Alors que le commerce illicite est
aussi une activité qui consiste à fabriquer, transporter
et vendre des biens ou des services d'un lieu à un autre dans le but de
les échanger pour une réalisation d'intérêts
matériels. Mais ce genre de commerce est interdit par la loi ou par la
morale.
Le commerce des armes à connu
un boom avec la révolution industrielle et les deux guerres mondiales
mais c'est la fin de la guerre froide en 1991 qui Toutefois, avec
l'effondrement de l'Union soviétique, l'inquiétude demeure quant
à une dispersion possible des armes à la technologie
sophistiquée vers le Moyen-Orient, le sous-continent indien et d'autres
points chauds du globe. Actuellement, des démarches sont
également en cours, en vue d'interdire totalement le commerce des armes
entre entité non étatique.
2.2. Le commerce des Armes
En effet, le commerce des armes est
l'un des phénomènes les plus importants de notre siècle
c'est-à-dire, le 20ème siècle, et le
21ème qui vient de commencer.
La fameuse course aux armements aura y
lieu pendant près de 45 ans, avec comme conséquence,
l'accroissement des instruments de la mort ainsi que sa vente à travers
le monde, dans les années 1980, ce commerce aura une balance commerciale
de près de 500 milliards de dollars19(*), ce qui va provoquer la multiplicité des
conflits armés dans toutes les régions du monde à
savoir :
· Afrique (Angola, Ethiopie, Mozambique, Ethiopie Sahara
occidentale et RDC) ;
· Asie (Afghanistan, Cambodge, Laos, Iran, Irak) ;
· Amérique (Salvador, Nicaragua, Colombie etc...)
Dans certains pays Arabes, comme le
Yémen ou le Oman, la ou toute la population est armée jusqu'au
dents, l'arme est un motif de fierté et d'honneur, c'est une tradition
qui remonte à plusieurs siècles ; il y a aussi en Afrique,
l'existence de certains tribus guerrières qui sont constamment
armées à l'exemple des Dioulas de la Côte d'Ivoire et du
Burkina-Faso, les Dinkas, des Djendjewids et les Mbororo du Soudan, et les
Baganda de l'Ouganda ou le Mau-Mau du Kenya qui à leurs yeux, l'arme
qu'elle soit à feu ou blanche fait partie de leur vie sociale ainsi que
de leur tradition.
Et enfin avec l'effondrement de
l'URSS le commerce des armes va se développer d'une façon
figurante, car avec cette guerre froide, des stocks que les puissances avaient
accumulés pendant des années seront déversé
à travers le tiers monde, à titre d'exemple le fusil d'assaut 47
se négocie au tour de 50 dollars US en Ukraine20(*).
L'arme se définit comme
instrument individuel ou collectif servant à attaquer ou à se
défendre en blessant ou en tuant21(*) , la pratique des armes remonte aux origines
même de l'homme, qui devait toujours se défendre et survivre dans
un milieux hostile d'où l'homme devait se munir d'instrument de
défense divers, pour assurer sa sécurité ainsi que celle
de sa communauté, des lors l'arme devient un symbole de puissance et
d'affiliation d'un peuple.
Pour Raymond Aaron, on peut
facilement s'armé puis se transformé en armée qui se
définit comme un corps d'hommes et de femmes qui disposent d'armes pour
défendre une cause ou ensemble des troupes régulières
chargées d'assurer les opérations défensives ou offensives
d'un État c'est aussi un instrument de puissance publique de
l'Etat22(*).
3. LES ARMES LEGERES
3.1. Définition
En effet, les armes légères se
définissent comme des armes de petit et moyen calibre, qui sont :
les révolvers, les Pistolets à chargement automatique, il y a
aussi dans cette catégorie, les carabines, les fusils d'assaut,
Pistolets mitrailleurs et autres mitrailleurs légères, en
général leur calibre va de 5,56 mm à 20 mm, ces armes
sont légères et très maniables et pour les utiliser il
faut juste une formation sommaire à un combattant pour les utiliser,
c'est qui favorisera l'enrôlement en masse des enfants soldats dans
plusieurs pays Africains, plus particulièrement dans la région
des grands lacs.
Il faut aussi dire que même les bandits à mains
armées et même les organisations terroristes internationales
utilisent massivement ces armes qui sont facilement transportable et à
dissimuler.
Ce type d'armes sont très destructrices et
meurtrière par rapport même aux armes lourdes, à titre
d'exemple : le conflits militaire du Rwanda entre le FPR de KAGAME et le
gouvernement du MNRD d'HABYARIMANA qui découlera au génocide des
Tutsi en 1994 qui coutera la vie de près de 1.000.000 de morts entre le
mois d'Avril et le mois de Juillet, ce conflit va se faire avec des armes
légères essentiellement qui tuait plus vite et plus efficacement
que les armes blanches telles que les machettes, les flèches.
3.2. Arme de moyen calibre
Les armes de moyens calibres se définissent comme des
armes collectives et d'appui, il y a de divers modèles et types tel que
les mitrailleuses lourdes, les lances roquettes portatif, lance-grenade, canons
anti chars et anti aériens, canons sans recule, lance missile anti chars
et autres mortier, leur calibre va de 20mm à moins de 100mm23(*).
A part la dimension du calibre, ces armes sont très
différentes des armes de petit calibre, car elles ne sont pas
très maniables, difficile à entretenir, nécessite des
transports très commodes, et le prix de ces armes sont très
élevés. La grande différence entre les armes de petits
calibres et les armes de moyens calibres réside dans les
modalités d'acquisition24(*).
Si pour les armes de petits calibres on peut les acheter dans
tous les coins du monde et à des prix qui varient de 15 dollars
à 300 dollars.
Alors que les armes de moyens calibres bien que disponibles
reviennent à un peu plus cher soit à des prix qui varient entre
500 dollars à 5.000 dollars, bien que maniable, ces armes
nécessitent pour leur utilisation un minimum d'entrainement et
d'expertise car elles sont des armes collectives, ces engins son
utilisé en unité ou en groupe dans une opération
militaire, dans les pays Africains en état de conflit armé, ce
type d'armes sont largement utilisées en Somalie, au Darfour (Soudan)
dans l'Est du Congo, ainsi qu'au Tchad, la puissance de feu des ces arme sont
très intense et elles sont souvent monté sur des véhicules
tous terrains.
4. INSTABILITE
Caractère changeant, variable ou précaire (de
quelque chose). Ce concept représente une importance capitale car elle
donne le sens même à notre travail.
Selon Henri KISSINGER25(*), l'instabilité est un
fléau inévitable avant l'émergence et le
développement d'un pays, comme exemple le continent Européen qui
a subi des siècles de guerres, de massacres, de pauvretés qui ne
prendront fin qu'en 1945 avec la fin de la deuxième guerre mondiale qui
fera plus de 50.000.000 des morts et des dégâts matériels
incalculables. Mais malgré ces épreuves aujourd'hui, le continent
Européen excède dans la stabilité et cela dans tous les
domaines : politique, économique, sociale et sécuritaire.
Par définition, le mot
instabilité veut tout simplement dire, ce qui bouge beaucoup mais
souvent dans une mauvaise direction.
Pour ce qui nous concerne, nous pouvons
dire que ce depuis plus de 50 ans que l'Afrique sombre dans une
instabilité chronique et insoluble sur tous les domaines tels que :
politique, économique, sociale, sécuritaire et humanitaire. De ce
fait, il est de notre devoir de trouver des solutions à cette
instabilité dont l'une de principes cause est la prolifération
incontrôlée et massive des armes légères (petits est
moyens calibres) dans le continent africain.
Section 2 : PRESENTATION DE L'ESPACE DES
GRANDS LACS AFRICAINS
Il n'est pas question de se lancer
dans une querelle théorique quant à la dénomination de la
sous région dans les relations internationales, mais néanmoins
d'expliquer ce terme en rapport de son identité géographique et
de son environnement immédiat et lointain. Une
chose est sure ce que le continent africain à l'instar des autres
continents est un sous système dans un système global ou
universel.
L'Afrique en tant qu'elle, est un sous système qui se
subdivise en région et en sous région.
Ainsi, la sous région des
grands lacs est une partie du continent composé de nombreux pays
souverains, indépendant et distincts l'un de l'autre situé au
centre Est du continent Africain. La paternité
du concept « grands lacs » revient aux explorateurs
Anglo-saxon du XIX siècle en effet, après la publication de
voyage aux grands lacs de l'Afrique orientale de Richard BURTIN, une
série des récits de voyages reprennent ce cliché, la
quête des sources du Nil qui motive notamment ces expéditions
impliquait la découverte des montagnes et des lacs, conformément
aux écrits des géographies Alexandrins.26(*)
De tout ce qui
précède, nous pouvons retenir par région des grands lacs,
la région qui se situe à la charnière de l'Afrique
orientale et de l'Afrique centrale.
Par ailleurs, la région de
grands lacs peut aussi être définie comme : « une
grande étendue des pays possédant des caractères
néanmoins géographique et humaine qui en font
l'unité »27(*)
Ceci étant, nous allons dans
les lignes qui suivent, évoquer les différentes composantes de la
région des grands lacs, après avoir dégagé les
approches définitionnelles.
§1. Historico-politique
Pour ce qui est de la composante de cette
région l'histoire nous apprend l'existence des liens historique entre la
RDC, le Rwanda et le Burundi. En effet, cette affirmation trouve sa preuve du
fait de l'administration de ces trois pays (alors colonie à
l'époque) par la Belgique à la suite de la tutelle reçut
des Nations Unies28(*).
La suite montre que ces territoires
anciennes sous tutelle de la Belgique avaient, après leurs
indépendances, signé un accord en matière de
sécurité en 1966, lequel accord avait été
élargie et institutionnalisé en tripartite en juin 1974, puis
transformé en juin 1975 en un projet de convention pour
établissement de la communauté économique des pays des
grands lacs29(*).
C'est cette tripartite que nous
considérons comme composante de la sous région.
Il sied de noter que, l'expression pays des grands lacs, sous
région des grands lacs peut s'étendre d'une façon purement
simpliste comme constitutive des pays touchant aux lacs : Edward, Albert,
Kivu et Tanganyika ou ayant pour frontière les lacs. Ainsi, la
région se définie très vite par le cercle des
présents lacs au-delà de la cour supérieure du Nil Blanc,
(qui, eux relève du bassin du Congo) vers le sud-ouest.
Cependant, actuellement, le besoin de circonstance l'oblige,
qu'il existe une définition plus raffiné de ce concept
donné par les parties en présence à l'accord de LUSAKA.
Pour lui, le terme grands lacs « désigne le groupe des Etats
situés dans le bassin ou autour du système de vallée
dégrevasse de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique centrale30(*) ».
Et cela été confirmé dans le pacte sur la
sécurité, la stabilité et le développement dans la
région des grands lacs à son article 1èr.
Il faut noter que, la notion des Etats des grands lacs s'est
élargie dans la conception actuelle jusqu'à tous les voisins de
la RDC et le Kenya.
Ainsi nous avons :
· Les pays originels de la CPGL : BURUNDI, le RWANDA
et la RDC
· L'OUGANDA, la TANZANIE et le KENYA
· L'ANGOLA, la RCA, le SOUDAN, la ZAMBIE et le
CONGO-BAZZA.
Il sied de signaler que tous les Etats de par leur situation
géographique influence la sécurité de la RDC.
Se rappeler les horreurs de l'histoire de cette partie du
monde, relève des guerres ethnique, interrégionales et par une
misère chronique inexplicable car cette sous région regorge
d'énormes ressources naturelles et humaines qui peuvent lui permettre de
se développer.
Il faut noter par ailleurs que, tous les Etats ci-dessus
cités n'entretiennent pas nécessairement des relations
belliqueuses avec la RDC mais nous les avons stigmatisés pour confirmer
la thèse selon laquelle la sécurité de la RDC
dépend largement de la sécurité de ses voisins.
Dans la région des grands lacs les contraintes
politiques sont énormes. L'extension de la notion de délit
politique est telle qu'elle englobe toute espèce d'infraction et la
population vit sous les intimidations du pouvoir public.
Ces intimidations se concrétisent effectivement dans
tous les Etats aux rives des grands lacs ou plusieurs personnes sont disparues
pour les problèmes n'ayant rien de commun avec l'existence ou
l'organisation de l'Etats.
La justice politique est caractérisée par la
sévérité des peines, l'emprisonnement arbitraire, des
intimidations violentes voire même des exécutions.
La démocratie est ignorée et les hommes
politiques mal intentionnés empêchent aux citoyens de s'exprimer
librement et établissent des lois intolérantes en faveur de la
dictature aux quelles eux-mêmes ne sont pas tenus de se soumettre.
§2. Des ressources hydriques
La région des grands lacs Africains se trouve à
la charnière du bassin du Congo et des plateaux de l'Afrique
Orientale31(*).
On peut délimiter cette région en utilisant le
réseau hydrographique :
· Le lac VICTORIA à l'Est
· La cour supérieure du Nil au Nord ;
· Les lacs ALBERD, EDWARD, KIVU et le TANGANYIKA à
l'Ouest ;
· La vallée de la MALAGORAZI au Nord.
Elle comprend les pays suivants : le BURUNDI, le KENYA,
l'OUGANDA, la RDC, le RWANDA et la TANZANIE situés autour des
lacs : MOERO, BANGOUELO, TANGANYIKA, KIVU, EDWARD, ALBERT, et VICTORIA.
De tout ce qui précède, la région s'est
définie très vite par le cercle des lacs présents
au-delà de la cour supérieure du Nil Blanc.
Il apparait clairement aujourd'hui que certains Etats de la
corne de l'Afrique et de l'Afrique australe ont d'autres intérêts
qui les poussent à s'impliquer dans les affaires de la région
traditionnellement considérée comme « grand
lac ». ces solidarités plus larges favorisent une nouvelle
structure d'intégration régionale.
§3. Démographie
Le peuple de la région compte parmi les plus
misérables de la planète. En effet, le revenu par habitant est
inférieur à un dollar par jour, c'est-à-dire la grande
majorité de la population vit en dessous du seuil de pauvreté
absolue.
En plus beaucoup des pays de la région affichent un
taux de natalité très élevé des enfants de moins de
5 ans, une espérance de vie qui varie à peine entre 40 et 50
ans ; la prévalence inquiétante au VIH/SIDA, la
résurgence des maladies
Autre fois éradiquées, des calamités
naturelles dues à une mauvaise gestion de l'environnement.
L'accès limité à l'eau potable et
à l'électricité des déplacements importants ou
mieux des déplacement des populations dans un sens comme dans l'autre du
fait de l'insécurité générale, l'accroissement de
l'exode rural dû au chômage qui atteint tous les secteurs.
La région des grands lacs évoque aujourd'hui
l'image des sociétés culturellement homogènes au sein
desquelles l'ethnie est devenue un facteur de déchirement. Bien que les
pays composant cette région soient des entités distinctes, les
populations ainsi que l'artificielle création de leurs frontières
hérités des colons sont entre autre à l'origine des
difficultés qui connait la région présentement.
Aujourd'hui, les pays de la région des grands lacs
tentent non seulement de pacifier leurs différents groupes ethniques,
mais aussi de se fédérer autour d'intérêt communs.
La construction de la CEA et la création de la CPGL est une preuve de
ces efforts. Rassemblant 149 millions d'habitants et couvrant une superficie
totale de plus de quatre millions de kilomètres carrés, la
région renferme d'énormes potentiels inexploités32(*).
§4. Contexte géopolitique
Il Sied de noter que l'Afrique est une
région composée des sous régions selon la disposition
géopolitique.
Dès lors, la géopolitique
apparait comme seul science capable d'expliquer la complexité de la
situation interne de chaque bloc et leurs relations de conflictualité.
Il revient a chaque Etats de développé toute sa capacité
décisionnelle pour tirer le plus grand profit du dit espace pour assurer
sa survie.
Selon le professeur LABANA la
géopolitique est l'étude des rapports entre les donnés
naturels de la géographie et de la politique des Etats33(*).
Le Professeur BANYAKU quant à lui,
souligne que dans son entendement classique la géopolitique suppose la
figuration qui concerne cinq considérations portant sur la figuration
des espaces34(*).
Premièrement, la
géopolitique met en exergue les « espaces d'accès, les
espaces relais ou les espaces tempos » constitués d'Etats
reliant les points d'approvisionnements aux points d'évacuation
généralement vers le terminal maritime.
Deuxième, la figuration
géopolitique porte sur les « espaces utiles » en
rapport avec les potentialités en ressources comportant par là
les enjeux de leur contrôle et les enjeux de leur contrôle
physique, politique ou militaire.
Troisième, la figuration
géopolitique circonscrit les « espaces
sécuritaires » pour la protection des intérêts
stratégiques des Etats. Les espaces sécuritaires
intégrait a l'intérieure de l'Etat sont eux appelés des
« point vulnérable ou sensibles » et les espaces
sécuritaires virtuelles sont ceux situés en dehors du pays, mais
dont dépend la sécurité stratégique d'un Etat ou
d'un groupe d'Etats.
Quatrième, la figuration
géopolitique détermine les « espaces à
risques » ou les « espaces critiques » à
cause de la potentialité de crise ou de conflits à
caractère sociaux culturels, ainsi que d'autres facteurs
d'instabilités dans un espace contigu de relais.
A ce point précis tout
surgissement de conflit dans un Etat a des répercutions immédiate
ou médiate sur tout les Etats voisins et donne lieu aux
interférences à grande échelle par le jeu d'alliance.
L'espace à risque est
qualifié souvent de force de rupture prospective pour les
équilibres des forces menaçant la paix régionale.
Cinquième, la figuration
géopolitique ce rapporte aux espaces compacts par exigüité
de l'espace vital. Ces espaces confinés offrant une grande
potentialité des conflits surtout lorsqu'ils sont contigus a un grand
espace sur dimensionné à risque ou des espaces critiques.
Nous affirmons sans grand risque
d'être contredit que, cette région peut faire l'objet d'une
étude géopolitique et cela pour des raisons suivantes :
partant des principes des
considérations géopolitiques énumérées
ci-haut, la situation géographique des grands lacs se formalise
à toutes ces cinq considérations géopolitiques avec une
tel conformité qu'elle devient le cas classique donc une attention
particulière pour évité les conflits35(*).
La région des grands lacs est
considérée comme un grand ralliement entre les deux grandes
parties de l'Afrique du nord et du Sud de l'Equateur. C'est aussi un espace
transocéanique très respectif à la perceptive actuel de
la mondialisation. Sur le plan économique, c'est un ralliement
favorable a la création des grands espaces économique que
commende la mondialisation et qui ne laisse aucune puissance
indifférente.
Tout le monde s'y rencontre et tout le monde s'y bat pour que
sa devienne une poudrière qui peut a n'importe quel moment sauter comme
nous l'avons souligné dans notre introduction.
La jonction directe entre la ceinture
pétrolière du sud de Soudan avec la zone pétrolière
du Graben qui couvre une grande partie de la sous-région des grands lacs
est également au centre des grands enjeux qui constituent une source
d'implication des grandes puissances et alors, des conflits.
Parlant du contexte géopolitique
de la région qui est celle d'une zone tempos entre l'Afrique de l'Est
et l'Afrique de l'Ouest, dont la RDC constitue le pivot en terme des
ressources naturelle et humaine ; en terme d'espace et
d'opportunité de développement économique celui-ci a comme
effet d'entrainement aux autres pays voisins.
Les spectres d'une guerre
régionale tient a la fois aux ambitions relative à l'occupation
de l'espace par les Etats confinés et par la faible capacité du
Congo d'assumer sa responsabilité de leadership en terme de pouvoir
politique et économique.
En conséquence, le conflit en RDC
a été une tentative pour les puissances de décomposer et
de recomposer les alliances et les espaces géostratégiques. Ils
visaient en 1996 à remplacer la figure de MOBUTU qui avait marqué
la région pendant trois décennies par une autre figure
« d'Homme fort »36(*).
Il est évident qu'en politique le
vide n'existe pas et donc avec la visibilité de la communauté
internationale, les pays qui se manifeste comme pseudo leader, actuellement
l'Ouganda et le Rwanda congère l'initiative de pouvoir politique
régionale par effet de relais extérieure et l'initiative de
pouvoir économique par le pillage des ressources dans les espaces
fragiles.
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