TRAVAUX
1. IBANDA M., 1998 : Effet des doses croissantes de la
fumure organique à base de crottins de lapin sur le rendement de
l'oseille à Kinshasa, TFC, institut supérieur
agrovétérinaire, Kimwenza.
2. KWAMBA N., 2003 : Etude comparative d'engrais
organiques (balle de riz), minéral (NPK) et leur combinaison sur le
rendement de la tomate dans les conditions écologiques de Kinshasa,
TFE, Faculté des sciences agronomiques, UNIKIN, Kinshasa.
3. MUMBA D., 1980 : Etude en vase des
végétations de l'effet des oligo-éléments et du
magnésium apporté par imbibition sur le rendement du riz,
TFE, IFSA/UNAZA.
4. NKUNIMBE M., 2003 : Effet des fumures organiques
(Tithonia diversifolia et fumier de porc) et inorganique (NPK) ainsi que
leur combinaison sur la production de la baselle (Basela alba) dans les
conditions écologiques de Kinshasa, TFE, Faculté des sciences
agronomiques, UNIKIN, Kinshasa.
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