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Essai d'analyse sur la pratique de l'agriculture écologique et son impact sur la production agricole en territoire de Lubero. Cas du groupement Musindi

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par Justin KAMBALE LUVAGHO
Institut supérieur de développement rural des grands lacs RDC - Graduat de développement rural, option environnement et développement durable 2011
  

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2.1 Fonction productive des sols et des écosystèmes forestiers

C'est juste ce que propose l'approche agro écologique, parce qu'elle et plus sensible une complexités de l'agriculture locale et la présence de larges critères des normes pédologiques d'une exécution qui inclue des propriétés de viabilités écologique favorables conservatrice des ressources et des capitaux que regorge le sol. Dans cette optique de chose, l'agriculture écologique devrait :

§ préserver les écosystèmes de base par des associations judicieuses permettant d'augmenté la productivité, l'effet des pluies, et le puits carbone. Les agro forestiers peuvent créer des associations des plantes complémentairement mieux en mesure de se protéger les unes les autres contre leurs parasites et de favoriser mutuellement leur développement. Les besoins d'engrains et surtout de pesticides sont alors moindres qu'en agriculture intensive classique.

§ Améliorer le rendement agricole : les écosystèmes agro écologiques permettent de lutter contre l'érosion et recharger le sol en matière organique célà pour une finalité d'augmentation du rendement agricole. Ces écosystèmes contribuent aussi à la lutte contre la salinisation, les inondations par la limitation des ruissellements responsables des pics de crues des rivières. ils réduisent les pollutions des nappes par les engrais agricole, le surplus d'azote ciblé dans l'atmosphère. ainsi, la qualité de sol est également améliorer grâce à la litière formée par la chute des feuilles et éventuellement par le branche que l'on peut produire des tailles des arbres (Haies,...).

2.2 Fonctions de production protectrice

L'arbre ayant un effet protectrice des cultures et du sol par sa couverture végétale (brise vent, moindres impacts des pluies violant,...) qui forme un filet racinaire qui passe sous les couches superficielles du sol occupé par les cultures pour lutter contre l'érosion et favorisé l'infiltration et la fixation du sol et de l'azote atmosphérique.

Ainsi, les champignons et les bactéries qui vivent en symbiose en profitent de l'augmentation de la fertilité du sol et de sa capacité de relation et d'augmentation et faire circuler l'eau et les nutriments. Elles améliorent ainsi la production sylvicole et agricole.

2.3. Fonction de production socio-économique

Les agro systèmes écologiques mises en oeuvrent pour bien gérer contribuent a célà pour l'amélioration et l'augmentation du niveau de vie des ménages, les maintien de la bonne santé par la création des micro climat et la production d'un aliment vital favorable à la consommation ; ainsi l'espérance de vie est rallongé.

II.2.3. Les causes et conséquences de la sous production agricole

3.11 Les causes

1. les mauvaises pratiques agricoles

Différents processus peuvent contribuer à la dégradation des sols : l'érosion, la salinisation, la contamination, le drainage, l'acidification, la latéritisation, les lessivages et la disparition de l structure du sol, ou encor la combinaison de ces facteurs.

Le plus important phénomène de dégradation est une érosion accélérée. Il s'agit d'une disparition progressive du sol causée par les eaux, le vent et des mouvements des masses ou plus localement de l'action des véhicules, du piétinement des hommes et des animaux (Microsoft Encarta 2009 op.cit).

Dans certaines zones, elle peut être considérée comme grave mais surtout ses effets cumulés et à long terme sont extrêmement préoccupants. La disparition des horizons superficiels des sols, qui renferment la matière organique et les substances nutritives, ainsi que l'amincissement du profil des sols, réduisent les rendements agricoles sur des sols dégradés.

La salinisation est la concentration de taux de sel du sodium par exemple, anormalement élève dans les sols en raison de l'évaporation.

Les causes fréquentes de pollution, de contamination du sol sont les déchets agricoles et les boues d'épuration qui peuvent renfermer de fortes teneurs en métaux lourd. Des sols peuvent également être contaminé par des atomes et molécules radioactifs provenant des essais d'armes nucléaires sur une superficie moindre mais préoccupantes dans la zone concernée et voisine. Ces contaminations provoquent ainsi des plus acides (SINZAERA 2012).

Certains sols sont naturellement acides tels que les sols de mangroves, des sols du sahel, de sols de marécages,... mais peuvent s'acidifiés encore en raison des pluies acides ou du dépôt sec des gaz et de particules acides. Les pluies acides ont un PH inférieur à 5.6. Les principales sources d'acidité dans l'atmosphère sont les quantités croissantes des dioxydes de soufre, le protoxyde d'azote, les oxydes nitreux, les oxydes de carbones dégagées par des actions anthropiques (MAFUKO 2011.op.cit).

Plus d'un tiers de gaz à effet de serre émis dans l'atmosphère sont issus des activités agricoles et forestiers, une des préoccupations actuelles est de trouver les moyens de gérer différemment l'agriculture afin d'accroître le stockage de carbone dans les sols et de limiter les émissions de gaz qui contribuent au réchauffement global de la planète.

Les plantes via par la photosynthèse, assimilent le gaz carbonique sous forme des ions carbones végétal, dont une partie est restituée au sol et stockée sous une forme stable dans la matière organique ; les quantités de carbone stocké dans le sol révèlent tout des pratiques culturales que la nature des sols.

Dans le monde, l'agriculture est responsable des émissions d'environ 20% de gaz qui ruinent le monde. Les plus trouver sont : l'augmentation dans terres culturales et la diminution des puits de carbone notamment par la déforestation et la conversion des zones humides en particulier les tourbières :

· Le dioxyde de carbone (CO2) provenant des incendies des forets, des résidus de récolte et de la terre, des cultures sur brûlis ;

· Des émissions des méthanes (CH4) provenant de la culture du riz, des rudiments tels que les bovins ;

· Des émissions provenant de l'utilisation des engrais azotés qui libèrent des oxydes nitreux (N2O);

· Des émissions du CO2 des machines agricoles, des installations de la transformation et du transport ; mais l'agriculture peut aussi jouer un rôle important dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre grâce à la séquestration et au stockage du carbone dans les sols et dans les cultures y compris l'arbre (NDAMUKENZE : aménagements agropastoraux 2010, ISDR/GL).

A cela s'ajoute une sylviculture inadapté avec l'introduction dans la vie du paysan des essences inappropriées est surtout des graminées qui ont un impact très négatif dans la gestion, conservation et valorisation des terres agricoles est surtout les adrets, ubacs et des alluvions. L'Eucalyptus qui est une essence de la famille du Myrte dont le genre réunie près de 450 espèces (Microsoft Encarta 2009. Op.cit); elle est une essence originaire de l'Australie et reste l'élément prépondérant des écosystèmes et peuplements du groupement MUSINDI.

2. Les facteurs liés à la perturbation climatique

On parle beaucoup ce dernier temps ci du réchauffement planétaire du globe terrestre est qui affecte progressivement la culture ; ceci est une des conséquences dues aux pratiques agricoles abusives et inappropriés. En effet, la terre se réchauffe par les activités anthropiques : les émissions des gaz carboniques, l'utilisation des énergies fossiles, les cultures sur brûlis, la déforestation,....

L'agriculture engendre près de 35% des EGS une des solutions préconisé pour limité les émissions est d'adopter des modes de culture favorisant au stockage du carbone dans le sol et à la réduction des émissions de méthanes et des oxydes nitreux, l'intensification des actions d'éducation environnementales ou mésologique ; célà ayant comme méthodologie adapté à l'agriculture écologique qui est une des méthodes Eco populistes c'est-à-dire concilier la protection, la préservation, l'entretien de l'environnement dans la vie courante du paysan (SINZAERA 2011.op.cit).

L'effet de serre est compris comme une accumulation des gaz dans l'atmosphère qui constitue une barrière par la filtration des rayons. Les rayonnements solaires sont émis sous forme de courtes longueurs d'ondes, est faiblement réfléchie par l'atmosphère (de l'onde de 30p.100 seulement). La majeure parie de rayonnement (70 p.100) parvient ainsi jusqu'à la surface terrestre qui se réchauffe. Dans un premier temps, ce phénomène naturel est bénéfique jusqu'en l'absence de gaz à effet de serre, la température moyenne à la surface de la terre chuterait de +15°C, actuellement à - 18°C. En revanche, une atmosphère surchargée en gaz à effet de serre à pour conséquence directe ; le réchauffement de la planète et la modification de l'ensemble du système climatique du globe.

Les principaux gaz à effet de serre sont : l'Azote (N2), l'Oxygène (O2),le dioxyde de carbone (CO2), le méthanes (CH4), le chlorofluorocarbone (CFC) qui sont les plus prédominant dans l'atmosphère . En plus de célà s'ajoute les oxydes nitreux (N2O), l'ozone stratosphérique (O3), les vapeurs d'eau (H2O),.... Qui occasionnent une majeure augmentation de la température et de la perturbation des activités humaines (MAFUKO 2011.op.cit).

Signalons enfin que cette augmentation semble ne pas encager les monde rural, mais elle à des graves répercutions sur l'agriculture qui sont déjà visibles dans le groupement MUSINDI qui est notre milieu d'étude.

3. L'explosion démographique

Pendant des siècles, l'humanité a connue une croissance ralentie, le poids de la mort bridant considérablement l'accroissement de l'espèce humaine qui ne comptait qu'un milliard d'habitants vers 1820. La diffusion récente, les techniques sanitaires et médicales, cependant on entraîné un recul durable de la mortalité partout dans le monde.

Dans les pays en voie de développement, la transition démographique amorcée dans le courant du XX ème siècle est plus tardivement et maintenant plus rapide que dans les pays riches. Ses effets sont amplifiés par le recul accéléré de la mortalité lui-même due au soutien des nations développées par des aides médicales.

En effet, le nombre de la population peut aussi déterminé notre bien être est surtout sur le plan agraire et de la production agricole alimentaire qui exige de faire recours à des engrais chimiques, des OGM , la réduction de la période de jachère pour satisfaire les besoins alimentaires car dit-on : «  qui dit plus des gens, dit qu'il y' à trop des bouches à nourrir » et quelques auteurs confirment que : « avant que la population ne devienne nombreuse, il y avait assez de jachères qui duraient longtemps comme partout » (FEZA.A. ; 2008 Cité par KAMBALE MATANDIKO,TFC ISDR/GL 2010.op.cit).

Le régime démographique moderne est exclusivement le fait que les pays développés constatent et mettent en évidence une étroite relation entre mutation démographique et évolution économique dans la plupart d'entre eux. En effet, la transition démographique s'est effectuée entre la fin du XVIIémmé Siècle et la première moitié du XXéme siècle, soit encore l'ère des révolutions industrielles et agricoles (Microsoft Encarta 2009 Op.cit).

4. L'INFERTILITE DU SOL

Le sol est une formation généralement meuble constitué d'un complexe organo minéral qui résulte de la transformation superficielle des roches sous l'action conjointe des agents météoriques et des êtres vivants. Le sol en agriculture biologique constitue la base de support, de nutrition, de croissance, de développement et de production de la plante, mais en agriculture conventionnelle, elle constitue un simple support (DAGADI 2010.Op.cit). Parmi les déficits qui affectent la production, c'est certainement celui en éléments minéraux qui posent le plus grand problème. Les éléments les plus importants pour la croissance des plantes sont : l'azote, le potassium, le phosphore, le fer, le calcium, le soufre et le magnésium qui existent dans la plupart des sols en quantité variables. En outre, les plantes ont besoins de quantités infines se minéraux connus sous le Nom d'oligo éléments ou éléments traces car présents en très faible proportion dans le sol : manganèse, zinc, cuivre et bore. La diminution en forte teneur de la fertilité de sol se manifeste soit par des mauvaises pratiques et techniques culturales (culture sur brûlis, pentes raides, usage des pesticides, herbicides, fongicides qui favorisent l'érosion, le dénudement du sol et la perte de ses matières nutritifs), les changement climatique, la désertification, la salinisation par l'irrigation, la pollution du sol qui correspond à l'accumulation de composée toxiques : produits chimiques, sels, matières radions actives ou agents pathogènes qui tous ont des effets nocifs sur la croissance des plantes et la santé des animaux, du sol et des hommes(ministère de l'écologie et du développement durable France).

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams