ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE
COMMERCE
« I.S.C »
KINSHASA/GOMBE
B.P 16569
L'importance du marketing mix dans une entreprise
brassicole
"Cas de la Bralima et sa bière
Primus"
MBUILA KONDE
Steve
Travail de fin de cycle présenter et défendu en
vue d'obtention de grade de gradué en Sciences Commerciales et
Financières
OPTION : Marketing
DIRECTEUR : Prof LOSSO
MULINDILWA
Année Académique 2010-2011
EPIGRAPHE
« L'être humain est un animal
frustré, rarement satisfait au-delà d'une courte période.
Lorsqu'il a assouvi un désir, il lui en vient un autre. Quand il est
comblé, un autre surgit à sa place, puis un autre encore.
L'état de désir permanent est caractéristique du genre
humain ».
Abraham MASLOW.
DEDICACE
Au père eternel maitre de temps et circonstance, source
de toute vie
A mes parents Mr. MBUILA GUYLAIN et Mm ASAMO MARIE THERESE
c'est grâce à leur soutient que j'ai pu arriver à
décroché mon diplôme de graduat.
A mon Pasteur et mon Assemblée Chrétienne CBCO
Kindele 1
A ma famille biologique ; Carine, Nancy, Djiken, Solange,
Kelvin Sephora MBUILA et mes petits neveux et nièces ainsi qu'à
la famille MBALA ; Hermeline, Ruddy, Alix, Joe, Gloria, Dorcas, Chris et
à papa et maman MBALA.
A mes frères de tout le jour autrement dit les
frères Alluwels, Alix MBALA et Arvel NSIMBA en compagnie de leurs
conjointes Christelle MUSOBA et Linda BENGA et leurs bébés
Alixanda et Peace.
A mes amis Arlene LUMBE, Sonia SESELE, Lydie AGOMOTI, Joe
KUFUNZUKA, NENETTE, Eric'KAPITA et les autres...
A tous je dédis ce travail.
AVANT - PROPOS
A la fin de notre formation de cycle de graduat il nous est
important d'exprimé notre gratitude à toutes les autorités
académiques de l'institut supérieur de commerce en sigle ISC.
Nos remerciements s'adresse premièrement aux parents
à qui nous devons notre réussite et notre sucées. Et
particulièrement au professeur LOSSO MULINDILWA qui n'a cessé
d'être pour un éclaireur confiant et pour la rigueur scientifique
à la quelle il nous à initier sans oublier sa
disponibilité pour l'accomplissement de cette oeuvre scientifique, qu'il
trouve ici notre profonde gratitude.
Nos remerciements au personne qui nous ont aidé de
prés ou de loin pour l'élaboration de ce travail, nous pensons
à Mr. Benjamin MUYOLOLO pour son savoir faire et ses conseils.
Nos remerciements également à mon ami KASHOGUY
pour son assistance qu'il a toujours apporté a notre égard et
tout nos remerciements aux amis et connaissances ; ARVELOIS, DIEGO
DIGITAL,BENNIE KIWANI DIEU MERCI, DANNY MWEPU, SCOTTY BEMBULA, LANDRY ISAKO,
Dj, JUNIOR BOTTOM, R.MBALA, DIERTO MUTUALE, CHRISTELLE NGANGU, DADA BIRHONGA,
NICLETTE MBALA ainsi qu'à tout mes vieux DJIKA BEAU, FISTON MULE MULE,
RABBY NZEMBELE, JINO FORME,FRANCIS EDDY MURPHY.
Nous ne pouvons clore cette rubrique sans pour autant penser
à nos amis de Promotion ; DIEGO MUBIALA, AROBASE, JUNIOR, C17,
HECTOR, IVE, DIEU MERCI NDELE, HERITIER WATA, NANÇY, CHARLENE, HUGO,
BERLY, MAMIE HELENE, BLANDINE, TOURE et à tout ce qui m'ont reconnu
pendant mon parcours au campus.
A tous, nous disons grand merci. Aux grands faits reçus
de vous, nous ne pouvons répondre à égalité
Steve MBUILA
Grand Pays
INTRODUCTION
0.1. Problématique
Vendre est devenue une préoccupation majeure dans la
plupart de nos dirigeants des entreprises depuis la fin de la dernière
guerre mondiale
Mais, il est bien évident aussi que vendre un produit
ou image, une marque n'est pas automatique, il faut absolument utiliser les
techniques appropriées. C'est- à-dire de la production
jusqu'à la consommation, un circuit est bien établie au
départ, lequel circuit est appelé "force de vente" .Donc, on
fait intervenir les intermédiaires qui peuvent ou n'est pas
dépendre directement de l'entreprise.
Le marketing mix en particulier est parmi les techniques les
plus utiliser pour amener les consommateurs vers le produits à condition
celui-ci rencontre les dessers et attentes de consommateurs.
Nous supposons dans ce contexte que le produit à
été conçu selon leurs Atteinte, le prix est fixé
selon les bourses de l'envirrement, les points de ventes du produit sont connus
et en fin la promotion ou la distribution est assurée en évitant
les ruptures de stock voilà pourquoi nous voulons vérifier cette
importance du marketing mix au sein de notre entreprise d'accueil qui est la
BRALIMA est son produit "Primus".
Est-ce que la BRALIMA utilise le marketing mix pour vendre la
bière "Primus" dans la ville de Kinshasa ?
0.2 Hypothèse du sujet
Nous partons de l'hypothèse selon la quelle le
marketing mix ou marketing de 4p serait la base des importantes vente qu'elle
effectue tout au long de notre période sous étude
c'est-à-dire de 2006 à 2009 dans la ville province de
Kinshasa.
0.3 Choix et intérêt du sujet
Le choix d'un sujet n'est pas spontané, mais
plutôt le souci permettant de s'imprégner d'avantage de lue nous
avons a situation qui se passe pratiquement au sein de l'entreprise,
l'intérêt que nous avons appris dans les syllabus et autres
supports pendant notre séjour au campus. Bref concilier la
théorie à la pratique, ouvrir une brèche pour les futurs
chercheurs qui auront la chance de nous lire sur ces lignes.
0.4 Méthodologie de l'étude
Tout travail de recherche acquiert une méthodologie
d'approche.
En ce qui nous concerne au présent sujet nous avons
utilisés des techniques et méthodes appropriées.
Les méthodes statistique et historique vont nous servir
de voie à suivre.
Les techniques documentaires et de questionnaire vont nous
servir des moyens pour atteindre cette voie.
O.5 Délimitation spatio-temporelle
Tout travail de recherche est délimité dans le
temps et dans l'espace. Dans le temps, il couvre une période allant de
2006 à 2009. Et dans l'espace nous avons choisi comme cadre la
société Bralima située dans la commune de barumbu sur
l'avenue de drapeau N°1 dans la ville province de Kinshasa.
CHAPITRE I. GENERALITE SUR LE MARKETING
I.1. Historique du marketing
Ce chapitre va nous permettre de connaître la
genèse du concept marketing, son historique, ses définitions, ses
objectifs, son importance, ses différents types, ses auxiliaires et
enfin son utilité lorsqu'il est utilisé en bon escient de l'amont
en aval dans une organisation.
Le marketing nait en réaction à la pensé
économique classique qui au XIXème siècle
était incapable de résoudre les problèmes provoqué
par la rapide croissance de l'économie.
Les premières nations apparaissent au XVIIème
siècle et XVIIème siècle en France et au
Royaume uni, mais l'historique du marketing s'inscrit dans l'histoire du
management et constitue donc une discipline récente
caractérisée par l'environnement et les besoins spécifique
du XXème siècle.
La crise de 1929 à particulièrement
affecté cette période par l'intensification de la concurrence qui
en résulté. L'environnement et ces ayant
caractérisé l'émergence du marketing comme discipline
d'analyse au marché sont en particulier :
· L'amélioration de la circulation d'information
générale et commerciale par l'organisation et les divers
progrès techniques ;
· Besoin et utilisation d'études de marché
à partir de 1910. (1). Pour s'informer sur les
opportunités du marché ;
· Besoin d'une professionnalisions de la publicité
support de l'approche commerciale traditionnelle ;
· Besoin d'une approche scientifique (marketing chearch)
au sein des entreprises afin d'améliorer la rationalité des
prises de décision relativement aux ventes.
Dans une approche taylorienne du concept marketing, certains
auteurs se sont assez tôt consacrés au sujet ; Charles hoyt
publie en 1912 la gestion scientifique de la force de vente
généralisé par Perceval white en 1927.
C'est dans foulée du new deal en 1937 que naquit
l'américain marketing association (AMA) et le journal of marketing.
L'activité publicitaire avait connue un développement
précoce.
Les grands ont dès le début du siècle
conçu le projet de favoriser la mentalité consumériste
correspondant au dispositif industriel de masse peut adapter à des
besoins plus individualisé. Mais la rationalisation d'une telle
démarche n'en était qu'a ses débuts et il lui manquait
l'intégration au processus général du marché qui
lui apportera le marketing. Ce pendant le concept de marketing est surtout
né de l'idée de placer le consommateur au centre des affaires.
Entre 1944 et 1957 certains auteurs ont enrichi le concept
comme ; J.MCKITTERICK, P.DRUCKER, F.BORCH, R.KEITH, TH. LEVITT et ANDERSON
(1957).
Le marketing est devenu une discipline de management en 1960
par l'application systématique des actifs dans une optique
managériale (2). Idée de Néel
Borden mise en application par Jérôme McCarthy, le marketing mix
constitue une évolution complémentaire par recherche de
segmentation des difficultés théoriques relative au marketing.
I.2 Notion
Le marketing parfois traduit mercatique en français
(3) est une discipline du management qui
cherche à déterminer les offres de biens, de services ou
d'idée en fonction des attitudes et de la motivation des consommateurs,
au public ou de la société en général.
Il favorise leur commercialisation ou leur diffusion pour des
activités non lucratives. Il comporte un ensemble de méthodes et
de moyens dont dispose une organisation pour s'adapter aux publics aux quels
elle s'intéresse, leur offrir des satisfactions si possible respective
et durables.
Il suscite donc par son aspect créatif des innovations
source de croissance d'activité, ainsi l'ensemble des actions
menées par l'organisation peut avoir influencé et satisfaire les
besoins du consommateur et d'adapter ses produits ainsi que sa politique
commerciale aux besoins cernés.
Apres avoir, en principe réalisé des
études de marché, il est d'usage segmenter par types de
clientèle l'approche marketing au niveau opérationnel dans le
cadre de la stratégie marketing, et d'appliquer à segmenté
la règle de 4P (4). (Voir marketing mix d'autres
répartitions est possibles) :
· Product / produit : à la
modélisation de l'offre, service ou idée afin qu'il
répondre aux attitudes et motivation d'un ou de publics ;
· Promontion / publicité :
(communication); ou les méthodes pour vendre public l'existence,
l'intérêt et la disponibilité de l'offre, elle est aussi
à accroitre le désir des consommateurs envers le produit /
service. ;
· Price / prix : ou les conditions d'obtention
(leur niveau par rapport aux autres offres) ;
· Place / distribution : ou les modèles,
moyens et infrastructure de mise à disposition de l'offre.
Marketing
|
Offre adaptée
|
Conquête ou fidélisation du marché.
|
Offre différenciée
|
Offre motivante
|
Le marketing oriente les ventes mais doit veiller à ce
qu'elles assurent les économies d'échelle (amortissement des
coûts fixes).
Tout en étant à la fois science et technique,
le marketing est la clé de la solution aux divers problèmes
cruciaux que connait l'entre
Le marketing oriente les ventes mais doit veuille à ce
qu'elles assurent prise pendant la conception d'un produit jusqu'à son
écoulement sur le marché de consommation; tache qui se vent
difficile dans le mentale des responsables des entreprises du moment. De
l'étude et d la conception et de la connaissance du marché pour
la motivation de la demande afin de faire face à la concurrence.
En effet, ces méthodes ne sont pas constantes, car
à la longue elles peuvent connaitre ou subir des modifications dans le
temps comme dans l'espace. C'est ainsi que dans la plupart de cas, certains
payes du sud confondent encore le marketing à une simple
publicité qui n'est qu'un aspect.
Depuis, les chefs d'entreprise considérés le
marketing une arme dans les milieux d'affaire, et ils étaient heureux
de retrouvaient confiance et sourire dans leurs carrières, cette
vérité s'est justifie dans la plus part de cas. Retenons par
ailleurs que l'évolution de la conception du terme marketing à
connue plusieurs acceptations depuis l'époque du simple troc
jusqu'à nos jours.
Dans sa première conception, il était
utilisé pour écouler le surplus de production occasionné
par l'évolution technologique. Pour ce moment, il a diversifié
ses fonctions dans l'entreprise et englobe peu à peu les domaines de la
production, du prix, de la Promotion (vente) et de la distribution.
Son intégration dans l'entreprise est surtout pour
s'occuper entièrement du consommateur en suscitant l'envie d'achat du
produit (service), lui fidéliser afin d'accroitre. Bref, un produit
conçu selon les attentes du consommateur pour éviter les invendus
au sein de l'entreprise.
I.3. Définition
La définition du concept marketing est conçue
selon les tendances et philosophies certains auteurs de l'époque. Elles
sont nombreuse, ses définitions et généralement
adapté à un contexte bien déterminé. On peut
distinguer dans ce contexte deux grandes tendances parmi plusieurs :
Primo, la tendance de théoriciens qui le
définissent d'une manière globale, et secundo les praticiens qui
par contre sont plus pragmatiques rapprochent leurs définitions selon
Les réalités de l'entreprise.
Par ailleurs, quelques une mettent un accent particulier sur
le rôle principal du consommateur et du profit qui en découle. Le
marketing est donc défini comme l'insertion du consommateur au
début du cycle de la production et l'application marketing à
chaque phase de production.
Philippe KOTLER et Bernard du bois définissent quant
à eux le marketing comme étant une activité humaine
orientée vers la satisfaction des besoins et désirs des
consommateurs au moyen de l'échange(4). Cette
définition coïncide de celle donnée par Robert .L.
King : le marketing est une philosophie du management sur la mobilisation,
l'utilisation et le contrôle des forces et données de l'entreprise
pour aider les consommateurs à répondre à leurs besoins en
harmonie avec les objectifs de la firme(5).
Le corps enseignant de l'université de CHIO STATE,
avait était amené dans un souci d'uniformiser les points de vue
de différents auteurs, à donner au concept marketing la
définition suivante :
"Le marketing est un processus par lequel la structure de
la demande des biens et services au sein d'une entreprise est anticipée
et satisfaite par une concertation de tels biens et
services"(6).
C'est dans cette conception que nous entendons parler de
marketing, d'autant plus que le non anticipation de la structure de la demande
des biens et services entrainé au niveau de l'entreprise, des
conséquences néfastes.
Le marketing est un état d'esprit des techniques qui
permettent à une entreprise de conquérir des marchés, de
les créer, de les conserver et de les développer
(7).
I.4 Objectifs du marketing
Le marketing a pour objectif primordiale :
Attirer et fidéliser les clients, et l'entreprise :
· La rentabilité ;
· La croissance ;
· La conquête du chiffre d'affaire ;
· La conquête du marché.
Autres objectifs de l'entreprise :
v Lui permettre de mieux connaitre le marché ;
v Lui permettre d'adapter ses actions sur le
marché ;
v Permettre aux consommateurs et producteurs de trouver chacun
un intérêt lors de l'échange.
I.5 Missions du marketing
1. Aider l'entreprise à créer les biens et
services pour la satisfaction des besoins des individus (la manière la
plus efficace possible).
2. Améliorer le bien être des individus de la
manière la plus efficace possible.
I.6 Fonctions du marketing
Elles sont variables selon les secteurs, les 4 principales
variables essentielles et combinatoires sont les 4p comme (Produit, Prix,
Place, Promontion).
I.7 Types de définition du marketing
a) Définition étymologique
Ce mot anglo-saxon à ses traductions dans la langue de
voltaire. L'académie des sciences commerciales a retenue les mots
mercatique et marchéage, mais les critiques couramment faite à
ces vocables ne leur consacrent que très peu de notoriété
(8).
Etymologiquement ce mot est formé de "MARKET" qui
signifie marché et d'un suffixe "ING" qui désigne l'action
entrain de se faire (9).
b) Définition Péjorative
Le marketing est une conception de la politique commerciale
qui part du principe que de la fonction fondamentale des entreprises, consiste
à créer une clientèle et à la conserver et qui
permet aux entreprises d'exploiter au maximum toutes les ressources dont elles
disposent (10).
c) Définition Vertueuse
Le marketing est le mécanisme économique et
social par lequel les individus satisfont leurs besoins et désirs au
moyen de la création et de l'échange de produit
(11).
d) Définition réaliste
En ne restant strictement que sur le plan de l'entreprise,
nous pouvons dire que ; "Le marketing est un ensemble des actions
qui dans l'économie de marché, ont pour objectif de
prévoir ou de constater et le cas échéant stimuler,
susciter ou renouveler les besoins du consommateur est elle catégorie de
produit ou de services, de réaliser l'adaptation continue de l'appareil
productif et de l'appareil commercial d'une entreprise aux besoins ainsi
déterminés" (12).
Theodore LEVIT ajoute enfin que le marketing n'est pas une
fonction parmi tant d'autre, c'est une synthétique de toutes
gestion(13).
I.8 Rôle du marketing
Il joue un rôle prépondérant dans le monde
des affaires. Le marketing intervient du début jusqu'à la fin
d'un système organisé, il consiste à l'élaboration
d'une politique d'épanouissement d'une société moderne
pouvant faire face aux divers problèmes qui l'entoure.
Parmi ces problèmes, nous avons les plus
sérieux qui sont :
La production, la fixation de prix, la distribution et la
Promontion.
D' où, nous pouvons encore dire que, "le marketing est
un état d'esprit des techniques permettant à une entreprise de
conquérir de marché, de le créer, de le conserver et de
développer (14).
I.9 Importance du marketing
La conduite des affaires connait aujourd'hui
une profonde mutation. Cette dernière exige que l'entreprise puisse
être dotée des moyens et des structures stables.
Pour découler, elle doit produire aux moindre couts,
mais cela ne serait-il pas inefficace pour réaliser des profits qu'elle
tire de son activité et l'excédant de ses recettes sur ces frais
d'exploitation ?
D'où la nécessité de considérer le
problème qui se poserait dans la production ou les services ;
d'une part et d'autre part dans une mouvance concurrentielle.
Le problème qui se pose (au gout, à la
préférence) et aux impératifs du marché, le
marketing est le moyen idéal pour trouver les solutions à ce
problème.
De plus, les flux dépense provenant de la production
sont eux-mêmes, tant à court qu'à moyen terme la
résultante de l'activité du marketing à travers.
Les Prévisions et objectif de vente dont il est
responsable.vu dans cette perspective économique le marketing est donc
le moteur principale de l'activité d'un déterminant de sa
performance comme instrument de gestion.
Le marketing modifie les conditions de la demande, la
structure à la distribution et à la Promotion.
I.10 La démarche marketing
Le marketing à deux démarches à
savoir :
§ Une démarche d'analyse visant à
repérer les opportunités du marché et leurs menaces
(étude du marché et leurs menaces potentielle).
§ Une démarche de programmation et de
décision visant à déterminer les moyens à mettre en
oeuvre pour exploiter ses opportunités (programme marketing).
Ces deux démarches précitées permettent
à l'entreprise de couvrir son environnement. La démarche
marketing repose sur le principe simple qui suit : "connaître pour
agir". Ce principe subordonne toute action à une certaine connaissance,
comme le dit le contexte actuel de l'économie : atteindre un
consommateur quant on sait où le trouver.
I.11 Sortes de marketing
Nous citerons :
· Marketing management ;
· Marketing intégré ;
· Marketing stratégique ;
· Marketing sociétal ;
· Marketing industriel ;
· Marketing mix ;
· Marketing opérationnel ;
· Marketing relationnel,
a. Le marketing management
La direction de l'entreprise particulièrement
inspirée par l'esprit marketing ; celui-ci s'effectue en appliquant
les principes "administratifs" englobé selon Henri Fayol, le vocable
administratif signifie : prévoir, commander, organiser et
contrôler(15).
b. le marketing intégré
C'est celui qui influence le responsable d'entreprise sur les
décisions à prendre suite aux contraintes des marchés.
c. le marketing stratégique
Il s'appuie au départ sur l'analyse des besoins des
individus et des organisations, tenant compte du fait que l'acheteur recherche
non pas le produit en tant que tel, mais le service ou la solution que celui-ci
est susceptible d'adapter.
Le rôle du marketing stratégique sera donc
d'orienter l'entreprise vers les opportunités économique obtenues
par elle ; c'est-à-dire bien adaptées à ses
ressources et son savoir faire et qu'offrent un potentiel de croissance et de
rentabilité, Il vise les moyens à longue terme.
L'objet du marketing est préciser la mission de
l'entreprise, d'élaborer une stratégie de développement,
de veiller au maintien d'une structure équilibrée du
portefeuille des produits.
Les activités d'information et celles
opérationnelles sont liées étroitement et sont
complémentaires cela se concrétise au sein de l'entreprise pour
l'élaboration des politiques de marque qui apparaissent comme
étant l'instrument de mise en application, opérationnelle du
concept marketing.
d. Le marketing sociétal
Il reconnait que la tâche prioritaire de l'entreprise
et d'étudier les besoins des marché visé et de faire en
sorte de les satisfaire de manière plus efficace que la concurrence,
mais aussi d'une façon qui préserve ou améliore le
bien-être des consommateurs et de son environnement :
§ Elle invite d'abord le responsable marketing à
prêter attention aux besoins et intérêt de l'acheteur
plutôt qu'à leurs désirs ;
§ Elle propose en fin de prendre en compte le
bien-être collectif.
e. Le marketing industriel
Les problèmes posés par le marketing industriel
sont très différents de ceux qui font naître le marketing
des produits de consommation ; les notions d'image, de prix, de circuits,
de distribution prennent alors un sens spécifique en fonction du
caractère plus "le lourd" et plus complexe du produit(16).
f. Le marketing opérationnel
Le marketing opérationnel est l'organisation de
communication et des stratégies de vente avec comme objectif la
valorisation et la connaissance auprès des acheteurs potentiels des
qualités distinctives revendiquées par les produits offerts en
réduisant les coûts de prospection des acheteurs.
C'est selon J.J Lambin, une demande volontaire de
conquête des marché existants dont ; horizon se situe dans le
cours moyen terme. Base que les stratégies partout sur les besoins du
marché et leur évolution, le marketing opérationnel
regroupe les activités qui concernent le prix, le produit, la
distribution, la communication qui sont les moyens tactique d'où
relisent les différents politique des variables du marketing mix.
Le marketing opérationnel a pour fonction essentiel la
création du chiffre d'affaire ; son objectif est de vendre.
L'utilisation des moyens de ventes les plus efficaces accompagnée d'une
minimisation de coût est indispensable. L'action du marketing
opérationnel se concrétise en objectif du part de marché
à atteindre de budget de marketing autorisé pour atteindre des
objectifs.
Le marketing opérationnel est l'élément
déterminant qui père directement sur la rentabilité
à court terme de l'entreprise ; en cas de forte concurrence dans le
marché, la performance de l'entreprise passe par un marketing
opérationnel rigoureux, facteur décisif de cette performance.
Le marketing opérationnel est donc le bras commercial
de l'entreprise, sans lequel le meilleur plan stratégique ne peut
déboucher sur des résultats, pour être profitable le
marketing opérationnel doit donc s'appuyer sur une réflexion
stratégique portant sur les besoins de marché et leurs
évolutions.
g. Le marketing relationnel
Il est la création, le maintient des fortes relations
avec les clients et leurs actionnaires. Il évolue de plus en plus vers
les transactions individuelles et se concentre sur la création des
relations et des réseaux.
Le marketing rationnel est d'avantage orienté vers le
long terme. L'objectif est de fournir au client une valeur à long terme
et aussi la mesure de la satisfaction du client à long terme, il exige
que tout les départements de l'entreprise travaillent ensemble avec le
marketing comme une équipe pour servir le client, il implique la mise
sur pieds des relations à plusieurs niveaux ; économique,
social, technique, légal résultant d'une haut loyauté du
client.
Nous pouvons distinguer cinq différents niveaux ou
relations qui peuvent se former avec les clients qui ont acheté un
produit de l'entreprise ;
1èr le niveau de
base : les vendeurs vendent sans suivi du Produit.
2ème le niveau
réactif : les vendeurs vendent et encourage les
clients.
3ème le niveau
comptable : ils vendent et téléphonent aux clients
Pour vérifier si les produits rencontrent leurs aspirations.
Ceux-ci donnent des suggestions sur les améliorations
qu'on peut apporter aux produits. Cette information aide l'entreprise à
promouvoir continuellement son offre.
4ème le niveau
proactif : ses vendeurs et autres agents de l'entreprise
téléphonent
aux clients de temps en temps.
5ème le partenariat :
l'entreprise travail continuellement avec les vendeurs et
autres clients pour découvrir les voies et moyens pour
offrir à ceux-ci une valeur supérieure.
h. Le marketing mix
Pour Ph. Kotler & B. Dubois, un élément
central de la stratégie marketing a trait à la façon dont
l'entreprise va présenter son offre sur le marché c'est ici
qu'intervient la notion fondamentale du marketing-mix. Ainsi le marketing-mix
se définit comme l'ensemble des outils dont l'entreprise dispose pour
atteindre ses objectifs au près du marché
ciblé(13).
L'habitude à d'ailleurs été prise
regrouper sous quatre combinaison de quatre éléments, les " 4P "
sait en anglais "produit", "Price"," Promontion", and "place"
(c'est-à-dire mis en place ou distribution) (14).
I .12 Domaine d'application de marketing
Le marketing, comme d'autres jeunes disciplines à
savoir les biens de consommation, il est orienté vers les services des
activités sociales, la pratique et les opérations
internationales...
Généralement, on considère que le
marketing à pour tache de créer, de promouvoir et de livrer des
biens et services aux consommateurs et aux entreprise.
En effet, le marketing s'applique sur plusieurs sorte
d'atintés, à savoir les biens, les services, les personnes, ses
événements, des endroits, les propriétés, les
idées...
Il s'est donc traditionnellement focalisé sur la
stimulation de la demande, mais c'est un rôle trop
délimité, il gère les flux.
De demande, cherchant à influencer son niveau, sa
réparation, dans le temps et sa structure en liaison avec les objectifs
poursuivis.
I.13 Les auxiliaires du marketing
En tant que science, le marketing est lié à un
certain nombre des disciplines qui lui apportent des éléments de
travail exigé d'une manière scientifique par ses méthodes
et techniques.
Nous pouvons citer :
- La psychologie ;
- La statistique ;
- L'économie appliquée ;
- La recherche opérationnelle ;
- La gestion financière et budgétaire
1. La Psychologie
Elle étudie l'âme, ses facultés,
indispensable, elle devient une discipline pratique qui cherche à
résoudre les problèmes concrets de la vie des entreprises, donc
les études quantitatives du marché, analyser les moeurs du
consommateur, son comportement, ses réactions, ses caprices,...
2. La Statistique
Inséparable au marketing, elle nous permet de
connaître l'évolution de certains paramètres d'analyse
des tendances.
3. L'Economie appliquée
On recourt à l'économie appliqué pour
comprendre la politique de prix lorsqu'on fait allusion à l'offre et la
demande.
4. La recherche opérationnelle
Elle fait surface lorsqu'il s'agit de l'élaboration du
budget marketing et l'application de norme de gestion financière.
I.14 L'optique Marketing
Dans le passé, de nombreuses entreprises avaient
une attitude dite traditionnelle, elles se focalisées trop sur leurs
produits ou sciences et attendaient de client qu'ils achètent ce
qu'elles produisaient. Elles avaient peu de connaissances de leur
clientèle, voir la tenaient à distance. Elles subissaient les
événements au lieu de les anticiper et de les planifier
(15).
L'optique marketing est une idée relativement
nouvelle dans l'étude de relation d'échange.
Cette orientation prévoit de détermination pour
l'entreprise de l'organisation des besoins et des désirs des
consommateurs et l'adaptation de celle-ci en vue de produire des satisfactions
désireuses de la façon la plus efficace possible.
I.15 Quelques concepts clés de marketing
En générale le marketing à plusieurs
concepts clés qui évoluent conjointement avec lui ; mais ici
nous allons essuyer d'épingler quelques uns. Dont ;
Le concept marketing remplace et inverse la logique du concept
vente ; l'optique marketing par des besoins des clients potentiels de
l'entreprise pour engendrer un ensemble cohérent de produits et de
programmes destinés à répondre à ces besoins
(16). L'entreprise tire ses bénéfices dans la
satisfaction des clients.
1. Les études du marché
L'évolution contente des facteurs technologiques,
sociaux politiques et au plan régional (17).
L'étude du marché et le seul moyen de
repérer les possibilités et de surveiller les changements. Ce
pendant, concentrer quelques heures à découvrir ce que vos
clients pensent de votre ou ce que vos concurrents d'avoir entrainera sans
doute une auto augmentation de vos ventes.
Il est préférable, avant de commencer votre
étude de marché, d'avoir quelques notions de marketing,
élaborer par des spécialiste du sujet ce concept vous seront plus
ou moins utiliser, mais vous fourniront des bases de réflexion
intéressantes lorsque vous analysez les données que vous aurez
rassemblées.
2. La segmentation de marché
La segmentation de marché consiste à diviser
l'ensemble du marché en unité ou segment plus petit. Un segment
de marché est un groupe d'acheteur aux besoins similaires. Cette
méthode vous permet donc de curieux savoir qui sont vos clients, vos
ressources converger vers cette parti.
Il est cruciale de bien cerner ce qui fait votre client type,
li peut être utile de savoir où vos clients vivent, travaillent,
ou se divertissent. Sans ces éléments, toute votre demande
marketing sera trop imprécise pour être réellement
efficace, comprendre ce concept est encore plus vital lorsque vous envisager de
lancer un nouveau projet, essayer d'identifier cette partie du marché
qui a besoin de vos produits ou services, qui est suffisamment importante pour
faire vivre votre projet et qui n' est pas déjà entre les mains
de la concurrence. Seule une étude pousser vous permettre de
définir précisément les limites ide votre segment.
3. Le mix marketing
Il regroupe les"4P" :
- Le produit (service) ;
- Le prix ;
- La position (emplacement et distribution) ;
- La Promotion
La cohérence de ces quatre politiques garantira le
sucée de votre entreprise, vous atteignez qu'une partie de vos objectif
si vous vous limité à une d'entre elles.
4. Le cycle de vie d'un produit
Avant de lancer une affaire, il faut savoir si le
marché sur lequel l'on veut s'installer est stable, en hausse, en recul
ou s'il est très dépendant d'un autre marché qui
évolue rapidement.
Les entreprises qui proposent un nouveau produit ou service
dès que le marché entraine sa croissance s'en sorte souvent bien
mieux que celles qui arrivent plus tard, mais les premiers sont exposés
à des plus grands risques.
5. Cycle de vie d'un produit
Les produits ont eux aussi un cycle de vie.
Selon l'approche traditionnelle, tous les produits ont une vie
limitée. Certains produits ont une vie très courte sans trop
changer. D'autres se subissent une" crise de cinquantaine" et continuent donc
à se vendre pendant quelque temps.
Ø Ce pendant la croissance des produits, il faut
souvent investir plus de temps et de budget marketing et le projet n'est pas
toujours au rendez -vous ;
Ø A leur maturité, les produits de viennent
rentables et relativement stables ;
Ø Le problème consiste à savoir quand la
maturité laisse la place au déclin, il peut s'agit d'une chute
des ventes ajoutée, au sentiment que le produit entre en activité
pour remplacer les anciens. Cela dit un produit en déclin peut encore
être rentable et ce déclin peut s'établir, sur plusieurs
années.
CHAPITRE II. GENERALITE SUR LE MARKETING MIX
II.1 Définition
En générale,
Les variables du marketing mix pris isolement constituent
toute une théorie pouvant faire l'objet de toute une thèse, au
regard de leur importance et de leur spécificité, ils sont
utilisés par une entreprise en vue de conquérir le
marché.
De ce qui précède, ALEXANDRE HIAM et CHARLES
SCHEWE définissent le marketing mix comme incarnation concrète
d'un plan de manoeuvre sous forme principes stratégiques relatifs
à chacun des principaux moyens d'action marketing ou encore à la
définition des grandes lignes des politiques de produit, de prix, de la
distribution et de la communication(18).
II.2. Les variables du marketing mix
Selon la classification de Mc Cathy, nous avons quatre types
de politiques appelés "Les 4P", dont :
· P comme produit (Product)
· P comme prix (Price)
· P comme place ou distribution (placement)
· P comme Promotion ou communication
II.2.1. Produit
1. Définition
On peut définir un produit comme étant un
ensemble de matières, de service qui permettent de satisfaire des
besoins et désirs des individus ou groupes. KOTLER et DUBOIS le
définissent comme état ce qui peut être offert sur un
marché de façon a y être remarqué, acquis ou
consommé(19).
Le produit est une variable fondamentale de l'action
marketing, et peut-être la plus importante dans la mesure où les
autres composantes s'y rapportent. Mais, le premier avocat du produit c'est le
produit lui-même. C.-à-d., quelque soient le prix, la
publicité, ou la promotion mais si le produit n'arrive pas à
satisfaire le besoin attendu du client ou consommateur, toutes ces
démarches sont vaines. D'où, le produit se vend lui-même
pour être consommé.
2. Classification des produits
Elle peut se faire sur base des différents
critères :
v Classification en fonction du type de
marché :
1° Produit de consommation :
courante tout produit au service directement destiné au consommateur
final pour tout usage personnel ou par la famille. Ex : boîte de
lait, calculatrice,...
2°. Produits industriels :
Biens et services achetés en vue de les revendre à d'autres
consommateurs.
Ex : Matières premières,
équipements, fournitures et service ; au niveau des produits
industriels, on distingue habituellement,
- Les matériaux et composantes :
Produits industriels qui s'intègrent entièrement
au produit du fabricant.
- Les biens d'équipement : Produits
industriels qui entrent en partie dans le
Produit fini (les installations d'équipement
accessoire).
- Les fournitures et les services : Sont des
produits qui entrent par dans le produit
Fini.
Ex : De fournitures : les lubrifiants,
papier, crayon ;
Ex : De services : la réparation des
machines, "services conseils" ; juridiques, consultants en gestion.
v Classification basées sur les
caractéristiques du produit
(Durée de vie et tangibilité).
- Biens durables : il s'agit des biens dont
l'utilitisation prolongée est
Possible.
Ex : vêtements. En une fois ou un petit
nombre de fois.
Ex : produit (alimentaire).
- Les services : il s'agit d'activités,
d'avantages et satisfaction ;
Ex : réparations, spectacles,...
v Classification fondée sur les habitudes
de consommation
On peut distinguer quatre catégories de produit sur
base du comportement du consommateur.
1° les produits d'achat courant ou de
commodité
Il s'agit des produits que le client achète
régulièrement avec minimum d'effort de comparaison, soit
par habitude ou impulsion :
- Des produits de première
nécessité : dont l'achat est routinier(le plan, du
sel,...)
- Des produits d'impulsion : c'est-à-dire dont
l'achat n'est pas rée prémédité.(boissons
rafraichissantes lorsqu'il fait chaud).
- Des produits dits d'urgence : achetés pour
répondre à un imprévu, pour "dépanner" (une bougie
lorsqu'il y a coupure de l'électricité).
2° les produits d'achat réfléchi ou
de comparaison
Il s'agit des produits pour les quels le clients prend
tout le temps de s'pour les quels le clients prend tout le temps de s'informer
sur les différents caractéristiques afin de prendre la meilleurs
décision sur base de différents critères qu'il aura pu
réunir.(meubles, chaussures,...)
3° les produits de spécialité ou de
conviction
On vise ici des biens présentant des
caractéristiques particulières et pour les quels l'acheteur est
disposé a faire un effort d'achat plus important. (Parfum, bijoux,...)
pour acquérir un produit, une marque, bien particulière et pas
une autre.
4° les produits non recherchés
Sont ceux dont le consommateur ne connait pas ou bien aux
quels il ne pense même pas.
(Encyclopédies, cercueil, monuments
funéraires,...).
Il est claire que ces différents classifications
peuvent se superposer, ainsi, un produit d'achat réfléchis sera
probablement un bien durable.
Il est clair que ces différentes classifications
peuvent se superposer, ainsi un produit d'achat courant ou un bien d'achat
réfléchis sera probablement un bien durable.
3. la gestion des produits
a) le mix des produits.
On appelle mix des produits, l'ensemble de toutes les gammes
ou lignes d'article proposés à la vente par une entreprise
donnée.
- Sa largeur : nombre de gamme de produit mises en vente
par l'entreprise ;
- Profondeur : nombre moyen d'articles offerts dans
chaque gamme de produits ;
- Sa cohérence : homogénéité
des différentes gammes de produits quant a leur utilisation finale, leur
impératifs de produit ou leurs circuits de distribution.
Une gamme large a l'avantage d'assurer la couverture de la
plupart des segments de marché et la dispensation du risque sur un plus
grand nombre de produits.
Une étroite gamme peut présenter l'avantage
d'une meilleure connaissance du marché et la possibilité de
limiter les risques d'échec pour certains produits.
b) Gamme de produits.
On appelle gamme ou ligne de produits, un ensemble de produits
liés entre eux soit parce qu'ils fonctionnent den la même
façon, soit parce qu'ils sont vendus aux même clients, soit parce
qu'ils sont complémentaires(20).
Un article est une unité particulière à
l'intérieure d'une ligne ou (gamme) que on peut distinguer par sa
taille, son prix, son apparence ou par un attribut. Au sein d'une gamme, les
différents articles ne contribuent pas de la même façon de
chaque produit afin de déceler la minéralité de la
gamme voir la nécessité d'abandonner certains produits.
L'étendue de la gamme : l'un de décisions
les plus importantes d'un responsable de produit concerne son étendu
(nombre d'articles proposés). D' où, une gamme trop courte
traduit un manque a gagné, tandis qu'une gamme trop longue entraine des
coûts exorbitants.
On pourra dire qu'une gamme est courte lorsqu'elle est trop
longue, le retrait d'un produit se traduit par une augmentation du
bénéfice.
c) l'extension d'une gamme.
Trois stratégies d'extension sont possibles à
savoir :
1° l'extension vers le bas : consiste
à étendre sa gamme vers le bas en ajoutant, par exemple à
celle- ci un modèle bon marché.
Une extension vers le bas peut se justifier si;
- L'entreprise estime que le haut de gamme connait une
croissance ralentie ;
- L'entreprise voit sa position en haut de gamme compromise et
doit contre-attaquer ;
- L'entreprise a investi une image qu'elle souhaite exploiter
sur le marché de masse ;
- Elle complète sa gamme vers le bas afin
d'empêcher la concurrence sur le marché ;
Cette extension vers a certains risques dont :
v Une" cannibalisation" possible de produits anciens, bas
gamme.
v Aboutir à une dilution de l'image.
2° l'extension vers le haut : une
entreprise placée en bas de gamme peut souhaiter rehausser sa ligne de'
produits pour :
- Bénéficier d'un marché en pleine
croissance ;
- Affaiblir des concurrents vulnérables ;
- Repositionner son image.
3° l'extension dans les deux sens : une
société bien positionnée en milieu de gamme peut
décider d'accroitre simultanément vers le haut et vers le bas.
d) la consolidation
Elle se justifie par un désir d'accroitre les
bénéfices. La possibilité de produire à pleine
capacité le choix d'une position dominante sur le marché et la
tentative de garder la concurrence à distance.
e) l'élagage
Lorsque certains produits deviennent des poids morts et
consomment inutilement des ressources, lorsque l'entreprise est
confrontée à une forte demande, les responsables doivent
être prêts à élaguer certains produits de la
gamme.
v La marque : un nom, un terme, un signe, un
symbole, un dessin ou toute
Combinaison des ces éléments servant à
identifier les biens ou service d'un vendeur ou un producteur à
difféncier à la concurrence.
On peut parler de :
- Nom de marque ou marque nominative ;
- Une marque déposée : qui jouit d'une
protection légale garantissant le droit exclusif vendeur à son
utilisation.
- Un copyright : correspondant au droit exclusif de
reproduire, de publier à de vendeur, une oeuvre littéraire.
II.2.2. Le prix
La notion de prix est largement utilisée ; on
parle en effet de prix académique, de prix Nobel, de prix de bien...
Mais le prix qui nous concerne ici répond à une question :
combien coûte ce livre ?
Le prix est le seul élément du marketing mix qui
génère des revenus ; les autres éléments
n'engendrent que des coûts, son rôle s'avère primordial lors
du choix fondamental entre la politique de
pénétration et celle d'écrémage, c'est donc l'un
des facteurs dont se sert la clef de produit pour mener à bon port sa
stratégie.
1°. Objectifs et contraintes d'une politique de
prix
v Objectifs de profit ou financier
- Maximisation du profit : cet objectif est
celui que préconisent les économistes, sa réalisation
d'application est difficile parce qu'elle suppose une connaissance
préalable des équations de demande et de coût afin de
calculer de prix qui maximise le profit.
- Assurer un profit déterminer
considérer comme suffisant, ici on ne cherche pas la maximisation du
profit mais à obtenir un certain retour sur l'investissement
considéré comme nécessaire et suffisant pour la bonne
marche de la firme.
v Objectifs de volume ou commerciaux
- Maximiser le chiffre d'affaires : c'est
souvent l'objectif des firmes qui ne tiennent pas à rester longtemps sur
le marché.
Elles tentent par le chiffre d'affaires de couvrir
l'entièreté des coûts fixes et variables et de
dépasser le seuil point mort pour faire de bénéfice.
- Recherche une certaine part de marché.
v Objectifs concurrentiels et
stratégiques
- Stabiliser les prix et les marges. Il s'agit
d'éviter une guerre de prix et donc de rechercher un prix qui satisfasse
tout le monde (offreurs).
- Décourager la concurrence actuelle ou
potentielle et s'emparer du leadership.
Le but est de pratiquer de prix très bas afin
d'empêcher les concurrents d'arriver sur le marché.
v Objectifs de dotation d'une image de
qualité
Un bien qui coûte cher est supposé être de
bonne qualité. Lorsque les concurrents possèdent peu
d'information pour le produit, le prix de ce dernier sert de critère
discriminant pour apprécier la qualité.
2°. Les contraintes
Nous distinguons quatre contraintes principales au sein d'une
entreprise.
1. Les autres départements de
l'entreprise. Ex : le conflit entre le département de production
à celui du commercial.
2. les partenaires : les clients
(distributeurs) et fournisseurs.
3. la concurrence : les concurrents
peuvent limiter votre pouvoir de fixation de prix.
4. le pouvoir public :
s'ingère très souvent dès la fixation de prix.
3°. Les méthodes de fixation de prix
a) fixation de prix à partir de
l'analyse des coûts
Nous allons distinguer :
- Le prix limite au prix plancher : c'est le prix minimum
absolu du quel l'entreprise ne peut descendre au risque d'être en perte.
Il n'est pratiqué que pour les commandes exceptionnelles car il
correspond à une marge brute nulle.
- Le prix technique ou prix de point neutre : pour chaque
niveau de production envisagé, le prix technique est celui qui absorbe
le coût fixe en plus de coût variable.
Le prix technique correspond au sein de rentabilité au
point neutre.
- Le prix habituel ou prix cible : c'est lui qui permet
à l'entreprise de réaliser un objectif de profit
considérer comme normale ou habituel.
Le prix cible se définit par rapport au capital investi
et à la production.
b) la fixation de prix par rapport
à l'analyse de la demande
1°. L'approche
macro-économique
Il existe une relation entre base en théorie
économique connue sous le nom de la "loi de l'offre et de la demande"
qui exprime le fait que la qualité des biens ou des services
demandés par période est négativement
corrélée avec le prix du bien ou du service.
A la base de cette loi repose le postulat de rationaliste du
consommateur qui suppose que celui-ci connait parfaitement les biens vendus et
leurs substituts, qu'ils disposent d'un budget limité et qu'il tente
à tout moment de maximiser son utilité.
2° la méthode du prix psychologique
Cette méthode permet de déterminer :
- Le prix qui maximise la part de marché
- Le prix qui optimise le chiffre d'affaires
Ce pendant, elle n'est applicable que pour des produits non
encore sur le marché (produits nouveaux ou produits
reformulés).
c) fixation des prix a parti de l'analyse de
la concurrence
La politique du prix est un élément dont dispose
l'entreprise pour faire correspondre son offre aux attentes du marché.
Elle est à l'origine des grandes décisions par son influence sur
le volume des ventes ainsi que la rentabilité de l'entreprise.
Plusieurs vocables sont utilisés pour définir
les prix pratiqués suivant les objectifs fixés. Ces concepts
peuvent se résumer sous forme d'une échelle de prix qui va du
plus haut au plus bas, on parle ainsi de :
- Prix d'écrémage : prix supérieur
à celui du marché mais de façon momentanée, visant
des clients haut revenu. Il s'envisage lors du lancement du produit.
- Le pris premium : supérieur à celui du
marché de façon permanente. Il est soutenu par une image de
marque ainsi que la qualité du produit, du service. Il vise un segment
ou un besoin particulier.
- Prix moyen : c'est le prix du marché
équivalent à la concurrence, il tient compte des produits
attentifs.
- Prix discourt : le prix du marché avec remise ou
rabais. Ce prix est utilisé comme moyen publicitaire marginalisant les
concurrents.
- Prix de pénétration : c'est un prix
inférieur au marché de façon momentanée. Elle vise
une pénétration du marché en vue d'atteindre une position
dominante.
- Prix put out : prix très agressif visant
à augmenter la part du marché. Il vise à éliminer
les concurrents.
II.2.3. la distribution (place) (21)
Il ne suffit pas seulement d'avoir un produit pour maximiser
l'activité d'une entreprise quelque soit son prix, faire parvenir aux
consommateurs désireux d'acheter les produits élaborés et
dans les meilleurs conditions est aussi une autre préoccupation.
Vendre un bon produit à bon prix, à une bonne
place et au moment opportun c'est-à-dire vendre un produit disponible
au consommateur constitue l'utilité fondamentale de la distribution.
a) Définition
La distribution est la fonction qui met les biens et services
à la disposition de l'utilisateur ou du consommateur, dans de conditions
de lieu, de temps, de quantité et de qualité,...et d'autres
conviennent à celui-ci(22).le passage de biens de
l'état distributif à la consommation implique la production par
la distribution de trois types d'utilités, les quels constituent la
valeur ajoutée de la distribution.
- Utilité d'état : transformation
matérielle (fractionnement, assortissement,...)
- Utilité de lieu : transformation spéciale
(transport, répartition géographique,...)
- Utilité de temps : transformation temporelle
(stockage)
Ce sont ces différentes transformations qui rendent les
biens fabriqués "disponibles" à la clientèle... et
permettent ainsi la rencontre matérielle entre l'offre et la demande.
b) Les fonctions de la distribution
D'une manière précieuse, on peut distinguer
parmi les fonctions de la distribution :
v Les fonctions principales
- Transporter : toute activité nécessaire
pour transporter les produits du lieu de production au lieu de consommation
finale.
- Assortir : toute activité nécessaire pour
constituer les assortiments adaptés aux besoins et attentes des
consommateurs finaux à partir d'assortiments offerts par le
producteur.
- Stocker : toute activité nécessaire pour
faire le pont entre le moment de la production au moment de l'achat par le
consommateur ou l'utilisateur final.
- Contacter : toute activité nécessaire
pour communiquer des offres, pour acheter, pour vendre, pour céder le
titre au propriétaire.
- Informer : toute activité résultant d'une
meilleure connaissance du produit et du marché par le producteur, les
intermédiaires et les consommateurs.
v Les services annexes
En plus de ces fonctions de base, les entreprises de
distribution ajoutent des services aux objets matériels qu'elles
vendent. Il peut donc s'agir de la proximité du magasin par des
articles, des l'entretient, des garanties, de la courtoisie du personnel.
L'itinéraire parcouru par un produit pour aller au
stade de la production à celui de la consommation s'appelle circuit de distribution". Celui-ci est composé d'un ensemble des
personnes ou d'entreprises appelées intermédiaires qui, sous
dominations diverses, remplissent les différentes fonctions de la
distribution. Il s'agit de grossistes, semi-grossistes, et
détaillants.
c) longueur ou structure verticale d'un circuit de
distribution
Elle se mesure par le nombre de niveaux qui sépare le
producteur du consommateur ou utilisateur final. Une première
distinction est à faire entre circuit direct et circuit
indirect(23). Dans le premier cas, le producteur vend directement au
consommateur final, tandis que dans le second cas, on distingue deux longueurs
de circuits selon le nombre d'intermédiaires.
- Le circuit court : ne comprend en
général qu'un seul intermédiaire pour les produits de
grande consommation. L'intermédiaire le plus souvent est un
détaillant. Sur les marchés industriels il peut s'agir d'un
courter ou d'un agent commercial et d'un distributeur.
- Le circuit long : comprend plusieurs
échelons d'intermédiaires sur le marché de
consommation ; il s'agit en général d'un grossiste, d'un
détaillant sur marché industriel; on peut trouver un agent
commercial ou un grossiste.
d) la largeur du circuit de distribution
La largeur d'un circuit se mesure par le nombre
d'intermédiaire intervenant à chaque niveau.
On distingue de ce point de vue, les systèmes de
distribution intensive, exclusive et sélective.
- Le système de distribution intensive :
ici, l'entreprise recherche le plus grands nombre de points de vente possible,
de centres de stockage multiple pour que soit assurée la couverture
maximale du territoire de vente et un chiffre d'affaires
élevé.
- Le système de distribution exclusive :
elle consiste à confier la distribution des biens produit par
l'entreprise à un seul intermédiaire (personnel morale ou
physique).
- Le système de distribution
sélective : il est l'intermédiaire entre les deux
précédents, le producteur recourt ici à un certain nombre
d'intermédiaires inférieur au nombre d'intermédiaires
possibles.
Une distribution sélective peut également
résulter du refus d'un pourcentage significatif d'intermédiaires
d'accepter le produit dans leur assortiment.
e) les méthodes de distribution
Elle consiste à vendre directement. Nous
citerons :
- La vente traditionnelle en magasin : c'est le
point de vente fixe où le client voit la marchandise et l'acquirent
après dialogue avec le vendeur.
- Le libre service : est basé sur la vente
visuelle; le client voit la marchandise, se sert lui-même et paie
à la caisse.
- La vente automatique : le cas le plus illustrant
est la vente des produits pétroliers dans les stations services.
II.2.4. la promotion (ou communication)
Elle consiste à informer le consommateur potentiel sur
l'existence du produit. Cette information se fait par un agence
spécialisée de publicité car c'est elle qui connaît,
les consommateurs est les constituants ou ingrédients du produit.
a) Définition
Par communication marketing, on attend l'ensemble de signaux
émis par l'entreprise en direction de ses différents
publics(24).
b) Les moyens de communication marketing
Nous avons plusieurs moyens outils de communication marketing,
mais ici nous allons vous citez seulement cinq les plus importants :
1) La publicité : qui est une communication
de masse payée de façon unilatérale et venant de
l'annonceur, présentée comme telle pour soutenir les
activités de l'entreprise. Elle est à long terme.
2) La promotion de vente : à court terme,
la promotion de vente est destinée à encourager l'achat
immédiate d'un produit ou d'un service par les consommateurs
hésitants moyennant : cadeau, remise, réduction,...
4) La force de vente : elle une communication
personnelle et bilatérale apportant des informations à
l'entreprise et conçue pour inciter le client à une action
immédiate.
5) La vente direct : cherche à toucher
directement et individuellement un prospect en vue de faire réagir
immédiatement. Elle a pour media la poste, le catalogue.
CHAPITRE III. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE " BRALIMA"
Ce chapitre nous permettra de donner un bref aperçu sur
la bralima, il comprend :
· La situation géographique
· L'aperçue historique
· L'objet social
· La nature juridique
· La structure organisationnelle et fonctionnelle
· L'organigramme
III.1. La situation géographique
La Brasserie limonadière "Bralima" dispose d'une
centrale à Kinshasa et plusieurs directions provinciales. Le
siège de société à Kinshasa est situé sur
l'avenue du drapeau au n°1, dans la commune de barumbu. Il s'étend
sur une superficie d'environ 64.000 km.
III.2. L'aperçue historique
La Bralima qui est l'une des industries brassicoles de notre
pays, la république démocratique du Congo, joue un rôle
primordial sur le plan social, économique et même scientifique.
La création de la Bralima remonte à la date du
23 octobre 1923. Au départ la production était de 35.000
bouteilles par mois. L'idée de créer cette brasserie était
conçue par un groupe d'hommes d'affaires belges, assistés par les
missionnaires et un accord avec le gouvernement de la colonie.
Juste après la première guerre mondiale,
l'alcool indigène « Lotoko »,
dont on connait les méfais, était devenue un fléau, qui
menaçait la population. Dans le souci de présenter cette
dernière à consommé cette boisson distillée et
fermentée dans les conditions douteuses, l'industrie à
été amenée à remplacer cette boisson
indigène par une autre mieux distillée, il s'agit de la
«PRIMUS».
C'est ainsi qu' à 1923, plus précisément
le 23 octobre, fut créer la première brasserie du Congo belge, le
27 décembre 1926, le jour de son inauguration sortait la première
bière, la brasserie avait un effectif d'une trentaine d'employés
dont cinq expatriés, deux belges, un français, et un russe.
Après la deuxième guerre mondiale, la Bralima a
connue un progrès considérable, sous la conduite de Mr. VISEZ qui
fut le 2ième directeur de la Bralima après Mr. DU
MOULIN. Ce dernier suscitera l'intérêt de nouveaux investisseurs
belge qui amorcèrent de grands investisseurs après avoir
résolu les difficultés suivantes qui avait connue la
Bralima :
v La bière Primus n'était pas pasteurisée
de ce fait elle ne pouvait être commercialisée qu'a
l'intérieure de la ville. Ce qui réduit le nombre de
Consommateurs éventuels ;
v Le marché de la bière était aux mains
des allemands et des hollandais qui importaient la bière de
l'extérieure du pays en quantité supérieure et de
qualité meilleur que celle de la Primus, et la vendait à un prix
inférieur à celui de la Primus ;
v La Primus dont on redoutait encore en qualité ne
pouvait pas s'imposer sur le marché,...
Ainsi il a fallu à la Bralima d'augmenter les salaires
des ouvriers et de mettre au point une pasteurisation de la bière, ainsi
elle étendra sa commercialisation et sa qualité de la
bière d'où elle passe de 3.500 hectolitres par mois à
10.800 hectolitre par mois. Ainsi tout ceci fera naitre des nouveaux
sièges d'exploitation à travers le pays 1947 :
· En 1951 le siège de Bukavu siège ;
· En 1957 le siège de Kisangani ;
· En 1958 le siège de Boma ;
· En 1972 le siège de Mbandaka ;
· En 2008 le siège de Lubumbashi
Depuis lors, la limonadière de Kinshasa n'a
cessé de se transformer. Aujourd'hui sa modernisation touche la salle
des machines permanentes.
De même, elle concerne l'acquisition d'une nouvelle
chaudière électrique ainsi que la première phase d'un
nouveau filtre à stop en acier oxydable qui permet la fabrication des
boissons à base du sucre local.
Dans ce cadre notons que la nouvelle limonadière en
quatre mois à été mise en opération en date du 25
octobre 1985. Aujourd'hui la Bralima dispose trois groupes limonadière
installé à Kinshasa, Boma et Bukavu. Ces limonadières de
quelque temps après la fondation des brasseries. La limonadière
de Kinshasa a été construite dans les années 1930, elle
était implantée à l'emplacement qu'occupe actuelle la
bouteillerie, plus tard elle sera transformée en usine.
III.3. Capital social
La Bralima est une S.A.R.L. A sa constitution son capital
social était de quatorze mille cent cinquante millions de francs belges.
Il a été porté successivement à deux cent cinquante
millions de francs belges par la décision de l'Assemblée
Générale du 23 Octobre 1923 et quatre cent vingt millions de
francs belges en 1972.
Ce capital social est représenté par 600.000
parts sociales sans désignation de valeur nominale représentant
1/600.000 de l'avoir social. Dans le souci d'accroître les
activités de la Bralima sur le territoire national, la
société mère HEINEKEN autorisera les actionnaires à
s'engager à faire l'augmentation de capital par
prélèvement de leurs dividendes. Cette décision (du 26
Février 1972) conduira aussi à la création de
différents sièges d'exploitation au Congo (ex Zaïre), au
Burundi et au Rwanda.
Crées à la suite de la demande
générale de la population pour contrecarrés les effets
néfaste de la circulation pratiquée par certains
opérateurs. Les limonadières sont d'un support social et
économique appréciable dans le développement de milieux
ruraux.
Sur le plan économique, elles permettent de
résoudre le chômage et stabiliser l'exode rural grâce
à la croissance de leurs actions.
Sur le plan économique, elles soutiennent activement la
politique de d'intégration économique nationale avec l'achat de
certains objets par son fonctionnement et emploi de la main d'oeuvre locale, et
la paiement régulier des diverses taxes dues à l'état.
III.4 Objet social
L'objet principal de la Bralima est la reproduction et la
commercialisation des boissons alcooliques et gazeuses.
Elle met ses boissons, soit dans les dépôts
relais installés dans des communes, soit directement aux
dépôts des brasseries même. Elle fabrique aussi des blocs de
glace.
III.5. Nature juridique
La Bralima est une société par action à
responsabilité limité (S.P.R.L.), elle est une
société privée à caractère industriel et
commercial.
La Bralima à un statut juridique au moniteur congolais
N°5 du 01 mars 1963. Son immatriculation au nouveau registre de commerce
fut déposée au greffe en date du 16 novembre 1987, dont le
numéro est NRC 1230, numéro d'indentification national A
4965X.
III.6. Structure organisationnelle et fonctionnelle
III.6.1 Structure organisationnelle
Pour la bonne marche de la Bralima, les tâches et les
responsabilités au sein de la société sont repartie comme
ci-dessous et ce suivant une hiérarchie :
· Administrateur délégué
· Direction des ressources humaines
· Direction des finances
· Direction logistique
· Direction technique et production
· Direction marketing et commerciale
· Direction des sièges
· Centre médical
III.6.2 Structure fonctionnelle
Brièvement, nous définissons, dans cette partie
les attributions de différentes directions principales de la Bralima.
1. Administrateur délégué
La Bralima s'organise à partir de l'administrateur
délégué ; qui est le premier responsable et aussi le
coordonateur de toutes les activités de l'entreprise.
2. Direction des ressources humaines
Cette direction s'occupe de bien social, matériel,
moral et intellectuel du personnel de la société. Elle est
scindée en administration du personnel et en gestion de cas sociaux.
3. Direction des finances
Son rôle est gérer le patrimoine financier de la
société, elle est subdivisée en département de
comptabilité et gestion, la trésorerie et l'informatique.
Elle puisse les fonds nécessaires dans l'entreprise
pour son développement et fonctionnement ; et elle s'assure aussi
que les capitaux sont utilisés dans les meilleures conditions de
rentabilité.
4. Direction logistique
Appelée « supplay cheen manager », cette
direction s'occupe de l'exportation des produits de l'entreprise, de
l'importation des matières nécessaires et aussi des achats locaux
pour le fonctionnement de l'entreprise.
5. Direction technique et production
Elle est chargée de la réparation des pannes
techniques qui peuvent freiner la bonne marche du travail au niveau de la
production. En outre elle entretient la propriété des salles de
brassage et des machines elle est secondée par le département de
distribution des produits fabriqués.
6. Direction marketing et commerciale
Cette direction constitue la force des ventes, prépare
le marché et anime la clientèle à conclure le
marché par des techniques de marketing et publicité. Pour bien
mener sa politique commerciale cette direction est divisée :
§ Bureau des commandes
§ Bureau technique de ventes
§ Bureau des fêtes et publicités
7. Direction des sièges
Elle coordonne les activités des différents
sièges d'exploitation.
8. Centre médical
Ce centre exécute la politique de santé de la
société à Kinshasa. Il est doté des services
suivants :
- Service de consultation
- Service de laboratoire et matériel médical
- Service de pharmacie.
Organigramme de la Bralima
ASSEMBLEE GENERALE
CONSEIL D'ADMINISTRATION
COMMISSAIRES AUX COMPTES
Directions Financière
Service d'audit et Contrôle de
Gestion
Service Comptable
Directions Financière
Service de Laboratoire
Service Production
Service Technique
Service Technique
Directions Logistique
Service Exploitation
Service achat locaux
Service import-export
Bière
Direction Siège
Direction S/Kinshasa
Direction S/Kisangani
Direction
S/ Boma
Direction
S/Mbandaka
Direction
S/Lubumbashi
Direction
S/Bukqvu
Direction Informatique
Direction Etude
Direction Système info
Direction Médicale
Secrétariat Général
Réparation
Fabrication
Direction marketing et Comm.
Service d'étude et Communication
Service Vente
Boisson Gazeux
Direction Ressources Humaines
Service Centre de Formation
Service Administration
Du personnel
Service Syndicat
Source : Direction des Ressources Humaines de la
BRALIMA
Chapitre IV. L'importance du marketing mix au sein de la
Bralima et sa bière
Dans ce chapitre nous allons parler du 4P marketing au sein de
la Bralima c'est-à-dire ; la production, coût, la vente et la
distribution ainsi que la promotion au sein de notre unité qui est la
Bralima.
IV.1. Présentation de la bière
« PRIMUS »
La bière Primus est une bière blonde
conditionnée dans une bouteille de 72 cl, cette bière à un
degré d'alcool de 5% comme attributs reconnus, c'est une bière
légère raffinée qui ne fait pas mal aux consommateurs.
IV.1.1. Brève sur la Production de la bière
C'est une boisson alcoolisée obtenue à partir de
la combinaison des matières premières ci-après :
· L'orge ou le malt
· Le houblon
· L'eau
IV.1.2.
L'orge ou le malt
C'est une céréale pour l'alimentation et pour la
fabrication de la bière. Elle constitue la première
matière de base dans la fabrication de la bière et
présente l'avantage sur les autres céréales, d'avoir un
gain vêtu. Cette enveloppe joue un rôle précieux contre la
détérioration que la graine risque de subir au cours du
retournage lors de la germination.
IV.1.3. Les
succédanés
Pour diminuer l'acidité de la bière et quelque
fois améliorer la composition de celle- ci, on substitue à une
partie malt des grains non maltés (grains crus) ou des sucres. Les
grains crus les plus utilisés sont les farines de riz et de mais. Le
sucre cristallisé, le saccharose.
IV.1.4. Le
Houblon
C'est une plante grimpante, cultivée en Europe
occidentale. Dans la brasserie, on désigne comme houblon, les fleurs
femelles qui servent. A aromatiser la bière.
IV.1.5.
L'Eau
L'eau est de toute première importance pour la
brasserie où elle sert à des usages bien
différents :
Elle est employée pour la bière fabrication de
bière : Trempe.
Brassage : préparer la bière en
opérant le mélange du malt avec l'eau.
IV.2. Evolution De La Production Et Des Ventes Des Produits
Bralima
Dans ce deuxième point, nous allons examiner
l'évolution de la production, l'évolution des ventes et les
relations entre les produits et les ventes au sein de la Bralima.
IV.2.1. Evolution de la production
Les produits finis de la Bralima sont constitués des
boissons alcoolisées (Primus, Mitzig et Turbo-King) et les boissons
gazeuses (Fanta orange, Fanta citron, coca-cola, Tonic et Vitalo).
C'est ainsi que nous allons analyser l'évolution de la
production des bières et des boissons sucrées à la
Bralima.
A. Présentation statistique de la production des
bières en hectolitres
Tableau n° 1 : Production mensuelle des
bières (Primus, Mitzig et Turbo-King)
en hectolitre (Hl)
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
241383,53
21564,83
25290,09
22515,05
26998,07
26294,23
27533,92
28595,05
264161,32
30011,12
26251,4
28796,14
|
26934,12
24404,41
27930,74
29854,81
27061,78
30018,72
34398,17
33312,69
31375,19
31283,48
34967,39
40733,22
|
39546
31703,39
35481,37
37425,88
42787,24
39956,60
37182,72
40918,92
40088
36464,31
43431,08
47038,36
|
34186,24
30203,48
36568,50
32058,30
33413,43
38857,09
|
Total
|
314.447,76
|
372273,72
|
474024,08
|
171873,61
|
Source : Bralima/Département
d'embouteillage
Par rapport au tableau n°1, il se dégage les
constats suivants :
· La Bralima a commencé à produire la
bière Mutzig au mois d'Avril 2006. A ceci nous pouvons ajouter que la
production globale est répartie à raison de 75 % pour la
bière Primus, 15 % pour la bière Turbo King et 10 % pour la
bière Mutzig.
· La quantité moyenne produite mensuellement en
2006 est de 26.203,98 hectolitres, c'est-à-dire 314.447,76 hectolitres
sur les 12 mois ; ce qui fait que pour les mois de janvier,
février, mars et avril sont les mois qui sont en dessous de la moyenne.
Nous pouvons alors les classés comme les mois de faible production. Les
mois de mai, juin, septembre et novembre sont les mois qui connaissent des
oscillations autour de la quantité moyenne produite mensuellement. Quant
aux mois de juillet, août, octobre et décembre, nous disons que ce
sont les mois de forte production puisqu'ils sont loin supérieurs
à la quantité moyenne produite mensuellement.
· Pour l'année 2007, nous avons une production
moyenne mensuelle de 31023 hectolitres. Cette année nous donne presque
les mêmes caractéristiques que l'année 2006, sauf que le
mois de mai est inférieur à la quantité moyenne que la
Bralima pourrait produire mensuellement et juin oscille autour de cette
moyenne. Les mois de septembre et octobre s'intercalent entre la moyenne
qu'elle peut produire mensuellement. Pour les mois de juillet, août,
novembre et décembre sont les mois supérieurs à la moyenne
de la quantité produite.
· En observant l'année 2008, la quantité
que la Bralima pourrait produire mensuellement est de 39.502 hectolitres, soit
474024,58 hectolitres sur les douze mois. Nous observons que les mois de
février, mars, avril et octobre ont une faible production, tandis que
les mois de janvier, juin et juillet ont une moyenne production et les mois de
mai, août, septembre, novembre, décembre ont une forte
production.
B. Présentation statistique de la production des
boissons gazeuses
Tableau n° 2 : Production mensuelle des
boissons gazeuses en hectolitre (Hl)
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
8630,36
6494,61
7105,28
8065,95
7957,51
9785,9
10636,31
10955,04
8971,47
10994,47
8805,61
11160,65
|
10603,93
9374,61
9114,8
10183,31
8524,31
10549,45
11200,26
13079,09
11519,12
10637,98
8821,64
12537,87
|
12530,77
8933,81
9885,57
11307,61
10998,25
10594,39
10805,86
10603,53
10183,23
9635,38
7380,42
9669,64
|
10534,27
8852,82
9885,57
9350,80
7631,04
10107,68
|
Total
|
109563,13
|
126146,39
|
11298,46
|
56362,18
|
Source : Bralima/Département
d'embouteillage
Nous signalons que les boissons Fanta orange et Coca-cola sont
produits à 60 % par la Bralima et les autres sucrés à 40 %
(Fanta citron, Tonic, vital).
Pour l'année 2006, la quantité moyenne produite
mensuellement est de 9130,3 hectolitres ce qui fait les mois de janvier,
février, mars, avril et mai sont les mois qui se trouvent au dessous de
la moyenne et les mois de juin, juillet, août, octobre et décembre
sont les mois d'une forte production.
En 2007, les boissons gazeuses présentent une moyenne
mensuelle de 10512,2 hectolitres, qui fait que les mois de février,
mars, mai et novembre sont faibles, des mois de janvier, avril et octobre sont
autour de la moyenne et les mois de juillet, août, septembre et octobre
et décembre sont les mois d'une forte production.
En 2008, la production moyenne est de 10208, 20 hectolitres,
qui fait les mois de février, mars, octobre, novembre et décembre
sont les mois faibles, mais, juin, juillet, août et septembre sont les
mois de moyenne production et les mois de janvier, avril sont les mois de forte
production pour les boissons gazeuses à la Bralima.
IV.2.2. Evolution des ventes
Après avoir présenté l'évolution
sur la production ; nous essayerons maintenant de faire un constant sur
l'évolution des ventes de produits Bralima.
A. Présentation statistique de volume des ventes
des bières à la Bralima.
Tableau n° 3 : Ventes de boissons
alcoolisées en hectolitres
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
24808
21770
25932
22839
27140
26630
26723
28613
26479
30369
26108
30716
|
27395
24636
28732
30050
27828
30215
35052
33780
31530
31977
34545
40975
|
40065
32044
36037
39553
42973
39124
39622
41311
40343
40479
29630
41305
|
34489
30885
35642
33290
32885
37658
|
Total
|
318127
|
376715
|
462476
|
204849
|
Source : Bralima, Département
commercial
B. Présentation statistique de volume des ventes
de boissons gazeuses à la Bralima
Tableau n° 4 : Ventes de boissons gazeuses
en hectolitres
Année
Mois
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
|
8054
6976
7777
7454
8533,94
9737
10893
11411
9174
10818,74
9039,1
11655
|
10682
9239
9795
10802
8838
9684
11951
13334
11182
11182
9051
12940
|
12422
9581
9896
11601
11040
10516
11067
11654
10589
8930
7967
10786
|
10503
7685
8707
9771
8137
9730
|
Total
|
111523
|
128680
|
126049
|
54533
|
Source : Bralima, Département
commercial
IV.2.3. Les relations des productions et des ventes.
A partir des tableaux 2, 3, 4 et 5, nous pouvons avoir les
indices suivantes pour constater l'évolution de la production et des
ventes des boissons alcoolises et l'évolution de la production et des
ventes des boissons gazeuses.
Tableau n° 5 : Indices d'évolution de
la production et de ventes des boissons alcoolisés et boissons
gazeuses
|
|
2006
|
2007
|
2008
|
|
Boissons alcoolisées
|
Production
|
100
|
118
|
150
|
Vente
|
100
|
118
|
145
|
Boissons gazeuses
|
Production
|
100
|
15
|
112
|
Vente
|
100
|
115
|
113
|
Source : Nos
calculs
A ce tableau, nous nous sommes intéressés
à des années complètes pour trouver les indices.
Source : nos calculs
Source : nos calculs
Les
deux graphiques ci-haut nous montrent l'évolution des indices des ventes
et production de la bière et des boissons gazeuses par rapport à
l'année 2006.
Nous
constatons que les ventes et la production ont des tendances très
rapprochées quant à leur évolution.
IV.3 Evolution de la distribution et la promotion au sein de
la Bralima
IV.3.1 Evolution de la distribution
A ce niveau nous parlerons simplement de la fonction de
distribution de la bralima, qui est présenté
ci-après :
- T : transport ; la Bralima dispose de plusieurs
véhicule qui circulent dans la ville province de Kinshasa pour le
transport ses différents produits alcooliques ainsi que gazeuses.
- A : assortir ; nous remarquons la présence
de délégués commerciaux qui s'approchent du client pour
écouter et régulariser quelques irrégularité
financiers avec les clients.
- S : stocker : à partir d'ici nous voyons
des différents dépôts relais, dépôts boissons,
terrasses qu'ils viennent stocker leurs produits.
- C : contacter : a ce niveau nous voyons la
présence de la publicité, le sponsoring, le parrainage. Toutes
ces formes d'activité qu'on observe dans la ville. Ex : les
différents concerts sponsoriser par la Primus, la
publicité ; pélisa ngwasuma, changement de
fréquence... ; parrainage des événements kermesse,
activité sportive...
- I : informer : les différentes
réactions de consommateur.
IV.3.2 Evolution de la promotion
A ce point nous allons expliciter le processus de
communication marketing de la Bralima. C'est pratiquement la dernière
étape du marketing mix et elle capte une grande importance, car une
bonne promotion rassure une forte rentabilité.
Source : MBONI Apôtre, cours de publicité
et promotion des ventes, ISC/KIN, 2009-2010, 2ème graduat,
inédit
La difficulté pour l'émetteur est de faire
parvenir son message jusqu'au destinataire dans un environnement où les
« bruits » sont nombreux. « Toutes
communications supposent en effet un échange des signaux entre un
émetteur et un récepteur, avec la mis en oeuvre d'un processus de
codage et de décodage destiné à permettre
l'échange. »
Les Intervenants dans La promotion de la Bralima
On identifie ceux qui sont repris ci-haut :
· Les annonceurs
· Les agences de publicité
· Le media
· Le public
a) Les annonceurs
L'annonceur est toute personne ou toute entreprise qui fait
passer des annonces publicitaires. Il s'agit en d'autres termes de « tout
organisme public ou privé à caractère commercial ou social
qui apporte une annonce ou un message destiné aux consommateurs et qui
en supporte le coût. »
« Les annonceurs peuvent
être des distributeurs, des producteurs, des prestataires des services,
des multinationales, des églises ou toute entreprise publique ou
privé ».
L'annonceur peut être en mesure de réaliser lui
même la publicité s'il dispose d'un service compétent
à l'intérieur de l'organisation ou carrément en confier la
réalisation à un spécialiste extérieur qui est
l'agence de publicité.
b) Les agences de publicité
Une agence de publicité « est une organisation
commerciale indépendante composée de créateurs et de
techniciens spécialistes dont l'objet est de concevoir,
d'exécuter, et de contrôler la publicité et de la placer
dans un support pour le compte d'entreprises qui cherchent à trouver des
clients pour leurs biens. »
Une agence passe la majorité de
son temps à planifier, créer et produire des publicités
pour ses clients. C'est un point qui le différencie des autres
techniciens de publicité dont l'intervention n'est que partielle.
C'est la raison pour laquelle les agences modernes sont
organisées en fonction de leurs différentes charges :
Le créatif (concepteur-rédacteur pour la partie
écrite, graphiste, monteur et réalisateur pour la partie
visuelle) imagine une campagne en s'appuyant sur la copie-stratégie
(document qui résume les grands axes d'une campagne) sous le
contrôle du directeur de la création ;
Le commercial s'occupe des relations avec l'annonceur et
essaie d'obtenir de nouveaux budgets ;
Le média-planneur prévoit le déroulement
d'une campagne en s'appuyant sur des études statistiques afin de trouver
le support qui conviendra le mieux à sa cible ;
Le planeur stratégique fournit des études sur
l'évolution de l'image des produits dont l'agence a la charge, analysant
en permanence les réactions des consommateurs ;
Le gestionnaire (directeur financier) s'occupe des comptes de
l'agence et veille au non-dépassement des budgets ;
le patron d'agence coordonne ces différents
métiers, veille aux bonnes relations avec les annonceurs, et
représente son agence à l'extérieur.
Il faut ajouter que les agences travaillent également
avec des intervenants extérieurs (psychologues, économistes,
documentalistes, testeurs de produits, consultants en études de
marché et en analyses des comportements des consommateurs), qui les
aident à concevoir et à réaliser les campagnes.
La relation entre un annonceur et une agence peut être
résumée ainsi : l'annonceur précise à l'agence quel
produit ou service doit être vendu et à quel prix. L'agence, en
consultation avec l'annonceur, imagine et exécute alors la
publicité, fixe le budget, détermine les médias à
utiliser et programme les différentes étapes de la campagne.
c) Le media
On appelle « support » tout vecteur de communication
publicitaire et « media » l'ensemble des supports qui relèvent
d'un même mode de communication.
« Le media planning consiste à choisir de
tous les vecteurs de transmission de messages publicitaires disponibles, une
combinaison des médias qui soient efficaces en fonction des cibles
visées, des messages à transmettre et du budget
disponible ».
Il est devenu classique d'isoler cinq grands
médias : La presse, la télévision, l'affiche, la
radio et le cinéma. Au delà, les supports publicitaires sont
extra ordinairement diversifiés (panneaux lumineux, calendrier,
catalogues, cendriers, porte clefs,) et en constante évolution
(télématique, internet etc.).
Le choix des media.
Choisir un media revient à sélectionner la
meilleure manière d'obtenir le nombre d'exposition désiré
de la cible (population). Ces choix dépendent des objectifs de
l'annonceur, de la couverture du media et de l'impact de ce dernier.
Décidément le choix du media dépend de
quatre facteurs :
o Les habitudes de la cible en matière de l'information
; c'est-à-dire le media qu'elle utilise souvent (à Kinshasa la
télévision et la radio) ;
o Le produit ; c'est à dire chaque média
présente un certains nombre de caractéristiques qui lui procure
un pouvoir de démonstration, de visualisation et d'explication plus ou
moins élevée ;
o Le message ; un message annonçant une grande vente
promotionnelle s'accommode mieux à la radio ou à
l'affichage ;
o Le coût ; la télévision est un media
relativement cher par rapport à
la presse ou à la radio.
d) Les publics
Le public c'est la cible de la communication publicitaire,
c'est-à-dire la population exposée au message publicitaire.
Comme nous l'avons dit avant de choisir le média il est
important de savoir à qui l'on veut s'adresser, c'est-à-dire
choisir la cible de la communication.
Choix du public
« Le choix de la cible peut être identifiée
par différentes méthodes de segmentation. Certaines seront
pertinentes pour le choix du media (sociodémographique et
géographique) et d'autres pour le choix du thème (comportementale
et fonctionnelle) et d'autres enfin seront utile pour le choix du format
».
La Bralima possède tous ces différents aspects
promotionnels pour la promotion de la Bralima.
CONCLUSION
Nous somme au terme de notre travail de fin
de cycle qui a porté « l'importance du marketing mix au sein
d'une entreprise brassicole cas de la Bralima ».
Notre préoccupation majeure en élaboration ce
travail était de chercher à comprendre combien est important le
marketing mix dans une entreprise brassicole, et pour y arriver ; nous
avons divisé notre travail en deux parties qui sont :
La première partie étant théorique est
subdivisée en deux chapitres qui sont :
· Généralité sur le marketing
· Généralité sur le marketing mix
Et la deuxième a été divisée en
deux chapitres dont le premier s'articule sur la présentation de
l'entreprise et la dernière consiste à prouver que le marketing
mix est important au sein de la bralima.
Après les études et analyse de nos
investigation nous avons relevé les point suivants :
§ Le fonctionnement de la Bralima est constitué du
marketing mix de la production à la liquidation de ses produits ;
ainsi nous concluons que le marketing mix est très important pour une
entreprise brassicole.
§ La Bralima mette plus de moyen pour la promotion de ses
produits alcoolique que gazeuses.
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
1. P. VRACE
*M
& BRIGITTE BOUTON ; fondement marketing.
2. P.KOTLER & DU BOIS ; marketing
management.
3. J. LENDREVIE ; Mercator théorie.
4. LEVIT. T ; esprit marketing.
5. PETER HINGSTON; technique marketing.
II. NOTES DE COURS
1. IKANSHA WILLY PATRICK ; fondement de
marketing G1 ISC/GOMBE 2008-2009
2. IKANSHA; canaux de distribution G3 soir ISC/GOMBE
1998-1999
3. SAVY ; stratégie marketing L1
ISC/GOMBE 2003-2004
4. MATOMBE. A ; marketing G4 soir ISC/GOMBE
1999-2000
ANNEXE
(1) P. KOTLER & DU BOIS ; marketing management,
9ièmeédition publi-union, Paris
(2)P.PHELFER et JORSONI ; marketing,
vimbert-gestion, paris, 1989.p.25
(3) DELONN T.T ; notes de cours de marketing, G2
ISC/Gombe, kin 1996-1997
(4) J.P HELPES et J.PORSNI ; marketing, Paris
édition publi-union, 1981/R.M
(5) J.LENDREVIE.R LAVAFER et D. LINDON, Mercator
théorie du marketing 3ième édition
Danos, Paris, 1985 p.21
(6)P.VRECEM & B.BOUTON ; le fondement du
marketing, 3ième édition de Boeck, Paris,
1999 p.320
(7)Ph .KOTLER & DU BOIS ; marketing
management op.cit
(8)M.DARBELET, In-langine ; économie des
entreprise édition faucher, Paris. 1990, p.134
(9)LEVIT.T, esprit marketing ; édition
organisation Paris 1972 ; p.23
(10) CHIROUSE YVES ; le marketing, édition
chodais & associer Paris 1985, p.13
(11)VERHULST ; organisation des entreprises
édition CPR Kinshasa, 1989, p.312
(12)Entreprise et Sema, marketing stratégie
collection pratique des affaires vre 1 p.108
(13)KOTLER & DU BOIS, op.cit p.525
(14)Eg. MAC CATHY cité par J.P HELGER & J.ORSON dans
marketing Rhubert, paris 1938 p.38
(15) PETER HINGSTON, technique marketing,
édition originale, royaume uni 2001, p.14
(16) PAUL VRACEM & BRIGITTE BOUTON ; fondement du
marketing, édition de p.39 Back paris 1997
(17) PERTER HINGSTON, op.cit pp 10-11
(18) HIAM Al & SHEWE; chmba, concepts, horizon
Paris 1994, p.67
(19) KOTLER & DU BOIS; marketing management,
9ième édition publi-union, Paris 1997, p.415
(20)Kinshasa SAVY, notes de cours de stratégie
marketing, L1 ISC/Gombe Kinshasa,
2003-2004
(21) IKANSHA, W.P cours de canaux de distribution, G3
soir ISC/Gombe
(22) MATOMBE.A ; cours de marketing G4 soir
ISC/Gombe, kin 1999-2000
(23) IKANSHA W.P; op.cit
(24) KOTLER & DU BOIS ; op.cit, p.525
*INTERNET :
www.wikipedia.com
*DICTIONNAIRE : Petit Robert Edition 1997
Table des matières
EPIGRAPHE
ii
DEDICACE
ii
AVANT - PROPOS
iii
INTRODUCTION
- 1 -
0.1. Problématique
- 1 -
0.2 Hypothèse du sujet
- 1 -
0.3 Choix et intérêt du
sujet
- 1 -
0.4 Méthodologie de
l'étude
- 1 -
O.5 Délimitation
spatio-temporelle
- 1 -
CHAPITRE I. GENERALITE SUR LE MARKETING
- 3 -
I.1. Historique du marketing
- 3 -
I.2 Notion
- 4 -
I.3. Définition
- 6 -
I.4 Objectifs du marketing
- 7 -
I.5 Missions du marketing
- 7 -
I.6 Fonctions du marketing
- 7 -
I.7 Types de définition du
marketing
- 7 -
I.8 Rôle du marketing
- 8 -
I.9 Importance du marketing
- 8 -
I.10 La démarche marketing
- 9 -
I.11 Sortes de marketing
- 9 -
I .12 Domaine d'application de
marketing
- 12 -
I.13 Les auxiliaires du marketing
- 13 -
I.14 L'optique Marketing
- 13 -
I.15 Quelques concepts clés de
marketing
- 14 -
CHAPITRE II. GENERALITE SUR LE MARKETING MIX
- 16 -
II.1 Définition
- 16 -
II.2. Les variables du marketing mix
- 16 -
II.2.1. Produit
- 16 -
II.2.2. Le prix
- 21 -
CHAPITRE III. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE "
BRALIMA"
- 28 -
III.1. La situation
géographique
- 28 -
III.2. L'aperçue historique
- 28 -
III.3. Capital social
- 30 -
III.4 Objet social
- 30 -
III.5. Nature juridique
- 30 -
III.6. Structure organisationnelle et
fonctionnelle
- 31 -
Chapitre IV. L'importance du marketing mix au sein
de la Bralima et sa bière
- 1 -
IV.1. Présentation de la bière
« PRIMUS »
- 1 -
IV.2. Evolution De La Production Et Des Ventes
Des Produits Bralima
- 2 -
IV.3 Evolution de la distribution et la
promotion au sein de la Bralima
- 8 -
Les Intervenants dans La promotion de la
Bralima
- 9 -
CONCLUSION
- 12 -
BIBLIOGRAPHIE
- 13 -
ANNEXE
- 14 -
TABLE DES MATIERES
- 15 -