1.2.3. Élaborer et
prendre les décisions opérationnelles
a. Définition
Toute décision suppose une phase d'élaboration
basée sur les informations disponibles et la connaissance de
l'environnement et de ses évolutions. Les décisions permettent de
traduire en activité les orientations stratégiques. Le niveau de
prise de décision sera plus ou moins centralisé en fonction de la
structure de gouvernance.
b. Décisions et gouvernance
L'analyse des acteurs mais aussi des mécanismes de
prise de décisions et du rôle des différentes instances
permet de mettre en évidence la cohérence d'ensemble dans la
prise de décision. Ces mécanismes doivent être clairs et
permettent une répartition des rôles, la description se trouve
dans les manuels de procédures. De plus, en fonction du profil des
acteurs impliqués dans la décision, des conflits
d'intérêts peuvent apparaître qu'il est important de
repérer.
Mécanismes de prises de décisions et gestion des
conflits d'intérêts sont au coeur de l'analyse de la
gouvernance.
1.2.4. Mettre en oeuvre :
les capacités d'exécutions des décisions
a. Définition
La mise en oeuvre des décisions repose à la fois
sur les acteurs et leurs compétences ainsi que sur les moyens dont ils
disposent. La prise de décision n'est pas suffisante, encore faut-il
ensuite pouvoir traduire la décision en action. C'est cette
transformation de la décision en activité qui relève de
l'exécution.
b. Exécution et gouvernance
Une bonne gouvernance met en cohérence les
décisions prises et les moyens humains pour les mettre en oeuvre.
L'exécution des décisions amène à traiter des
questions de formation, de motivation et d'incitation.
1 .2.5 Contrôler
a. Définition
La chaîne de décision se termine par le
contrôle, élément déterminant et garant d'une bonne
gouvernance. On peut là aussi distinguer le contrôle sur les
activités de gestion (équilibre financier, détournement,
remboursement, etc.) et le contrôle des orientations stratégiques
(poursuite de la mission, rythme de croissance, etc.)
La chaîne de contrôle de l'institution
démarre au niveau de l'autocontrôle fait par le caissier pour se
terminer au niveau du contrôle externe exercé par les
autorités de surveillance.
b. Contrôle et gouvernance
La capacité de l'institution à se doter d'un
système de contrôle performant avec un système d'alerte
rapide en cas de dysfonctionnement fait partie des éléments
clés constituant le socle commun d'une bonne gouvernance.
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