INTRODUCTION
Le stage professionnel, régulièrement inscrit en
deuxième année de licence, imprègne les étudiants
dans la connaissance profonde des réalités pratiques.
Les finalistes du deuxième cycle entant que des
élûtes intellectuels sont, justement, appelés à
attacher beaucoup plus d'intérêt sur le stage professionnel du
fait que qu'ils prétendent sortir dans le monde des théories vers
le monde pratique où ils sont obligés de vivre
éternellement,après leurs études.
En effet, l'intérêt du stage professionnel, comme
la plupart de gens le pensent, n'est pas seulement de permettre aux
étudiants d'avoir les cotes d'évaluation, mais plutôt
d'inculquer aux étudiants des connaissances pratiques, autant pour leur
permettre d'asseoir correctement toutes leurs connaissances théoriques
apprises tout au long de leur cursus académique.
Il n'est pas, par ailleurs, exclu que l'étudiant
stagiaire, après son stage, se fasse d'autres connaissances, qui, autre
fois, n'ont pas vues à l'école.
Il s'avère ainsi impérieux de préciser
que nous avons effectué notre stage à la cour d'appel de Goma. La
cour d'appel est une juridiction qui reçoit en appel les recours
formulés contre les jugements rendus au premier degré. Elle est
aussi saisie au premier degré de juridiction par les personnes jouissant
des privilèges de juridiction, notamment : les magistrats, les
autorités administratives, les directeurs généraux des
entreprises publiques,...
Nous l'avons, date du 16 novembre 2011 jusqu'au 16 janvier
2012 et a duré pratiquement ainsi, commencé en deux moi, soit 60
jours ouvrables.
Ce stage nous a, donc, permis de connaitre l'organisation
administrative et le fonctionnement de la cour d'appel.
Ce présent rapport de stage comporte deux grands
chapitres, hormis son introduction et sa conclusion. Le premier porte
essentiellement sur la présentation générale de la cour
d'appel et le second porte sur le déroulement proprement dit des
activités du stagiaire.
CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DE LA COUR D'APPEL
Dans ce chapitre, il nous est question de dégager
préliminairement certaines notions en rapport avec la situation
géographique de la cour d'appel, son historique ainsi que sa structure
organisationnelle.
A. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Il serait impérieux, avant d'aborder tous les autres
points, dans ce travail, de préciser ou d'indiquer l'adresse physique
de la cour d'appel où nous avons, effectivement, réalisé
notre stage.
La cour d'appel de Goma est située à l'Est de la
république démocratique du Congo, plus particulièrement
dans la province de Nord-Kivu,ville de Goma,commune de Goma,avenue du golf, sur
le lieu communément appelé « camps
Dumez »
B. OBJECTIFS
La cour d'appel de Goma, entant qu'une juridiction
intervenant dans le cadre de dire le droit càd trancher les litiges ou
conflits qui opposent les parties, a comme objectifs:
v Entant qu'une juridiction d'appel ou des recours, revoir le
jugement rendu au premier degré par le tribunal de grande
instance ;
v De connaître au premier degré les infractions
commises par les personnes jouissants de privilège de juridiction,
notamment : les magistrats, les fonctionnaires de services publics, les
autorités politico-administratives...
v Rendre des arrêts.
C. HISTORIQUE DE LA COUR
La cour d'appel de Goma répond, exactement aux
attentes de l'article 36 de l'ordonnance- loi N°82 du 31 mars 1982 portant code
de l'organisation et compétence judicaires. Cet article stipule
que : il existe une cour d'appel dans le ressort de chaque province.
Il sied, à ce niveau, de souligner qu'avant la
création de cette cour, seule la cour d'appel de l'ancien Kivu comme
province, qui avait son siège à Bukavu, avait la
compétence pour connaître en appel toutes les décisions
rendues par les tribunaux de grande instance du Kivu, inclut également
celui de Goma. Il s'agit donc de la compétence matérielle de la
cour d'appel qui était dévolue à la cour d'appel de
Bukavu qui y était instituée dans le temps.
En 1988, il intervient le découpage territorial de
l'ancienne province du Kivu, conformément à l'ordonnance-loi
N°88-031 du 20 juillet 1988, modifiant et complétant l'ordonnance-loi
N°82-006 du 25 février 1982 portant organisation territoriale, politique
et administrative du congo.
A l'issue de ce découpage, le Nord-kivu est
particulièrement considérée comme une province à
part et à cette occasion, la cour d'appel de Goma sera
créée le 13 décembre 1989
D. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA COUR D'APPEL
Il est nécessaire d'indiquer que la cour d'appel de
goma est, actuellement, c
Composée de six magistrats :
· Le premier président, MASUDI MPYA ;
· Le président, MANANGA NGEMBEZI ;
· Les conseillers : BOSEMBE Mathias, MAKELELE Jean
Willy, KITENGEN KONGOLO, LUBANDA Alexis .
v Organigramme de la cour
Greffier principal
Huissier
Planton
Premier président
Greffier Administratif
Président
Secrétaire
Conseillers
Greffier comptable
Greffier chargé de l'exécution
Greffier penal
Greffier civil
CHAPITRE DEUXIEME : DEROULEMENT PROPREMENT DIT
DU STAGIAIRE
Dès notre arrivée à la cour d'appel, nous
avons été accueillis par le premier président dans la
salle d'audience où il a commencé à nous parler des
notions de la sentence arbitrale. Il a de ce fait précisé que
lors que la sentence arbitrale est rendue par l'arbitre, elle doit être
portée devant le tribunal de grande instance où le
président prend une ordonnance pour donner force exécutoire
à cette sentence.
En effet, il est important d'indiquer que la première
semaine de notre stage a été consacrée à la
participation aux audiences publiques organisées par la cour d'appel.
Au cours desquelles, nous avons voulu suivre attentivement les plaidoiries des
conseils ou des parties, mais à ce niveau, nous avons remarqué,
curieusement, que ces derniers voudraient solliciter beaucoup plus de remises
de leurs dossiers que de plaider, par le motif, généralement,
que les pièces n'étaient pas, éventuellement,
communiquées, et qu'il serait impossible ou difficile de soutenir leurs
arguments sur base d'aucune pièce. il pouvait aussi s'agir des remises
contradictoires sollicitées par parties pour motif qu'elles n'avaient
pas encore, profondément examiné leurs dossiers. Toute fois,
d'autres dossiers étaient toujours retenus pour plaidoirie
éventuelle.
II.1 DUREE DU STAGE
Notre stage effectué à la cour d'appel a
pratiquement durée deux mois, soit 60 jours ouvrables. Nous l'avons
justement commencé le 16 novembre 2011et fini le 16 janvier 2012.Les
activités commençaient à partir de 8heures jusqu'à
15heures.
II.2. REPARTITION QUOTIDIENNE DES ACTIVITES
Ce tableau reflète la façon dont nous
étions entrains de travailler à la cour d'appel :
Jours
|
Activités routinières
|
Chaque lundi
|
Participation active aux audiences publiques en
matière pénale
|
Chaque mardi
|
- Entretien et échange sur les différents
éléments pouvant nous permettre de confectionner notre rapport
de stage ;
- encadrement et échange d'information par le
responsable de service
|
Chaque mercredi
|
Participation aux audiences publiques en matières
civile
|
Chaque jeudi
|
- Parcours de différents services ou affectation dans
les services ;
- discussion et mise en commun de différentes
données
|
Chaque vendredi
|
Participation aux audiences publiques en matière
pénale.
|
Chaque samedi
|
Entretien et inventaire des dossiers civils tout comme
pénaux.
|
Dans ce travail, il ne s'agira plus question de revenir sur
les différents modes de saisine (l'assignation, la requête, la
comparution volontaire...), mais plutôt sera question de parler de la
tenue des audiences publiques telles qu'elles se déroulent à la
cour d'appel (1), de la composition des chambres qui siègent lors des
audiences (2), et du déroulement proprement dit des audiences publiques
(3).
1.
La tenue des audiences publiques à la cour
La cour d'appel a finalement décidé que les
audiences en matières pénales se tiennent deux fois la semaine,
notamment chaque lundi et vendredi, et les audiences en matière civile
chaque mardi et jeudi, et quelque fois, les audiences spéciales pour
les autres jours.
a. La composition des chambres
La cour s'inscrit dans le cadre du respect strict du principe
de collégialité lors des audiences càd les juges
siègent toujours qu nombre de trois, que ce soit en matière
pénale tout comme en matière civile.
b. Déroulement proprement dit des audiences
Dans ce titre, il va nous plaire d'évoquer les
différentes étapes qui interviennent lors du déroulement
proprement dit des audiences publiques.
En effet, lors que la chambre est entrée
déjà dans la salle d'audience, tout le monde se met debout et le
premier président prend la parole et déclare l'ouverture de
l'audience par la phrase : « l'audience publique
siégeant au premier tout comme au deuxième degré est
ouverte. »
Une fois fini d'annoncer l'ouverture de l'audience, il demande
à tout le monde de prendre place (asseoir) ; après cette
phase, le premier président reprend la parole et demande au greffier de
faire lecture des dossiers repris sur l'extrait du rôle. Il convient pour
celui ci de présenter la liste de différentes causes
prévues à l'audience ce jour là.
A l'étape suivante, le premier président reprend
la parole pour appeler cause par cause et ce, d'après leurs
numéros et les concernés se président. Aussitôt
qu'ils soient appelés, la cour leur demande qu'est-ce qu'ils veulent
que la cour face pour eux. A cette question, ils peuvent soit demander une
à la cour de retenir leurs dossiers pour plaidoirie éventuelle ou
peuvent solliciter une remise quand ils estiment qu'ils ne sont pas prêts
à plaider et enfin,peuvent solliciter que leurs dossiers soient
renvoyés au rôle général.
La remise du dossier peut être sollicitée par
une partie, soit contradictoirement et le premier président, avant, de
leur accorder une remise, vérifie tout d'abord le nombre de remises
qu'ils ont déjà sollicité, conformément à ce
qui est prévu par la loi. Les parties (intimée, appelante,
demandeur ou défendeur, prévenue... selon qu'il s'agit de la
matière à traiter), peuvent être représentées
par leur conseil, soit peuvent comparaître seules en personne ou
assistées par leur conseil soit l'une des parties peut être
absente à l'audience ou toutes les deux.
Dans les cas de figures évoqués ci-haut, le
premier président peut décider, après
délibération, ramener l'audience à une date
ultérieure si toutes les deux parties n'ont pas été
présentes à l'audience, mais si les deux parties ont
déjà puisé le nombre de remises leur reconnues, le
premier président peut biffer leur dossier ou la porter au rôle
général, et en ce cas, la procédure devra être
relancée.
Les différentes étapes que nous venons de
soulever ci-haut, restent les mêmes pour toutes les audiences qui se
déroulent à la cour d'appel.
Par ailleurs, il est critial d'indiquer que tout au long de
notre stage, nous avons été affectés dans plusieurs
services par notre maître de stage (le conseiller BOSEMBE). Ces services
sont entre autres :
v Le greff pénal ;
v Le greff civil ;
v Le secrétariat
Avant d'aborder en détail tous ces services, dans
lesquels nous avons été affectés, il est important de
donner quelques notions sur le greff d'une façon générale.
Il va falloir que nous parlions, à ce niveau, des devoirs et des
obligations du greffier (1), des compétences du greffier (2).
1. Devoirs et obligations du
greffier
Il ne semble pas moins intéressant de rappeler encore
une fois les devoirs et les obligations du greffier à qui il est
demandée : une grande intelligence, une grande discrétion,
beaucoup d'ordre et de méthode, une grande vigilance et probité,
la ponctualité au service, une vie privée à l'abri de tout
reproche, l'impartialité, l'intégrité et la courtoisie, la
fidélité, le dévouement, la politesse et la dignité
(cfr. L'ouvrage intitulé : guide pratique du greffier
en RDC, p.14, vol.1, greffier pénal, de Hubert NGOIE
MUTUNDA WA KYULU, Dominique KALUSEMESOKKO KUZOMA, Simon FUNDU YALALA Ne
MPUNDI).
Le greffier étant collaborateur assidu du juge, il
doit faire preuve de sagesse, de maîtrise de soi face aux justiciables,
envers lesquels il détient les secrets des dossiers. Il s'abstiendra de
se comporter en conseil des parties et de critiquer les décisions du
juge.
Aussi clairement que possible, il essaiera de renseigner les
nombreux justiciables qui le fréquente en se referant à tout
moment au juge.
Autant dire que la fonction du greffier comporte une lourde
responsabilité. Le greffier coupable d'incurie ou même d'erreur
dans l'exercice de ses fonctions peut être frappé de peine
disciplinaire, pénale voire être condamné au paiement des
dommages et intérêts.
Le greffier doit réaliser son importance dans
l'administration de la justice. Il ne doit pas s'affoler devant les
égarements des autres gens et justiciables qui l'inciterait à
accomplir un acte illégal ou non autorisé par la loi. Il doit
demeurer à l'abri de toute de toute influence .la loi doit être
le seul guide du greffier.
2. compétences du greffier
A ce niveau, il nous faut distinguer la
compétence :
· matérielle : rationae
materiae : qui découle de ses attributions
fonctionnelles, dont les principes sont :
· tenir les registres ;
· siéger avec les juges et l'assister
· garder les minutes, les différents actes de sa
juridiction, registres ;
· délivrer grosses, expéditions, copies,
extraits des jugements ou arrêts ou d'autres actes de sa juridiction
conservés au greffe ;
· recouvrer les frais de justice, les amandes et droits
proportionnels ;
· signifier certains actes de procédure en
l'absence de l'huissier
· spécialement en matière de registre de
commerce, constater les infractions et faire rapport au ministère
public ;
· garder les objets saisis.
· Territoriale : rationae
loci : qui est liée au ressort de la juridiction
où il est affecté. Il n'est pas vain de dire pour bien accomplir
ses fonctions, le greffier doit avoir la connaissance du droit,
particulièrement le droit judiciaire.
Somme toute, le greffier est spécialiste en
matière de procédure, il doit être capable
d'interpréter correctement le code d'organisation et compétence
judiciaires.
Par ailleurs, les cours d'appel comprennent ainsi, un greffe
civil, un greffe pénal, un greffe de travail, un greffe administratif,
un greffe de contentieux électoral. Mais souvant, dans la pratique le
greffe de travail est confondu avec le greffe administratif.
Disons alors un mot sur les différents services dans
lesquels nous étions affectés, dans les lignes qui suivent.
I.
LE GREFFE PENAL ET SES DIFFERENTS DOCUMENTS (REGISTRES)
Apres avoir, largement, participé aux audiences, trois
semaines durant, nous avons été sensés de connaître
davantage d'autres étapes, qui par ailleurs, doivent être prises
en compte pour arriver finalement à la tenue des audiences. C'est en
guise de ceci que nous avons été affectés, d'abord, dans
le greffe pénal où les différents détails nous ont
été donnés par le Greffier. Avant d'y arriver, nous avons
eu à faire une importante documentation sur le greffe d'une
façon générale et nous y avons tiré un bon nombre
d'éléments que nous sommes tenus indiqués dans ce
présent travail faisant l'objet du rapport de stage. Ainsi, les
détails, sur le greffe, que nous allons soulever dans les lignes qui
vont suivre, trouvent leurs bases dans la référence sus
évoquée.
a. Définition
Le greffe pénal est une section où sont
traités et conservés tous les dossiers des affaires
pénales.
b. notions sur le greffe en général
Il existe un greffier au niveau de chaque greffe pénal
d'une juridiction :
o Le greffier du tribunal de paix de première classe
ayant rang d'attaché de bureau de première classe ;
o Le greffier du tribunal de grande instance de
première clase ayant rang du chef du bureau ;
o La cour d'appel, greffier divisionnaire ayant rang de chef
de division ;
o La cour suprême de justice, greffier principal ayant
rang de directeur.
Dans l'esprit du code de l'organisation et compétence
judiciaire, à la tête de caque juridiction, il est placé
un greffier, tandis que les autres sont des adjoints.
Fonctionnellement, ils sont tous
appelés «
greffiers ».
Spécialement, le greffier pénal est le Greffier
adjoint chargé de gérer le greffe pénal sous
l'autorité du greffier titulaire. Il a une responsabilité
fonctionnelle, il signe les actes qu'il dresse.
Ex. délivrance et certification des pièces du
dossier ou des actes de procédure dont les originaux sont
conservés au greffe.
I.b. les différents registres ou documents du greffe
pénal
L'entretien que nous avons fait avec le greffier pénal,
tout au long de notre séjour au greffe, nous a beaucoup facilité
à avoir plus de précisions sur les attributions du greffe et nous
a permis de connaitre profondément les différents documents ou
registres qu'on y retrouve, lesquels, permettent au greffier de répondre
promptement à celui qui désire obtenir des renseignements sur
l'évolution de son dossier.
C'est ainsi que nous avons eu à relever les registres
ci-après :
a. Le registre du rôle pénal
Dans ce registre, le greffier doit porter dans les colonnes
prévues :
- la date et le dispositif du jugement pour les
prononcés ;
- la date et la mention « en
délibéré » pour les causes prises en en
délibéré ;
- la date pour les causes renvoyées et la mention non
saisie (NS) des causes pour lesquelles le tribunal n'est pas saisie.
b. le registre des états des frais
Dans ce registre, le greffier doit y apporter le numéro
et la date de l'acte, sa nature et son coût ainsi que les sommes
consignées.
Il est recommandé au greffier de tenir le registre des
états des frais au fur et à mesure de l'avancement de la
procédure de façon, à ce que le montant de l'état
des frais soit connu et mis à la portée du jugement au moment du
prononcé du jugement et mention de ces frais est reprise sur la minute
par le juge, car à part sa signature, le greffier n'est pas
autorisé à y ajouter autre chose. Sauf indication contraire du
juge, c'est le tarif prévu aux articles 126 et 127 du code de
procédure pénale qui doit être appliqué.
Ce registre se présente comme suit :
N° PIECES
|
DATE D'ETABLISSE MENT DE LA
PIECE
|
NATURE PIECE
|
COUT
Tarif plein tarif réduit
|
N° et date
Quit. consignation
|
OBS
|
C.
Le registre des amandes et frais de justice
Dans ce registre, le greffier y indique le numéro du
rôle, le nom du condamné, la date du jugement, la date du recours
éventuel, la date à laquelle le jugement devient
définitif, le montant de l'amande, le délai extrême de
paiement des frais, la date de l'avis du condamné pour le paiement, la
date de paiement de l'amande et des frais au ministère public et des
observations diverses(où sont inscrites toutes les situations, pouvant
influencer l'exécution de la décision...).
Ce registre est pratiquement tracé comme suit :
N° ord.
|
N° du rôle
|
Date du gmt
|
Date du recours éventuel
|
Date de l'arrêt
|
Montant amande
|
Date extrême
Paiement amande
|
Montant des frais
|
Date extrême paiement frais
|
Date de l'avis du condamné
|
Date paiement
|
date
|
Obs. .
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
am. frs
|
Avis de non paiement à l'MP
|
|
d. le registre des objets saisis
Dans ce registre, le greffier y indique la date et le
dispositif du jugement s'il est par défaut ou contradictoire et la
mention de la destination en ce qui concerne les objets saisis. Tenu,
régulièrement, le registre des objets saisis permet au greffier
de disposer d'un inventaire des objets et d'assurer l'exécution du
jugement. Le greffier a la responsabilité de la conservation des objets
saisis. Ceux-ci doivent être mis en lieu sûr, dans un local
appelé « magasin d'objets
saisis » dont il a le seul accès ; ceux
des valeurs importantes telles que l'argent, l'or, le diamant... seront
placées dans le coffre fort du greffier ou consignées à la
banque, moyennant procès verbal, avec l'autorisation du juge.
Voici la manière dont ce registre se
présente :
N° ord.
|
N° ROS
|
Date entrée au greffe
|
Nature et Qté
|
ROS OMP
|
Noms
|
Dispositif du jgmt
|
Date de restitution
|
Date de destruction
|
Obs.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
e. Le registre des causes prises en
délibéré
Ce registre dans lequel le Greffier indique les causes prises
en délibéré et prononcées, comprend les mentions
suivantes :
- le nom d'ordre - la date d'inscription - le numéro
du dossier ;
- les noms des parties - la date de prise en
délibéré
-la composition du siège - la date de réception
du dossier par le juge et sa signature
- la date du prononcé de la décision - la nature
de la décision
f. Le registre des recours
Ce registre est tracé et complété par le
greffier conformément aux mentions reprises dans ce tableau
ci-dessous :
N° d'ord.
|
date
|
Référence du jugement
|
Noms de l'appellant
|
Noms de l'intimé
|
OBS
|
g. L'agenda
C'est un document aussi important que le greffier met à
la disposition du juge à l'audience pour éviter l'encombrement du
rôle. Il guide le greffier pour établir l'extrait du rôle.
Dans ce document, il renseigne les mentions suivantes :
Audience publique du (date)
.....................................
|
N° d'ordre
|
N° dossier
|
Noms des parties
|
Nature de l'infraction
|
Ex. 1
|
RP : 121
RP : 130
|
MPC/ SAFU
MP et PC KIOKO
|
VOL SIMPLE
HOMICIDE VOLONTAIRE
|
Tels sont les différents documents ou registres que
nous avons parcourus, tout au long de notre séjour, dans le greffe
pénal où nous avons, pratiquement réalisé plus de
deux semaines.
Il est vrai que nous n'avons pas achevé tous les
documents qu'on retrouve dans ce greffe du fait qu'il y en a beaucoup et des
dossiers des affaires, nous préférons, seulement, indiquer les
documents qui lui servent d'exécuter promptement ses attributions.
Il est par ailleurs critial de préciser avant de clore
ce point, que nous n'avons pas eu à achever toutes les
opérations qui s'effectuent au greffe pénal.
II.LE GREFFE CIVIL
Apres avoir fini notre parcours dans le greffe pénal,
il a plu à notre maître de stage de nous renvoyer (affecter) dans
le greffe civil où nous avons eu la chance d'être encadré
par le chef de section (greffe civil) qui a mis à notre entière
disposition les différents documents qu'on y retrouve.
C'est ainsi que nous avons prélevé et parcouru
les documents ci- après :
a. Le registre des requêtes en suspicions
légitime
Ce document se présente comme suit
N°
|
Dat. D'enrol.
|
Noms du requé- rant
|
Noms du défen- deur
|
Réf. du dossier
|
Date d'audi-ence
|
Dispositif de l'arrêt
|
obs.
|
b. Le registre civil d'appel : RCA
Ce registre est tracé de la manière
suivante :
N°
|
Dat. D'enrol.
|
Noms de l'ap-pelant
|
Noms de l'intimé
|
N° RC et dispositif attaqué du dossier
|
Date d'audi-ence
|
Dispositif de l'arrêt
|
|
|
|
|
|
|
|
c.
le registre des appels et opposition
Nous avons parcouru ce registre que le greffier civil
complète en tenant compte des mentions suivantes :
N°
|
Dat. D'enrol.
|
Date d'ap-pel
|
Noms des parties
|
Noms du défen deur
|
Jgmt d'ap-pel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
d. le registre du rôle
Pour ce registre, nous avons retrouvé deux cas de
figures :
1er cas de figure:
N° d'ordre
|
Date d'enrôlement
|
Date de recours
|
Appelant
|
intimé
|
Réf. de la décision
|
Date de l'audience
|
arrêt
|
obs.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2ème cas de figure :
N° d'ord.
|
Date d'enrôlement
|
Appelant
|
intimé
|
juridiction
|
Objet de la demande
|
Disp. Du jgmt attaqué
|
Date d'audi-ence
|
Disp. Arrêt définitif
|
obs.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
e. Le registre de renvoie
Il se présente comme suit :
N°
|
Dat. D'enrol.
|
Noms du requé- rant
|
Noms du défen deur
|
Décision attaquée
|
Date d'audience
|
arrêt
|
obs.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
f. Le registre fiscal: (RF)
En parcourant les différents documents du greffe civil,
nous avons également retrouvé deux cas de figure du registre
fiscal:
v 1er cas de figure
N°
|
Dat. D'enrol
|
Noms du deman-deur
|
Noms du défen deur
|
Objet de la demande
|
Date d'audi-ence
|
Date et dispositif de l'arrêt
|
obs.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
v 2ème cas de figure
N°
|
Dat. D'enrol
|
Date d'appel
|
appelant
|
intimé
|
réf
|
jgmt
|
Date d'audience
|
obs.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
g. Le registre du rôle civil commercial
Il se présente de la manière suivante:
Rôle
|
Dat. D'enrol
|
Date d'appel
|
appelant
|
intimé
|
dispositif
|
Date de recours
|
Date et dispositif de l'arrêt
|
obs.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Après avoir terminé à parcourir tous les
dossiers du greffe civil, nous étions, encore, une fois tenus de nous
entretenir avec le greffier pénal sur un point très important,
notamment, l'inventaire des dossiers. C'est pour quoi dans les lignes qui vont
suivre, nous tenterons de montrer comment nous étions entrains de faire
l'inventaire des dossiers.
III. LE SECRETARIAT
A l'issu de l'entretien que nous avons fait avec le
secrétaire, après avoir, bien évidemment, passé
dans les autres services, nous avons eu à connaître, largement,
comment celui-ci fonctionne.
En effet, à l'occasion de notre séjour dans ce
service, nous avons parcouru plusieurs documents ou registres qui sont y
détenus, notamment :
Ø Le registre d'entrée ;
Ø Le registre de sortie ;
Ø Le registre des ordonnances du premier
président,
Ø Le cahier de transmission des courriers.
a. le registre d'entrée
Dans ce registre, le secrétaire y figure toutes les
correspondances adressées à la cour, en tenant compte des
mentions que voici dans le tableau suivant :
Date de la réception de la lettre
|
N° Ref. de la lettre
|
Date de la lettre
|
N° d'entrée
|
expéditeur
|
Objet de la lettre
|
classement
|
|
|
|
|
|
|
|
b. le registre de sortie
Il indique quant à lui, toutes les mentions relatives
aux correspondances ou lettres écrites par la cour d'appel, soit pour
réponse aux lettres reçues, soit pour information...
L'expédition est faite par le secrétaire et
garde une copie conforme à l'original à envoyer.
Ce registre se présente comme suit :
Date de sortie
|
N° de sortie
|
Destinataire
|
Objet de la lettre
|
Classement
|
|
|
|
|
|
c. le registre des ordonnances du premier président
Dans ce registre, le secrétaire y indique toutes les
ordonnances prises par le premier président de la cour d'appel.
v INVENTAIRE DES
DOSSIERS
L'inventaire des dossiers se fait, tel que nous l'avons
observé, en tenant compte des étapes suivantes:
1)
L'arrangement des pièces des dossiers
A ce niveau, il est question d'arranger les pièces du
dossier suivant l'ordres des éléments.
En matière pénale, on doit commencer
l'arrangement des dossiers par l'ordre ci-après:
1) L'acte d'appel;
2) Les ordonnances de fixation des dates d'audiences ;
3) Les actes de procédure;
4) Les procès verbaux d'audience dus second
degré ;
5) Les notes de plaidoirie et pièces à
conviction ;
6) Les correspondances
7) Le dossier du premier degré :
· Citation ou requête;
· Les ordonnances de fixation des dates
d'audience ;
· Les actes de procédure;
· Les procès verbaux d'audience ;
· Les notes de plaidoirie et pièces à
conviction,
· Les correspondances
NB. En matière civile, il est recommandé de
commencer, d'abord, par : la procuration spéciale, la consignation
des frais et les autres mentions précédemment citées,
suivent. Telles sont les observations faites par notre maître de stage
à l'occasion d'un entretien fait avec lui.
2) cotation et paraphe
Une fois qu'on a fini à arranger toutes les
pièces du dossier, on procède, en suite, à coter
pièce par pièce, càd chiffrer de un jusqu'au dernier
feuillet selon qu'il s'agit du nombre de feuillet.
3) détermination des pièces par
intervalle
Cette dernière étape consiste à indiquer
sur le papier les différentes pièces du dossier, en
précisant, à titre d'exemple, des intervalles comme
suit :
- cote 1 à 3: actes d'appel
- cote 4 à 7 : ordonnances de fixation des dates
d'audience
- cote 8 à 12 : les actes de procédure
- etc.
SUGGESTION
Le stage que nous avons effectué à la cour
d'appel de goma, nous a inspiré à beaucoup de choses, notamment
d'ordre pratiques.
Bien plus, nous avons, sans doute, apprécié la
manière dont les activités se déroulent à la cour,
quelles que soient les conditions dans lesquelles les agents accomplissent leur
travail. Eu égard à celles-ci, nous voudrions bien demander
à l'Etat congolais, qu'il serait mieux d'améliorer les
conditions de travail, en dotant des matériels convenables de
bureau,notamment les ordinateurs pour éviter d'utiliser, encore une
fois, les anciennes machines dactylographiques, qui en principe, ne doivent
plus être utilisées au stade actuel.
CONCLUSION
Le stage professionnel effectué à la Cour
d'Appel de Goma, en date du 16 novembre 2011 au 16 janvier 2012, nous a permis
de connaître largement l'organisation et le fonctionnement de la cour
d'appel de Goma. Les théories apprises à l'université ont
été suffisamment satisfaites par les notions pertinentes que nous
avons retenues durant notre période de stage. Il sied important de
préciser que nous avons été affectés dans plusieurs
services par notre maître de stage, notamment, dans le greffe
pénal, le greffe civil et dans le secrétariat.
En effet, dans le greffe pénal et greffe civil, il
nous a été question de parcourir les divers documents ou
registres qui s'y retrouvent, lesquels permettrent au greffier d'accomplir ou
d'exécuter promptement ses attributions.
En sus, nous avons également su, à l'issu de
notre stage, comment, faire l'inventaire des dossiers avant qu'ils ne soient
transférés au greffe principal.
Bien plus, l'opération d'inventaire des dossiers se
fait sur base de l'ordre suivant :
- l'arrangement des pièces constituant les dossiers,
- la cotation et paraphe et
- la détermination des pièces par intervalle.
Par ailleurs, les entretiens divers que nous avons,
justement, réalisés avec notre maître de stage, nous ont
beaucoup édifié, et cela sur le plan intellectuel, en plus, ils
nous ont, effectivement, permis de confectionner ce présent rapport de
stage.
Il est ainsi important de souligner qu'il nous a
été difficile de parcourir tous les services de la cour d'Appel,
faute de temps.
En fin, ce travail, hormis l'introduction et la conclusion,
est subdivisé en deux chapitres. Le premier porte, essentiellement, sur
la présentation de la cour d'appel et le second porte, essentiellement,
sur le déroulement proprement dit du stage.
TABLE DES MATIERE
INTRODUCTION
- 1 -
CHAPITRE PREMIER : PRESENTATION DE LA COUR
D'APPEL
- 2 -
A. SITUATION GEOGRAPHIQUE
- 2 -
B. OBJECTIFS
- 2 -
C. HISTORIQUE DE LA COUR
- 3 -
D. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE DE LA COUR
D'APPEL
- 3 -
v Organigramme de la cour
- 4 -
CHAPITRE DEUXIEME : DEROULEMENT PROPREMENT DIT
DU STAGIAIRE
- 5 -
II.1 DUREE DU STAGE
- 5 -
II.2. REPARTITION QUOTIDIENNE DES ACTIVITES
- 6 -
1. La tenue des audiences publiques à la
cour
- 7 -
a. La composition des chambres
- 7 -
b. Déroulement proprement dit des
audiences
- 7 -
I. LE GREFFE PENAL ET SES DIFFERENTS DOCUMENTS
(REGISTRES)
- 11 -
a. Définition
- 11 -
b. notions sur le greffe en
général
- 11 -
I.b. les différents registres ou documents
du greffe pénal
- 12 -
a. Le registre du rôle pénal
- 12 -
b. le registre des états des frais
- 12 -
C. Le registre des amandes et frais de justice
- 13 -
d. le registre des objets saisis
- 13 -
e. Le registre des causes prises en
délibéré
- 14 -
f. Le registre des recours
- 14 -
g. L'agenda
- 15 -
II.LE GREFFE CIVIL
- 15 -
a. Le registre des requêtes en suspicions
légitime
- 16 -
b. Le registre civil d'appel : RCA
- 16 -
c. le registre des appels et opposition
- 16 -
d. le registre du rôle
- 17 -
e. Le registre de renvoie
- 17 -
f. Le registre fiscal: (RF)
- 18 -
g. Le registre du rôle civil commercial
- 18 -
III. LE SECRETARIAT
- 19 -
a. le registre d'entrée
- 19 -
b. le registre de sortie
- 19 -
c. le registre des ordonnances du premier
président
- 20 -
v INVENTAIRE DES DOSSIERS
- 20 -
1) L'arrangement des pièces des
dossiers
- 20 -
2) cotation et paraphe
- 21 -
3) détermination des pièces
par intervalle
- 21 -
v SUGGESTION
- 21 -
CONCLUSION
- 22 -
|