CHAP II. GENERALITES SUR LA
CONCERVATION COMMUNAUTAIRE
2.1. DEFFINITION DES CONCEPTS
Dans ce chapitre qui porte sur les
généralités de notre sujet, nous nous sommes fixés
l'objectif de développer quelques théories et concepts de base
qui nous permettrons d'analyser et d'évaluer sûrement notre sujet
d'étude.
2.1.1. GESTION
La gestion peut être considérée comme
l'action de gérer, d'administrer ou de diriger.
THEORIE SUR LA
GESTION
DALLOZ, définit le concept
« gestion » comme une science des décisions
stratégiques et techniques organisations.
C'est une science permettant des déterminer la
combinaison la plus satisfaisante en terme de rendement et de
productivité des moyens matériels et de la ressource humaine dans
les organisations.
2.1. 2. GESTION PARTICIPATIVE
Celui qui parle de gestion participative veut encore
dire : cogestion, gestion collaborative, gestion commune, gestion mixte,
gestion multipartite ou gestion multipartenaires, accord conjoint de
gestion..
La gestion participative c'est :
· Une approche pluraliste de la gestion des
ressources naturelles (RN) faisant appel à divers partenaires assumant
des rôles variés est qui tendent généralement vers
les objectifs de protection de l'environnement, d'exploitation durable des RN
et de partage équitable des bénéfices et
responsabilités liés à cette exploitation des ressources.
· Un processus politique et culturel par
excellence : recherche d'une forme de
« démocratie » et de justice sociale dans la gestion
des RN.
· Un processus qui doit s'appuyer sur certaines
conditions de base (accès total aux informations concernant les
questions et solutions pertinentes, liberté et capacité de
s'organiser, liberté d'exprimer les besoins et les sujets
préoccupants, milieu social non discriminatoire, volonté des
partenaires de négociés, confiance dans le respect de accords,
etc.
· Un processus complexe, souvent long et parfois
confus, entraînant de fréquents changements des surprises, la
circulation d'informations parfois contradictoires, la nécessité
de revenir sur ses pas.
· L'expression d'une certaine maturité de la
société qui comprend qu'il n'existe pas de solution
« unique et objective » à la gestion des ressources
naturelles mais plutôt une multiplicité d'options
différentes compatibles avec les connaissances indigènes et les
certitudes de la science et capables de reproduire aux besoins de conservation
et de développement et qu'il existe également une
multiplicité d'options négatives ou désastreuses pour
l'environnement et le développement.
La gestion des ressources naturelles (GRN)
représente d'importants enjeux politiques.
Autres fois, de nombreuses sociétés
traditionnelles constituaient des systèmes relativement fermés
dans le quels les ressources naturelles étaient gérées par
des mécanismes complexe de réciprocité et de
solidarité.
Le dialogue et la discussion entre parties
intéressées sur la base de l'expérience pratique, (ce que
certains appellent aujourd'hui « gestion
participative » étaient très courants dans certaines
sociétés.
L'appropriation collective était
généralement répandue et constituait un
élément crucial de cohésion et de durabilité des
systèmes traditionnels de GRN.
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