3.3.
Spécificité de modèle
AQit= â0 + â1
?BNit + â2 IFRSit + â3
TAILLEit + â4 CROISSANCEit +
â5 DETTEit + åit
3.4.
Test empirique résultats et interprétation
Variables
|
Observation
|
Moyenne
|
Ecart type
|
Min
|
Max
|
AQ
|
360
|
-0 ,0460698
|
0,086451
|
-0,8816944
|
0 ,6159701
|
?BN
|
360
|
11,45219
|
3,931432
|
1,231
|
16,91371
|
TAIL
|
360
|
7,38632
|
0, 5162006
|
6,173573
|
8,91791
|
CROI
|
360
|
0,5140159
|
6.795071
|
-1,01178
|
125.2609
|
DETT
|
360
|
0,6024857
|
0,3749126
|
0,0341552
|
3,288881
|
Tableau 2: Statistiques descriptives du
modèle 1
Ce tableau révèle que toutes les variables ont
des moyennes positives sauf la variable accruals qualité (variable
dépendante) possède une moyenne négative et un
écart type faible. Chose qui prouve que cette variable est de faible
volatilité. Les autres variables ont des écarts types
faibles.
Variables
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
= 1
IFRS
= 0
|
144
216
|
40%
60%
|
Tableau 3 : Tableau des Fréquences du
modèle 1
Au terme de ce tableau 40% des entreprises de notre
échantillon appliquent les normes IFRS. Cela signifie l'importance de
l'application de ces normes pour notre contexte.
Variables
|
AQ
|
?BN
|
IFRS
|
TAIL
|
CROI
|
DETT
|
AQ
|
1,0000
|
|
|
|
|
|
?BN
|
-0,0117
|
1,0000
|
|
|
|
|
IFRS
|
0,0237
|
0,0487
|
1,0000
|
|
|
|
TAIL
|
-0,0961
|
0,3415
|
0,1020
|
1,0000
|
|
|
CROI
|
0,0325
|
0,0520
|
-0,0495
|
0,2120
|
1,0000
|
|
DETT
|
0,0082
|
0,1044
|
-0,0886
|
0,2231
|
0,0047
|
1,0000
|
Tableau 4: Matrice de corrélation du
modèle 1
Nous constatons que la variable dépendante accruals
totaux est négativement corrélée avec les deux
variables variation des bénéfices et la taille de l'entreprise.
En revanche, les variables IFRS, croissance et dette sont positivement
corrélées avec les accruals totaux. Mais il est à noter
que ce tableau nous fournit une idée sur les signes des coefficients de
corrélation entre la variable dépendante et les variables
indépendantes.
Figure 1 : Variation de la qualité des
accruals
A noter aussi qu'à partir du graphique ci-dessus, on
constate que les accruals totaux augmentent avant l'adoption des normes IFRS
et diminue après 2005.
Pour tester l'hypothèse de notre étude, nous
devons présenter, tout d'abord les modèles
économétriques appliqués pour ce type des données
(Panel).
Dans le cas d'une modélisation des données de
Panel, il y a des procédures qui sont utilisées pour l'estimation
des coefficients.
La méthode de moindres carrés ordinaires
(MCO) : cette procédure de régression est,
généralement, utilisée pour des données
individuelles (cross-section) ou des données temporelles. Mais pour
notre étude cette méthode reste insuffisante puisqu'elle ignore
la double dimension.
Test de stationnarité Augmented
Dickey-Fuller (ADF) :
Avant de faire l'estimation de notre modèle il faut
faire le test de stationnarité des variables, sachant que dans ce test
la probabilité est nulle en différence première. Pour
notre échantillon nous avons effectuée la première
différence.
Test de Hausman :
Ce test a pour objet de faire le choix entre le modèle
à effet fixe (Fixed Effect Model) et le modèle à effet
aléatoire (Random Effect Model). Le premier modèle tient compte
de l'hétérogénéité de l'échantillon
et nous introduisons une variable muette pour chaque entreprise captant le
passage d'une firme à une autre. Alors que dans le second, nous tenons
compte de tout risque de l'hétérogénéité
dans le comportement et ceci nous amène à décomposer le
terme d'erreur en deux
composantes.(?it=ui
+Vit )
H0
: Cov(xit, ui) =0 modéle
à effets aléatoires Donc le test Hausman
H1 : Cov(xit, ui) ?0
modéle à effets fixes
Le test de Hausman suit une loi de Chi deux qui prend la
valeur de 9.84 avec une probabilité de 0.0798. Ce test est donc,
significatif au seuil de 10%. Nous appliquerons la spécification en
effet fixe pour notre échantillon.
Teste de Lagrange :
Nous avons effectué le test de Multiplicateur de
Lagrange pour démonter la présence d'une
hétérogénéité aléatoire dans notre
échantillon. Ce test est non significatif (Chi deux est de 0.16) ce qui
montre que la non présence d'un effet aléatoire.
En définitive nous retenons l'estimation avec effet
fixe.
AQ
|
Coefficient
|
Std. Error
|
t-Statistic
|
Prob
|
CROI
|
0.055668***
|
0.006461
|
8.61
|
0.000
|
IFRS
|
-0.036007**
|
0.016830
|
-2.13
|
0.0333
|
TAIL
|
0.461891***
|
0.052808
|
8.74
|
0.0000
|
Dett
|
-0.017897
|
0.34323
|
-0.52
|
0.6025
|
?BN
|
0.04005*
|
0.020438
|
1.96
|
0.072
|
Cons
|
0.006739
|
0.005856
|
1.15
|
0.2509
|
***: significativité à 1% **
significativité à 5% * significativité à 10%
Tableau 5 : Résultat des
régressions de la qualité d'information et normes IFRS
Nous présentons les résultats empiriques
donnés par le logiciel utilisé
D'après ce tableau nous pouvons remarquer qu'il existe
une relation négative et significative entre la variable IFRS et les
accruals totaux au seuil de 5% ceci indique que l'utilisation des normes
internationales améliore la qualité des informations comptables
publiées ce résultats et contradictoire avec les études de
Hung et Subramanyan, (2007 ) et aussi l'étude de Lapointe et
al., (2006).
La taille des entreprises a une relation positive et
significative avec les accruals totaux au seuil de 1% ce qui montre que la
taille des firmes utilisant les IFRS ayant une capacité des informations
de qualité ceci est n'est pas cohérant avec Iatridis, (2008a) et
corrobore les résultats de Hung et Subramanyan,( 2007 ).
Le coefficient de la variable croissance est positif et
significatif au seuil de 1%. Ceci suggère que les entreprise qui
connaissent une croissance de leurs chiffre d'affaire sont également
celle qui enregistre les accruals totaux les plus élèves. En
effet la croissance du chiffre d'affaire entraine le plus souvent une
augmente de BFR et par conséquence une augmente des accruals totaux
(Hung et Subramanyan, 2007).
La variation des bénéfices a une relation
positive et significative avec les accruals totaux au seuil de 10% ce qui
montre que les firmes utilisant les IFRS augmente le résultat par les
informations fiables nous montrons que les normes IFRS avec les
bénéfices augmente la qualité d'information ce
résultat est corrobore avec l'études de Dechow et al.,
1994 et Xiong, 2006).
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