Chapitre II : LES
DIFFICULTES INHERENTES A LA DIPLOMATIE CONGOLAISE
Lorsqu'il a pris les commandes de la République
Démocratique du Congo après la mort tragique de feu
Mzée Laurent Désiré KABILA son père,
Joseph KABILA prône une diplomatie d'ouverture et de bon voisinage dans
son discours d'investiture.
Durant des années, il a été
ressassé les maux qui rongent la diplomatie congolaise, notamment la
complaisance dans l'affectation des diplomates en poste, les difficultés
financières pour le fonctionnement des missions, tout ceci pour savoir
vendre l'image de la République Démocratique du Congo à
travers sa diplomatie.
II.1. L'Image de la
diplomatie congolaise
Après cinquante ans d'indépendance, la
diplomatie congolaise plutôt que de progresser, a plutôt
régressé et sensiblement.
Depuis les années 1992, la diplomatie congolaise s'est
compliquée davantage et à l'époque de la continuité
de la transition avec le gouvernement de salut public, l'image de la diplomatie
congolaise a été ternie, encore plus pirependant la
période du gouvernement dit 1+4 que l'image de cette dernière
été totalement abusée car à ce temps, les
affectations tenaient compte du militantisme politique de sorte que le
rendement des ambassades en souffre aujourd'hui.
Le critère du militantisme politique viendra renforcer
l'instabilité de ministre appelé à animer
ce Ministère des Affaires Etrangères et de la
coopération internationale et Régionale ceci implique le
clientélisme dans la nomination du personnel en poste. Pourrions-nous
dire que la troisième République, a-t-elle- pu faire
accéder la République Démocratique du Congo à ce
contexte diplomatique conjoncturel ? La réalité est que le
pays aura connu une activité diplomatique contrastée entre les
capacités de son appareil, à porter son image sur la place
diplomatique internationale et la visibilité acquise durant cette
période au travers les différents sommets abrités et les
rencontres auxquelles ses officiels ont participé à travers le
monde.
A la clé, la République Démocratique du
Congo a pu renforcer sa coopération pour se sortir du dangereux
isolement qui contrastait avec son aspiration au développement. De
l'atteinte du point d'achement PPTE, qui a vu s'annuler plus de 90% de sa dette
extérieure, à la même prouesse auprès du club de
Paris en passant par le réchauffement des rapports bilatéraux et
multilatéraux à l'image du fond monétaire international
(FMI) et de la banque mondiale (BM).
Les présidences tournantes acquises dans
différentes organisations régionales, sous régionales et
même internationales (S.A.D.C, CEEAC et OIF) les accords de
coopération bilatérale passés, notamment avec l'Afrique du
sud, l'Inde, les deux Corées... les relations de bon
voisinageconsolidées avec les constituants de la sous-région de
grands lacs (le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda) sont aussi à mettre sur
le compte de cette nouvelle visibilité renforcée.
Les visites d'importantes des personnalités du monde
effectuées en République Démocratique du Congo
celles des chefs d'Etat et de gouvernement Français, Canadien, Turque...
chefs du parlement chinois, la secrétaire d'Etat américaine, du
secrétaire général des nations unies, du roi des belges
montrent à suffisance que la République Démocratique du
Congo est entrain de regagner sa place dans le concert des nations.
Pour le reste, il est clair que la 3e
république n'aura rien changé à l'image de la diplomatie
congolaise des années précédentes une image de
l'insolvabilité de ses missions diplomatiques vis-à-vis, non
seulement des bailleurs de ces différentes missions toujours locataires
et souvent déguerpis, mais aussi du personnel en poste qui accuse encore
plusieurs arriérés de salaire. Du côté des
infrastructures, là également le pays n'est pas
épargné. Certaines ambassades sont dans un état de
délabrement fort avancé, hors l'ambassade d'un Etat
représente l'image de son pays. Ce qui ne contribue pas toujours
à la bonne image du pays.
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