CONCLUSION
Les armes légères constituent un
véritable fléau qui fait des ravages sur tous les secteurs de la
vie et déciment des millions de personnes en RDC. Ces armes
fabriquées au Nord et dans certains pays Africains arrivent en RDC soit
par des voies légales, soit par des voies illicites. La multitude des
acteurs en conflit est un élément déterminant sur la
concentration de ces instruments de la violence et l'étendue des
dégâts causés. Des millions des dollars Américains
sont engloutis chaque jour pour leur achat au détriment des secteurs
sociaux et de développement.
Les armes légères sont à la base de la
culture de la violence et de l'insécurité en RDC et à
travers toute la région des Grands Lacs. Leur utilisation est à
la base des taux de mortalité, de morbidité et
d'invalidité très élevés. Elles contraignent des
millions des Congolais à se déplacer à l'intérieur
et à l'extérieur du pays. Des efforts consentis au niveau local,
national, régional et international pour endiguer ce fléau sont
à louer, mais restent encore insuffisants.
Cette étude nous permet d'affirmer sans crainte
d'être contredit que le contrôle et la régulation du
commerce des armes légères et de petits calibres dépend
principalement de la volonté politique des dirigeants du monde, car vu
la pesanteur déstabilisatrice de ce commerce sur l'ensemble de la
planète, il devient de lors nécessaire et impérieux de
mieux gérer ce commerce, afin de promouvoir la paix et la
stabilité du monde, mais plus particulièrement celui de
l'Afrique, qu'à cause de conflits armés récurent, ne
parvient toujours pas à décoller.
Le développement ne peut se réaliser sans la
paix, l'harmonie et la justice entre les peuples. L'exemple de l'Afrique, ce
pour cela que nous avons rédigé ce travail pour apporter notre
modeste contribution afin de promouvoir la paix et la concorde dans le
continent africain.
Il est devenu de plus en plus difficile pour les pays
producteurs de dicter les termes de l'échange. Enfin,
l'« internationalisation » de la production d'armement
remet en question la capacité des gouvernements nationaux, agissant
individuellement ou collectivement, à contrôler la production
d'industries considérées à l'origine comme des atouts
nationaux.
Pour toutes ces raisons, certaines analyses affirment que le
commerce des armes est incontrôlable par le seul côté de
l'offre et que la seule chose à faire est de retarder la diffusion des
technologies d'armement les plus récentes, les plus importantes du point
de vue stratégique et les plus visibles.
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