0.1 INTRODUCTION
O.2 PROBLEMATIQUE
Rien n'est apparemment plus simple que de parler d'un produit.
Il suffit de l'observer, puis de présenter d'une façon logique et
ordonnée tous les renseignements qui s'y rapportent. N'est-il pas la
façon la plus complète et la plus objective d'informer et de
persuader ceux auxquels on souhaite s'adresser.
Les gens achètent un produit essentiellement pour
en éprouver une satisfaction de quelque ordre qu'elle soit. Et ceci est
vrai de tous les produits. Il n'est donne nécessaire de situer les
produits d'une façon telle qu'apparaissent la satisfaction que va
éprouver et le bénéfice que va en tirer à qui on le
propose.
Les constatations peuvent paraître des
vérités élémentaires : elles sont en tous cas
fondamentaux et riches de signification.
Elles signifient d'abord qu'un produit doit être
conçu dans la perspective de répondre aux besoins d'un
marché.
C'est dans cette optique que nous allons essayer d'orienter
notre travail sur l'effet de la publicité du lait KERRYGOLD sur le
comportement des consommateurs kinois.
Pour ce faire, notre préoccupation majeure s'articule
autour des questions suivantes :
1. De quelle façon l'entreprise MAFRICOM
mène-t-elle sa politique sa politique publicitaire pour vendre le lait
KERRYGOLD ?
2. Quel est l'effet de cette publicité sur le
comportement des consommateurs kinois ?
Telles sont les interrogations faisant l'objet de notre
problématique et aux quelles nous tenterons de répondre tout au
long de notre travail.
0.3 HYPOTHESES DE L'ETUDE
A la lumière des interrogations ci-haut nous partirons
des hypothèse selon lesquelles l'entreprise MAFRICOM mènerait une
politique publicitaire basée sur les messages conçus sous forme
des slogans lesquels seraient véhiculés par des supports faisant
l'objet des principaux médias tels que la télévision, la
radio, l'affichage et la presse.
Cette politique a pour effet de fidéliser et
d'augmenter la clientèle dans la population kinoise. Cela
démontre l'intérêt que revêt notre étude
0.4 CHOIX ET INTERET DU SUJET
Nous avons été motivée de choisir la
promotion publicitaire de lait KERRYGOLD et son impact sur la décision
d'achat des consommateurs kinois. Ce choix comprend un double
intérêt d'ordre pratique et théorique.
L'intérêt que suscite ce sujet est qu'il propose
de définir les concepts produit comportement des consommateurs et
surtout publicité ainsi que de présenter sommairement le lait
KERRYGOLD et l'entreprise MAFRICOM. Du point de vue pratique, il sert
d'instrument à la définition d'une politique, marketing
adéquate
d'autres chercheurs un
nouvel outil de travail au mieux une référence. C'est donc notre
petite contribution dans le cadre de la recherche scientifique.
0.5 DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Pour plus de clarté et de précision, nous avons
délimité le présent travail dans le temps et dans
l'espace.
Du point de vue temporel, il couvre la période allant
de 2007 à 2011 tandis que l'entreprise MAFRICOM par le biais de son
produit le lait KERRYGOLD ainsi que le marché kinois constituent notre
champ d'investigation.
0.6 METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
0.6.1 Méthodes
A. La méthode descriptive
La méthode descriptive nous a aidés à
décrire les phénomènes observés afin de faire
ressortir les traits caractéristiques permettant de vérifier
notre hypothèse
B. La méthode analytique
La méthode analytique nous a facilité à
soumettre toutes les données récoltées à un examen
sérieux avant de les intégrer dans le présent travail.
0.5.2 Techniques
A) La technique d'interview
Cette technique nous a permis d'être en communication
verbale avec les agents de MAFRICOM ainsi qu'avec les consommateurs pour
recueillir les informations (données) liées avec le but
fixé.
B) La technique documentaire
Celle-ci nous a emmené à une consultation des
documents ayant trait à notre sujet de recherche afin d'enrichir
davantage notre banque des données. Il s'agit des documents tels que les
ouvrages, les notes de cours, les travaux de fin d'études, etc.
0.6 DIFFICULTES RENCONTREES
Dans la réalisation de ce travail, nous avons
rencontré un certain nombre de difficultés qui ne nous ont pas
permis de donner à la recherche tout ce que nous aurions
souhaitée.
Nous aurions voulu approfondir nos idées par un travail
de terrain qui nous aurait aidés à palper du doigt les
réalités ayant trait au vif de notre sujet de recherche.
Malheureusement, le temps imparti, doublé des
difficultés d'ordre financier, ne nous ont pas permis de réaliser
totalement notre rêve.
Sur ce, nous en appelons à la clémence du
lecteur et nous pensons qu'en d'autres circonstances, nous ne manquerions pas
de revenir sur cette dimension de la recherche.
0.7 CANEVAS DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail est structuré en trois chapitres ayant trait successivement aux
généralités sur les concepts de base, à la
présentation de MAFRICOM et à l'effet de la publicité sur
le lait KERRYGOLD sur le comportement des consommateurs kinois de 2007 à
2011
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE
Ce chapitre se propose de définir, d'une manière
détaillée, les notions essentielles liées aux concepts
produits et comportement de consommateur.
SECTION 1. NOTION SUR LE PRODUIT
« L'ensemble des actions ayant pour objectif de
prévoir ou de constater et le cas échéant de stimuler,
susciter ou renouveler les besoins du consommateur en telle catégorie de
produits et de service et de réaliser l'adaptation continue de
l'appareil productif et de l'appareil commercial d'une
entreprise. »1(*)
1.1 Définition du produit
Selon P. van VRACEM et B.BOUTON, le produit est un ensemble de
matières, de services, des données symboliques permettant
d'apporter des satisfactions ou des avantages à l'acheteur ou à
l'utilisateur (2(*)).
Quant à P. KOTLER et B. DUBOIS, le produit est tout ce
qui peut être offert sur un marché de façon à y
être remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un
besoin (3(*)).
Pour SM. VEDRINE, le produit concerne en réalité
tout ce qui est proposé par une entreprise afin de satisfaire un besoin
exprimé par le consommateur (4(*)).
Pour notre part, il ressort de ces définitions quelques
concepts clés à l'activité de Marketing. Il s'agit
de :
- Besoin
- Désir
- Satisfaction
1.1.1 Besoin
Les besoins sont des déséquilibres fondamentaux
liés à la condition humaine dont la satisfaction doit être
assurée pour permettre à l'organisme de survivre. Les besoins
sont naturels.
Ex : besoin de manger, besoin de boire.
1.1.2. Désir
Ce sont des exigences spécifiques qui s'expriment pour
satisfaire un besoin donné.
Ex : besoin de manger du fufu, besoin de boire de la
bière.
1.1.3. Satisfaction
C'est le sentiment de plaisir, sentiment d'assouvissement ou
d'accomplissement que l'on ressent après la consommation d'un
produit.
La notion de produit fait penser spontanément à
des articles tangibles : Une automobile, une paire de chaussures ou un
livre. Mais il ne faut pas oublier les services : transports.
D'ailleurs un produit peut correspondre à une personne
(leader politique qu'il s'agit de promouvoir), célébrité,
un endroit (les chutes de ZONGO), Organisation (Tout puissant MAZEMBE) ou
encore une idée (tolérance zéro, Kin propre, la
sécurité routière, le planning familial). En dépit
de leur diversité, toutes ces entités donnent naissance à
un marché et peuvent donc être considérées comme des
produits.
I.2. Fonction des produits
Pour un produit donné, on distingue deux types de
fonctions : la fonction de service et les fonctions techniques (5(*)).
I.2.1. Fonction des services
Elles correspondent aux besoins de l'utilisateur que le
produit est censé satisfaire. De ce fait, elles sont
indépendantes des choix de conceptions du fabricant.
Elles se repartissent à leur tour en deux
catégories :
I.2.1.1. Fonctions d'usage
Elles correspondent à l'aspect utilitaire du produit.
Ainsi, la fonction utilitaire ou d'usage d'une montre-bracelet est d'indiquer
l'heure. On l'appellera alors fonction secondaire celle qui accompagne ou
facilite la fonction principale.
Il faut cependant noter que le caractère secondaire
d'une fonction n'est pas synonyme de caractère inutile.
Ainsi, dans le cas de la montre-bracelet, la fonction
principale est d'indiquer l'heure tandis que la fonction secondaire est de
fixer au poignet.
I.2.1.2. Fonction d'estime
Elles correspondent aux effets psychiques du produit sur
l'observateur.
Exemple : être esthétique, avoir l'air
solide, être à la mode, être perçu comme
coûtant cher... la fonction d'estime sont souvent difficiles à
définir, car d'une part elles touchent à la subjectivité
et d'autre part elles ne sont pas facilement révélées par
les consommateurs du fait que souvent elles font à la vanité des
hommes. La fonction essentielle d'un produit est parfois d'estime. Tel est le
cas des produits de luxe. Dans la plupart des cas, un produit n'a
d'intérêt que pour ses fonctions de services qu'elles soient
d'usage ou d'estime.
C'est ainsi que l'on peut définir un produit comme un
support de fonctions.
I.2.2. Fonctions techniques
On peut définir comme nous venons de le dire un produit
par ses fonctions et ses performances, c'est-à-dire par un cahier des
charges dit fonction. Mais, on peut également le définir par sa
structure, c'est-à-dire par ses composants, ses dimensions, ses
manières. En d'autres termes, par les choix de sa conception.
Les fonctions techniques d'un produit sont donc celles qui
résultent des choix de sa conception. Ainsi, par exemple : deux
montres-bracelets, l'une mécanique et l'autre électronique,
pourront avoir la même fonction d'usage et d'estime c'est-à-dire
les différentes définitions fonctionnelles de leur composants,
d'où des fonctions techniques différentes.
Cependant, une fonction technique ne peut résulter que
d'une fonction d'usage ou d'estime, sinon elles deviennent inutiles.
D'où l'importance de la définition fonctionnelle qui consiste
à rechercher les fonctions à des besoins.
I.2.3. Classification des produits (6(*))
Il existe une infinité de produits sur le marché
avec chacun leurs caractéristiques propres. L'influence importante que
peut avoir les caractéristiques des produits sur la stratégie
marketing a amené les théoriciens du marketing à regrouper
les produits en un certain nombre de classes les plus significatives en
fonction de leur ressemblances.
Ces similitudes ne se situent pas tellement au niveau des
attributs physiques ou symboliques mais plutôt quant à leur
méthode de mise sur le marché.
Une bonne classification peu aider le spécialiste en
marketing à déterminer de façon précise la
politique à suivre. Examinons certaines classifications possibles et
leurs implications sur la politique marketing.
I.1.3.1. Classification selon de type de
marché
Un critère de classification des produits est le
marché auquel le produit s'adresse : s'agit-il d'un particulier ou
d'un industriel ? La classification en produit industriel est
sûrement la plus ancienne et la plus évidente.
a) Produits de consommation
Ce type de produits est destiné à être
utilisés directement par le consommateur final. Souvent à l'usage
domestique, ces produits sont présentés sous une forme permettant
de les utiliser sans autre processus commercial.
b) Produits industriels
Les produits industriels sont destinés à
être vendus dans le but de produire d'autres biens ou de procurer des
services. La plupart des produits appartiennent bien distinctement à
l'une ou l'autre catégorie.
En effet, on peut dire que le dentifrice est
spécifiquement un produit de consommation courante et le réacteur
un produit industriel. Certains produits cependant, tels que le papier, l'eau,
appartiennent aux deux catégories. Ils sont destinés à la
fois au consommateur et à l'industrie.
La raison fondamentale de cette distinction se situe surtout
au niveau du comportement de l'acheteur industriel et les particuliers
différents dans leurs aptitudes, leurs motifs, leurs habitudes d'achat
et leurs modes de décision.
I.1.3.2. classification selon la durée de
consommation
Cette classification des produits se base à la fois sur
le rythme de consommation et sur la matérialisation des produits, on y
distingue trois catégories :
Ø Les produits durables ;
Ø Les produits non durables ;
Ø Les services.
a. Les produits durables
Il s'agit de bien dont l'utilisation prolongée est
possible.
b. Les produits non durables
Il s'agit de biens qui usent rapidement après un ou
plusieurs usages.
c. Les services
Il s'agit d'activités qui apportent des avantages et
des satisfactions au consommateur.
I.1.3.3. Classification des produits en fonction
d'habitude de consommation
Cette méthode de classification des produits a le
mérite de se baser essentiellement sur le consommateur,
c'est-à-dire sur la manière dont les produits sont achetés
par le consommateur et sur l'effort consenti pour se le procurer. Les
différents types de comportement amène à créer
trois classes distinctes :
- Les produits de commodité ou produits d'achat
courant ;
- Les produits de comparaison ou produits d'achat
réfléchi ;
- Les produits de spécialité ou de conviction
I.3. Cycle de vie d'un produit
Le concept cycle de vie d'un produit représente un
effort d'identification de différence de phases de l'histoire
commerciale d'un produit.
La vie du produit s'apparente à la vie de l'être
humain et peut se représenter graphiquement, sous forme d'une courbe sur
laquelle on identifie en général 5 grandes phases
ci-après : (7(*))
Ø La phase de conception ;
Ø La phase de naissance ou du lancement ;
Ø La phase de croissance ;
Ø La phase de maturité.
1.3.1 Représentation graphique du cycle de vie
d'un produit (8(*))
3
4
2
1
Lancement Croisé Maturité
Déclin
La durée totale du cycle de vie peut varier en fonction
des types de produits, des problèmes de la mise au point, de
l'intégration par les réseaux de distribution, de l'acceptation
par les consommateurs et de la concurrence.
En marketing, le concept cycle de vie sert surtout de cadre
d'analyse à l'élaboration de stratégies adoptées
aux différentes phases de l'évolution des ventes des produits.
1.3.2. Différentes phases de cycle de vie d'un
produit
a) La phase de conception
Cette phase est caractérisée par la recherche et
le développement.
b) La phase de lancement
Il s'agira pour l'entreprise de mettre sur le marché,
au moment adéquat, le produit qui répond aux exigences de
consommateur.
c) La phase de croissance
Si le nouveau produit est bien accepté par le
marché, ses ventes et les profits commenceront à grimper. Les
premiers acheteurs continueront à l'acheter tandis que de nouveaux
consommateurs apparaîtront en grand nombre.
Au cours de cette phase, de nouveaux concurrents entrent sur
le marché, attirés par la capacité d'un volume de
production ainsi que par les bénéfices importants qui peuvent en
découler.
d) Phase de maturité
Tout produit au cours de son histoire connaît un moment
où le rythme de croissance de ses ventes ralenti : il entre alors
dans une phase dure, en principe beaucoup plus longtemps que les phases
précédentes, et les problèmes qu'elle pose sont parmi les
plus délicats auxquels un responsable marketing doit faire.
e) Phase de déclin
Elle est caractérisée par une baisse importante
des ventes, causée par l'arrivée d'une forme de produit ou par un
simple changement dans les habitudes des consommateurs.
L'analyse du cycle de vie des produits nous permet de
dégager les trois grandes politiques de produits que peut mener une
entreprise, à savoir :
Ø La politique de nouveaux produits ;
Ø La politique de modification de produit ;
Ø Le produit d'abandon de produit.
I.1.4.3. Limites des cycles de vie d'un
produit
Dans l'ensemble, le concept de cycle de vie a
été largement utilisé par les responsables marketing. Son
utilité varie selon les types de décision concernée. En
tant qu'outil de prévision, son intérêt est limité,
du fait que l'histoire des ventes révèle souvent
différentes courbes et diverses durées pour les quatre phases du
cycle.
En tant qu'outil de planification et contrôle, il est en
recherche très utile pour comparer les résultats obtenus et
suggérer les principales options de stratégie marketing offert
dans chaque cas.
En même temps, le cycle de vie a fait l'objet de
nombreuses critiques. Certains ont estimé que les cycles étaient
trop variables, l'identification des phases trop arbitraire et
l'évolution des ventes trop dépendantes de l'action marketing
elle-même.
SECTION 2. NOTION SUR LE COMPORTEMENT DE
CONSOMMATEUR
I.2.1. Définition et types de consommateurs.
I.2.1.1. Définition
Le consommateur est une personne physique ou morale qui
utilise des biens ou des services pour non professionnelle (9(*)).
Selon FISTERM, le comportement du consommateur est la
manifestation de l'expression d'une recherche consciente de la satisfaction des
besoins psychologique, économique et physiologique soumis à
l'environnement social et économique d'achat (10(*)).
Selon V. VRACEM, le comportement du consommateur est
l'ensemble des actes liés à l'achat ainsi que les
réflexions et des influences intervenant avant, pendant et après
achat auprès des acheteurs ou des consommateurs des produits ou
services.
I.2.1.2. Types de consommateurs
On distingue plusieurs types de consommateur selon qu'on est
dans une approche physiologique ou dans une approche marketing.
A. Approche psychologique
S'il faut constater, il existe plusieurs types de
consommateurs.
Nous retenons la classification de Lendeur & beaucheresse,
cités par SEFU DIGITAL.
a. Consommateur conditionné
C'est un être qui apprend les habitudes par des reflexes
c'est-à-dire des réponses tout à fait automatique.
C'est pourquoi, la publicité généralement
fondée sur le principe de la répétition.
Ce type de consommateur ne domine pas sur les sentiments
d'achat ou de non achat ? Il se voit toujours dominer par l'environnement,
l'extérieur.
b. Consommateur conformiste
Celui-ci utilise des biens et services tout en se conformant
aux normes sociétales du groupe auquel il appartient et pose des actes
d'achat par habitude.
c. Consommateur rationnel
Il s'agit, ici, du consommateur doué qui
considère l'acte d'achat comme un acte de réflexion ; il
étudie, analyse auparavant un certain nombre de choses. Il consomme pour
le bien de son initiative créée (entreprise).
d. Consommateur impulsif
Il est doué ou rationnel, mais son impulsion bascule de
temps en temps son ordre logique d'action de raison. En effet, le consommateur
est une personne qui satisfait effectivement un de ses besoins en utilisant
jusqu'à son terme ou détruisant un produit ou un service.
Etant donné ses ressources, le consommateur est celui
qui décide à l'achat et qui détermine l'objet à
acheter.
Il est le point final d'appréciation de produit. Il
apprécie les valeurs.
B. Approche marketing
Suivant cette approche, nous avons deux types de
consommateurs : Actuel et le potentiel
a. Consommateur actuel
C'est l'individu qui utilise présentement le
produit : ce dernier peut ne pas être habitué au produit.
b. Consommateur potentiel
C'est celui qu'on espère avoir consommé le
produit. C'est un sujet difficile à gérer : car l'adaptation
du produit à son caractère est basée sur des
hypothèses.
I.2.3. Variable du comportement des consommateurs
La vie suppose par hypothèses un système
d'échanges entre le milieu et l'individu.
Le milieu étant la somme des influences que l'individu
reçoit dès sa conception à la mort, le pousse à
agir, à répondre. D'une façon complètement
objective, on peut extérieurement observer le comportement. D'où,
la formule de base du comportement ci-après :
S O R ou S P dans laquelle
S= Stimulus ou situation
O= Organisme ou personne
R= Réaction ou réponse
I.2.4. Facteurs explicatifs du comportement de
consommateur
L'analyse du comportement d'achat peut se faire suivant trois
approches complémentaires :
- Approche en termes de besoins et motivation ;
- Approche en termes d'attitude ;
- Approche en termes de caractéristiques de l'individu.
I.2.4.1. Approche en termes de besoins et
motivation
a) Besoin
Pour agir, l'individu doit dépenser une somme
d'énergie dans une direction déterminée. La cause de
l'action réside dans les besoins et les marques physiques de l'individu.
L'intensité de cette énergie dépend de l'intensité
de la marque.
Un besoin est une aspiration naturelle et souvent
inconsciente, c'est qui est nécessaire, c'est un désir ardent, un
sentiment de manque ou de carence.
Selon MASLOW, les besoins de base qui déterminent le
comportement d'achat sont hiérarchisés de la manière
suivante :
1ère
catégorie :
Besoins physiologiques ou primaires :
Ils sont directement liés à la survie et à l'instinct de
conversation de l'individu. Il s'agit de la faim, la soif, la fatigue, et le
sexe. Nul n'échappe à ces besoins.
2ème
catégorie :
Besoin de sécurité : La
protection contre les divers dangers qui peuvent menacer l'individu, vols,
maladie(les serrures, les ceintures de sécurité, les assurances,
la médecine), sont destinés à satisfaire pareils
besoins.
3ième
catégorie :
Besoins d'appartenance : animal social,
l'homme a besoin de se sentir accepté et aimé par sa famille, son
groupe.
4ième
catégorie :
Besoins d'estime de soi : l'amour propre
a une influence prépondérante sur le comportement. Dans cette
catégorie, outre l'amour-propre, nous pouvons inclure également
le désir de se faire valoir. Ce sont des impulsions que tout être
possède de manière variable et qui peuvent être si fortes
qu'elles deviennent dominantes. Ce désir peut se traduire de
différentes manières :
- La manière de conduire ;
- La façon de s'habiller ;
- La façon de s'exprimer ;
- Le style et l'importance de sa maison ainsi que le quartier
où elle sera construite ;
- La façon de planifier sa carrière ;
- Le comportement à la maison ou au travail ;
- Les prestations sportives...
Cette liste peut s'allonger indéfiniment en fonction
des circonstances de la vie, du travail, du développement, des
études, du mariage, des attentes de la vie, du niveau de culture.
5ième catégorie :
Besoin de s'accomplir : C'est la somme
des besoins selon MASLOW qui estime par ailleurs que ce besoin n'est ressenti
que lorsque les besoins d'ordre inférieure sont satisfaits.
Selon MASLOW les besoins insatisfaits sont de besoin qui
constituent le principe dynamique de motivation des individus et d'animation de
l'activité humaine.
Connaître ces besoins insatisfaits est donc un moyen
précieux pour connaître les raisons des actions humaines et en
particulier des acheteurs. A côté des besoins, l'individu
réagit suite à sa motivation.
b) Les Motivations
Certains auteurs tels que SERRAF ou HOWARD estiment que la
notion de besoins que la notion recouvre les seuls besoins psychologiques
(faim, soif, maladie...) et préfèrent faire un appel à
un «état de tension mettant en branle l'organisme» que le
consommateur s'assigne pour but de réduire (11(*)).
Dès lors, on entend par motivation toute pulsion ou
sentiment nous incitant à faire quelques choses ou à agir d'une
certaine manière.
Ces motivations peuvent être actives en l'homme ;
dans ce dernier cas ; il faut un stimulus pour les transformer en besoin
ou désir actifs.
Les motivations sont souvent en conflit entre elles, induisant
ainsi certain comportement contradictoire. Ceci peut être dû au
souci d'économie de ressources d'énergies physiques conscientes
ou non dans le processus d'achat.
Il est possible de mesurer les motivations :
- A partir de l'action des individus : les choix des
individus traduisent en principe leurs préférences ;
- Par des interviews (on interroge les gens sur leurs
désirs)
- Par des méthodes projectives (on utilise des testes par
le jeu de stimuli réponses)
I.2.4.2. Approche en termes d'attitude
L'attitude est une tendance ou prédisposition de
l'individu à évaluer un objet ou son symbole. La relation directe
entre motivations et comportement n'étant pas toujours explicite, il
existe une variable intermédiaire qui traduit la faculté des
hommes à organiser leurs expériences voire leur motivation en
sentiments, croissances et prédisposition vis-à-vis des objets
rencontrés au cours de l'existence.
I.2.4.3. Approche en termes de caractéristique de
l'individu
a) Personnalité
C'est ce qui différencie les individus dans leur
réaction à une même situation. Les traits de
caractères se retrouvent dans le comportement des individus.
Connaître la personnalité d'un individu peut donc
être un moyen de prévoir son comportement d'achat.
b) Image de soi
L'achat de certains produits peut être pour un individu
le moyen d'exprimer sa position sociale ou l'image de soi. C'set souvent le cas
dans le choix d'une automobile.
c) Style de vie
Il est fonction des activités (travail), des attitudes
et des opinions (environnement social).
I.2.5. Processus de décision d'achat
L'acte d'achat est considéré comme le
résultat d'un processus de décision où l'individu est
supposé poursuivre un objectif. Pour l'atteindre, il doit choisir
entre plusieurs types d'actions possibles. Et pour choisir, il a besoin
d'informations qu'il traite pour évaluer les conséquences de ses
actions.
Toute décision est prise dans le contexte d'incertitude
et comporte de ce fait un risque. Par conséquent, les consommateurs ont
plus tendance à choisir une marque comme établie dans l'opinion
qu'une marque nouvelle.
Le niveau de risque perçu influence
considérablement le comportement d'achat du consommateur. Donald F. Cox
(12(*)) a
énoncé 7 types de comportements possibles pour minimiser le
risque :
1. Se fier à son expérience passée ou
à celle des autres ;
2. Rechercher plus d'information ;
3. Prendre des mesures de précautions en achetant les
produits les plus chers par exemple ;
4. Limiter le champ de ses choix (les choix
passés) ;
5. Abandonner l'objet si le risque couru est plus grand que la
privation de l'objet désiré ;
6. Se fier à des maximes d'achat comme « on
en a toujours pour son argent » ;
7. Déléguer la responsabilité de l'achat
à quelqu'un de plus compétent, l'ami, le conjoint ou le
pendeur.
Au dernier étage du processus de décision, le
consommateur compare le résultat de son action avec l'effet qu'il en
attendait. Si l'achat lui donne satisfaction, il aura tendance à le
répéter et à se former ainsi une habitude. Si au
contraire, il est déçu le « feed back»
négatif indique que la procédure de décision
utilisée comportait des imperfections.
SECTION 3. LA PUBLICITE
I.3.1. Définition de la publicité
La publicité est l'ensemble des moyens destinés
à informer le public et à le convaincre d'acheter un produit ou
un service (13(*)).
La publicité est toute forme de communication non
interactive utilisant un support payant mis en place pour le compte d'un
émetteur identifié en tant que tel (14(*)).
La publicité est un ensemble de méthodes et de
techniques adressées au public sous forme de messages visuels ou
auditifs qui ont pour rôle :
- D'informer les consommateurs
- De suggérer des besoins non ressentis
spontanément
- D'inciter à l'achat.
La publicité est l'utilisation des techniques et moyens
de communication pour la transmission de messages à des fins
commerciales (15(*)).
La publicité est une technique de commercialisation qui
a pour but de faciliter, soit la propagande de certaines idées, soit le
rapport d'ordre économique entre certaines formes qui ont marchandises
et services (16(*)).
La publicité est l'ensemble de techniques à
effet collectif au profit d'une entreprise ou d'un groupement d'entreprise afin
d'acquérir, de développement ou maintenir une clientèle.
I.3.2. Rôle économique de la
publicité
Du bref historique que nous venons de consacrer à
l'origine et non au développement de la publicité, il apert que
celle-ci est du régime capitaliste.
Avant l'apparition du capitalisme, la publicité pouvait
se limiter à cette forme sommaire qui était la crie, ou l'appel
lancé aux chalands par le marché. Il n'en fallait pas d'avantage
pour écouter la marchandise produite en petites quantités.
Le capitalisme orienté vers la production de masse et,
enfin de compte, vers une production pour les masses, a complètement
bouleversé cet état de choses. Il a introduit dans la vie
économique un dynamisme dont la publicité n'est qu'un aspect
fragmentaire, mais des plus saisissants. Le capitalisme n'est pas
statique ; il ne pourrait, sans se condamner à disparaître,
tomber dans l'immobilisme.
Il s'oblige à créer toujours de nouvelles
méthodes de production et à rechercher de nouveaux
débauchés. L'économie SCHUMPETER observe avec humour, mais
aussi avec infiniment de raison, que la perfection du capitalisme ne consiste
pas à fournir plus de bas de soie aux reines, mais à les mettre
à la portée des ouvriers d'usine en échange d'une somme
d'efforts constamment décroissants.
Cette considération est essentiellement au sujet qui
nous occupe. Si le capitalisme, né à la fin du
XVIIIème siècle, tend, de par sa nature même,
à une consommation massive, il importe au fabricant d'atteindre, le plus
rapidement et le plus sûrement possible, un nombre toujours accru de
consommateurs. La publicité s'est interposée entre le producteur
et le grand public, non pour alourdir les frais de la distribution, mais pour
visiter et toucher chez eux, partout où ils séjournaient,
où ils passent, les acheteurs en puissances. Avec un spécialiste
américain de la publicité, nous dirons : « la
production massive est inséparable d'une distribution
massive ».
Ainsi la publicité remplit-t-elle dans
l'économie contemporaine une triple et indispensables mission :
elle stimule les achats, elle accroît la production, elle
régularise la distribution (17(*)).
I.3.3. Objectif de la publicité
D'une façon générale, une action
publicitaire a pour objet d'informer, de persuader, rappeler ou de rassurer.
Ainsi, l'action publicitaire peut avoir de nombreux objectifs, mais le plus
important est de traduire chaque objectif sous forme d'indicateur précis
de résultat à obtenir auprès de ces cibles
spécifiques dans certains détails.
A) La publicité informative
Elle a pour mission :
- D'informer le marché de l'existence d'un nouveau
produit ;
- De faire connaître un changement de prix ;
- De décrire les services offerts ;
- De construire une image.
Elle est efficace au début du cycle de vie d'un produit.
B) La publicité persuasive
Elle a pour mission :
- De créer une référence pour la
marque ;
- De modifier la perception des attributions du produit par le
marché ;
- D'encourager la fidélité ;
- De faciliter un entretien avec le vendeur et utile pendant la
concurrence et lorsqu'il faut favoriser les demandes sélectives pour une
marque particulière.
Elle peut aussi prendre les formes d'une publicité
comparative qui indique clairement les points de supériorité sur
la concurrence.
C) La publicité de rapport
Elle a pour mission :
- De rappeler les occasions prochaines d'achat et de
consommation ;
- D'entretenir la notoriété ;
- De rappeler l'existence des distributeurs.
- Elle est pratiquée en phase de maturité pour
entretenir le domaine.
I.3.5. Caractéristiques de la publicité
La publicité, comme les autres variables du marketing,
a tendance à évoluer avec le temps.
Cependant, certaines caractéristiques restent
immuables, nous reprenons ici, certaines caractéristiques telles
qu'elles sont perçues par B. BROCHARD (18(*)).
I.3.6. Avantages et méfaits de la
publicité
I.3.6.1. Avantages de la publicité
Ø La publicité fait connaître le produit
nouveau ;
Ø Elle est éducative car elle garde les
consommateurs à faire un choix rationnel.
I.3.6.2. Méfaits de la publicité
Quand bien même elle est un moyen d'action dans une
entreprise, la publicité présente certains vices dans la personne
du consommateur.
Ø Elle crée des besoins nouveaux ;
Ø Elle provoque la perte de personnalité.
CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA SOCIETE MAFRICOM
Ce chapitre décrit l'entreprise MAFRICOM à
partir de l'historique jusqu'à la structure administrative, en passant
par sa forme juridique et son objet social.
SECTION 1 APERÇU HISTORIQUE ET SITUATION
GEOGRAPHIQUE
II.1.1 Aperçu historique
Créée en 1982 par l'apport financière du
couple SHAMS ALL MOHAMED, la société MAFRICOM (la maison
africaine de commerce) a démarré ses activités dans la
ville de Kinshasa par la vente des friperies. Elle étant deux ans plus
tard ses activités ou commerce général avec l'ouverture de
la boutique KERRYGOLD située dans l'immeuble OLELA, ou croisement des
avenues BOKASA et RWAKADING. Au même moment des succursales sont ouvertes
à l'intérieur du pays où seule la vente des friperies
faisait le monopole.
C'est plu tard avec l'acquisition de l'exclusivité de
la vente des produits KERRYGOLD que MAFRICOM s'est imposé sur le
marché congolais des produits laitiers.
II.1.2 Situation géographique
La société MAFRICOM est située sur
l'avenue BASOKO n°295 dans la commune de la Gombe, dans la ville province
de Kinshasa.
SECTION 2 FORME JURIDIQUE ET OBJET SOCIAL
II.2.1 Forme juridique
La société MAFRICOM cherche la satisfaction des
besoins consommateurs ou tente de réaliser les désirs de ceux-ci,
elle répond donc à un besoin social.
En se fixant comme but d'entreprendre toutes les
opérations commerciales, toutes les activités d'importations et
d'exportations industrielles et agricoles.
SECTION 3 STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE
II.3.1 Structure organique
Nous savons qu'une entreprendre qui veut s'assumer un avenir
fructueux doit se structurer afin d'éviter la cacophonie dans
l'administration, aussi de spécifier le rôle fonctionnel de chaque
département ou organe. A cette exigence la MAFRICOM est strictement de
la manière suivante :
1. Le département vente
S'occupe de la vente de produit MAFRICOM. Ainsi, ce
département récolte les informations sur terrain,
c'est-à-dire il recueille les avis et opérations de la
clientèle pour lui permettre de satisfaire et répondre aux
attentes de celle-ci en vue de la maîtriser.
2. Le chargé de Marketing
Est chargé de secours et d'épauler la direction
de planning et commercial.
3. Le chargé des clients
Est chargé d'entretenir des bonnes relations avec les
clients.
II.3.2 Structure fonctionnelle
La société MAFRICOM voulant fonctionner dans le
respect des attributions de chaque organe repartir ses activités en neuf
grands organes :
1. Administrateur général
Il supervise toutes les activités, préside les
réunions du conseil d'administration.
2. La direction générale
Elle gère l'entreprise et entre en profondeur des
dossiers ; le directeur général décide de la bonne
marche de la firme et remplace l'administration à son absence.
3. La direction du siège
Elle travaille en parfaite collaboration avec la direction
générale et s'occupe uniquement des activités du
siège assume l'intérim à l'absence du Directeur
général.
4. Le Secrétariat
Il gère et conserve les archives de l'entreprise. Il
rédige et reçoit la correspondance de celle-ci.
5. La Direction de l'entreprise
Elle gère toutes les opérations
financières de la société. Elle est dirigée par un
directeur financier.
6. La Direction administrative
Elle a comme chargé la gestion du personnel de
l'entreprise.
7. La Direction technique
Son rôle est de veiller au bon fonctionnement des
machines (Construction, réparation...)
8. La Direction de production
Elle a la responsabilité de garder la
notoriété des produits et de garder la réputation de la
forme à travers la qualité des produits fabriqués.
Celle-ci permet à l'entreprise de mieux et maîtriser le
marché afin de trouver les moyens nécessaires pour s'y adapter et
vendre. Hormis le lait Kerrygold, la société MAFRICOM produit le
beurre, le yaourt, huile de cuisine, chocolat en poudre, et des friperies.
L'organigramme de la société MAFRICOM se
présente comme suit :
ORGANIGRAMME
Commercial
Intérieur
Vente
Marketing
Directeur Général
Adjoint
Administrateur
Directeur Général
Protocole
Sécurité
Secrétariat
Direction commerciale et de Marketing
Secrétariat
Magasin
Importa-tion
Vente
Informati-que
Compta-
bilité
Technique
Transport
Directeur financier
Secrétariat et protocole
Source : Direction des Ressources Humaines de MAFRICOM,
2010
CHAPITRE III. EFFET DE LA PUBLICITE DU LAIT KERRYGOLD
SUR LE COMPORTEMENT DES CONSOMMATEURS KINOIS
Dans ce chapitre de notre travail, il sera question
d'étudier le comportement des kinois face au lait Kerrygold à
partir d'une enquête menée au terrain.
SECTION 1 PRESENTATION DU LAIT KERRYGOLD
Le lait KERRYGOLD est un lait entier en poudre très
nutritif et instantané. Le lait de vache délicatement
pasteurisé, homogénéité et sèche par
pulvérisation lors de sa préparation, le lait KERRYGOLD est pur
et exempt d'infections de toute nature.
KERRYGOLD est non seulement riche en protéine naturelle
issue du lait de vache, mais contient en plus toutes les vitamines et les
minéraux indispensables à l'alimentation pour un fonctionnement
équilibré du corps humain.
KERRYGOLD est une boisson délicieuse qui tient son
goût agréable de la crème et de la saveur naturelle du lait
Irlandais qui, la contenance nutritionnelle du lait Kerrygold est
celle-ci :
Composition moyenne
|
Par 100g de poudre
|
Valeur énergétique
Protéine
Lactose
Matière grasse
Lécithine
Potassium
Calcium
Magnésium
Vitamine A (ajoutée)
Vitamine D (ajoutée)
Vitamine B1
Vitamine B2
Vitamine B6
Acide folique
Vitamine B12
Iode
Zinc
|
2120 Kg/507 Kcal
26,4 g
37,0 g
28,0 g
0,2 g
1270 mg
880 mg
84 mg
1800 ug
230 ug
0,31 mg
1,40 mg
0,48 mg
46 ug
2,4%
60 mg
3,2 mg
|
Ingrédient : Lait vitamine A et D, lécithine
de Soja
SECTION 2 MESSAGES ET MEDIAS UTILISES PAR
MAFRICOM
L'entreprise MAFRICOM utilise les messages publicitaires
conçus sous forme des slogans. Ce sont des expressions brèves et
imagées, liées à la marque.
Leur rôle est de provoquer une association
mécanique de la marque et son avantage principal.
Ils sont véhiculés par des supports faisant l'objet
de principaux medias tels que la télévision, la radio,
l'affichage et la presse. Il s'agit de message tel
que : « Je suis congolais, je bois KERRYGOLD pour
être en bonne santé.»
La société MAFRICOM a changé les emballages
du lait Kerrygold au courant de l'année 2012, à l'occurrence la
boite de conserve et sachet.
SECTION 3 COMPORTEMENT DES CONSOMMATEURS KINOIS
FACE AU LAIT KERRYGOLD
Nous avons mené une petite enquête pour avoir les
données nécessaires et relatives à notre
préoccupation majeure. Il s'agit d'un sondage par interview face
à face dans la rue.
a. Univers de l'enquête
Notre enquête a eu lieu dans la ville de Kinshasa, district
de Tshango.
b. Présentation de
l'échantillon
Notre souhait était de mener une enquête bien
fouillée, mais les attitudes peu favorables des sujets contactés
ne nous ont pas permis de prévenir un échantillon
représentatif.
Raison pour laquelle nous avons opté pour un
échantillon occasionnel de 100 individus.
Sur ce, il importe de noter que les résultats obtenus
ne sont pas relatifs à la population que nous étudions, mais sont
porteurs des indications utiles à notre étude.
c. Administration du questionnaire
En ce qui concerne le questionnaire nous avons opté
pour les questions fermées dichotomiques et multichotomiques à
réponse, dont en voici les grandes lignes :
Question n°1 Connaissez-vous le lait KERRYGOLD ?
« Notoriété du lait KERRYGOLD »
Question n°2 Si oui, comment l'avez-vous connu ?
« Sources d'information liées à la
notoriété de lait KERRYGOLD »
Question n°3 Le Consommez-vous ou l'avez-vous
déjà consommé ? « Consommation du lait
KERRYGOLD »
Question n°4 Si oui, comment trouvez-vous ?
« Appréciation de la qualité du lait
KERRYGOLD »
Question n°5 La publicité de ce produit
influence-t-elle votre décision de consommation ?
« Influence de la publicité sur la
décision de consommation de lait KERRYGOLD »
Question n°6 Que pensez-vous de cette
publicité ?
« Appréciation de la publicité de
KERRYGOLD »
Question n°7 Parmi les facteurs ci-dessous, lequel vous
pousse ou vous a poussé plus à consommer ce produit ?
« Facteurs motivationnels à la consommation de
lait KERRYGOLD »
d. Résumé des résultats
La demande a consisté à passer d'un thème
à l'autre et à classer les réponses des interviewés
en vue de déterminer la fréquence.
A chaque question, nous avons précédé au
comptage manuel dont les résultats obtenus étaient en
pourcentage, ce qui nous a facilité la lecture et la synthèse des
résultats obtenus.
Pour calculer le pourcentage, nous avons utilisé la
formule suivante :
%=
(19(*))
Où : %= Pourcentage
F= Fréquence
N= Nombre total des sujets (effectif de
l'échantillon)
De ce qui précède, après la
récolte, la codification et le dépouillement des données
nous avons procédé à la présentation des
données sous forme des tableaux.
Question n°1 Connaissez-vous le
lait KERRYGOLD ?
Tableau n°1
Notoriété du lait KERRYGOLD
Réponses
|
|
%
|
Oui
Non
|
100
0
|
100
0
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Il ressort du tableau ci-dessus que sur un total de 100 sujets
interrogés, 100 sujets soit 100% connaissent le lait KERRYGOLD.
Question n°2 Si oui, comment
l'avez-vous connu ?
Tableau n°2 Sources
d'information liées à la notoriété de lait
KERRYGOLD
Réponses
|
|
%
|
Publicité
Amis
Agents de MAFRICOM
Autres moyens
|
90
0
0
10
|
90
0
0
10
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Le tableau ci-dessus indique que sur un total de 100 personnes
interviewées, 90 personnes soit 90% ont connu le lait KERRYGOLD
grâce à la publicité et 10 personnes soit 10% par d'autres
moyens.
Question n°3 Le Consommez-vous
ou l'avez-vous déjà consommé ?
Tableau n°3 Consommation du lait
KERRYGOLD
Réponses
|
|
%
|
Oui
Non
|
92
8
|
93
7
|
TOTAL
|
100
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Le tableau ci-dessous renseigne que sur un total de 100 sujets
interrogés, 92 sujets soit 93% consomment ou ont déjà
consommé le lait Kerrygold et 8 autres sujets soit 7% disent le
contraire.
Question n°4 Si oui, comment
trouvez-vous ?
4A. Sa
qualité ?
Tableau n°4 Appréciation
de la qualité du lait KERRYGOLD
Réponses
|
|
%
|
Très bonne
Bonne
Mauvaise
|
74
18
0
|
80
20
0
|
TOTAL
|
92
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Il est à relever à travers le tableau ci-haut
que sur un total de 92 sujets interviewés, 74 sujets soit 80% trouvent
le lait KERRYGOLD de très bonne qualité et 18 sujets autres soit
20% affirment qu'il est de très bonne qualité.
4B. Son prix
Tableau n° 4B. Appréciation du prix du lait
KERRYGOLD
Réponses
|
|
%
|
Très cher
Cher
Moins cher
Abordable
|
34
20
26
12
|
37
22
28
13
|
TOTAL
|
92
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Il sied de signaler à travers le tableau ci-haut que
sur un total de 92 personnes interviewées, 34 personnes soit 37%
trouvent le lait KERRYGOLD très cher, 20 personnes soit 22%
déclarent qu'il se vend cher, 26 personnes soit 28% attestent qu'il
coûte moins cher et 12 autres personnes soit 13% confirment que c'est un
produit bon marché.
4C. Sa disponibilité
Tableau n°4C. Appréciation
de la disponibilité du lait KERRYGOLD
Réponses
|
|
%
|
Très disponible
Disponible
Rare
|
40
46
6
|
44
50
6
|
TOTAL
|
92
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Il est à souligner à travers le tableau
ci-dessus que sur 92 sujets interrogés, 40 sujets soit 44% jugent le
lait KERRYGOLD de très disponible sur le marché, 46 sujets soit
50% certifient qu'il est disponible, cependant 6 sujets soit 6%
déclarent que c'est un produit rare sur le marché.
Question n°5 La publicité de ce produit
influence-t-elle votre décision de consommation ?
Tableau n°5 Influence de la
publicité sur la décision de consommation de lait
KERRYGOLD
Réponses
|
|
%
|
Oui
Non
Pas du tout
|
84
4
4
|
92
4
4
|
TOTAL
|
92
|
100
|
Source : Nos enquêtes
A partir du tableau ci-dessus, nous constatons que sur un
total de 92 sujets interviewés, 84 sujets soit 92% sont motivés
par la publicité pour consommer le lait KERRYGOLD, 4 sujets autres soit
4% le sont partiellement.
Question n°6 Que pensez-vous de cette
publicité ?
Tableau n°6 Appréciation
de la publicité de KERRYGOLD
Réponses
|
|
%
|
Véridique et attirante
Mensongère et non attirante
|
88
4
|
96
4
|
TOTAL
|
92
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Nous remarquons, à l'aide du tableau ci-haut que sur un
total de 92 sujets enquêtés, 88 sujets soit 96% jugent la
publicité du lait KERRYGOLD de véridique et attirante. Par
contre, 4 autres sujets soit 4% attestent qu'elle est mensongère et non
attirante.
Question n°7 Parmi les facteurs
ci-dessous, lequel vous pousse ou vous a poussé plus à
consommer ce produit ?
Tableau n°7 Facteurs
motivationnels à la consommation de lait KERRYGOLD
Réponses
|
|
%
|
Qualité
Prix
Disponibilité
Publicitaire
Autres
|
70
12
2
6
2
|
76
14
2
6
2
|
TOTAL
|
92
|
100
|
Source : Nos enquêtes
Le tableau ci-dessus montre que sur un total 92 sujets
interrogés, 70 sujets soit 76% sont motivés ou ont
été motivés de plus à consommer le lait KERRYGOLD
par sa qualité, 12 sujets soit 14% par son prix, 2 sujet soit 2% par sa
disponibilité, 6 sujets soit 6% par la publicité et 2 sujet soit
2% par d'autres facteurs.
SECTION 4 PRESENTATION DES OUTILS STATISTIQUES
D'ANALYSE
Le test de Khi-carré nous permet de savoir si, à
chaque question posée, il existe ou pas une différence
significative (statistique) entre les réponses données par les
enquêtés. (20(*))
Il existe deux types de Khi-carré, à
savoir :
Ø Khi-carré calculé
(x2cal)
Ø Khi-carré théorique
(x2th)
4.1. Le Khi-carré calculé (x2cal)
Le Khi-carré calculé (x2cal)
calculé s'obtient à partir de la formule ci-dessous :
Légende
= fréquence absolue
'= fréquence théorique
Ó=sommation
Xcal2=Khi-carré calculé
4.2. Le Khi-carré théorique ou tabulaire
(x2th)
Le Khi-carré théorique (x2th)
est obtenu grâce aux deux paramètres ci-après :
- Le degré de liberté (ddl) ;
- Le seuil de signification.
Le degré de liberté se calcule de la manière
suivante :
* ddl= K-1, pour les tableaux tri plat ou tableau à
entrée unique. K représente le nombre des rubriques.
* ddl= (C-1) (L-1), pour les tableaux croisés ou
tableaux à deux entrées.
C représente le nombre des colonnes et L, le nombre des
lignes.
Le seuil de signification est de, dans le cas précis et
par convention, 5% soit 0,05. Ceci revient à dire que les
différentes réponses données par les enquêtes ont,
d'une manière générale, 95% de chance d'être vraies
et 5% de chance d'être fausses.
4.3. Hypothèses
On distingue deux hypothèses ci-dessous :
a) Hypothèse nulle (H0)
L'hypothèse nulle signifie qu'il n'existe pas de
différence significative entre les réponses des
interviewés.
B) Hypothèse alternative (H1)
Celle-ci signifie qu'il existe une différence
significative.
4.4. Règles de décision
- Si X2cal <
X2th, nous acceptons H0 et rejetons
H1 ;
- Si X2cal > X2th
nous acceptons H1 et rejetons H0.
A. Test du Khi-carré pour la question n°
2
a) Le Khi-carré calculé
(x2cal)
Tableau n°1
Rubriques
|
|
|
|
|
|
Publicité
Amis
Agents de Mafricom
Autres moyens
|
90
0
0
10
|
25
25
25
25
|
65
-25
-25
-15
|
4.225
625
625
375
|
169
25
25
15
|
X2cal
234
234
b) Le Khi-carré théorique
(x2th)
ddl= 4-1
= 3
Au seuil de signification de 5%, avec ddl=3,
X2th=7,8%. Nous constatons que
X2cal >X2th, nous acceptons
H1 et rejetons H0. Ceci signifie que, eu égard aux
sources d'informations indiquées dans le tableau ci-haut, les personnes
interrogées ont connu le lait KERRYGOLD différemment.
B. Test du Khi-carré pour la question
4A
a) Le Khi-carré calculé
(x2cal)
Tableau n°2
97,33
936,36
X2cal
b) Le Khi-carré théorique
(x2th)
ddl=3-1
= 2
Au seuil de signification de 5%, avec ddl=2,
x2th=5,99. Nous remarquerons que
X2cal > X2th, nous acceptons
H1 et rejetons H0. Ceci veut dire que les personnes
interrogées n'apprécient pas la qualité du lait KERRYGOLD
de la même manière.
C. Test de Khi-carré pour la question
4B
a) Khi-carré calculé
(X2cal)
Tableau n°3
Rubriques
|
|
|
|
|
|
Très cher
Cher
Moins cher
Abordable
|
34
20
26
12
|
18,4
18,4
18,4
18,4
|
5,6
1,6
1,6
-6,4
|
243,36
2,56
2,25
30,25
|
13,22
0,13
54,76
40,96
|
X2cal?
109,07
b) Le Khi-carré théorique
(x2th)
ddl= 4-1
= 3
Au seuil de signification de 5%, avec ddl=3,
X2th=7,8%. Nous constatons que
X2cal<X2th, nous acceptons
H0 et rejetons H1. C'est-à-dire que les personnes
interviewées apprécient le prix du lait KERRYGOLD de la
même manière.
D. Test de Khi-carré pour la question
4C
a) Khi-carré calculé
(X2cal)
Tableau n°4
Rubriques
|
|
|
|
|
|
Très disponible
Disponible
Rare
|
40
46
6
|
30,6
30,6
30,6
|
9,4
15,4
-24,6
|
88,36
237,16
605,16
|
2,88
7,75
19,77
|
30,4
X2cal X2
b) Le Khi-carré théorique
(x2th)
ddl= 3-1
= 2
Au seuil de signification de 5%, avec ddl=2,
X2th=5,99%. Nous remarquerons que
X2cal > X2th, nous acceptons
H1 et rejetons H0. Ceci signifie que, eu égard aux
sources d'informations indiquées dans le tableau ci-haut, les personnes
interviewées ont connu le lait KERRYGOLD différemment.
E. Test de Khi-carré pour la question n°
5
a) Khi-carré calculé
(X2cal)
Tableau n° 5
Rubriques
|
|
|
|
|
|
Oui
Non
Pas du tout
|
48
4
4
|
18,6
18,6
18,6
|
29,4
-14,6
-14,6
|
864,36
213,16
213,16
|
46,47
11,46
11,46
|
X2cal?
69,39
b) Le Khi-carré théorique
(x2th)
ddl= 3-1
= 2
Au seuil de signification de 5%, avec
ddl=2, X2th=5,99% Nous constatons que
X2cal > X2th, nous acceptons
H1 et rejetons H0. Ceci atteste que, les personnes
interrogées ne sont pas motivées de la même manière
par la publicité pour consommer le lait KERRYGOLD.
F. Test du Khi-carré pour la question
n°7
a) Le Khi-carré calculé
(x2cal)
Tableau n°6
X2cal
-16,4
2872,96
46,96
268,96
153,76
268,96
|
156,13
2,55
14,61
8,35
14,61
|
|
|
|
|
196,25
|
b) Le Khi-carré théorique
(x2th)
ddl= 5-1
= 4
Au seuil de signification de 5%, avec
ddl=4, X2th=9,49% Nous constatons que
X2cal > X2th, nous acceptons
H1 et rejetons H0. Ceci indique les personnes
interviewées sont motivées différemment par les facteurs
ci-haut pour la consommation du lait KERRYGOLD.
SECTION5. IMPACT DE LA PUBLICITE SUR LES VENTES
L'impact sera défini à l'aide d'une
régression linéaire (corrélation) de deux variables, la
publicité et les ventes.
4.1. Données chiffrées sur les frais
liés à la publicité
Tableau n°1 Evolution des frais liés à
la publicité(en 000$)
Années
|
Frais de publicité
|
%
|
2007
2008
2009
2010
2011
|
2.214.618
2.438.006
4.974.375
9.277.654
10.312.076
|
8
8
17
32
35
|
TOTAL
|
29.216.729
|
100
|
Source : Service commercial de MAFRICOM
A travers le tableau ci-dessous, nous constatons une allure
croissante accusée par les frais de publicité durant toute la
période sous examen.
4.2. Données chiffrées sur les ventes
Tableau n°2 Evolution des ventes (en
000$)
Source : Service commercial de MAFRICOM
Histogramme de l'évolution des chiffres
d'affaires
Source : Elaboré par nous
Pour ce qui est du chiffre d'affaires, le tableau et
l'histogramme ci-haut montre qu'il accuse également une allure
croissante durant toute la période considérée.
4.3. Coefficient de corrélation (r)
Le Coefficient de corrélation mesure le degré de
dépendance entre les deux variables (Chiffre d'affaires et frais de
publicité), c'est-à-dire le degré avec lequel ces deux
variables progressent ensemble. C'est un outil d'aide à
l'interprétation de la régression linéaire. (21(*))
Il importe de noter que le coefficient corrélation
varie entre -1 et +1 ou -1=r<1 ou [-1, +1].
Lorsque r=0, il ya absence de relation entre les deux
variables et lorsque r tend vers +1, il se dira que les deux variables sont
bien corrélées entre elles. Lorsque r<0, il ya
corrélation inverse.
Il s'obtient par la formule suivante :
Légende
x=X-
y=Y-
X représente les frais de publicité, c'est la
variable indépendante, variable explicative ou variable
exogène.
Y représente le chiffre d'affaires, c'est la variable
indépendante, variable à expliquer ou variable
endogène.
Tableau n°3 Calculs
préliminaires du coefficient de corrélation
Années
|
X
|
Y
|
x=X-
|
y=Y-
|
xy
|
x2
|
y2
|
2007
2008
2009
2010
2011
|
2.214.618
2.438.006
4.974.375
9.277.654
10.312.076
|
4.125.038
4.527.757
7.875.226
13.602.799
13.712.125
|
-3.628.727
-3.405.339
-868.970
3.434.309
4.468.731
|
3.300.031
3.702.750
7.050.219
12.777.792
12.887.118
|
119748103490537
12598010732250
6126428804430
43882886065728
57589063707258
|
13167659640529
11596333704921
755108860900
11794478307081
19969556750361
|
10890204600961
13710357562500
49705587947961
163271968395264
166077810345924
|
TOTAL
|
29.216.729
|
43.842.945
|
0
|
0
|
63302880076156,537
|
57283137264192
|
379055366689149
|
MOYENNE
|
5.843.345
|
825.007
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Source : Etablit par nous-mêmes
Le coefficient de corrélation est égal à
0,429 proche de +1. Ceci indique les deux variables sont fortement
corrélées, elles progressent ensemble, dans un même sens.
C'est-à-dire que les frais affectés à la publicité
évoluent dans le même sens que le Chiffre d'Affaire.
SECTION 6 COEFFICIENT DE DETERMINATION (R) (22(*))
Nous calculons le coefficient de détermination pour
qu'il nous permette d'apprécier la hauteur de contribution des frais de
publicité dans l'évolution du chiffre d'affaires (recettes ou
ventes).
Il s'obtient de la manière suivante :
Nous aurons donc :
R=(0,429)2
R=0,429 soit 42,9%
Ce résultat indique que les frais liés à
la publicité de lait KERRYGOLD influence l'évolution des ventes
de ce dernier à 18,4%. Ceci signifie que 100FC affectés aux frais
publicitaires de KERRYGOLD augmentent ses recettes à 42,9FC.
Au regard de ces résultats, nous proposons à
MAFRICOM de bien vouloir intensifier ces actions promotionnelles relatives
à la publicité du lait KERRYGOLD pour accroitre davantage la
demande primaire, augmenter et protéger la part de marché. Ceci
pour assurer la survie et la prospérité de ce produit sur le
marché.
CONCLUSION
Nous voici arrivée au terme de notre travail portant
sur l'effet de la publicité d'un produit alimentaire sur le comportement
des consommateurs kinois cas du KERRYGOLD de 2007 à 2011.
En entreprenant ce travail, notre réelle
préoccupation était de connaitre la façon dont
l'entreprise Mafricom organise ses activités promotionnelles relatives
à la publicité du lait KERRYGOLD ainsi que l'effet de cette
publicité sur la décision d'achat des consommateurs kinois durant
la période 2007 à 2011.
Pour ce faire, nous avons structuré le présent
travail en trois chapitres ayant trait successivement aux
généralités sur les concepts de base, à la
présentation de l'entreprise Mafricom et l'effet de la publicité
du lait KERRYGOLD sur le comportement des consommateurs kinois.
Après étude, il ressort les constats selon
lesquels la publicité du lait KERRYGOLD a un effet très positif
sur la décision d'achat des kinois justifié par le simple fait
que cette publicité a une forte influence sur les recettes de ce produit
et surtout qu'après enquête sur terrain auprès des
consommateurs, nous avons récolté les résultats
témoignant que d'une manière générale, le lait
KERRYGOLD a une forte notoriété, les consommateurs
apprécient favorablement sa qualité, son prix, sa
disponibilité et sa promotion.
A la lumière de ce qui précède, nous
recommandons à l'entreprise MAFRICOM de bien vouloir procéder
d'une manière régulière aux études sur terrain afin
de pouvoir déceler les attentes des consommateurs. Ceci pour arriver
à accroitre davantage la demande primaire, augmenter et protéger
la part de marché.
Pour terminer, nous vous informons que nous n'avons pas la
prétention d'avoir épuisé toutes les notions qui auraient
été étudiées tout au long de ce travail.
Néanmoins, nous avons la nette conviction d'avoir
développé l'essentiel.
Sur ce, nous sollicitons l'indulgence de nos lecteurs pour les
éventuelles imperfections que ce travail pourrait contenir en
dépit de notre attention.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BROCHAND B., Action commerciale mercantique,
éd. Foucher, Paris, 1999
2. CILF, Vocabulaire de la publicité, éd.
Hachette, Paris, 1976
3. DONALD F., Techniques des ventes, éd. Delmas,
Paris, 2000
4. FISTER M, Comportement de consommation, éd.
Dalloz, Paris
5. HIAM et SHEWE, MBA Marketing, éd. Maxima,
New-York, 1994
6. Jean Yves Capul et Olivier Garnier, Dictionnaire
d'économie et de sciences sociales, éd. Hatier, paris 2005
7. KOTLER P. et Du Bois, Marketing management,
éd. Nouveaux horizons, Paris, 1994
8. LALOIRE M., Précis théorique et technique
de la publicité, éd. Comptables, commerciales et
financières, Bruxelles, 1972
9. PH. KOTLER et B. DU BOIS, Marketing management,
éd. Publi-unis, Paris, 1994
10. R.C. HAAS, La pratique de la publicité, éd.
Dunod, Paris, 1984
11. SERRAF G., Situation de la recherche de
motivations, éd. Revue française de marketing, Paris, 1964
12. VAN P.VRACEM et BOUTON B, les fondements du
marketing, éd. De Boeck, Bruxelles, 1997
13. VEDRINE SM, Introduction au marketing, éd.
Organisations, Paris, 2003
II. NOTES DES COURS ET AUTRES
1. ITSHUMU M., Notes d'organisation des entreprises, G2
SCA, ISP/Gombe, 2009-2010
2. J. LOKOKA, Notes de cours de Théorie et pratique
de sondage, 3ième graduat Marketing, ISC/Kin,
2010-2011
3. KABANGA D. Notes de cours de Statistiques
descriptives, G1 SCA, ISP/Gombe, 2009-2010
4. OMANGA André, Thèse de doctorat ;
Problématique de la gestion marketing des produits en phase de
Maturité déclinante, cas de la BRALIMA, UPN/Kinshasa, 2012
ANNEXES
Protocole d'enquête
Institut Supérieur Pédagogique de la
Gombe
Département des sciences commerciales et
administratives
I. Identification du sujet
Sexe
:.........................................................................................
Profession
:.........................................................................................
Niveau d'étude
:.........................................................................................
Age
:.........................................................................................
Niveau d'étude
:.........................................................................................
II. Questionnaire proprement dit
Monsieur, Madame, Mademoiselle :
En rapport avec notre sujet de recherche portant sur l
effet de la publicité d'un produit alimentaire sur le
comportement des consommateurs kinois, nous menons une enquête sur les
consommateurs du lait Kerrygold.
En outre, nous sollicitons votre contribution et remercions
d'avance en répondant objectivement au questionnaire ci-dessous.
Question n°1. Connaissez-vous le lait KERRYGOLD ?
Oui Non
Question n°2. Si oui, comment l'avez-vous connu ?
Publicité Amis Agents
de MAFRICOM Autres moyens
Question n°3. Le Consommez-vous ou
l'avez-vous déjà consommé ?
Oui Non
Question n°4. Si oui, comment
trouvez-vous ?
a. Sa qualité
Très bonne Bonne
Mauvaise
b. Son prix
Très cher Cher Moins
cher Abordable
c. Sa disponibilité
Très disponible Disponible
Rare
Question n°5 La publicité de ce produit
influence-t-elle votre décision de consommation ?
Oui Non Pas du tout
Question n°6 Que pensez-vous de cette
publicité ?
Véridique et attirante Mensongère
et non attirante
Question n°7 Parmi les facteurs ci-dessous, lequel vous
pousse ou vous a poussé plus à consommer ce produit ?
Qualité Prix
Disponibilité Publicitaire Autres
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE i
DEDICACE ii
REMERCIEMENTS iii
INTRODUCTION 1
0.1. PROBLEMATIQUE 1
0.2. HYPOTHESES DE L'ETUDE 2
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2
0.4. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE 2
0.5. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 3
6. DIFFICULTES RENCONTREES 3
7. CANEVAS DU TRAVAIL 4
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE BASE 5
SECTION 1. NOTION SUR LE PRODUIT 5
1.1. Définition du produit 5
I.1.1.1. Besoin 6
I.1.1.2. Désir6
I.1.1.3. Satisfaction6
I.2. Fonction des produits6
I.2.1.1. Fonctions des services6
I.2.1.1. Fonctions d'usage 7
I.2.1.2. Fonction d'estime 7
I.2.2. Fonctions techniques 7
I.1.3. Classification des produits8
I.1.3.1. Classification selon de type de marché 8
a) Produits de consommation 8
b) Produits industriels9
I.1.3.2. classification selon la durée de consommation9
a. Les produits durables9
b. Les produits non durables 9
c. Les services9
I.1.3.3. Classification des produits en fonction d'habitude de
consommation 9
I.4. Cycle de vie d'un produit10
I.1.4.1. Représentation graphique du cycle de vie d'un
produit10
1.4.2. Différentes phases de cycle de vie d'un
produit11
a) La phase de conception11
b) La phase de lancement11
c) La phase de croissance11
d) Phase de maturité 11
e) Phase de déclin11
I.1.4.3. Limites des cycles de vie d'un produit 12
SECTION 2. NOTION SUR LE COMPORTEMENT DE CONSOMMATEUR 12
I.2.1. Définition et types de consommateurs12
I.2.1.1. Définition12
I.2.1.2. Types de consommateurs 13
A. Approche psychologique 13
a. Consommateur conditionné13
b. Consommateur conformiste13
c. Consommateur rationnel13
d. Consommateur impulsif 13
B. Approche marketing14
a. Consommateur actuel14
b. Consommateur potentiel14
I.2.3. Variable du comportement des consommateurs14
I.2.4. Facteurs explicatifs du comportement de consommateur 14
I.2.4.1. Approche en termes de besoins et motivation 15
a) Besoin15
b) Les Motivations 16
I.2.4.2. Approche en termes d'attitude 17
I.2.4.3. Approche en termes de caractéristique de
l'individu 17
a) Personnalité17
b) Image de soi17
c) Style de vie 17
I.2.5. Processus de décision d'achat 18
SECTION 3. LA PUBLICITE 18
I.3.1. Définition de la publicité 18
I.3.2. Rôle économique de la publicité19
I.3.3. Objectif de la publicité 20
a. La publicité informative 20
b. La publicité persuasive 21
c. La publicité de rapport 21
I.3.5. Caractéristiques de la publicité 21
I.3.6. Avantages et méfaits de la publicité 21
I.3.6.1. Avantages de la publicité 21
I.3.6.2. Méfaits de la publicité 22
CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA SOCIETE MAFRICOM 23
SECTION 1. APERÇU HISTORIQUE ET SITUATION
GEOGRAPHIQUE23
II.1.1 Aperçu historique 23
II.1.2 Situation géographique23
SECTION 2. FORME JURIDIQUE ET OBJET SOCIAL23
II.2.1 Forme juridique 23
SECTION 3. STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE24
II.3.1 Structure organique24
1. Le département vente24
2. Le chargé de Marketing24
3. Le chargé des clients24
II.3.2 Structure fonctionnelle24
1. Administrateur général24
2. La direction générale24
3. La direction du siège24
4. Le secrétariat 25
5. La Direction de l'entreprise25
6. La Direction administrative25
7. La Direction technique25
8. La Direction de production25
ORGANIGRAMME26
CHAPITRE III. EFFET DE LA PUBLICITE DU LAIT KERRYGOLD SUR LE
COMPORTEMENT DES CONSOMMATEURS KINOIS 27
SECTION 1. PRESENTATION DU LAIT KERRYGOLD 27
SECTION2 MESSAGES ET MEDIAS UTILISES PAR MAFRICOM
28
SECTION3 COMPORTEMENT DES CONSOMMATEURS KINOIS FACE AU LAIT
KERRYGOLD 28
a. Univers de l'enquête 28
b. Présentation de l'échantillon28
c. Administration du questionnaire28
d. Résumé des résultats29
Notoriété du lait KERRYGOLD30
Sources d'information liées à la
notoriété de lait KERRYGOLD30
Consommation du lait KERRYGOLD31
Appréciation de la qualité du lait KERRYGOLD31
Appréciation du prix du lait KERRYGOLD31
Appréciation de la disponibilité du lait
KERRYGOLD32
Influence de la publicité sur la décision de
consommation de lait KERRYGOLD32
Appréciation de la publicité de KERRYGOLD33
Facteurs motivationnels à la consommation de lait
KERRYGOLD33
SECTION4. PRESENTATION DES OUTILS STATISTIQUES D'ANALYSE 34
4.1. Le Khi-carré calculé
(x2cal) 34
4.2. Le Khi-carré théorique ou tabulaire
(x2th) 34
4.3. Hypothèses35
Hypothèse nulle (H0) 35
Hypothèse alternative (H1) 35
4.4. Règles de décision35
A. Test du Khi-carré pour la question n°235
a) Le khi-carré calculé
(x2cal) 35
b) Le Khi-carré théorique ou tabulaire
(x2th) 35
B. Test du Khi-carré pour la question 4A36
a) Le khi-carré calculé
(x2cal) 36
b) Le Khi-carré théorique ou tabulaire
(x2th) 36
C. Test de Khi-carré pour la question 4B36
a) Le khi-carré calculé
(x2cal) 36
b) Le Khi-carré théorique ou tabulaire
(x2th) 37
D. Test de Khi-carré pour la question 4C37
a) Le khi-carré calculé
(x2cal) 37
b) Le Khi-carré théorique ou tabulaire
(x2th) 37
E. Test de Khi-carré pour la question n°538
a) Le khi-carré calculé
(x2cal) 38
b) Le Khi-carré théorique ou tabulaire
(x2th) 38
F. Test de Khi-carré pour la question n°538
a) Le khi-carré calculé
(x2cal) 38
b) Le Khi-carré théorique ou tabulaire
(x2th) 39
SECTION5. IMPACT DE LA PUBLICITE SUR LES VENTES 39
4.1. Données chiffrées sur les frais liés
à la publicité 39
4.2. Données chiffrées sur les ventes39
Histogramme de l'évolution des chiffres d'affaires40
4.3. Coefficient de corrélation (r) 40
Calculs préliminaires du coefficient de
corrélation42
SECTION 6 COEFFICIENT DE DETERMINATION (R)43
CONCLUSION44
BIBLIOGRAPHIE45
ANNEXES46
Protocole d'enquête47
Table des matières49
* 1 MBAYO D., Note de cours
de Marketing, G3 SCA, ISP/Gombe, 2011-2012
* 2 VAN P.VRACEM et BOUTON B,
les fondements du marketing, éd. De Boeck, Bruxelles, 1997,
P.92
* 3 KOTLER P. et Du Bois,
Marketing management, éd. Nouveaux horizons, Paris, 1994, P.428
* 4 VEDRINE SM, Introduction
au marketing, éd. Organisations, Paris, 2003, P.172
* 5 ITSHUMU G., Notes de
cours d'organisation des entreprises, G2 SCA, ISP/Gombe, 2010-2011
* 6 VAN VRACEM P. et BOUTON B,
op.cit, P.101
* 7 OMANGA A., Thèse de
doctorat ; Problématique de la gestion marketing des produits en
phase de Maturité déclinante, cas de la BRALIMA,
UPN/Kinshasa, 2012, P.49
* 8 PH. KOTLER et B. DU BOIS,
Marketing management, éd. Publi-unis, Paris, 1994, P. 431
* 9 HIAM et SHEWE, MBA
Marketing, éd. Maxima, New-York, 1994, P.282
* 10 FISTER M, Comportement
de consommation, éd. Dalloz, Paris, 1994, P.7
* 11 SERRAF G., Situation de
la recherche de motivations, éd. Revue française de
marketing, Paris, 1964, P.10
* 12 DONALD F., Techniques
des ventes, éd. Delmas, Paris, 2000, p.46
* 13 Idem P.
* 14 P. KOTLER et B. Dubois,
op-cit, 635
* 15 CILF, Vocabulaire de la
publicité, éd. Hachette, Paris, 1976, P.70
* 16 R.C. HAAS, La pratique
de la publicité, éd. Dunod, Paris, 1984, P.593
* 17 LALOIRE M.,
Précis théorique et technique de la publicité,
éd. Comptables, commerciales et financières, Bruxelles, 1972,
P.19
* 18 BROCHAND B., Action
commerciale mercantique, éd. Foucher, Paris, 1999, p.77
* 19 J. LOKOKA, Notes de
cours de Théorie et pratique de sondage, 3ième
graduat Marketing, ISC/Kin, 2009-2010
* 20 KABANGA D. Notes
de cours de Statistiques descriptives, G1 SCA, ISP/Gombe, 2009-2010
* 21 KABANGA D. Notes
de cours de Statistiques descriptives, G1 SCA, ISP/Gombe, 2009-2010
* 22 KABANGA D. Notes
de cours de Statistiques descriptives, G1 SCA, ISP/Gombe, 2009-2010
|