WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution du programme multi sectoriel d'urgence de reconstruction et de réhabilitation à  la réduction de la pauvreté en RDC: volet route

( Télécharger le fichier original )
par Bienvenu MANGINDULA BAKU
Université de Kinshasa - Gradué en sciences économiquest et gestion 2004
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

0.1.1.2.. Théories de référence

La présente section aborde la notion complexe de pauvreté à travers deux approches que nous avons jugé indispensable pour la réduction de la pauvreté.

0.1.1.2.1. L'approche des capacités

L'approche de la pauvreté en termes de capacités se concentre sur des états possibles (potentialités), tout en désignant,  lorsque c'est possible, les choix qu'un individu possède mais néglige délibérément. Par exemple, une personne riche et en bonne santé qui viendrait à souffrir de malnutrition à force de jeûner est à distinguer d'une personne sous-alimenté du fait d'un manque de moyens ou d'une maladie parasitaire.

En pratique, une telle distinction est difficile à réaliser lorsqu'on travaille sur des agrégats statistiques ( par opposition aux études détaillées réalisées à l'échelon individuel), et l'application concrète du concept de capacité à l'analyse de la pauvreté s'est jusqu'à présent principalement appuyée sur des données unidimensionnelles. De la même manière, le Rapport mondial sur le développement humain présente des informations qui ont essentiellement trait aux conditions de vie et aux potentialités.3(*)

Il serait souhaitable que la sélection d'aspects particuliers de l'existence comme base de recherche à une étude sur la pauvreté fasse à l'objet d'un débat public. En effet, un choix de cet ordre est inévitablement subjectif. Les critères et les éléments de pondération choisis pour l'élaboration d'indicateurs de la pauvreté (tels que l'indicateur de la pauvreté humaine ou IPH) doivent être explicitement mentionnés et clarifiés afin que le public puisse en apprécier les tenants et aboutissants.

Ainsi donc, cette approche fait allusion au manque des capacités humaines essentielles, comme savoir lire et écrire. Elle part du principe que tous les besoins ne peuvent pas être traités sur un pied d'égalité, certains étant considérés comme plus importants que d'autres. En conséquence, on s'intéresse à la satisfaction de ces besoins dont il convient d'assurer un niveau minimum.

0.1.1.2.2. L'approche des besoins humains de base

Cette approche souligne en particulier la nécessité d'une participation des populations. Dans cette approche, chaque communauté peut définir, en se référant à son environnement propre, ce qu'elle considère comme critères de bien-être et des facteurs clefs de la misère. De cette façon, on met en évidence les préoccupations et les angoisses de population fragilisées, trop souvent négligées par les statistiques nationales et les études sur la pauvreté.4(*)

Ainsi, les réformes macroéconomique ayant comme objectifs d'assainir l'environnement général en exprimant l'engagement du gouvernement à mettre de l'ordre dans ses affaires et de libéraliser l'économie. La capacité de ces mesures à déclencher le processus de croissance est tributaire d'une part de la crédibilité de l'Etat et d'autre part, des réactions des agents économiques notamment ceux du secteur productif, à ces réformes.

Supposons que les réformes soit crédibles et que le secteur productif y réagisse favorablement et supposons ensuite que ces réactions favorables donnent naissance à une croissance économique tant soit peu robuste. Doit-on par autant conclure que l'amélioration du bien-être des populations s'en suivrait ? la théorie générale, dont la vérification empirique met tous les économistes d'accord, indique que la croissance a un «  effet de passoire » ; une fraction de la croissance finit toujours par atteindre les couches les plus déshérités de la population ».

Plus récemment Dallar et Kraay, se basant sur l'échantillon en coupe transversale ont conclu que la croissance positive profite aux pauvres dans la même proportion quelle profite à l'ensemble de l'économie. La Banque Mondiale a adopté une vision des choses dans la formulation de ses programmes en introduisant la notion de « qualité de la croissance ». une croissance de qualité est celle : «  qui est le mieux à même de favoriser la réduction de la pauvreté, un développement durable respectant l'environnement et la justice sociale, ainsi qu'une amélioration de la qualité de la vie par tous ».5(*)

* 3 Source : Rapport Mondial sur le Développement humain 1997, PNUD, 1997

* 4 idem

* 5 KALONJI NTALAJA, (2003), Trois «  lectures » de la performance de l'économie congolaise 2002, notes de conjoncture, nouvelle série, vol 1, n°1, octobre 2003, pp49

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard