1.2.2. Primauté de la réalité
économique sur l'apparence juridique
Les normes IFRS retiennent la primauté de la
réalité économique sur l'apparence juridique. Une
transaction ou un contrat est comptabilisé et présenté
dans les états financiers conformément à sa
réalité économique ce qui permet aux utilisateurs de
recevoir une information de qualité.
L'approche par la substance économique rejette donc
l'évaluation fondée sur la convention ou sur l'apparence et se
donne pour but de mieux traduire la réalité économique de
l'entreprise, Ces deux nouveaux concepts transforment la finalité
même du compte de résultat et du bilan. En effet, Le compte de
résultat contient des rubriques qui nous indiquent la
rentabilité de l'entreprise et le bilan, basé sur des valeurs de
marché, intégrant les actifs immatériels de l'entreprise
devient l'élément central de la communication financière
de l'entreprise et le reflet du poids économique de la firme.
De même, le compte de résultat et le bilan
deviennent cohérents avec les indicateurs de pilotage et la valeur de
l'entreprise. Ainsi, la valorisation des actifs à la juste valeur a un
impact sur les bilans des entreprises et risque d'entraîner une
volatilité accrue du résultat et des capitaux propres.
Devant l'importance de l'information comptable, les normes
comptables internationales mettent l'accent sur la pertinence de l'information
publiée. Ceci s'explique par plusieurs études antérieures
ont montré que les documents comptables évaluées selon les
normes IFRS sont plus pertinentes et réalistes ce qui leur donnent une
supériorité aux normes locales.
La réalisation de la fiabilité de l'information
ne peut pas être si les gestionnaires et spécifiquement le
dirigeant va adopter les contraintes imposées par l'environnement (Daske
et al., 2008) et les modifier pour satisfaire toutes les parties
prenantes.
La flexibilité des normes IFRS va permettre au
dirigeant d'employer plusieurs stratégies face à ces changements
pour augmenter manipuler les résultats et nuise l'information. De
même, les accruals comptables posent plusieurs problèmes au niveau
d'accélération des délais des revenus ce qui peut aider de
faire une divulgation des informations privées pour les investisseurs
(Healy et Palepu, 2001).
Christie et Zimmerman, (1994) ont étudiées le
problème l'asymétrie d'information entre le dirigeant, qui est
considéré comme opportuniste, et les parties prenantes qui manque
plus d'information. Le dirigeant pourrait faire une discrétion qui n'est
pas observable car elle a respecté toutes les règles et les
normes en vigueur. Mais, la flexibilité des normes IFRS permet
d'augmenter le pouvoir des auditeurs à détecter de telles
manipulations comptables. Toutefois, le comportement des gestionnaires est
associé à des arrangements contractuels, tels que
l'indemnisation, régimes et conventions d'emprunts ainsi que les prix
des actifs, l'asymétrie d'information, des agences et des coûts
politiques (Francis et al., 2005 ; Lambert, 2001).
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