REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE
I.S.P/ RUTSHURU
B.P.112 RUTSHURU
SECTION :
TECHNIQUE
ETUDE DE LA GESTION DE LA SOCIETE NATIONALE DE LA
CROIX-ROUGE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO/COMITE TERRITORIAL DE
RUTSHURU,
De 2007-2009
Par :
Jérémie KASIMBA NDUNGUTSE
Travail de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du Diplôme de Graduat en
Pédagogie Appliquée.
Option : Sciences
Commerciales et
Administratives
Directeur : Assistant
NDEMEYE
SEBIHWEHWE Côme
Année Académique
2009-2010
DEDICACE
A vous très cher père Eugène NDUNGUTSE
BASHAKIYE, pour m'avoir inculqué le flair de responsabilité et
les instructions de devenir aujourd'hui ce que je suis,
A vous très chère mère Evintine N'BABYIBUZA,
pour ton affection maternelle et ton endurance vis-à-vis de mes
caprices,
A vous mes frères et soeurs,
Jérémie KASIMBA NDUNGUTSE
REMERCIEMENTS
Ce travail, ouvrage de longue haleine, sanctionne notre
premier cycle de formation universitaire. Si nous sommes arrivés
à ce stade, c'est grâce notamment au concours des autres. Qu'il
nous soit permis de rendre d'abord grâce au Seigneur, Dieu d'amour, car
sans ses bénédictions nous n'aurions aboutit à rien.
Notre sincère gratitude s'adresse à l'Assistant
Côme NDEMEYE SEBIHWEHWE qui, malgré ses multiples occupations, a
accepté d'être promoteur de ce travail de près ou de loin.
Nous pensons également à l'Académique Romuald KABUNGA
GAKIZA pour avoir accepté d'être le premier directeur de ce
travail et qui n'a pas pu continuer suite à ses lourdes
responsabilités au sein de l'institution.
Nous exprimons notre vive reconnaissance à toutes les
autorités académiques de l'ISP/ Rutshuru ainsi qu'à tous
les enseignants et en particulier ceux du Département de Sciences
Commerciales et Administratives.
Nous remercions également nos frères et soeurs
TWISHIME Florence, UWIMANA, TUBIHIMANA, DORICAS, ASIFIWE et NEEMA NDUNGUTSE,
pour la compréhension dont ils ont fait preuve même pendant les
moments difficiles.
Nous ne pouvons pas oublier de transmettre nos remerciements
à nos oncles, tantes, cousins et cousines, pour leurs contributions tant
morales que matérielles.
Nos sentiments de gratitude s'adressent à Jean Damas CIZA
NYARWAYA et, à son épouse, FEZA NYANDWI Christine, pour
l'assistance sociale et morale manifestée envers nous.
Nous avons trouvé aussi opportun de présenter
notre gratitude à tous les membres de la Société nationale
de la Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo/
Comité territorial de Rutshuru, pour nous avoir reçu sans
difficulté en qualité de chercheur.
A nos camarades et compagnons de lutte pour les moments
d'apprentissage passés ensemble. Nous citons nommément Innocent
RWIJANGA, Justin MURAMIRA, Patient NASUBIRI, Trésor RUVIRI, Jean Bosco
BASEKA, Innocent MUSEKANYI, BARUTA, BIMENYIMANA, KASOKI, KUNEMUTUMBA, MUMBERE
TAHUNGULA, LUHITO Rodrigue, SAGO, Simon KIMONYO, Charles NZABONIMPA,
NGIBISHAKA, MUGISHA, NSABIMANA,...
A vous, nos attachés amis : SAMUEL, MARCELINE,
Aboubacar NIZEYIMANA, Paul MURARA, BAHATI BASHAKIYE, NDAGIJIMANA Jean de Dieu,
Hubert BANGIRAHE, BIGANZA Jean Bosco, Hugues KERAKABO, SIBOMANA Gaëtan,
NSENGIYUMVA Valentin et les autres.
A tous ceux qui, de près ou de loin, ont
contribué, d'une certaine manière à la réalisation
de ce travail,
Nous disons merci.
Jérémie KASIMBA NDUNGUTSE
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
ASBL : Association Sans But Lucratif
CICR : Comité International de la Croix-Rouge
CNDP : Congrès National pour la Défense du
Peuple.
CR/CR : Croix-Rouge et Croissant-Rouge
Cfr : Confer
CRRDC : Croix-Rouge de la République
Démocratique du Congo.
DIH : Droit International Humanitaire
ENA : Enfants Non Accompagnés
ESFGA : Enfants Sortis des Forces et Groupes
Armées
FARDC : Forces Armées de la République
Démocratique du Congo
FICR : Fédération Internationale de la
Croix-Rouge et du Croissant Rouge
GC : Gestion des Catastrophes.
ISC : Institut Supérieur de Commerce
ISIG : Institut Supérieur d'Informatique et de
Gestion
ISP : Institut Supérieur Pédagogique
MCR : Messages Croix-Rouge
ONG : Organisation Non Gouvernementale
P. : Page
PSBC : Premiers Secours en Base Communautaire
RDC : République Démocratique du Congo
SAS : Santé et Actions Sociales
SCA : Sciences Commerciales et Administratives
TFC : Travail de Fin de Cycle
VRLF : Volontaires de Rétablissement des Liens
Familiaux
O. INTRODUCTION
GENERALE
O.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Ce travail intitulé : « Etude de la
gestion de la Société nationale de la Croix-Rouge de la
République Démocratique du Congo/Comité territorial de
Rutshuru, de 2007-2009 », comporte un double intérêt.
D'une part, eu égard à la formation reçue, ce travail est
un parfait terrain de concilier les connaissances théoriques acquises
à la pratique.
D'autre part, ce travail cherche à faire savoir, aux
personnes intéressées par la gestion, en général,
et de la Croix-Rouge en particulier, de l'outil de gestion d'une organisation.
Cette étude portera sur l'amélioration de
l'organisation et le fonctionnement de la Société nationale de
la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru et permettra l'aboutissement des
finalités par la prise de conscience sur l'outil de gestion.
O.2. PROBLEMATIQUE
La problématique est l'ensemble cohérent de
questions et d'hypothèses autour d'un problème donné.
Selon BEAUD1(*), la
problématique est l'ensemble construit, autour d'une question
principale, suivie des questions secondaires, des hypothèses de
recherche et des lignes d'analyse qui permettront de traiter le sujet choisi.
En effet, étant donné que tout groupement de
personnes qui s'unissent en vue d'un but déterminé, exige une
gestion pour la direction de ses actions et pour son administration, il importe
de savoir comment atteindre ce but.
Ceci étant, les questions suivantes se posent :
1. Comment la Société nationale de la CRRDC/
Comité territorial de Rutshuru trouve-t-elle son financement?
2. Ses sources de financement permettent-elles de
réaliser ses objectifs ?
3. Le personnel du Comité de direction/Bureau a-t-il
une formation requise pour être à la hauteur de leurs
tâches ?
0.3. HYPOTHESES
Une hypothèse est une réponse provisoire
à la question posée dans la problématique à
confirmer ou à infirmer au cours de la rédaction2(*).
Ainsi, en considérant les questions posées dans
la problématique, nous proposons les hypothèses
suivantes :
1. Les contributions des membres, à côté
d'autres sources, seraient la principale source de financement de la
Société nationale de la CRRDC/ Comité territorial de
Rutshuru.
2. Les faibles contributions des membres ne permettraient pas
la réalisation de ses objectifs.
3. Le personnel n'aurait pas une formation requise, à
côté d'autres facteurs, pour être à la hauteur de
leurs tâches.
0.4. METHODOLOGIE
Lors de ce travail, nous avons fait recours aux
méthodes historique, structuro-fonctionnelle, statistique, juridique et
analytique. Les techniques relatives à la documentation, observation,
interview et au questionnaire nous ont été également d'une
grande aide.
Nous reviendrons sur les aspects méthodologiques dans
le chapitre III du présent travail.
0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
Nous avons limité notre recherche dans le Territoire
de Rutshuru en République Démocratique du Congo. La
période d'investigation s'étale sur les années 2007,2008
et 2009 pour les données accessibles et intéressant notre
travail.
O.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Sans considérer l'introduction et la conclusion, ce
travail s'articule sur trois chapitres :
v Le premier chapitre donne des
généralités sur la gestion et la Croix-Rouge et
Croissant-Rouge ;
v Le deuxième décrit la Société
nationale de la CRRDC/ Comité territorial de Rutshuru et sa
gestion et
v Le troisième fait l'analyse et
l'interprétation des données ou résultats d'enquête.
O.7. DIFFICULTES RENCONTREES
Quoi qu'il en soit, tout travail scientifique s'est toujours
heurté à des difficultés dont nous n'étions pas
épargnés. Parmi les difficultés relatives à la
recherche nous épinglons :
v Le moyen pécuniaire qui constitue un problème
majeur à la réalisation du présent travail ;
v Le manque d'une documentation appropriée à
notre recherche ;
v La réticence des certaines personnes
interviewées à nous livrer certaines informations ;
v La non-tenue de la comptabilité par le comité
de direction du comité territorial de la Croix-Rouge de Rutshuru ;
v Le temps nous imparti pour la réalisation du
présent travail était insuffisant pour la récolte des
données susceptibles d'enrichir notre travail.
CHAPITRE I: GENERALITES SUR LA GESTION ET LA CROIX-ROUGE ET LE
CROISSANT ROUGE
I.1. NOTION DE GESTION
I.1.1.DEFINITION DE LA GESTION3(*)
La Gestion est une science de l'administration, de la
direction d'une organisation et de ses fonctions. Elle est un processus
spécifique consistant en une activité de planification,
d'organisation, de commandement et de contrôle visant à
déterminer, à atteindre les objectifs définis grâce
à l'emploi des ressources humaines et à la mise en oeuvre
d'autres ressources.
Une organisation désigne un ensemble de personnes
regroupées en vue d'atteindre certains buts et pour réaliser ce
but, l'organisation fixe des normes, des valeurs, des règles ; elle
met en place un ensemble de sanctions et de récompenses en vue d'amener
ses membres à se conformer à ce qu'elle attend d'eux.
Elle est un groupement ayant un but
déterminé.
Pour l'Organisation scientifique du travail4(*), théorie classique
d'organisation mise au point par l'ingénieur Américain F.W.
TAYLOR, il existe une manière la plus rationnelle d'organiser le travail
en vue d'atteindre le résultat maxima de la production et d'accumuler un
capital optimal.
Cette manière se résume dans les cinq
caractéristiques du Taylorisme que sont :
1. La standardisation
Pour bien organiser, on doit fixer des normes auxquels tout
travailleur doit se référer.
2. Le chronométrage
Le travail doit être chronométré de
manière que soit réalisé quotidiennement les 8 heures de
travail, et non 8 heures au travail.
3. L'étude des gestes et des
mouvements
Analyser minutieusement les gestes les plus utiles à
l'exécution de la tâche et éliminer tous les gestes
inutiles.
4. Distinction nette entre travail de
conception et travail d'exécution
Pour organiser le travail, l'exécutant ne doit en aucun
cas s'occuper de la conception et de l'administration. De même l'agent
administratif devra concevoir et ne jamais exécuter des travaux
manuels.
5. Division de travail
Egalement dit parcellisation des tâches
ou encore émiettement du travail, l'ouvrier ne doit s'occuper
que d'une seule tâche dans laquelle il devra atteindre la plus haute
spécialisation possible.
I.1.2. LES FONCTIONS FONDAMENTALES DU PROCESSUS DE GESTION5(*)
La gestion se définit comme étant un processus
spécifique consistant en une activité de planification,
d'organisation, d'impulsion et de contrôle visant à
déterminer, à atteindre les objectifs définis grâce
à l'emploi des ressources humaines et à la mise en oeuvre
d'autres ressources. De ce qui précède, nous essayerons de
dégager les fonctions fondamentales du processus de gestion d'une
organisation.
1) FONCTION DE PLANIFICATION
Planifier, c'est rechercher, choisir et préparer
ce que nous voulons réaliser. En termes opérationnels, il s'agit
de sélectionner et d'associer des faits significatifs, ainsi que
d'employer des suppositions concernant le futur, pour déterminer et
évaluer avant l'action les activités nécessaires à
l'obtention des résultats désirés.
Les activités de planification consistent
généralement à:
v Préciser les résultats à atteindre, par
la sélection et la classification des objectifs
v Etablir un programme séquentiel qui comprenne les
activités à faire, les étapes à réaliser
dans le temps et les moyens à employer pour atteindre les objectifs
fixés
v Spécifier le budget concernant chacun des
programmes
2) FONCTION D'ORGANISATION
Organiser, c'est créer des relations entre personnes de
telle sorte qu'elles puissent travailler ensemble avec efficience et tirer une
satisfaction personnelle de diverses tâches qu'elles accomplissent dans
un environnement donné et dans le but d'atteindre un certain objectif.
Le mot « Organisation » vient
« d'organisme » qui signifie une entité dont ses
parties sont si bien intégrées que leurs relations
réciproques sont gouvernées avec des relations d'ensemble.
Organiser l'entreprise revient à déterminer les modalités
d'utilisation de divers facteurs qui interviennent dans son activité de
façon à ce que leur combinaison soit harmonieuse. Une bonne
organisation permet de coordonner les moyens en vue d'obtenir des
résultats déterminés avec le minimum de
dépenses.
L'importance du système d'organisation est qu'alors que
le système de planification s'intéresse à
l'élaboration des objectifs et des plans d'actions, le système
d'organisation facilite la concrétisation de ceux-ci par la
répartition fonctionnelle et équitable des responsabilités
entre les individus. L'organisation favorise la collaboration et la
négociation entre les individus d'un groupe et améliore ainsi
l'efficacité de communication au sein de l'organisation. Cette fonction
délimite clairement l'autorité et les responsabilités au
sein d'une organisation.
3) FONCTION DE COMMANDEMENT
Commander veut dire diriger. Exercer son autorité sur
quelqu'un en lui dictant sa conduite.
Le but étant fixé et les objectifs
constitués, il s'agit de passer à la phase d'exécution
proprement dite6(*).
4) FONCTION DE CONTROLE
Le gestionnaire doit connaitre les écarts entre les
objectifs fixés et le résultat atteint. Le contrôle est un
processus qui permet à un gestionnaire d'évaluer sa performance,
de comparer le résultat obtenu à son plan et à ses
objectifs et de permettre de prendre des mesures appropriées pour
remédier aux situations défavorables.
I.2. LA CROIX-ROUGE ET LE CROISSANT ROUGE7(*)
Organisation internationale à caractère
humanitaire et apolitique, fondée en 1863 par Henry DUNANT pour le
secours aux blessés de guerre. Avec le concours de plusieurs de ses
compatriotes, il fonda un premier comité qui devait devenir le
Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Réunissant les
représentants de quatorze pays, la première conférence de
Genève (1863-1864) adoptant une première convention sur les
blessés de guerre, complétée ultérieurement par des
conventions sur les prisonniers de guerre, sur la protection des populations
civiles en temps de guerre, etc.
L'emblème du Croissant Rouge fut adopté par la
Turquie en 1876, puis par tous les pays musulmans et, le Croissant Rouge, fut
reconnu par la conférence de Genève en 1949. Il fait partie
depuis 1986 du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge.
I.2.1. LE MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA CROIX-ROUGE ET DU
CROISSANT ROUGE8(*)
Présent et actif dans presque tous les pays du monde,
le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, compte cent
millions de membres et de volontaires. Il est unit et guidé par les
sept Principes fondamentaux (Humanité, impartialité,
neutralité, indépendance, volontariat, unité et
universalité)9(*) qui
constituent un cadre de référence universel, commun à
l'ensemble de ses membres.
Toutes les activités de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge ont un but central : prévenir et alléger les
souffrances humaines, sans discrimination et protéger la dignité
de la personne.
Le Mouvement comprend trois composantes10(*) :
1) Le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) :
Le CICR est l'organe fondateur du Mouvement. Outre ses
activités opérationnelles visant à protéger et
assister les victimes des conflits armées, il est le promoteur et le
gardien du DIH. Il est aussi le gardien des Principes fondamentaux de la
Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
En collaboration avec la FICR, il organise les
réunions Statutaires du Mouvement.
2) Les
Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant
Rouge :
Elles mettent en application les buts et les principes du
Mouvement dans plus de 180 pays. Agissant en tant qu'auxiliaires des
pouvoirs publics de leurs pays respectifs dans le domaine humanitaire, les
Sociétés nationales fournissent un éventail de service,
allant du secours en cas de catastrophe aux soins de santé et à
l'assistance sociale.
En temps de guerre, elles fournissent une assistance
à la population civile victime du conflit et, le cas
échéant, apportent leur soutien aux services de santé des
armées.
3) L a
Fédération internationale des Sociétés de la Croix
- Rouge et du Croissant - Rouge (FICR) :
Elle se consacre, selon les principes du Mouvement à
inspirer, favoriser et promouvoir toutes les activités humanitaires
déployées par les sociétés membres afin
d'améliorer la situation des personnes les plus vulnérables.
Fondée en 1919, la FICR dirige et coordonne l'assistance internationale
du Mouvement aux victimes des catastrophes naturelles ou technologiques, aux
réfugiés et dans les situations d'urgence sanitaire. Elle
représente officiellement les sociétés membres sur le
plan international. Elle encourage la coopération entre les
sociétés nationales et s'efforce de renforcer leur
capacité de réaliser des programmes efficaces dans les domaines
de la préparation aux catastrophes, de la santé et de
l'assistance sociale.
Ces organisations qui composent le Mouvement sont des
institutions indépendantes, disposant de leurs propres statuts et
n'exerçant aucune autorité les unes sur les autres. Elles se
réunissent tous les deux ans, à l'occasion du conseil des
Délégués. En outre, elles se réunissent en principe
tous les quatre ans avec les représentants des Etats parties aux
conventions de Genève, dans le cadre de la conférence
internationale de la Croix - Rouge et du Croissant Rouge.
Les Statuts du Mouvement international de la Croix-Rouge et
du Croissant Rouge définissent les relations entre les institutions.
I.2.2. L'EMBLEME DU MOUVEMENT11(*)
Dès l'origine, les fondateurs ont reconnu la
nécessité d'un emblème unique, universel, facilement
reconnaissable et connu de tous. L'idée était qu'à la
simple vue de l'emblème, les combattants auraient un réflexe
d'abstention et de respect. La Croix - Rouge sur fond blanc (inversion des
couleurs du drapeau Suisse) fut adoptée par la Conférence
Internationale de 1863.
Cependant, en 1876, l'Empire Ottoman (Turquie) décida
d'utiliser le Croissant Rouge au lieu de la Croix - Rouge12(*). Plusieurs Etats firent de
même, en 1929, le Croissant Rouge fut officiellement reconnu à
son tour, tant comme le Lion - et - soleil rouge (emblème utilisé
par l'Iran jusqu'en 1980). Au cours des années, le Mouvement a
examiné la possibilité d'introduire des changements dans l'usage
de l'emblème pour tenter de résoudre certains problèmes
spécifiques
Pour résoudre ces problèmes, la
conférence diplomatique de décembre 2005 réunissant les
Etats parties aux Conventions de Genève a adopté la
création d'un nouvel emblème, « le Cristal
Rouge ».
Cependant, les sociétés nationales
existantes qui utilisaient la Croix - Rouge ou le Croissant -Rouge pourront
continuer à le faire
I.2.3 LA CROIX - ROUGE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
(Société nationale)
La CRRDC est une organisation humanitaire. Auxiliaire des
pouvoirs publics, elle fait partie du Mouvement International de la CR /CR .
Elle est un Mouvement de secours volontaire et
désintéressé. Mouvement de volontaires et n'a pas le but
lucratif. Elle est une organisation qui assure une vaste activité
d'intérêt général.13(*)
I.2.3.1. VOLONTARIAT ET
BENEVOLAT14(*).
Le volontaire de la CRRDC est une personne qui, de sa propre
volonté, consacre une partie de son temps et de ses compétences,
à des activités entreprises par la Croix-Rouge, au service de la
communauté. Le volontaire agit à titre gracieux ou peut
recevoir une rémunération.
Le terme volontaire se réfère à quelqu'un
qui agit de son plein gré, sans obligation extérieure, et pas
nécessairement à quelqu'un qui n'est pas payé. Que cette
action soit faite sans payement, ou avec une forme différente de
reconnaissance, ou même une rémunération modeste, est
indifférent. Ce qui importe est que la personne ne soit pas
motivée par le désir de gains financiers, mais par une motivation
individuelle et un dévouement, envers l'objectif humanitaire,
volontairement choisi et accepté, comme une partie du service que la
Croix-Rouge rend à la communauté.
Le volontariat est une activité qui repose sur le
libre engagement des volontaires et n'est nullement motivé par la
perspective d'un bénéfice matériel ou financier, ou par
des pressions extérieures de nature sociale, économique ou
politique.
Le bénévolat qui, selon J. Pictet15(*), doit être
réservé aux gens qui offrent leur service gracieusement, qui
travaillent sans rémunération.
La Croix-Rouge pour assumer ses tâches doit pouvoir
compter sur des prestations volontaires, non seulement en argent, mais aussi en
travail. Elle fera donc appel à des bénévoles,
c'est-à-dire à des collaborateurs non
rémunérés.
I.2.3.2. MEMBRES DE LA
CROIX-ROUGE 16(*)
Au sein du mouvement, est membre toute personne qui a
formellement accepté les conditions liées aux statuts des
membres, telles qu'elles sont définies dans les Statuts et
Règlement Intérieur de la Société Nationale, et qui
est en général habileté à élire des
représentants aux organes directeurs, et à se porter candidate,
pour siéger à ces organes.
Le membre de la Croix-Rouge sert l'institution en vertu d'une
adhésion librement consentie.
Par son adhésion libre et volontaire, le membre
souscrit au respect des Statuts et du Règlement intérieur de la
Croix-Rouge, ainsi que des Principes fondamentaux qui incarnent les valeurs du
mouvement.
CHAPITRE II: PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE DE LA
CRRDC/COMITE TERRITORIAL DE RUTSHURU ET SA GESTION
II .1. PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE
II.1.1. DENOMINATION, SIEGE ET RAYON D'ACTION
II.1.1.1.DENOMINATION
La dénomination est la désignation d'une
personne, d'une chose ou d'une société par un nom. Cependant, ce
travail porte sur la Société Nationale
dénommée «Croix-Rouge de la République
Démocratique du Congo » (CRRDC).
II.1.1.2. SIEGE
La Société nationale de la CRRDC a comme
siège central : 41 av. de la Justice, Kinshasa-Gombe, RDC
Cependant, le Comité territorial de Rutshuru à
son bureau localisé à KIWANJA/ Kachemu dans le Territoire de
Rutshuru en province du Nord-Kivu.
II.1.1.3. RAYON D'ACTION
Le rayon d'action est la zone d'influence ou
d'activités17(*).
Ainsi, la CRRDC couvre toutes les provinces de la RDC. Elle suit les limites
politico- administratives telles que définies par la loi
nationale18(*).
Cependant, ce travail portera sur la CRRDC/ Comité
territorial de Rutshuru.
II.1.2. STATUT JURIDIQUE19(*)
La CRRDC est une organisation humanitaire,
société de secours volontaire, auxiliaires des pouvoirs publics.
Elle collabore avec différents ministères du gouvernement
(Santé, Défense, Affaire Intérieur, Education Nationale et
Travail et Prévoyance sociales).
En effet, un délégué des
ministères précités, intéressés à
l'oeuvre de la Croix-Rouge fait parti des organes de la CRRDC au niveau
national. Il s'agit de l'Assemblée Générale et du
Comité Central. Néanmoins, elle est placée sous la tutelle
du Ministère de la santé.
Elle fait partie du Mouvement International de la
Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Elle est constituée sur base des
conventions de Genève auxquelles la RDC est partie; des lois
congolaises et des principes fondamentaux du Mouvement International de la
CR/CR, appelés Sept principes fondamentaux20(*), guident toutes les actions
de la CR/CR:
1. Humanité
Né du souci de porter secours sans discrimination aux
blessés des champs de bataille, le Mouvement International de la
Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, sous son aspect international et national,
s'efforce de prévenir et d alléger en toutes circonstances les
souffrances des hommes. Il tend à protéger la vie et la
santé ainsi qu'à faire respecter la personne humaine. Il favorise
la compréhension mutuelle, l'amitié, la coopération et une
paix durable entre tous les peuples.
2. Impartialité
Il ne faut aucune distinction de nationalité, de race,
de religion, de condition sociale et d'appartenance politique. Il s'applique
seulement à secourir les individus à la mesure de leur
souffrance et à subvenir par priorité aux détresses les
plus urgentes.
3. Neutralité
Afin de garder la confiance de tous, le Mouvement s'abstient
de prendre part aux hostilités et, en tout temps, aux controverses
d'ordre politique, racial, religieux et idéologique.
4. Indépendance
Le Mouvement est indépendant. Auxiliaires des pouvoirs
publics dans leurs activités humanitaires et soumises aux lois qui
régissent leur pays respectif, les Sociétés nationales
doivent pourtant conserver une autonomie qui leur permette d'agir toujours
selon les principes du Mouvement.
5. Volontariat
Il est un mouvement de secours volontaire et
désintéressé.
6. Unité
Il ne peut y avoir qu'une seule Société de la
Croix-Rouge et du Croissant-Rouge dans un même pays. Elle doit
être ouverte à tous et étendre son action humanitaire au
territoire entier.
7. Universalité
L e Mouvement international de la Croix-Rouge et du
Croissant-Rouge, au sein duquel toutes les sociétés ont des
droits égaux et le devoir de s'entraider, est universel.
II.1.3. APERCU HISTORIQUE21(*)
Un homme, Henry Dunant, sa vision et sa détermination
sont à l'origine du Mouvement international de la
Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. L'histoire commence le 24 juin
1859 à Solferino, localité du nord de l'Italie, où les
armées Autrichienne et Française s'affrontent. Au terme de 16
heures de violents combats, 4OOOO morts et blessés jonchent le champ de
bataille. Le soir même, un citoyen Suisse, Henry Dunant, arrive dans la
région pour affaires. Ce qu'il voit le stupéfie : les
services de santé des deux armées sont incapables de faire face
à la situation et de milliers de soldats blessés sont
abandonnés à leurs souffrances.
Dunant improvisa du secours à ces derniers avec
l'aide des habitants du village voisin, Castiglione, de l'aider à porter
secours aux blessés, en insistant pour que les combattants des deux
camps bénéficient des mêmes soins. De retour en Suisse,
touché par ce qu'il a vécu, Henry Dunant écrit son
expérience dans un livre qu'il intitule : « Un
souvenir de Solferino », dans lequel il lance deux appels solennels,
demandant :
v La création, en temps de paix, dans chaque pays une
société de volontaires qui s'occuperont des blessés en
temps de guerre.
v L'adoption d'un accord international pour que ces
volontaires, chargés d'assister les services de santé des
armées, soient reconnus et protégés.
En 1863, une société de bienfaisance, la
société d'utilité publique de Genève, crée
une commission de cinq membres pour examiner la possibilité de
concrétiser les idées de Dunant. Cette commission,
composée de Gustave Moynier, Louis Appia, Théodore Manoir et
Dunant lui-même, fonde le Comité international de secours aux
blessés, le prédécesseur du Comité international de
la Croix-Rouge.
Les cinq fondateurs poursuivent leurs efforts afin que les
idées énoncées dans le livre de Dunant soient traduites
dans les faits. Répondant à leur invitation, 14 Etats et quatre
institutions philanthropiques dépêchent des représentants
à la Conférence international, qui s'ouvre à Genève
le 26 octobre 1863. C'est au cours de cette Conférence que le signe
distinctif, une Croix-Rouge sur fond blanc, est adoptée et que
l'institution de la Croix-Rouge voit le jour.
Afin de formaliser la protection des services de santé
sur le champ de bataille et d'obtenir une reconnaissance officielle, sur le
plan international, de la Croix-Rouge et de ses idéaux, le gouvernement
Suisse convoque une conférence diplomatique à Genève en
1864. Les représentants de 12 gouvernements y participent et adoptent un
traité intitulé « convention de Genève pour
l'amélioration du sort des militaires blessés dans les
armées en campagne ». Ce traité est le premier du droit
humanitaire.
C'est ainsi qu'en 1888, sous l'empire de l'Etat
Indépendant du Congo, la Croix-Rouge fut introduite au Congo. Elle
exista sous la dénomination : « Association Congolaise et
Africaine de la Croix-Rouge » (ACA). Elle partira de
1888-190922(*).
De 1926-1961, elle a fonctionné sous couvert de la
Croix-Rouge de Belgique, Sous la
dénomination « Croix-Rouge du Congo, Section de la
Croix-Rouge de Belgique»
A compter du 1er mars 1961, la Croix-Rouge est
érigée en Société nationale successivement sous les
dénominations Croix-Rouge du Congo, Croix-Rouge du Zaïre et
actuellement CRRDC. Ces dénominations ont varié suivant les
régimes politiques qui se sont succédé en RDC.
C'est en 1978 qu'elle fut introduite à Rutshuru,
spécialement dans le domaine de la santé.23(*)
II.1.4. OBJECTIFS DE LA CRRDC24(*)
Bien que l'idée fondatrice était de secourir les
blessés de guerre, la CRRDC a pour objet général de
prévenir, soulager et améliorer l'existence des populations les
plus vulnérables, où qu'elles se trouvent sans aucune distinction
à travers les sept principes fondamentaux du Mouvement international de
la Croix-Rouge, des programmes de développement communautaires
durables, la préparation aux catastrophes et des activités de
secours.
II.2. LA GESTION DE LA CRRDC/ COMITE TERRITORIAL DE
RUTSHURU
II.2.1. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Toute organisation quelle que soit sa taille peut être
divisée en plusieurs département. Elle favorise la collaboration
et la négociation entre individus d'un groupe et améliore ainsi
l'efficacité de communication au sein de l'organisme25(*).
La fonction d'organisation délimite clairement
l'autorité et les responsabilités au sein de l'organisme, elle
améliore ainsi les fonctions d'impulsion et de contrôle et des
dirigeants. Et cela est représenté par un organigramme.
L'organigramme apparait comme le plan écrit de
l'organisation, décrivant les différents postes de travail et les
liens qui existent entre eux26(*).
C'est ainsi qu'avec l'accord du comité central de la
Société nationale les comités provinciaux peuvent
créer des comités de district, ville, territoire, commune et
locaux dans l'ensemble du pays pour assurer l'extension de ses
activités.27(*)
Voici comment se présente l'organigramme28(*) de la CRRDC/ Comité
territorial de Rutshuru:
COMITE DE TERRITOIRE
ASSEMBLEE DE TERRITOIRE
MEMBRES/VOLONTAIRES
DEPARTEMENT DE DEVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL, JEUNESSE ET
GENRE
DEPARTEMENT DE LA S.A.S.
DEPARTEMENT DE L'INFORMATION, COMMUNICATION ET REPORTING
TRESORERIE
BUREAU/COMITE DE DIRECTION
PRESIDENT
COMITES DE BASE
2 PRESIDENTS ADJOINTS
SECRETARIAT
3 CONSEILLERS
DEPARTEMENT DE L'ADMINISTRATION ET DES FINANCES
DEPARTEMENT DE SERVICE JURIDIQUE
DEPARTEMENT DE G.C.
II.2.2. FONCTIONNEMENT
La réalisation de toute activité en vue de la
production des biens et services se trouve au coeur de toute organisation et
constitue sa raison d'être. C'est surtout dans ce domaine
d'activité que se juge l'efficacité de l'organisation car ce
n'est que pour l'intermédiaire des activités qu'une organisation
peut avoir un impact sur la communauté.29(*)
L'ensemble de fonctions, de la gestion, des systèmes
de contrôle, des changements et du personnel contribuent à la
bonne gestion.
Dans ce point, nous relevons le fonctionnement des organes
clés de la CRRDC/ Comité territorial de Rutshuru qui sont :
l'Assemblée territoriale, le Comité territorial et le Bureau.
Voici, en détail, comment fonctionnent ces
organes :
1. ASSEMBLEE TERRITORIALE
L'Assemblée de Territoire ou de la Commune est la plus
grande autorité de la CRRDC dans le Territoire ou dans la Commune.
L'Assemblée élective de Territoire ou de la
Commune est présidée par un délégué du
comité de district/Ville et transmet le rapport à la
hiérarchie.
a. De la composition de l'Assemblée
territoriale
Elle est composée de :
v Un président du Comité de Territoire ou de la
commune.
v Neuf membres du comité de Territoire ou de la
Commune.
v Cinq délégués désignés
par l'Assemblée des sections Croix-Rouge à la base dont un
délégué des jeunes et des femmes.
v Les Délégués des services
administratifs de Territoire ou de Commune représentant les
Ministères de la Santé et de l'Intérieur.
b. Des pouvoirs de l'Assemblée
territoriale
v Elle élit le président du Comité de
Territoire
v Elle fixe la politique générale du
Comité de Territoire
v Elle élit neuf membres pour siéger au
Comité de Territoire pour un mandat de 6 ans renouvelables une fois et
dont les modalités pratiques sont définies dans les statuts et
Règlement Intérieur.
v Elle vote le budget présenté par le
comité de Territoire et approuve les comptes
v Elle délibère sur toutes les questions
inscrites à l'ordre du jour définitif arrêté par
elle
v Elle adopte les rapports d'activités
présentés par le comité de Territoire
v Elle peut déléguer une partie de ses pouvoirs
au Comité de Territoire.
c. Des sessions de l'Assemblée de
territoire
v L'Assemblée ordinaire de Territoire se réunit
chaque année au jour, date et lieu choisis par la
précédente Assemblée.
v Elle se réunit en session extraordinaire sur
initiative du Comité de territoire, sur demande du Bureau du
Comité de Territoire ou du cinquième des membres de
l'Assemblée de Territoire.
2. COMITE TERRITORIAL
a. De la composition
Le Comité de Territoire se compose de :
v Un président
v Neuf membres de Comité de Territoire
v Des Présidents des Comités de base
v Les Délégués des services
administratifs de Territoire représentant les Ministères de la
Santé et de l'Intérieur.
b. Des pouvoirs
v Le Comité de Territoire élit les deux
vice-présidents, le trésorier et les membres de la commission des
finances. Il élit ou nomme le secrétaire du Comité de
Territoire. Ces élections sont soumises à l'approbation du
Comité Central sur appréciation du Bureau du Comité de
Province.
v Il pourvoit à leur remplacement en cas de vacance ou
d'absences répétées aux réunions auxquelles ils
sont tenus de participer.
v Sans aller à l' encontre des principes et
règlements arrêtés par le Comité Central, il
crée des commissions qu'il juge utiles ou nécessaires à
l'accomplissement des buts et objectifs de la section Croix-Rouge de
Territoire.
v Il contrôle la gestion et les activités des
Comités de base.
v Il supervise la tenue des Assemblées de base.
3. BUREAU ou COMITE DE
DIRECTION
a. De la composition
Le Bureau du Comité de Territoire est composé
de:
v Un président ;
v Deux vice-présidents ;
v Un trésorier et d'un trésorier
adjoint ;
v Un secrétaire et d'un secrétaire adjoint
élus ou nommés et
v Trois conseillers
b. Des pouvoirs
v Il a qualité pour prendre toutes les mesures urgentes
dans l'intervalle des réunions des organes territoriaux ou lorsque ces
organes sont, en raison des circonstances exceptionnelles, dans
l'impossibilité de se réunir, à charger d'en rendre compte
lors de leurs prochaines réunions ;
v Il assiste et aide l'administration de Territoire dans son
rôle de développement des ressources ;
v Il suspend le secrétaire de Territoire ;
v Il évalue les performances du secrétaire de
Territoire ;
v Il nomme et révoque, sur proposition de Territoire,
les chefs des services ;
v Il définie le rendement à atteindre ;
v Il exerce tous les pouvoirs qui sont
délégués par le Comité de Territoire ;
v Il se prononce sur toutes les questions importantes sous
réserve de la décision du Comité de Territoire et
v Il se réunie chaque fois qu'il est convoqué
par le président du Comité de Territoire.
c. Les membres
.
Le Bureau du Comité de Territoire comprend :
v Le Président du Comité de
Territoire :
v Il est la plus haute personnalité de la CRRDC dans le
Territoire ;
v Il est élu par l'Assemblée pour un mandat de 6
ans renouvelable une fois ;
v Il convoque et préside les réunions des
organes de Territoire et coordonne leurs travaux ;
v Il délègue une partie de ses pouvoirs aux
vice-présidents et
v En cas d'absences, il est remplacé par l'un des
vice-présidents
v Les deux vice-présidents
Ils sont élus par le Comité de Territoire pour
un mandat de 6 ans renouvelable une fois. Un d'eux remplace le président
en cas d'absence ou d'empêchement. Un d'eux assume l'intérim du
président jusqu'à l'élection d'un nouveau président
dans le douze mois conformément au Règlement Intérieur de
la société nationale.
v Le Trésorier de Territoire
v Il est membre du Comité de Territoire, du Bureau de
Comité de Territoire;
v Il est comptable de tous les fonds qui sont versés
à la Croix-Rouge du Territoire à quelque titre que ce soit,
envers le Comité de Territoire et le bureau du Comité de
Territoire ;
v Il définie et évalue en concertation avec le
secrétaire de Territoire, les moyens pour parvenir au
résultat ;
v Il collabore avec le secrétaire de Territoire dans
l'élaboration des perspectives détaillées, des programmes,
des produits et des services ;
v Le mouvement et le placement des fonds préalables
ordonnancés et disponibles sont exécutés par le
secrétaire de Territoire en accord avec le Trésorier ;
v Il exécute en accord avec le secrétaire de
territoire, le mouvement des fonds préalablement ordonnancés et
disponible et
v Il présente le rapport financier à
l'Assemblée de Territoire et / ou au Comité de
Territoire.
v Le Secrétaire de Territoire
v Il est le plus haut cadre de la CRRDC dans le Territoire
v Il est élu ou nommé et démis de ses
fonctions par le Comité de Territoire sur recommandation du Bureau ou du
président. En cas de nomination, il est rémunéré
sur base d'un contrat mutuellement consenti et dont les modalités sont
fixées par le Comité de Territoire. Il exerce ses fonctions sous
l'autorité du Bureau du Comité de Territoire et du
président.
v Il organise et dirige les services de la CRRDC dans le
Territoire.
v Il assure l'exécution des décisions prises par
les organes supérieurs et la bonne marche de différents
services.
v Il gère les activités pour exécuter la
mission arrêtée par l'Assemblée territoriale, le
Comité de Territoire et le Bureau de Territoire.
4. LES DIFFERENTS DEPARTEMENTS
ET QUELQUES REALISATIONS30(*)
Les départements sont dirigés par des Chefs des
Départements nommés par le comité de direction auquel ils
rendent régulièrement compte par l'intermédiaire du
secrétaire territorial.
Cependant, pour atteindre les buts principaux fixés,
les départements cités ci-dessous réalisent les
tâches leurs dévolues.
1. DEPARTEMENT DE GESTION DES CATASTROPHES
OBJECTIFS :
v Dirige et coordonne les activités d'intervention lors
des urgences et des catastrophes ;
v Participe aux activités de protection
civile ;
v Prévention et préparation aux
catastrophes ;
v Encadrement des volontaires affectés aux
opérations et
v Collection et distributions des MCR.
REALISATIONS :
v Interventions lors de différentes manifestations
sportives et d'accueil des autorités à Rutshuru ;.
v Interventions lors des accidents et autres incidents ;
v Participation des volontaires aux distributions des vivres
et non vivres, utilisés par le CICR, à ISHASHA, RUMANGABO,
RUGARI et à JOMBA ;
v Formation en Noviciat (connaissance du mouvement) ;
v Collections et distributions des MCR entre membres de
famille séparés sur toute l'étendue du territoire avec le
soutien technique et logistique du CICR pour les activités conduisant au
rétablissement et au maintien des liens familiaux en faveur des
personnes qui avaient perdu le contact avec leurs proches suite au conflit
armé et de violences ou leurs conséquences ;
v Réunification avec la famille des ENA, ESFGA et les
adultes vulnérables avec l'appui du CICR et
v Participation à l'enterrement des victimes de guerre
entre CNDP et FARDC en septembre 2009.
2. DEPARTEMENT DE DEVELOPPEMENT ORGANISATIONNEL, JEUNESSE ET
GENRE
OBJECTIFS :
v Dirige et coordonne les activités de
développement des capacités de la société
nationale ;
v Conception, mise en oeuvre, suivi et évaluation des
programmes, des projets de développement de la Société
nationale ;
v Administration des projets de la CRRDC ;
v Coordination des activités de développement
des ressources de la CRRDC (matérielles, humaines et
financières) ;
v Appuie les programmes d'amélioration des structures
et systèmes de gestion de la CRRDC ;
v Coordination des activités de la formation des cadres
volontaires ;
v Coordination des branches dans la planification,
exécution, suivi des programmes de base destinés aux plus
vulnérables ;
v Dirige et coordonne la mise en oeuvre de la politique de la
jeunesse de la CRRDC ;
v Protection et éducations des enfants et des
jeunes :
v Autopromotion des jeunes ;
v Dirige et coordonne les activités liées
à la promotion de la femme ;
v Conçoit les projets et veille à la mise en
oeuvre de la politique de la femme ;
v Implique les femmes dans toutes les activités de la
CRRDC.
REALISATION :
v Relance du projet de promotion des valeurs humanitaires par
la lutte contre les violences sexuelles avec l'appuie de la FICR.
v Formation en PSBC.
3. DEPARTEMENT DE LA SANTE ET ACTIONS SOCIALES
OBJECTIFS :
v Dirige et coordonne les activités
d'amélioration de la Santé et de la protection sociale ;
v Prévention des maladies ;
v Concevoir et faire exécuter des programmes de
santé communautaire ;
v Participe aux activités de transfusion
sanguine ;
v Assistance et action éducative.
REALISATIONS :
v Assainissement de la part des volontaires, de latrines du
marché public de Rutshuru-Centre et celui de Kiwanja cité.
v Sensibilisation sur les bonnes pratiques d'hygiène en
cas d'épidémie
4. DEPARTEMENT DE L'INFORMATION, COMMUNICATION ET
REPORTING
OBJECTIFS :
v Dirige et coordonne les activités de Diffusion de la
CRRDC ;
v S'occupe avec le concours du service juridique de la
diffusion des principes et idéaux du Mouvement international de la
CR/CR et du DIH ;
v Appuie les services et organes en matière
d'information ;
v Met en oeuvre la politique en matière d'information,
communication, documentation et archives et
v Assure la production des rapports généraux et
spécifiques sur les activités et les programmes de la CRRDC.
REALISATIONS :
Ø Sensibilisation sur la connaissance du Mouvement, par
des émissions à la Radio et dans des écoles de
Rutshuru-Centre
Ø 2 communicateurs formés en communication
efficiente et professionnelle
Ø Sensibilisation sur les activités de la
Croix-Rouge afin d'obtenir les membres adhérents
5. DEPARTEMENT DE L'ADMINISTRATION ET DES FINANCES
OBJECTIFS :
Il s'occupe de :
v La gestion des ressources humaines
v La gestion des ressources matérielles
v La gestion des ressources financières
REALISATION :
Département non encore en service.
6. DEPARTEMENT DE SERVICE JURIQUE
OBJECTIFS :
v Il dirige et coordonne les activités juridiques du
comité.
v Il émet des avis juridiques sur les questions
liées à la gestion courante de la Société nationale
dans ses rapports tant avec son personnel qu'avec les tiers.
v Il s'emploie de concert avec le Département de
l'information, communication et reporting, à la diffusion du
DIH.
REALISATION :
Aucune réalisation sur terrain.
II.3. LES MOYENS D'ACTION DE LA CRRDC/COMITE TERRITORIAL DE RUTSHURU
Tout au long de ce point, notre préoccupation sera
d'analyser les différents moyens qu'utilise la CRRDC/Comité
territorial de Rutshuru pour atteindre ses objectifs ; il s'agit
de :
v Moyens humains
v Moyens financiers
v Moyens matériels
II.3.1. LES MOYENS HUMAINS31(*)
Des tous les moyens que peut disposer une entreprise, une
institution ou une société, les moyens humains se trouvent au
centre d'intérêt de toute organisation étant donné
qu'à leur absence les autres restent figés.
La gestion des ressources dans le domaine de la planification
et de la demande de la main d'oeuvre, nous montre que la direction s'emploie
à disposer des bonnes personnes au bon endroit et au bon moment afin de
contribuer à la satisfaction des objectifs organisationnels et
individuels32(*).
La planification des ressources humaines est une
activité de gestion des ressources humaines grâce à
laquelle on tente à prévoir d'une part l'offre d'employés.
L'estimation du nombre et du type d'employés requis permet donc au
service des ressources humaines de prévoir l'organisation du personnel
nécessaire tant en quantité qu'en compétence.
Cette idée des ressources humaines, vue sa
considération, a été renforcée par deux autres
auteurs notamment G.TERRY et STEPHAN dans leur ouvrage « Les
Principes de management » qui montre le rôle du dirigeant, qui
est de mobiliser les ressources humaines, les matières, les machines et
les marchés pour parvenir au résultat recherché en tenant
compte du temps, de l'énergie et des coûts33(*).
En effet, pour ce qui est des moyens humains, la CRRDC est
ouverte à tous, sans aucune distinction. Elle comprend des membres
actifs, des membres de soutien, des membres d'honneur et des Présidents
et Secrétaires Généraux Emérites34(*).
1. Des membres actifs
Les membres actifs sont des personnes physiques qui ont
accepté de prêter leurs services à la Société
Nationale de la CRRDC et de verser la contribution dont le montant est
fixé par l'Assemblée Générale et sont
enregistrés comme tels auprès du Comité territorial,
communal et local.
2. Des membres de soutien
Les membres de soutien sont des personnes physiques ou
morales qui accordent une aide matérielle, technique ou
financière à la CRRDC.
3. Des membres d'honneurs
Les membres d'honneurs sont des personnes physiques ou
morales auxquelles le Comité Central a conféré ce titre en
hommage à des services exceptionnels rendus à la CRRDC.
4. Des Présidents et Secrétaires
Généraux Emérites
L'Assemblée Générale peut conférer
aux Présidents ou Secrétaires Généraux qui ont
rendu des services à la CRRDC le titre de Président ou
Secrétaire Général émérites.
A ce titre, ils ont aussi la qualité de membres
d'honneurs.
II.3.2. LES MOYENS FINANCIERS
La gestion financière est un art qui met en oeuvre les
méthodes de manipulation, de prévision, de contrôle et de
recherche des ressources financières d'une organisation35(*).
La gestion financière a toujours occupé une
place privilégiée dans la gestion des entreprises, car elle
concerne la politique générale de la firme ou de toute sorte
d'organisation : sa naissance, sa croissance, sa décadence et son
autonomie36(*).
Cependant les ressources de la CRRDC/Comité territorial
de Rutshuru sont constituées de37(*) :
a. Les contributions statutaires
Il s'agit des ressources ci- après :
v Les ressources issues des cotisations des membres. Chaque
année, toute personne désireuse d'adhérer à la
CRRDC en qualité de membre est tenue d'acheter une carte ; de
même que tout ancien membre de la CRRDC est tenu de renouveler sa
cotisation, au prix fixé par l'Assemblée Générale.
Rentrent dans cette catégorie, les contributions des membres de
soutien.
v Les diverses cotisations ponctuelles et permanentes
décidées par le Comité Central pour le fonctionnement de
l'institution CRRDC à quelque niveau que ce soit (Province, Commune,
Section, ...)
Comme on peut le remarquer, le terme statutaire couvre
plutôt l'idée d'une contribution non volontaire liée
à une disposition qui s'applique d'une manière impérative
à tous les membres sans que celle-ci relève nécessairement
des statuts de la Croix-Rouge nationale.
b. Les contributions volontaires
Il s'agit des contributions et dons faits à la CRRDC
par des personnes physiques ou morales pour soutenir un projet, une
opération, une activité ou le fonctionnement de la
société nationale. Elles peuvent résulter des membres de
la CRRDC ou de toute autre personne physique ou morale, pour autant que cela ne
soit pas fait dans le cadre d'une cotisation statutaire ou d'une subvention.
c. Les redevances des unités économiques et des
établissements spéciaux
La Société Nationale de la CRRDC dispose de
quelques unités génératrices des revenus. Ces
unités sont, en principe, tenues de contribuer au budget de la
Société Nationale de la CRRDC à raison d'un certain
pourcentage de leurs revenus. Rentrent dans cette catégorie, les
unités économiques (exemple : les restaurants, salles des
réunions, champs, les centres médicaux, les établissements
d'enseignement, etc.).
d. Les produits divers
Cette rubrique comprend, par exemple, les loyers sur les biens
mobiliers et immobiliers appartenant à la Société
Nationale de la CRRDC, les produits issus de la vente des uniformes, des
insignes, des brevets, des cartes de Laissez-passer, des services rendus...
e. Les subventions
Etant donné l'intérêt public des missions
de la Société Nationale de la CRRDC, le Gouvernement Congolais
alloue des subventions à la Société Nationale dans le
cadre du budget de l'Etat.
D'autres organismes, comme le CICR, la FICR et les
Sociétés Nationales participantes font autant. Ces subventions,
qui résultent d'un engagement préalable du donateur, sont
utilisées par la CRRDC pour couvrir les salaires des agents (assurer son
fonctionnement et financer certains programmes).
II.3.3. LES MOYENS MATERIELS
La gestion d'une entreprise est un système qui ne se
limite pas à un ou deux aspects seulement. Il sera impérieux de
doter le personnel de l'entreprise de tous les matériels
nécessaires dans la réalisation de ses objectifs. Le
traité de la science administrative définit l'équipement
administratif ou moyen matériel comme étant l'ensemble
d'éléments inséparable du fonctionnement de
l'administration38(*).
Il s'agit donc de l'ensemble de biens meubles et immeubles qui
forment l'infrastructure administrative laquelle constitue l'une des conditions
de l'efficacité de l'action administrative. Il s'agit de bâtiments
administratifs, de mobiliers des bureaux, des machines et fournitures
nécessaires au travail administratif, véhicules et autres
matériels roulants.
Cependant, pour ce qui est des ressources matérielles,
la CRRDC/Comité Territorial de Rutshuru dispose39(*) :
v De deux bâtiments dont l'un semis durable et l'autre
non durable (en planches).
v Des mobiliers de bureau.
v D'une moto (en panne).
v Six vélos.
v Une machine à écrire.
v Des matériels de secours (trousses de secours,
dossards et brassards).
v Des matériels d'assainissement (brouettes,
bèches, houes, ...)
v Des articles promotionnels Croix-Rouge.
CHAPITRE III. METHODOLOGIE, ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS D'ENQUETE
III.1. LE CADRE
METHODOLOGIQUE
La méthodologie est une étude des
méthodes propres à une science, une manière de faire et de
procéder40(*). En
effet, le point du troisième chapitre de notre travail donnera un aspect
général sur les méthodes et techniques utilisées,
la population d'étude et l'échantillon d'étude.
III.1.1. METHODES
La vérité scientifique est particulière
du fait qu'elle s'élabore en suivant une démarche
préalablement connue qui est constituée par la méthode.
Celle-ci permet de tenir le raisonnement rationnel de
façon rigoureuse et systématique dans la poursuite de la
connaissance. Pour cela, elle est sommairement définie comme le guide de
la pensée dans la poursuite de la vraie connaissance41(*).
Elle est l'ensemble de règles à suivre, de
procédés, de moyens organisés, employés pour
arriver à un résultat. Selon Chevalier42(*), on entend par méthode,
les procédés d'analyse susceptibles de conduire à une
explication des phénomènes observés.
Comme on le voit, la méthode comprend donc des normes,
des processus d'utilisation concrète des méthodes et techniques
de recherche.
Pour atteindre les objectifs de notre travail, nous avons
trouvé utile les méthodes suivantes : La méthode
historique, la méthode structuro-fonctionnelle et la méthode
analytique.
III.1.1.1. METHODE
HISTORIQUE
La méthode historique cherche dans l'explication des
faits, la genèse des situations étudiées, leurs
antécédents, leur succession ou évolution dans le temps,
afin de comprendre la situation présente.
En effet, cette méthode nous a servi dans la
description historique de la Croix-Rouge.
III.1.1.2. METHODE
STRUCTURO-FONCTIONNELLE
Cette méthode est l'ensemble de la méthode
structurale et la méthode fonctionnelle. Elle permet d'analyser à
la fois les liens et les fonctions des éléments d'un ensemble. Le
recours à cette méthode nous a permis de récolter les
informations possibles sur la structure organisationnelle du personnel de la
CRRDC, comité territorial de Rutshuru.
III.1.1.3. METHODE
STATISTIQUE
Elle nous a aidés à chiffrer et à
quantifier les résultats sous forme des pourcentages. Elle nous a, en
outre, permis d'interpréter les données recueillies sur le
terrain.
III.1.1.4. METHODE
JURIDIQUE
Elle nous a aidé à l'étude des
attributions ou des fonctions telles qu'elles sont prescrites par les lois et
les règles de la Société nationale de la CRRDC.
III.1.1.5. METHODE
ANALYTIQUE
Selon Robert, l'analyse est la décomposition ou
l'action de décomposer un tout en ses éléments
constituants. Ou encore, c'est un examen minutieux qui tente de dégager
les éléments propres à expliquer une situation, un
sentiment ou une personnalité. Le mot. `' Analyse `' vient du
verbe analyser et signifie : résumer, disséquer, examiner
ou décortiquer.
Durant nos recherches, la méthode analytique nous a
permis de disséquer toutes les informations et les données
récoltées.
III .1.2. TECHNIQUES
Toute recherche ou application scientifique en sciences
sociale, comme dans les sciences en générale, doit comporter
l'utilisation des procédés opératoires rigoureux bien
définis transmissibles susceptibles d'être appliqués
à nouveau dans les mêmes conditions adaptées aux genres des
problèmes et des phénomènes en cause. Ce sont là
les techniques.
La technique est l'ensemble des moyens matériels que le
chercheur utilise pour mener ses recherches.
III.1.2.1. LES TECHNIQUES
DOCUMENTAIRES
L'activité humaine laisse toujours des traces, que
celles-ci soient muettes, sonores, visuelles ou écrites. Ainsi, par
document, il faut entendre ici toute source de renseignement déjà
existante à laquelle un chercheur peut avoir accès. Un document
est donc : « Tout support matériel où est
situé une trace du passé, ce passé étant plus ou
moins récent, plus ou moins éloigné »43(*).
De notre part, la technique documentaire a consisté
à la consultation des ouvrages, dictionnaires, archives de la CRRDC et
autres documents.
III.1.2.2. LA TECHNIQUE
D'INTERVIEW
L'interview est le procédé d'investigation
scientifique utilisant un processus de communication scientifique verbale pour
recueillir des informations en rapport avec le but recherché.
Cependant, plusieurs interviews ont été
réalisées afin de se rassurer de la véracité des
données recueillies et de la ténacité des informations
obtenues.
III.1.2.3. L'OBSERVATION
Comme l'affirme WACHEUX44(*) : « L'observation constitue la plus
importante des techniques utilisées pour recueillir les données
nécessaires à un travail de recherche ».
Elle est d'une importance capitale, car elle permet de
« sentir » la situation. C'est là, après
tout, la raison d'être du travail sur le terrain. Observer n'est pas
seulement voir. C'est aussi entendre, sentir, ressentir et toucher45(*).
Au cours de nos recherches, nous avons utilisé
l'observation selon laquelle l'enquêteur ou le chercheur vit dans le
milieu de recherche avec les enquêtés, cette technique nous a
permis de récolter les données dont les enquêtés ne
pouvaient pas nous rassurer par leur jugement de valeur.
III.1.2.4. LE QUESTIONNAIRE
Le questionnaire a été élaboré et
soumis aux membres du Comité de Territoire de la CRRDC de Rutshuru pour
récolter des données constituant notre travail de fin de cycle.
Toutefois, leur des réponses a facilité la
tâche de comprendre leur satisfaction et leur besoin dans la gestion.
III.1.3. POPULATION
D'ETUDE
La population est l'ensemble de tous les individus qui
possèdent en commun un trait particulier.
D'après R. MUCCHIELLI46(*) : « La population d'étude ou
l'univers d'enquête est l'ensemble d'humains concernés par les
objectifs d'enquête ». Cependant, notre population
d'étude porte sur les membres de la Société Nationale de
la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru.
III.1.4. ECHANTILLON
L'échantillon se définit comme un petit groupe
d'une population déterminée, dont on peut compter les
éléments. C'est un segment ou sous ensemble de la population
étudiée47(*).
Elle est un groupe restreint d'individus, d'objets ou
d'évènements présentant les caractéristiques de la
population à étudier.
De ce fait, l'échantillon de notre étude est
centré sur les membres du Comité territorial de la
Société Nationale de la CRRDC/Comité territorial de
Rutshuru.
En général, nous avons pris l'échantillon
de 1O personnes qui ont constitué le sujet de notre étude durant
nos recherches.
III.2. ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE
Dans cette deuxième section du troisième
chapitre, nous allons analyser et interpréter les données de nos
enquêtés pour enfin prodiguer les conseils à l'endroit de
la Société Nationale de la CRRDC/Comité territorial de
Rutshuru et donner notre conclusion générale.
III.2.1. CLASSEMENT DES RESULTATS D'ENQUETE
1. Classement des
enquêtés selon le sexe
Tableau n°1 décrivant les enquêtés
selon le sexe :
Sexe
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
Nombre
|
7
|
3
|
1O
|
%
|
7O
|
3O
|
1OO
|
Source : Tableau construit par
nous-mêmes.
Commentaires :
Ce tableau nous indique que sept personnes membres de la
Société Nationale de la CRRDC/Comité territorial de
Rutshuru, soit 7O%, sont de sexe masculin et 3 personnes seulement, soit 3O%,
sont de sexe féminin.
2. Identification des
enquêtés selon l'âge
Tableau n°2 décrivant les
enquêtés selon leur âge :
Age
|
2O -29
|
3O-39
|
4O et plus
|
Total
|
Nombre
|
3
|
5
|
2
|
10
|
%
|
3O
|
5O
|
2O
|
100
|
Source : Tableau construit par
nous-mêmes.
Commentaires :
Ce tableau nous montre que les membres de la
Société Nationale de la CRRDC/Comité territorial de
Rutshuru, sont classés selon l'âge de la manière suivante:
3 personnes, soit 3O%, dans la tranche d'âge compris entre 2O et 29 ans ;
5 personnes, soit 5O%, dans la tranche d'âge compris entre 3O et 39 ans
et 2 personnes, soit 2O%, entre 4O et plus.
3. Classement des
enquêtés selon le niveau d'étude
Tableau n°3 décrivant les différents
niveaux d'étude de nos enquêtés :
Niveau d'étude
|
Nombre
|
Pourcentage
|
Sans niveau
Primaire
Secondaire
Universitaire
|
2
5
3
-
|
20
50
30
-
|
Total
|
10
|
100
|
Source : Tableau construit par
nous-mêmes.
Commentaires :
Il ressort du tableau ci-dessus que les membres de la
CRRDC/Comité territorial de Rutshuru sont répartis selon les
différents niveaux de la manière suivante : 20% sans niveau,
50% du niveau primaire et 30% du niveau secondaire.
4. Classement des
enquêtés selon l'ancienneté
Tableau N° 4 faisant remonter l'ancienneté des
enquêtés :
Ancienneté
|
0 à 3 ans
|
4 à 7 ans
|
8 ans et plus
|
Total
|
Nombre
|
5
|
2
|
3
|
10
|
%
|
50
|
20
|
30
|
100
|
Source : Tableau construit par nous
mêmes.
Commentaires :
Ce tableau montre que cinq personnes de la CRRDC/Comité
territorial de Rutshuru, soit 50%, ont l'ancienneté de 0 à 3
ans ; deux personnes, soit 20 %, ont l'ancienneté de 4 à 7
ans et 3 personnes, soit 30%, ont l'ancienneté de 8 ans et plus.
5. Budget de la
CRRDC/Comité territorial de Rutshuru.
Tableau N° 5 décrivant les budgets des
trois dernières années :
Année
|
Montant du budget
|
2007
2008
2009
|
Néant
Néant
Néant
|
Source : Tableau construit par
nous-mêmes.
Commentaires :
Ce tableau indique que la CRRDC / Comité territorial
de Rutshuru a fonctionné les trois dernières années sans
budget.
6. Répartition du
budget pour les trois dernières années
Tableau N° 6 décrivant la répartition
des budgets des trois dernières années :
Postes
|
Montant alloué
|
2007
|
2008
|
2009
|
v Prime pour le personnel
v Fonctionnement du bureau et divers départements.
v Projets divers
|
Néant
Néant
Néant
|
Néant
Néant
Néant
|
Néant
Néant
Néant
|
Source : Tableau construit par
nous-mêmes.
Commentaires :
Le tableau ci-dessus indique que les différents postes
n'ont pas été financés les trois dernières
années.
7. Moyens de
déplacement
Tableau N° 7 décrivant les moyens de
déplacement
Moyens de déplacements
|
Etat
|
Nombre
|
v Moto
v Vélos
|
v En panne
v En bon état
|
1
8
|
Source : Tableau construit par nous
-mêmes.
Commentaires :
Comme le tableau ci-dessus l'indique, la CRRDC / Comité
territorial de Rutshuru n'a comme engin de déplacement, qu'une moto en
panne et 8 vélos en bon état, affectés au service de
rétablissement des liens familiaux.
8. De la satisfaction des
réalisations des objectifs
Tableau N° 8 décrivant la satisfaction de la
réalisation des objectifs.
Satisfaction
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Nombre
|
-
|
10
|
10
|
%
|
-
|
100
|
100
|
Source : Tableau construit par
nous-mêmes.
Commentaires :
Ce tableau montre que 10 personnes, soit 100%, ne sont pas
satisfaits de la réalisation des objectifs.
9. De la tenue des
réunions statutaires et Assemblées
Tableau N° 8 décrivant la tenue des
réunions statutaires et Assemblées
Tenue des réunions
|
Régulièrement
|
Irrégulièrement
|
Total
|
Nombre
|
-
|
10
|
100
|
%
|
-
|
10
|
100
|
Source : Tableau construit par
nous-mêmes.
Commentaires :
Ce tableau nous montre que 10 personnes, soit 100%, sont
d'accords que les réunions statutaires se tiennent
irrégulièrement c'est-à-dire par hasard.
Après l'analyse des données, nous
confirmons que la Société nationale de la CRRDC/Comité
territorial de Rutshuru connait de sérieuses difficultés de
gestion.
L'Etat n'alloue plus de
subventions à son service auxiliaire comme prévu dans les statuts
de la CRRDC, édition 2000. Cette situation a pour conséquences le
manque de budget de fonctionnement de ce service, le manque de prime pour les
agents, la non réalisation de ses objectifs et dans une certaine mesure
le recours au personnel sans qualification requise.
III.2.2. CONSEILS ET
SUGGESTIONS
Après l'analyse des résultats,
il est important de proposer quelques conseils et suggestions pouvant permettre
la bonne gestion de la Société nationale de la
CRRDC/Comité territorial de Rutshuru.
Nous avons souligné, au départ, que le
personnel joue un rôle très important au sein de toute
institution, organisation ou société. Ainsi, la recherche de la
satisfaction des besoins du personnel est une condition sine qua non pour le
succès ou la réussite dans une organisation ou une
société quelconque.
Cependant, nous pensons que la bonne gestion de la
Société nationale de la CRRDC/Comité territorial de
Rutshuru n'incombe pas seulement au Président du dit comité, mais
et la mise en commun des efforts de la part du Gouvernement, du comité
central de la Société, du comité de direction
territoriale et des membres/volontaires.
C'est la raison pour laquelle nos conseils et suggestions ne
s'adressent pas à un seul organe mais à tous les niveaux
concernés.
1. POUR LE GOUVERNEMENT
Respecter ses engagements vis-à-vis de la
Société nationale de la Croix-Rouge en lui octroyant une
subvention. C'est pourquoi l'Etat doit prévoir dans son budget la part
qui lui revient en tant qu'une organisation auxiliaire du pouvoir public.
2. POUR LE COMITÉ
CENTRAL DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE
v Doter des moyens logistiques aux comités territoriaux
pour leur efficacité sur terrain.
v Contrôler les comités territoriaux pour leur
bonne gestion.
3. POUR LE COMITE DE
DIRECTION TERRITORIALE
v Respecter le cadre juridique régissant la
Société nationale.
v La transparence dans la gestion des ressources de
l'institution.
v Affecter les agents compétents dans chaque
département.
v Faire l'objet de budget en répartissant dans le temps
les objectifs à réaliser à long, moyen et à court
terme.
v Valoriser les volontaires.
v Tenir compte des avis des membres / volontaires pour qu'ils
se sentent intégrer dans le processus de gestion.
v Renforcer le partenariat avec les ONG en place.
4. POUR LES MEMBRES/
VOLONTAIRES
v Se conformer aux statuts et Règlement
Intérieur régissant la Société nationale.
v Donner leurs avis lors des réunions du comité
territorial.
v Etc.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail intitulé :
« Etude de la Gestion de la Société nationale de la
Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo/ Comité
territorial de Rutshuru, de 2007-2009 ». Notre souci
était d'analyser la manière et les conditions dans lesquelles la
CRRDC/Comité territorial de Rutshuru est gérée.
En outre, nous avons voulu proposé quelques conseils
pouvant permettre la bonne marche de ce service auxiliaire de l'Etat.
Ce travail a été subdivisé en trois
chapitres :
Le premier a traité sur les notions relatives à
la gestion, la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge.
Le deuxième a concerné la présentation
de la Société nationale de la CRRDC/Comité territorial de
Rutshuru et sa gestion.
Le troisième parle de la méthodologie, de
l'analyse et de l'interprétation des résultats
d'enquête.
À l'issu de nos recherches, nous avons
dégagé les constats suivants :
v La plupart des membres du personnel de la
CRRDC/Comité territorial de Rutshuru n'a pas un niveau de formation
requise pour être à la hauteur de gérer ce service.
v la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru fonctionne
sans budget durant les trois dernières années.
v Le personnel de la CRRDC/ Comité territorial de
Rutshuru ne perçoit pas de prime d'encouragement.
v Bien que quels que travaux aient été faits
sur terrain, la CRRDC/Comité territorial de Rutshuru n'est pas
satisfait de la réalisation de ses objectifs.
Pour arriver aux résultats souhaités, nous nous
sommes servis des diverses méthodes et techniques. Après avoir
récoltés les données grâce aux différentes
techniques, nous les avons analysées et interprétées. Tous
les résultats confirment nos hypothèses de départ.
Nous ne pouvons pas prétendre avoir
épuisé la substance de ce sujet, la complexité de ce
domaine, les moyens techniques et économico-temporels étant pris
en compte, nous demeurons ouverts quant aux remarques et suggestions ayant
trait à la fiabilité de notre recherche. Cependant, d'autres
chercheurs intéressés, orientés dans ce domaine, pourront
l'approfondir et nous compléter et trouveront ici une base de critique
et de rréférence.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES ET
DICTIONNAIRES
1. DAROLLES et alii, Gestion financière,
éd. Public-union, Paris 1986
2. G. TERRY et STEPHAN, Les Principes du management,
éd.
Economique, Paris 1985.
3. Kisangani ENDANDA, Initiation à la
méthodologie de la recherche
Scientifique, éd.2001.
4. LAROUSSE, Dictionnaire de Poche 21, rue de mont
Parnasse 75283,
Paris cedex 2009.
5. Marcel La Flamme, Le management : Approche
systémique, théorie et
Cas,
3è éd. Gaëtan Morin,
Québec 1981
6. Paul ROBERT, Le Petit Robert des noms propres, 27
rue de la Glacière
75013, Paris 1984.
II. TRAVAUX DE FIN DE
CYCLE
1) Emmanuel NSENGIYUMVA, De la gestion d'un
établissement d'enseignement public : « Cas de
l'Institut MABUNGO 2007-2008 », TFC, ISP/RUTSHURU, 2008-2009.
2) Prince BIZIMUNGU, Analyse des techniques de gestion
financière dans des organisations non gouvernementales :
« Cas de la CARITAS DEVELOPPEMENT/ Goma, de
1984-1987 », TFC, ISC/ GOMA, 1998-1999
3) Séraphin BAREKERAHO, Impact socio-économique
des organisations non gouvernementale en collectivité de BWISHA, cas de
la CARITAS, 2005-2008, TFC, ISP/ RUTSHURU, 2008-2009.
III. COURS
1. Armant MUNENWA, Management, cours inédit,
G2SCA, ISP/RUTSHURU, 2008-2009
2. BUHENDWA WENDO, Organisation des entreprises, cours
inédit, G3 ISIG/GOMA, 2002-2003
3. KABUNGA GAKIZA, Gestion de ressources
humaines, cours inédit, G2SCA ISP/RUTSHURU, 2008-2009
4. KABUNGA GAKIZA, Initiation à la recherche
scientifique, cours inédit, G2SCA ISP/RUTSHURU, 2008-2009
5. KABUNGA GAKIZA, Introduction à la science
administrative, cours inédit, G1SCA ISP/RUTSHURU,
2007-2008
6. Osée KAYUMBA, Statistique inférentielle,
cours inédit, G2SCA ISP/RUTSHURU, 2008-2009
7. SERUTOKE, Statistique descriptive, cours inédit,
G1SCA ISP/RUTSHURU, 2007-2008
IV. AUTRES DOCUMENTS
1. Archives du Comité territorial de la Croix-Rouge
Rutshuru
2. CICR et FICR, Lignes directrices pour l'évaluation
dans les situations d'urgence, 19 avenue de la Paix CH-1202 Genève,
Suisse, Mars 2008
3. CICR, Découvrez le CICR, 19 avenue de la Paix
CH-1202 Genève, Suisse, Septembre 2005
4. CICR, Les Principes fondamentaux
5. CRRDC, Commentaires des textes juridiques de base de la
Croix-Rouge, sous la direction de KABEYA KALALA, 41 avenue de la Justice,
commune de la Gombe/Kinshasa
6. CRRDC, Echos de la Croix-Rouge : 150 ans au service
des plus vulnérables, sous la direction de Dominique LUTULA, Kinshasa
2009
7. CRRDC, Manuel de procédures financières,
Kinshasa, sous la direction de Dominique LUTULA, septembre 2007
8. CRRDC, Principes et règles en matière
disciplinaire, sous la direction de KABEYA KALALA, 41 avenue de la Justice,
commune de la Gombe/Kinshasa, mai 2009
9. CRRDC, Statuts et Règlement intérieur,
Kinshasa, novembre 2000
10. Rapports d'activités 2007,2008 et 2009 de la
CRRDC/Comité territorial de Rutshuru.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
I
REMERCIEMENTS
II
SIGLES ET ABREVIATIONS
IV
O. INTRODUCTION GENERALE
1
O.1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
O.2. PROBLEMATIQUE
1
0.3. HYPOTHESES
2
0.4. METHODOLOGIE
2
0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
2
O.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
2
O.7. DIFFICULTES RENCONTREES
3
CHAPITRE I: GENERALITES SUR LA GESTION ET
LA CROIX-ROUGE ET LE CROISSANT ROUGE
4
I.1. NOTION DE GESTION
4
I.1.1.DEFINITION DE LA
GESTION
4
1. La
standardisation
4
2. Le
chronométrage
4
3.
L'étude des gestes et des
mouvements
5
4.
Distinction nette entre travail de conception et travail
d'exécution
5
5.
Division de travail
5
I.1.2. LES FONCTIONS FONDAMENTALES DU
PROCESSUS DE GESTION
5
1)
FONCTION DE PLANIFICATION
5
2)
FONCTION D'ORGANISATION
6
3)
FONCTION DE COMMANDEMENT
6
4)
FONCTION DE CONTROLE
7
I.2. LA CROIX-ROUGE ET LE CROISSANT
ROUGE
7
I.2.1. LE MOUVEMENT INTERNATIONAL DE LA
CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT ROUGE
7
1) Le
Comité international de la Croix-Rouge
(CICR) :
8
2) Les
Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant
Rouge :
8
3) L a
Fédération internationale des Sociétés de la Croix
- Rouge et du Croissant - Rouge (FICR) :
8
I.2.2. L'EMBLEME DU
MOUVEMENT
9
I.2.3 LA CROIX - ROUGE DE LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO (Société nationale)
10
I.2.3.1. VOLONTARIAT ET
BENEVOLAT.
10
I.2.3.2. MEMBRES DE LA CROIX-ROUGE
11
CHAPITRE II: PRESENTATION DE LA SOCIETE
NATIONALE DE LA CRRDC/COMITE TERRITORIAL DE RUTSHURU ET SA GESTION
12
II .1. PRESENTATION DE LA SOCIETE
NATIONALE
12
II.1.1. DENOMINATION, SIEGE ET RAYON
D'ACTION
12
II.1.1.1.DENOMINATION
12
II.1.1.2. SIEGE
12
II.1.1.3. RAYON
D'ACTION
12
II.1.2. STATUT
JURIDIQUE
12
1.
Humanité
13
2.
Impartialité
13
3.
Neutralité
13
4.
Indépendance
14
5.
Volontariat
14
6.
Unité
14
7.
Universalité
14
II.1.3. APERCU
HISTORIQUE
14
II.1.4. OBJECTIFS DE LA
CRRDC
16
II.2. LA GESTION DE LA CRRDC/ COMITE
TERRITORIAL DE RUTSHURU
16
II.2.1. STRUCTURE
ORGANISATIONNELLE
16
II.2.2.
FONCTIONNEMENT
19
1.
ASSEMBLEE TERRITORIALE
19
a. De
la composition de l'Assemblée territoriale
19
b. Des
pouvoirs de l'Assemblée territoriale
19
c. Des
sessions de l'Assemblée de territoire
20
2. COMITE
TERRITORIAL
20
a. De la
composition
20
b. Des pouvoirs
20
3. BUREAU ou COMITE DE
DIRECTION
21
a. De
la composition
21
b. Des
pouvoirs
21
c. Les
membres
22
4. LES DIFFERENTS DEPARTEMENTS ET
QUELQUES REALISATIONS
23
II.3. LES MOYENS D'ACTION DE LA
CRRDC/COMITE TERRITORIAL DE RUTSHURU
26
II.3.1. LES MOYENS
HUMAINS
27
II.3.2. LES MOYENS
FINANCIERS
28
II.3.3. LES MOYENS
MATERIELS
30
CHAPITRE III. METHODOLOGIE, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE
31
III.1. LE CADRE METHODOLOGIQUE
31
III.1.1. METHODES
31
III.1.1.1. METHODE
HISTORIQUE
32
III.1.1.2. METHODE
STRUCTURO-FONCTIONNELLE
32
III.1.1.3. METHODE
STATISTIQUE
32
III.1.1.4. METHODE
JURIDIQUE
33
III.1.1.5. METHODE
ANALYTIQUE
33
III .1.2.
TECHNIQUES
33
III.1.2.1. LES TECHNIQUES
DOCUMENTAIRES
33
III.1.2.2. LA TECHNIQUE
D'INTERVIEW
34
III.1.3. POPULATION
D'ETUDE
34
III.1.4.
ECHANTILLON
35
III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS D'ENQUETE
35
III.2.1. CLASSEMENT DES RESULTATS
D'ENQUETE
35
III.2.2. CONSEILS ET
SUGGESTIONS
39
1. POUR LE
GOUVERNEMENT
40
2. POUR LE COMITÉ CENTRAL DE LA
SOCIÉTÉ NATIONALE
40
3. POUR LE COMITE DE DIRECTION
TERRITORIALE
40
4. POUR LES MEMBRES/
VOLONTAIRES
41
CONCLUSION GENERALE
42
BIBLIOGRAPHIE
43
I. OUVRAGES ET DICTIONNAIRES
43
II. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
43
III. COURS
43
IV. AUTRES DOCUMENTS
44
TABLE DES MATIERES
45
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Monsieur, Madame,
Dans le cadre de nos recherches qui portent sur «
l'étude de la gestion de la Société Nationale de la
Croix-Rouge de la République Démocratique du Congo/ Comité
territorial de Rutshuru » de 2007-2009, nous sollicitons votre
contribution à la réalisation de ce travail Scientifique en
répondant aux questions suivantes.
Nous vous remercions d'avance et vous garantissons
l'anonymat de vos réponses.
I. IDENTIFICATION
1. Age ......... 2. Sexe ................ 3.
Fonction :...............
4. Ancienneté ........................
5. Niveau d'étude : - Sans niveau
- Primaire
- Universitaire - Secondaire
II. QUESTIONS
1. Comment trouvez-vous le financement de la Croix- Rouge de
la RDC/ Comité territorial de Rutshuru ?
Ø Cotisations des membres
Ø Dons ou legs des personnes autres
Ø Subventions du Gouvernement Congolais
Ø Subventions des organismes autres
Ø
Autres :.....................................................................
2. A combien s'est élevé le Budget de
fonctionnement pour :
Ø 2007 :...................................$
Ø 2008 :...................................$
Ø 2009 :...................................$
3. Comment repartissiez-vous ces budgets ?
Poste
|
Montant alloué
|
2007
|
2008
|
2009
|
v Prime pour le personnel
v Fonctionnement du bureau et divers départements
v Autres
|
......$
.......$
.......$
|
.......$
.......$
.......$
|
.......$
.......$
.......$
|
4. Avez-vous les moyens de déplacement ?
Lesquels ? (en nombre te leur état actuel)
..........................................................................................................................................................................
5. Quelles sont vos difficultés
rencontrées dans le service ?
......................................................................................................................................................................................................
6. Comment se tiennent les réunions du Comité de
direction :
v régulièrement
v irrégulièrement ?
v
ANNEXES
* 1 BEAUD, cité par
KABUNGA GAKIZA, Initiation à la recherche scientifique, cours
inédit, G2SCA ISP/Rutshuru, 2OO8-2OO9
* 2 KABUNGA KAKIZA, Idem.
* 3 Armand MUNENWA, Management,
cours inédit, G2SCA ISP/Rutshuru, 2OO8- 2OO9
* 4 BUHENDO WENDO, Organisation
des entreprises, cours inédit, ISIG, 2002-2003 ; P.5-6
* 5 Marcel LA FLAMME, Le
Management : Approche systémique, théorie et cas,
3ièmeédition Gaétan Morin, Québec, 1981
.P.153
* 6 Marcel LA FLAMME, op.cit,
P.303
* 7 Paul ROBERT, le petit
robert des Noms propres, 27, rue de la Glacière 75013, Paris, P.
533
* 8 CICR, DECOUVREZ LE CICR, 19,
avenue de la Paix, 1202 Genève, Suisse, 2009, P.9
* 9 Cfr II.1.2. Statut
juridique.
* 10 CICR, id ;
P.10-11
* 11 Paul ROBERT,
op.cit, P.533
* 12 CICR, Ibid, P.11
* 13CRRDC, Principes et
Règles en matières disciplinaire, sous la direction de KABEYA
KALALA, Comité central, 41, Av.de la Justice, commune de la
Gombe/Kinshasa, Mai 2009, P.5
* 14 KABEYA, id, P.6
* 15 J. Pictet, Cité par
KABEYA KALALA, Ibid, P.7.
* 16 KABEYA KALALA,
Ibid, P.7-8.
* 17 LAROUSSE, dictionnaire
de poche 21, rue de Mont Parnasse 75283, Paris, Cedex, 2OO9, P. 899
* 18 CRRDC, Statuts et
Règlement Intérieur, Comité Central, Kinshasa, Novembre
2000, P.45.
* 19 KABEYA KALALA,
Commentaires des textes juridiques de base de la CRRDC, extraits du Bulletin
« Echos de la Croix-Rouge », 2OO3-2OO6, P.7-8.
* 20 CICR, Les Principes
fondamentaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, 19, avenue de la Paix
12O2 Genève, Suisse, P.2
* 21 CICR, Découvrez...,
Op. Cit, P.8.
* 22CRRDC, Echos de la
Croix-Rouge : 15O ans au service des plus vulnérables, sous la
direction de Dominique LUTULA, 24 Avenue de la justice, Commune de la Gombe,
2009, P.2
* 23 Nos enquêtés
* 24 CRRDC, Statuts et
Règlement intérieur, Kinshasa, Novembre 2000, P.6.
* 25 Séraphin
BAREKERAHO, Impact socio-économique des organisations non
gouvernementales en collectivité de Bwisha, cas de la CARITAS, de
2005-2008, TFC, ISP Rutshuru, Inédit, 2005-2008. P. 16-17.
* 26 Armand MUNENWA, cours
déjà cité.
* 27 CRRDC, Statuts et ...,
Op.cit., P.5.
* 28 Source : tiré
des archives du Comité territorial de la Croix-Rouge de Rutshuru
* 29 Séraphin
BAREKERAHO, op.cit, P.19.
* 30 Rapports
d'activités du Comité territorial de la Croix-Rouge 2007,2008 et
2009
* 31 Cfr I.2.3.2. Membres de la
Croix-Rouge.
* 32 KABUNGA GAKIZA, Gestion
des ressources humaines, cours inédit, G3SCA ISP/Rutshuru, 2009-2O1O
* 33 G.TERRY et STEPHAN, Les
Principes du management, édition Économique, Paris 1985,
P.129
* 34 CRRDC, Statuts...,
Op.cit., P.7-8.
* 35 DAROLLES et al,
Gestion financière, Edition Public-union, Paris 1986 ;
P.18
* 36 Prince BIZIMUNGU,
Analyse des techniques de gestion financière dans des organisations
non gouvernementales, cas de la CARITAS/GOMA, de 1994-1997, TFC, ISC/GOMA,
1997-1998 , P.5.
* 37CRRDC, Manuel de
procédures financières, 24 avenue de la Justice, commune de la
Gombe-Kinshasa, septembre 2OO7 ; P.7-8.
* 38 KABUNGA GAKIZA,
Introduction à la science administrative, cours inédit, G1SCA ISP
Rutshuru, 2007-2008
* 39 Nos enquêtes
* 40 LAROUSSE, dictionnaire
de Poche 21, rue de mont Parnasse 75283, Paris cedex ; 2OO9
* 41 KABUNGA GAKIZA,
Initiation..., Cours déjà cité.
* 42 CHEVALIER, cité par
KABUNGA GAKIZA, Introduction..., cours déjà cité
* 43 KISANGANI Endanda,
Initiation à la méthodologie de la recherche
scientifique, cours inédit, G1 ISTM/ Goma, 2003-2OO4, P.62.
* 44 WACHEUX cité par
SERUTOKE, Statistique descriptive, cours inédit, G1SCA/ ISP- Rutshuru,
2007-2008
* 45 CICR et
Fédération internationale de la Croix-Rouge, lignes directrices
pour l'évaluation dans les situations d'urgence, 19 avenue de la Paix,
CH- 12O2 Genève, Suisse ; Mars 2OO8 ; P.49
* 46 MUCCHELLI, cité par
Séraphin BAREKERAHO, op.cit, P.25.
* 47 Osée KAYUMBA,
statistique inférentielle, cours inédit, G2SCA, ISP Rutshuru,
2008-2009
|