2.2.1. La rentabilité
économique (ROI)
Selon MARTINET, A. et SILEM, A. (1997), « La
rentabilité économique est la capacité de l'actif
économique à dégager un surplus à même
d'assurer la rémunération des bailleurs de fonds qui assurent le
financement ».
Pour une entreprise industrielle et/ou commerciale, on peut
donner le barème suivant :
- Si le rapport RE avant produits et frais financiers sur
actif total est négatif, il n'y a aucune rentabilité
économique ;
- Si 0%=R<5%, alors la rentabilité économique
est faible ;
- Si R<10%, alors elle est moyenne ;
- Si R=10%, alors elle est satisfaisante (PIGET, P., 1998).
Tableau n°20 : Evolution du taux de
rentabilité économique (montants en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
RE(1)
|
1 610 909 841
|
4 029 758 540
|
4 090 176 139
|
5 193 948 743
|
7 624 865 631
|
Actif total(2)
|
21 275 917 204
|
29 441 243 598
|
28 877 434 600
|
32 305 473 015
|
41 239 623 718
|
Taux (1/2)
|
7,57%
|
13,68%
|
14,16%
|
16,07%
|
18,48%
|
Source : Calculé par
nous-mêmes à partir des tableaux des SIG
A travers ce tableau, nous retenons que le taux de
rentabilité économique a augmenté sur toute la
période étudiée. Cette augmentation est due par le fait
que les charges d'exploitation sont moins importantes et du coup ont permis une
augmentation de résultat d'exploitation.
Pour les années 2005 à 2008, la
rentabilité économique est satisfaisante. Quant à
l'année 2004, la rentabilité économique est moyenne.
D'une manière générale, le taux de
rentabilité économique est important pour toute la période
d'analyse, ce qui constitue une performance de l'Office.
2.2.2. La rentabilité
financière (ROE)
Selon PIGET, P. (1998), « La rentabilité
financière est un indicateur de la capacité de l'entreprise
à rémunérer les actionnaires sous forme des dividendes,
soit sous forme d'une affectation aux réserves, augmentant ainsi la
valeur intrinsèque des actions qu'elle détient ».
Pour une entreprise industrielle et/ou commerciale, on donne
les seuils suivants :
- Si le rapport RN sur capitaux est négatif, alors il
n'y a aucune rentabilité financière ;
- Si 0%=R<5%, alors la rentabilité financière
est faible ;
- Si 5%=R<10%, alors la rentabilité est
moyenne ;
- Si R=10%, alors elle est satisfaisante (PIGET, P., 1998).
Tableau n°21 : Evolution du taux de
rentabilité financière (montants en FBU)
Années
Libellés
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
RN(1)
|
568 626 024
|
1 877 619 992
|
1 988 295 233
|
2 620 249 236
|
3 972 444 889
|
Capitaux propres(2)
|
7 080 555 855
|
9 811 540 647
|
10 549 089 774
|
11 244 091 971
|
13 172 885 329
|
Taux (1/2)
|
8,03%
|
19,13%
|
18,84%
|
23,30%
|
30,15%
|
Source : Etabli
par nous-mêmes à partir des tableaux des SIG
Nous remarquons qu'à travers ce tableau que la
rentabilité est toujours importante pendant toute la période de
notre analyse. Toutes les années ont été
caractérisées par une rentabilité financière
satisfaisante sauf en en 2004 où elle est moyennement satisfaisante si
l'on se base sur les normes énoncées plus haut.
Nous constatons en général que l'ONATEL
présente un niveau de rentabilité satisfaisant, ce qui envoie
à ses performances. Ainsi, cette situation montre que l'ONATEL a une
capacité de rémunérer ses fonds propres, mais aussi de
constituer une garantie de remboursement pour les prêteurs qui financent
les investissements nécessaires à sa croissance.
|