Procédure d'octroi de crédit et gestion du risque dans la micro finance : cas de la gestion du risque de crédit de PAMECAS (Partenariat pour la Mobilisation de l'Epargne et le Crédit Au Sénégal).( Télécharger le fichier original )par Abdoulaye SANOGO Institut supérieur de management de Dakar ( Sénégal) - Master 2 en banque 2011 |
Section 3 : HYPOTHESES· Plus l'octroyeur s'informe d'avantage sur la solvabilité du client, moins les risques encourus sont grands. · le recours préalable à l'enquête de moralité et à la connaissance d'antécédents juridiques comme préalable à l'octroi d'un prêt réduit le risque crédit. · Une étude sur la rentabilité de l'activité est nécessaire pour vérifier la pérennité de l'activité. Section 4 : PERTINENCE DU SUJETDurant les deux dernières décennies qui on suivi l'indépendance du Sénégal, trois modes d'intervention ont tenté d'appuyer les populations dans le cadre des activités rurales et d'une manière générale dans la relance du secteur privé. Ces mesures ont eu comme objectif la promotion du développement endogène durable. Il y a d'abord les banques de développement généralistes qui assuraient la distribution des crédits dont la réception était confiée au secteur coopératif. Le crédit suivait une longue procédure pour parvenir à son destinataire. A l'époque, les demandeurs n'étaient pas de grands opérateurs économiques du fait du déficit d'épargne préalable. Par la suite, la mauvaise gestion des fonds et les taux impayés très élevés ont conduit à l'échec des banques de développement. L'échec de ces institutions généralistes a été à l'origine de la mise en place des institutions spécialisées : les banques agricoles. Ces dernières distribuaient des crédits à des structures publiques d'encadrement de la production agricole qui assuraient l'octroi de crédit aux producteurs. Au fil du temps (années 80), les banques agricoles vont faire face à leur tour aux problèmes d'impayés et de gestion. La majorité des banques d'Afrique de l'ouest sont en liquidation et réhabilitation ; si les causes de ces échecs ont pu être conjoncturelles, elles ont été avant structurelles. Enfin, le microcrédit, initialement développé pour desservir les zones marginalisées, s'est avéré incapable de fournir un financement durable. D'une manière générale, ces institutions n'ont pas réussi leur mission. Elles n'ont pas pu satisfaire la demande ni assurer leur pérennité. Ce qui fait la pertinence de tout thème traitant de la micro finance. Désormais tout acteur individuel ou collectif, riche ou pauvre, peut bénéficier de l'offre faite par les Institutions de Micro finance, à condition de respecter certaines conditions relativement souples. Il s'agit entre autres de la caution solidaire, laquelle a fait que plusieurs porteurs de projet ont bénéficié de financements qui ont servi de démarrage à leurs Activités Génératrices de Revenus. La micro finance assure aujourd'hui le revenu et le bien-être de dizaines de millions de clients qui ne peuvent pas fréquentés les banques classiques vu leur taux de remboursement de prêt très élevé. Le succès de la micro finance est essentiellement lié au caractère innovant des méthodologies de crédit, qui ont été développées pour réduire le coût de petits prêts non garantis accordés à un grand nombre de clients pauvres. Ces méthodologies de crédits reposent sur le profil individuel du client, on demande aussi aux clients de se mettre en petit groupe de dix (10) personnes ou plus pour demander les prêts afin de faciliter le remboursement. Le capital (fonds propres) d'une micro finance est fondé sur le dépôt des adhérents. De plus, nous aimerions inscrire davantage la question relative au microcrédit dans la préoccupation des responsables de ce pays compte tenu du rôle important qu'il peut jouer dans l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. En effet, le monde s'est assigné pour objectif de réduire la pauvreté de moitié d'ici 2015 conformément aux engagements de Copenhague3(*). * 3 Conférence de Copenhague, sur le développement mondial, PNUD décembre 2009 |
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