République du Tchad
Unité-Travail-Progrès
- :- :- :- :- :- :-
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SIMATRAC
Ministère de l'Enseignement Supérieur,
- :- :- :- :- :- :- :- :- :-
THEME PRESENTE EN VUE DE L'OBTENTION de Master EN
Gestion des Ressources Humaines
(MGRH)
Thème :
EVALUATION DES PRATIQUES DE KNOWLEDGE MANAGEMENT A LA
SIMATRAC : UNE ETUDE A PARTIR
DE LA GESTION DES FINS DE CARRIERE
Présenté et soutenu
par :
Sous la direction de :
Issaya Foulzi
Dr. MOSSEDE NGARHOUNOUM
Année académique 2010 -
2011
DEDICACE
A la mémoire de ma défunte Mère
Ngôh Bakelé (Ne Nâan) qui, avant son départ,
m'a toujours prodiguée de conseil suivant : « ... je
n'ais pas eu le privilège d'aller à l'école pour mieux
m'occuper de vous mes enfants, participer activement au développement du
pays comme les autres femmes intellectuelles, ... quant à toi mon fils,
ne néglige pas les études. Les temps sont durs c'est vrai. Sache
que c'est dans la persévérance que tu réussiras.
Car à partir de l'exemple du passé, l'homme du
présent doit agir prudemment afin de ne pas mettre en péril
l'avenir. ».
REMERCIEMENTS
Je tiens à exprimer, à travers ce
modeste travail, ma gratitude envers toutes les personnes ayant apporté
une contribution de quelque ampleur que ce soit car la réalisation de ce
projet de recherche a fait appel à la contribution de plusieurs
personnes qui ont consenti de leur temps, qui ont alimenté le projet par
leur réflexion et leurs points de vue et qui ont finalement permis la
production du présent rapport de recherche. Nous tenons ici à
remercier particulièrement chacune des personnes suivantes:
Mes remerciements les plus distingués sont
destinés à Monsieur MOSSEDE NGARHOUNOUM, mon
Directeur de mémoire. Sans lui, ce travail n'arriverait pas à son
terme ;
A l'ensemble de mes enseignants pour nous avoir
fait bénéficier de leurs connaissances tout au long de notre
cursus Universitaire ;
Au Président du Conseil d'Administration (PCA) de
l'Institut Supérieur de Gestion-Tchad Management School (ISG)
Monsieur SAHOULBA GONTCHOME pour ses conseils
d'orientations ;
Au Directeur Général de la
SIMATRAC Monsieur YAMTEBAYE NADJITANGAR qui m'a
facilité la tâche en m'accordant deux mois de recherche, à
mon tuteur de stage le DARH Monsieur DEUZOUMBE
JEAN-NICOLAS ;
A mes collègues étudiants de
Master II en Gestion des Ressources Humaines (M2GRH) pour leurs mots
d'encouragement ;
A tous mes collaborateurs au sein de la SIMATRAC
qui ont apportés leur part de contribution pour que ce travail soit un
succès ;
A ma femme Deldou Béna et tous mes
enfants, mes beaux parents, à la famille Adjougoulta Koboy Derep qui
n'ont ménagé aucun effort pour me soutenir dans l'accomplissement
de cette tâche ;
A Monsieur Gaya Dougoudmo qui a mis à ma
disposition un certain nombre de ses livres de Gestion des Ressources Humaines
(GRH) qui ont été pour moi d'une utilité formidable. A
Monsieur Saballa Kouskalam et au Dr. Banboh Bebanto Antipas pour leur
contribution à la vérification orthographique.
.
LES ABREVIATIONS
DARH : le Directeur Administratif et des Ressources Humaines
ou la Direction Administrative et des Ressources Humaines
DG : le Directeur Général ou la Direction
Générale
DT : le Directeur Technique ou la Direction Technique
GRH : Gestion des Ressources Humaines
ISG : Institut Supérieur de Gestion
KM : Knowledge Management
ROI : Retour sur Investissement
SAS : Service Au Sahel Tchad
SUP : Supérieur
TEAM - 9 : Mouvement d'Approche pour l'Afrique et l'Inde. En
Anglais : (Techno-Economic approch for Africa-India Movement) en
abrégé (TEAM - 9)
Sommaire
DEDICACE.......................................................................................................................................................................
2
REMERCIEMENTS......................................................................................................................................................
2
LES
ABREVIATIONS.................................................................................................................................................
3
SOMMAIRE..........................................................................................................................................................IV
AVANT-PROPOS...................................................................................................................................................V
INTRODUCTION
GENERALE.................................................................................................................................1
CHAPITRE I. : PRESENTATION DE LA
SIMATRAC.......................................................................................3
SECTION I : GENERALITE SUR LE
TCHAD........................................................................................................................3
I. POSITION GEOGRAPHIQUE DU
TCHAD......................................................3
II. LE
TCHAD.................................................................................................4
SECTION II. : SIEGE SOCIAL DE LA
SIMATRAC...............................................................................................................5
I. GENESE DE LA
SIMATRAC.........................................................................5
II. LA MISSION DE LA
SIMATRAC....................................................................7
III. STRUCTURE DE LA
SIMATRAC..................................................................12
CHAPITRE II. : LA NECESSITE DE MANAGER
LA
RELEVE.....................................................................18
SECTION I. : LE KNOWLEDGE MANAGEMENT A
TRAVERS LA GESTION DE LA
RELEVE.........................................18
I. DEFINITION DES
CONCEPTS....................................................................19
II. REVUE DE LA
LITTERATURE.....................................................................22
III. L'IMPORTANCE DU KM POUR
LA PLANIFICATION DE LA RELEVE DANS
L'ENTREPRISE................................................................................................23
SECTION II. : ANALYSE DES VARIABLES
EXPLICATIVES DE REUSSITE OU DE L'ECHEC DE LA GESTION DE LA
RELEVE..............................................................................................................................................................................29
I. LES DETERMINANTS DE LA
REUISSITE DE PLANIFICATIONET GESTION DE LA RELEVE DANS LES
ENTREPRISES...............................................................29
II. LES FACTEURS DE
CONTINGENCE...........................................................30
III. LES FACTEURS
INTERNES........................................................................33
CHAPITRE III : IDENTIFICATION ET
ANALYSE DES PRATIQUES MANAGERIALES DE GESTION DE LA RELEVE EN COURS A LA
SIMATRAC............................................................................37
SECTION I. ANALYSE DE L'ORGANISATION ET DES RH
DES DIFFERENTES DIRECTIONS DE LA SIMATRAC .......37
I. ANALYSE DE L'ORGANISATION ET
CONNAISSANCE DE LA STRUCTURE DE L'EFFECTIF A LA
SIMATRAC...........................................................................37
II. ANALYSE DES MOUVEMENTS DU
PERSONNEL DE LA SIMATRAC .............41
SECTION II. EVALUATION DES PRATIQUES DE LA
PLANIFICATION ET GESTION DE LA RELEVE A LA
SIMATRAC.......................................................................................................................................................................45
I. LA GESTION DE LA
RELEVE.....................................................................45
II. LA POLITIQUE SOCIALE A LA
SIMATRAC...................................................54
III. PISTE D'AMELIORATION DE
CET ASPECT STRATEGIQUE DE LA GRH........58
CONCLUSION GENERALE...............................................................................................................................................61
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................................................................................63
AVANT - PROPOS
Il y a plus de vingt ans, l'Institut
Supérieur de Gestion - Tchad Management School (ISG) était le
seul établissement privé d'enseignement supérieur au
Tchad. "Ouvert en 1989 pour venir en appoint à l'Etat dans le cadre de
la formation des jeunes pour le développement socio-économique du
pays ", cet établissement de formation professionnelle a absorbé
les bacheliers qui n'avaient pas accès à l'Université de
N'Djaména. Formés en comptabilité et finances,
informatique appliquée à la gestion et secrétariat de
direction, les premiers lauréats de l'ISG se sont fait apprécier
sur le marché de l'emploi1(*).
L'ISG assure actuellement la formation de
qualité aux étudiants et aux cadres dans les filières
suivantes : Sociologie ; Comptabilité et Finance ;
Gestion et Administration des Entreprises ; Banques et
Finances/Assurance ; Marketing-Commerce International ; Action
Commerciale Force de Vente ; Gestion des Ressources Humaines ;
Informatique Appliquée à la Gestion ; Transport Logistique
et Transit ; Techniques Comptables et Financières ;
Audit-Conseil Comptable et Financier ; Marketing-Commerce
International ; Management et Gestion de Projet ; Management de
Transport et Logistique.
L'ISG formait des étudiants pour l'obtention
d'un diplôme de BAC + 2 au niveau de Brevet de Technicien
Supérieur (BTS) et + 3 à la Licence ensuite BAC + 4 à la
Maitrise. Le BTS et la Maitrise étaient sanctionnés par un
mémoire de fin d'étude.
Depuis l'introduction du système Licence
Master Doctorat (LMD) au Tchad, l'ISG présente la première
promotion de ses étudiants en Master 2 des filières
Comptabilité et Finance ; Management en Gestion des Projets et
Management en Gestion des Ressources Humaines pour l'année
Académique 2010-2011 où nous sommes partants.
Pour ces étudiants, il leur est
recommandé de choisir un thème qui a trait à leur option
et sera présenté et soutenu devant le Jury. C'est pour cette
raison que nous avons choisi le thème suivant :
« EVALUATION DES PRATIQUES DE KNOWLEDGE MANAGEMENT A LA
SIMATRAC : UNE ETUDE A PARTIR DE LA GESTION DES FINS DE
CARRIERE ».
Pour arriver à rédiger ce
mémoire de fin d'étude, nous avons surmonté plusieurs
difficultés parmi lesquelles il serait indispensable de souligner
quelques-unes.
Tout d'abord, nous avons eu de la peine à
démarrer le travail de recherche au sein de la SIMATRAC malgré
notre présence dans cette organisation en tant qu'employé. Il
fallait que l'administration de l'ISG nous délivre une lettre de
recommandation. C'est ainsi que nous avons introduit une demande de stage
interne auprès du Directeur Général (DG) qui nous a
accordé cette opportunité de recherche. Malgré cette
autorisation accordée par le DG nous ne sommes pas à l'abri des
difficultés par exemple les réticences de certains directeurs en
matière de rétention des informations. Il faut aussi noter les
difficultés relatives à la récupération des
questionnaires distribués compte tenu des méfiances des uns et
des autres. Nous nous sommes également confrontés à des
difficultés d'ordres financiers, matériels, documentations
adéquats, etc.
Au vu de tout ce qui précède, nous
signalons que tout travail humain ne peut être sans faute, nous nous en
excusons pour les erreurs et les imperfections constatées dans le
document et attendons vos remarques et suggestions pour sa finalisation.
INTRODUCTION GENERALE
Le Knowledge Management (Gestion des Connaissances)
connait un engouement sans cesse grandissant dans les entreprises. Cet
intérêt des entreprises trouve sa source dans une
problématique relativement récente : Comment capturer et
faire perdurer les savoirs et savoir-faire produits par l'entreprise pour
éviter de perdre un investissement au coût significatif ? On
rencontre des nombreux exemples de situations où la perte des
savoir-faire ou de la mémoire de l'entreprise engendre des
surcoûts significatifs : Telle entreprise qui laisse partir un agent
expérimenté avec son savoir et qui, faute d'avoir su le conserver
est obligé de tout réinventer, ou tel site de production
d'électricité est obligé de faire revenir des
retraités pour redémarrer certaines activités
spécifiques car plus personne ne sait faire ce que ces derniers
faisaient. Parfois on trouve qu'une entreprise qui a démarré son
activité avec une classe d'ouvriers et des cadres s'est retrouvée
amnésique lorsque l'ensemble de cette génération de
travailleurs part à la retraite.
Toutes ces situations justifient le regain pour la gestion
des savoirs dans les entreprises.
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les
organisations devraient penser à la planification de la relève,
la principale étant, bien sûr, qu'elles ont besoin d'un personnel
pour accomplir leur mission, fournir des services et réaliser leurs
objectifs. Il faut songer à ce qu'il adviendrait si un membre essentiel
du personnel quittait ses fonctions : qu'adviendrait-il des services
offerts par l'organisation et comment parviendrait-elle à
réaliser sa mission?
Un autre motif nous incite à accorder une place
importante à la planification de la relève : les
réalités changeantes du marché du travail.
Manager le transfert de compétences est plus
que jamais devenu un enjeu capital pour les entreprises. Conserver son
savoir-faire, l'entretenir et le développer au gré des
départs et des arrivées des collaborateurs, tels sont les
défis que doivent relever les services des Ressources Humaines. La
capacité à assurer avec efficacité un transfert des
compétences entre les salariés concerne toutes les entreprises,
quelque soit leur taille et leur domaine d'activité.
Qu'en est-il exactement de la gestion de la
relève à la SIMATRAC et quelles sont les pistes
d'amélioration de cet aspect stratégique de la Gestion des
Ressources Humaines (GRH) ?
Pour apporter les éléments de
réponse à ces questions de recherche, nous nous fixons les
objectifs suivants :
· Faire un état des lieux des pratiques
managériales de Knowledge Management KM visant la réussite de la
gestion de la relève ;
· Caractériser la gestion des fins de
carrière à la SIMATRAC ;
· Dégager des pistes d'améliorations de ces
pratiques à la SIMATRAC.
Dans la logique de la question de recherche et des
objectifs de notre étude, nous organisons notre travail en trois
chapitres qui commencent par une présentation de la SIMATRAC (Chapitre
I), avant de mettre en lumière la nécessité en
théorie de manager la relève (Chapitre II). Le Chapitre III
présentera l'Identification et l'Analyse des pratiques
managériales de gestion de la relève en cours à la
SIMATRAC, puis des pistes d'amélioration de cet aspect
stratégique de la GRH.
CHAPITRE I. : PRESENTATION DE LA SIMATRAC
La Société Industrielle des
Matériels Agricoles et Assemblage des Tracteurs (SIMATRAC) est une
société qui a pour vocation l'assemblage des tracteurs et la
fabrication ou assemblage des équipements agricoles. Cette
société a vu le jour le 26 Avril 2010. Elle est implantée
à N'Djaména la capitale du Tchad dans la zone Industrielle de
Farcha. Elle est immatriculée à la CNPS sous le
numéro : 201103040336. Elle est enregistrée
au registre de commerce sous le numéro : TC/NDJ/11B 3383 du 29 Juin
2011. Elle est une société anonyme privée au capital de
2.000.000.000 de F CFA.
SECTION I : GENERALITE SUR LE TCHAD
Dans cette section, nous allons parler
brièvement sur la position géographique du Tchad, sa
présentation, l'introduction de la SIMATRAC et sa structure et aussi un
aperçue succinct de l'introduction de la culture attelée à
traction animale au Tchad.
I.
POSITION GEOGRAPHIQUE DU TCHAD
Comme l'étude s'effectue sur une entreprise
tchadienne, nous nous permettons de situer où se trouve le Tchad en
question, puis chercher également à localiser la ville qui abrite
l'entreprise qui fait l'objet de notre étude.
Disons tout de suite que le Tchad est situé
dans le continent africain.
L'Afrique est un continent,
qui est partagé entre l'hémisphère Nord et
l'hémisphère Sud.
Il donne sur la mer Méditerranée au
nord, sur l'océan Atlantique à l'Ouest et sur l'océan
Indien à l'Est.
L'Afrique compte une population de plus de
855 millions d'habitants pour une
superficie d'environ 30 millions de
km2, soit une densité de population
de 28,5 habitants au km2
L'Afrique compte 54 pays et est divisée
en 5 régions géographiques :
1. l'Afrique du Nord compte
7 pays : l'Algérie, l'Égypte, la Libye, le Maroc, le
Soudan, le Soudan du Sud et la Tunisie ;
2. En Afrique de l'Ouest, on y
trouve 16 pays : le Bénin, le Burkina, le Cap-Vert, la
Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la
Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria,
le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo ;
3. l'Afrique centrale comprend
9 pays à savoir : l'Angola, le Cameroun, le Congo, le Gabon,
la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la
République démocratique du Congo,
São Tomé-et-Príncipe et le
Tchad ;
4. pour
l'Afrique de l'Est, nous y trouvons
17 pays qui sont : le Burundi, les Comores, Djibouti,
l'Érythrée, l'Éthiopie, le Kenya, Madagascar, le Malawi,
Maurice, le Mozambique, l'Ouganda, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, la
Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe ;
5. enfin pour
l'Afrique du Sud ou l'Afrique australe, il y a
5 pays : l'Afrique du Sud, le Botswana, le Lesotho, la Namibie et le
Swaziland.
Après avoir localisé le Tchad,
parcourons brièvement pour voir d'où il est tiré son nom
et quels sont les pays qui lui font frontière.
II. LE
TCHAD
La position du Tchad est très bien
représentée là en noir au coeur de l'Afrique. Voir annexe
I.
Tchad, est un mot en arabe. Tshad
(qui signifie : ensemble, total, totalité, en
général ou encore tous) en arabe shoua du
Chari Baguirmi.
Le Tchad est donc un pays de l'Afrique centrale, sa
capitale est N'Djaména.
Le Tchad est limité au nord par la
Libye, à l'est par le Soudan, au sud
par la République centrafricaine et à l'ouest
par le Cameroun, le Nigeria et le
Niger (trois États avec lesquels il partage les
eaux du lac Tchad). Sa superficie est de 1284000 km2.
SECTION II. : SIEGE SOCIAL DE LA SIMATRAC
Comme indiqué ci haut, nous allons maintenant
chercher à localiser la ville qui abrite le siège social de la
SIMATRAC et dans quelle zone est-elle exactement implantée. Nous
parlerons ensuite de sa genèse, de sa mission et de sa structure puis
comment fonctionne la Gestion des Ressources Humaines et quel est son plan
d'action pour le Knowledge Management par rapport à la gestion des fins
de carrière.
L'Usine elle-même est
dénommée : Société Industrielle des
Matériels Agricoles et Assemblage des Tracteurs en
abrégé (SIMATRAC) et elle est située dans
la zone Industrielle de Farcha à N'Djaména2(*), la capitale du Tchad. Elle
occupe une superficie de 34.500 m2 Section 2 Ilot 13 selon le plan
cadastral du mois de mai 1976 .
I. GENESE DE LA SIMATRAC
L'histoire de la SIMATRAC remonte depuis la
création de la première Société des
Matériels Agricoles au Tchad en abrégé
SOMAT. Les détails qui suivent nous permettrons de bien
comprendre cela.
Le capital social de la SIMATRAC est
de : 2.000.000.000 de FCFA3(*) est divisé en 200.000 actions de 10.000FCFA
entièrement souscrite et libérée à la constitution.
En comparaison à celui de la SIMAT qui était de :
200.000.000 de FCFA identique à celui de la SOMAT. La SIMATRAC
est créée le 26 Avril 20104(*) sur les cendres de la SIMAT qui
elle-même l'a été en 1985 après la dissolution de la
Société de Matériel Agricole au Tchad
(SOMAT). C'est la même mission qui est successivement
transférée ; le leitmotiv du Gouvernement Tchadien est de
parvenir à améliorer les conditions de travail des agriculteurs
tchadiens et également introduire par le biais de l'industrie pour
passer de la culture attelée (à traction animale), à la
culture mécanisée au Tchad.
La SIMATRAC est une jeune entreprise qui a
été mise en place et inaugurée par le Chef de l'Etat
Idriss Deby Itno le 30 Novembre 2009. Quatre mois plus tard
précisément le 26 Avril 20105(*), une assemblée générale
constitutive a eu lieu et au cours de laquelle l'appellation SIMATRAC est
attribuée à la dite société.
Retenons que la SIMATRAC est une émanation
d'un Mouvement d'Approche pour l'Afrique et l'Inde (Techno-Economic approch for
Africa-India Movement) en abrégé (TEAM 9). Ce mouvement avait
été mis sur pied en Mars 2004 entre l'Inde et huit (8) pays
d'Afrique de l'Ouest à savoir : Burkina Faso, Tchad, Côte
d'Ivoire, Guinée Equatoriale, Ghana, Guinée-Bissau, Mali et
Sénégal. Le Niger y a été inclus par la suite pour
donner le chiffre 96(*).
L'objectif de l'initiative TEAM-9 est d'intensifier les interactions entre
l'Inde et ces pays par le biais de projets, dans les domaines de la
sécurité alimentaire, des programmes de formation en soins de
santé, d'infrastructure, de génération
d'électricité et de technologie de la communication et de
l'information. C'est à partir de ce détail que vous allez
comprendre que la naissance de la SIMATRAC est le fruit de la volonté
des Chefs d'Etat africains d'oeuvrer avec l'Inde, dans le cadre d'une
coopération sud-sud.
C'est à cet effet que l'Inde a mis à
la disposition de dizaine de pays africains adhérant à
l'initiative une ligne de crédit d'un montant de 500 millions de
dollars US (soit : 250 Milliard de FCFA) au taux
préférentiel auprès d'EXIM Bank of India pour le
financement de projet dans le domaine de la sécurité alimentaire,
des projets industriels.
Pour le Tchad, le Gouvernement a choisi cinq projets
dans le cadre de cette initiative7(*). Ainsi, la SIMATRAC est l'une de ces
Sociétés issues de cet accord.
Ainsi, le Tchad est devenu le premier pays de la
CEMAC à produire des tracteurs. Le Tchad pourra jeter les bases d'une
industrialisation si nécessaire à son développement, mais
aussi et surtout, offrir aux jeunes Tchadiens de l'emploi. C'est pour cette
raison que le Président de la République, son Excellence Idriss
Deby Itno, exhortait les forces vives du pays au travail en ce terme :
«...à présent que nous avons ces outils,
Travaillons, travaillons, travaillons et nous serons
heureux... ».8(*) Nous avons investi des milliards et nous devrions en
tirer le plus grand profit. Il faut pérenniser cet outil de production
auquel les Tchadiens doivent s'intéresser. C'est le travail de la terre
qui va nous donner notre Independence. C'est le travail de la terre qui va
être à l'origine du développement du Tchad et le sortir de
la pauvreté. Le seul conseil que j'ai à donner aux Tchadiens
c'est de se donner à la terre, a répété le Chef de
l'Etat ce jour à l'inauguration de cette usine.
II . LA MISSION DE LA
SIMATRAC
La SIMATRAC s'est fixée plusieurs objectifs
à savoir : la production de matériels agricoles tels que
l'assemblage, le montage de tracteurs ainsi que leurs équipements ;
la fabrication des pièces détachées des tracteurs ;
la fabrication des charrues et charrettes ; les opérations
industrielles se rapportant au commerce à caractère agricole, au
sens le plus étendu, soit directement ou indirectement, tant en
fournitures que prestations y attachées ; la participation de la
société, par tous les moyens et sous quelques formes que ce soit,
à toutes entreprises et toutes sociétés
créées ; la participation directe ou indirecte de la
société à toutes activités ou opérations
industrielles, commerciales, financières, mobilières, sous
quelques forme que ce soit, dès lors que ces activités ou
opérations peuvent se rattacher directement ou indirectement à
l'objet social ou à tout objets similaires, connexes ou
complémentaires. Plus généralement toutes
opérations économiques entrant dans l'objet social ou
susceptibles d'en favoriser le développement9(*).
Quelques conseils de son Excellence le
Président Yayi Boni de la République du Bénin quand il a
visité l'usine d'assemblage des tracteurs de Farcha. C'était en
marge de son séjour au Tchad à l'occasion de la conférence
des chefs d'Etat de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des
Affaires (OHADA). Pour lui, c'est un signe d'émergence. Et il
déclare : « j'ai voulu effectuer cette visite pour saluer
cette mamelle de l'émergence. C'est une option que le gouvernement
tchadien a prise et il est appuyé par le peuple. Le Tchad doit aller
vers l'émergence, la création des richesses et la
prospérité partagée. Et il faut commencer par là.
Je félicite le Président IDRISS DEBY ITNO, le gouvernement et le
peuple tchadien pour cette vision. Je me félicite de la mise en place de
cette usine qui produit par jour environ dix tracteurs. C'est un excellent
choix. Naturellement, en partant d'ici, il faut que nous ayons quelque chose de
ce genre au Benin.... Il faut aussi penser à la production des engrais,
des intrants, aux pépinières de semences.... Voilà autant
d'exigences qui nous attendent, nous pays africains. Parce que la question de
l'agriculture est la première et à laquelle nous devons nous
atteler »10(*).
La SIMATRAC est une société qui oeuvre
pour un avenir agricole meilleur au Tchad.
La répartition du capital social de la SIMAT
se présentait conformément au tableau ci-après :
Tableau N°1 : les actionnaires de la SIMAT
ACTIONNAIRES
|
NOMBRE
DE PARTS
|
POURCENTAGE
|
COTONTCHAD
|
13.999
|
69,99%
|
UNION COTONNIERE EURO-AFRICAINE (UCEA) 202,204 RUE DE LA
CROIX NIVERT - 75 015 PARIS (FRANCE)
|
4.800
|
24%
|
LEGRAS - 37, RUE MARCEL PAUL 51206 - EPERNAY
(FRANCE)
|
1.000
|
5%
|
MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DU TOURISME
|
1
|
0,001%
|
SOCIÉTÉ BOLLORE - 31-31 QUAI DE DIONBOUTON
92 800 PUTEAU (FRANCE)
|
100
|
0,5%
|
TROPIC
|
100
|
0,5%
|
Source : Statut de la
SIMAT.
La SIMAT était une société anonyme
avec des représentants des firmes de diverses nationalités
(Françaises et Camerounaise).
1. Introduction de la culture attelée au
Tchad
Parcourons un peu la genèse de l'introduction
de la culture attelée au Tchad. Bien que quelques tentatives
isolées aient eu lieu vers 1952/1954 (essai de métissage
Zébus × N'Dama à Fianga, à Deressia en 1952, Boumo en
1955/56 et à essai d'attelage à Léré en 1959), nous
pouvons situer le démarrage effectif de la culture attelée (CA)
avec la traction animale (TA) au Tchad assez précisément dans les
années 1956/57 grâce à l'action des missions catholiques
mais aussi de postes de paysannats. L'introduction de la CA dans les
régions méridionales du Tchad visait principalement le
développement de la culture du riz et du coton.
Les premiers chiffres de distribution de charrues fort
étaient de:
· 10 charrues au Mayo-Kebbi en 1957.
· 9 charrues au Tandjilé en 1957
· 6 charrues au Logone Occidental en 1958
· 1 charrue au Logone Oriental en 1959
· 26 charrues au Moyen-Chari en 1960
On peut aussi noter que la motivation des paysans
était axée sur la diminution de la pénibilité du
travail plus forte que l'augmentation des revenus et que la CA est donc plus
souvent perçue comme moyen d'amélioration de conditions paysannes
avant d'être justifiée par une évaluation du niveau de vie;
bien que ceci doit être nuancé en ce qui concerne l'utilisation de
la charrette.
L'essor de la CA peut être apprécié
à la lecture des chiffres suivants donnant l'inventaire décennal
des charrues:
· 1957: 19 charrues
· 1967: 10.700 charrues
· 1977: 52.615 charrues
· 1987: 66.974 charrues
· 1989: 75.839 charrues 11(*)
Cette évolution a été
favorisée à un moment donné par le fonds commun de
prévoyance et la Banque Tchadienne de Développement.
Ce crédit existe encore, et est
accordé par l'Opération Nationale de Développement Rural
(l'ONDR) aux groupements de paysans bien structurés, mais rencontre
quelques difficultés au niveau des remboursements.
1. a Matériels vulgarisés
En matériels vulgarisés, il y a:
· la charrue BP-4 de Bourguignon
· les charrues locales tchadiennes de Sétuba,
Arara
· les charrues russes
· les houes Manga et Occidentale
· les semoirs Super-Eco, Super-Sam
· les différentes marques de charrettes (Davum,
Champenois, Bourguignon, Salati-Tropic, SOMAT).
1. b Formation à la culture
à traction animale
On ne saurait parler de l'introduction de la culture
avec la TA au Tchad sans souligner les efforts consentis en matière de
formation. Le centre le plus connu, sinon le plus influent a été
sans conteste le centre de Tikem. L'action des Centres des Formations
d'Aptitudes Professionnelles (CFPA) est également significative dans la
formation des agriculteurs à la Culture Attelée (CA). Bien que la
CA ait commencé dans la zone soudanienne, elle a évolué
positivement vers la zone sahélienne.
1. c Zone soudanienne
Le taux d'équipement actuel est de 18% des
exploitations ayant une charrue, mais avec des grandes variations selon les
régions: 32% au Mayo-Kebbi Ouest, 26% à la Tandjilé et 5%
pour une charrette (source: ONDR). Le rythme actuel de mise en place annuel
pourrait atteindre 8.000 charrues, 2.000 charrettes.
Le dressage est assuré par les paysans
eux-mêmes, le plus souvent en comptant un jeune à un vieux
déjà dressé. Le dressage se fait également à
l'occasion des sessions de formation des agents de développement (119
paires de boeufs, 31 mono, 7 chevaux et 5 ânes en 1990 au
Chari-Baguirmi).
1. d Zone sahélienne
Relativement aux régions du sud du pays, la
zone sahélienne se caractérise par:
· une pluviométrie très faible et
irrégulière
· l'inexistence d'une culture de rente pouvant assurer des
revenus monétaires
· la présence des divers espèces d'animaux
aptes à la TA bovins, azines, équins, camelins en grand nombre,
car c'est la zone d'élevage par excellence: 50% d'exploitation
possèdent 1 âne, 20% en possèdent 2 et 15% 3 ânes
(source: ONDR).
Le matériel le mieux adapté à
la traction asine ou équine est la houe Nuba ou houe Occidental.
1. e Contraintes au développement de la
TA
La CA a connu une progression remarquable (dynamisme
et motivation soutenue des paysans, organisation des groupements, etc.).
N'empêche qu'elle ait subi des contraintes tel que: prix
élevé du matériel, monoculture de rente, pas ou peu de
produits commercialisables en zone sahélienne, inadéquation du
type du matériel.
2. Le capital social de la
SIMATRAC:
Le capital social de la SIMATRAC est de
2.000.000.000 de FCFA divisé en 200.000 actions de 10.000FCFA chacune et
numérotées de 1 à 200.00012(*).
Le tableau ci-dessous nous donne un aperçu sur les
tuteurs de la SIMATRAC.
Tableau N° 2 : Répartition des parts des actions
social de la SIMATRAC
ACTIONNAIRES
|
NOMBRE DE PART
|
POURCENTAGE
|
L'ETAT TCHADIEN
|
180.000
|
90
|
COTONTCHAD
|
20.000
|
10
|
TOTAL
|
200.000
|
100
|
Source : statut de la SIMATRAC
La part de L'Etat Tchadien est majoritaire au sein de
la SIMATRAC à l'ordre de 90%.
III. STRUCTURE DE LA SIMATRAC
La Société Industriel de
Matériel Agricoles et Assemblage des Tracteurs (SIMATRAC) est
structurée de la manière suivante : le Conseil
d'Administration, la Direction Générale, la Direction
Générale Adjointe, l'Assistante de Direction, la Direction
Technique, la Direction Administrative et des Ressources Humaines, la Direction
Financière et Commerciale.
L'organigramme de la SIMATRAC se présente comme
ceci :
1. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION
L'organigramme est ci-joint annexé. Le Conseil
d'Administration est composé avec les premiers Administrateurs comme
indiqué dans le tableau suivant13(*) :
Tableau N° 3 : Les premiers administrateurs de la
SIMATRAC
N°
|
administrateurs
|
fonction
|
Société
représentée
|
1
|
Dr. DJIMET ADOUM
|
Président
|
|
2
|
Ministère de l'Economie et du Plan
|
Membre
|
|
3
|
Ministère des Finances et du Budget
|
Membre
|
|
4
|
Ministère de l'Agriculture et de l'Irrigation
|
Membre
|
|
5
|
Présidence de la République
|
Membre
|
|
6
|
Primature
|
Membre
|
|
7
|
COTONTCHAD
|
Membre
|
|
8
|
La Chambre de Commerce
|
Membre
|
|
Source : statut de la SIMATRAC.
Le conseil d'administration est composé de huit membres
dont la majorité représente l'Administration Tchadienne.
La mission du Conseil d'Administration :
· Précise les objectifs de la
société et l'orientation qui doit être donnée
à son administrateur ;
· Exerce un contrôle permanent de la gestion
assurée par la Direction Générale ;
· Arrête les comptes de chaque exercice ;
· Autorise les conventions intervenant entre une
société et une entreprise ou une personne morale, si l'un des
administrateurs ou un directeur général ou un directeur adjoint
de la société est propriétaire de l'entreprise ou
associé indéfiniment responsable, gérant, administrateur,
directeur général de la personne morale contractante ;
· Décide de la modification des statuts et le
déplacement du siège social de la société ;
· Arrête les états financiers de
synthèses et le rapport de gestion sur l'activité de la
société, qui sont à l'approbation de l'assemblée
générale ordinaire.
2. LE PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
(PCA) :
Sa Mission
· Convoque et préside les réunions des
Assemblées Générales ;
· Convoque et préside les réunions du
Conseil d'Administration ;
· Veille à ce que le conseil d'Administration
assure le contrôle de la gestion de la société
confiée au Directeur Général ;
· Opère les vérifications qu'il estime
utiles à l'accomplissement de sa mission.
3. DIRECTEUR GÉNÉRALE
Sous l'autorité directe du PCA, il est
chargé de coordonner toutes les activités de la Direction
Générale et en rend compte au Conseil d'Administration selon les
modalités (tableau du bord, rapports écrits et oraux...).
Sa mission principale est d'assumer sous sa
responsabilité la Direction Générale de la
société et il la représente dans ses rapports avec les
tiers. Il jouit des pouvoirs étendus dans la limite de l'objet social,
sous réserve toutefois des pouvoirs que l'Acte Uniforme attribue
expressément aux assemblées générales et au conseil
d'administration par dispositions légales ou statutaires.
Le DG est l'ordonnateur principal du budget de la
SIMATRAC, il est le seul responsable de l'emploi rationnel des ressources de la
société, il peut déléguer tout ou partie de ses
pouvoirs à un ou plusieurs agents de la société dans les
conditions et limites fixées par les statuts et les textes
règlementaires en vigueur14(*).
A cet effet :
· Il coordonne et anime quotidiennement les directions
pour assurer dans des bonnes conditions les missions attribuées par le
Conseil d'Administration ;
· Il met en oeuvre la politique et la stratégie de
développement de la société définis par le Conseil
d'Administration ;
· Il met en oeuvre le programme d'action approuvé
par le Conseil d'Administration ;
· Il veille à la résolution des
disfonctionnements notés dans la gestion de la
société ;
· Il autorise tous crédits ou avances ;
· Il définit les objectifs spécifiques des
directions ;
· Il engage la société même dans les
actes qui ne relèvent pas de l'objet social, à moins qu'il ne
soit prouvé que le tiers savait que l'acte dépassait cet objet ou
qu'il ne pouvait l'ignorer, compte tenu des circonstances, étant exclu
que la seule publication des statuts suffise à constituer cette
preuve ;
· D'une façon générale, intervenir
au nom de la société auprès de toutes administrations et
en particulier des douanes, du service des domaines, des Contributions directs
ou indirects, de l'Enregistrement, du Trésor etc.
· Le Directeur Général est assisté
d'un Directeur Général Adjoint.
Le DG est un cadre supérieur. Il doit avoir
au moins Bac + 4 ou diplôme équivalent dans les domaines
suivants : Economiste-gestionnaire, Administrateur, gestionnaire. Il doit
également avoir exercé au moins sept (7) ans dans un poste
similaire.
Il doit être en bonne santé, être
un bon manager et bon organisateur, être apte au travail d'équipe,
avec une bonne connaissance des outils informatiques, bonne connaissance de la
langue française et aussi l'anglais.
La Direction Générale regroupe en son
sein trois (3) Directions : Direction Technique (DT), Direction
Financière et Commerciale (DFC) et la Direction Administrative et des
Ressources Humaines (DRH).
4. LA MISSION DE LA DIRECTION TECHNIQUE
La Direction Technique est le centre de la
production tant dans le domaine d'assemblage des tracteurs, assemblage et
fabrication des équipements agricoles, fourniture en eaux et
électricité et enfin dépannage et réparation pour
assurer le service après vente. Nous trouvons dans cette direction des
services (ateliers) suivants:
1.1. Atelier Assemblage des Tracteurs est
dirigé par un chef d'atelier, ce service compte trois
postes :
a) poste de montage ;
b) poste de peinture ;
c) poste d'habillage et inspection.
1.2. Atelier de Fabrication des Equipements de
Tracteur est dirigé par un chef d'atelier, ce service compte deux
postes :
a) Poste d'Etude et de conception ;
b) Poste de Fabrication.
1.3. Atelier de Dépannage et d'Entretien est
sous la charge d'un chef d'Atelier et compte deux postes :
a) Poste vérification technique ;
b) Poste entretien et réparation.
1.4. Atelier d'Eau et Electricité. Sous la
supervision d'un chef d'Atelier, ce service compte deux
postes :
a) Poste eau ;
b) Poste électricité.
5. DIRECTION ADMINISTRATIVE ET DES RESSOURCES
HUMAINES
La Direction Administrative et des
Ressources Humaines (DARH) est une direction qui a la charge de gérer
tous les problèmes de toutes les Directions au sein de la SIMATRAC. Elle
comprend : le service du personnel et le service du contentieux et
relation publique. Chaque service comprend en son sein différents postes
entre autre : la gestion du personnel, l'infirmerie, la gestion de la
formation et relation publique et enfin le chargé du contentieux.
A la Direction Administrative et des Ressources
Humaines on y trouve les services suivants :
5.1. Le service du personnel, sous la charge d'un
chef de service, il compte deux postes :
a) Gestion du personnel ;
b) Infirmerie.
5.2. Le service du contentieux et relation publique
dirigé par un chef de service, il comporte deux
postes :
a) Formation et relation publique ;
b) Chargé du contentieux.
Tableau N° 4 : Statistique et variation du personnel entre
2010 et 2011
Désignation
|
Année 2010
|
Année 2011
|
HOMMES
|
FEMMES
|
Total
|
HOMMES
|
FEMMES
|
Total
|
Cadres
|
8
|
2
|
10
|
13
|
2
|
15
|
Techniciens Sup.
|
4
|
1
|
5
|
6
|
3
|
9
|
Ouvriers Qual
|
34
|
|
34
|
12
|
|
12
|
Ouvriers non Qual.
|
|
|
|
19
|
1
|
20
|
Sous total
|
46
|
3
|
49
|
50
|
6
|
56
|
Total Général
|
49
|
56
|
Variation
|
7
|
Source : Archive service des
Ressources Humaines.
De l'année 2010 à 2011, l'effectif du
personnel est passé de 49 à 56. Il représente une
variation de sept personnes en augmentation par un effet d'effectif.
6. DIRECTION FINANCIERE ET COMMERCIALE
A la Direction Financière et Commerciale
(DFC), les services suivants ont la charge d'animer la gestion :
5.3. Le service d'Approvisionnement. Sous la
supervision d'un chef de service, il compte un poste :
a) Stock.
5.4. Le service Comptabilité et Finance est
dirigé par un chef de service et comprend deux postes :
a) Comptabilité ;
b) Caisse.
5.5. Le service Commercial est sous la charge d'un
chef de service il a sous sa responsabilité deux postes qui
sont :
a) Service de vente ;
b) Service de marketing.
Ce chapitre nous a permis
de localiser le Tchad, pays d'Afrique. Il est situé au centre de ce
continent qui aune superficie d'environ 30 millions de Km2 peuplé de
plus de 855 millions d'habitants. Nous avons aussi fait la découverte de
la SIMATRAC, sa genèse et sa mission, puis l'introduction de la culture
attelée au Tchad. La mission de chaque direction a travers les
détails structurelle de la SIMATRAC permet d'atteindre les objectifs
fixés. Le chapitre suivant illuminera à la
nécessité de manager la relève qui fait l'objet de notre
préoccupation.
CHAPITRE II. : LA NECESSITE DE MANAGER LA RELEVE
Pour éviter que l'entreprise ne plonge dans
l'amnésie, le Knowledge Management (KM) constitue aujourd'hui un enjeu
et offre des solutions de plus en plus adaptées15(*). Le Knowledge Management
(management des connaissances) est l'ensemble des méthodes et des
techniques permettant d'identifier, d'analyser, d'organiser, de
mémoriser et de partager des connaissances entre les membres des
organisations, en particulier les savoirs créés par l'entreprise
elle-même.
Il a pour but de transcrire, capitaliser et transmettre les
connaissances, non seulement documentaires (connaissance explicite) mais aussi
celles des salariés de l'entreprise (connaissance tacite)16(*). En plus de la gestion
d'informations, il repose sur un principe de collaboration.
Si les intérêts de la gestion des connaissances
de l'entreprise sont réels, certaines des pratiques mises en oeuvre pour
cet aspect stratégique de la GRH présente aussi des limites. Ce
sont ces principaux points qui seront développés dans ce
chapitre.
SECTION I. : LE KNOWLEDGE MANAGEMENT A TRAVERS LA GESTION
DE LA RELEVE
Comme un individu apprend en collectant des
leçons de ses expériences, l'entreprise devient apprenante en
développant le Knowledge management.
Il peut y avoir deux sens à la notion d'entreprise
apprenante : L'entreprise apprend de ses acteurs. L'entreprise produit de
l'apprentissage chez ses acteurs.
L'un ne va pas sans l'autre.
En ce sens le développement d'une stratégie
organisationnelle du type gestion de fins de carrière pour mieux
préparer la relève, conditionne le développement des
capacités d'apprentissage des acteurs, mais c'est aussi un des moyens de
développer l'entreprise apprenante dont il faut bien dire qu'elle reste
un idéal depuis de longues années.
I.
DEFINITION DES CONCEPTS
La gestion des connaissances (en
anglais Knowledge Management) est l'ensemble des initiatives, des
méthodes
et des
techniques
permettant de
percevoir,
d'identifier, d'analyser, d'
organiser, de
mémoriser, et de partager des
connaissances
entre les membres des
organisations,
en particulier les
savoirs
créés par l'
entreprise
elle-même (ex :
marketing,
recherche et
développement)
ou acquis de l'extérieur (ex :
intelligence
économique) en vue d'atteindre l'objectif fixé.
Le knowledge Management ou Gestion de la Connaissance, comme
nous l'avons déjà ci-haut, le K.M. est l'utilisation d'une
famille d'outils, de méthodes et de modes d'organisation pour faciliter
la conservation et surtout le partage des connaissances réparties dans
l'entreprise.
Le concept a pour ambition d'identifier, de valoriser et de
diffuser les connaissances de l'entreprise. C'est la stratégie qui
présente des enjeux.
1) Les enjeux du knowledge
management
Dans l'entreprise, une quantité faramineuse
de connaissances, compétences et savoir-faire demeurent totalement
inconnus et donc inaccessibles. Il est malheureux de buter toujours sur les
mêmes problèmes sans savoir qu'ils ont déjà
été résolus par le passé ou qu'un collaborateur a
de l'expertise salvatrice. La gestion des connaissances (KM) a ainsi pour objet
d'identifier et de globaliser les connaissances statiques et dynamiques afin
d'en faciliter l'accès.
2) La connaissance
La connaissance est en fait un ensemble
d'informations structurées, orientées sur un sujet et
validées par des règles ou par l'expérience. Les
connaissances dites "explicites", formalisables et donc informatisables ne
représentent qu'une faible part de l'ensemble des connaissances
globales.
3) Le principe du knowledge
management
La valorisation des connaissances, but ultime du
projet de gestion des connaissances, comporte 2 phases essentielles :
a) Identifier et capitaliser les
connaissances...
Le stockage des objets de la connaissance, comme le
propose la
GED
(Gestion Electronique des Documents) n'est qu'un aspect. Il ne doit pas
occulter la gestion des flux d'échanges entre les hommes qui les
produisent et les utilisent.
a.1 ...pour mieux les partager...
Accès aux différentes bases
documentaires pour tous, mais aussi l'élaboration d'une cartographie des
profils pour repérer rapidement les experts et échanger avec ces
derniers grâce à des outils de communication et de partage
impromptus (au caractère imprévu ou non préparé)
rapidement opérationnels.
a.2 ...en une spirale de progrès
continue
Dans tous les cas, la gestion des connaissances
s'inscrit dans une dimension d'amélioration en continu. Les
connaissances et définitions des profils seront continuellement mises
à jour, l'expérience des uns contribuant en permanence à
l'apprentissage commun. La capitalisation et le partage des connaissances ne
sont pas disjoints et s'expriment au long d'une spirale continue de
progrès.
Les acteurs de l'
organisation ne
doivent pas se limiter à la consommation d'
informations
brutes. Ils doivent
veiller aux
usages des
informations, ce qui signifie
interprétation,
structuration,
capitalisation,
et partage des
connaissances.
Dans le domaine interne de l'entreprise, la gestion
des connaissances est en fait de la capitalisation des connaissances. Cette
capitalisation a pour but d'aider la diffusion et l'organisation de
l'information au sein d'une entreprise ou plus globalement d'une
organisation.
En amenant une multiplication des réseaux de
télécommunication
- internes (
intranet),
étendus aux
partenaires de l'
entreprise
(
extranet), et aux
parties
prenantes en général ainsi qu'au reste du monde (
internet) - la
mondialisation
révèle les liens qui existent entre les employés
d'entreprises différentes, sur les mêmes
métiers
(on parle alors de
filières
métier).
Pour autant le champ de la gestion des connaissances
ne peut pas vraiment s'étendre au-delà du périmètre
d'une entreprise. En effet, dès que l'on s'intéresse au contexte
de l'entreprise, on est dans le champ de l'
intelligence
économique dont la gestion des connaissances est une composante
essentielle (
Bernard
Besson).
Par contre, la
planification
et la gestion de la relève sous-entendent le recours à
une approche intégrée et systématique visant à
repérer, à perfectionner et à maintenir en fonction les
employés,
conformément aux
objectifs
opérationnels actuels et futurs.
Elles visent à créer des bassins de
candidats
talentueux en vue de combler les
postes
et les secteurs clés qui sont essentiels au fonctionnement de
l'organisation et à ses objectifs à long terme. La planification
de la relève permet aux employés d'acquérir les
compétences
dont ils ont besoin pour poser leur candidature à ces postes clés
à pourvoir. Elle n'offre cependant aucune garantie de
promotion
aux candidats.
Les cadres supérieurs, les gestionnaires et
les spécialistes en ressources humaines jouent tous un
rôle
important dans la planification et la gestion de la relève. Il en est de
même pour les employés auxquels il revient d'exprimer leur
intérêt envers l'avancement professionnel, d'avoir un
plan
d'apprentissage et de participer aux occasions qui leur sont offertes
pour acquérir des compétences dans certains secteurs.
À l'heure actuelle, les organisations du
secteur public ont franchi différentes étapes dans leur
approche
à la planification et à la gestion de la relève.
II. REVUE DE LA LITTERATURE
La revue de la littérature constitue un
aspect clé de la plupart des projets de recherche au niveau des
études supérieures. Elle permet d'analyser les études
antérieures sur le thème pour mieux positionner notre sujet. Ce
détail nous aide à comprendre qu'il existe des techniques de
mesure de la performance des processus de management des connaissances.
En nous basant sur les travaux d'Aurélie Dudezert
(2003), nous avons réalisé une revue de la littérature
dans le domaine des sciences de gestion pour mesurer les difficultés
théoriques et pratiques à valoriser le management des
connaissances dans l'entreprise. Les travaux sur la
valorisation du management des connaissances des entreprises impliquent de
nombreux courants de recherche ayant des approches très
différentes sur la question de la gestion de la relève.
A titre d'illustration, c'est après le
décès d'une personne qui occupait un poste clé, qu'un
petit équipementier automobile s'est aperçu que la plupart du
temps, cet employé travaillait seul et qu'aucune trace du savoir
important qu'il détenait ne perdurait.17(*)
Pour éviter ces problèmes, le KM
propose une série d'outils de capitalisation des connaissances qui vont
de la cartographie (simple identification des savoirs de l'entreprise et de
leurs détenteurs), au recueil d'expertise (formalisation par
écrit des savoirs et savoir-faire d'un expert) en passant par les
communautés de pratiques (groupe de partage des bonnes et des mauvaises
pratiques). L'objectif de ces dernières est d'accélérer le
transfert de pratiques, de permettre une résolution optimisée et
plus rapide des problèmes d'exploitation et de faciliter le
démarrage de nouvelles unités (Joël Frigière,
directeur des programmes de Arcelor University Management)18(*). Ce partage de bonnes
pratiques apparaît souvent rentable.
Il appartient à chaque entreprise d'inventer
son système de KM en fonction de sa stratégie et de ses
objectifs.
En assurant la bonne information au bon moment
à la bonne personne, en évitant de refaire plusieurs fois les
mêmes activités, en prévenant la perte de savoirs due aux
mobilités, le KM génère donc des gains de temps et de
productivité et une meilleure circulation des "bonnes idées" qui
restaient jusqu'alors trop souvent lettre morte faute d'une circulation
optimale des informations (Jean-Yves PRAX, PDG de Polia Consulting, l'un des
premiers cabinets de conseil spécialisé en KM)19(*). Plusieurs conditions doivent
être réunies pour réussir l'implantation d'un dispositif de
KM.
L'implication continue de la direction et du
management est indispensable pour maintenir et faire évoluer le contenu
des savoirs. Ainsi, il est recommandé de fixer parmi les objectifs la
production et l'utilisation des connaissances. L'adaptation des processus et de
l'organisation de travail aux nouvelles façons de créer et de
diffuser les connaissances doit également être prise en compte. Le
KM implique surtout de remettre en cause les habitudes établies et
d'instaurer à tous les niveaux de l'entreprise une culture du partage.
Il faut à tout temps une remise en cause objective des pratiques
établis pour les améliorer ou s'adapter à des nouvelles
technologies par exemples.
Il convient aussi d'examiner l'importance de KM pour
la planification de la relève dans l'entreprise.
IV. L'IMPORTANCE DU KM POUR LA
PLANIFICATION DE LA RELEVE DANS L'ENTREPRISE
Il faut souligner qu'en dehors d'être un
support indispensable à la gestion de la relève, le management
des connaissances assure le succès de nombreuses initiatives au sein de
l'entreprise20(*) :
1) Le repérage et le soutien des réseaux de
connaissances et des communautés de partage de pratiques ;
2) L'identification du capital intellectuel (brevets, marques,
réputation, etc.)
3) La reconstitution des compétences vitales ;
4) Les méthodes de l'organisation apprenante ;
5) La création de bases de données dynamiques
tirant un vrai profit des informations et les connaissances de
l'entreprise ;
6) Le développement des centres de
compétences ;
7) La mise en place des postes nécessaires à la
création, la sauvegarde et le management des connaissances (experts,
inter médiateurs, bibliothécaires, courtiers en connaissances,
etc.).
Le Knowledge Management fournit un cadre pour
intégrer les nouvelles approches stratégiques et
managériales apparues depuis une vingtaine d'années (l'approche
"capacités, ressources et compétences", les compétences
clés de l'entreprise, les compétences individuelles, le
ré-engineering et l'organisation apprenante)21(*).
Les Objectifs que l'on peut atteindre avec le
Knowledge Management22(*)
sont :
1) Reconnaître et protéger le savoir de
l'entreprise ;
2) Identifier les connaissances et les compétences de
votre entreprise qui existent ailleurs qu'entre ses murs ;
3) Apprendre comment améliorer la mémoire
transactionnelle (qui sait quoi, comment, où et quand ?) ;
4) Reconnaître les communautés de partage de
pratiques responsables du succès de votre entreprise, les
encourager ;
5) Créer les connaissances nécessaires au
développement de l'entreprise ;
6) Développer les connaissances et les
compétences existantes ;
7) Améliorer l'accessibilité de ces
connaissances.
Les raisons qui poussent les entreprises à
mettre en place des dispositifs pour capitaliser les connaissances acquises par
un partant reposent la plupart du temps sur les préoccupations suivantes
23(*):
1) conserver l'expertise dans l'équipe à
l'occasion d'un départ ;
2) permettre à un agent qui intègre un nouveau
service de comprendre rapidement les différentes dimensions du sujet sur
lequel il travaille ;
3) assurer la pérennité dans le suivi et le
traitement des dossiers ;
4) éviter les erreurs d'interprétation ;
5) limiter les risques de disfonctionnement ou tout simplement
partager la compétence afin d'assurer la continuité du service
public dans le cadre de l'aménagement et de la réduction du temps
de travail.
Le départ d'un agent porteur d'une partie des
connaissances d'un service est un moment clef ; il est cependant
nécessaire de se préoccuper de la capitalisation en permanence et
d'intégrer cette dimension dans le fonctionnement quotidien du
service.
Manager la capitalisation des connaissances au sein
du service est en effet un préalable incontournable; il s'agit, au
niveau du responsable, de créer une organisation du travail propice au
partage des connaissances et de mettre en place un certain nombre de
procédures destinées à organiser et à faire vivre
la mémoire du service.
A. Limites à la mise en oeuvre du KM
Il existe des limites du knowledge management. La
première qui est très souvent soulignée, est relative aux
difficultés à quantifier son retour d'investissement. Une
deuxième limite est que trop de formalisation paralyse l'innovation, si
l'organisation fige le transfert des connaissances dans le cadre des
procédures trop formelle, elle interdira à l'individu et au
groupe d'explorer les brèches ouvertes par l'événement
inattendu.
La troisième limite est la mise en
évidence dans le cas où l'information ou la connaissance est peu
formalisable. En effet, nous pouvons constater des différents
degrés de formalisation. Nous prendrons pour exemple l'importance des
différentes pratiques gestuelles et des savoirs informels qui sont
considérables. Leur consignation sous forme de procédures
fixées et réutilisables n'est pas forcément possible ni
souhaitable. Une autre limite intéressante consiste à se demander
jusqu'où l'expérience peut réellement se transmettre. En
effet, la connaissance des conséquences de nos actes est une chose mais
seule l'introspection personnelle de l'expérience joue un rôle
véritable d'enseignement. Le cas échéant, il n'y aurait
plus de conflit intergénérationnel entre professeurs et
élèves. L'erreur est ainsi source d'enseignement et il est donc
en partie illusoire d'imaginer qu'une codification parfaite des
expériences passées suffit à garantir leur application. La
gestion des connaissances par l'intranet suppose une codification du savoir,
mobilisant essentiellement des connaissances explicites.
Ainsi, la connaissance codifiée peut
être transmise très facilement par l'intranet, dont le rôle
est unanimement reconnu dans la littérature mais ces technologies ne
peuvent en aucun cas remplacer le face-à-face qui est souvent un
pré-requis indispensable pour la gestion des connaissances tacites.
Une dernière limite soulevée par
Métais et Moingeon (2001) consiste à dire que la
solution technique offerte par l'intranet, notamment, ne permet pas de
gérer la totalité des connaissances. En effet, une confiance
excessive dans le système d'information peut entraîner une perte
partielle du sens de la réalité, conduisant les individus
à considérer qu'ils maîtrisent de manière exhaustive
toute la connaissance.
Les lacunes dans le partage et la circulation des
informations proviennent bien souvent d'un manque de temps, de l'absence des
responsabilités clairement définies ou, tout simplement de
l'inconscience quant à l'importance des connaissances
générées entre collègues ou à l'interface
entre clients et entreprise.
B. L'organisation de la gestion de la relève
à travers le KM en théorie.
Les points principaux d'organisation de la gestion de la
relève par le KM sont les suivants 24(*):
1. Définir au sein de l'équipe des
modalités permettant de capitaliser les connaissances
acquises
a) Arrêter les principes de la constitution d'une
mémoire au niveau du service.
b) Intégrer ce type de préoccupation dans le
plan
2. Contractualiser avec le partant la capitalisation et
le transfert des connaissances :
a) Expliciter les enjeux.
b) Arrêter les finalités de la
capitalisation.
c) Lister les résultats attendus.
d) Indiquer les délais, les
échéances.
e) Définir les modalités de
contrôle et d'évaluation.
f) Organiser si nécessaire la prise
en charge collective des activités du partant.
3. Un besoin des binômes et des
trinômes
Une pratique non de moindre importance est le fait
d'organiser au sein des équipes des binômes, des trinômes ou
autres. Cette pratique très souvent muette et même parfois
inconsciente pallie en effet aux difficultés relatives aux
départs inopinés. L'unité de production ne souffrira que
de la diminution de la production mais l'on peut profiter de l'un du
binôme pour transmettre l'expertise à un nouveau et retrouver
l'allure normale de la production.
4. Assurer un suivi ou réguler
a) Considérer la démarche de capitalisation
comme un projet spécifique et appliquer le même type de suivi
(résultats spécifiques attendus ; échéancier ;
tableau de bord ; contrôle,...).
b) Faire le point régulièrement avec l'agent
concerné afin de réguler la progression en conséquence.
5. Prendre en compte cette dimension dans
l'évaluation de l'agent
a) Porter un jugement de valeur au moment de l'entretien
d'évaluation sur les résultats atteints en matière de
capitalisation et de transfert.
6. Evaluer la pertinence de la démarche
suivie
a) Tirer un bilan avec l'agent concerné au moment de
l'entretien d'évaluation afin de recueillir son avis sur la
démarche suivie (points forts, points faibles, pistes
d'améliorations possibles,...).
b) Collecter les problèmes induits par le départ
de l'agent auprès du reste de l'équipe afin de mettre en place un
dispositif plus performant pour le prochain départ.
c) Mettre en place des procédures de partage des
connaissances (organiser l'échange).
7. Créer et faire vivre la mémoire du
service
a) Mettre en place une « banque de données interne
» efficace, c'est mettre à disposition l'information « vivante
» : celle qui permet à l'équipe d'assurer ses missions
(manuels de procédures, ouvrages, documents de référence,
exemples de productions réalisées, documents de
capitalisation...).
b) Organiser un système d'archivage efficient
(possibilité de retrouver rapidement un ancien dossier).
c) Définir les différentes modalités
permettant d'accéder à la mémoire du service.
d) Définir les responsabilités. (Qui assure la
collecte des données et la gestion de cette base documentaire ?).
SECTION II. : ANALYSE DES VARIABLES EXPLICATIVES DE
REUSSITE OU DE L'ECHEC DE LA GESTION DE LA RELEVE
La planification de la gestion de la relève
favorise le maintien en poste d'
employés
qualifiés en assurant que des
affectations
stimulantes leur soient offertes pour qu'ils puissent atteindre leurs
objectifs
professionnels.
I. LES DETERMINANTS DE LA
REUISSITE DE PLANIFICATION ET GESTION DE LA RELEVE DANS LES ENTREPRISES
La
planification25(*) et la gestion de la
relève sous-entendent le recours à une approche
intégrée et systématique visant à repérer,
à perfectionner et à maintenir en fonction les
employés,
conformément aux
objectifs
opérationnels actuels et futurs.
Elles visent à créer des bassins de
candidats
talentueux en vue de combler les
postes
et les secteurs clés qui sont essentiels au fonctionnement de
l'organisation et à ses objectifs à long terme. La planification
de la relève permet aux employés d'acquérir les
compétences
dont ils ont besoin pour poser leur candidature à ces postes clés
à pourvoir. Elle n'offre cependant aucune garantie de
promotion
aux candidats.
Les cadres supérieurs, les gestionnaires et
les spécialistes en ressources humaines jouent tous un
rôle
important dans la planification et la gestion de la relève. Il en est de
même pour les employés auxquels il revient d'exprimer leur
intérêt envers l'avancement professionnel, d'avoir un
plan
d'apprentissage et de participer aux occasions qui leur sont offertes
pour acquérir des compétences dans certains secteurs.
Avant d'entreprendre la planification, nous devrions
évaluer
la situation de la planification de la relève au sein de notre
organisation en tenant compte du besoin et faire l'état des
valeurs
clés. Plusieurs
principes
clés peuvent nous aider à tirer
avantage
de la planification et de la gestion de la relève. Nous
énumérons deux facteurs à savoir : les facteurs de
contingences et les facteurs internes. Avant tout nous précisons
quelques principes clés qui sont :
Principes clés
1. La planification et la gestion de la relève
s'harmonisent avec le
plan
d'activités et avec le processus de planification des ressources
humaines et elle est reliée à la
gestion
du rendement; à la formation, à l'apprentissage et au
perfectionnement professionnel; à la dotation et au recrutement;
à la diversité et
équité
en emploi et aux langues officielles.
2. La planification et la gestion de la relève
s'appliquent à tous les niveaux. Elles tiennent compte de tous les
secteurs26(*) et les postes
clés au sein d'une organisation. Elles ne se limitent pas
seulement aux
postes
de la haute direction.
3. La planification et la gestion de la relève
sous-entendent la création d'un bassin de
talents.
Afin de répondre aux besoins actuels et futurs, la planification
consiste à aider les
employés
à développer leurs
compétences,
ce qui permet à l'organisation de disposer de bassins de talents dans
les secteurs clés. Il ne s'agit pas ici de repérer des candidats
pour des postes particuliers.
4. La planification et la gestion de la relève sont
axées
sur des valeurs et bien connues du personnel. Les joueurs clés
collaborent; le processus est équitable, accessible et transparent et
tous les employés le connaissent.
5. Les travaux de planification de la relève font
l'objet d'un suivi et ils sont mesurés et évalués. Des
processus ont été établis afin de suivre le
rendement
et les progrès quant à la réalisation des
objectifs
énoncés dans le plan de la relève et dans le
plan
d'apprentissage de chaque employé.
II. LES FACTEURS DE
CONTINGENCES
Il s'agit pour nous de
montrer comment les caractéristiques de l'entreprise et de son
environnement peuvent avoir une influence sur le style de knowledge management
adopté au sein de celle-ci. Nous nous sommes essentiellement
intéressés aux facteurs de contingence les plus connus à
l'entreprise à savoir la taille, la nature des activités et le
profil du dirigeant de l'entreprise.
1. La taille et l'âge de l'entreprise et le style
de knowledge management
De nombreux auteurs notent l'existence de
disparités dans les comportements organisationnels des dirigeants
d'entreprises de tailles différentes. Cette tendance se justifierait par
le fait que si bon nombre de petites entreprises ne disposent que d'outils de
gestion embryonnaires, c'est parce qu'ils ont pour la plupart, une propension
naturelle à penser qu'ils sont capables de gérer leurs affaires
seuls, sans aide de support, si ce n'est celles de « leur
tête », et sans autre système d'information de gestion
que celui constitué par quelques données comptables qu'ils jugent
essentielles27(*).
Autrement dit, ces derniers connaissent tout de leur entreprise et n'ont pas
besoin d'un système de knowledge management très
développé pour maintenir ou développer le capital humain.
L'entreprise se limiterait à eux, et donc tous les autres agents qui y
travaillent ne sont pas très importants pour sa réussite.
Toutefois, à partir d'un certain seuil, la complexité des
connaissances nécessaires à l'entreprise devient trop importante
et, pour la maîtriser, ces dirigeants ont dès lors besoin des
supports écrits, des bases de données, et plus
particulièrement d'un système de KM, afin qu'en cas de
départ, la relève soit assurée.
Guertin (1990)28(*) explique en effet que « l'entreprise
tendra à perpétuer sa manière informelle de faire les
choses jusqu'à ce que sa croissance atteigne au fil du temps, le point
où il commence à perdre la maîtrise à moins qu'un
système de gestion formel ne soit implanté pour compléter
ses règles personnelles ».
Dans le même esprit, Lorino29(*) (1995) affirme
que : » la taille est une caractéristique du contexte
organisationnel qui influence la mise en place des outils de
gestion ».
Il est aussi reconnu qu'une organisation vieillissante tend
à répéter son travail et donc son comportement est facile
à formaliser. Il existe une corrélation entre l'âge de la
constitution de l'activité de l'organisation et sa structure. Plus une
organisation est grande, plus sa structure est élaborée et la
taille moyenne des unités est grande et donc les tâches y seront
spécialisées et formalisées. Plus les unités sont
différenciées et plus la composante administrative est
développée.
De ce qui précède, nous pouvons
dégager la relation qu'il y a entre la mise en place d'un système
de knowledge management et la taille de l'organisation.
2. L'activité de l'entreprise et le style de
KM
Selon que l'activité est marchande ou non
marchande d'une part, industrielle ou non industrielle d'autre part, la place
de la gestion de la relève dans le système de planification du
dirigeant devrait être différente.
Gauthier30(*) (1995) insiste fortement sur la
spécificité des organisations non marchandes en expliquant
notamment que, dans ce type d'organisation, la planification est souvent
difficile, que les limites de l'organisation sont difficilement cernables, que
la notion même de production est susceptible de plusieurs
interprétations, que la cohérence des actions de management
laisse à désirer...
D'autres auteurs31(*) relèvent quant à eux que, dans le
milieu marchand, les entreprises qui disposent plus fréquemment d'outils
de planification et gestion formalisés, dans l'ordre décroissant,
les entreprises du secteur industriel, les entreprises prestataires de
services, les entreprises du bâtiment et, enfin, les entreprises
commerciales.
Nous basant sur ces travaux, nous retenons que la
planification et la gestion sont peu développées dans le secteur
non marchand. Par contre dans le secteur marchand, les entreprises qui sont
dotés de meilleurs outils de gestion de planification sont celle du
secteur industrielle, secteur auquel appartient la SIMATRAC.
3. Le profil des dirigeants de l'entreprise face aux
intervenants en gestion de la relève
Il ressort en outre que s'il existe bon nombre de
typologies de dirigeants, la plupart d'entre elles semblent en
définitive s'accorder sur une séparation très nette entre
deux types de profils :
· un profil de dirigeant présentant une formation
technique, motivé par un ardant désir d'indépendance mais
aussi de pérennité et de stabilité, et employant le plus
souvent des outils traditionnels de gestion. Ce dirigeant serait de type
« artisan » ;
· un profil de dirigeant caractérisé par
une formation de type souvent gestionnaire, plus apte à employer les
pratiques modernes de gestions et poursuivant un but de puissance à
travers la croissance de sa firme. Ce dirigeant serait de type manager.
De ce qui précède, une
corrélation peut être établie entre l'existence d'un
système formel de gestion des ressources humaines, incluant la
planification et la gestion des relèves et le profil des principaux
dirigeants.
III. LES FACTEURS INTERNES
Dans l'étude de ces facteurs internes, nous
parlons spécifiquement des facteurs liés à l'organisation
et les facteurs qui sont liés à la stratégie, à la
planification stratégique de la SIMATRAC.
Le Management, dans le monde des affaires, est une
expression qui est utilisée pour décrire les techniques et les
compétences visant à optimiser l'organisation, la planification,
la direction et le contrôle des structures et des activités d'une
société.
Dans la théorie du management, l'organisation
revêt deux grands aspects. Le premier se rapporte à la mise en
place d'une hiérarchie ou de niveaux de responsabilité,
concrétisée par un organigramme qui désigne le rôle
de chacun dans la société, du président au chef de
service, et qui précise les fonctions assumées. Cette approche
verticale (ou pyramidale) de l'organisation de l'entreprise est inspirée
par le concept moderne de la théorie de la firme. L'autre grand aspect
est relatif à la constitution d'un personnel de cadres qualifiés
(notamment le recrutement et la formation continue).
1. Les facteurs liés à l'organisation de
la SIMATRAC
La direction de chaque département est ainsi
placée sous l'autorité d'un cadre dirigeant chargé de
superviser et de guider l'activité de chaque service. Il y a entre
autres :
a) La Direction Administrative et des Ressources Humaines
(DARH), assisté des chefs des services ;
b) La Direction Technique (DT), assisté des chefs
d'ateliers ;
c) La Direction Financière et Commerciale,
assisté des différents chefs des services.
À ce stade, on fait
généralement la distinction entre les cadres supérieurs,
dont le travail est essentiellement une activité de conception et
d'animation d'équipes, et les cadres moyens, directement responsables de
l'exécution d'un plan d'action fixé.
Le contrôle ou évaluation suppose le
recours à la pratique des rapports et des comptes rendus pour comparer
les résultats aux prévisions de travail.
Ce type de management date de la fin du
XIXe siècle32(*). L'ingénieur américain Frederick
Taylor33(*) l'a
particulièrement fait évoluer et y a apporté un nouvel
élan en développant les techniques d'analyse des
opérations induites dans la production et les techniques de mise au
point de seuils de travail journalier. Celles-ci supposent l'utilisation
maximale de l'outillage, la spécialisation stricte et la suppression des
tâches inutiles, ainsi qu'un système de salaires à primes
pour inciter l'ouvrier au rendement. Les techniques mises au point par Taylor
furent par la suite adaptées par les industriels à d'autres
phases de l'activité économique, y compris l'embauche d'ouvriers
qualifiés et l'établissement de programmes salariaux incitatifs,
soit pour remplacer, soit pour compléter le système de travail
à la tâche qui prévalait jusqu'alors.
L'Organisation scientifique du travail industriel,
ces méthodes de management favorisèrent l'augmentation de la
production mais conduisirent également, sous le couvert de la
simplification et de l'économie des gestes, à dépouiller
les tâches professionnelles de qualification et d'initiative et à
déshumaniser le travail. Les experts en management industriel qui
succédèrent à Taylor appliquèrent ses techniques
à des problèmes concernant des secteurs plus vastes de
l'entreprise (stratégie commerciale, division internationale du travail,
par exemple).
Toutefois ces derniers ont soulevé les
limites d'un tel système à planifier. Le management calqué
sur ce modèle se préoccupe plus de l'organisation et de
contrôle et moins de la planification, qui englobe la gestion de la
relève.
2. Les facteurs liés à la stratégie de
la SIMATRAC
La planification selon la science du management
revêt trois principaux aspects. Le premier est la mise en place d'une
politique prévisionnelle dans les grandes lignes concernant la
production, les ventes, les investissements en équipement,
matériels et fournitures, et la comptabilité. La politique des
prix, l'analyse des risques et d'autres disciplines stratégiques font
partie de cette catégorie. Le deuxième aspect se
réfère à l'application de ces politiques par service. Le
troisième se rapporte à l'établissement d'objectifs de
travail et de rentabilité dans chaque service.
La SIMATRAC a un plan de formation en interne de ses
ingénieurs qui est opérationnel et poursuit son chemin :
a) dans le domaine d'assemblage des tracteurs ;
b) dans le domaine de fabrication des différents types
d'équipements agricoles ;
c) dans le domaine de la formation des formateurs des
tractoristes.
La SIMATRAC envisage poursuivre le recrutement pour
augmenter l'effectif des ouvriers dans l'atelier de fabrication des
équipements de tracteur et aussi dans l'atelier et Garage afin de
répondre à la demande de sa clientèle.
Le management moderne et les théories sur
l'organisation qui s'y rapportent ont tendance à accorder autant
d'importance au climat social de l'entreprise qu'aux facteurs
économiques traditionnels : le comportement des individus au sein
des structures hiérarchiques est aussi important que les structures
elles-mêmes. Ainsi, bien que l'on considère toujours les primes et
d'autres mesures incitatives de ce type comme des méthodes de motivation
efficaces pour accroître la compétitivité des entreprises
et gagner des parts de marché, de nouvelles méthodes, moins
directes, ont fait leur apparition, notamment le contrôle qualitatif
(cercles de qualité) et la gestion des ressources humaines se sont
développés parallèlement aux disciplines traditionnelles
inspirées du fordisme. Dans le cadre des relations de travail, elles
visent souvent à modifier le « collectivisme »
traditionnel des salariés pour qu'ils se sentent plus intimement
impliqués dans la vie de l'entreprise, afin de créer une
véritable culture d'entreprise. À partir des années 1980,
le management a été fortement influencé par les
innovations industrielles japonaises qui ont révolutionné les
méthodes de production industrielle comme par exemple les techniques
« Just in time » (juste à temps). Le Juste
à temps (JAT) dans sa philosophie doit en principe permettre de disposer
en temps réel des ressources nécessaires. Ce qui induit que les
entreprises qui ont adopté cette approche puissent planifier toutes
leurs activités aussi bien les planifications de la relève.
La nécessité de manager la
relève à travers le KM présente des enjeux
considérables et permettent d'identifier et de capitaliser les
connaissances en vu d'une bonne planification de la relève dans
l'entreprise. Toutefois, le KM présente aussi des limites dans sa mis en
oeuvre. Allons au chapitre suivant pour identifier et analyser des pratiques
managériales de la relève à la SIMATRAC.
CHAPITRE III : IDENTIFICATION ET ANALYSE DES PRATIQUES
MANAGERIALES DE GESTION DE LA RELEVE EN COURS A LA SIMATRAC
Dans ce chapitre, nous présentons les
pratiques managériales déployées par la SIMATRAC pour
mettre en place le K.M. et la gestion de la relève. Nous
commençons d'abord par une analyse de l'organisation et des RH de la
SIMATRAC, ensuite, une évaluation de la planification et de la gestion
de la relève. Ce chapitre met en lumière les réponses aux
questionnaires qui ont été distribuées (Cf. Annexe
N°4).
SECTION I. ANALYSE DE L'ORGANISATION ET DES RH DE DIFFERENTES
DIRECTIONS DE LA SIMATRAC
Dans le souci d'identifier des pratiques
managériales à la SIMATRAC, nous analysons ici dans cette section
l'organisation et les Ressources Humaines de la SIMATRAC.
I.
ANALYSE DE L'ORGANISATION ET CONNAISSANCE DE LA STRUCTURE DE L'EFFECTIF A LA
SIMATRAC
Dans ce premier paragraphe, nous allons analyser les
données recueillies auprès de nos répondants, concernant
l'effectif des employés de la SIMATRAC, et aussi leur âge
moyen.
Tableau N° 5 : Effectif par direction.
Effectif
Direction
|
Hommes
|
Femmes
|
Total
|
Direction Générale
|
4
|
1
|
5
|
Direction Administrative et des Ressources
Humaines
|
2
|
1
|
3
|
DFC
|
9
|
3
|
12
|
D. Technique
|
35
|
1
|
36
|
Total
|
50
|
6
|
56
|
Source : notre enquête.
Ce tableau nous permet de voir la répartition
de l'effectif par sexe et par Direction. Ainsi, nous voyons par exemple que
dans la direction technique, 35 personnes (soit 62,5% des salariés) sont
de sexe masculin, le sexe féminin représente 1,78%. C'est la
Direction qui absorbe le plus du personnel. Elle est suivie de la Direction
Financière et Commerciale (DFC) avec un nombre de 12
salariés soit, 16,07% des hommes et 5,36% des femmes. La Direction
Générale quant à elle compte 7,14% des hommes et 1,78% de
sexe féminin. Enfin à la DARH on trouve 3,57% des hommes et 1,78%
de sexe féminin.
Après avoir pris connaissance de l'effectif
total du personnel de la SIMATRAC reparti dans chaque Direction et par sexe, il
nous est important de connaître le nombre d'année d'existence de
ces Directions. Le tableau suivant nous donne la réponse à la
question N° 3 intitulée : « quel est le nombre
d'année d'existence de votre direction ? ».
Tableau N° 6 : Nombre d'années d'existence des
directions
Directions
Réponse
|
Technique
|
Financière et commerciale
|
Administration et ressources humaines
|
générale
|
Nombre d'années
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Source : notre enquête.
La lecture de ce tableau nous montre que
l'entreprise est jeune d'un an. Toutes les quatre Directions ont répondu
aux questionnaires.
Les Directions ont le même âge, mais
qu'en est-il du nombre moyen d'ancienneté des membres de la
Direction ?
La question N° 5 de notre questionnaire est relative à
celle évoquée ci-haut. Les réponses détenues sont
consignées dans le tableau ci-après :
Tableau N° 7 : Ancienneté des répondants
Directions
Nombre d'année
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Entre 1 - 3 ans
|
3
|
1
|
1
|
1
|
Entre 4 - 6 ans
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Source : notre enquête.
Le nombre moyen d'ancienneté dans ce tableau
tient aussi compte des anciens salariés de la SIMAT reversés
à la SIMATRAC. Raison pour laquelle certains répondants sont plus
anciens par rapport à la naissance de la SIMATRAC.
La question N° 6 ci-dessous traite de la
question d'âge moyen du personnel âgés au plus 45 ans.
Tableau N° 8 : Age du personnel moyen au plus 45 ans.
Directions
Tranche d'âge
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Entre 25-35 ans
|
14
|
7
|
1
|
2
|
Entre 36-45 ans
|
5
|
3
|
1
|
3
|
Entre 46-55 ans
|
7
|
0
|
3
|
0
|
De 56 ans et plus
|
3
|
0
|
0
|
0
|
Source : archive de la DARH : liste de personnel
par âge.
La SIMATRAC emploie en majorité un personnel
dont l'âge est compris entre 25 à 45 ans. Ce personnel occupe des
postes à plein temps. Il représente 64,43% de la population
totale des employés de la SIMATRAC.
Le tableau ci-dessous nous aidera à connaitre
l'âge moyen par sexe du personnel occupant les postes à plein
temps au sein de la SIMATRAC suite à la question N° 7.
Tableau N° 9 : Age moyen des salariés par sexe
Directions
Sexes
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Masculin
|
45
|
40
|
35
|
Féminin
|
35
|
42
|
30
|
Source : Notre enquête.
L'âge moyen de tout le personnel occupant les
postes à plein temps se situe entre 30 et 45 ans.
L'identification de la qualification professionnelle
des ressources humaines à la SIMATRAC, fait porter notre attention aux
réponses ci-dessous de la question
N° 8 intitulée : « majoritairement, les
membres du personnel occupant les postes à temps plein possèdent
une étude ? ».
Tableau N° 10 : Le niveau intellectuel du personnel
Diplôme
Direction
|
Primaire
|
Secondaire
|
Universitaire
|
Générale
|
2
|
1
|
2
|
Administration et Ressources Humaines
|
|
2
|
1
|
Financière et Commerciale
|
4
|
2
|
6
|
Technique
|
21
|
5
|
10
|
Source : Dossier du personnel au service des
ressources humaines.
Nous découvrons à travers la lecture
de ce tableau que le personnel occupant les postes à temps plein est
majoritairement intellectuel. En effet 19 travailleurs, soit 33,93% ont
intégré l'entreprise avec un niveau universitaire. 10
travailleurs, soit 17,86% ont le niveau secondaire. Enfin, 27 salariés
représentant 48,22% sont recrutés ayant le niveau primaire.
L'analyse de l'organisation nous a permis de
connaitre d'une manière quantitative l'effectif du personnel et
l'âge moyen et sexe des personnes occupant les postes à plein
temps.
Nous allons analyser dans le paragraphe II, les
ressources humaines. Cette analyse nous permettra par la suite de faire
l'état des lieux.
II.
ANALYSE DES MOUVEMENTS DU PERSONNEL DE LA SIMATRAC
Ce paragraphe nous permet de faire une analyse des
mouvements du personnel de la SIMATRAC.
Le personnel a un niveau d'instruction
appréciable pour maitriser sa tâche. Ce personnel n'est-il pas
convoité par d'autres firmes ou n'est-il pas en quête d'un autre
emploi mieux payé ? La réponse de nos répondants
à la question N° 9 traitée au tableau ci-dessous, nous
permettra de savoir si depuis les deux dernières années un ou
plusieurs employés ont-ils quitté l'entreprise.
Tableau N° 11 : Nombre de départ de l'entreprise.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
2
|
|
|
|
Non
|
|
1
|
1
|
1
|
Source : Notre enquête
Le tableau nous indique que deux travailleurs ont
quitté l'entreprise ces deux dernières années.
La question qui suit nous permet de savoir si les
deux salariés licenciés ont été automatiquement
remplacé à leur poste par un recrutement des nouveaux
salariés. La question N° 10 est ainsi libellée :
« avez-vous recruté des nouveaux salariés pour les
remplacer ? ». Les réponses à cette question sont
consignées dans le tableau suivant :
Tableau N°12 : Nombre d'agents recrutés.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
|
|
|
|
Non
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Source : Notre enquête.
Le tableau nous montre que l'entreprise n'a pas
recruté des nouveaux employés pour remplacer les salariés
qui ont été licenciés.
Ces salariés n'occupaient pas de poste
clés. Ces postes ont été comblés par un
redéploiement du personnel et une nouvelle répartition des
tâches.
Toutefois, il serait intéressant de savoir
les raisons de ces deux départs. Cette préoccupation a fait
l'objet de la question N° 11 : « pour quelle raison ces salaries
quittent-ils l'organisation ? ».
Tableau N° 13 : Raison de démission ou de
licenciement.
Directions
Raisons
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Raison de santé
|
1
|
0
|
0
|
0
|
Sécurité d'emploi
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Recherche d'un autre emploi
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Source : Notre enquête.
Le motif de licenciement de ces deux salariés
de la direction technique au cours de ces deux dernières années
est lié à leur état de santé. L'examen
médicale a déterminé qu'ils souffrent d'hépatite B.
les deux travailleurs ont été licenciés pour assurer la
protection des employés contre les maladies contagieuses34(*).
La question N° 17 nous permet de nous informer sur
la perspective en matière d'embauche à la SIMATRAC ; elle
est formulée ainsi : « votre organisation envisage t'elle
l'embauche de nouvelles RH dans le courant de la prochaine
année ? » Les avis de nos répondants sont
présentés dans le tableau ci-après :
Tableau N° 14 : Prévision de recrutement.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
1
|
|
1
|
1
|
Non
|
|
1
|
|
|
Source : Notre enquête
Le tableau nous présente les avis de nos
répondants en ce terme : l'entreprise est encore à son
début. Il n'existe pas un plan prévisionnel pour le recrutement
en bonne et due forme. Toutefois, elle n'a pas encore comblé les postes
détaillés dans son organigramme. Progressivement, des
recrutements ciblés vont se poursuivre.
Le tableau ci-dessous nous présente les avis
de nos répondants en ce qui concerne l'effectif des cadres à la
question N° 18 formulée de manière suivante :
« actuellement, quel est le nombre d'employés occupant les
postes de cadre ? ».
Tableau N° 15 : Nombre de cadre.
Directions
Nombre de cadre
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administratif et Ressources Humaines
|
Entre 1-3
|
|
|
1
|
Entre 4-10
|
10
|
7
|
|
Source : Notre enquête.
Le tableau nous donne un nombre total de 18
personnes qui occupent les postes de cadre. Soit un taux de 32,15% d'effectif
total du personnel de la SIMATRAC.
Le personnel cadre est jeune comme nous l'indique le
tableau N° 11 dans la section I au paragraphe I. le tableau suivant nous permet
de connaître le problème lié à la démission
ou au licenciement du personnel cadre soulevé à la question N° 21
en ce terme : dans le deux dernières années, votre direction
a-t-elle vu quitter un ou plusieurs membres du personnel occupant les postes de
cadre ?
Tableau N° 16 : La démission ou licenciement du
personnel cadre.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et commerciale
|
Administration et ressources humaines
|
Générale
|
Oui
|
|
|
|
|
Non
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Source : Notre enquête.
Aucun membre du personnel cadre n'a quitté de
lui-même l'organisation pour quelques raisons que ce soit depuis
l'existence de la SIMATRAC. Aucune trace de démission ou de licenciement
d'un personnel cadre n'existe pas dans l'archive du service des RH.
En résumé, l'entreprise est jeune
d'environ deux ans. L'âge moyen de l'effectif total est compris entre 25
- 45 ans.
Quant à l'analyse des ressources humaines,
elle a fait ressortir un personnel qui dans sa majorité, a un niveau
d'instruction universitaire.
L'analyse de l'organisation et les RH des
différentes directions nous a permis de connaître que l'entreprise
compte actuellement dix huit (18) cadres qui assurent parfaitement leur
fonction. Parcourons cette fois-ci l'évaluation des pratiques de la
planification et de la gestion de la relève à la SIMATRAC dans la
section suivante.
SECTION II. EVALUATION DES PRATIQUES DE LA PLANIFICATION ET
GESTION DE LA RELEVE A LA SIMATRAC
Par définition, l'évaluation est une
appréciation de la valeur ou de l'importance de quelque chose. Cette
section a pour tâche de mettre en lumière les pratiques de la
planification et de la gestion de la relève à la SIMATRAC.
I.
LA GESTION DE LA RELEVE
La gestion de la relève est une gestion
anticipative et préventive des ressources humaines, fonction des
contraintes de l'environnement et des choix stratégiques de
l'entreprise35(*).
Nous analysons les pratiques de la relève qui
est l'objet de notre recherche pour voir si les cadres pensent à cet
aspect stratégique de la GRH. Nous leur avons posé la question de
savoir dans notre questionnaire N° 22 en ce terme : « la question de
la relève préoccupe telle votre direction? ». Les
avis sont présentés dans le tableau suivant :
Tableau N° 17 : Prévision de la relève.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
1
|
|
|
1
|
Non
|
|
1
|
1
|
|
Source : Notre enquête.
En analysant les avis de nos répondants mis
à notre disposition dans ce tableau, il en ressort que la question de la
relève n'est pas un aspect préoccupant à la gestion des
ressources humaines. Est-ce parce que la SIMATRAC vient de naitre ? Ou
bien c'est à cause de la relative jeunesse du personnel
d'encadrement que la question n'est guère préoccupante ?
Si la question de la prévision de la
relève n'est pas une préoccupation de l'heure pour les dirigeants
de la SIMATRAC, qu'en est-il de départ à la retraite
soulevée à la question N° 23 en ce terme : « dans
combien de temps entrevoyez- vous la vague de départ la plus importante
au sein de votre direction ? ».
Tableau N° 18 : Prévision de départ à
la retraite
Directions
Années
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
D'ici 2-5 ans
|
|
0
|
|
D'ici 6-10 ans
|
10
|
0
|
|
D'ici 11 ans et plus
|
|
0
|
22
|
Source : Archive de service des RH.
La vague de départ la plus importante
à la retraite des employés de la SIMATRAC semble se situé
autour de l'année 2026 compte tenu de l'âge moyenne des
salariés qui est compris entre 25 - 45 ans. Si nous faisons la
différence entre 6036(*) et 45 ans, il nous faut attendre 15 ans pour voir la
vague la plus importante de départ à la retraite.
C'est-à-dire en 2026. Est-il avantageux de démarrer une
entreprise avec un personnel très jeune ? Toutefois, on ne doit pas
attendre l'âge de départ à la retraite s'approcher pour
définir la stratégie.
Ainsi, pour savoir si les dirigeants pensent
déjà à ce phénomène, nous avons posé
la question : « votre direction ou la SIMATRAC s'est-elle
dotée ou envisage de se doter de stratégies pour relever le
défi ? ». c'est la question N° 24 . Nous
présentons ci-dessous les avis.
Tableau N° 19 : Définition des stratégies de
la relève.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
1
|
|
|
1
|
Non
|
|
|
|
|
Ne sait pas
|
|
1
|
1
|
|
Source : Notre enquête
.
La majorité des directions ne se
préoccupent pas encore de cette problématique de la
relève à la SIMATRAC car cette organisation est encore à
ses débuts des activités.
Si la question de la relève à la
SIMATRAC n'est pas préoccupante, que font les dirigeants de la SIMATRAC
pour la rendre « une organisation apprenante » ?
Pour savoir ce qu'ils envisagent pour mettre en place un
système de KM, nous avons posé la question de savoir :
« votre direction a-t-elle décrit les expériences de
perfectionnement dont elle a besoin pour combler ses postes
clés ? » (Notre question
N° 25). Les répondants ont donné les avis
consignés dans le tableau suivant.
Tableau N° 20 : La gestion d'expériences de
perfectionnement pour combler les postes clés.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
1
|
|
|
1
|
Non
|
|
|
|
|
Ne sait pas
|
|
1
|
1
|
|
Source : Notre enquête.
La description des expériences de
perfectionnement dans le but de combler les postes clés reste un travail
d'étude à mettre en place dans l'avenir afin de sauvegarder
l'avenir de la SIMATRAC.
Les objectifs visant à soutenir les
carrières des employés s'avèrent nécessaires. Pour
comprendre la stratégie que les dirigeants ont mise en place, le tableau
suivant répond à ce sujet : « Avez-vous
envisagé diverses options pour soutenir les objectifs de carrière
de vos employés, y compris les mobilités internes, les options de
la formation dans le tas ? ». (Question N° 26).
Tableau N° 21 : Option pour soutenir les objectifs de
carrière des employés.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière
et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Soutien des objectifs de carrière
|
|
|
|
Mobilités internes
|
1
|
1
|
|
Formation dans le tas.
|
|
|
1
|
Source : Notre enquête.
Aucune option pour soutenir les objectifs des
carrières des employés n'est envisagée. Aucun
répondant ne s'est exprimé.
Le tableau suivant nous donne de clarification sur
la question N° 27 formulée de la manière suivante :
« les employés disposent-ils de plans d'apprentissage ayant un
lien avec les connaissances, les habiletés et les aptitudes
nécessaires pour remplir un nouveau rôle, à l'heure
actuelle ou plus tard ? ».
Tableau N° 22 : Le plan d'apprentissage.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière
et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
1
|
|
1
|
1
|
Non
|
|
1
|
|
|
Source : Notre enquête.
La lecture de ce tableau nous prouve que la
majorité des employés de la SIMATRAC disposent de plan
d'apprentissage. Par contre la Direction Financière et Commerciale
éprouve de difficulté dans ce domaine.
La transmission des connaissances est une question
qui attire notre attention. Nous l'apprécions par la réponse
à cette question N° 28 : « Avez-vous tenu des discussions
avec vos employés concernant les divers moyens de transmettre leurs
connaissances organisationnelles ? ».
Tableau N° 23 : Tenue des discussions avec les
employés en vue de transmettre des connaissances organisationnelles.
Directions
Réponse
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
1
|
|
|
1
|
Non
|
|
1
|
1
|
|
Source : Notre enquête.
Le tableau nous montre que la Direction
Générale et la Direction Technique sont très
impliquées à la tenue des discussions avec leurs employés
concernant les divers moyens de transmission de leurs connaissances
organisationnelles. Si les autres Directions n'emboitent pas le pas, cela peut
avoir des implications négatives au KM.
Cependant un palliatif pour l'acquisition des
connaissances organisationnelles reste le travail de groupe. Le tableau suivant
traite de la question qui vient d'être soulevée. La question N° 29
est : « Encouragez-vous les employés à travailler
en équipe et leur fournissez-vous une formation polyvalente de
manière à stimuler le transfert de connaissances et à
élargir les ensembles de compétences des
employés ? ». Analysons donc ce tableau.
Tableau N° 24 : Travail en équipe et la formation
polyvalente.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Non
|
|
|
|
|
Source : Notre enquête.
La SIMATRAC encourage bien ses employés au
travail en équipe surtout les employés de la Direction Technique
et Commerciale. Elle fournit aussi à ses employés des formations
polyvalentes pour stimuler le transfert des connaissances. Exemple : la
formation des employés en conduite de tracteurs et autres domaines
techniques (mécanique, fabrication des équipements agricoles,
électricité, gestion de stock, etc.).
La question N° 30 aborde la question de mentorat par
celui qui bientôt ira à la retraite. Elle est formulée
comme ceci : « Vous êtes-vous informés pour savoir
si les employés qui prévoient prendre leur retraite d'ici deux
ans seraient intéressés à participer à un programme
de mentorat ? ». Les avis de nos répondants sont
rassemblés dans le tableau ci-dessous.
Tableau N° 25 : Participation au programme de mentorat.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
|
|
|
|
Non
|
1
|
1
|
|
1
|
Ne sait pas
|
|
|
1
|
|
Source : Notre enquête.
D'ici deux ans la SIMATRAC ne sera pas prête
pour mettre certains de ses employés à la retraite. C'est une
question qui n'est pas encore à la une pour cette organisation.
La question N° 31 : « Avez-vous examiné
les options qui vous permettraient de faire venir un nouvel employé
pendant que le titulaire reste au sein de l'organisation, en vue de faciliter
le transfert des connaissances ? ».
Tableau N° 26 : Options à mettre en place pour
faciliter le transfert des connaissances.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
|
|
|
|
Non
|
1
|
|
1
|
1
|
Ne sait pas
|
|
1
|
|
|
Source : Notre enquête.
Les options qui permettront aux dirigeants de faire
venir un nouvel employé pendant que le titulaire reste au sein de
l'organisation dans le but de faciliter le transfert des connaissances ne sont
pas encore examinées compte tenu de l'existence de la SIMATRAC qui n'a
que sensiblement deux années d'exercice.
La SIMATRAC étant relativement jeune, elle
éprouve pour l'instant des difficultés pour cerner avec
intérêt l'importance de la gestion de KM en vue de
transférer les connaissances. Abordons la question N° 32 pour
comprendre si la société envisage d'offrir des cours de
perfectionnement professionnel ou d'établir un programme de
perfectionnement professionnel et d'apprentissage afin de repérer les
personnes talentueuses dans certains postes clés, et d'assurer leur
perfectionnement.
Tableau N° 27 : Programme de perfectionnement
professionnel.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière
et
Commerciale
|
Administration et
Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
1
|
|
1
|
1
|
Non
|
|
1
|
|
|
Source : Notre enquête.
La question de la mise sur pied d'un plan de
perfectionnement professionnel cadre avec la volonté des dirigeants de
la SIMATRAC d'après la lecture de ce tableau. Une attention aussi
particulière mérite à être accordée à
la Direction Financière et Commerciale.
L'attention des dirigeants accordée au plan
de perfectionnement professionnel est encourageante. Elle peut être
favorable pour la mise en place de KM. Toutefois, nous allons analyser la
question N° 33 suivante qui traite du plan de la relève. Elle est
formulée en ce terme : « Existent-ils des plans de
relève pour tous les postes clés ? ». Nos
répondants ont apporté leur avis dans le tableau
ci-après.
Tableau N° 28 : Plan de relève pour les postes
clés.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Oui
|
|
|
|
Non
|
1
|
1
|
1
|
Source : Notre enquête.
Il n'existe aucun document qui prend en compte cette
préoccupation et il n'y a pas encore des plans de relève pour
tous les postes clés réfléchi et mis en place par les
dirigeants de cette organisation. C'est possible que cela se justifie à
cause de la relative jeunesse de l'organisation.
L'entreprise n'est pas encore
préoccupée sur le plan de la relève. Qu'en est-il des
postes clés posé à la question N° 34 : les postes
clés sont-ils comblés rapidement ?
Tableau N° 29 : Combler des postes clés.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
|
|
1
|
1
|
Non
|
|
|
|
|
Ne sait pas
|
1
|
1
|
|
|
Source : Notre enquête.
Il est d'une importance capitale que les dirigeants
de la SIMATRAC puissent s'investir afin d'éviter tout dérapage au
bon fonctionnement des postes clés.
Le remplissage des rôles occupés par un
nouveau titulaire est débattu ici à la question N° 35 dans
le tableau ci-dessous en ce terme : « les nouveaux titulaires
qui occupent des postes clés remplissent-ils bien leur
rôle ? ». Nous trouvons dans le tableau ci-dessous les
avis de nos répondants.
Tableau N° 30 : Remplissage des postes clés par les
nouveaux titulaires.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Non
|
|
|
|
|
Source : Notre enquête.
D'après notre enquête, il n'existe pas
encore de nouveaux titulaires externes qui puissent occuper un poste
quelconque. Les responsables font allusion aux intérimaires de courte
durée lorsque le titulaire est en mission.
La question N° 36 : « Est-ce que vous
passez en revue votre plan de relève à la suite d'un changement
dans l'organisation (par exemple : le changement de priorités et la
restructuration) ? ».
Tableau N° 31 : Le passage en revu du plan de relève
suite à un changement.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et commerciale
|
Administration et ressources humaines
|
Générale
|
Oui
|
|
|
|
|
Non
|
|
|
1
|
1
|
Ne sait pas
|
1
|
1
|
|
|
Source : Notre enquête.
Le plan de relève n'est pas encore mis sur
place parce que l'entreprise est encore jeune et la période d'une
vague importante pour la retraite étant encore loin. C'est ce qui fait
qu'il est difficile de parler de passage en revue d'un plan de
relève.
Le paragraphe I, nous a permis de découvrir
un certain nombre des difficultés relatives à la mise en
place d'un plan de gestion de la relève, l'option pour soutenir les
objectifs des carrières des employés, le plan d'apprentissage
spécifique, l'organisation de travail en équipe, etc....
Nous allons aborder le paragraphe II qui traite de
la question de politique sociale à la SIMATRAC.
II.
LA POLITIQUE SOCIALE A LA SIMATRAC
La prospérité d'une entreprise passe
par celle de ses employés. Les employés sont en effet un
instrument clé de la croissance de l'entreprise.
La question N° 37 formulée comme suit :
« Votre société s'est-elle dotée d'une politique
sociale ? ». Elle trouve sa réponse au tableau
ci-dessous.
Tableau N° 32 : Politique sociale.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
1
|
|
1
|
1
|
Non
|
|
|
|
|
Ecrite
|
1
|
|
1
|
1
|
Ne sait pas
|
|
1
|
|
|
Source : Notre enquête.
La politique sociale à la SIMATRAC n'est pas
écrite d'une manière claire. Elle apparait dans les contrats de
travail à durées indéterminée (CDI).
Le tableau ci-dessous met en lumière les
principaux éléments de la politique sociale appliquée
à la SIMATRAC. Question N° 38 : « quels sont les
principaux éléments de votre politique de conditions de travail
et/ou de votre politique social ? ». Cela concerne entre autres
la Période d'essai, l'Ancienneté, la Mise à pieds et
licenciement, l'Echelle salariale, les Heures de travail, les Congés
fériés et payés, les Congés sociaux, la Politique
de formation, la Politique d'embauche, la Procédure de règlement
des différents ou des mésententes, les Vacances annuelles, la
Santé et sécurité au travail, etc.).
Tableau N° 33 : politique de condition de travail et
politique sociale.
Directions
Les éléments
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Politique d'embauche
|
1
|
|
1
|
Période d'essai
|
1
|
1
|
1
|
Ancienneté37(*)
|
|
|
1
|
Mise à pieds
|
|
1
|
1
|
Licenciement
|
|
|
|
Echelle sociale
|
|
1
|
|
Heures de travail38(*)
|
1
|
1
|
1
|
Congés fériés et
payés
|
|
1
|
1
|
Congés sociaux39(*)
|
1
|
1
|
1
|
Vacances annuelles40(*)
|
1
|
1
|
1
|
Evaluation de la personne salariée
|
1
|
|
1
|
Politique de formation
|
1
|
1
|
1
|
Santé et sécurité au
travail
|
1
|
1
|
|
Politique d'embauche
|
|
|
|
Règlement des différents
|
|
|
1
|
Santé et sécurité au
travail
|
|
|
1
|
Source : Notre enquête.
Les principaux éléments de la
politique de conditions de travail et de la condition sociale de la SIMATRAC
semblent être conformes à la législation en vigueur dans le
pays.
La rémunération du salarié est
l'un des éléments clé du contrat de travail. Pour la
plupart des entreprises, elle est l'élément majeur de leur
coût de production. C'est pour quoi, les syndicats font de la
rémunération un thème privilégié de
revendication. Elle est donc conçue et mise en oeuvre par l'entreprise
pour assurer l'équité interne concernant les postes semblables au
sein de l'organisation, et pour faire en sorte que l'organisation soit
concurrentielle sur le marché. L'organisation peut offrir une gamme
d'avantages sociaux qui peuvent s'ajouter au salaire d'un employé.
La question N° 39 traite du bénéfice
des employés. Elle est libellée comme : « Vos
employés bénéficient-ils de (Système de
récompenses (primes, etc.), de tenue des réunions
d'équipes, de la participation aux comités autres que :
comité de relation de travail, comités de réflexion sur la
possibilité d'avancement à l'interne, l'évaluation
périodique des employés, les horaires flexibles, Choix jours de
congés, autres ? ». .
Tableau N° 34 : Avantage des employés.
Directions
Eléments
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Système de récompenses
|
1
|
|
1
|
Tenue des réunions d'équipes
|
1
|
1
|
|
comité de relation de travail
|
1
|
|
|
Avancement à l'interne
|
1
|
|
1
|
Horaires flexibles
|
|
|
1
|
Evaluation périodique des
employés
|
|
|
1
|
Choix jours de congés
|
1
|
|
1
|
Source : Notre enquête.
Les avantages pour faciliter les bonnes conditions
d'hygiène au travail sont respectés. Toutefois, la lecture de ce
tableau attire notre attention sur les éléments sensibles qui ne
doivent pas être négligé tel que : la mise en place
d'un comité de relation de travail, les horaires flexibles et la mise en
place d'une fiche d'évaluation périodique du personnel. L'absence
de ces éléments peut à la longue créer un climat de
méfiance et de frustration qui peut produire de frein pour la
transmission des connaissances.
La question d'intégration de nouvel
employé est posée, et les réponses sont collectées
pour analyse dans ce tableau ci-dessous. Question N° 40 :
« Votre organisation s'est-elle dotée de procédure
d'intégration de nouveau employé ? ».
Tableau N° 35 : Procédure d'intégration du
nouvel employé.
Directions
Réponses
|
Technique
|
Financière et Commerciale
|
Administration et Ressources Humaines
|
Générale
|
Oui
|
|
|
1
|
1
|
Non
|
|
|
|
|
Pas de réponse
|
1
|
1
|
|
|
Source : Notre enquête.
La procédure d'intégration des
nouveaux employés semble être absente au sein de l'entreprise
lorsque que nous observons ce tableau. Toutefois, le nouvel employé est
souvent conduit par le responsable des RH pour une visite
générale, puis présenté à son poste de
travail, à son chef hiérarchique, etc.
En résumé, nous venons de faire
l'évaluation des pratiques de la planification et gestion de la
relève dans ces différents tableaux. Il ressort de ce travail
abattu que la vague de départ à la retraite la plus importante
des employés de la SIMATRAC verra le jour autour de l'année
2026.
Compte tenu de la jeunesse de l'entreprise et le
départ à la retraite qui s'avère lointaine, les directions
ne se préoccupent pas encore de la problématique de la
relève à la SIMATRAC. Aucune option pour soutenir les objectifs
des carrières des employés n'est envisagée.
En dehors de la Direction Technique, aucune autre
Direction ne semble être intéressée à la tenue des
discussions avec leurs employés concernant les divers moyens de
transmission de leurs connaissances organisationnelles. Il n'existe pas aussi
de plans de relève pour tous les postes clés de manière
réfléchie et mis en place par les dirigeants de cette
organisation.
III. PISTE D'AMELIORATION DE CET ASPECT STRATEGIQUE DE LA
GRH
Le personnel de la SIMATRAC est majoritairement
intellectuel et à la hauteur de leur tâche. L'entreprise est
également très jeune et possède dix huit personnes
occupant le poste de cadre et remplissant parfaitement leur fonction. Nous
avons aussi remarqué que la vague importante de départ à
la retraite verra le jour autour de l'année 2026. Compte tenu de la
jeunesse de l'entreprise et le départ lointain à la retraite, les
responsables n'ont pas à l'idée le problème de la
relève. Aucune option n'est mise en place pour soutenir les objectifs
des carrières des employés. Le problème de communication
interpersonnel et le travail en équipe dans certaines Directions
mérite une attention à l'exemple de la Direction Technique. Le
plan de relève pour les postes clés est complètement
ignoré de toutes les Directions.
Au vu de toutes ces analyses, nous apportons nos
modestes suggestions en vue d'une planification stratégique
conséquente des RH, la stratégie de formation et de
développement professionnel, la stratégie de la communication qui
est source d'une bonne collaboration et enfin une application
conséquente sur le transfert d'expertise.
A. Planifier stratégiquement les Ressources
Humaines
Planifier c'est organiser à l'avance suivant
un plan, c'est anticiper sur le changement organisationnel en suivant un plan
stratégique. L'entreprise doit s'inscrire dans une logique de
performance et d'amélioration stratégique continue. Le processus de planification stratégique des
Ressources Humaines comprend quatre étapes :
1. Évaluation des capacités des ressources humaines
actuelles ;
2. Prévision des besoins futurs en ressources
humaines ;
3. Analyse de l'écart ;
4. Élaboration de stratégies des Ressources
Humaines à l'appui des stratégies organisationnelles.
La première étape du processus de
planification stratégique des Ressources Humaines consiste à
évaluer (Cf. Annexe N°5), à la lumière du plan
stratégique de l'organisation, les capacités de ces ressources
humaines actuelles (voir projet d'évaluation de RH en annexe). Il faut
cerner les qualifications, les compétences et les habiletés des
membres du personnel; on peut à cet effet dresser l'inventaire des
compétences de chacun. Le formulaire d'évaluation du rendement
d'un membre du personnel peut aussi être examiné afin de
déterminer si cette personne est prête et disposée à
assumer des responsabilités accrues.
B. Stratégies de formation et de
développement professionnel
Ces stratégies comprennent :
1. des activités de formation pour le personnel afin qu'il
puisse s'acquitter de nouvelles tâches;
2. des possibilités de développement professionnel
afin que le personnel puisse se préparer à occuper de futurs
emplois au sein de l'organisation.
A. Communication source de la bonne collaboration au
travail
Le plan stratégique des Ressources
Humaines doit être communiqué aux membres de l'organisation. Par
la même occasion, on précisera :
1. comment ce plan est lié au plan stratégique
global de l'organisation;
2. quelles modifications seront apportées aux politiques,
pratiques et activités de gestion des Ressources Humaines pour
appuyer ce plan;
3. quelles seront les conséquences, pour le personnel, des
modifications apportées à la gestion des Ressources Humaines
avec, s'il y a lieu, un calendrier;
4. comment on épaulera le personnel durant cette
période de changement;
5. en quoi l'organisation sera différente dans
l'avenir.
Car tout changement doit répondre à un
certain nombre de préoccupation : la stratégie de
l'entreprise, la politique qui accompagne ce changement, la communication
véhiculée autour du changement et l'opération du
changement, etc.
C. Mettre en place un support de capitalisation et de
transfert des connaissances
En vue d'éviter les pertes de savoir
résultant du départ de personnel critique (le papy boom, les
départs à la retraite, le turnover) les entreprises doivent
capitaliser et transférer les connaissances. Pour cela, le transfert de
compétence devient une nécessité car il permet de
développer les potentiels humains en permanence. Il ne s'agit pas
d'attendre l'approche de la vague de départ à la retraite pour
s'y mettre. Un adage ne dit-il pas « qu'il faut battre le fer quand
il est chaud ? ».
En principe, le transfert d'expertise concerne le
savoir faire acquis par les experts de l'entreprise, il est défini comme
un ensemble de connaissances aptes à se transformer en action quand le
besoin s'en fait sentir. Aussi, doit-il intégrer la capacité de
l'individu à agir et interagir avec l'environnement où les
situations sont souvent dissemblables, à faire face à des
situations inconnues que la connaissance ou la logique seule ne peuvent
résoudre. C'est un savoir-faire qui couvre plusieurs dimensions : son
usage, son utilité, sa capacité à être
partagés, sa valeur et sa rareté.
Bref, le Knowledge Management, selon Jean-
François Ballay41(*) l'un des pionniers en France de la gestion de la
connaissance, participe au changement des mentalités et au
développement de l'économie des savoirs. C'est un
révélateur de l'état de santé de l'entreprise. Si
on suit une logique comptable et financière, on ampute l'entreprise
d'une richesse primordiale : « le capital humain, l'intelligence, la
créativité, les connaissances ». C'est la même
idée à l'échelle de la nation : si on réduit les
budgets pour la culture et la recherche, on suicide son pays.
CONCLUSION GENERALE
Le Knowledge Management (la gestion des
connaissances), ne relève pas des stratégies de l'entreprise mais
des ressources humaines. En prenant comme référence la citation
du Président de la République Son excellence Idriss Deby Itno,
lors de la réception de son titre de Docteur Honoris Cossa au Benin, il
disait : « ... le savoir se cultive et se
distribue... » Fin de citation. Cette citation n'est rien
autre qu'une interpellation aux entreprises de la place et en particulier
à la gestion managériale de la SIMATRAC à pratiquer le
K.M. qui conduit à l'atteinte des objectifs fixés par
l'organisation. C'est pourquoi, nous avons proposé quelques suggestions
en matière de stratégie de formation et développement
professionnel des salariés, la planification stratégique des RH
accompagnée d'un plan stratégique de collaboration, de
communication, de transfert d'expertise sans laquelle l'entreprise se trouvera
sans compétences quand le départ à la retraite ou
départ brusque des personnes occupant les postes clés se fera
sentir.
L'objectif du Knowledge Management est de mettre en
place un contexte favorisant le partage des savoirs et savoir-faire.
L'entreprise devient donc un lieu d'échanges, de rencontres, de
mixité des logiques et une communauté de pratiques. Une
initiative Knowledge Management doit toujours venir de l'intérieur du
Management et non de l'extérieur.
Son rôle est aussi de faire émerger
les connaissances d'un savoir-faire intériorisé et de les faire
circuler lors des réunions organisées. De façon
générale, sa mission principale est de développer la
culture Knowledge Management. Pour cela, le KM doit faire preuve d'un savoir
faire basé sur la capacité de diriger une équipe, un
goût pour les relations humaines.
Quelque soient les dirigeants d'une Petite et
Moyenne Entreprise (PME) ou d'une Grande Entreprise, il est de son devoir pour
la vision stratégique de l'entreprise dans le court, moyen et long terme
de manager le transfert de compétence, manager la planification de la
relève en entreprise.
Un dirigeant qui est capable de prévoir les
besoins en personnel de l'entreprise en quantité et qualité
suffisantes, aura son entreprise dans un stade de croissance dynamique et se
dotera d'un personnel compétent et motivé pour atteindre ses
objectifs et pérenniser ses activités sur le plan
concurrentiel.
Le Knowledge Management sur la planification de la
relève est nécessaire pour toute entreprise en particulier, celle
en stade de croissance comme la SIMATRAC, car elle a besoin de s'adapter sur un
marché concurrentiel. Quant aux autres entreprises, elles ont besoin de
cette stratégie qui leur permettra de s'adapter aux changements du
marché et à l'environnement concurrentiel afin d'être
compétitivement rentables.
Désormais, les principaux moteurs du
succès d'une entreprise ne sont plus ni les matières
premières ni les technologies de l'information, mais bien
l'intelligence, l'innovation et l'inspiration de nos collaborateurs. Alors, le
talent Management consiste à sélectionner les bonnes personnes,
à mobiliser les talents et à aligner les processus des Ressources
Humaines sur la direction stratégique de l'entreprise, de manière
à maximiser son potentiel.
La gestion de fin des carrières devient une
réalité dans les entreprises. Cela devrait être
organisé par les Managers pour permettre aux partants à la
retraite de préparer la relève.
L'immatériel que représente le capital
humain devient plus précieux que l'outil de production. La valeur de la
connaissance augmente. Et sa durée de vie diminue. L'entreprise ne
peut innover et prospérer que sur des savoir-faire valables toute une
vie. Elle doit faire vivre le capital issu de l'accumulation des pratiques et
des expertises. Encore faut-il que les individus acceptent de céder une
partie de ce qu'ils savent, et que l'autre accepte de recevoir librement de
l'autre ce qu'il ne sait pas. Là, réside la particularité
des projets de déploiement du knowledge management (KM). Point de
gestion des connaissances ou des fins des carrières, si les acteurs ne
se sentent pas concernés !
BIBLIOGRAPHIE
I- OUVRAGES
A. DAYAN ET AL Manuel de Gestion volume
2. 2ème édition. Agence universitaire de la
Francophonie (AUF). Dépôt légal Novembre 2004 France.
CHARLES-HENRI BESSEYE DES HORTS Vers une
gestion stratégique des ressources humaines Les
éditions d'organisation ; grand prix de l'Institut ADIA 1988.
Imprimerie de l'Independence en Février 1990. Pages 80-83
CHARLES-HENRI BESSEYRE DES
HORTS Gérer les ressources humaines dans
l'entreprise. Concepts et outils. Les éditions d'organisation.
Service Promotion 26, avenue Emilr-Zola - 75015 PARIS France. Impression 1988,
page 191.
CHRISTIAN DAVORGNE, DIDIER NOYE (2000)
« Organiser le travail pour qu'il soit
formateur » INSEP Editions, chap. 15 (conserver
le savoir-faire d'une personne qui s'en va) p. 177.
GUILLES AYMAR « Conserver au
sein d'un service les connaissances d'un partant » in La
Lettre du CEDIP N°21 - Avril 2002
PETER DRUCKER La nouvelle pratique de la
direction des entreprises, 1973
PIERRE PARIENTE(2000) les approches
contingentes en contrôle de gestion dans faire la recherche en
contrôle de gestion P.81 - 88
J. GUERTIN (1990); Gestion PME-PMI:
Sachons évaluer nos chances et compter d'abord sur nos propres
moyens; Gestion p.29.
PHILIPPE LORINO (1995), comptes et
récits de la performance, édition d'organisation
BERNARD GAUTHIER : la dynamique des
entreprises manufacturières au Cameroun. CETAL. HEC
Montréal. 1995, 118 pages.
P. MAUGE ET B. MEHEUT. Gestion de la
PME. J. DELMAS et Compagnie. Maçon. Paris 1987, p. 217-218.
II-THESES ET MEMOIRES
ABDERAHIM KAZOUINI « le
Knowledge Management » Université Cadi Ayyad
Marrakech -Licence 2007
MOSSEDE NGARHOUNOUM, Gestion des
Ressources Humaines au Tchad pages 73-83
MBAITELNAN VALENTIN, Enjeu de la
Formation du personnel sur la réussite d'une Entreprise :
cas de la GER-TCHAD. Maîtrise Professionnelle 2005-2006
III-LES DOCUMENTS OFFICIELS
DECRET N°1144/PR/PM/MFPT/SG/2007
portant relèvement de l'âge d'admission à la
retraite dans le secteur privé au Tchad du 28 décembre
2007
La Convention Collective Générale des travailleurs
Tchadiens et ses annexes
Le Code du travail du Tchad
Manuel de procédure administrative et
financière de la SIMATRAC (S.A.)
Statut de la SIMAT Article 3, 4, pages 2
Statut de la SIMATRAC Article 2, 7, 17, 36 page
2, 6, 7, 14, 22
SIMATRAC Règlement
Intérieur du 17 Mai 2010
IV-SITES INTERNETS
Les Meilleurs Articles de la Harvard Business Review sur le
management du savoir en pratique, in
www.eyrolles.com
INDIA NEWS Embassy of India 5, Avenue Carde, B.P. 398, Dakar
Téléphone: (221) 8495875 Fax: (221) 8223585 E-mail:
indiaemb@sentoo.sn COMMUNIQUE DE
PRESSE No.2 Dakar, le 2 juin 2006
La Direction des Ressources Humaines entre confiance
www.andrh.fr
La valeur d'une personne
www.lavieeco.com
Les PME doivent également réfléchir
www.kmu.admin.ch
www.Droit-Afroque.com Tchad
La Convention Collective des travailleurs du Tchad
www.relève.qc.ca Les
enjeux du capital humain
http://www.fao.org/wairdocs/ilri/x5483b/x5483b1w.htm.
ONDR
V- ARTICLES
DICTIONNAIRE Microsoft Encarta
2008
DICTIONNAIRE Micro Robert
DICTIONNAIRE Petit Larousse
Illustré 2011
Interview du DG de la SIMATRAC à ALWIHDA
Actualité N°40 du 20 Janvier 2011 page 8
Le Journal ALWIDA du 20 Janvier 2011 N°40
page 8
Magazine d'Information de la Coordination des
projets TEAM-9 N°000
ANNEXE I
Figure 1 : Carte du Tchad combinée de la carte
d'Afrique
ANNEXE II
Figure N° 1 : Schéma organisationnel de la
Société Industrielle de Matériel Agricole et Assemblage
des Tracteurs (SIMATRAC)
Source : Manuel de procédures
administrative
Annexe III.
Photo N° 1 : Le Tchad assemble des tracteurs
Le premier tracteur assemblé au Tchad. La joie
de nos partenaires Indiens et toute l'équipe d'ingénieurs
tchadiens de cette usine le 15 Septembre 2009
Annexe IV
Le questionnaire
Cher collègue,
Ce questionnaire est conçu par M. Issaya Foulzi,
pour être complété par les managers de direction et service
de SIMATRAC.
Il est un protocole de recueil des informations sur les
politiques et pratiques du Knowledge Management et de la gestion de la
relève à SIMATRAC, aux fins de la rédaction d'un
mémoire de Master en GRH.
Il vous faut tout simplement cocher sur la case
correspondant à votre choix ou vous positionner sur le rectangle
grisé.
L'organisation et les RH de votre
direction/service
1_ Nom de la Direction/Service
2_ Votre direction/service assure ...
Une fonction de production
Une fonction support
Ne sait pas
Pas de réponse
3_ Veuillez préciser le nombre d'années
d'existence de votre direction/service
Ne sait pas
Pas de réponse
4_ Actuellement, quel est le nombre d'employés
rémunérés dans votre direction/service,
5_ Veuillez préciser le nombre moyen
d'années d'ancienneté des membres du personnel
rémunéré
Types de poste et statuts
|
Nombre moyen d'années
d'ancienneté
|
Poste à temps plein
|
|
Postes à temps partiel
|
|
Ne sait pas
Pas de réponse
6_ Combien de membres de votre personnel sont
âgées de 45 ans et moins (si c'est le cas, vous devez vous
compter) ?
Ne sait pas
Pas de réponse
7_ Veuillez préciser l'âge moyen des
membres du personnel occupant les postes à temps plein ...
Ne sait pas
Pas de réponse
Ne s'applique pas
8_ Majoritairement, les membres du personnel occupant
les postes à temps plein possèdent ...
(Vous ne devez cocher qu'un seul choix de réponse
par colonne)
Les femmes
|
Les hommes
|
un diplôme universitaire
un diplôme collégial
un diplôme d'études secondaires ou professionnel
moins d'un secondaire
ne sait pas
pas de réponse
|
un diplôme universitaire
un diplôme collégial
un diplôme d'études secondaires ou professionnel
moins d'un secondaire
ne sait pas
pas de réponse
|
9_ Dans les deux dernières années, un ou
plusieurs employés ont-ils quitté votre direction/service
?
Oui nombre d'employés
Non
Pas de réponse
10_ Votre direction/service a-t-il (elle)
embauché de nouvelles ressources humaines pour remplacer ces
employés ?
Oui nombre d'employés
Non
Pas de réponse
Ne s'applique pas
11_ Généralement, lorsque les
employés quittent votre direction/service (et partant la
société), pour quelles raisons le font-ils ?
Meilleurs salaires
Meilleurs avantages sociaux
Sécurité d'emploi ou
permanence
Aucune possibilité
d'avancement à l'interne
Nouveau défi
professionnel
Autre précisez
Ne sait pas
Pas de réponse
Ne s'applique pas
12_ Généralement, lorsque les
employés quittent votre société, dans quel secteur
sont-ils embauchés?
Ne sait pas
Pas de réponse
Ne s'applique pas
13_ Depuis les trois dernières années votre
direction/service rencontre-t-il/ des difficultés à combler l'un
ou l'autre de ses postes d'emploi ?
Oui
Non aller à la
question 20
Ne sait pas
Pas de réponse
14_ Si oui, de quel(s) poste(s) s'agit-il ?
Ne sait pas
Pas de réponse
15_ Généralement, quel mode de recrutement
utilisez-vous pour combler les postes au sein de votre direction/service
?
Ne sait pas
Pas de réponse
Ne s'applique pas
16_ Généralement, parvenez-vous à
respecter vos critères d'embauche au moment de l'engagement des
ressources humaines ?
Oui
Non précisez
Ne sait pas
Pas de réponse
Ne s'applique pas
17_ Votre organisation envisage-t-elle l'embauche de
nouvelles ressources humaines dans le courant de la prochaine année
?
Oui nombre
d'employés
Non
Ne sait pas
Pas de réponse
Ne s'applique pas
18_ Actuellement, quel est le nombre d'employés
occupant les postes de cadre ?
Ne sait pas
Pas de réponse
19_ Veuillez préciser le nombre moyen
d'années d'ancienneté des personnes occupant le/les postes de
cadre ...
Ne sait pas
Pas de réponse
Ne s'applique pas
20_ Veuillez préciser l'âge moyen des
membres du personnel occupant le/les poste(s) de cadre ...
Ne sait pas
Pas de réponse
Ne s'applique pas
21_ Dans les deux dernières années,
votre direction/service a-t-elle vu quitter un ou plusieurs membres du
personnel occupant les postes de cadre?
Oui quel titre de poste ?
Combien de membres du personnel ?
Non
Ne sait pas
Pas de réponse
Ne s'applique pas
La planification et gestion de la
relève
22_ La question de la relève
préoccupe-t-elle votre direction/service et votre société
?
Oui pour quel(s) type(s)
de poste(s)
Non
Ne sait pas
23_ Dans combien de temps entrevoyez-vous la vague de
départs la plus importante au sein de votre direction/service ou de
SIMATRAC (en mois) ?
Mois
Ne sait pas
Pas de réponse
Ne s'applique pas
24_ Relativement à cette problématique
(relève), votre direction/service ou SIMATRAC ...
S'est déjà
dotée de stratégies lesquelles ?
Envisage se doter de
stratégies de quel type ?
Ne sait pas
25_ Votre direction/service a-t- il (elle)
décrit les expériences de perfectionnement dont elle a besoin
pour combler ses postes clés?
Oui pour quel(s) type(s) de poste(s)
Non
Ne sait pas
26_ Avez-vous envisagé diverses options pour
soutenir les objectifs de carrière de vos employés, y compris les
affectations intérimaires, les affectations enrichies, les ententes de
mentorat, l'observation au poste de travail, les cours et la formation
linguistique?
Oui pour quel(s) type(s) de poste(s)
Non
Ne sait pas
27_ Les employés disposent-ils de plans
d'apprentissage ayant un lien avec les connaissances, les habiletés (y
compris les compétences linguistiques) et les aptitudes
nécessaires pour remplir un nouveau rôle, à l'heure
actuelle ou plus tard?
Oui pour quel(s) type(s) de poste(s)
Non
Ne sait pas
28_ Avez-vous tenu des discussions avec vos
employés concernant les divers moyens de transmettre leurs connaissances
organisationnelles?
Oui pour quel(s) type(s) de poste(s)
Non
Ne sait pas
29_ Encouragez-vous les employés à
travailler en équipe et leur fournissez-vous une formation polyvalente
de manière à stimuler le transfert de connaissances et à
élargir les ensembles de compétences des
employés?
Oui
Non
Ne sait pas
30_ Vous êtes-vous informés pour savoir
si les employés qui prévoient prendre leur retraite d'ici deux
ans seraient intéressés à participer à un programme
de mentorat?
Oui pour quel(s) type(s) de poste(s)
Non
Ne sait pas
31_ Avez-vous examiné les options qui vous
permettraient de faire venir un nouvel employé pendant que le titulaire
reste au sein de l'organisation, en vue de faciliter le transfert des
connaissances?
Oui pour quel(s) type(s) de poste(s)
Non
Ne sait pas
32_ Votre société a-t-elle
envisagé d'offrir des cours de perfectionnement professionnel ou
d'établir un programme de perfectionnement professionnel et
d'apprentissage afin de repérer les personnes talentueuses dans certains
postes clés, et d'assurer leur perfectionnement ?
Oui pour quel(s) type(s) de poste(s)
Non
Ne sait pas
33_ Existent-t-il des plans de relève pour tous
les postes clés?
Oui pour quel(s) type(s) de poste(s)
Non
Ne sait pas
34_ Les postes clés sont-ils comblés
rapidement?
Oui
Non
Ne sait pas
35_ Les nouveaux titulaires qui occupent des postes
clés remplissent-ils bien leur rôle?
Oui
Non
Ne sait pas
36_ Est-ce que vous passez en revue votre plan de
relève à la suite d'un changement dans l'organisation (p. ex., le
changement de priorités et la restructuration)?
Oui
Non
Ne sait pas
37_ Votre société s'est-elle
dotée d'une politique sociale ?
Oui il s'agit...
d'une politique écrite d'une politique
non écrite
Non
Ne sait pas
38_ Quels sont les principaux éléments de
votre politique de conditions de travail et/ou de votre politique sociale
?
Politique d'embauche
Période d'essai et
d'évaluation
Ancienneté
Mise à pied et
licenciement
Échelle(s) salariale(s)
Heures de travail
Congés fériés
et payés
Congés sociaux
nombres de congés par année
Vacances annuelles
maximum de semaines
obtenu après
années
Évaluation de la personne
salariée
Résiliation du contrat
Politique contre le
harcèlement sexuel
Politique contre le
harcèlement psychologique
Politique de formation
Procédure de
règlement des différends ou des mésententes
Santé et
sécurité au travail
Autre,
précisez
Ne sait pas
Pas de réponse
39_ Vos employés bénéficient-ils
de ...
Éléments
|
|
Précisions
|
Système de récompenses (primes, etc.)
|
oui non ne s'applique
pas
|
|
Tenue de réunions d'équipe
|
oui non ne s'applique pas
|
Combien par année
|
Participation à des comités autres que les
réunions d'équipe (exemples : comité de relations de
travail, comité de santé et sécurité, etc.)
|
oui non ne s'applique pas
|
|
Possibilités d'avancement à l'interne (formation.
Reconnaissance des compétences, développement des
responsabilités, etc.)
|
oui non ne s'applique pas
|
|
Évaluation périodique des employés
|
oui non ne s'applique pas
|
Date de la dernière évaluation
|
Horaires flexibles
|
oui non ne s'applique pas
|
|
Choix des jours de congé
|
oui non ne s'applique pas
|
|
Autre
|
oui non ne s'applique pas
|
Précisez
|
40_ Votre organisation s'est-elle dotée de
procédures d'intégration des nouveaux employés
?
Oui lesquelles ?
Non
Pas de réponse
Merci de votre collaboration
Table des matières
DEDICACE..........................................................................................................I
REMERCIEMENTS..............................................................................................II
LES
ABREVIATIONS...........................................................................................III
SOMMAIRE..........................................................................................................................................IV
AVANT_PROPOS..................................................................................................................................V
INTRODUCTION
GENERALE................................................................................
3
CHAPITRE I. : PRESENTATION DE LA
SIMATRAC..................................................
3
SECTION I : GENERALITE SUR LE TCHAD
3
I. POSITION GEOGRAPHIQUE DU
TCHAD
3
1. Afrique du
Nord..............................................................................3
2. Afrique de
l'Ouest............................................................................4
3. Afrique
Central..............................................................................4
4. Afrique de
l'Est..............................................................................4
5. Afrique du
Sud...............................................................................4
II. LE TCHAD
3
SECTION II. : SIEGE SOCIAL DE LA SIMATRAC
3
I. GENESE DE LA SIMATRAC
3
II. LA MISSION DE LA SIMATRAC
3
1. Introduction de la Culture Attelée au
Tchad..............................................8
Matériel
Vulgarisé.............................................................................10
Formation à la culture à
attelée..............................................................10
Zone
Soudanienne.............................................................................10
Zone
Sahélienne...............................................................................11
Contraintes au développement de la
TA....................................................11
2. Le capital social de la
SIMATRAC......................................................11
III. STRUCTURE DE LA SIMATRAC
3
1. Le Conseil
d'Administration..............................................................12
La Mission du Conseil
d'Administration...................................................12
2. Le Président du Conseil d'Administration
(PCA)......................................13
3. Le Directeur
Général.......................................................................13
4. La mission de la Direction
Technique....................................................15
4.1. Atelier d'Assemblage des
Tracteurs....................................................15
4.2. Atelier de Fabrication des
Equipements...............................................15
4.3. Atelier de Dépannage et
d'Entretien...................................................15
4.4. Atelier d'Eau et
Electricité...............................................................15
5. Direction Administrative et des Ressources
Humaines.....................................15
5.1. Le Service du
Personnel................................................................16
5.2. Le Service du
Contentieux..............................................................16
6. Direction Financière de
Commerciale........................................................16
6.1. Le Service
d'Approvisionnement.......................................................16
6.2. Le Service Comptabilité et
Finance...................................................16
6.3. Le Service
Commercial..................................................................17
CHAPITRE II. : LA NECESSITE DE MANAGER
LA RELEVE....................................
3
SECTION I. : LE KNOWLEDGE MANAGEMENT A
TRAVERS LA GESTION DE LA RELEVE
3
I. DEFINITION DES CONCEPTS.
3
1) Les
enjeux du knowledge management
3
2) La
connaissance 20
3) Le
principe du knowledge management
3
a)
Identifier et capitaliser les connaissances...
3
a.1 ...pour mieux les
partager...
3
a.2 ...en une spirale de progrès
continue
3
II. REVUE DE LA LITTERATURE
3
III. L'IMPORTANCE DU KM POUR
LA PLANIFICATION DE LA RELEVE DANS L'ENTREPRISE
3
A. Limite à la mise en oeuvre du
KM.......................................................25
B. L'Organisation de la gestion de la relève à
travers le KM en théorie................27
1. Définir au sein de l'équipe des
modalités permettant de capitaliser les connaissances
acquises.................................................................................27
2. Contractualiser avec le partant la capitalisation et le
transfert des
connaissances............................................................................................27
3. Un besoin des binômes et des
trinômes................................................27
4. Assurer un suivi ou
réguler...............................................................28
5. Prendre en compte cette dimension dans l'évaluation
de l'agent....................28
6. Evaluer la pertinence de la démarche
suivie..........................................28
7. Créer et faire vivre la mémoire du
service............................................28
SECTION II. : ANALYSE DES VARIABLES
EXPLICATIVES DE REUSSITE OU DE L'ECHEC DE LA GESTION DE LA RELEVE
3
I. LES DETERMINANTS DE LA
REUISSITE DE PLANIFICATION ET GESTION DE LA RELEVE DANS LES ENTREPRISES
3
Principes
clés
3
II. LES FACTEURS DE
CONTINGENCES
3
1. La taille et l'âge de l'entreprise et le style de
KM..................................31
2. L'activité de l'entreprise et le style de
KM...........................................32
3. Le profil des dirigeants de l'entreprise face aux
intervenants en gestion de la
relève......................................................................................................33
III. LES FACTEURS INTERNES
3
1. Les facteurs liés à l'organisation de la
SIMATRAC.............................34
2. Les facteurs liés à la
stratégie de la SIMATRAC..............................35
CHAPITRE III : IDENTIFICATION ET ANALYSE DES
PRATIQUES MANAGERIALES DE GESTION DE LA RELEVE EN COURS A LA SIMATRAC......
3
SECTION I. ANALYSE DE L'ORGANISATION ET DES RH
DE DIFFERENTES DIRECTIONS DE LA SIMATRAC
3
I. ANALYSE DE L'ORGANISATION ET
CONNAISSANCE DE LA STRUCTURE DE L'EFFECTIF A LA SIMATRAC
3
II. ANALYSE DES MOUVEMENTS DU
PERSONNEL DE LA SIMATRAC
3
SECTION II. EVALUATION DES PRATIQUES DE LA
PLANIFICATION ET GESTION DE LA RELEVE A LA SIMATRAC
3
I. LA GESTION DE LA RELEVE
3
II. LA POLITIQUE SOCIALE A LA
SIMATRAC
3
III. PISTE D'AMELIORATION DE
CET ASPECT STRATEGIQUE DE LA GRH ..
3
A. Planifier stratégiquement les Ressources
Humaines................................58
B. Stratégie de formation et de développement
professionnel........................59
C. Communication source de la bonne collaboration au
travail......................59
D. Lettre en place un support de capitalisation et de
transfert
des
connaissances......................................................................................
60
CONCLUSION
GENERALE...................................................................................
3
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................
3
ANNEXE N° 1: la Carte du
Tchad.....................................................................................................66
ANNEXE N° 2:
....................................................................................................................................67
ANNEXE N°
3......................................................................................................................................68
ANNEXE N° 4:
....................................................................................................................................69
ANNEXE N° 5:
....................................................................................................................................78
TABLE DES
MATIERES........................................................................................................................87
* 1 Info
CEFOD jeudi 23
août 2007, par
Banhoudel Mékondo
Frédéric Article disponible sur le site
www.cefod.org/spip.php
* 2 Statuts de la SIMAT Articles
3 et 4 pages 2
* 3 Manuel de procédure
Administrative et financière de la SIMATRAC
* 4 le Journal ALWIHDA du 20
Janvier 2011 N°40 page 8
* 5 Statuts SIMATRAC, page 2
« Copie », 1er Conseil d'Administration :
naissance de la SIMATRAC.
* 6 INDIA NEWS Embassy of India
5, Avenue Carde, B.P. 398, Dakar Téléphone: (221) 8495875 Fax:
(221) 8223585 E-mail:
indiaemb@sentoo.sn COMMUNIQUE DE
PRESSE No.2 Dakar, le 2 juin 2006
* 7 Source : (Magazine
d'information de la Coordination des Projets TEAM 9 N° 000)
* 8 Source : (Magazine
d'information de la Coordination des Projets TEAM 9 N° 000)
* 9 Interview du DG à
ALWIHDA Actualités N°40 du 20 Janvier 2011 page 8 ; Art. 2,
pages 6 de l'Statuts de la SIMATRAC.
* 10 Magazine d'information de
la Coordination des Projets TEAM 9 N° 000
* 11 Article disponible sur le
site dans
http://www.fao.org/wairdocs/ilri/x5483b/x5483b1w.htm.
ONDR
* 12 Source Statut de la
SIMATRAC Art. 7, pages 7
* 13 Source : Statuts de
la SIMATRAC Art. 36, page 22 et dans son Annexe 2, conformément à
l'art. 433 de l'OHADA.
* 14 Statut de la SIMATRAC,
Art. 17, page 14.
* 15 Drucker, PF.,
« Le knowledge management », in Mémoire d'Abderrahim
KAZOUINI Université Cadi Ayyad Marrakech - Licence 2007
* 16 Gestion des
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pratique N°38-Novembre 2006
* 17 L'Express.fr-19 avril
2004- Savoir-faire : mon entreprise perd la mémoire, in Capital RH
en pratique N°38-Novembre 2006
* 18 01 DSI-26 Janvier 2005 -
Gestion des connaissances : une valeur qui n'attend pas le ROI, in Capital
RH en pratique N°38-Novembre 2006
* 19 Courrier Cadres N°1597-22
septembre 2005-A l'école des connaissances, Le Journal du Management-26
août 2006-Avoir abordé le management des connaissances, Le Journal
du Management-30 novembre 2005
* 20 Article disponible sur le
site: www.brint.com (Why be interested in K.M)
* 21 Article disponible sur le
site:
www.k.creators.com (How Japanese
Companis created the Dynamics of innovation.)
* 22 Article disponible sur le
site
http://www.neteconomie.fr
: Un des meilleurs sites français (merci Sylvaine
* 23 Christian Davorgne, Didier
Noyé (2000) « Organiser le travail pour qu'il soit
formateur » INSEP Editions - Voir notamment chap. 15 (conserver
le savoir-faire d'une personne qui s'en va) p. 177, chap.
5 (formaliser les modes opératoires)
* 24 Gilles
Aymar « Conserver au sein d'un service les connaissances
d'un partant » in La Lettre du CEDIP n° 21 - avril 2002,
* 25 Article disponible sur le
site
www.planifier la relève
* 26 Article disponible sur le
site www.tbs.sct.gc.ca
* 27 Pierre PARIENTE(2000) les
approches contingentes en contrôle de gestion dans faire la recherche en
contrôle de gestion P.81 - 88
* 28 J. Guertin (1990); Gestion
PME-PMI: Sachons évaluer nos chances et compter d'abord sur nos propres
moyens; Gestion p.29.
* 29 Philippe LORINO (1995),
comptes et récits de la performance, édition d'organisation
* 30 Bernard GAUTHIER: la
dynamique des entreprises manufacturières au Cameroun. CETAL. HEC
Montréal. 1995, 118 pages.
* 31 P. MAUGE et B. MEHEUT.
Gestion de la PME. J. DELMAS et Compagnie. Maçon. Paris 1987, p.
217-218.
* 32 Microsoft ®
Encarta ® 2008. (c) 1993-2007 Microsoft Corporation. Tous droits
réservés.
* 33Organisation Industrielle
de Travail. Auteur Jean CLAUSE Cours par correspondance : Educatel
Pb5233>018>0000>105 CC 0805 D. auteur : BUREAU DES ETUDES
PEDAGOGIQUE page A/3 - A/4
* 34 Code du travail du Tchad,
Livre 3, Titre 2 chp. 1, De l'hygiène et de la sécurité
Alinéa 3 « Il précise dans quels cas et dans quelles
conditions, l'Inspecteur ou le Médecin-Inspecteur du Travail doit
recourir à la procédure de mise en demeure. Toutefois, en cas de
danger imminent pour la santé et la sécurité des
travailleurs, l'Inspecteur ou le Médecin-Inspecteur du Travail ordonne
les mesures immédiatement exécutoires. »
* 35 Article disponible sur le
site www. Wikipédia, l'encyclopédie libre sur la GPEC.
* 36 Décret
1144/PR/PM/MFPT/SG/2007 du 28/12/2007 portant relèvement de l'âge
d'admission à la retraite dans le secteur privé au Tchad.
* 37 Article 47 de la
Convention Collective Générale Applicable aux Travailleurs de la
République du Tchad.
* 38 Article 53 de la
Convention Collective Générale Applicable aux Travailleurs de la
République du Tchad.
* 39 Article 60 de la
Convention Collective Générale Applicable aux Travailleurs de la
République du Tchad. Alinéa a).
* 40 Article 56 et 57 de la
Convention Collective Générale Applicable aux Travailleurs de la
République du Tchad.
* 41 Jean-François
Ballay est un spécialiste de la formation, de la gestion des
connaissances et des compétences, avec 25 ans d'expérience en
grande entreprise où il a des responsabilités dans le domaine de
la formation. Site existant à www.formaguide.com
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