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Contribution du programme multi sectoriel d'urgence de reconstruction et de réhabilitation à  la réduction de la pauvreté en RDC: volet route

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par Bienvenu MANGINDULA BAKU
Université de Kinshasa - Gradué en sciences économiquest et gestion 2004
  

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    UNIVERSITE DE KINSHASA

    FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

    CONTRIBUTION DU PROGRAMME MULTISECTORIEL D'URGENCE DE RECONSTRUCTION ET DE REHABILITATION A LA REDUCTION DE LA PAUVRETE EN RDC : Volet Route


    Bienvenu MANGINDULA BAKU

     

    Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention du titre de Graduat en Economie

    Directeur : Prof. KINTAMBU MAFUKU

    Encadreur : Ass. Benoît LUKONGO

    ONYUMBE

    Année Académique 2003-2004

    DEDICACE

    A mes parents Médard MANGINDULA KINKETE et Elysée NTOMUANITU NZUMBA pour tant d'amour que vous avez envers moi.

    A mes frères et soeurs Brigitte Ngongo, Nelly Tununga, Mackys Kinkete et Malou Luyindu pour la patience, persévérance et surtout les sacrifices énormes que personne ne peut douter.

    A la famille Claude Mvuezolo pour le soutien et la solidarité que vous n'avez cessé de m'apporter.

    AVANT PROPOS

    Au seuil de notre Premier Cycle de formation à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, un travail scientifique est exigé pour corroborer et sanctionner ce périple amorcé il y a trois ans.

    L'occasion est de bonne augure pour nous afin de témoigner notre reconnaissance et gratitude envers ceux qui ont, de loin ou de près, participé à l'élaboration de ce travail.

    Nous pensons premièrement au Professeur KINTAMBU MAFUKU pour l'attention soutenue accordée à ce travail et à tous les professeurs de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de l'Université de Kinshasa, chacun à son niveau a pris part à notre formation.

    Nos remerciements vont également à l'endroit de Monsieur l'Assistant Benoît LUKONGO ONYUMBE pour son encadrement qui a permis la rédaction du présent travail.

    Nous tenons ensuite le regard envers la famille Claude MVUEZOLO, Thérèse Bafueni, Erick Metho dont la contribution à la réalisation de ce travail a été de marque.

    Sans pourtant oublier la préséance qui revient à nos parents, Papa Médard MANGINDULA KINKETE et Maman Elysée NTOMUANITU NZUMBA.

    Nous ne saurons nous en passer pour l'amour et l'affection que m'ont offert mes chèr(es) : Maman Mamie Munkenda, Maman Paola, Sammy Mavuzi, Augustine Situtala, Maman Marie Baku, Titia Kulemfuka.

    Notre cursus académique est également orné par la présence de plusieurs amis et condisciples dont Maman Philo Bakokela, Erick Tshilumba, Mireille Mosa, Cash Kayindo, Yvon Nanikondua, Djofis Kasongo, Kas Kasomba.

    Que ceux à n'importe quel moment de notre vie, nous ont été d'un quelconque secours, trouvent ici l'expression de notre profonde reconnaissance.

    0. INTRODUCTION

    0.1. PROBLEMATIQUE

    0.1.1. position du problème

    A la suite des critiques suscitées par les performances socio-économique et politique des programmes d'ajustement structurel des décennies 80 et 90, et surtout suite à l'endettement qu'ils ont engendré dans les pays en développement, le Fonds Monétaire International a mis en place depuis 1999, une nouvelle stratégie appelée «  Facilité de Réduction de la Pauvreté et de la Croissance (FPRC) ». Les pays qui se lancent dans les réformes de la libéralisation bénéficient de la FPRC pour accéder, éventuellement, au bénéfice de L'Initiative en faveur des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). Cette initiative permet aux pays qui le méritent de bénéficier de l'annulation ou de réduction de leur dette, à condition qu'ils mobilisent la contrepartie dans leur budget et l'utilisent pour lutter contre la pauvreté.

    La volonté des pays qui s'engagent sur cette voie doit se manifester pour l'élaboration d'un Document pour la Stratégie de Réduction de la Pauvreté ( DSRP), qui fait partie intégrante du nouveau dispositif de coopération bilatérale et multilatérale.

    Dans cette perspective, les réformes tant structurelles que sectorielles sont mises en oeuvre avec comme points saillant la stabilisation et la relance économique avec la clé la résorption des importantes distorsions introduites dans la gestion de l'économie et la réduction de la pauvreté. Cette batterie des mesures principalement destinées à restaurer les équilibres fondamentaux du cadre macro économique à court terme sont résumées dans le Programme Economique du Gouvernement et vers août 2005, ses efforts seront consignés dans la version finale du DSRP. En vue de garantir la pérennité de ces efforts et de poser ainsi les bases d'une croissance durable, manifestant sa volonté de sortir le pays et sa population de cette situation , en flagrante contradiction avec ses potentialités naturelles, le Gouvernement de la RDC a initié avec les concours des principaux partenaires extérieurs traditionnels, un programme de redressement bien ciblé nommé «  Programme Multisectoriel d'Urgence de Reconstruction et de Réhabilitation ( PMURR).

    En effet, le PMURR est autant le noyau dur que le contenant de tous les programmes actuellement encours de 2002 à 2005 dont les réformes envisagées s'inscrivent dans une vision d'ensemble et traduisent la volonté politique d'imprimer un changement profond aux fonctions de l'Etat et à la gestion de la chose publique.

    Quant aux principaux axes, partant de manière réaliste, d'une analyse économique approfondie, macroéconomique et sectorielle, les options fondamentales, les objectifs globaux et spécifiques ainsi que les principaux critères de sélections des actions prioritaires ont pu être aisément formulées. Bénéficiant de certains atouts qui garantissent immanquablement son exécution et comprenant un important volet des grands travaux de reconstruction et de réhabilitation des infrastructures, le PMURR par ce biais, vise à stimuler la relance de la production dans les secteurs déterminants de l'économie du pays. Il et à cet effet appuyé par des sous-programmes tels que ceux de renforcement des capacités humaines et institutionnelles, de redéfinition des méthodes de travail et des politiques sectorielles, des réformes des entreprises et de l'administration publiques ainsi que ceux de reconstruction de l'intermédiation bancaire et financière, et de mise en place d'un système de financement croissant pour les communautés de base suburbaines et rurales.1(*)

    Ainsi conçu, le PMURR atteindra sans aucun doute tous ses objectifs dont celui ultime de remettre l'économie congolaise sur la voie d'une croissance stable vers un développement humain durable.

    0.1.1 1. Pertinence du problème 2(*)

    Effet global de l'instabilité politique et de la mal gouvernance, la crise économique influe, à son tour, négativement sur le cadre de vie, la promotion des secteurs sociaux et du bien - être des populations.

    Quelques indicateurs significatifs révèlent la gravité de la situation sur le plan du revenu par tête et du pouvoir d'achat des ménages, de l'emploi et du chômage, de la pauvreté et de la misère ainsi que sur celui de la baisse inexorable des dépenses sociales publiques.

    Concernant la répartition du revenu, la RDC connaît une mauvaise répartition des ressources produites. Aussi 5,0 % de la population congolaise dispose-t-elle de plus ou moins 50,0 % du revenu national. Soit finalement à USD 5,7 par tête et par mois, équivalent à près de USD 0,20 par tête et par jour, loin d'atteindre le seuil de pauvreté fixé par la Banque Mondiale à USD 300 par tête et par mois. S'agissant de l'emploi et du chômage, l'effectif global des travailleurs dans l'administration publique et le secteur privé est passé de 991,3 milliers d'unités en 1997 à 675,2 milliers en 1999, soit une réduction de 31,8 % en deux ans. Les salaires, déjà dérisoires étaient ( et sont encore) difficilement payés et réajustés par rapport à l'enchérissement galopant du coût de la vie.

    Face à l'amenuisement des ressources de l'Etat et à la baisse de l'aide publique au développement, les dépenses des secteurs sociaux ont été les plus faibles principalement dans les secteurs de la santé et de l'éducation. Néanmoins l'espérance de vie est passée à 45 ans tandis qu'un enfant sur six naissances vivantes n'atteint pas une année de vie.

    Le PIB per capita est passé de 380 $ Us en 1985, 250 en 1990, puis 85 en 2000. Le dernier rapport du PNUD sur le développement humain place la RDC parmi les pays dont les habitants vivent avec moins de 1 $ US par jour, ce qui la situe en deçà du seuil absolu de pauvreté.

    L'ampleur de la pauvreté et de la misère a suscité l'émergence des mécanismes des stratégies de réduction de la pauvreté.

    0.1.1.2.. Théories de référence

    La présente section aborde la notion complexe de pauvreté à travers deux approches que nous avons jugé indispensable pour la réduction de la pauvreté.

    0.1.1.2.1. L'approche des capacités

    L'approche de la pauvreté en termes de capacités se concentre sur des états possibles (potentialités), tout en désignant,  lorsque c'est possible, les choix qu'un individu possède mais néglige délibérément. Par exemple, une personne riche et en bonne santé qui viendrait à souffrir de malnutrition à force de jeûner est à distinguer d'une personne sous-alimenté du fait d'un manque de moyens ou d'une maladie parasitaire.

    En pratique, une telle distinction est difficile à réaliser lorsqu'on travaille sur des agrégats statistiques ( par opposition aux études détaillées réalisées à l'échelon individuel), et l'application concrète du concept de capacité à l'analyse de la pauvreté s'est jusqu'à présent principalement appuyée sur des données unidimensionnelles. De la même manière, le Rapport mondial sur le développement humain présente des informations qui ont essentiellement trait aux conditions de vie et aux potentialités.3(*)

    Il serait souhaitable que la sélection d'aspects particuliers de l'existence comme base de recherche à une étude sur la pauvreté fasse à l'objet d'un débat public. En effet, un choix de cet ordre est inévitablement subjectif. Les critères et les éléments de pondération choisis pour l'élaboration d'indicateurs de la pauvreté (tels que l'indicateur de la pauvreté humaine ou IPH) doivent être explicitement mentionnés et clarifiés afin que le public puisse en apprécier les tenants et aboutissants.

    Ainsi donc, cette approche fait allusion au manque des capacités humaines essentielles, comme savoir lire et écrire. Elle part du principe que tous les besoins ne peuvent pas être traités sur un pied d'égalité, certains étant considérés comme plus importants que d'autres. En conséquence, on s'intéresse à la satisfaction de ces besoins dont il convient d'assurer un niveau minimum.

    0.1.1.2.2. L'approche des besoins humains de base

    Cette approche souligne en particulier la nécessité d'une participation des populations. Dans cette approche, chaque communauté peut définir, en se référant à son environnement propre, ce qu'elle considère comme critères de bien-être et des facteurs clefs de la misère. De cette façon, on met en évidence les préoccupations et les angoisses de population fragilisées, trop souvent négligées par les statistiques nationales et les études sur la pauvreté.4(*)

    Ainsi, les réformes macroéconomique ayant comme objectifs d'assainir l'environnement général en exprimant l'engagement du gouvernement à mettre de l'ordre dans ses affaires et de libéraliser l'économie. La capacité de ces mesures à déclencher le processus de croissance est tributaire d'une part de la crédibilité de l'Etat et d'autre part, des réactions des agents économiques notamment ceux du secteur productif, à ces réformes.

    Supposons que les réformes soit crédibles et que le secteur productif y réagisse favorablement et supposons ensuite que ces réactions favorables donnent naissance à une croissance économique tant soit peu robuste. Doit-on par autant conclure que l'amélioration du bien-être des populations s'en suivrait ? la théorie générale, dont la vérification empirique met tous les économistes d'accord, indique que la croissance a un «  effet de passoire » ; une fraction de la croissance finit toujours par atteindre les couches les plus déshérités de la population ».

    Plus récemment Dallar et Kraay, se basant sur l'échantillon en coupe transversale ont conclu que la croissance positive profite aux pauvres dans la même proportion quelle profite à l'ensemble de l'économie. La Banque Mondiale a adopté une vision des choses dans la formulation de ses programmes en introduisant la notion de « qualité de la croissance ». une croissance de qualité est celle : «  qui est le mieux à même de favoriser la réduction de la pauvreté, un développement durable respectant l'environnement et la justice sociale, ainsi qu'une amélioration de la qualité de la vie par tous ».5(*)

    0.1.1.3. L'approche explicative retenue

    Dans le cadre de cette étude, nous avons retenu l'approche des besoins humains de base de la vie et des conditions des êtres humains, permet de saisir le phénomène complexe multidisciplinaire de pauvreté dans toutes ses dimensions et aussi une mise en place d'un cadre macroéconomique stable surtout en ce qui concerne la nature et le contenu d'une croissance rapide et favorable aux pauvres.

    0.1.2. Revue de littérature

    L'effort de conceptualisation du Programme des Nations Unies pour le Développement en faveur d'une appréhension globale de la pauvreté s'est progressivement affirmé et a débouché sur une définition consensuelle : «  la pauvreté est un état de dénuement ou de privation tant des besoins fondamentaux de l'existence nécessaires pour vivre une vie décente, saine, longue et constructive que des opportunités et perspectives liées à la participation des individus à la vie active, socio-politique et culturelle de la société. »

    Pour James Gustave Speth dans la préface du Rapport Mondial sur le Développement Humain 1997, «  la pauvreté possède une multiplicité de visages et va bien au-delà d'une insuffisance de revenus, la pauvreté se reflète aussi dans de mauvaises conditions de santé ou de l'éducation, dans le manque d'accès au savoir et aux possibilités de communication dans l'impossibilité d'exercer des droits politiques et de faire valoir les droits de la personne humaine et dans l'absence de dignité de confiance et de respect de soi-même.

    Selon Sen, «  la pauvreté est un monde complexe multiforme qui exige une analyse précise de toutes ses nombreuses dimensions car les êtres humains sont extrêmement divers ».6(*)

    Quant à Kalonji Ntalaja dans son article «  stratégie macro-économiques et la pauvreté en RDC  »   a défini la pauvreté comme un état d'insuffisance ou de manque d'ingrédients nécessaires à une vie agréable, digne et longue.

    0.1.2.2. Résume sur les connaissances actuelles

    Le PMURR constitue dans sa philosophie une double réponse, répondre à l'immense besoin de consolidation de la paix et de stabilisation politique après plusieurs années de conflit. Mais aussi l'accentuation de la pauvreté consécutive à ce conflit. Nombre d'observateur y voient également l'expression de la solidarité internationale décidée à s'investir activement dans la renaissance de la RDC comme facteur de stabilité, de paix et de développement dans la région.

    Le PMURR touche directement les infrastructures essentielles et s'adresse aux secteurs ayant un impact direct et rapide sur la vie des populations. Il en est ainsi par exemple du secteur routier avec la réhabilitation de la Nation de n°1 ainsi que de la route allant de Kinshasa à Lubumbashi, soit au total 3277 kilomètres. Il en est de même d'autres voies d'accès aux centres de production et/ou de consommation. Le programme prévoit également la réfection des bacs et des ponts . Un impact rapide et visible est aussi attendu dans les domaines de la fourniture de l'énergie électrique grâce à la réhabilitation des centres hydroélectriques. Sont concernées, entre autres, les centrales de Zongo, Mpozo, Nzile, Nseke, Mwandingusha, Inga I et II, la réhabilitation du réseau de la ville de Kinshasa et de Matadi, l'amélioration de l'approvisionnement en électricité des villes comme Mbandaka, Kananga, Mbuji-Mayi.

    Plusieurs autres volets à impact rapide sont prévus : l'adduction d'eau à Kinshasa, Lubumbashi, Mbuji-Mayi, Boma, les infrastructures et services urbains tels que la voirie. On retrouvera sous cette rubrique par exemple la gestion, l'organisation et la collecte des déchets solides, la voirie, le curage des bassins hydroélectrique, etc.

    Les services de santé seront financés, dans le cadre du volet services sociaux et développement communautaire. Plusieurs maladies sont particulièrement ciblées, notamment la malaria, le sida, la maladie du sommeil, la tuberculose ainsi que d'autres maladies parasitaires et infectieuses. Enfin, l'éducation. Le PMURR se propose de corriger toutes distorsions, une bataille qui s'annonce passionnante.

    0.1.2.3. Identification des lacunes

    La pauvreté n'est pas un sujet explosif. Beaucoup de gens en parlent mais peu agissent. L'argent n'arrive pas. Les pays riches ne tiennent pas leur promesses. Le montant de l'aide au développement entre 50 et 60 milliards chaque année dont la moitié seulement versé en argent frais.7(*)

    Face à cette considération générale, il se dégage deux difficultés majeures au niveau du PMURR : Gouvernement, experts et bailleurs de fonds dans l'élaboration, la mise en vigueur et à l'exécution, à savoir :

    - L'indécision de prendre en temps réel les mesures courageuses qui s'imposent, le non respect des engagements pris, la lourdeur des formalités administratives,

    - Faiblesse de la coordination, de la concertation des études et dossiers d'investissements, de la régionalisation des investissements, de l'absorption et du suivi-évaluation.8(*)

    Comment dans ces conditions, espérer atteindre les objectifs du millénaire d'ici à 2015 ?

    0.1.3. Contribution spécifique

    La plus grande innovation du PMURR, c'est qu'il touche directement les infrastructures essentielles et s'adresse aux secteurs ayant un impact direct et rapide sur la vie des populations. Cependant, il sied une sensibilisation en vue de permettre la connaissance des actions menées par le Gouvernement à cette fin et aussi permettre l'utilisation efficiente des infrastructures mises à la disposition de la population afin de rétablir les principales connections interurbaines pour assurer la circulation des personnes et de biens dans un premier temps dans les zones accessibles puis dans un deuxième temps sur l'ensemble du territoire de la RDC, et faciliter l'accès des populations aux services publics et sociaux de base. Ainsi contribuer à l'amélioration de la situation économique de la RDC .

    0.2. OBJECTIF

    Nous précisons cependant que, ce travail essaye d'appréhender les problèmes de la pauvreté, d'analyser la contribution du PMURR dans la réhabilitation des infrastructures routières pour la lutte contre la pauvreté en RDC. Pour l'instant, nous sommes préoccupé à faire une évaluation sur l'état d'avancement du PMURR dans la réhabilitation des infrastructures routières prévues à cette fin.

    0.3. METHODOLOGIE

    0.3.1. Hypothèses du travail

    Pour que la recherche scientifique puisse aboutir et que les investigations soient orientées, deux hypothèses ont servi de fil conducteur de notre recherche :

    1° La RDC a enregistré l'accentuation de la pauvreté de 1990 à nos jours.

    2° L'amélioration des conditions de vie de la population s'explique par l'intervention du PMURR dans la réhabilitation des infrastructures routières en RDC.

    0.3.2. Méthodes de collecte et outil d'analyse

    L'étude repose sur une analyse documentaire. En effet, les données qui y sont présentées ont été de plusieurs documents à savoir : Notes de conjoncture «  nouvelle série, vol1, n°1, octobre 2002 », « Rapport de consultation PNUD : objectifs de développement du millénaire ( ODM) état de lieux des indicateurs pour la RDC. », «  Volume I du PMURR, Rapport d'exécution du PMURR au premier trimestre 2004 : source Ministère du Plan », «  PNUD, Rapport Mondial sur le développement humain 1997 et 1999 », «  Conférence de presse sur les objectifs de réduction de la pauvreté seront loin d'être atteints par le Président de la Banque Mondiale, Jim Wolfenson Jeudi 22 avril 2004 ». etc. les sources diverses qui ont été exploitées sont précisées et les références exactes sont présentées dans la Bibliographie.

    0.3.3. Plan du Travail

    En plus de l'introduction et de la conclusion, ce travail comprendra 3 chapitres :

    - Le premier traite de généralité sur la pauvreté

    - le second est consacré aux perspectives du PMURR et sa contribution dans la réhabilitation des infrastructures routières pour la lutte contre la pauvreté en RDC,

    - le troisième porte sur l'évaluation des infrastructures routières en RDC .

    CHAPITRE I. LA PAUVRETE

    De tous les fléaux qui entravent le développement humain, la pauvreté est le plus répandu. Elle prive les individus de leurs droits les plus fondamentaux et empêche l'humanité de tirer de leurs talents.

    SECTION I. LA DEFINITION DES CONCEPTS 9(*)

    Il existe plusieurs formes et donc plusieurs définitions de la pauvreté. Le PNUD a adopté depuis 1997 le concept de pauvreté humaine plus large que la pauvreté monétaire. Il s'agit d'avantage de « la négociation des opportunités et des possibilités de choix les plus essentielles au développement humain-longévité, santé, créativité, mais aussi conditions de vie décentes, respect de soi-même et des autres, accès à tout ce qui donne sa valeur à la vie », celle-ci englobe toutes les formes de dénuement et souligne que les pauvres ne sont pas forcement ceux que l'on croît. Un quart de la population est ainsi affecté par la pauvreté humaine et l'écart entre les riches et les pauvres continue de croître.

    1.1. La Pauvreté absolue

    C'est la pauvreté définie par une norme fixe. A un niveau de bien-être, minimum correspond un niveau de revenu considéré comme ligne de pauvreté, permettent de démarquer les pauvres des non pauvres. Mais la pauvreté absolue ne permet pas de saisir toute l'ampleur de la vie humaine. En plus ses mesures posent beaucoup de problèmes de méthodologie et d'erreurs de mesures, surtout dans les pays comme la République Démocratique du Congo où la bonne partie d'activités se fait dans le secteur informel. Pour déterminer le niveau de vie minimum on peut se servir, à la place de revenu, des besoins essentiels à l'existence de l'homme tels que manger, s'instruire, se loger, se déplacer.

    1.2. La Pauvreté relative

    Le pauvre est celui qui possède moins que les autres dans la société. Les ménages pauvres sont ceux qui manquent certains articles qui sont d'usage dans la société où ils vivent.

    Du point de vue non monétaire, nous analyserons la pauvreté dans les ménages ne transformant pas leur service en revenu monétaire. Certains ménages, comme ceux des agriculteurs et des enfants cireurs, ne perçoivent pas la liquidité comme revenu. Un agriculteur affecte une qualité bien déterminée à l'autoconsommation, et un enfant cireur, après son travail prend directement la destination du marché pour s'acquérir des biens de consommation avant d'atteindre sa famille.

    Etant donné que toutes les dimensions de la pauvreté ne pouvaient pas être évaluées selon cette approche, par exemple le prix affecté à la consommation de biens publics, au temps libre, à l'intensité des relations sociales ou à la qualité de la vie, il a été proposé des approches alternatives qui ne se fondent pas sur le critère monétaire.

    1.3. La Pauvreté extrême

    C'est l'indigence ou misère par quoi l'on entend généralement l'incapacité de satisfaire les besoins alimentaires minimaux.

    1.4. La Pauvreté générale

    C'est le niveau de pauvreté moins grave, généralement défini comme l'incapacité de satisfaire les besoins alimentaires et non- alimentaires essentiels. La définition des besoins non-alimentaires essentiels peut varier sensiblement d'un pays à l'autre.

    1.5. La Pauvreté humaine

    C'est le manque de capacité humaines essentielles, comme de savoir lire et écrire et d'être correctement nourri. La mesure du bien-être et de la pauvreté par le revenu, pauvreté absolue ou pauvreté relative ou par les besoins essentiels, ne rend pas suffisamment compte de la complexité.

    Le bonheur ou le bien-être de l'homme ne peuvent se limiter à ce qu'on possède ou à ce qu'on consomme. Il s'adresse à la vie humaine dans ses trois dimensions essentielles : la dimension de l'être humain, la dimension du pouvoir humain et la dimension du savoir humain. Toutes les activités, toutes les possessions et toutes les consommations visent cette fin à trois dimensions.

    La pauvreté humaine s'adresse donc aux manifestations de manques qui pourraient s'observer dans l'une ou l'autre de ces dimensions de la vie humaine. Cette préoccupation est traduite dans la déclaration du sommet de Copenhague qui stipule : «  la pauvreté se manifeste sous diverses formes : absence de revenu et de ressources productives suffisantes pour assurer les moyens d'existence viable, faim et malnutrition, mauvaise santé, morbidité et mortalité accrues du fait des maladies, absence ou insuffisance de logements, environnement insalubre, discrimination sociale et exclusion. Une autre caractéristique est que les pauvres ne participent pas à la prise de décision dans la vie civile, sociale et culturelle.10(*) «  L'existence humaine » est ici une fin en elle-même, les activités « productives » ou possession de l'homme ont pour fin de mettre des « moyens viables » à cette fin. De cette sorte, la pauvreté devient l'incapacité pour un groupe de ménage ou de pays d'atteindre cette fin.

    1.6. La pauvreté subjective

    Il s'agit de connaître ce que le ménage ou l'individu pense de son propre niveau de vie. Le bien-être ne dépend pas de la qualité des biens dont on dispose mais plutôt de la satisfaction que l'on peut tirer de ses ressources actuelles. Ainsi, être pauvre, c'est percevoir comme tel sa propre situation dans le milieu social où l'on vit, c'est-à-dire s'estimer soi-même ne pas avoir un niveau de vie minimum.

    SECTION II. LES INDICATEURS DE LA PAUVRETE

    2.1. Indicateurs

    L'identification de la pauvreté se fait sur le plan pratique au moyen de deux types d'indicateurs : les indicateurs symptomatiques et les indicateurs d'incapacité.

    Les indicateurs symptomatiques : ils traduisent la non-accessibilité du pauvre à certains biens et services jugés indispensables pour la réalisation d'un niveau minimum de bien-être. Ces indicateurs sont la consommation calorifique, la structure de dépenses, l'accès à l'eau potable, l'accès à l'éducation, l'accès aux services de santé, l'accès au travail, .... Ils sont faciles à appréhender mais la formation d'une politique contre la pauvreté sur cette base ne conduira qu'à combattre les effets de la pauvreté.

    Les indicateurs d'incapacité : Ils tiennent compte de l'incapacité du pauvre à générer les moyens nécessaires à la réalisation de ses objectifs de bien-être. Ces indicateurs sont la capacité de survie et de devenir (opportunité d'emploie, opportunité d'entreprise,...), la capacité de mobilisation et de participation ( actes de solidarité), la capacité de gestion de patrimoine naturel, culturel,..., la bonne gouvernance. Ces indicateurs traduisent efficacement la pauvreté mais ils demeurent encore techniquement difficiles à qualifier. Ils sont saisis en terme de manques.

    Il sied de préciser qu'à côté de ces indicateurs, le PNUD propose aussi l'indicateur de développement humain qui vise à articuler en une seule mesure à la fois l'aspect niveau de revenu et les aspects sanitaires- nutritionnels- éducatifs. Dans le cadre de notre étude, nous avions pu retenir les indicateurs de développement humain en République Démocratique du Congo. Il s'agit des indicateurs composites du développement humain suivants :

    * L'indicateur de développement humain ( IDH) est simplement la moyenne arithmétique de la somme de trois éléments ( la durée de vie, le niveau d'instruction et le PIB corrigé par habitant, exprimé en PPA ou parité de pouvoir d'achat).

    * Indicateur de pauvreté humaine ( IPH-1) pour les pays en développement se concentre sur trois aspects essentiels de la vie humaine qui sont la longévité, l'instruction et les conditions de vie. Mais ces aspects sont envisagés sous l'angle de manque :

    - la première forme de manque se perçoit en terme de longévité : c'est la probabilité de décéder à un âge relativement précoce.

    - la deuxième forme de manque a trait à l'instruction et consiste à se trouver à l'exclusion du monde de la lecture et de la communication.

    - la troisième forme de manque concerne l'absence d'accès à des conditions de vie décentes et s'attache en particulier à ce que procure l'économie dans son ensemble.

    * L'indicateur sexo- spécifique du développement humain ( ISDH) est composé de mêmes variables que l'IDH. Il s'en distingue toutefois en ce qu'il corrige les niveaux moyens obtenus en termes d'espérance de vie à la naissance, de niveau d'instruction et de revenu, de façon à refléter les disparités sociologiques entre hommes et femmes dans ces trois domaines.

    L'ISDH est également la moyenne arithmétique de trois indicateurs à savoir : l'indicateur d'espérance de vie également réparti, l'indicateur de niveau d'alphabétisation également réparti et l'indicateur de revenu également réparti.

    2.2. Calcul des indicateurs de développement Humain11(*)

    L'indicateur composite est calculé à partir des formules qui intègrent d'une part les valeurs minimales et maximales des indicateurs de base ci-dessus, et d'autre part les valeurs réelles de ces indicateurs. Les valeurs minimales et maximales fixées dans le rapport mondial sur le développement humain se présentent de la manière suivante :

    - Espérance de vie à la naissance : 25 ans- 85 ans

    - Alphabétisation des adultes ( à partir de 15 ans) : 0%-100%

    - Taux brut combiné de scolarisation : 0 %- 100 %

    - PIB réel par habitant ( en PPA) : 100 PPA- 40000PPA

    Tous les indicateurs entrant dans la composition de l'IDH se calculent selon la formule générale suivante :

    Indicateur = (1)

    Le revenu pris en compte dans l'IDH tient compte de tous les aspects du développement humain qui ne sont pas présentés par la longévité , la santé et l'instruction. C'est un indicateur de substitution pour des conditions de vie décentes. La formule appliquée ici est le suivante :

    W (Y) = (2) W(Y) = PIB réel par habitant en PPA

    L'IDH est simplement la moyenne arithmétique de 3 indicateurs, à savoir : la durée de vie calculée à partir de la formule (1), le niveau d'instruction calculé à partir de la formule (1), et le PIB par habitant en PPA calculé à partir de la formule (1).

    L'ISDH : Ici également, les valeurs maximales et minimales de l'espérance de vie sont corrigées pour tenir compte de l'avantage biologique des femmes dans ce domaine.

    Ainsi, pour les femmes, la valeur maximale de l'espérance de vie est de 87,5 ans, et la valeur minimale est de 27,5 ans ; tandis que pour les hommes, ces valeurs sont respectivement de 82,5 ans et 22,5 ans. Le PIB réel par habitant en PPA des femmes est estimé à 0,7269 de revenu réel par habitant en PPA et celui des hommes de 1,2794 du revenu réel par habitant .

    L'IPH-1 : dans le calcul de l'indicateur de la pauvreté humaine ( IPH-1) on a :

    - Les insuffisances en termes de longévité présentées par le pourcentage de personnes risquant de décéder avant 40 ans ( P1) ;

    - Le manque d'instruction, c'est le pourcentage d'adultes analphabètes (P2),

    - Le manque de conditions de vie décentes sur le plan de l'économie en général. ( P3) est représenté par un sous-indicateur composite comprenant trois variables :

    · Le pourcentage d'individus privés d'accès à l'eau potable ( P31)

    · Le pourcentage des personnes n'ayant pas accès aux services de santé (P32).

    · Le pourcentage des enfants de moins de 5 ans souffrant d'insuffisance pondérale modérée ou aiguë ( P33)

    P3 = et

    IPH-1= [1/3 ( P13 + P23+ P33]

    SECTION III. PROFIL ET DETERMINANTS DE LA PAUVRETE EN RDC12(*)

    Le profil de pauvreté et le premier rapport nationale sur le développement humain font un état global des niveaux et tendances de la pauvreté. Ces études ont été faites dans les limites des données existantes, révélant et stigmatisant la faiblesse, l'incohérence et parfois l'inconsistance de ces derniers. Nous présentons dans les lignes qui suivent les tendances observées par chaque indicateur. Ces tendances sont commentées pour en donner la portée exacte.

    3.1. Objectif : Eliminer l'extrême pauvreté

    a) réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par jour.

    Indicateur 1 : la proportion de la population disposant de moins d'un dollar ( PPA) par jour a été estimée en 1985 pour les villes de Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani et Bandundu, ainsi que pour l'hinterland rural de Kinshasa. La valeur de l'indicateur était de 80 % autrement dit, la grande majorité de la population de ces villes consomment moins de 1$ US par jour et était donc pauvre. Des différences importantes sont signalées selon les villes : 69 ,9% à Kinshasa, 81,03% à Lubumbashi, 88,86 % à Kisangani et 95,09 % à Bandundu. Le caractère urbano- rurale de la ville de Bandundu permet de se faire une idée de l'ampleur de la pauvreté dans l'arrière-pays.

    Néanmoins, si on considère un autre indicateur qui permet de mesurer le niveau de pauvreté, à savoir la part du revenu consacrée à l'alimentation, on constate une nette évolution. En effet, en 1985,70% de la population de deux communes de Kinshasa ( Kisenso et Matete) consacraient plus de la moitié du revenu à l'alimentation, cette proportion a été évaluée à 89 % en 1998, soit une augmentation de 19%.

    b)Réduire de moitié, entre 1990 et 2015, à proportion de la population qui souffre de faim.

    Indicateur 2 : le pourcentage d'enfants de 5 ans présentant une insuffisance pondérale modérée a augmenté de 25 % entre 1995 et 2001. En ce qui concerne l'insuffisance sévère, on observe plutôt une stagnation pendant cette période.

    Indicateur 3 : le nombre de calories consommées par tête d'habitant qui prend compte de la pauvreté alimentaire. En 1990, cet indice se situait à 2060, ce qui veut dire que 89% des besoins en calories étaient couverts ( le niveau minimal est fixé par l'OMS à 2300 calories). En 1995, la part des calories couvertes ne présente plus que 81 % des besoins. On en conclut que les congolais, en moyenne atteignent de moins en moins le niveau minimal d'apport calorique.

    3.2. Objectif : Assurer une éducation primaire pour tous.

    a) D'ici à 2015, donner à tous les enfants, garçons et filles, partout dans le monde les moyens d'achever un cycle complet d'études primaires.

    Indicateur 4 : Ici le taux net de scolarisation dans le primaire des enfants âgés de 6 à 11 ans. Ce taux est passé de 55,9% en 1995 à 51,7% en 2001, soit une baisse de 8 % qui est de loin contraire aux attentes.

    Indicateur 5 : La proportion d'enfants qui commencent la première année d'études primaire et achevant la cinquième est très faible : 25 %. Ce niveau n'a pas changé entre 1995 et 2001. Ce taux traduit l'inefficacité du système scolaire congolais. Celles-ci sont à leur tour le reflet d'une conjugaison de plusieurs facteurs : méthodes de transmission de naissances, capacité d'assimilation des élèves, conditions matérielles d'apprentissage ( vétusté ou manque d'équipements, éloignement de l'école, conditions de transport,...), méthodes d'évaluation des naissances, etc. On peut se demander, ce que deviennent les enfants qui quittent l'école, et mesurer le degré d'illettrisme qui les guette.

    Indicateur 6 : le taux d'alphabétisation de la population de 15 à 24 ans est lui aussi à la baisse : 79,7% en 1998 et 71,1% en 2001.

    3.3. Objectif : promouvoir l'égalité  des sexes et l'autonomisation des femmes

    a) Eliminer les disparités entre les sexes dans les enseignements primaire et secondaire d'ici à l'an 2005 si possible et à tous les niveaux de l'enseignement en 2015 au plus tard.

    Indicateur 7 : le rapport filles/garçons des taux bruts de scolarisation dans l'enseignement primaire est passé de 73 % en 1990-91 à 89 % entre 1995-1999, soit une augmentation de 21 %. L'écart au niveau de la scolarisation primaire se réduit donc de plus en plus entre les filles et les garçons. Cependant, au niveau secondaire, cet écart se maintient à 45 % ; il y a près d'une fille sur 2 garçons qui fréquentent ou fréquenté l'école secondaire. L `école secondaire demeure donc plus sélectif, en faveur des garçons.

    Indicateur 8 : le taux d'alphabétisation des femmes de 15 à 24 ans par rapport aux hommes du même âge est passé de 66 % en 1998 à 82 % en 2001, cette légère augmentation indique que l'écart se réduit en ce qui concerne la proportion de femmes qui savent lire et écrire par rapport aux hommes.

    Indicateur 9 : en 1984, 11 % seulement ( 39000/340000) de la population active salariée étaient de femmes. Etant donné que l'économie congolaise s'est prolongée dans la crise de plus en plus grave depuis 1990, et qu'il n'y a presque pas eu de création de nouveaux emplois, on peut supposer que cette proportion resterait encore valable jusqu'aux années les plus récentes.

    3.4. Objectif : Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans

    a) Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans.

    L'indicateur 10 : le taux de mortalité des enfants, de moins de 5 ans a évolué dans le sens contraire des attentes et recommandations : Il a augmenté de 12 % entre 1955 ( 190%0) et 2001 ( 213%0) au lieu d'amorcer la baisse qui est attendue.

    L'indicateur 11 : le taux de mortalité infantile a lui aussi connu une tendance semblable, même si son taux d'évolution (10%) pendant la période est légèrement plus faible que celui du taux de mortalité infanto- juvénile.

    Indicateur 12 : la proportion d'enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole est resté la même : 39 % entre 1995 et 2001.

    3.5. Objectif : Améliorer la santé maternelle

    a) Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle

    Indicateur 13 : le taux de mortalité maternelle en République Démocratique du Congo demeure élevé. Il a été évalué à 1837 pour 100.000 naissances en 1998, et récemment à 1289 pour 100.000 naissances en 2001. d'après les démographes, la tendance qui est observée résulterait plus des méthodes de calcul différentes qui ont utilisées dans les deux enquêtes qu'une baisse des niveaux pendant la période.

    Indicateur 14 : la proportion d'accouchement assistés par du personnel de santé qualifié a été évalué à 99,3% en 1997, contre 60,7 % en 2001, soit une baisse de 39%.

    3.6. Objectif : Assurer un environnement durable

    a) Intégrer les principes du développement durable dans les politiques nationales et inverser la tendance actuelle à la déperdition des ressources environnementales.

    Indicateur 15 : les données compilées par le PNUD (2000) indiquent que la consommation d'énergie ( Kg d'équivalent pétrole) pour 1$ de PIB a été de 1 SUD en 1980, et de 0,40 USD en 1997, ce qui traduit une tendance à la baisse.

    b) Réduire de moitié, d'ici 2015, le pourcentage de la population qui n'a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau potable salubre

    Indicateur 16 : nous considérons ici comme source d'eau potable un robinet installé dans le logement, la cour/ parcelle ou la rue, un puits ou une source aménagé et protégé, une borne fontaine. Les données indiquent que la situation s'est plutôt détériorée dans l'ensemble du pays, avec néanmoins une stagnation pour les milieux ruraux. En effet, la proportion de la population qui s'approvisionne en eau à boire auprès de ces sources est passée de 40,5% en 1995 à 37,8% en 2001, soit une diminution de 7% dans l'ensemble du pays. Dans les milieux urbaines, elle est passée de 88,7% en 1995 à 63,5% en 2001, soit une diminution de 28,7%.

    c) Réussir d'ici à 2020, à améliorer sensiblement la vie d'au moins 100 millions d'habitants de taudis

    Indicateur 17 : les données indiquent que cet indicateur a connu que certaine amélioration. En effet, si en 1995 il n' y avait que 18% de la population qui avait accès à un meilleur système d'assainissement de traitement des excréments, cette proportion a plus que doublé, pour se situer à 46% en 2001. Et c'est dans les milieux ruraux que l'évolution a été la plus importante : la proportion a été multipliée par 6 entre 1995 ( 6,3%) et 2001 (39,4 %).

    Indicateur 18 : la proportion de propriétaires accuse une augmentation certes fiable, entre 1995 et 2001 en milieux urbains. Ceci est normal si on tient compte du phénomène de sédentarisation des citadins. On observe néanmoins une légère baisse en milieux ruraux, que nous avons difficile à expliquer. En ce qui concerne les locataires, les proportions sont restées les mêmes en milieux ruraux, alors que pour les milieux urbains on observe qu'elles ont baissé de 18%.

    3.7. Objectif : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

    a) En coopération avec les pays en développement , formuler et appliquer des stratégies qui permettent aux jeunes de trouver un travail décent et utile

    Indicateur 19 : contrairement aux attentes et recommandations, le taux de chômage de la population âgée de 15 à 64 ans connaît une augmentation de 19%, entre 1990 ( taux de 42 %) et 1998 ( taux de 50%). En 2001, l'enquête MICS 2 a montré que le taux était de 4,2% chez la population de 15 à 29 ans.

    b) En coopération avec l'industrie pharmaceutique, rendre les médicaments essentiels dispensables et abordables dans les pays en développement

    Indicateur 20 : il s'agit ici de la proportion des ménages qui estiment être en mesure d'acheter des médicaments. Cette proportion, qui était de 77% en 1989, est tombée à 37,4%, soit une réduction de moitié ( 51%). Cette baisse traduit sans doute la paupérisation des ménages ( la diminution de leurs revenus) à travers le temps, étant donné que la santé n'a pas de prix.

    c) En coopération avec le secteur privé, faire en sorte que les avantages des nouvelles technologies, en particulier de l'information et de la communication, soient accordées à tous.

    Indicateur 21 : en 1990, le nombre d'abonnés au téléphone portable était insignifiant : 0 pour 1000 habitants. On se rappellera qu'à l'époque le Télécel offrait ce service dans l'ensemble de la République Démocratique du Congo , alors que le téléphone public n'était déjà plus fonctionnel. En 1999, le PNUD estime à 3 ce nombre d'abonnés au téléphone portable sur 1000 habitants. C'est un progrès par rapport à 1990. Quant aux abonnés au téléphone, l'OCPT ( Office Congolaise des postes et télécommunications) avance le chiffre de 661500 abonnés en 2001, ce qui donne un taux de 1% au niveau de l'ensemble de la population.

    CHAPITRE II. LA CONTRIBUTION DU PMURR EN RDC

    Dans le présent chapitre, il est question de présenter le PMURR en tant que palliatif en sa qualité d'acteur principal du développement national, et d'analyser ses activités.

    SECTION 1. ANALYSE DE LA SITUATION

    1.1. Considérations générales

    La situation économique de la République Démocratique du Congo est dominée par de profonds déséquilibres fondamentaux provoqués par la crise multiforme que traverse le pays depuis d'une décennie. Aucun secteur de la vie nationale n'est épargné par les effets pervers de cette crise.

    Le diagnostic de la situation économique et social établi, dans le cadre d'une coopération structurelle fructueuse, avec les principaux partenaires de la RDC a abouti au constat ci - après :

    1° Dans le domaine de la bonne gouvernance, le principal facteur bloquant, est constitué par l'affaiblissement continu des capacités des ressources humaines et des institutions ainsi qu'une caducité généralisée des législations de développement et de toute l'organisation managériale du pays ;

    2° Dans le domaine économique

    · Un cadre macro-économique faible et inopérant,

    · L'incohérence des politiques sectorielles dont notamment la politique fiscale, les codes des investissements et minier ainsi que la politique de l'environnement physique, 

    · La dislocation du tissu industriel, la vétusté et l'absolescence de l'outil de production, la réduction drastique d'une offre autant désarticulée que non diversifiée et l'extraversion de l'industrie minière,

    · La dégradation continue des infrastructures économiques et sociales privant ainsi la majeure partie de la population de l'accessibilité notamment aux services sociaux de base.

    3° Dans le domaine de l'environnement physique, une exploitation désordonnée et abusive des ressources forestières ainsi qu'un développement destructeur des activités de braconnage dans les parcs nationaux, développement renforcé depuis quatre ans par la guerre d'agression qui déchire le pays et conduit à la destruction tant de son capital environnemental que du patrimoine touristique.

    Cette situation a pour conséquences une baisse considérable du niveau de vie et une pauvreté généralisée touchant plus de 80 % de la population congolaise qui vivent actuellement dans la misère avec revenu moyen d'USD 0,20 par tête et par jour.

    Manifestant sa volonté de sortir le pays et sa population de cette situation en flagrante contradiction avec ses potentialités naturelles, le Gouvernement a initié, avec le concours des principaux partenaires extérieurs traditionnels, un programme de redressement bien ciblé nommé «  Programme Multisectoriel d'Urgence de Reconstruction et de Réhabilitation ( PMURR), en vue de consolider les acquis du Programme Intérimaire Renforcée ( PIR) de stabilisation et de relance économique et d'amorcer la reconstruction nationale.

    En effet, le PMURR est autant le noyau dur que le contenant de tous les programmes actuellement en cours 2002 à 2005 que sont notamment les programmes de développement du Gouvernement, les différents programmes de coopération, entre autres, le programme de renforcement des capacités, le programme des stratégies de réduction de la pauvreté... Les réformes envisagées s'inscrivent dans une vision d'ensemble et traduisent la volonté politique d'imprimer un changement profond aux fonctions générales de l'Etat et à la gestion de la chose publique.

    1.2. Présentation du PMURR

    1.2.1. Options fondamentales

    De l'analyse de la situation et de la vision d'ensemble du programme se sont dégagées les options fondamentales ci-après :

    · Redressement et relance Economique , par la définition d'une politique volontariste qui situe le niveau de croissance du PIB à un taux moyen de 3,8% par an.

    · Des politiques globales et sectorielles appropriées définies en fonction des principaux axes, à savoir : le cadre macro-économique, le domaine financier et monétaire, les infrastructures de base, le social, l'environnement et la bonne gouvernance.

    · Un programme fondé sur une économie de marché, favorisant l'initiative privée, respectueux des droits sociaux et garantissant la solidarité nationale, la sécurité juridique et judiciaire des affaires, l'Etat jouant le rôle régulateur.

    · La lutte contre la pauvreté envisagée dans toutes les actions du programme.

    Dans cette optique, une attention particulière est réservée tant au coût de fonctionnement des institutions de la transition qu'au potentiel de rendement de l'économie, y compris au niveau des entreprises.

    1.2.2. Objectifs du PMURR

    Partant de ce qui précède, des objectifs précis ont pu être définis comme suit :

    · objectifs globaux

    - amorcer le démarrage du processus de reconstruction et de réhabilitation économique

    - assurer la pérennité à long terme du programme de façon à ce que les actions entreprises durant la phase d'urgence n'aient pas d'effets pervers et néfastes sur les programmes et institutions futurs.

    · Objectifs spécifiques

    - Mettre en place les grands travaux de reconstruction et de réhabilitation des infrastructures clés ( transport, eau, assainissement, Energie électrique urbain) en vue de rétablir les grandes connections interurbaines et réhabiliter les services publics et sociaux de base minimum dans les pays et d'assurer la sécurité alimentaire à Kinshasa et dans les grands centres urbains :

    - Reconstruire les capacités humaines et institutionnelles, redéfinir les méthodes de travail et développer les grands axes des politiques sectorielles ;

    - Mettre en place un système de financement croissant pour des initiatives communautaires dans les zones urbaines et rurales pour la fourniture des services publics et sociaux de base et pour la reconstruction et l'entretien des infrastructures de base ( pilier du DSRP) ;

    - Assurer la sécurité alimentaire par une production agricole suffisante et accessible à tous.

    Dans leur application, ces objectifs s'articulent autour des projets intégrateurs aux effets, d'entraînement multiples pour les économies nationales et les grands ensembles sous-régionaux et régionaux répondant ainsi aux aspirations du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique ( NEPAD)

    1.2.3. Principaux critères de sélection des actions prioritaires

    Les principaux critères retenus pendant la période d'exécution envisagée en trois ans ci-après :

    · Cohérence avec la stratégie du Gouvernement et la SAT de la Banque Mondiale ;

    · Urgence pour aider à stabiliser la situation sociale en remédiant aux problèmes les plus imminents ;

    · Impact direct et immédiat sur la situation économique et sociale de la population ( Pilier du DSRP) ;

    · Contribution à la réduction de la pauvreté ( DSRP) ;

    · Synergie entre les activités sectorielles du PMURR ;

    · Effet catalyseur pour générer des financements complémentaires ;

    · Localisation dans un premier temps dans les zones accessibles ;

    · Adaptation aux capacités réelles d'absorption et d'exécution ;

    · Effets multiplicateurs des actions retenues dans le programme.

    Le PMURR est plus particulièrement axé sur les personnes et les services plutôt qu'exclusivement sur la réhabilitation d'infrastructures. Ceci signifie que le programme fournira les ressources nécessaires pour à la fois la reconstruction des infrastructures de base ( dans les centres urbains et les communautés d'accueil et ceux d'origine) et la fourniture des services publics et sociaux de base temporaires pour les populations déplacées et les communautés d'accueil.

    1.2.4. Atouts du PMURR

    Les atouts dont dispose le PMURR sont :

    - Les résultats acquis par le PIR ayant abouti à la stabilisation relative du cadre macroéconomique ;

    - L'acceptation déjà annoncée du DSRP qui permettra au pays l'allégement de la dette et d'avoir les nouvelles ressources extérieures ;

    - La reprise des contacts avec les institutions de Bretton Woods et autres bailleurs de fonds ;

    - L'engagement de financement du Programme par la Banque Mondiale estimé à 573 millions de dollars ( 33,0%) ;

    - Les différents programmes de coopération en cours d'exécution avec le concours notamment de l'UE, du PNUD et de la BAD.

    - Le partenariat concerté entre le Gouvernement et les privés d'une part et entre le Gouvernement et la société civile d'autre part.

    I.2.5. Secteurs prioritaires du PMURR et diagnostics sectoriels

    Les secteurs prioritaires retenus sont les suivants :

    - Bonne gouvernance ( renforcement des capacités et réformes institutionnelles)

    - Infrastructures ( routiers, ferroviaires, fluviales et lacustres, électricité, eau potable et assainissement)

    - Développement communautaire

    - Agriculture

    - Education

    - Santé

    - Protection sociale ( groupes vulnérables, victimes du VIH-SIDA et autres maladies, déplacés de guerre, démobilisés...)

    Néanmoins, dans le cadre de ce travail nous nous limiterons aux infrastructures routières comme base de notre étude en rapport avec l'objectif prédéterminé.

    SECTION 2. INFRASTRUCTURES

    2.1. Infrastructures routières

    Le réseau routier de la République Démocratique du Congo totalise 152.400 Km qui se décomposent comme suit :

    - 7400 Km des voiries urbaines dont 973 Km de routes

    revêtues. Ce réseau est géré par l'OVD.

    - 87000 Km de routes d'intérêt local, toutes en terre, et

    placées sous la responsabilité de la DVDA

    - 58000 Km de routes d'intérêt général gérées par l'OR et

    dont 2800 Km sont revêtues. Les routes d'intérêt général sont articulées autour d'un programme de route prioritaire de 30.000 Km formant le Ring National. Les axes du Ring National relient les chefs-lieux des Provinces et ceux des Districts drainant 90,0 % du trafic national, et traverse les territoires les plus peuplés (près de 80,0% de la population).

    D'une manière générale, le réseau routier n'offre aujourd'hui que des tronçons morcelés sans grande utilité économique : 90 % de celui-ci étant devenus impraticables faute d'entretien. Cette dégradation entraîne l'usure précoce du matériel roulant et explique les coûts prohibitifs des transports.

    L'insuffisance et l'irrégularité de ressources concédées à l'entretien routier, le non-respect de la charge à l'essieu constituent les principales causes de la dégradation des routes tandis que l'absence d'auto-écoles, des panneaux de signalisation et la vétusté des moyens de transport existant sont à la base de l'insécurité croissante sur nos routes.

    2.1.1. Mise en oeuvre des routes principales

    Pour faire face aux reconstructions les plus urgentes, les estimations du Ministère du Plan en concertation avec les Ministères sectoriels s'élevaient à USD 7 millions. Mais au stade de préparation, la taille du programme se situait à environ USD 1,741 milliards toutes taxes et droits comprises. Cependant, la répartition des crédits par composante se résume comme suit :

    · Gouvernement congolais USD 221 millions, soit 12,7 %

    · IDA USD 455 millions, soit 26,0 %

    · BAD USD 44 millions, soit 2,5 %

    · Donateurs identifiés USD 485 millions, soit 28,0 %

    · Autres bailleurs à rechercher USD 536 millions, soit 32,0 %

    En effet, le coût attribué aux infrastructures s'élève à USD 1285 millions soit 73,8%. Ainsi pour les routes principales, ce projet ( IDA coût de base hors taxe 126 M US $) doit intervenir dans un contexte de 152400 Km de routes dont 145 000 Km d'intérêt général et 7400 Km de voirie urbaines. Un réseau prioritaire de 29402 Km ( dont 3000 initialement revêtus) a été défini comprenant : le Ring 1 de 10713 Km de routes de liaison essentielles- liaisons entre les chefs-lieux des province et le Ring 2 de 18689 Km regroupant les routes d'intégration au Ring 1 et de désenclavement des zones de production et à forte densité de population qui draine de l'ordre de 90 % du trafic national.

    Le projet plates-formes et chaussées autour de l'axe RN1 représente ( IDA coûts de base hors taxes et imprévus 100,25 MUS $ ) une intervention sur l'ordre de 4240 Km de routes dont 3027 Km de Banana à l'Ouest jusqu'à Sakania au Sud-Est et 963 Km en routes d'intégration sur un linéaire de 1799 Km identifiés. Les secteurs d'intervention étant principalement pour le financement IDA : i ) Matadi Kinshasa 198 Km IDA sur 287 Km, ii) Kinshasa Lubumbashi 1058 Km IDA sur 2340 Km.

    L'ensemble des routes traitées par l'IDA porte sur 814 Km ( pour 1588 Km) de routes revêtus et 442 Km envisagés reste essentiellement axé sur le rétablissement de la circulation, gros entretien routier, rétablissement des fondations ou couche de base, fermeture provisoire par monocouche ou bicouche, réouverture, reprofilage et assainissement de routes en terre et, sur la section Matadi Kinshasa, renforcement définitif de la section devant être réhabilitée en version provisoire sur le financement du don.

    Le projet ouvrage d'art ( IDA coûts de base hors taxes et imprévus 13,03 US $) consiste essentiellement à l'établissement ou le rétablissement de la continuité des liaisons. Les travaux comprennent i) la construction d'ouvrage neuf dont le principal est celui sur la rivière loange ; ii) la répartition d'ouvrages existants sur les sections de routes traitées - Mpozo, Kwilu, Lubikakangaie et Kasaï ou sur des itinéraires en service. Ouvrage de Mpassa sur la boucle de Kinshasa. Le projet finance également ( IDA coûts de base hors taxe et imprévus 11,41 M US $) les études et contrôles des travaux pour l'ensemble des deux composantes routes et ouvrages d'art.

    2.1.1.1. Réhabilitation et reconstruction des infrastructures critiques

    Le but est de réhabiliter et reconstruire les infrastructures critiques et restaurer les services de base aussi vite que possible. Pour cela il y a lieu de définir la nature technique et le programme des travaux financés par l'IDA. L'exécution est le fait d'une firme internationale ( Firme de management et d'exécution du projet, «  Projet Management and Implementation Firm, PMIF ») qui est spécialisée en management de grands projets d'infrastructures. La firme est responsable du planning des activités, de la préparation des consultations, mener à bonne fin les évaluations, et superviser les contrats dans l'intérêt du gouvernement, en accord avec les procédures de la Banque, des guides de gestion financière et de déboursement. La firme travaille en étroite collaboration avec les Ministères et les Organismes publics impliqués dans le projet ( comme l'office des routes, l'office national des transports, la régie de distribution des eaux, la société nationale d'électricité, etc.) afin de faire bénéficier ces entités de son savoir faire et pour les assister à la mise en place des capacités de gestion et d'exécution des futurs projets de développement.

    Le Ministère des Finances et du budget signe tous les marchés de travaux, de fournitures et de services préparés par la Firme après avoir reçu le non objection de la Banque Mondiale. Deux spécialistes de haut niveau en passation de marchés et en gestion financière assistent le Ministère. Ils examinent au nom et dans l'intérêt du Gouvernement tous les aspects de gestion financière et de gestion des marchés du Projet. Ils sont habilités à recevoir toute demande ou proposition de la part de la Firme pour les marchés avant transmission à la signature du Ministère des Finances.

    2.1.1.2. Indicateurs de performance

    63 indicateurs de performance pour l'exécution du Projet ont été définis ( voir tableau ci-dessous). Ces indicateurs concernent : (i) les infrastructures routières, la distribution de l'eau, la fourniture d'électricité, les infrastructures urbaines, l'agriculture, la santé, l'éducation et le développement communautaire, et (ii) l'exécution en temps voulu des activités du projet. La mesure des indicateurs de l'impact du Projet interviendra principalement après sa finalisation vu que les impacts des réformes institutionnelles, durant le Projet, sur la structuration des secteurs sont de moyen à long terme. Les indicateurs de l'avancement du projet devront être actualisés chaque année et comparés avec les objectifs fixés.

    Les indicateurs de l'impact du Projet sur les divers secteurs comprennent : (i) la réhabilitation des infrastructures dans tous les domaines, (ii) les performances des installations du service de l'eau et d'électricité (iii) l'impact direct sur les populations des activités de santé et de l'éducation (iv) le développement des infrastructures communautaires.

    Les indicateurs de l'avancement du Projet mesurent l'accomplissement des activités principales en temps voulu et sont une mesure direct de l'accomplissement du chronogramme. Ces indicateurs dépendent (a) de la réalisation du projet selon le programme établi et couvrent les activités suivantes :

    (i) quantités d'infrastructures réhabilitées, (ii) nombre ou pourcentage des populations touchées par la mise en oeuvre des diverses composantes, (b) de la réalisation du programme multibailleurs (iii) évolution de la qualité globale de l'ensemble des infrastructures, (iv) amélioration des services de base aux populations : santé, éducation, accès aux produits agricoles.

    L'actualisation des indicateurs d'avancement du projet sera inclue dans le rapport annuel préparé par BCECO et PMIF mais leur suivi sera réalisé de manière permanente par ces bureaux et les agences partenaires d'exécution.

    Tableau I. Principaux indicateurs de performance du projet

    Réseau routier : ensemble des activités de l'OR

     

    Durant le projet

     

    Unité

    2002-2003

    2003-2004

    2004-2005

    Total

    Longueur de routes revêtues entretenues

    Km

    0

    53 (53)

    135 (135)

    188(188)

    Longueur de routes revêtues réhabilitées

    Km

    0

    88(55)

    138(86)

    226(141)

    Longueur de routes revêtues renforcées

    Km

    0

    311(153)

    641(225)

    952(378)

    Longueur de routes revêtues reconstruites

    Km

    0

    77(28)

    145(64)

    222(92)

    Longueur de routes en terre réhabilitées

    Km

    0

    477(295)

    1212(147)

    1689(442)

    Longueur de routes d'intégration revêtues entretenues

    Km

    0

    18,5(0)

    73,5(0)

    92(0)

    Longueur de routes d'intégration en terre réhabilitées

    Km

    0

    174 (0)

    697 (0)

    871(0)

    Nombre d'ouvrages d'art réparés ou construits

    Km

    0

    3(2)

    6(5)

    9(7)

    Longueur d'itinéraire de la RN1 recouvertes à une circulation continue

    Km

    -

    -

     

    2500(1241)

    Source : Ministère du Plan, Comité de pilotage, PMURR.

    2.1.1.3. Passation des marchés

    Une attention particulière est portée aux dispositions d'attribution des marchés du PMURR pour s'assurer que le programme d'urgence soit exécuté rapidement, d'une manière transparente et efficacement. La passation de marchés de travaux, de fournitures et de service du PMURR soit les directives de la Banque mondiale en tenant compte des trois particularités les plus importantes du projet : (1) sa grande taille ( 454 millions US $ pour le financement IDA), (ii) son caractère d'urgence et son instantanéité ( 3 ans de mise en oeuvre) et (iii) le besoin d'une totale et incontestable transparence de gestion et mise en oeuvre. Les méthodes de marchés devant être employées pour le PMURR sont semblables à celles adoptées dans le Don de l'IDA pour la réhabilitation d'urgence ( EERP) afin de préserver l'uniformité d'approche. La mise en oeuvre doit être rapide, efficace et transparente partout dans les sous-programmes. Ainsi, tous les appels d'offres et les contrats sont élaborés sur la base des documents standards de la Banque respectant le contenu et le format standard de ces documents.

    En plus, la passation des marchés et l'emploi des consultants respectent les dispositions de la réglementation des marchés publics en République Démocratique du Congo dans tous les cas où ces dispositions ne sont pas en contradiction avec les normes de la Banque ou les clauses de l'Accord de Crédit et ses annexes. En cas de contradiction, les dispositions de la Banque auront priorité sur la législation nationale. Le dépouillement et l'évaluation des offres se réalisent en respect des procédures applicables de la Banque. Les appels d'offres, les évaluations des offres et les Projets de contrat sont soumis à l'examen de la commission ad hoc constituée à cet effet.

    Les niveaux et autorités d'approbation des marchés, est de la seule compétence du Ministère des Finances sur proposition de PMIF en ce qui concerne le volet A.

    Les normes de la Banque s'appliquent à tous les marchés financés en totalité ou partiellement par les fonds de crédit. Même si le financement du marché par le crédit ou le Don n'est que de un dollar les normes de la Banque doivent être utilisées et sont prioritaires sur la réglementation nationale en la matière.

    2.1.1.4. Comptabilité du projet et procédures administratives et comptables

    Le Ministère des Finances par BCECO et PMIF met en place et maintient durant toute la durée du projet une organisation comptable propre au Projet satisfaisant aux usages comptables généralement admis et soumise à des vérifications et contrôles appropriés à satisfaction de l'IDA.

    La comptabilité du Projet se réfère correctement :

    (a) tous les décaissements effectués dans le cadre du projet identifiés par : (i) bailleur de fond IDA et Gouvernement ; (ii) monnaie d'origine et équivalents en US $ et Francs congolais, ( iii) composante et volet du Projet : ( iv) catégorie de décaissement selon l'Accord de crédit ; et (v) investissements et charges d'exploitation.

    (b) tous les marchés passés dans le cadre du Projet détaillé selon (a) ci-dessus.

    (c) un inventaire de tous les équipements et véhicules achetés dans le cadre du Projet avec : (i) la date d'achat ; (ii) le coût en monnaie d'origine et équivalence en Francs comoriens, (iii) le bailleur de fonds ou distribution du coût selon les bailleurs de fonds (iv) le numéro d'identification du bien acquis ; (v) le description de l'équipement ou véhicules (vi) le numéro de série et modèle ; (vii) la date de revente / transfert/retrait de circulation selon le cas et (viii) le revenu de la revente /transfert/retrait.

    (d) tous les revenus, y compris les revenus de revente éventuelle des équipements, etc.

    (e) tous les fonds du crédit IDA engagés ou prévus d'être engagés. Les sommes décaissées, engagées mais pas encore décaissées et budgétisées et pas encore engagées devront aussi être détaillées.

    Le Ministère des Finances par BCECO et PMIF, prépare et fournit à l'IDA des rapports financiers trimestriels.

    2.1.1.5. Evaluation, supervision et suivi

    L'évaluation, la supervision et le suivi du projet se réaliseront au moyen de :

    (i) indicateurs de performance : 63 indicateurs de performance pour l'exécution du Projet ont été définis (voir 2.1.1.2.). Le Ministère des Finances ( BCECO et PMIF) actualisera ces indicateurs chaque année.

    (ii) Missions de supervision : La Banque fait un examen annuel, avec le Gouvernement et les autres parties prenantes pour évaluer les progrès d'avancement de l' exécution des activités menées.

    (iii) Evaluation de mi-parcours : une revue à mi- parcours ( MTR) est effectuée 18 mois après la mise en vigueur du projet pour évaluation des progrès du projet et du programme, vérification que l'ensemble des objectifs sont atteints, voir le rôle des différents partenaires et, éventuellement, si nécessaire, réorienter le projet et le programme pour être sûr d'atteindre les objectifs.

    (iv) Rapports à présenter : Le Ministère des Finances, BCECO et PMIF présente à l'IDA : a) pour examen et approbation, au plus tard le 31 octobre de chaque année, le plan de travail et le budget annuel pour l'exercice suivant avec notamment les dotations budgétaires envisagées, les montants estimatifs des décaissements et les activités de passation des marchés proposés ; b) pour examen, des rapports annuels et trimestriels concernant les progrès de l'exécution du Projet, les difficultés ou retards et les solutions proposées. Ces rapports sont soumis au plus tard deux mois après la clôture de chaque exercice et 45 jours après la fin de chaque trimestre ; c) pour examen, les rapports périodiques nécessaires sur l'attribution des marchés, et d) un rapport d'achèvement de l'exécution du projet dans les six mois suivant la date de clôture du crédit.

    Le rapport annuel comprendra, en plus de la description des activités réalisées et la situation financière du Projet, l'évaluation de l'accomplissement des obligations légales de l'Accord de crédit.

    Evaluations internes : le Ministère du Plan et de la Reconstruction, comité de Pilotage, organise annuellement un atelier interne d'évaluation du Projet avec la participation de tous les agents responsables des différents volets, le personnel homologue et les consultants engagés. Ces ateliers ont pour but l'évaluation du progrès de l'exécution du Projet, l'analyse des difficultés rencontrées et la sensibilisation des responsables aux objectifs du Projet.

    CHAPITRE III. ETAT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX D'INFRASTRUCTURES ROUTIERES

    ( Exécution au Ier trimestre 2004)

    3.0. DISPOSITION CONTRACTUELLE

    Le crédit n°3703 DRC et le Don n°H010 DRC ont permis la signature des accords du 14 Août 2002. Un décret n°126/2006 approuvant l'accord de crédit le 20 septembre 2000 a fait l'objet de la promulgation de la loi n°019 autorisant la ratification de l'accord de crédit au 16 octobre 2002 qui a été mis en vigueur le 08 novembre 2002 dont la clôture n'interviendra qu'au 30 juin 2OO5.

    Nonobstant, ce chapitre porte sur l'avancement du projet, le suivi financier ainsi que la passation des marchés.

    3.1. AVANCEMENT DU PROJET

    3.1.1. O.R. routes principales

    - Etude groupement 1 section Matadi - Kinshasa dont le marché signé avec Gauff à 258394$

    - Etude groupement 2 section Kinshasa - Loange, marché signé avec Gauff à 343849 $

    - Etude groupement 3 section Loange -Lubumbashi, marché signé avec BCEOM à 199289 ET 229770$

    Pour les trois lots les APS ont été reçus. Analyse et définition des niveaux de services exigés suivant les définitions des annexes techniques le 08/03/04. Les sections ont été découpées en 11 lots homogènes repartis comme suit suivant les modalités de passation des marchés.

    3.1.2. Appel d'offres international avec préqualification

    - lot N°4 Réhabilitation du tronçon revêtu Kenge - Masimanimba ( 112KM).

    - Lot N°5 Réhabilitation du tronçon revêtu Masi Manimba - Kikwit ( 142 Km).

    - Lot N°9 Réhabilitation du tronçon revêtu Nguba - Likasi - Lubumbashi ( 183 Km).

    3.1.3. Appel d'offre International

    - Lot N°1 : Réhabilitation du tronçon revêtu « Pont Mpozo - pont Kwit » de la route Kinshasa - Matadi ( 110, 60 kms)

    - Lot N°2 : Réhabilitation du tronçon revêtu «  pont Kwilu - Mbanza Ngungu de la route Kinshasa - Matadi ( 86, 40kms)

    - Lot N°3 Réhabilitation du tronçon revêtu « Mbanza Ngungu - Sona bata » de la route Kinshasa - Matadi ( 67, 79Kms)

    - Lot 6 ouverture de la route « Batshamba - Rivière Loange » ( 127, 15 Kms), y compris la construction de 4 ponts dont celui de la rivière loange, long de 440m.

    - Lot 7 ouverture de la route «  Rivière Loange - Tshikapa » ( 131, 20Kms) y compris la construction d'un pont et la réparation de 2 ouvrages.

    - Lot 8 ouverture et réhabilitation de la route «  pont Lulua - Mwene ditu » ( 322 Km) :

    · Sur l'ensemble de la route : réhabilitation des assainissements

    · Sur les sections bitumées : réparations et bitumage de ces sections

    · Sur les sections en terre : ouverture de la route, suppression de bourbiers.

    - Lot 10 renforcement des ouvrages sur les rivières : Mpozo ( 10 travées de 15m), Kwilu ( 14, 75 +26 + 14, 75m), Mpasa 1 ( Buse arche de 10m), Mpasa 2( 2 buses de 2 m de diamètre).

    - Lot 11 Réhabilitation du pont sur la rivière Kasaï à Tshikapa ( 18 + 55+55 +18m ),et la mise en place de 2 nouveaux tabliers en panneaux métalliques préfabriqués pour le pont Lubi ( 40m), et le pont Kakangai ( 15m).

    - Ainsi, la mise à jour des dossiers d'appel d'offres en cours.

    3.1.4 ( OVD) infrastructures et services Urbaines

    a. Les routes urbaines

    - Avenue Kasa - vabu à Kinshasa ( tronçons Boulevard du 30 juin - victoire ( 4, 15Km), Mariano - Rond point Bandal ( 2, 25 Km) et Pont Makelele - Kitambo magasin ( 2, 25 Km)

    - Marché travaux SAFRICAS du 7 novembre 20038374522 US $. Travaux démarrée le 7 Janvier 2004, réalisation 20%.

    - Contrôle des travaux BCEOM du 31 décembre 2003 à 366080 US$ + 216893 Euros.

    3.1.5. Réhabilitation des routes de desserte agricole

    L'état d'avancement des travaux prévus par les études techniques sur financement IDA H005 se présente comme suit :

    Provinces

    Attributaires

    Date

    Montant en $

    Situation et observation

     

    Fin

     

    Etudes techniques réseau routes 1ère année ( H005)

    Kinshasa Bas-Congo

    FIGEPAR

    18-12-2002

    18-02-2003

    43175

    Terminé

    Katanga 2 Kasaï

    FIGEPAR

    18-12-2002

    18-02-2003

    86181

    Terminé

    Katanga 2 Kasaï

    FIGEPAR

    18-12-2002

    18-02-2003

    86181

    Terminé

    Bandundu Equateur

    GECT

    18-12-2002

    18-02-2003

    42173

    Terminé

     

    Formation des chefs d'équipes en HIMO

    Katanga

    BDD/Lubumbasi

    28-07-2003

    15-09-2003

    137240

    Terminé à Lubundi

    Kambove, Kipushi

    Kasaï- Oriental

    Caritas/ Mbuji-Mayi

    13-06-2003

    31-07-2003

    28583

    Terminé à Kabeya-Kamwanga

     

    13-06-2003

    31-07-2003

    28950602

    Terminé à Kazumbu

    Bandundu

    CEPAL

    13-06-2003

    31-07-2003

    27636

    Terminé à Masi-Manimba

     

    01-11-2003

    15-12-2003

    32039

    Terminé

     

    13-06-2003

    31-07-2003

    27207

    Terminé à Bulungu

    Bas-Congo

    CCAD/Lukula

    13-06-2003

    31-07-2003

    23824

    Terminé à Lukala

     

    13-06-2003

    31-07-2003

    24729

    Terminé à Tshela

    Kinshasa

    GEI

    13-06-2003

    31-07-2003

    23685

    Terminé à Maluku

    Equateur

    Source de Lomako ONGD

    01-11-2003

    28-11-2003

    28085

    Encours à Ingende

     

    01-11-2003

    28-11-2003

    28235

    Terminé à Bikoro

    Kasaï - Occidental

    VPD/Demba

    01-11-2003

    15-12-2003

    32517

    Encours à Demba

     

    01-11-2003

    15-12-2003

    32919

    Encours à Mweka

     

    Travaux sur les ouvrages d'art

    Bas -Congo

    EGC

    13-08-2003

    13-11-2003

    36486

    Terminé à Tshela

     

    13-08-2003

    13-11-2003

    36486

    Terminé à Tshela

     

    13-08-2003

    13-11-2003

    37264

    Pont Ntunzi terminé à Tshela

     

    13-08-2003

    13-11-2003

    36590

    Encours pont Kinzuvu/ Tshela

     

    13-08-2003

    13-11-2003

    35547

    Terminé Pont Lombi-lukula

     

    13-08-2003

    13-11-2003

    33260

    Terminé à Songololo pont Kasuisi

     

    13-08-2003

    13-11-2003

    28756

    Encours à Songololo pont Nsau

     

    25-08-2003

    25-11-2003

    46832

    Terminé à Tshela

     

    25-08-2003

    25-11-2003

    46832

    Pont Madiadia en cours à Tshela

    Bandundu

    E.T.P.

    13-08-2003

    30-10-2003

    37806

    2 Ponts à Bulungu dont 1 achevé

     

    13-08-2003

    19-03-2004

    32930

    Pont Tshiesi à Masi-Manimba en cours

     

    13-08-2003

    13-12-2003

    23157

    Pont Masangu à Masi-Manimba

     

    25-08-2003

    25-11-2003

    105025

    Pont Lokwa à Idiofa en cours

    Katanga

    EDILE

    25-08-2003

    19-11-2003

    25285

    Terminé Pont Munana à Kipushi NB : avenant du 16-12-2003

    Kasaï -Oriental

    Star construction

    25-08-2003

    25-11-2003

    29021

    Pont Mujila à Miabi en cours N.B : Avance non sollicité

     

    25-08-2003

    25-11-2003

    49326

    Pont Tshioyi à Nganda Jika en cours N.B : avance non sollicité

     

    Travaux de réhabilitation des pistes rurales

    Kinshasa

    ACPAD

    13-02-2004

    15-07-2004

    51631,5

    2 contrats pour démarrage des travaux sur l'axe Maluku-Bita-Maï-Ndombe PKO-KP17

     

    14-02-2004

    14-07-2004

    47625

    2 contrats pour axe : Bita-Maï-Ndombe PK17-KP36 (travaux en cours)

     

    16-02-2004

    16-07-2004

    27000

    Maluku Axe : Bita-Kipate-Maï-Ndombe PK36 à KP 42 (travaux en cours)

     

    02-03-2004

    02-07-2004

    29730

    Mont-Ngafula axe Mbudi-Mitendi PK11 à KP 22 ( Travaux en cours)

     

    09-02-2004

    09-06-2004

    29603,92

    Mont-Ngafula axe : Mbudi-Mitendi PK 00 à PK 11. (Travauc en cours)

     

    Source : Ministère du Plan, Comité de Pilotage, PMURR

    En vue d'améliorer l'efficacité de la commercialisation des produits agricoles, le PMURR à prévu :

    - La réhabilitation des routes de desserte agricole et

    - La mise en place d'un système d'information des prix au marché.

    3.1.5.1. Travaux à haute Intensité de main d'oeuvre

    Au cours du premier trimestre de l'année 2004, les travaux sur piste, basés principalement sur l'utilisation des méthodes à haute intensité de main-d'oeuvre « HIMO » ont démarré avec les activité suivantes :

    - La formation des chefs d'équipes en HIMO : 478135$ US d'engagement

    - La construction d'ouvrages de franchissement afin de rendre accessible 5000 Km de route ( 770144 $ US).

    - Le démarrage des travaux de réhabilitation des pistes à Kinshasa ( 185588, 72$ US) dans le cadre d'un programme intérimaire ainsi que la mise en place d'un système d'information des prix au marché (recrutement du consultant en cours).

    Dans ce cadre les informations prévues en HIMO dans les provinces ci-après sont terminées, il s'agit de Katanga, Kasaï-Oriental, Bandundu, Bas-Congo, Kinshasa et une partie de l'Equateur. Sont en cours de formation les chefs d'équipes de la province du Kasaï-occidental et une partie de l'Equateur.

    3.1.5.2. Reconstruction des ponts

    En outre, 17 ponts importants ont été prévus pour rendre accessibles les contrées productrices aux centres de consommation. L'état d'avancement global des travaux sur les ouvrages d'art par Province se présente comme suit :

    - Bas-Congo : 6 ponts terminés et 3 ponts en cours

    - Bandundu : 1 pont terminé et 4 ponts en cours

    - Katanga : 1 pont terminé

    - Kasaï-Oriental : 2 ponts en cours d'exécution.

    3.1.6. Les Remarques sur le projet

    3.1.6.1. Les problèmes soulevés par l'exécution

    1°. Domaine : circulation de l'information

    · Instance concernés : - Comité de Pilotage

    - BCECO

    - BCMI

    - Organismes d'Etat concernés

    - Banque Mondiale

    · Problèmes rencontrés :

    - Demandes et formulation de non objections non systématiquement copiés aux organismes intéressés. Le problème se manifeste principalement pour la composante B gérée par BCECO.

    - Informations non systématiquement communiquées sur les signatures des marchés et contrats et leur contenu. Problème relevé surtout pour le volet B géré par BCECO.

    - Informations non systématiquement communiquées sur le suivi des marchés (paiement d'acomptes etc. ) Idem que pour les précédents, problèmes relevés essentiellement pour la gestion de la composante B gérée par BCECO.

    · Propositions

    - Obligation aux organismes d'Etat pour transmission systématique en copie, à ses partenaires de toute correspondance relative à la gestion du Projet.

    - Obligation à la Banque de copier systématiquement aux agences d'exécution et au Comité de Pilotage toutes correspondances relatives à la gestion du projet.

    - Effort notable d'organisation et de circulation de l'information à faire par BCECO.

    2° Domaine : Adaptation du Projet

    · Instances concernées :

    - Comité de pilotage

    - BCECO

    - BCMI

    - Organismes d'Etat concernés

    - Banque Mondiale

    · Problème rencontré

    - Adaptation du projet par les agences d'exécution , les organismes concernés et la Banque sans décision du Comité de pilotage (imputation d'Etudes nouvelles... etc., modification à l'intérieur des composantes, mobilisation de crédits supplémentaires...etc.)

    · Proposition

    - saisir le comité de pilotage avant toute décision.

    3° Domaine : Mission de supervision de la Banque

    · Instances concernées :

    - BCECO

    - BCMI

    - Organismes d'Etat concernés

    - Banque mondiale

    · Problèmes rencontré

    - Déroulement des missions trop souvent de façon discrétionnaire entre les sectoriels de la Banque et les entités.

    · Proposition

    - Prévenir le Comité de Pilotage pour la préparation de la mission ( Cf. manuel d'exécution ). Diffuser les aides mémoires de mission de façon générale par l'intermédiaire du Comité de pilotage qui pourra suivre l'évolution des dispositions et décisions diverses à appliquer. Aucune amélioration n'a été notée dans ce domaine.

    4° Domaine : Finalisation des dossiers

    · Instances concernés :

    - Comité de pilotage

    - Ministère des Finances

    - BCECO

    - BCMI

    - Organismes d'Etat concernés

    - Banque Mondiale

    · Problème rencontré :

    - Procédures souvent trop longues dans l'exécution des différentes étapes des dossiers (analyse des offres, non objections, signature des contrats ...etc.) entraînant des retards cumulés trop importants.

    · Propositions

    - PBCMI et BCECO mettre à jour les chronogrammes d'exécution pour chaque dossier.

    - Tenir informé à toutes les étapes le Comité de Pilotage qui doit veiller à son suivi et apporter son assistance pour accélérer les procédures et initier les décisions adéquates.

    5° Domaine : Implication des Ministères et organismes d'Etat

    · Instance concernée : Tous acteurs du PMURR

    · Problème rencontré

    - En général le suivi et connaissance de l'exécution du PMURR pas assez maîtrisé par les Ministères et organismes d'Etat.

    · Proposition :

    - Information par les agences d'exécution ( BCMI et BCECO) de toutes les actions entreprises et transmission de tous les rapports d'activité. Association soit par le biais des comités régionaux soit par les personnels du siège à des missions de suivi.

    3.2. SUIVI FINANCIER

    3.2.1. Sous programme A- Infrastructures Critiques

    3.2.1.1. Exécution de l'Accord de crédit au 31 Mars 2004

    Tableau n°1. Exécution par catégories

    catégories

    Montant de l'accord de crédit (hors non affectés)

    Montants exprimés en US dollars

    Décaissements en cours de Signature

     

    Décaissement(y compris)frais banc.

     

    En % du crédit

    montants

    En % du crédit

    En % des engagts

    USD

    EUR

    Travaux

    1a Volet A

    210424192,00

    21042492,00

    15713735,00

    15713735,00

    7,47%

    7,5,%

    1419410,52

    1419410,52

    0,67 %

    0,67 %

    9,03 %

    9,03 %

    267217,09

    267217,09

     

    Fournitures 2a Volet A

    66176700,00

    66176700,00

    4733097,72

    4733097,72

    7,2 %

    7,2 %

    520533,17

    520533,17

    0,79 %

    0,79 %

    11,00 %

    11,00 %

    1511714,78

    1511714,78

     

    Consultants

    3a Volet A

    45425306,00

    32139353,00

    1745436,69

    9249672,30

    38,4 %

    28,8 %

    5651037,67

    2938348,13

    12,4 %

    9,1 %

    32,4 %

    31,8 %

    203815,52

    203815,52

    60256,99

    60256,99

    Formations

    4a Volet A

    3036789,00

    885730,00

    29700

    1,0 %

    29841,68

    1,0 %

    100,5 %

     
     

    Totaux

    309625975

    29696505

    43,5%

    4878291,82

    10,56%

    51,83%

    1982747,4

    60256,99

     

    Source : Ministère du Plan, Comité de pilotage, PMURR

    3.2.1.2. Exécution de l'accord de crédit au 31 mars 2004

    Tableau n°2. Exécution par volet

    Volet

    Montant de l'accord de crédit (hors non affectés)

    Montants exprimés en US dollars

    Décaissements en cours de Signature

     

    Décaissement(y compris)frais banc.

     

    En % du crédit

    montants

    En % du crédit

    En % des engagts

    USD

    EUR

    Volet A

    1a travaux

    2a fournitures

    3a consultants

    4a formations

    309625975,00

    21042492,00

    66176700,00

    32139353,00

    885730,00

    29696505,62

    1571375,60

    4733697,72

    9249672,30

    9,6 %

    7,5 %

    7,2 %

    28,8 %

    4878291,82

    1419410,52

    520533,17

    2938348,13

    1,6 %

    0,67 %

    0,79 %

    9,1 %

    16,4 %

    9,03 %

    11,00 %

    31,8 %

    1982747,39

    267217,09

    1511714,78

    203815,52

    60256,99

    60256,99

    TOTAL

    309625975

    29696505

    43,5%

    4878291,82

    10,56%

    51,83%

    1982747,4

    60256,99

     

    Source : Ministère du Plan, Comité de pilotage, PMURR

    3.2.1.3. Situation par entité et volet au 31 mars 2004

    (Budget-Engagement- Décaissements)

    Tableau n°3 : montants exprimés en US dollars

    Entité

    Budget

    Affecté

    Engagé

    Marché

    % engagé

    /budget

    Reliquat

    Budget/engagé

    Décaisse(avec frais de banque

    Solde engagé/décaissé

    OR

    Min du plan

    Volet A

    124690000,00

    291050000,00

    1050952,38

    107400,00

    29692505,62

    0,8 %

    10,2 %

    123639047,62

    -107400,00

    261353494,38

    660164,67

    4878291,82

    390787,71

    107400,00

    24818213,80

     
     
     
     
     
     
     
     

    Source : Ministère du Plan, Comité de pilotage, PMURR

    3.3. PLA N DE PASSATION DES MARCHES

    3.3.1. Volet A- Infrastructures

    3.3.1.1. Passation de marchés de travaux

    Entité n°marché

    Libellé du marché

    Coût estimatif

    Méthode de passation

     

    Dossier de prestation ou DAD

    publication

    Ouvert pub. Des offres

    Rapport d'évaluat°

    exécution

    mont

    attr

     

    NOBJ IDA

     
     

    Transmis IDA

    NOB IDA

    début

    Fin

     

    Travaux de réhabilitation de la RN1 lots1 et 2

    Travaux de réhabilitation de la RN1 lot3

    Travaux pont et ouvrage d'art

    Travaux de réhabilitation de l'avenue Kasa-Vubu à Kinshasa

    23500,00

    76750,00

    13030,00

    7100,00

    AOIO

    AOIO

    AOIO

    AOIO

    AOIO

    AOIO

    Prévu

    Réalisé

    Prévu

    Réalisé

    Prévu

    Réalisé

    Prévu

    Réalisé

    Avril-04

    Juillet -04

    Mars -04

    Mars 04.

    BCECO

    Mai 04

    Août -04

    Mars 04

    BCECO

    Mai-04

    Août 04

    Avril 04

    BCECO

    Août -04

    Oct.

    04

    juil 04

    juil.

    03

    juil.

    03

    Sept.04

    Nov.04

    Août 04

    Août 03

    Août 03.

    Oct.04

    Déc

    04

    sept.04

    août 03

    août 03

    Déc.

    04

    Janv. 05

    Sept.

    04

    nov.

    04

    déc.03

    Juin06

    Juin 06

    Juin 04

    Nov.04

    7097,05

    safricas

    Total travaux

    120380,00

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    7097,05

     
     

    Source : Ministère du Plan, Comité de pilotage, PMURR

    AOIO : Appel d'offres International ouvert

    AOIP : Appel d'offres International avec présélection

    Le tableau n°1 est mieux explicité au tableau n°2. Et il convient de signaler que, le montant de l'accord de crédit conformément à l'engagement est resté faible à chaque catégories. D'où la tendance générale observée est à la baisse.

    La situation par entité et volet au 31 mars 2004 s'explicite comme suit : pour l'office de Route, le 0,8% engagé sur le budget dont 0,5 % décaissé avec frais de banque et 0,3% comme solde engagé par décaissement. Celui du Ministère du Plan rien n'a été prévu comme budget. Quant au volet A, au total 10,2 % engage sur budget réparti à 1,68 décaissé avec frais de banque et 8,53 comme solde.

    Le plan de passation des marchés qui s'est fait avec des appels d'offres international. Cependant sur l'ensemble des coûts estimés pour l'Office de Route aucun montant n'a été attribué. Mais en ce qui concerne l'OVD presque 99,9 % a été attribué à SAFRICAS ainsi donc sur l'ensemble des prévisions rien n'a été réalisé jusque là.

    CONCLUSION

    En décidant de réaliser ce travail , notre objectif était d'analyser la contribution du PMURR dans la réhabilitation des infrastructures routières à travers la lutte contre la pauvreté, devenue pour une économie sous-développé une nécessité. Et les lignes antérieures ont clairement exposé les généralités sur la pauvreté, la contribution du PMURR dans la réhabilitation des infrastructures routières et l'évaluation de ces infrastructures.

    Il ressort de ce travail, un engagement du gouvernement et des bailleurs de fonds en vue de réduire la pauvreté en République Démocratique du Congo. Cet engagement vise sincèrement la paix et la stabilité de la population. Cependant, la réhabilitation des infrastructures routières a un impact rapide et visible sur la vie des populations dans la mesure où elle permet de :

    - Rétablir les principales connections interurbaines pour assurer la libre circulation des personnes et des biens dans un premier temps dans les zones accessibles puis dans un deuxième temps sur l'ensemble du territoire de la RDC ,

    - Contribuer à assurer la sécurité alimentaire et le désenclavement des zones de production agricole, en parfaite cohérence et complémentarité avec les actions entrevues pour les pistes de desserte et les voies fluviales,

    - Faciliter l'accès des populations aux services publics et sociaux de base, et

    - Contribuer à l'amélioration de la situation économique de la RDC en permettant de réduire les coûts de transports.

    Nonobstant, la pauvreté étant un concept complexe et multidisciplinaire dans les pratiques, ses définitions différent par la manière d'appréhender le bien-être et de traduire cette appréhension par quelques indicateurs pratiques et utiles sis évoqués dans la mise en oeuvre des stratégies de lutte contre la pauvreté.

    Pour ce qui est de la contribution, les initiatives du Gouvernement ont essayé à la mesure du possible de limiter les retomber de la crise. Mais, cela fait penser à une goutte d'eau versée dans un océan. Le dénuement du PMURR et la profondeur de la crise peuvent créer la subjectivité quant à passer à une solution durable, et pour déduire sur l'avenir de notre société.

    D'où la mise en oeuvre du PMURR dans la réhabilitation des infrastructures routières aura plus d'externalités collectives positives sur le plan macro économique que dans la mesure où l'Etat et les bailleurs de fond s'y impliquent conformément aux engagements préétablis. Car le décalage du temps observé quant à l'exécution du programme provoqué par l'engagement financier des bailleurs de fonds ( retard de décaissement du montant prévu). Cette tendance fait en sorte que les objectifs prédéterminés soient loin d'être atteints occasionnant ainsi la révision du programme.

    Le profit-type des programmes du gouvernement à promouvoir devront être conçu à court et à moyen terme afin qu'ils aient une conséquence positive à long terme. Ainsi, déterminer une politique basée sur la fondation de l'économie congolaise puisque la réhabilitation et la reconstruction ne sont que trompeuses. Ceux-ci supposent au préalable un sens de responsabilité du gouvernement dans le choix judicieux de programmes à mettre en oeuvre , car l'absence de choix est une conséquence de la crise : pauvreté.

    BIBLIOGRAPHIE

    ARTICLES

    1. JIM WOLFENSOHN, Conférence sur les objectifs de réduction de la pauvreté seront loin d'être atteints, jeudi 22 avril 2004.

    2. Sommet Mondial sur le Développement social, Déclaration de COPENHAGUE sur le Développement social, 1995.

    RAPPORTS

    1. Ministère du Plan : - Volume 1, PMURR

    - Rapport d'exécution du PMURR au 1er trimestre 2004.

    2. PNUD, « Les Nations Unies et la lutte contre la pauvreté en République Démocratique du Congo », in Bulletin spécial, Octobre 2000.

    3. PNUD, Rapport mondial sur le développement humain 1999.

    4. PNUD, Rapport de consultation sur les objectifs de développement du millénaire (ODM) : état de lieux des indicateurs pour la République Démocratique du Congo, mars 2003.

    5. PNUD, Rapport mondial sur le développement humain, 1997.

    TRAVAIL SCIENTIFIQUE

    1. KALONJI NTALAJA, (2003), Trois « lectures » de la performance de l'économie congolaise 2002, Notes de conjoncture, Nouvelle série, Vol. 1, n°1, Octobre 2003.

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACE I

    AVANT PROPOS II

    0. INTRODUCTION 1

    0.1. PROBLEMATIQUE 1

    0.1.1. position du problème 1

    0.1.1 1. Pertinence du problème 2

    0.1.1.2.. Théories de référence 3

    0.1.1.2.1. L'approche des capacités 3

    0.1.1.2.2. L'approche des besoins humains de base 4

    0.1.1.3. L'approche explicative retenue 4

    0.1.2. Revue de littérature 5

    0.1.2.2. Résume sur les connaissances actuelles 5

    0.1.2.3. Identification des lacunes 6

    0.1.3. Contribution spécifique 6

    0.2. OBJECTIF 7

    0.3. METHODOLOGIE 7

    0.3.1. Hypothèses du travail 7

    0.3.2. Méthodes de collecte et outil d'analyse 7

    0.3.3. Plan du Travail 8

    CHAPITRE I. LA PAUVRETE 8

    SECTION I. LA DEFINITION DES CONCEPTS 8

    1.1. La Pauvreté absolue 8

    1.2. La Pauvreté relative 9

    1.3. La Pauvreté extrême 9

    1.4. La Pauvreté générale 9

    1.5. La Pauvreté humaine 9

    1.6. La pauvreté subjective 10

    SECTION II. LES INDICATEURS DE LA PAUVRETE 10

    2.1. Indicateurs 10

    2.2. Calcul des indicateurs de développement Humain 11

    SECTION III. PROFIL ET DETERMINANTS DE LA PAUVRETE EN RDC 13

    3.1. Objectif : Eliminer l'extrême pauvreté 13

    3.2. Objectif : Assurer une éducation primaire pour tous. 14

    3.3. Objectif : promouvoir l'égalité  des sexes et l'autonomisation des femmes 14

    3.4. Objectif : Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans 15

    3.5. Objectif : Améliorer la santé maternelle 15

    3.6. Objectif : Assurer un environnement durable 15

    3.7. Objectif : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement 16

    CHAPITRE II. LA CONTRIBUTION DU PMURR EN RDC 18

    SECTION 1. ANALYSE DE LA SITUATION 18

    1.1. Considérations générales 18

    1.2. Présentation du PMURR 19

    1.2.1. Options fondamentales 19

    1.2.2. Objectifs du PMURR 19

    1.2.3. Principaux critères de sélection des actions prioritaires 20

    1.2.4. Atouts du PMURR 21

    I.2.5. Secteurs prioritaires du PMURR et diagnostics sectoriels 21

    SECTION 2. INFRASTRUCTURES 22

    2.1. Infrastructures routières 22

    2.1.1. Mise en oeuvre des routes principales 22

    CHAPITRE III. ETAT D'AVANCEMENT DES TRAVAUX D'INFRASTRUCTURES ROUTIERES 29

    3.0. DISPOSITION CONTRACTUELLE 29

    3.1. AVANCEMENT DU PROJET 29

    3.1.1. O.R. routes principales 29

    3.1.2. Appel d'offres international avec préqualification 29

    3.1.3. Appel d'offre International 29

    3.1.4 ( OVD) infrastructures et services Urbaines 30

    a. Les routes urbaines 30

    3.1.5. Réhabilitation des routes de desserte agricole 30

    3.1.5.1. Travaux à haute Intensité de main d'oeuvre 32

    3.1.5.2. Reconstruction des ponts 33

    3.1.6. Les Remarques sur le projet 33

    3.1.6.1. Les problèmes soulevés par l'exécution 33

    3.2. SUIVI FINANCIER 35

    3.2.1. Sous programme A- Infrastructures Critiques 35

    3.2.1.1. Exécution de l'Accord de crédit au 31 Mars 2004 35

    3.2.1.2. Exécution de l'accord de crédit au 31 mars 2004 37

    3.2.1.3. Situation par entité et volet au 31 mars 2004 37

    (Budget-Engagement- Décaissements) 37

    3.3. PLA N DE PASSATION DES MARCHES 38

    3.3.1. Volet A- Infrastructures 38

    CONCLUSION 40

    BIBLIOGRAPHIE 42

    ARTICLES 42

    RAPPORTS 42

    TRAVAIL SCIENTIFIQUE 42

    TABLE DES MATIERES 43

    * 1 Source : Ministère du Plan «  Volume 1 PMURR , 2003 »

    * 2 idem

    * 3 Source : Rapport Mondial sur le Développement humain 1997, PNUD, 1997

    * 4 idem

    * 5 KALONJI NTALAJA, (2003), Trois «  lectures » de la performance de l'économie congolaise 2002, notes de conjoncture, nouvelle série, vol 1, n°1, octobre 2003, pp49

    * 6 Source : Rapport Mondial sur le Développement Humain 1997, PNUD, 1997.

    * 7 Conférence sur les objectifs de réduction de la pauvreté seront loin d'être atteints, Jeudi 22 avril 2004 par Jim Woltensohn, Président de la Banque Mondiale.

    * 8 Source : Ministère du Plan «  volume I PMURR, 2003 ».

    * 9 PNUD, «  Les Nations Unies et la lutte contre la pauvreté en République Démocratique du Congo » , in Bulletin spécial, octobre 2000, p.3.

    * 10 Sommet Mondial sur le Développement Social, Déclaration de Copenhague sur le Développement Social, 1995

    * 11 PNUD, Rapport mondial sur le développement humain, 1999,p.269

    * 12 PNUD, Rapport de consultation sur les objectifs de développement du millénaire (ODM) : état de lieu des indicateurs pour la RDC, mars 2003.






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