CONCLUSION GENERALE
L'objectif poursuivi durant cette étude était
de vérifier le degré de dépendance ou
d'indépendance qui existerait entre la vie conjugale et l'adaptation des
femmes mariées à la vie académique. Le constat que nous
avons fait est que les femmes mariées semblent s'adapter difficilement
dans les écoles de formation de par les multiples absences et retards
qu'elles accusent sans oublier les multiples interruptions pour cause de
grossesse. Pourtant une formation complète doit répondre à
la satisfaction des exigences de l'environnement dans lequel elle se
déroule. Partant de ce constat, nous nous sommes posés la
question de savoir si le statut de femme mariée n'était pas la
cause de leur adaptation difficile à la vie académique ? Il
était donc question de savoir si la vie conjugale détermine
l'adaptation des femmes mariées à la vie académique. La
réponse à cette question principale de recherche
été l'hypothèse générale de cette
étude qui est : « la vie conjugale détermine
l'adaptation des femmes mariées à la vie académique
».
La recherche étant une étude de cas s'est
effectuée au Département des Sciences de l'Education de L'Ecole
Normale Supérieure de Yaoundé. Pour collecter nos données
un questionnaire a été adressé à 60 femmes
mariées inscrites au dit Département et qui ont constitué
notre échantillon. Les données collectées ont
été traitées à l'aide du logiciel SPSS
14.00.A l'issue des calculs effectués avec ce
logiciel, nos trois hypothèses de recherche ont été
acceptées confirmant ainsi notre hypothèse
générale.
Ces résultats montrent que l'absence d'une harmonie
dans un couple où la conjointe poursuit encore ses études ou suit
une formation, les multiples rôles traditionnellement reconnus à
la femme l'affectent moralement et physiquement rendant ainsi son adaptation
académique ou scolaire difficile. Ces résultats s'inscrivent donc
en droite ligne avec les analyses réalisées par Ollé
Ollé (ibid), Matchinda et Mekuate (ibid) pour qui l'environnement
familial joue un rôle indéniable dans l'adaptation scolaire de
l'élève. En effet, un climat familial harmonieux et
équilibré développe de bonnes relations interpersonnelles
et prédispose à avoir un équilibre psychique,
considérant ainsi la famille comme un élément important
dans la détermination du niveau d'adaptation scolaire.
Cependant nos conclusions demandent encore à
être approfondies en élargissant par exemple la population
d'étude, en intégrant d'autres techniques de collecte et de
traitement des données.
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