CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Nous voici au terme de notre travail intitulé
« analyse de déséquilibre budgétaire et son
impact sur la croissance économique au Rwanda ». Ce travail
avait comme objectif de démontrer comment le déficit a
évolué, a été financé et son impact sur la
croissance économique au Rwanda. Étant donné que notre
étude cherchait à présenter statistiquement le
déficit budgétaire, les causes de ce déficit et
d'analyser l'impact de ce déficit sur la croissance économique,
nous nous sommes posé les questions suivantes :
- Quelles sont les causes du déséquilibre
budgétaire au Rwanda ?
- Quelle est l'impact de ce déséquilibre sur la
croissance économique au Rwanda ?
La réponse à la première question prouve
d'abord que le déséquilibre budgétaire est un
problème réel au Rwanda et qu'en suite ses causes sont entre
autres le faible revenu, l'évolution de l'encours de la dette publique
et la croissance démographique galopante. Quand la réponse
à la deuxième question, il a été remarqué
que le déficit budgétaire exerce un impact négatif sur la
croissance économique au Rwanda.
Nous avons présenté les résultats de nos
recherches en trois chapitres.
Au premier chapitre, après avoir défini le
budget et la croissance économique, nous nous sommes beaucoup
intéressé sur les théories de causalité de
déséquilibre budgétaire et théories sur les
certains moyens de financement du déséquilibre budgétaire
en général. Ainsi, nous avions passé au second chapitre
dont dépend notre travail pour tenter de répondre au premier
hypothèse que nous avons essayé de dégager la structure
de la politique Rwandaise et de développer les notions des causes de
déséquilibre budgétaire. Ensuite, nous avons poursuivi, au
troisième chapitre, à l'étude de l'impact de ce
déséquilibre pour la croissance économique.
Au second chapitre, dans le but d'évaluer le
déséquilibre budgétaire suivant les différentes
causes au Rwanda, nous avons d'abord procédé à
présenter l'évolution du budget de l'Etat et du PIB au cours des
années sous l'étude 1985 à 2004. Ensuite, il s'agissait de
mener une étude sur l'évolution des recettes, des
dépenses, de l'encours de la dette publique, du PIB, et ses analyses
pouvaient être menés si l'on procède à
l'étude des déterminants de déséquilibre
budgétaire. Dès lors, nous avions procédé à
présenter statistiquement par des tableaux et graphiques pour cette
même période, qui de part, suite fera l'objet d'être
comparé avec les variations de différents déterminants de
déséquilibre budgétaire.
En premier lieu, les statistiques montrent que
l'économie Rwandaise dépend toujours de l'étranger
pourtant que les recettes sont toujours inférieur au dépenses de
l'Etat et en ce qui concerne les déterminants de
déséquilibre budgétaire au Rwanda, nous avons
procédé comme suit :
- D'abord l'évolution du revenu national, en faisant
des analyses nous avons remarqué que le faible revenu national est
à la base de déséquilibre budgétaire.
- Ensuite, nous avons suivi l'évolution de l'encours de
la dette publique durant la période sous étude. Nous avons
constaté que l'aggravation de l'encours de l'endettement au Rwanda est
donc un déterminant important de déséquilibre
budgétaire.
- Puis une étude sur la comparaison entre la structure
de la croissance démographique galopante et le PIB/tête, nous
montre que la croissance rapide de la population est l'un des
déterminants de déséquilibre budgétaire car la PIB
/habitat est en dessous de un dollar / jour .
Compte tenu des résultats atteints, notre
première hypothèse est confirmée. Le faible revenu,
l'encours de la dette publique et la croissance démographique galopante
sont des causes de déséquilibre budgétaire au Rwanda.
Au dernier chapitre, nous avons analysé l'impact de
déséquilibre sur la croissance économique qui a
donné comme résultat suivant :
- La persistance des déficits budgétaires risque
de pousser le gouvernement Rwandais à recourir aux financements
intérieurs du déficit budgétaire et du financement
extérieur du ce déficit.
- Les statistiques montrent que le financement de
déficit budgétaire par l'emprunt intérieur (banque
centrale) accroît la masse monétaire en circulation et à
son tour aboutissant à l'inflation.
- Le financement du déficit budgétaire par
l'emprunt accroît la charge publique dont le paiement des
arriérés et des intérêts du principal. Ce qui
constitue un frein à l'investissement, et donc à la croissance
économique.
- Le financement du déficit par l'aggravation de
l'impôt prive les ménages dans leurs activités car
l'impôt diminue la capacité des individus.
- Le financement du déséquilibre
budgétaire diminue l'épargne intérieure car l'Etat peut
faire des recours aux institutions financières afin de financer le
déséquilibre qui tend à diminuer l'épargne
intérieure des institutions financières et à rendre le
marché très cher par le biais du taux d'intérêt
très élevé.
- Le financement de déséquilibre
budgétaire augmente la masse monétaire en circulation sans contre
partie directe de la production et cela a un effet sur la valeur de la monnaie
nationale. La monnaie vient d'être déprécié par
rapport aux monnaies étrangères.
- Le financement du déficit budgétaire a un
impact sur la croissance du PIB. Ceci prive les secteurs privés à
produire davantage : une déviation des moyens de production par
exemple le remboursement de l'emprunt.
Comme suggestions, nous pouvons suggérer que l'Etat
Rwandais peut toujours chercher les moyens en tenant compte de sa
capacité économique, politique et sociale pour lutter contre le
déséquilibre budgétaire où à réussir
aux problèmes de déséquilibre budgétaire. Ici donc,
des analyses faites sur le déficit budgétaire et certaines
variables de l'économie nationale, nous confirmons que le
déficit budgétaire a un impact négatif sur la croissance
économique. Par ailleurs, nous souhaiterons que les études
ultérieures puissent trouver des solutions adaptées pour
certains aspects qui n'ont pas été abordé en vue
d'assainir les finances publiques de la République Rwandaise.
Les conséquences négatives provoquées par
le financement du déséquilibre budgétaire sont notamment
l'accroissement l'impôt, l'aggravation de la dette publique qui
hypothèque le bien être de la population future qui doive
réduire leur consommation pour faire face aux paiements de l'encours de
la dette, l'Etat rwandais doit prévoir des mesures exerçant
à la réduction de son déficit. Pour les dépenses
courantes, l'Etat devrait équilibrer son budget, les mesures
d'assainissement de ses finances publiques doivent être prises (comme
cela est d'ailleurs imposé par le FMI).
L'Etat pourra réduire ses dépenses de transfert
accordées aux publiques en poussant jusqu'au bout leur privatisation
(tache de secrétariat national de privatisation), favoriser et
encourager les investissements privés dans certains secteurs, afin
d'atteindre une croissance économique soutenue. Ce qui aura par
conséquent d'augmenter les ressources propres de l'Etat. Nous proposons
les perspectives de recherche future qui sont les suivantes :
1) Analyse de la relation entre le déficit
budgétaire et les exportations pour les pays envoie de
développement pour le cas du Rwanda.
2) Impact de financement extérieur sur les
investissements au Rwanda.
3) Analyse des mesures de maximisation des recettes à
court terme et à long terme.
4) Analyse des effets de la politique budgétaire sur le
secteur privé au Rwanda.
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