UNIVERSITE DE
KINSHASA
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
CONTRIBUTION DU PROGRAMME MULTISECTORIEL D'URGENCE
DE RECONSTRUCTION ET DE REHABILITATION A LA REDUCTION DE LA PAUVRETE EN
RDC : Volet Route
Travail de fin de cycle présenté en vue
de l'obtention du titre de Graduat en Economie
Directeur : Prof. KINTAMBU MAFUKU
Encadreur : Ass. Benoît LUKONGO
ONYUMBE
Année Académique
2003-2004
DEDICACE
A mes parents Médard MANGINDULA KINKETE et
Elysée NTOMUANITU NZUMBA pour tant d'amour que vous avez envers moi.
A mes frères et soeurs Brigitte Ngongo, Nelly Tununga,
Mackys Kinkete et Malou Luyindu pour la patience, persévérance et
surtout les sacrifices énormes que personne ne peut douter.
A la famille Claude Mvuezolo pour le soutien et la
solidarité que vous n'avez cessé de m'apporter.
AVANT PROPOS
Au seuil de notre Premier Cycle de formation à la
Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, un travail scientifique
est exigé pour corroborer et sanctionner ce périple amorcé
il y a trois ans.
L'occasion est de bonne augure pour nous afin de
témoigner notre reconnaissance et gratitude envers ceux qui ont, de loin
ou de près, participé à l'élaboration de ce
travail.
Nous pensons premièrement au Professeur KINTAMBU MAFUKU
pour l'attention soutenue accordée à ce travail et à tous
les professeurs de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de
l'Université de Kinshasa, chacun à son niveau a pris part
à notre formation.
Nos remerciements vont également à l'endroit de
Monsieur l'Assistant Benoît LUKONGO ONYUMBE pour son encadrement qui a
permis la rédaction du présent travail.
Nous tenons ensuite le regard envers la famille Claude
MVUEZOLO, Thérèse Bafueni, Erick Metho dont la contribution
à la réalisation de ce travail a été de marque.
Sans pourtant oublier la préséance qui revient
à nos parents, Papa Médard MANGINDULA KINKETE et Maman
Elysée NTOMUANITU NZUMBA.
Nous ne saurons nous en passer pour l'amour et l'affection que
m'ont offert mes chèr(es) : Maman Mamie Munkenda, Maman Paola,
Sammy Mavuzi, Augustine Situtala, Maman Marie Baku, Titia Kulemfuka.
Notre cursus académique est également
orné par la présence de plusieurs amis et condisciples dont Maman
Philo Bakokela, Erick Tshilumba, Mireille Mosa, Cash Kayindo, Yvon Nanikondua,
Djofis Kasongo, Kas Kasomba.
Que ceux à n'importe quel moment de notre vie, nous ont
été d'un quelconque secours, trouvent ici l'expression de notre
profonde reconnaissance.
0. INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
0.1.1. position du
problème
A la suite des critiques suscitées par les
performances socio-économique et politique des programmes d'ajustement
structurel des décennies 80 et 90, et surtout suite à
l'endettement qu'ils ont engendré dans les pays en développement,
le Fonds Monétaire International a mis en place depuis 1999, une
nouvelle stratégie appelée « Facilité de
Réduction de la Pauvreté et de la Croissance (FPRC) ».
Les pays qui se lancent dans les réformes de la libéralisation
bénéficient de la FPRC pour accéder,
éventuellement, au bénéfice de L'Initiative en faveur des
Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). Cette initiative permet aux
pays qui le méritent de bénéficier de l'annulation ou de
réduction de leur dette, à condition qu'ils mobilisent la
contrepartie dans leur budget et l'utilisent pour lutter contre la
pauvreté.
La volonté des pays qui s'engagent sur cette voie
doit se manifester pour l'élaboration d'un Document pour la
Stratégie de Réduction de la Pauvreté ( DSRP), qui fait
partie intégrante du nouveau dispositif de coopération
bilatérale et multilatérale.
Dans cette perspective, les réformes tant
structurelles que sectorielles sont mises en oeuvre avec comme points
saillant la stabilisation et la relance économique avec la
clé la résorption des importantes distorsions introduites
dans la gestion de l'économie et la réduction de la
pauvreté. Cette batterie des mesures principalement destinées
à restaurer les équilibres fondamentaux du cadre macro
économique à court terme sont résumées dans le
Programme Economique du Gouvernement et vers août 2005, ses efforts
seront consignés dans la version finale du DSRP. En vue de
garantir la pérennité de ces efforts et de poser ainsi les
bases d'une croissance durable, manifestant sa volonté de sortir le
pays et sa population de cette situation , en flagrante contradiction avec
ses potentialités naturelles, le Gouvernement de la RDC a
initié avec les concours des principaux partenaires
extérieurs traditionnels, un programme de redressement bien
ciblé nommé « Programme Multisectoriel d'Urgence
de Reconstruction et de Réhabilitation ( PMURR).
En effet, le PMURR est autant le noyau dur que le
contenant de tous les programmes actuellement encours de 2002 à
2005 dont les réformes envisagées s'inscrivent dans une
vision d'ensemble et traduisent la volonté politique d'imprimer un
changement profond aux fonctions de l'Etat et à la gestion de la
chose publique.
Quant aux principaux axes, partant de manière
réaliste, d'une analyse économique approfondie,
macroéconomique et sectorielle, les options fondamentales, les
objectifs globaux et spécifiques ainsi que les principaux
critères de sélections des actions prioritaires ont pu
être aisément formulées. Bénéficiant de
certains atouts qui garantissent immanquablement son exécution et
comprenant un important volet des grands travaux de reconstruction et de
réhabilitation des infrastructures, le PMURR par ce biais, vise
à stimuler la relance de la production dans les secteurs
déterminants de l'économie du pays. Il et à cet effet
appuyé par des sous-programmes tels que ceux de renforcement des
capacités humaines et institutionnelles, de redéfinition des
méthodes de travail et des politiques sectorielles, des
réformes des entreprises et de l'administration publiques ainsi que
ceux de reconstruction de l'intermédiation bancaire et
financière, et de mise en place d'un système de financement
croissant pour les communautés de base suburbaines et
rurales.1(*)
Ainsi conçu, le PMURR atteindra sans aucun doute
tous ses objectifs dont celui ultime de remettre l'économie
congolaise sur la voie d'une croissance stable vers un développement
humain durable.
0.1.1 1. Pertinence du
problème 2(*)
Effet global de l'instabilité politique et de la
mal gouvernance, la crise économique influe, à son tour,
négativement sur le cadre de vie, la promotion des secteurs
sociaux et du bien - être des populations.
Quelques indicateurs significatifs révèlent
la gravité de la situation sur le plan du revenu par tête et
du pouvoir d'achat des ménages, de l'emploi et du chômage, de
la pauvreté et de la misère ainsi que sur celui de la baisse
inexorable des dépenses sociales publiques.
Concernant la répartition du revenu, la RDC
connaît une mauvaise répartition des ressources produites.
Aussi 5,0 % de la population congolaise dispose-t-elle de plus ou moins
50,0 % du revenu national. Soit finalement à USD 5,7 par tête
et par mois, équivalent à près de USD 0,20 par
tête et par jour, loin d'atteindre le seuil de pauvreté
fixé par la Banque Mondiale à USD 300 par tête et par
mois. S'agissant de l'emploi et du chômage, l'effectif global des
travailleurs dans l'administration publique et le secteur privé est
passé de 991,3 milliers d'unités en 1997 à 675,2
milliers en 1999, soit une réduction de 31,8 % en deux ans. Les
salaires, déjà dérisoires étaient ( et sont
encore) difficilement payés et réajustés par rapport
à l'enchérissement galopant du coût de la vie.
Face à l'amenuisement des ressources de l'Etat et
à la baisse de l'aide publique au développement, les
dépenses des secteurs sociaux ont été les plus
faibles principalement dans les secteurs de la santé et de
l'éducation. Néanmoins l'espérance de vie est
passée à 45 ans tandis qu'un enfant sur six naissances
vivantes n'atteint pas une année de vie.
Le PIB per capita est passé de 380 $ Us en 1985, 250
en 1990, puis 85 en 2000. Le dernier rapport du PNUD sur le
développement humain place la RDC parmi les pays dont les
habitants vivent avec moins de 1 $ US par jour, ce qui la situe en
deçà du seuil absolu de pauvreté.
L'ampleur de la pauvreté et de la misère a
suscité l'émergence des mécanismes des
stratégies de réduction de la pauvreté.
0.1.1.2.. Théories de
référence
La présente section aborde la notion complexe de
pauvreté à travers deux approches que nous avons jugé
indispensable pour la réduction de la pauvreté.
0.1.1.2.1. L'approche des
capacités
L'approche de la pauvreté en termes de
capacités se concentre sur des états possibles
(potentialités), tout en désignant, lorsque c'est
possible, les choix qu'un individu possède mais néglige
délibérément. Par exemple, une personne riche et en
bonne santé qui viendrait à souffrir de malnutrition
à force de jeûner est à distinguer d'une personne
sous-alimenté du fait d'un manque de moyens ou d'une maladie
parasitaire.
En pratique, une telle distinction est difficile à
réaliser lorsqu'on travaille sur des agrégats statistiques (
par opposition aux études détaillées
réalisées à l'échelon individuel), et
l'application concrète du concept de capacité à
l'analyse de la pauvreté s'est jusqu'à présent
principalement appuyée sur des données unidimensionnelles.
De la même manière, le Rapport mondial sur le
développement humain présente des informations qui ont
essentiellement trait aux conditions de vie et aux
potentialités.3(*)
Il serait souhaitable que la sélection d'aspects
particuliers de l'existence comme base de recherche à une
étude sur la pauvreté fasse à l'objet d'un débat
public. En effet, un choix de cet ordre est inévitablement subjectif.
Les critères et les éléments de pondération
choisis pour l'élaboration d'indicateurs de la pauvreté (tels
que l'indicateur de la pauvreté humaine ou IPH) doivent être
explicitement mentionnés et clarifiés afin que le public
puisse en apprécier les tenants et aboutissants.
Ainsi donc, cette approche fait allusion au manque des
capacités humaines essentielles, comme savoir lire et
écrire. Elle part du principe que tous les besoins ne peuvent pas
être traités sur un pied d'égalité, certains
étant considérés comme plus importants que d'autres. En
conséquence, on s'intéresse à la satisfaction de ces
besoins dont il convient d'assurer un niveau minimum.
0.1.1.2.2. L'approche des
besoins humains de base
Cette approche souligne en particulier la
nécessité d'une participation des populations. Dans cette
approche, chaque communauté peut définir, en se
référant à son environnement propre, ce qu'elle
considère comme critères de bien-être et des facteurs
clefs de la misère. De cette façon, on met en évidence
les préoccupations et les angoisses de population fragilisées,
trop souvent négligées par les statistiques nationales et
les études sur la pauvreté.4(*)
Ainsi, les réformes macroéconomique ayant
comme objectifs d'assainir l'environnement général en
exprimant l'engagement du gouvernement à mettre de l'ordre dans ses
affaires et de libéraliser l'économie. La capacité de
ces mesures à déclencher le processus de croissance est
tributaire d'une part de la crédibilité de l'Etat et d'autre
part, des réactions des agents économiques notamment ceux du
secteur productif, à ces réformes.
Supposons que les réformes soit crédibles et
que le secteur productif y réagisse favorablement et supposons
ensuite que ces réactions favorables donnent naissance à une
croissance économique tant soit peu robuste. Doit-on par autant
conclure que l'amélioration du bien-être des populations s'en
suivrait ? la théorie générale, dont la
vérification empirique met tous les économistes d'accord,
indique que la croissance a un « effet de
passoire » ; une fraction de la croissance finit toujours
par atteindre les couches les plus déshérités de la
population ».
Plus récemment Dallar et Kraay, se basant sur
l'échantillon en coupe transversale ont conclu que la croissance
positive profite aux pauvres dans la même proportion quelle
profite à l'ensemble de l'économie. La Banque Mondiale a
adopté une vision des choses dans la formulation de ses programmes
en introduisant la notion de « qualité de la
croissance ». une croissance de qualité est celle :
« qui est le mieux à même de favoriser la
réduction de la pauvreté, un développement durable
respectant l'environnement et la justice sociale, ainsi qu'une
amélioration de la qualité de la vie par
tous ».5(*)
0.1.1.3. L'approche
explicative retenue
Dans le cadre de cette étude, nous avons retenu
l'approche des besoins humains de base de la vie et des conditions des
êtres humains, permet de saisir le phénomène complexe
multidisciplinaire de pauvreté dans toutes ses dimensions et aussi
une mise en place d'un cadre macroéconomique stable surtout en ce
qui concerne la nature et le contenu d'une croissance rapide et favorable
aux pauvres.
0.1.2. Revue de
littérature
L'effort de conceptualisation du Programme des Nations
Unies pour le Développement en faveur d'une appréhension
globale de la pauvreté s'est progressivement affirmé et a
débouché sur une définition consensuelle :
« la pauvreté est un état de dénuement ou
de privation tant des besoins fondamentaux de l'existence
nécessaires pour vivre une vie décente, saine, longue et
constructive que des opportunités et perspectives liées
à la participation des individus à la vie active,
socio-politique et culturelle de la société. »
Pour James Gustave Speth dans la préface du Rapport
Mondial sur le Développement Humain 1997, « la
pauvreté possède une multiplicité de visages et va
bien au-delà d'une insuffisance de revenus, la pauvreté se
reflète aussi dans de mauvaises conditions de santé ou de
l'éducation, dans le manque d'accès au savoir et aux
possibilités de communication dans l'impossibilité d'exercer
des droits politiques et de faire valoir les droits de la personne
humaine et dans l'absence de dignité de confiance et de respect de
soi-même.
Selon Sen, « la pauvreté est un monde
complexe multiforme qui exige une analyse précise de toutes ses
nombreuses dimensions car les êtres humains sont extrêmement
divers ».6(*)
Quant à Kalonji Ntalaja dans son article
« stratégie macro-économiques et la pauvreté
en RDC » a défini la pauvreté comme un
état d'insuffisance ou de manque d'ingrédients
nécessaires à une vie agréable, digne et longue.
0.1.2.2. Résume sur
les connaissances actuelles
Le PMURR constitue dans sa philosophie une double
réponse, répondre à l'immense besoin de consolidation
de la paix et de stabilisation politique après plusieurs
années de conflit. Mais aussi l'accentuation de la pauvreté
consécutive à ce conflit. Nombre d'observateur y voient
également l'expression de la solidarité internationale
décidée à s'investir activement dans la renaissance de
la RDC comme facteur de stabilité, de paix et de
développement dans la région.
Le PMURR touche directement les infrastructures
essentielles et s'adresse aux secteurs ayant un impact direct et rapide
sur la vie des populations. Il en est ainsi par exemple du secteur
routier avec la réhabilitation de la Nation de n°1 ainsi que
de la route allant de Kinshasa à Lubumbashi, soit au total 3277
kilomètres. Il en est de même d'autres voies d'accès
aux centres de production et/ou de consommation. Le programme
prévoit également la réfection des bacs et des ponts .
Un impact rapide et visible est aussi attendu dans les domaines de la
fourniture de l'énergie électrique grâce à la
réhabilitation des centres hydroélectriques. Sont
concernées, entre autres, les centrales de Zongo, Mpozo, Nzile, Nseke,
Mwandingusha, Inga I et II, la réhabilitation du réseau de la
ville de Kinshasa et de Matadi, l'amélioration de l'approvisionnement
en électricité des villes comme Mbandaka, Kananga,
Mbuji-Mayi.
Plusieurs autres volets à impact rapide sont
prévus : l'adduction d'eau à Kinshasa, Lubumbashi,
Mbuji-Mayi, Boma, les infrastructures et services urbains tels que la
voirie. On retrouvera sous cette rubrique par exemple la gestion,
l'organisation et la collecte des déchets solides, la voirie, le
curage des bassins hydroélectrique, etc.
Les services de santé seront financés, dans
le cadre du volet services sociaux et développement communautaire.
Plusieurs maladies sont particulièrement ciblées, notamment la
malaria, le sida, la maladie du sommeil, la tuberculose ainsi que d'autres
maladies parasitaires et infectieuses. Enfin, l'éducation. Le PMURR
se propose de corriger toutes distorsions, une bataille qui s'annonce
passionnante.
0.1.2.3. Identification des
lacunes
La pauvreté n'est pas un sujet explosif. Beaucoup
de gens en parlent mais peu agissent. L'argent n'arrive pas. Les pays
riches ne tiennent pas leur promesses. Le montant de l'aide au
développement entre 50 et 60 milliards chaque année dont la
moitié seulement versé en argent frais.7(*)
Face à cette considération
générale, il se dégage deux difficultés majeures
au niveau du PMURR : Gouvernement, experts et bailleurs de fonds dans
l'élaboration, la mise en vigueur et à l'exécution,
à savoir :
- L'indécision de prendre en temps réel les
mesures courageuses qui s'imposent, le non respect des engagements pris, la
lourdeur des formalités administratives,
- Faiblesse de la coordination, de la concertation des
études et dossiers d'investissements, de la régionalisation
des investissements, de l'absorption et du suivi-évaluation.8(*)
Comment dans ces conditions, espérer atteindre les
objectifs du millénaire d'ici à 2015 ?
0.1.3. Contribution
spécifique
La plus grande innovation du PMURR, c'est qu'il touche
directement les infrastructures essentielles et s'adresse aux secteurs
ayant un impact direct et rapide sur la vie des populations. Cependant,
il sied une sensibilisation en vue de permettre la connaissance des
actions menées par le Gouvernement à cette fin et aussi
permettre l'utilisation efficiente des infrastructures mises à la
disposition de la population afin de rétablir les principales
connections interurbaines pour assurer la circulation des personnes et de
biens dans un premier temps dans les zones accessibles puis dans un
deuxième temps sur l'ensemble du territoire de la RDC, et faciliter
l'accès des populations aux services publics et sociaux de base.
Ainsi contribuer à l'amélioration de la situation
économique de la RDC .
0.2. OBJECTIF
Nous précisons cependant que, ce travail essaye
d'appréhender les problèmes de la pauvreté, d'analyser
la contribution du PMURR dans la réhabilitation des infrastructures
routières pour la lutte contre la pauvreté en RDC. Pour
l'instant, nous sommes préoccupé à faire une
évaluation sur l'état d'avancement du PMURR dans la
réhabilitation des infrastructures routières prévues
à cette fin.
0.3. METHODOLOGIE
0.3.1. Hypothèses du
travail
Pour que la recherche scientifique puisse aboutir et que
les investigations soient orientées, deux hypothèses ont
servi de fil conducteur de notre recherche :
1° La RDC a enregistré l'accentuation de la
pauvreté de 1990 à nos jours.
2° L'amélioration des conditions de vie de la
population s'explique par l'intervention du PMURR dans la
réhabilitation des infrastructures routières en RDC.
0.3.2. Méthodes de
collecte et outil d'analyse
L'étude repose sur une analyse documentaire. En
effet, les données qui y sont présentées ont
été de plusieurs documents à savoir : Notes de
conjoncture « nouvelle série, vol1, n°1, octobre
2002 », « Rapport de consultation PNUD : objectifs
de développement du millénaire ( ODM) état de lieux
des indicateurs pour la RDC. », « Volume I du PMURR,
Rapport d'exécution du PMURR au premier trimestre 2004 : source
Ministère du Plan », « PNUD, Rapport Mondial sur
le développement humain 1997 et 1999 », «
Conférence de presse sur les objectifs de réduction de la
pauvreté seront loin d'être atteints par le Président de
la Banque Mondiale, Jim Wolfenson Jeudi 22 avril 2004 ». etc. les
sources diverses qui ont été exploitées sont
précisées et les références exactes sont
présentées dans la Bibliographie.
0.3.3. Plan du Travail
En plus de l'introduction et de la conclusion, ce travail
comprendra 3 chapitres :
- Le premier traite de généralité sur
la pauvreté
- le second est consacré aux perspectives du PMURR
et sa contribution dans la réhabilitation des infrastructures
routières pour la lutte contre la pauvreté en RDC,
- le troisième porte sur l'évaluation des
infrastructures routières en RDC .
CHAPITRE I. LA PAUVRETE
De tous les fléaux qui entravent le
développement humain, la pauvreté est le plus répandu.
Elle prive les individus de leurs droits les plus fondamentaux et
empêche l'humanité de tirer de leurs talents.
SECTION I. LA DEFINITION
DES CONCEPTS 9(*)
Il existe plusieurs formes et donc plusieurs
définitions de la pauvreté. Le PNUD a adopté depuis
1997 le concept de pauvreté humaine plus large que la pauvreté
monétaire. Il s'agit d'avantage de « la négociation
des opportunités et des possibilités de choix les plus
essentielles au développement humain-longévité,
santé, créativité, mais aussi conditions de vie
décentes, respect de soi-même et des autres, accès
à tout ce qui donne sa valeur à la vie », celle-ci
englobe toutes les formes de dénuement et souligne que les pauvres
ne sont pas forcement ceux que l'on croît. Un quart de la population
est ainsi affecté par la pauvreté humaine et l'écart
entre les riches et les pauvres continue de croître.
1.1. La Pauvreté absolue
C'est la pauvreté définie par une norme fixe.
A un niveau de bien-être, minimum correspond un niveau de revenu
considéré comme ligne de pauvreté, permettent de
démarquer les pauvres des non pauvres. Mais la pauvreté
absolue ne permet pas de saisir toute l'ampleur de la vie humaine. En plus
ses mesures posent beaucoup de problèmes de méthodologie et
d'erreurs de mesures, surtout dans les pays comme la République
Démocratique du Congo où la bonne partie d'activités se
fait dans le secteur informel. Pour déterminer le niveau de vie
minimum on peut se servir, à la place de revenu, des besoins
essentiels à l'existence de l'homme tels que manger, s'instruire,
se loger, se déplacer.
1.2. La Pauvreté
relative
Le pauvre est celui qui possède moins que les
autres dans la société. Les ménages pauvres sont ceux
qui manquent certains articles qui sont d'usage dans la
société où ils vivent.
Du point de vue non monétaire, nous analyserons la
pauvreté dans les ménages ne transformant pas leur service en
revenu monétaire. Certains ménages, comme ceux des agriculteurs
et des enfants cireurs, ne perçoivent pas la liquidité comme
revenu. Un agriculteur affecte une qualité bien
déterminée à l'autoconsommation, et un enfant cireur,
après son travail prend directement la destination du marché
pour s'acquérir des biens de consommation avant d'atteindre sa
famille.
Etant donné que toutes les dimensions de la
pauvreté ne pouvaient pas être évaluées selon
cette approche, par exemple le prix affecté à la consommation
de biens publics, au temps libre, à l'intensité des relations
sociales ou à la qualité de la vie, il a été
proposé des approches alternatives qui ne se fondent pas sur le
critère monétaire.
1.3. La Pauvreté
extrême
C'est l'indigence ou misère par quoi l'on entend
généralement l'incapacité de satisfaire les besoins
alimentaires minimaux.
1.4. La Pauvreté
générale
C'est le niveau de pauvreté moins grave,
généralement défini comme l'incapacité de
satisfaire les besoins alimentaires et non- alimentaires essentiels. La
définition des besoins non-alimentaires essentiels peut varier
sensiblement d'un pays à l'autre.
1.5. La Pauvreté
humaine
C'est le manque de capacité humaines essentielles,
comme de savoir lire et écrire et d'être correctement
nourri. La mesure du bien-être et de la pauvreté par le
revenu, pauvreté absolue ou pauvreté relative ou par les
besoins essentiels, ne rend pas suffisamment compte de la
complexité.
Le bonheur ou le bien-être de l'homme ne peuvent se
limiter à ce qu'on possède ou à ce qu'on consomme. Il
s'adresse à la vie humaine dans ses trois dimensions
essentielles : la dimension de l'être humain, la dimension du
pouvoir humain et la dimension du savoir humain. Toutes les
activités, toutes les possessions et toutes les consommations
visent cette fin à trois dimensions.
La pauvreté humaine s'adresse donc aux manifestations
de manques qui pourraient s'observer dans l'une ou l'autre de ces
dimensions de la vie humaine. Cette préoccupation est traduite dans
la déclaration du sommet de Copenhague qui stipule :
« la pauvreté se manifeste sous diverses formes :
absence de revenu et de ressources productives suffisantes pour assurer
les moyens d'existence viable, faim et malnutrition, mauvaise santé,
morbidité et mortalité accrues du fait des maladies, absence
ou insuffisance de logements, environnement insalubre, discrimination
sociale et exclusion. Une autre caractéristique est que les pauvres
ne participent pas à la prise de décision dans la vie
civile, sociale et culturelle.10(*) « L'existence humaine » est
ici une fin en elle-même, les activités
« productives » ou possession de l'homme ont pour fin
de mettre des « moyens viables » à cette fin. De
cette sorte, la pauvreté devient l'incapacité pour un groupe
de ménage ou de pays d'atteindre cette fin.
1.6. La pauvreté
subjective
Il s'agit de connaître ce que le ménage ou
l'individu pense de son propre niveau de vie. Le bien-être ne
dépend pas de la qualité des biens dont on dispose mais
plutôt de la satisfaction que l'on peut tirer de ses ressources
actuelles. Ainsi, être pauvre, c'est percevoir comme tel sa propre
situation dans le milieu social où l'on vit, c'est-à-dire
s'estimer soi-même ne pas avoir un niveau de vie minimum.
SECTION II. LES INDICATEURS
DE LA PAUVRETE
2.1. Indicateurs
L'identification de la pauvreté se fait sur le plan
pratique au moyen de deux types d'indicateurs : les indicateurs
symptomatiques et les indicateurs d'incapacité.
1° Les indicateurs symptomatiques : ils
traduisent la non-accessibilité du pauvre à certains biens et
services jugés indispensables pour la réalisation d'un
niveau minimum de bien-être. Ces indicateurs sont la consommation
calorifique, la structure de dépenses, l'accès à l'eau
potable, l'accès à l'éducation, l'accès aux
services de santé, l'accès au travail, .... Ils sont faciles
à appréhender mais la formation d'une politique contre la
pauvreté sur cette base ne conduira qu'à combattre les effets
de la pauvreté.
2° Les indicateurs d'incapacité : Ils
tiennent compte de l'incapacité du pauvre à
générer les moyens nécessaires à la
réalisation de ses objectifs de bien-être. Ces indicateurs
sont la capacité de survie et de devenir (opportunité
d'emploie, opportunité d'entreprise,...), la capacité de
mobilisation et de participation ( actes de solidarité), la
capacité de gestion de patrimoine naturel, culturel,..., la bonne
gouvernance. Ces indicateurs traduisent efficacement la pauvreté mais
ils demeurent encore techniquement difficiles à qualifier. Ils sont
saisis en terme de manques.
Il sied de préciser qu'à côté de
ces indicateurs, le PNUD propose aussi l'indicateur de
développement humain qui vise à articuler en une seule
mesure à la fois l'aspect niveau de revenu et les aspects
sanitaires- nutritionnels- éducatifs. Dans le cadre de notre
étude, nous avions pu retenir les indicateurs de développement
humain en République Démocratique du Congo. Il s'agit des
indicateurs composites du développement humain suivants :
* L'indicateur de développement humain ( IDH) est
simplement la moyenne arithmétique de la somme de trois
éléments ( la durée de vie, le niveau d'instruction et
le PIB corrigé par habitant, exprimé en PPA ou parité
de pouvoir d'achat).
* Indicateur de pauvreté humaine ( IPH-1) pour les
pays en développement se concentre sur trois aspects essentiels de
la vie humaine qui sont la longévité, l'instruction et les
conditions de vie. Mais ces aspects sont envisagés sous l'angle
de manque :
- la première forme de manque se perçoit en
terme de longévité : c'est la probabilité de
décéder à un âge relativement précoce.
- la deuxième forme de manque a trait à
l'instruction et consiste à se trouver à l'exclusion du monde
de la lecture et de la communication.
- la troisième forme de manque concerne l'absence
d'accès à des conditions de vie décentes et s'attache
en particulier à ce que procure l'économie dans son ensemble.
* L'indicateur sexo- spécifique du
développement humain ( ISDH) est composé de mêmes
variables que l'IDH. Il s'en distingue toutefois en ce qu'il corrige les
niveaux moyens obtenus en termes d'espérance de vie à la
naissance, de niveau d'instruction et de revenu, de façon à
refléter les disparités sociologiques entre hommes et femmes
dans ces trois domaines.
L'ISDH est également la moyenne arithmétique
de trois indicateurs à savoir : l'indicateur d'espérance
de vie également réparti, l'indicateur de niveau
d'alphabétisation également réparti et l'indicateur de
revenu également réparti.
2.2. Calcul des indicateurs de
développement Humain11(*)
L'indicateur composite est calculé à partir
des formules qui intègrent d'une part les valeurs minimales et
maximales des indicateurs de base ci-dessus, et d'autre part les valeurs
réelles de ces indicateurs. Les valeurs minimales et maximales
fixées dans le rapport mondial sur le développement humain se
présentent de la manière suivante :
- Espérance de vie à la naissance : 25
ans- 85 ans
- Alphabétisation des adultes ( à partir de 15
ans) : 0%-100%
- Taux brut combiné de scolarisation : 0 %- 100
%
- PIB réel par habitant ( en PPA) : 100 PPA-
40000PPA
Tous les indicateurs entrant dans la composition de l'IDH
se calculent selon la formule générale suivante :
Indicateur = (1)
Le revenu pris en compte dans l'IDH tient compte de tous
les aspects du développement humain qui ne sont pas
présentés par la longévité , la santé
et l'instruction. C'est un indicateur de substitution pour des conditions
de vie décentes. La formule appliquée ici est le
suivante :
W (Y) = (2) W(Y) = PIB réel par habitant en PPA
L'IDH est simplement la moyenne
arithmétique de 3 indicateurs, à savoir : la durée
de vie calculée à partir de la formule (1), le niveau
d'instruction calculé à partir de la formule (1), et le PIB
par habitant en PPA calculé à partir de la formule (1).
L'ISDH : Ici également, les
valeurs maximales et minimales de l'espérance de vie sont
corrigées pour tenir compte de l'avantage biologique des femmes
dans ce domaine.
Ainsi, pour les femmes, la valeur maximale de
l'espérance de vie est de 87,5 ans, et la valeur minimale est de
27,5 ans ; tandis que pour les hommes, ces valeurs sont respectivement
de 82,5 ans et 22,5 ans. Le PIB réel par habitant en PPA des
femmes est estimé à 0,7269 de revenu réel par habitant
en PPA et celui des hommes de 1,2794 du revenu réel par habitant
.
L'IPH-1 : dans le calcul de l'indicateur de la
pauvreté humaine ( IPH-1) on a :
- Les insuffisances en termes de longévité
présentées par le pourcentage de personnes risquant de
décéder avant 40 ans ( P1) ;
- Le manque d'instruction, c'est le pourcentage d'adultes
analphabètes (P2),
- Le manque de conditions de vie décentes sur le
plan de l'économie en général. ( P3) est
représenté par un sous-indicateur composite comprenant trois
variables :
· Le pourcentage d'individus privés
d'accès à l'eau potable ( P31)
· Le pourcentage des personnes n'ayant pas
accès aux services de santé (P32).
· Le pourcentage des enfants de moins de 5 ans
souffrant d'insuffisance pondérale modérée ou aiguë
( P33)
P3 = et
IPH-1= [1/3 ( P13 +
P23+ P33]
SECTION III. PROFIL ET
DETERMINANTS DE LA PAUVRETE EN RDC12(*)
Le profil de pauvreté et le premier rapport
nationale sur le développement humain font un état global
des niveaux et tendances de la pauvreté. Ces études ont
été faites dans les limites des données existantes,
révélant et stigmatisant la faiblesse, l'incohérence et
parfois l'inconsistance de ces derniers. Nous présentons dans les
lignes qui suivent les tendances observées par chaque indicateur.
Ces tendances sont commentées pour en donner la portée
exacte.
3.1. Objectif : Eliminer
l'extrême pauvreté
a) réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la
proportion de la population dont le revenu est inférieur
à un dollar par jour.
Indicateur 1 : la proportion de la population disposant
de moins d'un dollar ( PPA) par jour a été estimée en
1985 pour les villes de Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani et Bandundu, ainsi
que pour l'hinterland rural de Kinshasa. La valeur de l'indicateur
était de 80 % autrement dit, la grande majorité de la
population de ces villes consomment moins de 1$ US par jour et était
donc pauvre. Des différences importantes sont signalées
selon les villes : 69 ,9% à Kinshasa, 81,03% à
Lubumbashi, 88,86 % à Kisangani et 95,09 % à Bandundu. Le
caractère urbano- rurale de la ville de Bandundu permet de se faire
une idée de l'ampleur de la pauvreté dans
l'arrière-pays.
Néanmoins, si on considère un autre indicateur
qui permet de mesurer le niveau de pauvreté, à savoir la part
du revenu consacrée à l'alimentation, on constate une nette
évolution. En effet, en 1985,70% de la population de deux communes de
Kinshasa ( Kisenso et Matete) consacraient plus de la moitié du
revenu à l'alimentation, cette proportion a été
évaluée à 89 % en 1998, soit une augmentation de 19%.
b)Réduire de moitié, entre 1990 et 2015,
à proportion de la population qui souffre de faim.
Indicateur 2 : le pourcentage d'enfants de 5 ans
présentant une insuffisance pondérale modérée a
augmenté de 25 % entre 1995 et 2001. En ce qui concerne
l'insuffisance sévère, on observe plutôt une stagnation
pendant cette période.
Indicateur 3 : le nombre de calories consommées
par tête d'habitant qui prend compte de la pauvreté
alimentaire. En 1990, cet indice se situait à 2060, ce qui veut dire
que 89% des besoins en calories étaient couverts ( le niveau
minimal est fixé par l'OMS à 2300 calories). En 1995, la
part des calories couvertes ne présente plus que 81 % des besoins.
On en conclut que les congolais, en moyenne atteignent de moins en moins
le niveau minimal d'apport calorique.
3.2. Objectif : Assurer une
éducation primaire pour tous.
a) D'ici à 2015, donner à tous les enfants,
garçons et filles, partout dans le monde les moyens d'achever un cycle
complet d'études primaires.
Indicateur 4 : Ici le taux net de scolarisation dans
le primaire des enfants âgés de 6 à 11 ans. Ce taux est
passé de 55,9% en 1995 à 51,7% en 2001, soit une baisse de 8
% qui est de loin contraire aux attentes.
Indicateur 5 : La proportion d'enfants qui commencent
la première année d'études primaire et achevant la
cinquième est très faible : 25 %. Ce niveau n'a pas
changé entre 1995 et 2001. Ce taux traduit l'inefficacité du
système scolaire congolais. Celles-ci sont à leur tour le
reflet d'une conjugaison de plusieurs facteurs : méthodes de
transmission de naissances, capacité d'assimilation des
élèves, conditions matérielles d'apprentissage (
vétusté ou manque d'équipements, éloignement de
l'école, conditions de transport,...), méthodes
d'évaluation des naissances, etc. On peut se demander, ce que
deviennent les enfants qui quittent l'école, et mesurer le
degré d'illettrisme qui les guette.
Indicateur 6 : le taux d'alphabétisation de la
population de 15 à 24 ans est lui aussi à la baisse :
79,7% en 1998 et 71,1% en 2001.
3.3. Objectif : promouvoir
l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes
a) Eliminer les disparités entre les sexes dans les
enseignements primaire et secondaire d'ici à l'an 2005 si possible
et à tous les niveaux de l'enseignement en 2015 au plus
tard.
Indicateur 7 : le rapport filles/garçons des
taux bruts de scolarisation dans l'enseignement primaire est passé
de 73 % en 1990-91 à 89 % entre 1995-1999, soit une augmentation de
21 %. L'écart au niveau de la scolarisation primaire se
réduit donc de plus en plus entre les filles et les garçons.
Cependant, au niveau secondaire, cet écart se maintient à 45
% ; il y a près d'une fille sur 2 garçons qui
fréquentent ou fréquenté l'école secondaire. L
`école secondaire demeure donc plus sélectif, en faveur des
garçons.
Indicateur 8 : le taux d'alphabétisation des
femmes de 15 à 24 ans par rapport aux hommes du même âge
est passé de 66 % en 1998 à 82 % en 2001, cette
légère augmentation indique que l'écart se
réduit en ce qui concerne la proportion de femmes qui savent lire
et écrire par rapport aux hommes.
Indicateur 9 : en 1984, 11 % seulement ( 39000/340000)
de la population active salariée étaient de femmes. Etant
donné que l'économie congolaise s'est prolongée dans
la crise de plus en plus grave depuis 1990, et qu'il n'y a presque pas eu
de création de nouveaux emplois, on peut supposer que cette
proportion resterait encore valable jusqu'aux années les plus
récentes.
3.4. Objectif :
Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans
a) Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux
de mortalité des enfants de moins de 5 ans.
L'indicateur 10 : le taux de mortalité des
enfants, de moins de 5 ans a évolué dans le sens contraire
des attentes et recommandations : Il a augmenté de 12 % entre
1955 ( 190%0) et 2001 ( 213%0) au lieu d'amorcer la baisse qui est
attendue.
L'indicateur 11 : le taux de mortalité infantile
a lui aussi connu une tendance semblable, même si son taux
d'évolution (10%) pendant la période est
légèrement plus faible que celui du taux de mortalité
infanto- juvénile.
Indicateur 12 : la proportion d'enfants de 1 an
vaccinés contre la rougeole est resté la même : 39
% entre 1995 et 2001.
3.5. Objectif :
Améliorer la santé maternelle
a) Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le
taux de mortalité maternelle
Indicateur 13 : le taux de mortalité maternelle
en République Démocratique du Congo demeure élevé.
Il a été évalué à 1837 pour 100.000
naissances en 1998, et récemment à 1289 pour 100.000 naissances
en 2001. d'après les démographes, la tendance qui est
observée résulterait plus des méthodes de calcul
différentes qui ont utilisées dans les deux enquêtes
qu'une baisse des niveaux pendant la période.
Indicateur 14 : la proportion d'accouchement
assistés par du personnel de santé qualifié a
été évalué à 99,3% en 1997, contre 60,7 %
en 2001, soit une baisse de 39%.
3.6. Objectif : Assurer un
environnement durable
a) Intégrer les principes du développement
durable dans les politiques nationales et inverser la tendance actuelle
à la déperdition des ressources environnementales.
Indicateur 15 : les données compilées par
le PNUD (2000) indiquent que la consommation d'énergie ( Kg
d'équivalent pétrole) pour 1$ de PIB a été de
1 SUD en 1980, et de 0,40 USD en 1997, ce qui traduit une tendance à
la baisse.
b) Réduire de moitié, d'ici 2015, le pourcentage
de la population qui n'a pas accès de façon durable
à un approvisionnement en eau potable salubre
Indicateur 16 : nous considérons ici comme
source d'eau potable un robinet installé dans le logement, la
cour/ parcelle ou la rue, un puits ou une source aménagé et
protégé, une borne fontaine. Les données indiquent que la
situation s'est plutôt détériorée dans
l'ensemble du pays, avec néanmoins une stagnation pour les milieux
ruraux. En effet, la proportion de la population qui s'approvisionne en eau
à boire auprès de ces sources est passée de 40,5%
en 1995 à 37,8% en 2001, soit une diminution de 7% dans l'ensemble
du pays. Dans les milieux urbaines, elle est passée de 88,7% en
1995 à 63,5% en 2001, soit une diminution de 28,7%.
c) Réussir d'ici à 2020, à
améliorer sensiblement la vie d'au moins 100 millions d'habitants
de taudis
Indicateur 17 : les données indiquent que cet
indicateur a connu que certaine amélioration. En effet, si en 1995
il n' y avait que 18% de la population qui avait accès à un
meilleur système d'assainissement de traitement des
excréments, cette proportion a plus que doublé, pour se situer
à 46% en 2001. Et c'est dans les milieux ruraux que
l'évolution a été la plus importante : la
proportion a été multipliée par 6 entre 1995 ( 6,3%) et
2001 (39,4 %).
Indicateur 18 : la proportion de propriétaires
accuse une augmentation certes fiable, entre 1995 et 2001 en milieux
urbains. Ceci est normal si on tient compte du phénomène de
sédentarisation des citadins. On observe néanmoins une
légère baisse en milieux ruraux, que nous avons difficile
à expliquer. En ce qui concerne les locataires, les proportions sont
restées les mêmes en milieux ruraux, alors que pour les milieux
urbains on observe qu'elles ont baissé de 18%.
3.7. Objectif : Mettre en
place un partenariat mondial pour le développement
a) En coopération avec les pays en développement
, formuler et appliquer des stratégies qui permettent aux jeunes
de trouver un travail décent et utile
Indicateur 19 : contrairement aux attentes et
recommandations, le taux de chômage de la population âgée
de 15 à 64 ans connaît une augmentation de 19%, entre 1990 (
taux de 42 %) et 1998 ( taux de 50%). En 2001, l'enquête MICS 2 a
montré que le taux était de 4,2% chez la population de 15
à 29 ans.
b) En coopération avec l'industrie pharmaceutique,
rendre les médicaments essentiels dispensables et abordables dans
les pays en développement
Indicateur 20 : il s'agit ici de la proportion des
ménages qui estiment être en mesure d'acheter des
médicaments. Cette proportion, qui était de 77% en 1989, est
tombée à 37,4%, soit une réduction de moitié (
51%). Cette baisse traduit sans doute la paupérisation des
ménages ( la diminution de leurs revenus) à travers le temps,
étant donné que la santé n'a pas de prix.
c) En coopération avec le secteur privé, faire
en sorte que les avantages des nouvelles technologies, en particulier de
l'information et de la communication, soient accordées à
tous.
Indicateur 21 : en 1990, le nombre d'abonnés au
téléphone portable était insignifiant : 0 pour
1000 habitants. On se rappellera qu'à l'époque le
Télécel offrait ce service dans l'ensemble de la
République Démocratique du Congo , alors que le
téléphone public n'était déjà plus
fonctionnel. En 1999, le PNUD estime à 3 ce nombre d'abonnés au
téléphone portable sur 1000 habitants. C'est un progrès
par rapport à 1990. Quant aux abonnés au
téléphone, l'OCPT ( Office Congolaise des postes et
télécommunications) avance le chiffre de 661500 abonnés
en 2001, ce qui donne un taux de 1% au niveau de l'ensemble de la
population.
CHAPITRE II. LA
CONTRIBUTION DU PMURR EN RDC
Dans le présent chapitre, il est question de
présenter le PMURR en tant que palliatif en sa qualité d'acteur
principal du développement national, et d'analyser ses
activités.
SECTION 1. ANALYSE DE LA
SITUATION
1.1. Considérations
générales
La situation économique de la République
Démocratique du Congo est dominée par de profonds
déséquilibres fondamentaux provoqués par la crise
multiforme que traverse le pays depuis d'une décennie. Aucun secteur de
la vie nationale n'est épargné par les effets pervers de cette
crise.
Le diagnostic de la situation économique et social
établi, dans le cadre d'une coopération structurelle fructueuse,
avec les principaux partenaires de la RDC a abouti au constat ci -
après :
1° Dans le domaine de la bonne gouvernance, le principal
facteur bloquant, est constitué par l'affaiblissement continu des
capacités des ressources humaines et des institutions ainsi qu'une
caducité généralisée des législations de
développement et de toute l'organisation managériale du
pays ;
2° Dans le domaine économique
· Un cadre macro-économique faible et
inopérant,
· L'incohérence des politiques sectorielles dont
notamment la politique fiscale, les codes des investissements et minier ainsi
que la politique de l'environnement physique,
· La dislocation du tissu industriel, la
vétusté et l'absolescence de l'outil de production, la
réduction drastique d'une offre autant désarticulée que
non diversifiée et l'extraversion de l'industrie minière,
· La dégradation continue des infrastructures
économiques et sociales privant ainsi la majeure partie de la population
de l'accessibilité notamment aux services sociaux de base.
3° Dans le domaine de l'environnement physique, une
exploitation désordonnée et abusive des ressources
forestières ainsi qu'un développement destructeur des
activités de braconnage dans les parcs nationaux, développement
renforcé depuis quatre ans par la guerre d'agression qui déchire
le pays et conduit à la destruction tant de son capital
environnemental que du patrimoine touristique.
Cette situation a pour conséquences une baisse
considérable du niveau de vie et une pauvreté
généralisée touchant plus de 80 % de la population
congolaise qui vivent actuellement dans la misère avec revenu
moyen d'USD 0,20 par tête et par jour.
Manifestant sa volonté de sortir le pays et sa
population de cette situation en flagrante contradiction avec ses
potentialités naturelles, le Gouvernement a initié, avec le
concours des principaux partenaires extérieurs traditionnels, un
programme de redressement bien ciblé nommé «
Programme Multisectoriel d'Urgence de Reconstruction et de
Réhabilitation ( PMURR), en vue de consolider les acquis du
Programme Intérimaire Renforcée ( PIR) de stabilisation et de
relance économique et d'amorcer la reconstruction nationale.
En effet, le PMURR est autant le noyau dur que le contenant
de tous les programmes actuellement en cours 2002 à 2005 que sont
notamment les programmes de développement du Gouvernement, les
différents programmes de coopération, entre autres, le programme
de renforcement des capacités, le programme des stratégies
de réduction de la pauvreté... Les réformes
envisagées s'inscrivent dans une vision d'ensemble et traduisent la
volonté politique d'imprimer un changement profond aux fonctions
générales de l'Etat et à la gestion de la chose
publique.
1.2. Présentation du
PMURR
1.2.1. Options
fondamentales
De l'analyse de la situation et de la vision d'ensemble
du programme se sont dégagées les options fondamentales
ci-après :
· Redressement et relance Economique , par la
définition d'une politique volontariste qui situe le niveau de
croissance du PIB à un taux moyen de 3,8% par an.
· Des politiques globales et sectorielles
appropriées définies en fonction des principaux axes,
à savoir : le cadre macro-économique, le domaine financier
et monétaire, les infrastructures de base, le social, l'environnement
et la bonne gouvernance.
· Un programme fondé sur une économie
de marché, favorisant l'initiative privée, respectueux des
droits sociaux et garantissant la solidarité nationale, la
sécurité juridique et judiciaire des affaires, l'Etat jouant
le rôle régulateur.
· La lutte contre la pauvreté
envisagée dans toutes les actions du programme.
Dans cette optique, une attention particulière est
réservée tant au coût de fonctionnement des
institutions de la transition qu'au potentiel de rendement de
l'économie, y compris au niveau des entreprises.
1.2.2. Objectifs du PMURR
Partant de ce qui précède, des objectifs
précis ont pu être définis comme suit :
· objectifs globaux
- amorcer le démarrage du processus de
reconstruction et de réhabilitation économique
- assurer la pérennité à long terme
du programme de façon à ce que les actions entreprises
durant la phase d'urgence n'aient pas d'effets pervers et néfastes
sur les programmes et institutions futurs.
· Objectifs spécifiques
- Mettre en place les grands travaux de reconstruction et
de réhabilitation des infrastructures clés ( transport, eau,
assainissement, Energie électrique urbain) en vue de rétablir
les grandes connections interurbaines et réhabiliter les services
publics et sociaux de base minimum dans les pays et d'assurer la
sécurité alimentaire à Kinshasa et dans les grands
centres urbains :
- Reconstruire les capacités humaines et
institutionnelles, redéfinir les méthodes de travail et
développer les grands axes des politiques sectorielles ;
- Mettre en place un système de financement
croissant pour des initiatives communautaires dans les zones urbaines et
rurales pour la fourniture des services publics et sociaux de base et pour
la reconstruction et l'entretien des infrastructures de base ( pilier du
DSRP) ;
- Assurer la sécurité alimentaire par une
production agricole suffisante et accessible à tous.
Dans leur application, ces objectifs s'articulent autour des
projets intégrateurs aux effets, d'entraînement multiples pour
les économies nationales et les grands ensembles
sous-régionaux et régionaux répondant ainsi aux
aspirations du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique
( NEPAD)
1.2.3. Principaux
critères de sélection des actions prioritaires
Les principaux critères retenus pendant la
période d'exécution envisagée en trois ans
ci-après :
· Cohérence avec la stratégie du
Gouvernement et la SAT de la Banque Mondiale ;
· Urgence pour aider à stabiliser la situation
sociale en remédiant aux problèmes les plus
imminents ;
· Impact direct et immédiat sur la situation
économique et sociale de la population ( Pilier du DSRP) ;
· Contribution à la réduction de la
pauvreté ( DSRP) ;
· Synergie entre les activités sectorielles du
PMURR ;
· Effet catalyseur pour générer des
financements complémentaires ;
· Localisation dans un premier temps dans les zones
accessibles ;
· Adaptation aux capacités réelles
d'absorption et d'exécution ;
· Effets multiplicateurs des actions retenues dans le
programme.
Le PMURR est plus particulièrement axé sur
les personnes et les services plutôt qu'exclusivement sur la
réhabilitation d'infrastructures. Ceci signifie que le programme
fournira les ressources nécessaires pour à la fois la
reconstruction des infrastructures de base ( dans les centres urbains et
les communautés d'accueil et ceux d'origine) et la fourniture des
services publics et sociaux de base temporaires pour les populations
déplacées et les communautés d'accueil.
1.2.4. Atouts du PMURR
Les atouts dont dispose le PMURR sont :
- Les résultats acquis par le PIR ayant abouti
à la stabilisation relative du cadre macroéconomique ;
- L'acceptation déjà annoncée du DSRP
qui permettra au pays l'allégement de la dette et d'avoir les
nouvelles ressources extérieures ;
- La reprise des contacts avec les institutions de Bretton
Woods et autres bailleurs de fonds ;
- L'engagement de financement du Programme par la Banque
Mondiale estimé à 573 millions de dollars ( 33,0%) ;
- Les différents programmes de coopération en
cours d'exécution avec le concours notamment de l'UE, du PNUD et
de la BAD.
- Le partenariat concerté entre le Gouvernement et
les privés d'une part et entre le Gouvernement et la
société civile d'autre part.
I.2.5. Secteurs prioritaires du
PMURR et diagnostics sectoriels
Les secteurs prioritaires retenus sont les
suivants :
- Bonne gouvernance ( renforcement des capacités et
réformes institutionnelles)
- Infrastructures ( routiers, ferroviaires, fluviales et
lacustres, électricité, eau potable et assainissement)
- Développement communautaire
- Agriculture
- Education
- Santé
- Protection sociale ( groupes vulnérables, victimes
du VIH-SIDA et autres maladies, déplacés de guerre,
démobilisés...)
Néanmoins, dans le cadre de ce travail nous nous
limiterons aux infrastructures routières comme base de notre
étude en rapport avec l'objectif
prédéterminé.
SECTION 2.
INFRASTRUCTURES
2.1. Infrastructures
routières
Le réseau routier de la République
Démocratique du Congo totalise 152.400 Km qui se décomposent
comme suit :
- 7400 Km des voiries urbaines dont 973 Km de routes
revêtues. Ce réseau est géré par
l'OVD.
- 87000 Km de routes d'intérêt local, toutes
en terre, et
placées sous la responsabilité de la DVDA
- 58000 Km de routes d'intérêt
général gérées par l'OR et
dont 2800 Km sont revêtues. Les routes
d'intérêt général sont articulées autour
d'un programme de route prioritaire de 30.000 Km formant le Ring
National. Les axes du Ring National relient les chefs-lieux des Provinces
et ceux des Districts drainant 90,0 % du trafic national, et traverse les
territoires les plus peuplés (près de 80,0% de la
population).
D'une manière générale, le réseau
routier n'offre aujourd'hui que des tronçons morcelés sans
grande utilité économique : 90 % de celui-ci
étant devenus impraticables faute d'entretien. Cette
dégradation entraîne l'usure précoce du matériel
roulant et explique les coûts prohibitifs des transports.
L'insuffisance et l'irrégularité de ressources
concédées à l'entretien routier, le non-respect de la
charge à l'essieu constituent les principales causes de la
dégradation des routes tandis que l'absence d'auto-écoles,
des panneaux de signalisation et la vétusté des moyens de
transport existant sont à la base de l'insécurité
croissante sur nos routes.
2.1.1. Mise en oeuvre des
routes principales
Pour faire face aux reconstructions les plus urgentes, les
estimations du Ministère du Plan en concertation avec les
Ministères sectoriels s'élevaient à USD 7 millions.
Mais au stade de préparation, la taille du programme se situait
à environ USD 1,741 milliards toutes taxes et droits comprises.
Cependant, la répartition des crédits par composante se
résume comme suit :
· Gouvernement congolais USD 221 millions, soit
12,7 %
· IDA USD 455 millions, soit 26,0 %
· BAD USD 44 millions, soit 2,5 %
· Donateurs identifiés USD 485 millions,
soit 28,0 %
· Autres bailleurs à rechercher USD 536
millions, soit 32,0 %
En effet, le coût attribué aux
infrastructures s'élève à USD 1285 millions soit
73,8%. Ainsi pour les routes principales, ce projet ( IDA coût de
base hors taxe 126 M US $) doit intervenir dans un contexte de 152400 Km
de routes dont 145 000 Km d'intérêt général et
7400 Km de voirie urbaines. Un réseau prioritaire de 29402 Km ( dont
3000 initialement revêtus) a été défini
comprenant : le Ring 1 de 10713 Km de routes de liaison essentielles-
liaisons entre les chefs-lieux des province et le Ring 2 de 18689 Km
regroupant les routes d'intégration au Ring 1 et de
désenclavement des zones de production et à forte
densité de population qui draine de l'ordre de 90 % du trafic
national.
Le projet plates-formes et chaussées autour de l'axe
RN1 représente ( IDA coûts de base hors taxes et
imprévus 100,25 MUS $ ) une intervention sur l'ordre de 4240 Km de
routes dont 3027 Km de Banana à l'Ouest jusqu'à Sakania au
Sud-Est et 963 Km en routes d'intégration sur un linéaire
de 1799 Km identifiés. Les secteurs d'intervention étant
principalement pour le financement IDA : i ) Matadi Kinshasa 198 Km
IDA sur 287 Km, ii) Kinshasa Lubumbashi 1058 Km IDA sur 2340 Km.
L'ensemble des routes traitées par l'IDA porte sur
814 Km ( pour 1588 Km) de routes revêtus et 442 Km envisagés
reste essentiellement axé sur le rétablissement de la
circulation, gros entretien routier, rétablissement des fondations
ou couche de base, fermeture provisoire par monocouche ou bicouche,
réouverture, reprofilage et assainissement de routes en terre et, sur
la section Matadi Kinshasa, renforcement définitif de la section
devant être réhabilitée en version provisoire sur le
financement du don.
Le projet ouvrage d'art ( IDA coûts de base hors
taxes et imprévus 13,03 US $) consiste essentiellement à
l'établissement ou le rétablissement de la continuité
des liaisons. Les travaux comprennent i) la construction d'ouvrage neuf
dont le principal est celui sur la rivière loange ; ii) la
répartition d'ouvrages existants sur les sections de routes
traitées - Mpozo, Kwilu, Lubikakangaie et Kasaï ou sur des
itinéraires en service. Ouvrage de Mpassa sur la boucle de Kinshasa.
Le projet finance également ( IDA coûts de base hors taxe et
imprévus 11,41 M US $) les études et contrôles des
travaux pour l'ensemble des deux composantes routes et ouvrages d'art.
2.1.1.1. Réhabilitation et reconstruction des
infrastructures critiques
Le but est de réhabiliter et reconstruire les
infrastructures critiques et restaurer les services de base aussi vite que
possible. Pour cela il y a lieu de définir la nature technique et
le programme des travaux financés par l'IDA. L'exécution est
le fait d'une firme internationale ( Firme de management et
d'exécution du projet, « Projet Management and
Implementation Firm, PMIF ») qui est spécialisée en
management de grands projets d'infrastructures. La firme est responsable du
planning des activités, de la préparation des consultations,
mener à bonne fin les évaluations, et superviser les
contrats dans l'intérêt du gouvernement, en accord avec les
procédures de la Banque, des guides de gestion financière et
de déboursement. La firme travaille en étroite collaboration
avec les Ministères et les Organismes publics impliqués dans
le projet ( comme l'office des routes, l'office national des transports, la
régie de distribution des eaux, la société nationale
d'électricité, etc.) afin de faire bénéficier
ces entités de son savoir faire et pour les assister à la
mise en place des capacités de gestion et d'exécution des
futurs projets de développement.
Le Ministère des Finances et du budget signe tous
les marchés de travaux, de fournitures et de services
préparés par la Firme après avoir reçu le non
objection de la Banque Mondiale. Deux spécialistes de haut niveau en
passation de marchés et en gestion financière assistent le
Ministère. Ils examinent au nom et dans l'intérêt du
Gouvernement tous les aspects de gestion financière et de gestion
des marchés du Projet. Ils sont habilités à recevoir
toute demande ou proposition de la part de la Firme pour les
marchés avant transmission à la signature du Ministère
des Finances.
2.1.1.2. Indicateurs de performance
63 indicateurs de performance pour l'exécution du
Projet ont été définis ( voir tableau ci-dessous). Ces
indicateurs concernent : (i) les infrastructures routières, la
distribution de l'eau, la fourniture d'électricité, les
infrastructures urbaines, l'agriculture, la santé, l'éducation
et le développement communautaire, et (ii) l'exécution en temps
voulu des activités du projet. La mesure des indicateurs de l'impact
du Projet interviendra principalement après sa finalisation vu que
les impacts des réformes institutionnelles, durant le Projet, sur la
structuration des secteurs sont de moyen à long terme. Les
indicateurs de l'avancement du projet devront être actualisés
chaque année et comparés avec les objectifs fixés.
Les indicateurs de l'impact du Projet sur les divers
secteurs comprennent : (i) la réhabilitation des infrastructures
dans tous les domaines, (ii) les performances des installations du service
de l'eau et d'électricité (iii) l'impact direct sur les
populations des activités de santé et de l'éducation
(iv) le développement des infrastructures communautaires.
Les indicateurs de l'avancement du Projet mesurent
l'accomplissement des activités principales en temps voulu et sont
une mesure direct de l'accomplissement du chronogramme. Ces indicateurs
dépendent (a) de la réalisation du projet selon le programme
établi et couvrent les activités suivantes :
(i) quantités d'infrastructures
réhabilitées, (ii) nombre ou pourcentage des populations
touchées par la mise en oeuvre des diverses composantes, (b) de la
réalisation du programme multibailleurs (iii) évolution de la
qualité globale de l'ensemble des infrastructures, (iv)
amélioration des services de base aux populations :
santé, éducation, accès aux produits agricoles.
L'actualisation des indicateurs d'avancement du projet
sera inclue dans le rapport annuel préparé par BCECO et
PMIF mais leur suivi sera réalisé de manière
permanente par ces bureaux et les agences partenaires
d'exécution.
Tableau I. Principaux indicateurs de performance du
projet
Réseau routier : ensemble des activités de
l'OR
|
Durant le projet
|
|
Unité
|
2002-2003
|
2003-2004
|
2004-2005
|
Total
|
Longueur de routes revêtues entretenues
|
Km
|
0
|
53 (53)
|
135 (135)
|
188(188)
|
Longueur de routes revêtues réhabilitées
|
Km
|
0
|
88(55)
|
138(86)
|
226(141)
|
Longueur de routes revêtues renforcées
|
Km
|
0
|
311(153)
|
641(225)
|
952(378)
|
Longueur de routes revêtues reconstruites
|
Km
|
0
|
77(28)
|
145(64)
|
222(92)
|
Longueur de routes en terre réhabilitées
|
Km
|
0
|
477(295)
|
1212(147)
|
1689(442)
|
Longueur de routes d'intégration revêtues
entretenues
|
Km
|
0
|
18,5(0)
|
73,5(0)
|
92(0)
|
Longueur de routes d'intégration en terre
réhabilitées
|
Km
|
0
|
174 (0)
|
697 (0)
|
871(0)
|
Nombre d'ouvrages d'art réparés ou
construits
|
Km
|
0
|
3(2)
|
6(5)
|
9(7)
|
Longueur d'itinéraire de la RN1 recouvertes à une
circulation continue
|
Km
|
-
|
-
|
|
2500(1241)
|
Source : Ministère du Plan, Comité de
pilotage, PMURR.
2.1.1.3. Passation des marchés
Une attention particulière est portée aux
dispositions d'attribution des marchés du PMURR pour s'assurer que
le programme d'urgence soit exécuté rapidement, d'une
manière transparente et efficacement. La passation de marchés
de travaux, de fournitures et de service du PMURR soit les directives de la
Banque mondiale en tenant compte des trois particularités les plus
importantes du projet : (1) sa grande taille ( 454 millions US $ pour
le financement IDA), (ii) son caractère d'urgence et son
instantanéité ( 3 ans de mise en oeuvre) et (iii) le besoin
d'une totale et incontestable transparence de gestion et mise en oeuvre. Les
méthodes de marchés devant être employées pour
le PMURR sont semblables à celles adoptées dans le Don de l'IDA
pour la réhabilitation d'urgence ( EERP) afin de préserver
l'uniformité d'approche. La mise en oeuvre doit être rapide,
efficace et transparente partout dans les sous-programmes. Ainsi, tous les
appels d'offres et les contrats sont élaborés sur la base
des documents standards de la Banque respectant le contenu et le format
standard de ces documents.
En plus, la passation des marchés et l'emploi des
consultants respectent les dispositions de la réglementation des
marchés publics en République Démocratique du Congo
dans tous les cas où ces dispositions ne sont pas en contradiction
avec les normes de la Banque ou les clauses de l'Accord de Crédit
et ses annexes. En cas de contradiction, les dispositions de la Banque
auront priorité sur la législation nationale. Le
dépouillement et l'évaluation des offres se réalisent
en respect des procédures applicables de la Banque. Les appels
d'offres, les évaluations des offres et les Projets de contrat sont
soumis à l'examen de la commission ad hoc constituée
à cet effet.
Les niveaux et autorités d'approbation des
marchés, est de la seule compétence du Ministère des
Finances sur proposition de PMIF en ce qui concerne le volet A.
Les normes de la Banque s'appliquent à tous les
marchés financés en totalité ou partiellement par les
fonds de crédit. Même si le financement du marché par
le crédit ou le Don n'est que de un dollar les normes de la Banque
doivent être utilisées et sont prioritaires sur la
réglementation nationale en la matière.
2.1.1.4. Comptabilité du projet et
procédures administratives et comptables
Le Ministère des Finances par BCECO et PMIF met
en place et maintient durant toute la durée du projet une
organisation comptable propre au Projet satisfaisant aux usages
comptables généralement admis et soumise à des
vérifications et contrôles appropriés à
satisfaction de l'IDA.
La comptabilité du Projet se réfère
correctement :
(a) tous les décaissements effectués dans le
cadre du projet identifiés par : (i) bailleur de fond IDA et
Gouvernement ; (ii) monnaie d'origine et équivalents en US $
et Francs congolais, ( iii) composante et volet du Projet : ( iv)
catégorie de décaissement selon l'Accord de
crédit ; et (v) investissements et charges d'exploitation.
(b) tous les marchés passés dans le cadre du
Projet détaillé selon (a) ci-dessus.
(c) un inventaire de tous les équipements et
véhicules achetés dans le cadre du Projet avec : (i) la
date d'achat ; (ii) le coût en monnaie d'origine et
équivalence en Francs comoriens, (iii) le bailleur de fonds ou
distribution du coût selon les bailleurs de fonds (iv) le numéro
d'identification du bien acquis ; (v) le description de
l'équipement ou véhicules (vi) le numéro de série
et modèle ; (vii) la date de revente / transfert/retrait de
circulation selon le cas et (viii) le revenu de la revente
/transfert/retrait.
(d) tous les revenus, y compris les revenus de revente
éventuelle des équipements, etc.
(e) tous les fonds du crédit IDA engagés ou
prévus d'être engagés. Les sommes
décaissées, engagées mais pas encore
décaissées et budgétisées et pas encore
engagées devront aussi être détaillées.
Le Ministère des Finances par BCECO et PMIF,
prépare et fournit à l'IDA des rapports financiers
trimestriels.
2.1.1.5. Evaluation, supervision et suivi
L'évaluation, la supervision et le suivi du projet se
réaliseront au moyen de :
(i) indicateurs de performance : 63 indicateurs de
performance pour l'exécution du Projet ont été
définis (voir 2.1.1.2.). Le Ministère des Finances ( BCECO et
PMIF) actualisera ces indicateurs chaque année.
(ii) Missions de supervision : La Banque fait un
examen annuel, avec le Gouvernement et les autres parties prenantes pour
évaluer les progrès d'avancement de l' exécution
des activités menées.
(iii) Evaluation de mi-parcours : une revue à
mi- parcours ( MTR) est effectuée 18 mois après la mise en
vigueur du projet pour évaluation des progrès du projet et
du programme, vérification que l'ensemble des objectifs sont
atteints, voir le rôle des différents partenaires et,
éventuellement, si nécessaire, réorienter le projet et
le programme pour être sûr d'atteindre les objectifs.
(iv) Rapports à présenter : Le
Ministère des Finances, BCECO et PMIF présente à
l'IDA : a) pour examen et approbation, au plus tard le 31 octobre de
chaque année, le plan de travail et le budget annuel pour l'exercice
suivant avec notamment les dotations budgétaires envisagées,
les montants estimatifs des décaissements et les activités
de passation des marchés proposés ; b) pour examen, des
rapports annuels et trimestriels concernant les progrès de
l'exécution du Projet, les difficultés ou retards et les
solutions proposées. Ces rapports sont soumis au plus tard deux mois
après la clôture de chaque exercice et 45 jours après
la fin de chaque trimestre ; c) pour examen, les rapports
périodiques nécessaires sur l'attribution des marchés,
et d) un rapport d'achèvement de l'exécution du projet dans
les six mois suivant la date de clôture du crédit.
Le rapport annuel comprendra, en plus de la description
des activités réalisées et la situation
financière du Projet, l'évaluation de l'accomplissement des
obligations légales de l'Accord de crédit.
Evaluations internes : le Ministère du Plan et
de la Reconstruction, comité de Pilotage, organise annuellement un
atelier interne d'évaluation du Projet avec la participation de
tous les agents responsables des différents volets, le personnel
homologue et les consultants engagés. Ces ateliers ont pour but
l'évaluation du progrès de l'exécution du Projet,
l'analyse des difficultés rencontrées et la sensibilisation
des responsables aux objectifs du Projet.
CHAPITRE III. ETAT
D'AVANCEMENT DES TRAVAUX D'INFRASTRUCTURES ROUTIERES
( Exécution au Ier trimestre 2004)
3.0. DISPOSITION
CONTRACTUELLE
Le crédit n°3703 DRC et le Don n°H010 DRC ont
permis la signature des accords du 14 Août 2002. Un décret
n°126/2006 approuvant l'accord de crédit le 20 septembre 2000 a
fait l'objet de la promulgation de la loi n°019 autorisant la ratification
de l'accord de crédit au 16 octobre 2002 qui a été mis en
vigueur le 08 novembre 2002 dont la clôture n'interviendra qu'au 30 juin
2OO5.
Nonobstant, ce chapitre porte sur l'avancement du projet, le
suivi financier ainsi que la passation des marchés.
3.1. AVANCEMENT DU
PROJET
3.1.1. O.R. routes
principales
- Etude groupement 1 section Matadi -
Kinshasa dont le marché signé avec Gauff à 258394$
- Etude groupement 2 section Kinshasa -
Loange, marché signé avec Gauff à 343849 $
- Etude groupement 3 section Loange
-Lubumbashi, marché signé avec BCEOM à 199289
ET 229770$
Pour les trois lots les APS ont
été reçus. Analyse et définition des niveaux de
services exigés suivant les définitions des annexes techniques le
08/03/04. Les sections ont été découpées en 11 lots
homogènes repartis comme suit suivant les modalités de passation
des marchés.
3.1.2. Appel d'offres
international avec préqualification
- lot N°4 Réhabilitation du
tronçon revêtu Kenge - Masimanimba ( 112KM).
- Lot N°5 Réhabilitation du
tronçon revêtu Masi Manimba - Kikwit ( 142 Km).
- Lot N°9 Réhabilitation du
tronçon revêtu Nguba - Likasi - Lubumbashi ( 183 Km).
3.1.3. Appel d'offre
International
- Lot N°1 : Réhabilitation
du tronçon revêtu « Pont Mpozo - pont Kwit »
de la route Kinshasa - Matadi ( 110, 60 kms)
- Lot N°2 : Réhabilitation
du tronçon revêtu « pont Kwilu - Mbanza Ngungu de la
route Kinshasa - Matadi ( 86, 40kms)
- Lot N°3 Réhabilitation du
tronçon revêtu « Mbanza Ngungu - Sona bata »
de la route Kinshasa - Matadi ( 67, 79Kms)
- Lot 6 ouverture de la route
« Batshamba - Rivière Loange » ( 127, 15 Kms), y
compris la construction de 4 ponts dont celui de la rivière loange,
long de 440m.
- Lot 7 ouverture de la route «
Rivière Loange - Tshikapa » ( 131, 20Kms) y compris la
construction d'un pont et la réparation de 2 ouvrages.
- Lot 8 ouverture et réhabilitation
de la route « pont Lulua - Mwene ditu » ( 322 Km) :
· Sur l'ensemble de la route :
réhabilitation des assainissements
· Sur les sections
bitumées : réparations et bitumage de ces sections
· Sur les sections en terre :
ouverture de la route, suppression de bourbiers.
- Lot 10 renforcement des ouvrages sur les
rivières : Mpozo ( 10 travées de 15m), Kwilu ( 14, 75 +26 +
14, 75m), Mpasa 1 ( Buse arche de 10m), Mpasa 2( 2 buses de 2 m de
diamètre).
- Lot 11 Réhabilitation du pont sur
la rivière Kasaï à Tshikapa ( 18 + 55+55 +18m ),et la mise
en place de 2 nouveaux tabliers en panneaux métalliques
préfabriqués pour le pont Lubi ( 40m), et le pont Kakangai (
15m).
- Ainsi, la mise à jour des dossiers
d'appel d'offres en cours.
3.1.4 ( OVD) infrastructures et
services Urbaines
a. Les routes urbaines
- Avenue Kasa - vabu à Kinshasa (
tronçons Boulevard du 30 juin - victoire ( 4, 15Km), Mariano - Rond
point Bandal ( 2, 25 Km) et Pont Makelele - Kitambo magasin ( 2, 25 Km)
- Marché travaux SAFRICAS du 7
novembre 20038374522 US $. Travaux démarrée le 7 Janvier 2004,
réalisation 20%.
- Contrôle des travaux BCEOM du 31
décembre 2003 à 366080 US$ + 216893 Euros.
3.1.5. Réhabilitation
des routes de desserte agricole
L'état d'avancement des travaux
prévus par les études techniques sur financement IDA H005
se présente comme suit :
Provinces
|
Attributaires
|
Date
|
Montant en $
|
Situation et observation
|
|
Fin
|
|
Etudes techniques réseau routes
1ère année ( H005)
Kinshasa Bas-Congo
|
FIGEPAR
|
18-12-2002
|
18-02-2003
|
43175
|
Terminé
|
Katanga 2 Kasaï
|
FIGEPAR
|
18-12-2002
|
18-02-2003
|
86181
|
Terminé
|
Katanga 2 Kasaï
|
FIGEPAR
|
18-12-2002
|
18-02-2003
|
86181
|
Terminé
|
Bandundu Equateur
|
GECT
|
18-12-2002
|
18-02-2003
|
42173
|
Terminé
|
|
Formation des chefs d'équipes en
HIMO
Katanga
|
BDD/Lubumbasi
|
28-07-2003
|
15-09-2003
|
137240
|
Terminé à Lubundi
Kambove, Kipushi
|
Kasaï- Oriental
|
Caritas/ Mbuji-Mayi
|
13-06-2003
|
31-07-2003
|
28583
|
Terminé à Kabeya-Kamwanga
|
|
13-06-2003
|
31-07-2003
|
28950602
|
Terminé à Kazumbu
|
Bandundu
|
CEPAL
|
13-06-2003
|
31-07-2003
|
27636
|
Terminé à Masi-Manimba
|
|
01-11-2003
|
15-12-2003
|
32039
|
Terminé
|
|
13-06-2003
|
31-07-2003
|
27207
|
Terminé à Bulungu
|
Bas-Congo
|
CCAD/Lukula
|
13-06-2003
|
31-07-2003
|
23824
|
Terminé à Lukala
|
|
13-06-2003
|
31-07-2003
|
24729
|
Terminé à Tshela
|
Kinshasa
|
GEI
|
13-06-2003
|
31-07-2003
|
23685
|
Terminé à Maluku
|
Equateur
|
Source de Lomako ONGD
|
01-11-2003
|
28-11-2003
|
28085
|
Encours à Ingende
|
|
01-11-2003
|
28-11-2003
|
28235
|
Terminé à Bikoro
|
Kasaï - Occidental
|
VPD/Demba
|
01-11-2003
|
15-12-2003
|
32517
|
Encours à Demba
|
|
01-11-2003
|
15-12-2003
|
32919
|
Encours à Mweka
|
|
Travaux sur les ouvrages d'art
Bas -Congo
|
EGC
|
13-08-2003
|
13-11-2003
|
36486
|
Terminé à Tshela
|
|
13-08-2003
|
13-11-2003
|
36486
|
Terminé à Tshela
|
|
13-08-2003
|
13-11-2003
|
37264
|
Pont Ntunzi terminé à Tshela
|
|
13-08-2003
|
13-11-2003
|
36590
|
Encours pont Kinzuvu/ Tshela
|
|
13-08-2003
|
13-11-2003
|
35547
|
Terminé Pont Lombi-lukula
|
|
13-08-2003
|
13-11-2003
|
33260
|
Terminé à Songololo pont Kasuisi
|
|
13-08-2003
|
13-11-2003
|
28756
|
Encours à Songololo pont Nsau
|
|
25-08-2003
|
25-11-2003
|
46832
|
Terminé à Tshela
|
|
25-08-2003
|
25-11-2003
|
46832
|
Pont Madiadia en cours à Tshela
|
Bandundu
|
E.T.P.
|
13-08-2003
|
30-10-2003
|
37806
|
2 Ponts à Bulungu dont 1 achevé
|
|
13-08-2003
|
19-03-2004
|
32930
|
Pont Tshiesi à Masi-Manimba en cours
|
|
13-08-2003
|
13-12-2003
|
23157
|
Pont Masangu à Masi-Manimba
|
|
25-08-2003
|
25-11-2003
|
105025
|
Pont Lokwa à Idiofa en cours
|
Katanga
|
EDILE
|
25-08-2003
|
19-11-2003
|
25285
|
Terminé Pont Munana à Kipushi NB : avenant
du 16-12-2003
|
Kasaï -Oriental
|
Star construction
|
25-08-2003
|
25-11-2003
|
29021
|
Pont Mujila à Miabi en cours N.B : Avance non
sollicité
|
|
25-08-2003
|
25-11-2003
|
49326
|
Pont Tshioyi à Nganda Jika en cours N.B : avance
non sollicité
|
|
Travaux de réhabilitation des pistes
rurales
Kinshasa
|
ACPAD
|
13-02-2004
|
15-07-2004
|
51631,5
|
2 contrats pour démarrage des travaux sur l'axe
Maluku-Bita-Maï-Ndombe PKO-KP17
|
|
14-02-2004
|
14-07-2004
|
47625
|
2 contrats pour axe : Bita-Maï-Ndombe PK17-KP36
(travaux en cours)
|
|
16-02-2004
|
16-07-2004
|
27000
|
Maluku Axe : Bita-Kipate-Maï-Ndombe PK36 à KP
42 (travaux en cours)
|
|
02-03-2004
|
02-07-2004
|
29730
|
Mont-Ngafula axe Mbudi-Mitendi PK11 à KP 22 ( Travaux
en cours)
|
|
09-02-2004
|
09-06-2004
|
29603,92
|
Mont-Ngafula axe : Mbudi-Mitendi PK 00 à PK 11.
(Travauc en cours)
|
|
Source : Ministère du Plan,
Comité de Pilotage, PMURR
En vue d'améliorer
l'efficacité de la commercialisation des produits agricoles, le PMURR
à prévu :
- La réhabilitation des routes de
desserte agricole et
- La mise en place d'un système
d'information des prix au marché.
3.1.5.1. Travaux à
haute Intensité de main d'oeuvre
Au cours du premier trimestre de
l'année 2004, les travaux sur piste, basés principalement
sur l'utilisation des méthodes à haute intensité de
main-d'oeuvre « HIMO » ont démarré avec
les activité suivantes :
- La formation des chefs d'équipes
en HIMO : 478135$ US d'engagement
- La construction d'ouvrages de
franchissement afin de rendre accessible 5000 Km de route ( 770144 $
US).
- Le démarrage des travaux de
réhabilitation des pistes à Kinshasa ( 185588, 72$ US) dans
le cadre d'un programme intérimaire ainsi que la mise en place d'un
système d'information des prix au marché (recrutement du
consultant en cours).
Dans ce cadre les informations
prévues en HIMO dans les provinces ci-après sont
terminées, il s'agit de Katanga, Kasaï-Oriental, Bandundu,
Bas-Congo, Kinshasa et une partie de l'Equateur. Sont en cours de formation
les chefs d'équipes de la province du Kasaï-occidental et une
partie de l'Equateur.
3.1.5.2. Reconstruction
des ponts
En outre, 17 ponts importants ont été
prévus pour rendre accessibles les contrées productrices
aux centres de consommation. L'état d'avancement global des travaux
sur les ouvrages d'art par Province se présente comme suit :
- Bas-Congo : 6 ponts terminés
et 3 ponts en cours
- Bandundu : 1 pont terminé et
4 ponts en cours
- Katanga : 1 pont terminé
- Kasaï-Oriental : 2 ponts en
cours d'exécution.
3.1.6. Les Remarques sur le
projet
3.1.6.1. Les
problèmes soulevés par l'exécution
1°. Domaine : circulation de l'information
· Instance concernés : -
Comité de Pilotage
-
BCECO
- BCMI
- Organismes
d'Etat concernés
- Banque Mondiale
· Problèmes
rencontrés :
- Demandes et formulation de non objections non
systématiquement copiés aux organismes
intéressés. Le problème se manifeste principalement
pour la composante B gérée par BCECO.
- Informations non systématiquement
communiquées sur les signatures des marchés et contrats et
leur contenu. Problème relevé surtout pour le volet B
géré par BCECO.
- Informations non systématiquement
communiquées sur le suivi des marchés (paiement d'acomptes
etc. ) Idem que pour les précédents, problèmes
relevés essentiellement pour la gestion de la composante B
gérée par BCECO.
· Propositions
- Obligation aux organismes d'Etat pour
transmission systématique en copie, à ses partenaires de toute
correspondance relative à la gestion du Projet.
- Obligation à la Banque de copier
systématiquement aux agences d'exécution et au Comité
de Pilotage toutes correspondances relatives à la gestion du
projet.
- Effort notable d'organisation et de
circulation de l'information à faire par BCECO.
2° Domaine : Adaptation du Projet
· Instances concernées :
- Comité de pilotage
- BCECO
- BCMI
- Organismes d'Etat concernés
- Banque Mondiale
· Problème rencontré
- Adaptation du projet par les agences
d'exécution , les organismes concernés et la Banque sans
décision du Comité de pilotage (imputation d'Etudes
nouvelles... etc., modification à l'intérieur des composantes,
mobilisation de crédits supplémentaires...etc.)
· Proposition
- saisir le comité de pilotage
avant toute décision.
3° Domaine : Mission de supervision de la Banque
· Instances concernées :
- BCECO
- BCMI
- Organismes d'Etat concernés
- Banque mondiale
· Problèmes rencontré
- Déroulement des missions trop
souvent de façon discrétionnaire entre les sectoriels de la
Banque et les entités.
· Proposition
- Prévenir le Comité de
Pilotage pour la préparation de la mission ( Cf. manuel
d'exécution ). Diffuser les aides mémoires de mission de
façon générale par l'intermédiaire du
Comité de pilotage qui pourra suivre l'évolution des
dispositions et décisions diverses à appliquer. Aucune
amélioration n'a été notée dans ce domaine.
4° Domaine : Finalisation des dossiers
· Instances concernés :
- Comité de pilotage
- Ministère des Finances
- BCECO
- BCMI
- Organismes d'Etat concernés
- Banque Mondiale
· Problème rencontré :
- Procédures souvent trop longues
dans l'exécution des différentes étapes des dossiers
(analyse des offres, non objections, signature des contrats ...etc.)
entraînant des retards cumulés trop importants.
· Propositions
- PBCMI et BCECO mettre à jour les
chronogrammes d'exécution pour chaque dossier.
- Tenir informé à toutes les
étapes le Comité de Pilotage qui doit veiller à son
suivi et apporter son assistance pour accélérer les
procédures et initier les décisions adéquates.
5° Domaine : Implication des Ministères et
organismes d'Etat
· Instance concernée : Tous acteurs du
PMURR
· Problème rencontré
- En général le suivi et
connaissance de l'exécution du PMURR pas assez maîtrisé
par les Ministères et organismes d'Etat.
· Proposition :
- Information par les agences
d'exécution ( BCMI et BCECO) de toutes les actions entreprises et
transmission de tous les rapports d'activité. Association soit par
le biais des comités régionaux soit par les personnels du
siège à des missions de suivi.
3.2. SUIVI FINANCIER
3.2.1. Sous programme A-
Infrastructures Critiques
3.2.1.1. Exécution
de l'Accord de crédit au 31 Mars 2004
Tableau n°1. Exécution par catégories
catégories
|
Montant de l'accord de crédit (hors non
affectés)
|
Montants exprimés en US dollars
|
Décaissements en cours de Signature
|
|
Décaissement(y compris)frais banc.
|
|
En % du crédit
|
montants
|
En % du crédit
|
En % des engagts
|
USD
|
EUR
|
Travaux
1a Volet A
|
210424192,00
21042492,00
|
15713735,00
15713735,00
|
7,47%
7,5,%
|
1419410,52
1419410,52
|
0,67 %
0,67 %
|
9,03 %
9,03 %
|
267217,09
267217,09
|
|
Fournitures 2a Volet A
|
66176700,00
66176700,00
|
4733097,72
4733097,72
|
7,2 %
7,2 %
|
520533,17
520533,17
|
0,79 %
0,79 %
|
11,00 %
11,00 %
|
1511714,78
1511714,78
|
|
Consultants
3a Volet A
|
45425306,00
32139353,00
|
1745436,69
9249672,30
|
38,4 %
28,8 %
|
5651037,67
2938348,13
|
12,4 %
9,1 %
|
32,4 %
31,8 %
|
203815,52
203815,52
|
60256,99
60256,99
|
Formations
4a Volet A
|
3036789,00
885730,00
|
29700
|
1,0 %
|
29841,68
|
1,0 %
|
100,5 %
|
|
|
Totaux
|
309625975
|
29696505
|
43,5%
|
4878291,82
|
10,56%
|
51,83%
|
1982747,4
|
60256,99
|
|
Source : Ministère du Plan,
Comité de pilotage, PMURR
3.2.1.2. Exécution
de l'accord de crédit au 31 mars 2004
Tableau n°2. Exécution par volet
Volet
|
Montant de l'accord de crédit (hors non
affectés)
|
Montants exprimés en US dollars
|
Décaissements en cours de Signature
|
|
Décaissement(y compris)frais banc.
|
|
En % du crédit
|
montants
|
En % du crédit
|
En % des engagts
|
USD
|
EUR
|
Volet A
1a travaux
2a fournitures
3a consultants
4a formations
|
309625975,00
21042492,00
66176700,00
32139353,00
885730,00
|
29696505,62
1571375,60
4733697,72
9249672,30
|
9,6 %
7,5 %
7,2 %
28,8 %
|
4878291,82
1419410,52
520533,17
2938348,13
|
1,6 %
0,67 %
0,79 %
9,1 %
|
16,4 %
9,03 %
11,00 %
31,8 %
|
1982747,39
267217,09
1511714,78
203815,52
|
60256,99
60256,99
|
TOTAL
|
309625975
|
29696505
|
43,5%
|
4878291,82
|
10,56%
|
51,83%
|
1982747,4
|
60256,99
|
|
Source : Ministère du Plan,
Comité de pilotage, PMURR
3.2.1.3. Situation par
entité et volet au 31 mars 2004
(Budget-Engagement-
Décaissements)
Tableau n°3 : montants exprimés en US
dollars
Entité
|
Budget
Affecté
|
Engagé
Marché
|
% engagé
/budget
|
Reliquat
Budget/engagé
|
Décaisse(avec frais de banque
|
Solde engagé/décaissé
|
OR
Min du plan
Volet A
|
124690000,00
291050000,00
|
1050952,38
107400,00
29692505,62
|
0,8 %
10,2 %
|
123639047,62
-107400,00
261353494,38
|
660164,67
4878291,82
|
390787,71
107400,00
24818213,80
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Source : Ministère du Plan,
Comité de pilotage, PMURR
3.3. PLA N DE
PASSATION DES MARCHES
3.3.1. Volet A-
Infrastructures
3.3.1.1. Passation de marchés de
travaux
Entité n°marché
|
Libellé du marché
|
Coût estimatif
|
Méthode de passation
|
|
Dossier de prestation ou DAD
|
publication
|
Ouvert pub. Des offres
|
Rapport d'évaluat°
|
exécution
|
mont
|
attr
|
|
NOBJ IDA
|
|
|
Transmis IDA
|
NOB IDA
|
début
|
Fin
|
|
Travaux de réhabilitation de la RN1 lots1 et 2
Travaux de réhabilitation de la RN1 lot3
Travaux pont et ouvrage d'art
Travaux de réhabilitation de l'avenue Kasa-Vubu à
Kinshasa
|
23500,00
76750,00
13030,00
7100,00
|
AOIO
AOIO
AOIO
AOIO
AOIO
AOIO
|
Prévu
Réalisé
Prévu
Réalisé
Prévu
Réalisé
Prévu
Réalisé
|
Avril-04
Juillet -04
Mars -04
Mars 04.
BCECO
|
Mai 04
Août -04
Mars 04
BCECO
|
Mai-04
Août 04
Avril 04
BCECO
|
Août -04
Oct.
04
juil 04
juil.
03
juil.
03
|
Sept.04
Nov.04
Août 04
Août 03
Août 03.
|
Oct.04
Déc
04
sept.04
août 03
août 03
|
Déc.
04
Janv. 05
Sept.
04
nov.
04
déc.03
|
Juin06
Juin 06
Juin 04
Nov.04
|
7097,05
|
safricas
|
Total travaux
|
120380,00
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7097,05
|
|
|
Source : Ministère du Plan,
Comité de pilotage, PMURR
AOIO : Appel d'offres International
ouvert
AOIP : Appel d'offres International avec
présélection
Le tableau n°1 est mieux
explicité au tableau n°2. Et il convient de signaler que, le
montant de l'accord de crédit conformément à
l'engagement est resté faible à chaque catégories.
D'où la tendance générale observée est
à la baisse.
La situation par entité et volet au 31 mars 2004
s'explicite comme suit : pour l'office de Route, le 0,8% engagé
sur le budget dont 0,5 % décaissé avec frais de banque et
0,3% comme solde engagé par décaissement. Celui du
Ministère du Plan rien n'a été prévu comme
budget. Quant au volet A, au total 10,2 % engage sur budget
réparti à 1,68 décaissé avec frais de banque et
8,53 comme solde.
Le plan de passation des marchés
qui s'est fait avec des appels d'offres international. Cependant sur
l'ensemble des coûts estimés pour l'Office de Route aucun
montant n'a été attribué. Mais en ce qui concerne
l'OVD presque 99,9 % a été attribué à SAFRICAS
ainsi donc sur l'ensemble des prévisions rien n'a
été réalisé jusque là.
CONCLUSION
En décidant de réaliser ce
travail , notre objectif était d'analyser la contribution du PMURR
dans la réhabilitation des infrastructures routières
à travers la lutte contre la pauvreté, devenue pour une
économie sous-développé une nécessité. Et
les lignes antérieures ont clairement exposé les
généralités sur la pauvreté, la contribution du
PMURR dans la réhabilitation des infrastructures routières
et l'évaluation de ces infrastructures.
Il ressort de ce travail, un engagement du gouvernement et
des bailleurs de fonds en vue de réduire la pauvreté en
République Démocratique du Congo. Cet engagement vise
sincèrement la paix et la stabilité de la population.
Cependant, la réhabilitation des infrastructures routières a
un impact rapide et visible sur la vie des populations dans la mesure
où elle permet de :
- Rétablir les principales
connections interurbaines pour assurer la libre circulation des personnes
et des biens dans un premier temps dans les zones accessibles puis dans
un deuxième temps sur l'ensemble du territoire de la RDC ,
- Contribuer à assurer la
sécurité alimentaire et le désenclavement des zones de
production agricole, en parfaite cohérence et
complémentarité avec les actions entrevues pour les pistes
de desserte et les voies fluviales,
- Faciliter l'accès des populations
aux services publics et sociaux de base, et
- Contribuer à l'amélioration
de la situation économique de la RDC en permettant de
réduire les coûts de transports.
Nonobstant, la pauvreté étant un concept
complexe et multidisciplinaire dans les pratiques, ses définitions
différent par la manière d'appréhender le
bien-être et de traduire cette appréhension par quelques
indicateurs pratiques et utiles sis évoqués dans la mise en
oeuvre des stratégies de lutte contre la pauvreté.
Pour ce qui est de la contribution, les initiatives du
Gouvernement ont essayé à la mesure du possible de limiter les
retomber de la crise. Mais, cela fait penser à une goutte d'eau
versée dans un océan. Le dénuement du PMURR et la
profondeur de la crise peuvent créer la subjectivité quant
à passer à une solution durable, et pour déduire sur
l'avenir de notre société.
D'où la mise en oeuvre du PMURR dans la
réhabilitation des infrastructures routières aura plus
d'externalités collectives positives sur le plan macro
économique que dans la mesure où l'Etat et les bailleurs de fond
s'y impliquent conformément aux engagements préétablis.
Car le décalage du temps observé quant à
l'exécution du programme provoqué par l'engagement financier
des bailleurs de fonds ( retard de décaissement du montant
prévu). Cette tendance fait en sorte que les objectifs
prédéterminés soient loin d'être atteints
occasionnant ainsi la révision du programme.
Le profit-type des programmes du gouvernement à
promouvoir devront être conçu à court et à
moyen terme afin qu'ils aient une conséquence positive à
long terme. Ainsi, déterminer une politique basée sur la
fondation de l'économie congolaise puisque la réhabilitation
et la reconstruction ne sont que trompeuses. Ceux-ci supposent au
préalable un sens de responsabilité du gouvernement dans le
choix judicieux de programmes à mettre en oeuvre , car l'absence de
choix est une conséquence de la crise : pauvreté.
BIBLIOGRAPHIE
ARTICLES
1. JIM WOLFENSOHN, Conférence sur les objectifs de
réduction de la pauvreté seront loin d'être atteints, jeudi
22 avril 2004.
2. Sommet Mondial sur le Développement social,
Déclaration de COPENHAGUE sur le Développement social, 1995.
RAPPORTS
1. Ministère du Plan : - Volume 1, PMURR
- Rapport d'exécution du PMURR au 1er
trimestre 2004.
2. PNUD, « Les Nations Unies et la lutte contre la
pauvreté en République Démocratique du Congo »,
in Bulletin spécial, Octobre 2000.
3. PNUD, Rapport mondial sur le développement humain
1999.
4. PNUD, Rapport de consultation sur les objectifs de
développement du millénaire (ODM) : état de lieux des
indicateurs pour la République Démocratique du Congo, mars
2003.
5. PNUD, Rapport mondial sur le développement humain,
1997.
TRAVAIL SCIENTIFIQUE
1. KALONJI NTALAJA, (2003), Trois
« lectures » de la performance de l'économie
congolaise 2002, Notes de conjoncture, Nouvelle série,
Vol. 1, n°1, Octobre 2003.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
I
AVANT PROPOS
II
0. INTRODUCTION
1
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.1.1. position du problème
1
0.1.1 1. Pertinence du problème
2
0.1.1.2.. Théories de
référence
3
0.1.1.2.1. L'approche des capacités
3
0.1.1.2.2. L'approche des besoins humains de
base
4
0.1.1.3. L'approche explicative retenue
4
0.1.2. Revue de littérature
5
0.1.2.2. Résume sur les connaissances
actuelles
5
0.1.2.3. Identification des lacunes
6
0.1.3. Contribution spécifique
6
0.2. OBJECTIF
7
0.3. METHODOLOGIE
7
0.3.1. Hypothèses du travail
7
0.3.2. Méthodes de collecte et outil
d'analyse
7
0.3.3. Plan du Travail
8
CHAPITRE I. LA PAUVRETE
8
SECTION I. LA DEFINITION DES CONCEPTS
8
1.1. La Pauvreté absolue
8
1.2. La Pauvreté relative
9
1.3. La Pauvreté extrême
9
1.4. La Pauvreté
générale
9
1.5. La Pauvreté humaine
9
1.6. La pauvreté subjective
10
SECTION II. LES INDICATEURS DE LA PAUVRETE
10
2.1. Indicateurs
10
2.2. Calcul des indicateurs de
développement Humain
11
SECTION III. PROFIL ET DETERMINANTS DE LA PAUVRETE
EN RDC
13
3.1. Objectif : Eliminer l'extrême
pauvreté
13
3.2. Objectif : Assurer une
éducation primaire pour tous.
14
3.3. Objectif : promouvoir
l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes
14
3.4. Objectif : Réduire la
mortalité des enfants de moins de 5 ans
15
3.5. Objectif : Améliorer la
santé maternelle
15
3.6. Objectif : Assurer un environnement
durable
15
3.7. Objectif : Mettre en place un
partenariat mondial pour le développement
16
CHAPITRE II. LA CONTRIBUTION DU PMURR EN
RDC
18
SECTION 1. ANALYSE DE LA SITUATION
18
1.1. Considérations
générales
18
1.2. Présentation du PMURR
19
1.2.1. Options fondamentales
19
1.2.2. Objectifs du PMURR
19
1.2.3. Principaux critères de
sélection des actions prioritaires
20
1.2.4. Atouts du PMURR
21
I.2.5. Secteurs prioritaires du PMURR et
diagnostics sectoriels
21
SECTION 2. INFRASTRUCTURES
22
2.1. Infrastructures routières
22
2.1.1. Mise en oeuvre des routes principales
22
CHAPITRE III. ETAT D'AVANCEMENT DES
TRAVAUX D'INFRASTRUCTURES ROUTIERES
29
3.0. DISPOSITION CONTRACTUELLE
29
3.1. AVANCEMENT DU PROJET
29
3.1.1. O.R. routes principales
29
3.1.2. Appel d'offres international avec
préqualification
29
3.1.3. Appel d'offre International
29
3.1.4 ( OVD) infrastructures et services
Urbaines
30
a. Les routes urbaines
30
3.1.5. Réhabilitation des routes de
desserte agricole
30
3.1.5.1. Travaux à haute Intensité de
main d'oeuvre
32
3.1.5.2. Reconstruction des ponts
33
3.1.6. Les Remarques sur le projet
33
3.1.6.1. Les problèmes soulevés par
l'exécution
33
3.2. SUIVI FINANCIER
35
3.2.1. Sous programme A- Infrastructures
Critiques
35
3.2.1.1. Exécution de l'Accord de
crédit au 31 Mars 2004
35
3.2.1.2. Exécution de l'accord de
crédit au 31 mars 2004
37
3.2.1.3. Situation par entité et volet au
31 mars 2004
37
(Budget-Engagement- Décaissements)
37
3.3. PLA N DE PASSATION DES MARCHES
38
3.3.1. Volet A- Infrastructures
38
CONCLUSION
40
BIBLIOGRAPHIE
42
ARTICLES
42
RAPPORTS
42
TRAVAIL SCIENTIFIQUE
42
TABLE DES MATIERES
43
* 1 Source :
Ministère du Plan « Volume 1 PMURR ,
2003 »
* 2 idem
* 3 Source : Rapport
Mondial sur le Développement humain 1997, PNUD, 1997
* 4 idem
* 5 KALONJI NTALAJA, (2003),
Trois « lectures » de la performance de
l'économie congolaise 2002, notes de conjoncture, nouvelle
série, vol 1, n°1, octobre 2003, pp49
* 6 Source : Rapport
Mondial sur le Développement Humain 1997, PNUD, 1997.
* 7 Conférence sur les
objectifs de réduction de la pauvreté seront loin d'être
atteints, Jeudi 22 avril 2004 par Jim Woltensohn, Président de la
Banque Mondiale.
* 8 Source :
Ministère du Plan « volume I PMURR, 2003 ».
* 9 PNUD, « Les
Nations Unies et la lutte contre la pauvreté en République
Démocratique du Congo » , in Bulletin
spécial, octobre 2000, p.3.
* 10 Sommet Mondial sur le
Développement Social, Déclaration de Copenhague sur le
Développement Social, 1995
* 11 PNUD, Rapport mondial
sur le développement humain, 1999,p.269
* 12 PNUD, Rapport de
consultation sur les objectifs de développement du millénaire
(ODM) : état de lieu des indicateurs pour la RDC, mars 2003.