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L'impact du commerce illicite d'armes légères dans l'instabilité de la région des Grands Lacs africains

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par Hans HANS STARECK MBELE
Université de Kinshasa RDC - Licence 2008
  

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1.3. Le rôle des organisations non gouvernementales

Ce depuis environ 12 ans soit en 1997, que la communauté des ONG on rejoint l'ONU, en effet, lors d'une réunion au mois de décembre 1997 à Genève en SUISSE, ces groupes ont décidés que le moment était venu de développer un plan d'action mondiale, Delors un site Internet s'est développe en Janvier 1998 et au mois de mai 1999, il est devenu la base de création du réseau d'action international sur les armes légères (RIAL).

Le RIAL compte plus 500 membres et constitue le principal organe de coordination des efforts des ONG pour sensibiliser la société civile, les medias et les gouvernements pour encourager les développements d'initiatives politiques mondiales, et pour travailler avec les gouvernements, les organisations régionales et les Nations Unies, dans la lutte contre le problème des armes légères.

Ces ONG participent activement au processus et recherche à convaincre les gouvernements de la nature mondiale du problème, de ses effets dévastateurs à travers le monde, et de possibilités considérables d'actions concrète.

Afin d'illustrer ce dernier point, elles souligneront la grande variété des programmes qu'elles ont mis en oeuvre, qui vont depuis la sensibilisation jusqu'à la collecte et à la destruction d'armes comme ce fut le cas dans plusieurs pays africains tels que le Congo Brazzaville, Liberia, Sierre Leone, Tchad ainsi que la RDC.

I.4. Afrique De L'ouest

La plus grande initiative sur les armes légères en Afrique de l'ouest demeure à nos yeux les moratoire ouest africain, l'idée du moratoire ouest africain sur les armes légères provient d'une part, des efforts déployés au court des années 1990 afin de résoudre les guerres au Liberia, siéra Leone, et au nord du mali avec les mouvements rebelles Tuareck et d'autres part en 1997, la communauté économique des états d'Afrique de l'ouest (CEDEAO) a approuvé le concept et, le 31/10/1998, les chefs d'états de 16 membres de la communauté signaient la déclaration de moratoire sur l'importation, l'exportation et la fabrication des armes légères en Afrique de l'ouest, lors de leur 21ième sommet à Abuja, au Nigeria.

L'accord est entré en vigueur le jour suivant pour une période renouvelable de 3 ans.

Le régime du moratoire comprend 3 instruments de base à savoir :

1. La déclaration en soi prévoit une conférence des ministres des affaires étrangères pour évaluer les moratoires à la fin de chaque période initiale de 3 ans, en suite il ya le plan d'action pour la mise en oeuvre du programme de coordination et d'assistance pour la sécurité et le développement dit PCASED conclu le 26/03/1999.

2. Ce projet établit et géré par le programme des nations unies pour le développement (PNUD) et destiné à soutenir la mise en oeuvre du moratoire et son application concrète ainsi que ces objectifs liées à la sécurité en Afrique de l'ouest et dans d'autre sous régions africaine pour apporter une importance vis-à-vis des ses organes.

3. L'ONU vas nommer un directeur régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique qui basés à Lomé au Togo qui dirige simultanément aussi le PACSED.

Pour mieux mené leur politique dans le domaine des armes légères, les pays membres de la CEDEAO vont signer un document appelé code de bonne conduite à Lomé au togo, le 10/12/1999.

Ainsi ce document présente les détailles de la mise en oeuvre du moratoire, il précise notamment les types d'armes couverts par les moratoires et étant la porte de ce dernier afin les pièces et les munitions des armes concernées ; les principaux mécanismes institutionnels et opérationnels prévu par les codes sont notamment :

a. L'établissement des commissions national dans chaque Etats membre, afin de promouvoir et d'assurer la coordination des mesures concrètes visant a mettre en oeuvre le moratoire à l'échelle nationale (article 4).

b. La création des structures, de personnel et de procédure au sein du secrétariat de la CEDEAO, en vue de soutenir la mise en oeuvre du moratoire par les états membres et de contrôler le respect de celui-ci (article5)

c. La réalisation des rapports annuels par les états membre sur les commandes et livraison d'armes, des pièces et munitions couverts par le moratoire (article 6)

d. La mise en oeuvre d'une base des données et d'un registre régional des armes (article 6)

e. L'harmonisation et l'adoption des lois et des mesures administratives nécessaires pour exercer un contrôle des transfères transfrontaliers d'armes légères (article 7)

f. La déclaration des armes et munitions utilisées dans les opérations régionales de maintient de la paix (article 8)

Par ailleurs, ce code de conduite prévoit aussi des procédures permettant d'obtenir des exemptions au moratoire afin de répondre aux besoins légitimes de sécurité nationale ou aux exigences des opérations de maintien de la paix tel qu'au Liberia, Sierra Leone et en Cote d'Ivoire.

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