EPIGRAPH E
Avant de "manger", pour éviter une mauvaise digestion
et des répercussions néfastes sur la santé, il faut au
préalable savoir : quoi, pourquoi, comment et quand dois-je manger ?
2
DEDICACE
A l'Eternel Dieu tout puissant pour sa miséricorde et
pour la définition explicite faite de mes jours sur terre ;
A tous les miens qui nous ont quittés, que leurs
âmes reposent en paix dans l'Eternité de Dieu ;
A mes grands-parents et parents qui nous ont donné la
vie et qui nous y ont initié ;
A mes frères et soeurs, cousins et cousines, amis et
amies ainsi qu'à tous ceux qui me connaissent et veulent mon
progrès ;
A celle qui sera os de mes os et chair de ma chair ;
Je dédie ce mémoire de fin d'études
supérieures, expression de reconnaissance et d'amour, signe de multiples
sacrifices et de courage durant toutes ces années d'études.
3
AVANT-PROPOS
La rédaction d'un mémoire de fin d'études
en Informatique de Gestion est un travail qui demande beaucoup de
sacrifices de la part du récipiendaire d'une part et d'autre part de la
part d'un certain nombre des personnes. Raison pour laquelle nous avons voulu
ici tenir un propos afin de signifier notre gratitude à leur endroit.
Leur abnégation nous a permis d'arriver au bout de celle-ci. Nous en
sommes très reconnaissant.
Nous aimerions d'abord exprimer notre gratitude à
l'égard de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, en sigle
I.S.C./KIN., pour les enseignements dont nous sommes bénéficiaire
; mais davantage encore à l'égard de bien des Professeurs, des
Chefs de Travaux, des Assistants et des Chargés de Pratique
Professionnelle, sans l'aide desquels nous n'aurions jamais pu la mener
à terme. En tout premier lieu, nous adressons notre gratitude à
l'endroit du Professeur Ordinaire E. KANGA MATONDO qui nous a initié
à côtoyer l'intelligentsia congolais en général, et
de l'I.S.C./KIN en particulier ; et au Professeur Ordinaire M'VIBUDULU K. et au
Chef de travaux MPUTU KINSALA qui en ont assurée la direction et dont
les conseils et l'encadrement nous furent à tout point de vue
précieux ; en suite au Chef de travaux BIANTISU MULONGO ; et enfin, aux
Assistants MAYAMONA, KITOKO, MATOMBE, KAZADI, DISONAMA ; et pour terminer
à notre ami de tous les jours Serge TSHIMANGA TSHIUNZA.
Notre reconnaissance se doit également à
l'égard de notre Père Augustin LIMEKA LI-MABILA et à notre
chère Mère Véronique IMATE PINDI qui nous ont donné
la vie et nous y ont initié. Nous n'oublierons jamais d'exprimer notre
gratitude à l'endroit de nos frères et soeurs, cousins et
cousines, amis et connaissances qui nous ont exprimé leur amour et
surtout du respect qu'ils nous ont toujours donné.
En outre, nous sommes redevable à certaines
chères personnes dont les conseils et l'encadrement nous ont permis de
bosser dur et d'espérer dans la vie. Elles sont tellement nombreuses que
nous ne saurons les citer nommément toutes. Toutefois, nous adressons
nos remerciements au pauvre Benjamin IKONDI MALAKA que nous n'oublierons
jamais.
4
Nous ne voudrions pas terminer ces lignes sans penser à
notre chérie, notre amour : celle qui fait notre bonheur. Elle nous a
tellement marqué dans ce parcours que nous ne songerons jamais de
l'oublier : Sarah BUHENDWA ATOSHA.
Que tous ceux qui ont participé, d'une manière
ou d'une autre, à l'élaboration de ce mémoire et dont les
noms n'ont pas été cités ici nous en excusent et croient
à notre amour et à notre parfaite considération.
5
INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES
Certes, le problème de "Gestion
Académique" dans l'administration des universités, des
instituts supérieurs et des grandes écoles reste le plus
saillant, voire préoccupant des problèmes, auquel les dirigeants
responsables et prévoyants cherchent à tout prix à trouver
des solutions les plus adéquates possibles afin d'assurer l'organisation
et la structuration des divers postes de travail, la fiabilité dans le
traitement, la diffusion et la recherche des informations dans le but
d'éviter la lourdeur et l'encombrement dans l'environnement de travail.
Car, gérer une entité de l'entreprise, c'est la pourvoir avec
minutie de toutes les ressources nécessaires, d'une bonne politique et
d'une bonne stratégie de gestion ainsi que des outils
spécifiquement adaptés afin d'atteindre les objectifs
assignés par celle-ci.
Dans le temps actuel, l'intégration dans un
Système d'Information de Gestion Académique, et surtout dans
celui de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, d'un
Système Informatique est le choix le plus rationnel tenant compte de
l'évolution technologique, de l'organisation des activités de
l'entreprise et de l'immensité des opérations ainsi que des
effectifs croissants des étudiants. En outre, ce choix serait une
décision la plus rationnelle en vue de sauvegarder aussi la santé
voire la vie du personnel scientifique - académique - administratif
dudit institut afin d'éviter ou d'atténuer les travaux
harassants, stressants et répétitifs dans le sillage de circuit
de circulation des informations. Comme le confirment également
Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER, "l'informatique s'est
glissée imperceptiblement dans la quasi-totalité de nos
activités quotidiennes" (1). Ainsi, l'ordinateur est l'outil le
mieux adapté dans tous les domaines de la vie micro-économique et
macro-économique où l'information a besoin d'être
traitée avec fiabilité et efficience.
Cependant, l'implantation ou l'intégration de cet outil
dans une entité comme celle du "Système d'Information de Gestion
Académique" requiert beaucoup plus de précautions si l'on veut
satisfaire les besoins des utilisateurs et atteindre dans un temps record les
objectifs poursuivis par le Système de Pilotage de l'organisation. Et
celle-ci ne doit pas se faire empiriquement : des dispositions techniques,
scientifiquement mesurées et préalablement étudiées
doivent être prises en compte pour la modélisation du
système d'information à automatiser.
(1) Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER,
Modélisation objet avec UML , 2ème tirage
2001, Editions
EYROLLES, Paris 2000, p. 5.
6
Cela étant, le choix d'une méthode de
modélisation doit être le soubassement d'une bonne organisation de
cette informatisation. Car, une méthode d'analyse et de conception est
la voûte ou la clé pour la réussite du projet. Elle conduit
et cadre le projet ; et elle permet de visualiser toutes les perspectives des
propriétés et des divers comportements du domaine d'études
: les vues statiques et dynamiques du système d'information à
informatiser.
En guise d'une méthode de modélisation, la
conclusion des études menées dans le système existant doit
éclairer les dirigeants afin de déceler les failles ou les
avantages d'un traitement manuel dans la Gestion Académique.
Étant donné que les opérations des inscriptions, de
contrôle de scolarité et surtout les données
stratégiques de délibération des résultats des
étudiants doivent être traitées avec
sérénité, rapidité et fiabilité afin de
sauvegarder la notoriété de l'organisation et garantir le respect
du calendrier académique.
C'est dans cette profondeur qu'il nous a été
inspiré de se préoccuper de la Méthode Merise
et du projet de « Gestion Académique
». Et cela nous a amené à formuler et prendre
pour sujet d'études « Conception d'un Système
d'Information de Gestion Académique » en faisant des
investigations analytiques et objectives tout en considérant les
réelles activités de l'Institut Supérieur de Commerce de
Kinshasa.
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'obtention du diplôme de licencié en
Informatique de Gestion dans le département de « Conception des
Systèmes d'Information » à l'Institut Supérieur de
Commerce de Kinshasa suppose la réussite aux cours dispensés
pendant tout le parcours du second cycle, la réalisation d'un stage
recommandé et la présentation d'un mémoire de fin
d'études supérieures dans ce domaine. Ce dernier aspect nous a
conduit à opter pour ce sujet ainsi que pour sa formulation.
En plus, la présentation de cette étude nous a
été en particulier dictée par la rareté de
celle-ci. Dans le domaine de recherche scientifique en informatique de gestion,
il y a absence des preuves tangibles et approfondies sur la modélisation
des perspectives statiques et dynamiques d'un Système d'Information de
Gestion Académique avec la méthode Merise.
Enfin, la réalisation de cette étude sera
considérée comme modèle dans l'informatisation des
opérations relatives à la Gestion Académique dans des
universités, des instituts supérieurs et des grandes
écoles. Elle servira également d'un recueil ou d'un
référentiel pour les futurs techniciens dans ce domaine ainsi que
pour les différents chercheurs qui s'y intéresseront.
7
3. LIMITATION DE L'ETUDE
L'étude qui va suivre est d'abord restreinte
géographiquement à l'Institut Supérieur de Commerce de
Kinshasa. Elle est également restreinte au projet informatique de «
Gestion Académique » du Secteur Académique. C'est ainsi que
sa généralisation à toute gestion académique des
universités ou des instituts supérieurs ou encore des grandes
écoles ne devra être extrapolée à des similitudes
qu'avec beaucoup plus de prudence ; car, chaque organisation a des
spécifications propres et particulières. Ici, nous partons pour
cela du concret, nous l'élevons au niveau d'abstraction, pour enfin
déboucher sur l'universel.
Enfin, cette étude est également restreinte
temporellement aux activités de l'année académique 2002 -
2003, compte tenu des mutations ou mouvements au niveau des restructurations du
cadre de recherche et du sous-ensemble représentatif. Bien sûr,
nous projetterons largement nos études sur la manière dont
certaines opérations sont traitées et prévues pour
l'année académique 2003 - 2004.
Cette étude se veut une démarche
méthodologique. Et nous nous limiterons uniquement sur les aspects de la
Méthode Merise sans faire un parallélisme2 avec une
autre méthode ou langage de modélisation comme UML (Unified
Modeling Language). Car, celle-ci est une méthode organisationnelle
centrée sur les vues statiques et dynamiques d'un système
d'information : les traitements et les données.
Bien que nous parlerons de « système
», il n'entre pourtant pas dans notre intention de tenter ici une
étude approfondie sur le « système ». En
outre, nous ne nous étalerons pas largement sur tout le domaine du
« Secteur Académique » ; mais uniquement sur le projet de
« Gestion Académique ». Explicitement dans la
systémique, le système d'information intègre le «
système » dans sa globalité3. Cependant, l'emploi
de « système d'information » dans notre sujet porte sur le
sous-ensemble représentatif ou projet informatique de « gestion
académique », qui, à son tour, est un "sous-ensemble du
système d'information".
Cette étude ne fait pas l'objet d'un projet réel
d'automatisation qui suit ses cycles (de vie, d'abstraction et de
décision) normaux et considère beaucoup de paramètres
(constitution de groupe d'études ou équipe de travail, par
exemple). Mais, elle fait plutôt l'objet d'une étude de
vérification du niveau
2 Paul ROBERT, Dictionnaire Le Petit Robert,
Edition Dictionnaires le Robert, Paris, 2001, p. 1777.
3 P. MATHELOT, Cours IMI (non publié), H.
TARDIEU, A. ROCHFELD, R. COLETTI, La méthode Merise, Editions
d'Organisations, 1989 ; dans : Dominique DIONISI, L'essentiel sur
Merise, 5ème tirage 2001, Editions EYROLLES, Paris, 1998, p. 10.
8
de l'étudiant par rapport aux objectifs assignés
pour ses études supérieures. Ipso facto, elle ne se limitera,
suivant la démarche ou le cycle de vie de la méthode Merise,
qu'à l'étude préalable et à l'étude
détaillée (avec une petite esquisse technique sur le maquettage -
prototypage du produit logiciel ou informatique) ; car "en informatique, la
modélisation consiste tout d'abord à décrire un
problème, puis à décrire la solution de ce problème
; ces activités s'appellent respectivement l'analyse et la conception
"4.
Par contre, suivant les raisonnements ou le cycle
d'abstraction de la méthode Merise et plus précisément
suivant l'étape basée sur l'Etude
détaillée, nous allons amorcer cette étude sur la
conception du système d'information organisationnel et sur la
conception du système d'information informatisé, en
ressortissant respectivement les modèles conceptuels et organisationnels
d'une part, et les modèles logiques et physiques d'autre part.
Bien que nous étayerons cette rédaction en
prenant en compte certaines dimensions d'une plate forme
réseau, nos études auront un aspect non approfondi sur
celle-ci ; car, certains sujets d'étude ne se basent qu'à la
faisabilité d'un Réseau Informatique.
Enfin, bien que nous survolerons un peu le maquettage -
prototypage du produit informatique dans son ossature de réalisation,
les spécifications techniques du point de vue de la programmation ne
seront pas totalement prises en compte car notre sujet ne chapote que la partie
analyse et conception.
4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
Pour rassembler les informations nécessaires à
notre étude, nous utiliserons diverses techniques. Ces informations sont
de deux ordres. D'une part, celles relatives au fonctionnement du domaine de
Gestion Académique. Elles nous permettront de comprendre les
besoins des utilisateurs afin de préparer les solutions possibles ainsi
que leurs appréciations. D'autre part, celles relatives aux concepts
systémiques et ceux de la méthode Merise. Elles nous permettront
de comprendre comment représenter les besoins des utilisateurs suivant
les perspectives statiques et dynamiques du système d'information. Il
s'agit de :
? la méthode Merise,
? la méthode analytique,
? la méthode structuro fonctionnelle, et ? la
méthode ou technique de GANTT.
4 Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER,
Modélisation objet avec UML, p. 13.
9
Ces techniques sont listées comme suit :
1) L'entretien : également appelé
technique d'interview, il nous permettra d'interroger les personnes ou les
utilisateurs concernés par ce projet.
2) L'observation : elle nous permettra d'analyser et
de nous rendre compte du fonctionnement et du comportement du système
existant.
3) L'herméneutique : celle-ci nous permettra de
parcourir les divers documents tout en interprétant et en critiquant
leurs textes, les théories des auteurs et les symboles
mnémoniques et autres utilisés.
5. PLANNING PREVISIONNEL DE REALISATION DU PROJET
Un projet est un ensemble d'opérations, tâches ou
activités qui doivent permettre à l'ensemble des membres
concernés par celui-ci d'atteindre un objectif clairement exprimable et
présentant un caractère d'unicité.5 En d'autres
mots, afin de permettre à l'équipe ou au chef de suivre le
déroulement du projet de l'analyse à la réalisation, nous
avons bien voulu décrire le planning prévisionnel de
réalisation du projet avec les techniques de la Recherche
opérationnelle, et plus précisément avec celle de
Théorie de graphes.
La connaissance des différentes tâches ne suffit
pas pour réaliser un projet. Il faut encore une parfaite connaissance de
l'articulation des tâches, c'est-à-dire l'établissement
d'un plan complet d'actions permettant de les réaliser dans les
conditions des coûts et de délais imposés. Et pendant son
déroulement, vérifier si le plan établi est
respecté et en cas d'écarts observés, chercher à
les réduire. Donc, il faut ordonnancer le projet.
C'est ainsi que nous avons utilisé, dans le cadre de ce
mémoire, la méthode d'ordonnancement, c'est-à-dire le
diagramme de GANTT.
Ainsi, nous avons obtenu 11 tâches avec un total de 47
semaines (environ 10 mois) pour réaliser 11 tâches avec un
coût global d'environ de l'ordre de $ US 22.605 pour la
réalisation de ce projet.
5 APANGWA, Notes de cours inédit de
Théorie de graphes, L2 Informatique, I.S.C/KIN, année
académique 2002 - 2003.
10
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Comme "en informatique, la modélisation consiste
tout d'abord â décrire un problème, puis à
décrire la solution de ce problème ; ces activités
s'appellent respectivement l'analyse et la conception"6 de
système d'information ; la recherche sera structurée, hormis
l'introduction générale et la conclusion
générale, autour de quatre grandes parties.
La première partie, qui s'intitule « Cadrage
du projet de Gestion Académique », s'intéresse, dans le
premier chapitre, au planning prévisionnel de réalisation du
projet ; dans le deuxième chapitre, aux concepts
systémiques ; et enfin, dans le troisième chapitre, aux
concepts de la méthode Merise.
La deuxième partie oscille autour de l'« Etude
préalable du système d'informations » et englobe cinq
chapitres. Dans cette partie, nous avons bien voulu présenter en premier
lieu l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, en sigle I.S.C/KIN.;
en deuxième lieu, l'Analyse de l'existant afin de bien
comprendre la structuration réelle des différents postes de
travail ainsi que les différentes informations manipulées ; en
troisième lieu, la critique de l'existant ; les
scénarios de mise en oeuvre en quatrième lieu ; et
enfin, en dernier lieu, le choix d'une meilleure solution, celle qui
nous a amené à envisager une informatisation du projet de la
Gestion Académique.
La troisième partie se préoccupe à la
« Conception du système d'information » et se
structure en deux points. D'une part, dans le premier point, nous avons
projeté les études sur la Conception du système
d'information organisationnel. Et d'autre part, dans le second point, nous
nous sommes concentré sur les études qui s'articulent sur la
Conception du système d'information informatisé.
Enfin, la quatrième partie se focalise sur le «
Maquettage - prototypage » afin de simuler le produit logiciel
qui sera réalisé et mis en oeuvre dans le système
d'information futur.
6 Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER, Op.
Cit. , p. 13.
11
Première Partie
CADRAGE DU PROJET DE GESTION ACADEMIQUE
INTRODUCTION
Bien qu'il existe des systèmes ouverts et
fermés, le concept de « système » doit
être étudié avec prudence ; car, il existe
différents types de systèmes et systèmes d'information.
Quand on parle de quelque chose, ce qu'elle a connu ses
débuts. Etant une méthode systémique, Merise a
trouvé ses origines dans l'évolution, d'une part, de
l'informatisation des entreprises et ; d'autre part, dans celle des
méthodes dites d'analyse en informatique de gestion (1978).
En outre, l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa,
en sigle `'I.S.C/KIN.', considéré comme système a besoin
d'être décrit afin de permettre de définir, de
maîtriser et d'épingler les différents
éléments le composant en utilisant une méthode
systémique adaptée pour cette fin.
Ainsi, nous avons voulu, dans cette partie, songer au planning
prévisionnel de réalisation du projet, et prolonger nos
réflexions théoriques pour s'intéresser aux concepts
systémiques et à ceux de la méthode Merise tout en les
justifiant sur une entreprise réelle (I.S.C/KIN)
considérée comme un Système.
Cela étant, nous organisons cette partie en trois
chapitres, notamment :
Le chapitre premier : le planning prévisionnel de
réalisation du projet ; Le chapitre deuxième : les concepts
systémiques ; et
Le chapitre troisième : les concepts de la méthode
Merise.
12
Chapitre 1er : PLANNING PREVISIONNEL DE REALISATION DU
PROJET
1.1. DEFINITION DU PROJET
Un projet est un ensemble d'opérations, tâches ou
activités qui doivent permettre à l'ensemble des membres
concernés par celui-ci d'atteindre un objectif clairement exprimable et
présentant un caractère d'unicité.7
Ainsi, notre projet de « Gestion Académique
» s'articule autour des étapes ou activités suivantes
:
le recueil de l'existant ;
l'analyse de l'existant ;
le bilan de l'existant ;
la modélisation conceptuelle ;
la modélisation organisationnelle ;
la modélisation logique ;
la modélisation physique ;
le maquettage - prototypage et réalisation ;
le jeu d'essai et test ;
la livraison du logiciel au maître d'ouvrage ; et
la formation des utilisateurs.
1.2. CONDITIONS PREALABLES D'ACCOMPLISSEMENT D'UN
PROJET
La connaissance des différentes tâches ne suffit
pas pour réaliser un projet. Il faut encore une parfaite connaissance de
l'articulation des tâches, c'est-à-dire l'établissement
d'un plan complet d'actions permettant de les réaliser dans les
conditions des coûts et de délais imposés. Et pendant son
déroulement, vérifier si le plan établi est
respecté et en cas d'écarts observés, chercher à
les réduire. Donc, il faut ordonnancer le projet.
L'ordonnancement d'un projet est l'ensemble, au sens large,
des décisions qui supposent toutes les actions qui concourent à
la réalisation de ce projet.8 Ainsi, un certain nombre des
techniques d'ordonnancement sont utilisées afin de permettre au chef du
projet de prendre les décisions rationnellement adéquates et
opportunes. Ces techniques doivent aider le chef du projet :
à analyser le projet,
7 APANGWA, Notes de cours inédit de
Théorie de graphes, L2 Informatique, I.S.C/KIN, année
académique 2002 - 2003.
8 APANGWA, Idem.
13
à élaborer un plan d'actions permettant la
réalisation du projet en respectant les contraintes imposées,
et
de contrôler les déroulement du projet.
Pour comprendre un projet, on utilise
généralement la technique Top - down. L'analyse d'un
projet se fait de haut en bas en dégageant les groupes principaux des
tâches puis en découpant ceux-ci en sous-groupes jusqu'aux
tâches les plus simples. L'analyse du projet doit préciser les
principales tâches particulières entre autres :
? la durée d'exécution,
? le coût,
? les matériels,
? le personnel indispensable, et
? l'enchaînement ou l'articulation des tâches.
Une technique d'ordonnancement doit :
1°) offrir un moyen simple résumant
complètement et clairement la situation posée ;
2°) permettre au chef du projet
d'établir un plan d'action permettant d'atteindre l'objectif du projet
dans le délai et avec les moyens mis à sa disposition, sinon
savoir justifier le blocage du projet ;
3°) permettre de détecter les
tâches clés (critiques) qui conditionnent la réalisation du
projet ;
4°) servir de cadre de réflexion à
tous ceux qui participent au projet ;
5°) permettre de suivre facilement le
déroulement du projet ;
Il existe plusieurs méthodes d'ordonnancement qui sont
regroupées en deux catégories :
a) méthodes du type diagramme à barres ou de
GANTT, et
b) méthodes du type à chemins critiques :
méthode CPM (Critical Path Method), méthode PERT (Program
Evaluation Research Task) de conception américaine, méthode MPM
(Méthode des Potentiels Métra) développée en France
par la SEMA.9
Dans le cadre de ce mémoire, nous utiliserons la
première méthode d'ordonnancement, c'est-à-dire le
diagramme de GANTT.
9 Alphonse-Jacques M'VIBUDULU KALUYIT KAKO,
Initiation aux modèles, méthodes et pratique de la
recherche opérationnelle, édition CRSAT,
Kinshasa - RDC 2000, p.207.
14
1.3. LE PLANNING DU PROJET AVEC LE DIAGRAMME DE
GANTT
La méthode de Gantt ou le diagramme de Gantt s'attelle
à identifier les délais de chaque tâche. Une fois que ces
délais sont connus, un tableau à double entrée est alors
dressé. Chacune de ces colonnes correspondant à une unité
de temps. Chaque ligne est représentée par une barre horizontale
dont la longueur correspond à sa durée d'exécution. La
progression de l'exécution de la tâche est
représentée sur le diagramme en pointillée ou à
l'aide d'une barre tracée par une autre couleur et représente le
travail accompli depuis le démarrage effectif des travaux.
Toutes les tâches ayant ainsi tracée et leur
réalisation progressivement représentée, il devient ainsi
aisé de connaître l'état d'avancement des travaux.
Le diagramme de Gantt est un système clair, simple et
d'utilisation facile. Pratiquement, il existe plusieurs enseignements qu'on
peut y attacher. Sur le plan de critère d'efficacité, on constate
que la technique de Gantt permet de :
? Synthétiser clairement l'analyse du projet ;
? Utiliser facilement l'analyse du projet ;
? Suivre facilement le déroulement des tâches ;
Par contre, cette méthode ne permet pas de :
? Déceler les erreurs d'analyse ;
? Elaborer de façon méthodique le plan d'action :
il n'est pas facile de prendre en compte les modifications futures.
Grosso modo, le projet de « Gestion Académique
» peut se décomposer en 11 tâches (étapes)
particulières ci-après :
I A = recueil de l'existant ;
I B = analyse de l'existant ;
I C = bilan de l'existant ;
I D = modélisation conceptuelle ;
I E = modélisation organisationnelle ;
I F = modélisation logique ;
I G = modélisation physique ;
I H = maquettage - prototypage et réalisation ;
I I = jeu d'essai et test ;
I J = livraison du logiciel au maître d'ouvrage ; et
I K = formation des utilisateurs.
15
Les contraintes de réalisation ou
d'antériorité sont les suivantes : A précède B, B
précède C, C précède D, D précède E,
E précède F, F précède G ; H peut être
exécutée en même temps que F, I s'exécute
après H, I et K commencent au même moment, et J commence
après l'exécution de I. Les durées d'exécution de
différentes tâches sont exprimées en unité de temps
: semaines.
I A = 8 semaines, avec au plus 4 personnes, 125 $ US par
semaine/personne ; I B = 8 semaines, avec au moins 4 personnes, 125 $ US par
semaine/personne ; I C = 1 semaines, avec au moins 8 personnes, 75 $ US par
semaine/personne ; I D = 4 semaines, avec au moins 6 personnes, 115 $ US par
semaine/personne ; I E = 5 semaines, avec au moins 6 personnes, 115 $ US par
semaine/personne ; I F = 5 semaines, avec au moins 6 personnes, 115 $ US par
semaine/personne ; I G = 3 semaines, avec au moins 6 personnes, 115 $ US par
semaine/personne ; I H = 9 semaines, avec au moins 3 personnes, 75 $ US par
semaine/personne ; I I = 1 semaine, avec au plus 6 personnes, 50 $ US par
semaine/personne ; I J = 1 semaine, avec au moins 3 personnes, 50 $ US par
semaine/personne ; I K = 2 semaine, avec au plus 12 personnes, 30 $ US par
semaine/personne.
Ainsi, nous obtenons 11 tâches avec un total de 47
semaines (environ 10 mois) et un coût global du projet d'environ de
l'ordre de $ US 22.605.
16
Cela étant, le diagramme de Gantt associé au projet
de « Gestion Académique » se présente de la
manière
suivante :
Unité de temps Tâches
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
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8
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9
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10
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|
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A
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B
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C
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D
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E
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F
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G
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H
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I
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J
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K
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Chapitre 2ème : CONCEPTS SYSTEMIQUES
2.1. CONTRIBUTION DE LA SCIENCE DES SYSTEMES
L'analyse de système est à la fois une approche
des problèmes et un ensemble de techniques aidant à leur
solution. En tant qu'approche, elle procède de la longue histoire de la
théorie de la gestion scientifique ; en tant qu'ensemble de techniques,
elle s'appuie sur les mathématiques, la recherche opérationnelle
et l'utilisation des ordinateurs. 1
La science des systèmes, appelée aussi la «
systémique », est une discipline scientifique autonome
récente, puisqu'elle date de la fin des années 70. La
systématique se définit plutôt par son projet que par son
objet. Elle prend ses racines principalement dans la théorie des
systèmes, la théorie de la commande, la théorie du
contrôle, la cybernétique. La systémique a pour projet
« la modélisation des phénomènes perçus ou
conçus complexes : modélisation, afin d'anticipation,
d'éventuelles interventions intentionnelles et de leurs
conséquences enchevêtrées » [Le Moigne 87]. La science
des systèmes a ainsi pour finalité de proposer des modèles
pour l'action ou la compréhension d'objets ou des
phénomènes complexes, dans des domaines les plus variés
(biologie, sciences sociales, gestion...).2
2.2. DEFINITION DE SYSTEME
Il existe des définitions bien établies, de
nature tant structurelle que fonctionnelle, en réponse à la
question « Qu'est-ce qu'un système ? »3 Il existe
de nombreuses définitions des systèmes, chaque auteur apportant
sa propre contribution, en fonction de ce qu'il cherche à dire et du
degré d'exhaustivité nécessaire à son
exposé.4 Avant de pouvoir étudier un système,
il faut définir son contenu. La façon dont une personne se
représente un système dépend de la perspective
individuelle selon laquelle elle voit le monde.5 En d'autres termes,
tout système a sa place dans la hiérarchie des systèmes.
Ce qu'une personne
1 Pauline ATHERTON, Manuel pour les systèmes
et services d'information, Ed. UNESCO, 7 place de Fontenoy, 75700 Paris,
1977, p.57.
2 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Ingénierie des systèmes d'information avec
MERISE : vers une deuxième génération , Ed. SYBEX,
Paris, 1992, pp. 9-10.
3 Pauline ATHERTON, Op. Cit. , p. 57.
4 Dominique DIONISI, L'essentiel sur MERISE,
Ed. EYROLLES, Deuxième édition 1998, cinquième tirage
2001, 61 Bld Saint-Germain, 75240 Paris Cedex 05, p.5.
5 Pauline ATHERTON, Op. Cit. , p.57.
18
définit comme étant un système peut
être un sous-système pour une autre personne.1
En fait, tenant compte de tous ces paramètres,
"nous retiendrons l'une des plus simples et des mieux adaptées aux
systèmes d'information : « un système est un tout
constitué d'éléments unis par des relations, ces
éléments et ces relations étant munis de
propriétés »" 2 En d'autres mots, l'entreprise,
considérée comme un système, est une entité
identifiable dans l'univers dans lequel elle se trouve, univers qui constitue
son environnement, dotée d'une structure définie avec un ensemble
des constituants en interaction dynamique ayant des activités justifiant
sa raison d'être.3
2.3. ETAPES D'ANALYSE DES SYSTEMES
L'approche systémique de la gestion des services
d'information peut être résumée par les étapes
simples ci-après4 :
a) Définir le système, y compris son contenu,
l'environnement dans lequel il est placé et les contraintes qui en
découlent pour la solution des problèmes.
b) Analyser les opérations, et, ce faisant, les
décrire en détail en montant les relations entre les parties.
L'étude de système, l'analyse des statistiques et des
formulaires, l'élaboration d'organigrammes, par exemple, fournissent les
moyens formels pour aider dans cette étape.
c) Faire la synthèse des solutions alternatives. Ceci
est la partie proprement créative de l'analyse de système et peut
être la partie autour de laquelle son image s'est construite.
d) Évaluer les alternatives en fonction de
critères définis. C'est à ce point que l'utilisation de la
notion de « coût - efficacité » est devenue
caractéristique de l'analyse de système dans son ensemble.
e) Répéter les étapes
précédentes pour augmenter la précision et modifier les
résultats, s'ils ne résolvent pas convenablement le
problème.
1 Pauline ATHERTON, Idem. , p.61.
2 Dominique DIONISI, Op. cit. , p.5.
3 Xavier CASTELLANI, Méthodes
générales d'analyse des applications informatiques (MCX),
tome 0, Ed. MASSON, Paris 1987, p. 2.
4 Pauline ATHERTON, Op. Cit. , p.61.
19
2.4. TECHNIQUES DE RECUEIL DES INFORMATIONS
Un analyste de système peut utiliser toutes les
techniques suivantes pour exécuter les phases (a) et (b),
ci-dessus1 :
1) Interviews individuelles : L'interview est la
technique la plus importante à utiliser pour la découverte des
faits. L'analyste de système ne peut pas avoir une confiance totale dans
les descriptions de poste et les procédures écrites pour indiquer
ce que les agents font réellement. Le but important ici est de
réunir tous les faits relatifs à la façon dont les choses
sont faites - et non la façon dont quelqu'un dit aux employés de
les faire, dont un manuel dit qu'elles doivent être faites, mais vraiment
comment elles sont accomplies dans la pratique.
2) Examen critique des documents : On peut placer au
second rang d'importance la méthode qui consiste à obtenir des
informations aux moyens de questionnaires et des formulaires de description des
documents. Y sont inclus les formulaires utilisés dans l'accomplissement
des tâches, les rapports et les enregistrements qui sont produits et
l'utilisation faite de ces enregistrements.
3) Confection d'organigrammes : L'organigramme est
considéré par certains comme étant la forme la plus
importante et la plus utile de présentation des faits. Il décrit
visuellement un système, précisant dans un minimum d'espace les
qui, quoi, quand, où et pourquoi des activités sont
accomplies.
4) Utilisation des études antérieures et de
sources extérieures : L'utilisation des études
antérieures et de sources extérieures d'information, qui peuvent
être pertinentes peut aider à compléter les données
nécessaires, la définition et à l'analyse des
opérations.
2.5. HYPOTHESES DU PARADIGME SYSTEMIQUE
Le paradigme ou le modèle systémique repose sur
les trois hypothèses fondamentales suivantes2 :
1) Hypothèse téléologique (faisant trait
à l'étude de la finalité) où l'objet à
modéliser est supposé doté d'au moins un projet
identifiable. Le fonctionnement et l'évolution de cet objet peuvent
être interprétés par des projets qui eux-mêmes
détermineront des structures possibles ;
2) Hypothèse d'ouverture sur l'environnement où
l'objet à modéliser est ouvert sur l'environnement que l'on doit
présenter, même s'il n'est pas descriptible de façon
exhaustive ;
1 Pauline ATHERTON, Op. Cit. , pp. 61-62.
2 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op.cit., p. 10.
20
3) Hypothèse structuraliste où l'objet à
modéliser doit être décrit dans sa totalité,
fonctionnant et évoluant.
Ces hypothèses sont schématisées dans la
figure ci-après :
Environnement
Structure
Finalité
Évolution
Activités
Figure : Un aperçu systémique d'une
organisation ouverte.
Appliqué à l'entreprise, ce paradigme met
l'accent sur l'interrelation entre sa structure, son activité, son
évolution et ses finalités, cela dans un environnement
changeant.
2.6. MODELISATION SYSTEMIQUE DE L'ENTREPRISE1
En vous proposant une modélisation progressive des
objets, la systémique facilite la compréhension de l'entreprise,
objet complexe actif et organisé. Nous pouvons ainsi mieux situer les
fonctions et le rôle du système d'information de l'entreprise et
ses relations avec d'autres sous-systèmes, le sous-système
opérant et le sous-système de pilotage. La figure qui va suivre
illustre la modélisation systémique de l'entreprise (ou
organisation), avec ses trois sous-systèmes : système
opérant (SO), système d'information (SI) et système de
pilotage (SP).
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op.cit., pp. 16-17.
21
Environnement
Entreprise/Organisation
Sous-système de pilotage - réfléchit -
décide - contrôle
Sous-système d'information - Mémorise
- Traite - diffuse
Sous-système opérant - transforme
- produit
Information
Information
Information
Flux primaires matière, finance, personnel, actif,
information
Figure : Les trois sous-systèmes de
l'entreprise.
Décrivons de façon succincte le rôle de
chacun de ces systèmes composant l'entreprise - système :
? Le système opérant est le siège
de l'activité productive de l'entreprise. Cette activité consiste
en une transformation de ressources ou flux primaires. Ces flux primaires
peuvent être des flux de matière, des flux financiers, des flux de
personnel, des flux d'actif ou enfin des flux d'information.
? Le système de pilotage est le siège de
l'activité décisionnelle de l'entreprise. Cette activité
décisionnelle est très large et est assurée par tous les
auteurs de l'entreprise, à des niveaux divers, depuis les acteurs
agissant plutôt dans l'activité productrice de l'entreprise,
à ceux dirigeant cette dernière. Elle permet la
régulation, le pilotage mais aussi l'adaptation de l'entreprise à
son environnement. C'est cette activité qui conduira l'évolution,
décidera notamment de l'organisation et de l'évolution des
systèmes opérants et d'information.
? Le système d'information que nous
considérons, pour l'instant, comme un système de
mémorisation, d'édition, de calcul... dont le rôle est de
permettre au système de pilotage d'assurer ses fonctions, notamment en
assurant son couplage avec le système opérant.
22
2.7. TYPOLOGIE DES SYSTEMES D'INFORMATION1
Plusieurs typologies de systèmes d'information ont
été proposées. Notre typologie distinguera tout d'abord
une première famille : les systèmes d'information de production,
où l'information est destinée au système opérant
(SO). Ils sont souvent très proches du système opérant de
l'entreprise. Une seconde famille sera celle des systèmes d'information
destinés au système de pilotage de l'entreprise (SP) avec ses
sous-systèmes de décision, d'imagination - conception et de
finalisation.
En se référant au paradigme de R. ANTHONY ...,
nous distinguerons trois sous-types de systèmes : les systèmes
d'information opérationnels associés au contrôle
opérationnel, les systèmes d'information de pilotage
associés à la planification et au contrôle
managérial (pilotage), et enfin les systèmes d'information
stratégiques associés à la planification
stratégique.
A) Systèmes d'information de production
Les systèmes d'information de production constituent
une première famille de systèmes d'information. Dans ces
systèmes, l'information est presque exclusivement destinée au
système opérant (SO) de l'entreprise au point que ces
systèmes sont très souvent assimilés au système
opérant (SO) même de l'entreprise.
Ce type de systèmes d'information se retrouve
principalement dans le secteur tertiaire, car les flux transformés dans
le système opérant sont en quasi-totalité des
informations.
B) Systèmes d'information opérationnels
Ces systèmes d'information opérationnels,
parfois appelés systèmes d'information primaires, assurent ainsi
un couplage très fort système d'information - système
opérant pour le système de pilotage afin que son
sous-système de décision puisse conduire la régulation
générale du système opérant.
Ces systèmes d'information opérationnels se
caractérisent par un volume important de données à
mémoriser. Les informations sont élémentaires (ou
primaires) du fait qu'elles représentent des transactions de
différents flux primaires traités par le système
opérant de l'entreprise, ou représentent des états
associés à l'activité de cette dernière.
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op.cit., p. 52-57.
23
C) Systèmes d'information de pilotage
Les systèmes d'information de pilotage sont
plutôt destinés à fournir les informations
nécessaires à la prise de décisions de type planification
et contrôle managérial ; ils privilégient les
échanges avec le système de pilotage. On les appelle aussi des
systèmes d'information secondaires. Ces systèmes assurent un
couplage très fort Système d'information - Système de
pilotage principalement avec les sous-systèmes de décision et
d'imagination/conception du SP.
D) Systèmes d'information stratégiques
La définition des systèmes d'information
stratégiques est ambiguë. Nous distinguons deux grands types de
systèmes stratégiques : les systèmes d'information
à portée stratégique que nous appelons systèmes
stratégiques d'information (SSI) et les systèmes d'information de
support à la stratégie que nous appelons systèmes
d'information stratégique (SIS).
2.8. FONCTIONS DU SYSTEME D'INFORMATION DANS
L'ENTREPRISE1
L'analyse systémique nous a permis de faire
émerger la notion de système d'information comme une
représentation de l'activité du système opérant
et/ou du système de pilotage, et de ses échanges avec
l'environnement, conçue à l'initiative du système de
pilotage en fonction des objectifs à atteindre et de l'organisation
choisie. Ce système d'information est destiné :
? au système de pilotage pour pouvoir connaître
et maîtriser le fonctionnement du système opérant ;
? au système opérant lorsque les flux
transformés sont de nature « information »
Le système d'information (SI) assure dans l'entreprise,
vue en tant que système, les fonctions primaires ci-après :
o la génération des informations,
o la mémorisation des informations (transfert des
informations dans le temps),
o la communication et la diffusion des informations (transfert
des informations dans l'espace),
o l'exécution de traitements (transfert des informations
dans la forme).
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op.cit., p. 18.
24
2.9. INFORMATISATION D'UN SYSTEME D'INFORMATION1
a) Système d'information organisationnel et
système d'information informatisé
L'informatisation du système d'information conduit
à distinguer dans la conception d'un système d'information deux
niveaux d'étude différents :
? le niveau du système d'information organisationnel
(SIO) qui exprime l'activité organisée associée au
fonctionnement du système d'information (signification des informations,
tâches humaines/informatisées),
? le niveau du système d'information informatisé
(SII) qui ne concerne que le contenu informatisé (logiciel, fichiers ou
bases).
Le système d'information organisationnel est
essentiellement tourné vers les utilisateurs et fera appel à des
disciplines des sciences de la gestion. Le système d'information
informatisé est plus l'affaire des informaticiens et fera appel aux
disciplines du génie logiciel. Cependant, le système
d'information informatisé doit s'inscrire dans le système
d'information organisationnel ; la conception du système d'information
informatisé s'appuie donc sur celle du système d'information
organisationnel.
B) Statique et dynamique du système
d'information
Les données représentent l'aspect statique du
système d'information : ce qui est. Les données
présentent, dans leur signification, une certaine stabilité et
une invariance dans le temps. Cette signification (sémantique) est
essentiellement déterminée par le type d'activité de
l'entreprise.
Les traitements représentent l'aspect
cinématique du système d'information : ce qui se fait. Les
traitements, et en particulier leur organisation, présentent une plus
grande variabilité, en fonction essentiellement de l'évolution
des besoins. Par abus de langage, on parlera de dynamique plutôt que de
cinématique.
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op.cit., pp. 20-23.
25
Chapitre 3ème : CONCEPTS DE LA METHODE
MERISE
3.1. ORIGINES ET EVOLUTION DE LA METHODE MERISE1
La méthode Merise a trouvé ses origines dans
l'évolution, d'une part, de l'informatisation des entreprises et,
d'autre part, dans celle des méthodes dites d'analyse en informatique de
gestion. Depuis sa naissance, en 1978, la méthode Merise a
également connu des évolutions.
3.1.1. ORIGINES DE LA METHODE MERISE
Jusqu'aux années 70, l'informatisation des entreprises
s'est attachée à l'automatisation des processus administratifs
(facturation, paye, suivi des stocks...) avec une technologie encore
coûteuse. Ce type d'informatisation privilégiait les traitements
par rapport au partage des informations. Les méthodes de mise en oeuvre
de cette génération étaient destinées à
concevoir des « chaînes de traitements » selon l'approche
suivante : à partir des résultats à produire,
définir les traitements à effectuer, puis en déduire les
données nécessaires pour alimenter les traitements. La structure
des données mémorisées sur les fichiers était
contingente aux traitements à réaliser ; d'où une
multiplication des fichiers (temporaires ou permanents) générant
une redondance importante des informations mémorisées. Nous
retiendrons de ces premières méthodes les deux plus marquantes,
MINOS et CORIG, dont des propositions ont été reprises dans
Merise.
Début des années 70, c'est l'apparition des
systèmes transactionnels, de la multiprogrammation, des écrans
claviers, des disques de grande capacité à coût abordable,
mais aussi de la concurrence stimulante de la mini-informatique et du
développement des premiers systèmes de gestion de bases de
données. Tous ces éléments ont conduit les informaticiens
à concevoir de nouveau des applications intégrées en
essayant de tirer parti au mieux de cette évolution. C'est
l'époque des « transpositions » ou « reconversions »
de systèmes importants.
Le contexte de crise économique de cette
décennie a rendu indispensable le développement des
méthodes de management qui désormais introduisent fortement
l'usage de l'informatique à travers des tableaux de bord, interrogations
aléatoires, statistiques. Cette période est celle de la prise de
conscience de la difficulté de concevoir des systèmes qui
intègrent l'ensemble de l'activité de l'entreprise, en conservant
une facilité d'évolution. Il s'agit en particulier :
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op. Cit. , pp. 3-7.
26
· du manque de cohérence globale entre les
informations des différentes applications ;
· de la lourdeur de la mise en oeuvre informatique (de
la conception à la réalisation).
La fin des années 70 se caractérise, au niveau
de la technologie, par plus de puissance et de capacité à des
coûts réduits, le développement des réseaux locaux
et nationaux, l'éclosion du phénomène micro, la
généralisation des systèmes de gestion de bases de
données. C'est aussi l'apparition de langages permettant à
l'utilisateur d'accéder plus facilement aux informations, ainsi que
l'amélioration de la productivité de la réalisation avec
l'utilisation d'outils (ateliers de génie logiciel, langage de la
4ème génération...).
De la prise de conscience on passe alors à l'action :
concevoir de nouveau l'architecture générale de l'informatique au
sein des entreprises en :
· assurant la cohérence générale des
informations ;
· préservant l'évolutivité des modes
de gestion et d'organisation ;
· permettant l'introduction des nouvelles technologies
sans compromettre l'acquis ;
· associant, dans leurs responsabilités
respectives, décideurs, utilisateurs et informaticiens.
C'est dans ce contexte qu'ont émergé :
· la notion de système d'information ;
· la nécessité d'une méthode
complète de conception et de spécification permettant
l'informatisation des systèmes d'information, prenant le pas sur les
méthodes d'analyse.
L'évolution de la technologie informatique, les
insuffisances des précédentes méthodes stimulent la
recherche de nouvelles voies. Tout d'abord, au niveau des principes
fondamentaux, l'approche par les besoins (ou traitements) est condamnée.
Deux veines de réflexion contribuent au renouveau :
· l'approche systémique du système
d'information, approche modélisatrice de l'organisation (l'entreprise)
et de son système d'information, développée principalement
en France par J.L. Le Moigne et J. Mélèse ;
· la modélisation des données, proposant
des formalismes et des outils pour décrire les données
indépendamment de leurs utilisations
27
dans des traitements. Ces méthodes ont alors comme
objectif principal la construction de bases de données.
Des promoteurs de ces deux réflexions se trouvent
réunis à Aix-en-Provence, dans une équipe de recherche
composée de chercheurs du Centre d'Etude Technique de l'Equipement
(CETE) D'Aix-en-Provence (animé par H. Tardieu) et du groupe de
recherche GRASCE (URA CNRS) de l'université d'Aix Marseille III
(animé par J.L. Le Moigne), qui fondent de 1974 à 1978 les bases
théoriques et pratiques d'une nouvelle méthode de conception de
système d'information [Tardieu, Nanci, Heckenroth 75-78] [Tardieu,
Pascot, Nanci, Heckenroth 79] [Tardieu, Nanci, Pascot 79].
Simultanément, on enregistre, sur le terrain, une accumulation
d'expériences en termes de démarche.
En 1977, sous l'égide du ministère de
l'Industrie, soucieux de concevoir et définit une méthode
d'intérêt national, avec la collaboration des principales
sociétés de service françaises et du CETE
d'Aix-en-Provence, un groupe de travail se constitue et entreprend une
synthèse qui :
· réactualise les acquis sur la
spécification des traitements, issus des méthodes
antérieures ;
· intègre les nouvelles méthodes
orientées système d'information et approche par les
données ;
· propose une démarche, fruit de
l'expérience, qui garantisse la rigueur de la méthode et sa
facilité d'application sur le terrain.
Méthodes Expérience des
d'analyse démarches
Recherche en systémique appliquée aux
organisations
Recherche en informatique de gestion (base
de données, SGBD)
MERISE
Figure : les origines de la méthode Merise.
La méthode Merise naît officiellement [CTI 79],
marquant ainsi l'apparition de méthodes complètes qui
ambitionnent de répondre efficacement aux problèmes posés
par la conception des systèmes d'information adaptés aux
fonctionnements des entreprises et technologies informatiques des années
80. Les premiers ouvrages sur la méthode Merise paraissent en 83 et 85
[Tardieu, Rochfeld, Colletti 83] [Tardieu et all. 85].
28
3.1.2. EVOLUTION DE LA METHODE MERISE
Depuis 1980, la méthode Merise s'est confrontée
aux réalités d'une mise en oeuvre dans une grande
variété d'organismes. Elle est largement diffusée en
France et dans l'Europe du Sud (parfois avec des adaptations mineures) au point
de constituer un standard en conception de système d'information.
En un peu plus de dix ans, elle a connu des
développements et des enrichissements profitables, dont les principaux
sont les suivants :
· extension du formalisme entité - relation, avec
notamment l'explicitation de types et sous-types, de contraintes
d'intégrité, etc. ;
· clarification de la modélisation des
traitements à l'aide du formalisme issu des réseaux de
Pétri, à différents niveaux de préoccupation ;
· extension des niveaux d'abstraction et de
modèles, avec l'émergence du modèle logique de traitements
(MLT) et du modèle organisationnel de données (MOD), [Panet,
Letouche, Peugeot, 91], etc. ;
· couplage avec des méthodes de conduite de
projet ;
· développement d'ateliers de génie
logiciel (AGL) de conception intégrant de façon plus ou moins
complète la méthode Merise (Conceptor, Mega, Message,
Principia...) ;
· ouverture vers les autres méthodes de
génie logiciel (Merise et Yourdon [Phan 85]...), de génie
cognitif (Merise et KADS [Brunet 90]...), etc. ;
· adaptation à d'autres types d'activités
; domaines de la productique (Merise et GRAI [DCN, Cecima, Grai-Productique SA,
LaboGrai 91]), l'EDI (Merise et l'EDI [Bergman, Cucchi, Espinasse, Lagaert
91]), et d'environnements techniques (bases de données réparties,
architectures client - serveur, monétique, cartes à puce...).
Son succès indéniable ne s'est pas acquis sans
difficulté. L'abandon d'un support par la puissance publique (à
la différence du projet SSADM en Grande-Bretagne) a laissé la
méthode Merise sans structure permettant de la doter d'une
référence officielle et d'en maîtriser la diffusion et
l'évolution.
Cette évolution de la méthode, en l'absence
nous semble-t-il d'un intérêt suffisant de la recherche
universitaire, s'est faite principalement à l'initiative des
sociétés de service qui l'avaient adoptée. La situation
concurrentielle n'a pas toujours permis un développement convergent et
collectif de la méthode (discrétion des recherches
sérieuses, annonces d'«innovations » et « adaptations
» trop souvent dictées par le marketing,
dépréciations et dénigrements par absence de
compétence, récupérations hâtives et
fragmentaires...).
29
Notons toutefois le rôle très important de la
société savante concernée, l'AFCET, et de plusieurs de ses
groupes de travail, comme structures de rencontre, de travail et de diffusion
des travaux de recherche élaborés par les différents
promoteurs de la méthode Merise [AFCET 91].
3.2. LES TROIS COMPOSANTS DE LA METHODE MERISE1
Une méthode de conception de système
d'information s'inscrit dans trois dimensions exprimant :
· la démarche ou cycle de vie,
· le raisonnement ou cycle d'abstraction,
· la maîtrise ou cycle de décision.
La mise en oeuvre de la méthode Merise doit toujours
se repérer par rapport à ces trois dimensions. Tout instant de la
conception doit pouvoir se situer dans ce référentiel.
3.2.1. LA DEMARCHE OU CYCLE DE VIE
La dénomination de ce cycle traduit le
caractère « vivant » du système d'information,
présentant une conception, une gestation, une naissance, une croissance,
une évolution, et une mort... puis une renaissance. Dans le cas d'un
système d'information, on peut distinguer trois grandes périodes
: la conception, la réalisation et la maintenance.
La méthode Merise propose, pour le déroulement
du cycle de vie, le découpage de ces grandes périodes en
différentes étapes.
La période de conception se découpe en trois
étapes : le schéma directeur, l'étude préalable et
l'étude détaillée.
La période de réalisation peut se
découper en trois étapes aussi : l'étude technique, la
réalisation logicielle et la mise en service.
3.2.2. LES RAISONNEMENTS OU CYCLE D'ABSTRACTION
Lors de la conception d'un système
d'information, différents problèmes peuvent se
présenter, par exemple :
· la description du fonctionnement de l'activité,
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN
et Henri HECKENROTH, Ingénierie des systèmes d'information
avec MERISE : vers une deuxième génération , Ed.
SYBEX, Paris, 1992, p.27.
30
· la définition de règles de gestion,
· la définition des informations,
· la répartition des traitements entre l'homme et la
machine,
· l'organisation physique des fichiers,
· le découpage en transactions,
· le choix du matériel,
· la répartition des responsabilités au sein
de la structure.
Ces problèmes conduisent à faire des choix de
natures différentes (gestion, organisation, techniques,
matériels, etc.). Aussi est-il nécessaire d'effectuer une
hiérarchisation, de rassembler des préoccupations en niveaux
d'intérêts homogènes.
Cette nécessité d'aborder successivement les
différents types de préoccupations a conduit à proposer
différents niveaux d'abstraction, ou de hiérarchisation des
préoccupations.
Le découpage en niveaux a été
confirmé par la communauté internationale [ANSI-X3-SPARC 75].
Nous retiendrons pour Merise quatre niveaux d'abstraction* :
· niveau conceptuel,
· niveau organisationnel,
· niveau logique,
· niveau physique.
Les deux premiers niveaux sont adaptés à la
conception du Système d'Information Organisationnel (SIO), les deux
derniers à la conception du Système d'Information
Informatisé (SII).
3.2.3. LA MAITRISE DU PROJET OU CYCLE DE DECISION
Le déroulement simultané de la démarche
et des raisonnements doit être maîtrisé. Dans chaque
modèle, à chaque étape, des choix doivent
effectués. Vers quel projet veut-on aller ? Quels moyens veut-on lui
affecter ?
La mise en oeuvre de la méthode Merise se traduit, en
plus, par une succession de choix permettant, d'une part, de contrôler la
durée globale de la conception - réalisation, d'autre part, de
définir un système en harmonie avec les objectifs
généraux de l'entreprise.
* A l'origine, Merise ne proposait que trois niveaux, confondant
niveau organisationnel et niveau logique.
31
Notons que la maîtrise comprend également
l'ensemble des décisions d'arbitrage relatives aux coût,
délai et niveau de gamme associés au projet.
L'organisation générale du projet s'articule
autour de trois groupes :
? le groupe de pilotage,
? le groupe de projet,
? le groupe de validation.
Dans la pratique, le cycle de décision est
intégré dans le cycle de vie. Cela se traduit par des
résultats types à l'issue de chaque étape et par des
décisions attendues.
32
CONCLUSION PARTIELLE
Au terme de la première partie de notre sujet de
travail, nous nous sommes largement attelé, primo, à
présenter le planning prévisionnel de réalisation du
projet ; secundo, à étudier et à définir les
concepts liés au vocable « système » ; tertio,
à comprendre les concepts relatifs à la méthode «
Merise ».
En ce qui concerne le premier chapitre intitulé «
Planning prévisionnel de réalisation du projet
», et comme toute informatisation respectant les
étapes de réalisation doit être planifiée, nous
avons utilisé la méthode de la recherche opérationnelle
avec sa technique de théorie de graphes afin de prévoir
le schéma de réalisation du projet de Gestion Académique.
Ce plan aiderait les membres de l'équipe ainsi que le chef du projet de
suivre avec ordonnancement le déroulement du projet afin de respect son
délai aussi bien que le coût qui y est budgétisé.
C'est ainsi que nous avons obtenu 11 tâches et prévu un total de
47 semaines (environ 10 mois) avec un coût global du projet d'environ de
l'ordre de $ US 22.605.
Dans le deuxième chapitre chapoté par le titre
« Concepts systémiques » et après avoir
défini et donné le paradigme du terme « système
», nous avons compris qu'il faut respecter certaines étapes pour
pouvoir analyser des systèmes tout en optant pour certaines techniques
de recueil de données exploitables. Cela suppose un certain nombre
d'hypothèses en vue d'une modélisation systémique
méthodologique de l'entreprise en tenant compte d'une typologie des
systèmes d'information, et aussi, des fonctions associées afin de
maîtriser le processus d'informatisation de ceux-ci.
En suite, dans le troisième chapitre dont les sous
points sont consolidés par le terme « Concepts de la
méthode Merise », nous nous sommes accroché à
étudier les différents points répartis en deux sections.
La première section nous a permis de comprendre les origines (1978) et
l'évolution de la méthode Merise. Et enfin, la deuxième
section, elle, s'est basée sur les trois composants de la méthode
Merise : la démarche ou le cycle de vie, les raisonnements ou cycle
d'abstraction, et enfin, la maîtrise du projet ou le cycle de
décision.
Ainsi donc, ces trois chapitres mettent un terme à la
première partie du sujet de notre travail et nous conduit, ipso facto,
à la deuxième partie qui est intitulée « Etude
préalable du système d'information ».
33
Deuxième partie
ETUDE PREALABLE DU SYSTEME D'INFORMATION
INTRODUCTION
L'ordinateur étant une machine automatique de
traitement de l'information capable de traiter de grandes quantités des
données dans d'excellentes conditions d'efficacité et de
sécurité, la contrepartie de cet avantage considérable est
la nécessité impérieuse d'une préparation
minutieuse des tâches automatiques.1 En d'autres termes, la
décision d'utiliser un ordinateur pour une application de gestion (ou la
décision de modifier profondément la manière dont est
actuellement utilisé un ordinateur) a des conséquences
importantes pour l'entreprise sur le plan des coûts, sur le plan de
l'organisation, sur le plan des conditions de travail,... Cette décision
doit être donc préparée par une analyse préalable du
problème à résoudre, qui débouchera sur une
ébauche de solution : l'avant-projet.2
S'inspirant des démarches de l'ingénierie, la
conception d'un système d'information nécessite, avant la
spécification exhaustive d'un projet, une étape plus globale,
proposant des choix et les évaluant : l'étude
préalable.
Ainsi, l'étude préalable a pour objectifs :
L'analyse et l'évaluation critique du fonctionnement du
système d'information actuel.
L'élaboration de solutions en précisant :
- les processus de fonctionnement du domaine, - la perception
des informations,
- les modes d'organisation,
- le degré et le type d'automatisation.
L'évaluation des solutions proposées en termes
de :
- équipements informatiques,
- coûts et délais de mise en oeuvre,
- conséquences sur l'organisation générale
de l'entreprise,
- scénario de mise en oeuvre.
1 Robert REIX, Informatique appliquée
à la comptabilité et à la gestion, Tome 2, les
éditions FOUCHER, Paris 1980, p. 74.
2 Robert REIX, Idem, p.77.
34
L'étude préalable privilégie la
diversité des solutions par rapport au détail des
spécifications.1
Par conséquent, pour atteindre les objectifs de cette
étude préalable, nous avons organisé cette partie
en cinq chapitres planifiés comme suit :
1° Le chapitre 1er :
Présentation générale de l'I.S.C./KIN.
2° Le chapitre 2ème : Analyse
de l'existant.
3° Le chapitre 3ème : Critique
de l'existant.
4° Le chapitre 4ème :
Scénarios de conception.
5° Le chapitre 5ème : Choix
d'une meilleure solution.
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN
et Henri HECKENROTH, Ingénierie des systèmes d'information
avec Merise, Ed. SYBEX, Paris 1992, pp. 471-472.
35
Chapitre 1er : PRESENTATION GENERALE DE L'I.S.C./KIN.
Aucune informatisation ne peut être entreprise sans
désignation explicite du cadre d'études dans lequel une analyse
préalable prendra racine. En effet, dans ce chapitre, nous allons tenter
d'appréhender la présentation générale de
l'I.S.C/Kinshasa en partant de sa création à son état
actuel.
2.1. BREF APERÇU HISTORIQUE
Suite au départ massif et improvisé des belges
à partir de 1960, l'École Supérieure de Commerce a
été créée en 1962 par les Pères de SCHEUT,
sous l'impulsion du Révérend Père Gaston BOGART, dans le
but de former des cadres techniques supérieurs dont le pays a
énormément besoin dans divers secteurs de la vie nationale et
plus précisément dans celui de la gestion des entreprises
commerciales, industrielles et financières. Elle fut
hébergée au sein de l'Institut Saint Raphaël, actuellement
Institut Technique Commercial de Limeté. Elle fut provisoirement
agréée par le Ministère de l'Éducation Nationale le
14/12/1964, et reconnue définitivement le 08/07/1966 par la
décision EDN/ESIRS/1269 du Ministère de l'Éducation et des
Affaires Culturelles ; année à laquelle il eut lieu la pose de la
première pierre par le Président de la République MOBUTU.
Elle poursuit ses activités dans les bâtiments
précités jusqu'en 1971 : année de la grande
réforme.
A partir de l'année académique 1971 - 1972,
à la suite de la création de l'Université Nationale du
Zaïre (Cf. Ordonnance-loi n° 71/075 du 06/08/1971 telle
que modifiée par les ordonnances-loi n° 72/002 du
12/01/1972 et 74/022 du 12/01/1974), l'École Supérieure de
Commerce, intégrée au sein de l'UNAZA, fut
transférée dans l'enceinte actuelle de l'ex-École
Nationale de Droit et d'Administration (ENDA) qui fut dissout, et située
sur l'avenue de Libération (ex 24 Novembre 1965) dans la commune de la
Gombe . Ipso facto, l'ESC hérite toutes les installations de l'ENDA.
En 1981, vint la réforme de l'Enseignement
Supérieur et Universitaire. Et la décision n°
CC/09/81 du Comité du MPR consacra la suppression de l'UNAZA,
caractérisée par une Centralisation qui la rendait inefficace.
Cette réforme fut le début d'une ère nouvelle de
décentralisation et de l'autonomie des établissements
d'Enseignement Supérieur et Universitaire.
En quittant l'UNAZA, les instituts supérieurs se
scindent en Conseil Général des Instituts Supérieurs
Pédagogiques (C.G.I.S.P), d'une part ; et en Conseil
Général des Instituts Supérieurs Techniques (C.G.I.S.T),
d'autre part.
36
Alors, l'Ordonnance - loi n° 81/028 du
03/10/1981 relative à la collation de grades académiques au sein
des Instituts Supérieurs dont fera parti l'I.S.C/KIN., spécifiant
les sections graduat en Sciences Commerciales, option Financière
(vacations jour et soir) et option Informatique.
Ainsi, le 07/10/1981, vu la constitution, spécialement
en ses articles 45 et 87 ; vu l'Ordonnance - loi n° 81/025 du
03/10/1981 portant organisation générale de l'Enseignement
Supérieur et Universitaire au Zaïre (à l'époque),
spécialement en ses articles 1,3,25,26 et 28 ; et sur proposition du
Commissaire d'État à l'Enseignement Supérieur et à
la Recherche Scientifique, le Président de la République MOBUTU
décida, en son ordonnance - loi n° 81/158, la
création de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa.
La loi cadre sur l'Enseignement National du 22/09/1986 en son
article 32, section III, relative aux dispositions communes à
l'Enseignement Supérieur et Universitaire stipule que l'Enseignement
Supérieur comprend deux cycles : le graduat et la licence. Et pendant
longtemps, l'I.S.C/KIN a fonctionné uniquement avec le cycle de graduat,
et doublé d'un cycle de capacitariat en Secrétariat de Direction.
Ce dernier module de formation a dû, cependant, disparaître, car
n'ayant pas été prévu par la nouvelle loi cadre
précitée.
Par conséquent, le 16/05/1994 suivant
l'arrêté ministériel n° 0690/94, il eut
création et harmonisation de la section graduat en Sciences
« Commerciales et Financières », option
« Comptabilité » et option « Marketing » ; de la
section graduat en Informatique de gestion, option « Informatique » ;
et de la section graduat en Secrétariat de Direction.
Et en suite, le 03/06/1994 suivant l'arrêté
ministériel n° 0724/94, il eut création de la
Section Licence en Sciences Commerciales et Financières avec les options
suivantes : Comptabilité, Marketing et Informatique de gestion. Ainsi,
à partir de l'année académique 1995 - 1996, le nouveau
programme (matières et volumes horaires) relatif à cette
réforme fut mis en application.
Actuellement, suivant la décision n°
347/2002 du 21/10/2002, portant nomination par le Directeur
Général de l'I.S.C/KIN des membres des bureaux de Sections de
l'I.S.C/KIN, les sections se désignent comme suit :
? La Section Sciences Commerciales et Financières,
options Comptabilité et Marketing : Cycles de graduat et de licence ;
? La section Informatique de gestion, options «
Conception des systèmes d'information » et « Réseaux
Informatiques » (Cycle de
37
licence) ; et option « Analyse et Programmation »
(Cycle de graduat) ; et enfin,
+ La Section Sciences et techniques de
Secrétariat.
Et les départements se désignent comme suit :
V' Le département de Comptabilité/cycle
de graduat vacation jour ;
V' Le département de Comptabilité/cycle
de graduat vacation soir ;
V' Le département de Comptabilité/cycle
de licence ;
V' Le département de Marketing/cycle de graduat
vacation jour ;
V' Le département de Marketing/cycle de graduat
vacation soir ;
V' Le département de Marketing/cycle de licence
;
V' Le département de Conception &
Réseaux/cycle de licence ;
V' Le département d'Analyse &
Programmation/cycle de graduat ; et
V' Le département de Fiscalité/cycle de
licence.
2.2. STATUT JURIDIQUE
L'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa est un
établissement public d'enseignement supérieur technique jouissant
de la personnalité juridique et intégré au sein du Conseil
d'Administration des Instituts Supérieurs Techniques qui est l'organe de
décision et de contrôle et soumis à la tutelle du
département de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique. Il est régi par des textes légaux qui portent sur
l'organisation et le fonctionnement de l'Enseignement Supérieur en
République Démocratique du Congo. Il s'agit notamment de :
· L'ordonnance - loi n° 81/025 du
03/10/1981, portant organisation de l'E.S.U. ;
· L'ordonnance - loi n° 81/158 du
07/10/1981, portant création de l'I.S.C/KIN. ;
· L'ordonnance - loi n° 81/160 du
07/10/1981, portant statut du personnel de l'E.S.U. ;
· L'ordonnance - loi n° 82/003 du
06/02/1982, portant modification de l'ordonnance - loi n°
81/025 du 03/10/1981 relative à la collation des grades
académiques aux universités ;
· L'arrêté ministériel
n° 0690/94 du 16/05/1994, portant création des sections
de graduat en Sciences Commerciales et Financières, en Informatique de
Gestion et en Secrétariat de Direction ;
· L'arrêté ministériel
n° 07224/94 du 03/06/1994, portant création de la
Section Licence à l'I.S.C/KIN. ;
· Le décret n° 012/2002 du
23/02/2002, portant nomination des directeurs généraux et d'un
secrétaire général des établissements de l'E.S.U de
la ville de Kinshasa ;
38
? L'arrêté ministériel n°
MINEDUC/CABMIN/ESU/0168/2002 du 23/02/2002, portant nomination des membres des
comités de gestion de certains établissements publics de
l'Enseignement Supérieur de la ville de Kinshasa.
2.3. LES OBJECTIFS FONDAMENTAUX
Conformément à l'ordonnance - loi
n° 81/158 du 07/10/1981 et autres précédemment
citées, l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa a pour
mission :
1) de former des cadres spécialisés dans le
domaine des techniques commerciales et de comptabilités ; et aussi, dans
les domaines d'Informatique de Gestion et des Sciences et Techniques de
Secrétariat de Direction ; et enfin,
2) d'organiser la recherche sur l'adaptation des techniques
commerciales et de comptabilité aux exigences du développement de
notre pays.
Il a également pour fonction de conférer les
grades légaux conformément aux dispositions législatives
et réglementaires sur la collation de ces grades. Il peut
délivrer des diplômes scientifiques et ceux qui lui sont propres.
Sauf les exceptions établies par la loi, ces derniers ne
confèrent pas les droits inhérents aux grades légaux.
2.4. L'ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT
Eu égard à l'ordonnance - loi n°
81/158 du 07/10/1981, portant création d'un Institut Supérieur de
Commerce de Kinshasa, et notamment au chapitre II de l'organisation et du
fonctionnement, les organes de l'I.S.C/KIN sont les suivants :
1. le Conseil de l'I.S.C/KIN.,
2. le Comité de Gestion,
3. le Directeur Général,
4. le Conseil de Section, et enfin
5. le Conseil de Département.
39
1.4.1. LE CONSEIL DE L'I.S.C/KIN
Il est composé des membres ci-après :
1. le Directeur Général,
2. le Secrétaire Général
Académique,
3. le Secrétaire Général Administratif,
4. l'Administrateur du Budget,
5. les Chefs de Section,
6. le Bibliothécaire en chef,
7. le Conservateur en chef,
8. le Représentant du corps académique,
9. le Représentant du corps scientifique,
10. le Représentant du personnel administratif et
technique, et enfin
11. le Représentant des étudiants.
Le Conseil de l'I.S.C/KIN examine tous les problèmes
importants qui ont trait à la vie de l'Institut. Il fixe la politique
générale de l'Institut en conformité avec la voie
tracée par les organes supérieurs : le Conseil d'Administration
et le Département de l'E.S.U.
1.4.2. LE COMITE DE GESTION
Le Comité de Gestion comprend :
? le Directeur Général,
? le Secrétaire Général
Académique,
? le Secrétaire Général Administratif, et ?
l'Administrateur du Budget.
Le Comité de Gestion assure la gestion courante de
l'Institut sous la direction du Chef d'établissement.
1.4.3. LE DIRECTEUR GENERAL
Le Directeur Général supervise et coordonne
l'ensemble des activités de l'I.S.C/KIN., à ce titre, il
exécute les décisions du Département de l'E.S.R.S, du
Conseil d'Administration, du Conseil de l'I.S.C/KIN et prend toutes les mesures
qui ne relèvent pas de la compétence d'un autre organe. Il veille
également au respect du statut et du règlement de l'Institut.
40
1.4.4. LE CONSEIL DE SECTION
Le Conseil de Section est constitué des enseignants
(Professeurs Ordinaires et Professeurs Associés), de deux
représentants du personnel scientifique et de deux représentants
des étudiants. Outre les attributions qui peuvent lui être
conférées par le règlement organique de l'I.S.C/KIN., il
gère et administre la Section. Il détermine le mode de l'exercice
de ses attributions par un règlement d'ordre intérieur. Son
bureau comprend :
? le Chef de Section,
? les Chefs de Section adjoints (chargé de l'enseignement
et chargé
de la recherche),
? le Secrétaire Académique, et
? les Chefs de Départements.
Il veille à l'exécution des décisions du
Conseil de Section. Il élabore l'ordre du jour des réunions de
Conseil de Section.
1.4.5. LE CONSEIL DE DEPARTEMENT
Le Conseil de Département est constitué du
personnel académique, des chefs de travaux, de deux représentants
des étudiants du Département. Le Chef de Département est
assisté de deux secrétaires, l'un chargé de l'enseignement
et l'autre chargé de la recherche. Ils en constituent le Bureau.
Le Conseil de Département exerce les attributions
suivantes :
1) il approuve les programmes de recherche et d'enseignement,
et organise des réunions scientifiques ;
2) il donne ses avis en matière de nomination et de
promotion du personnel académique et scientifique.
2.5. ORGANIGRAMME FONCTIONNEL DE L'I.S.C/KIN
Direction Générale
Centre de Traitement Informatique
Cabinet du Directeur Général
Secrétariat Général
Administratif
|
Secrétariat
|
|
Direction des Services
Secrétariat
Administrateur du Budget
|
Secrétariat
|
|
Direction des Services
Secrétariat
Général Académique
Direction des Services Académiq.
Sections
Centre de Langues
Bibliothèque
CRIGED
Guidance & Orientation
Chapitre 2ème : ANALYSE DE L'EXISTANT
L'analyse de l'existant, aussi appelée «
diagnostic de l'existant », nous permet, avant de concevoir un
nouveau système d'information, de bien connaître l'entreprise
(direction, service...) qui l'utilisera ; c'est-à-dire, connaître
:
? La situation de l'entreprise en particulier dans les
services
concernés, de ses produits ou ses services et de son
marché ; ? L'organisation actuelle (directions et services,
personnels,
moyens techniques et autres) ;
? La circulation des biens, des services et des informations dans
l'entreprise et son environnement ;
? Les points forts et les points faibles...
De ce fait, nous allons parcourir ce chapitre en analysant les
aspects
ci-après :
1) Le sous-ensemble représentatif (S.E.R.).
2) La description du sous-ensemble représentatif.
3) Les règles du sous-ensemble représentatif.
2.1. LE SOUS-ENSEMBLE REPRESENTATIF (S.E.R.)
Le Sous-ensemble Représentatif (S.E.R) est une
réduction du système d'information, où les fonctions
essentielles et les flux principaux sont représentés, qui permet
de mettre en lumière les activités du domaine d'étude qui
sont les plus importantes, les plus critiques et les plus sujettes à
changement. L'étude préalable est essentiellement axée sur
le sous-ensemble représentatif, et les choix proposés sur ce
sous-ensemble, aux niveaux techniques, organisation et gestion, sont ensuite
étendus à tout le domaine. 1
? Pour choisir ce sous-ensemble représentatif et mettre
en évidence les processus majeurs dans le domaine, nous avons pris en
compte le fonctionnement normal du domaine, en négligeant les situations
exceptionnelles, les processus de faible fréquence, et les
opérations marginales. Nous avons ici représenté un
schéma du système d'information où les fonctions
principales et les flux fondamentaux sont exprimés. Pour définir
le champ du sous-ensemble représentatif, nous avons tenu compte de notre
diagramme des flux ainsi que de certaines considérations comme les
fonctions du projet de la Gestion Académique.
1 Dominique DIONISI, L'essentiel sur Merise,
Ed. EYROLLES, Paris 2001, p. 22.
43
2.2.1. LE DECOUPAGE DU S.I. EN DOMAINES D'ACTIVITES
Nous avons ici utilisé essentiellement deux approches.
D'une part, l' « approche fondée sur les fonctions du
système de pilotage » qui a permis de définir les
grandes fonctions de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, et
cela nous a conduit à distinguer trois domaines. (Voir figure
ci-après).
D'autre part, l' « approche fondée sur
l'activité du système opérant » qui nous a
facilité à décrire des diverses activités
homogènes (projets) du domaine sur lequel nos études se
focalisent. (Voir figure 2).
Fonction d'Administration Fonction Académique Fonction
Financière
Système d'Information
Système de Pilotage
Système Opérant
Domaine A Domaine B Domaine C
L'organisation « I.S.C/KIN. »
Système d'Information
Système de Pilotage
Système d'Information
Système Opérant
Système de Pilotage
Système Opérant
Système d'Information
Système Opérant
Système de Pilotage
Figure : Découpage de l'organisation I.S.C/KIN en
domaines d'activités.
44
4 projets
3 domaines
2 processus
Secteur Administration
Gestion des inscriptions
et réintégrations
Gestion d'une Section
Gestion Académique
Préparation et suivi
des délibérations
Secteur Académique
Gestion de la Bibliothèque
Gestion de l'enseignem. et recherche
Secteur Financier
Figure : Description du Domaine Académique.
2.2.2. ANALYSE DES FLUX D'INFORMATIONS
L'analyse des flux nous a permis d'appréhender
simplement le fonctionnement global de l'entreprise, en se focalisant
éventuellement sur un ensemble d'activités concernées par
l'étude, sans chercher à identifier l'origine et la
stabilité du découpage du projet de la Gestion Académique
en unités actives ; la prise en compte des niveaux d'abstraction
(conceptuel, organisationnel, logique, physique) s'effectuera dans les autres
modèles.1
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Ingénierie des systèmes d'information avec
Merise, Ed. SYBEX, Paris 1992, p. 73.
45
Dans cette analyse des flux nous nous sommes exprimé
avec deux concepts : l'acteur et le flux. L'acteur représente une
unité active intervenant dans le fonctionnement du système
opérant. Stimulé par des flux, il les transforme, les renvoie ;
un acteur « fait quelque chose », il est actif. Tandis que
le flux représente un échange entre deux acteurs. Un flux est
émis par un acteur à destination d'un autre acteur.
Nous avons compris que le diagramme de flux est une
représentation graphique (une cartographie) des acteurs et des flux
échangés. En l'absence de norme d'usage de symbolisation, les
acteurs peuvent être représentés par un quadrilatère
à bords arrondis, une ellipse, un hexagone. Le flux est
représenté par une flèche ; le nom du flux étant
porté sur cette flèche.
En outre, nous avons compris que l'aspect visuel et la
simplicité du symbolisme font du diagramme des flux un support efficace
pour le dialogue avec l'utilisateur. Il nous a facilité de comprendre le
système lors des entretiens.
Réintégration & I. spéciales
Vente formulaire
Attestation dépôt
Div. Inscription
Candidat
Listes de mise en place
Listes des admissibles Confirmation inscription Documents
académiques
Dossier
Section
Etudiant
Concours d'admission
Commission I.
Direction des services académiques
Div. Scolarité
Listes définitives
Enrôlement
Résultats concours
En ce qui concerne les activités relatives aux
inscriptions, réintégrations et scolarité, le diagramme
des flux se visualise comme suit :
46
En outre, les activités relatives à la
préparation et suivi des délibérations se décrivent
par le diagramme des flux ci-après :
C.T.I.
Palmarè
Direction des services académiques
Liste des cotes
Grilles de délibération
P.V délibération
Grilles de délibération
Section
Liste des cotes
Bureau jury
Résultats de délibération
Etudiant
Enseignant
2.2.3. PRESENTATION DES PROCESSUS
En fait, après le découpage de l'organisation
I.S.C/KIN en domaines d'activités et après analyse des flux
d'informations, nous ressortons deux processus dans le projet Gestion
Académique, notamment :
? Le processus de Gestion des inscriptions et
réintégrations, ? Le processus de Préparation et Suivi des
délibérations.
Ce projet, ainsi décrit en processus, nous permettra de
cadrer nos études afin de concevoir des solutions, de les évaluer
et apprécier.
2.2. LA DESCRIPTION DU S.E.R.
Dans ce point se focalisant sur la description du
sous-ensemble représentatif, nous allons définir tout en
analysant chaque processus retenu pour notre projet de la Gestion
Académique, notamment :
- le processus de gestion des inscriptions et
réintégrations, et - le processus de Préparation et Suivi
des délibérations.
47
2.2.1. LE PROCESSUS DE `' GESTION DES INSCRIPTIONS ET
REINTEGRATIONS»
2.2.2.1. ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION DES AFFAIRES
ACAD.1
La Direction des affaires académiques dépend
directement du Secrétariat Général Académique qui
dicte les orientations à suivre en collaboration avec ses services.
Cela étant, son organigramme fonctionnel2 se
structure de la manière
suivante :
Direction des services
Direction de l'enseignement
Secrétariat
Secrétariat
Division inscription
Bureau inscription
Bureau contrôle de S.
Division scolarité
Direction des services académiques
Division gestion académique étudiant
Bureau gestion académique étudiant
Division gestion académique enseign
1 Travail demandé par le cabinet du
Vice-ministre en charge de l'E.S.U., Révision de l'organigramme de
l'I.S.C./Kinshasa, Edition I.S.C./KIN., Année académique 1998
- 1999.
2 Travail demandé par le Cabinet du Vice -
Ministre en charge de l'E.S.U., Idem.
48
2.2.1.1. DESCRIPTION DES ACTIVITES
En ce qui concerne le processus de « gestion des
inscriptions et réintégrations » à l'Institut
Supérieur de Commerce, nous en spécifions qu'il s'agit
généralement du recrutement des nouveaux candidats, d'une part ;
et d'autre part, de la tenue à jour et du suivi du dossier de
l'étudiant, c'est-à-dire sa scolarité, et cela, du
début de ses études dans une section choisie jusqu'à la
fin de son cycle (graduat ou licence) afin d'entériner son
diplôme.
Avant les opérations d'inscriptions dans les classes de
recrutement ou d'accéder au second cycle, le Comité de Gestion de
l'I.S.C./KIN., par l'entremise du Secrétaire Général
Académique, crée, après la clôture d'une
année académique, une commission chargée des inscriptions
à l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa. Elle est
mandatée pour la supervision et le suivi de toutes les opérations
des inscriptions.
En se référant aux inscriptions (recrutement des
nouveaux candidats), les opérations se déroulent de la
manière suivante :
1° Vente des formulaires ou bulletins
d'inscription par les appariteurs ou les chargés de vente des
formulaires du Service Académique ;
2° Réception et vérification des
éléments du dossier constitué par le candidat, y compris
le bulletin d'inscription rempli ;
3° Etablissement et remise par la Direction
des Inscriptions d'une attestation de dépôt de dossier au candidat
;
4° Saisie des informations du dossier
d'inscription (formulaires d'inscription,...) des candidats suivant les
sections choisies ;
5° Examen par la commission d'inscription et
sélection des dossiers suivant les critères définis par le
Comité de Gestion ;
6° Publication des listes des admissibles par
section ;
7° Etablissement des listes définitives
suivant les informations reçues de la Direction des Finances et des
Sections ;
8° Délivrance des attestations de
fréquentation et établissement des cartes d'étudiants ;
9° Etablissement des listes des inscriptions
au rôle pour les examens de contrôle;
10° Gestion courante et normale comme dans les
classes montantes jusqu'aux sessions d'examens.
11° Elaboration des statistiques
appropriées (nombre d'inscrits, transfert, déperdition).
49
Par contre, les opérations de
réintégration et scolarité pour les classes montantes se
déroulent de la manière ci-après :
1° Réception par la Division
Contrôle de Scolarité des procès-verbaux des jurys de
délibérations.
2° Exploitation par la Division Contrôle
de Scolarité et par la Direction de l'Enseignement des
procès-verbaux des jurys de délibérations.
3° Réintégration ou
renouvellement des inscriptions par l'étudiant en payant des frais
d'études. La réintégration concerne également
l'étudiant qui, étant en déperdition ou ayant
abandonné les études pendant au moins une année, veut les
reprendre en introduisant au préalable une lettre de demande de
réintégration à la Section concernée. Après
examen du dossier et dans le cas favorable, la demande sera acceptée. Et
en suite, la liste des étudiants retenus sera transmise à la
Division Contrôle de Scolarité.
4° Examen des dossiers des inscriptions
spéciales : elles concernent les étudiants qui viennent d'autres
établissements d'enseignement supérieur de commerce en
introduisant au préalable une lettre de demande d'une inscription
spéciale adressée à la Section concernée.
Après examen du dossier et dans le cas favorable, la demande sera
acceptée. Et la liste des étudiants retenus sera transmise
à la Division Contrôle de Scolarité.
5° Examen des dossiers des bisseurs : elles
touchent uniquement les étudiants qui ont été
ajournés en l'année académique dernière et veulent
reprendre les études en l'année académique courante.
6° Examen des dossiers des étudiants
à transférer : il concerne les étudiants qui veulent
changer de Section ou d'option (département) en l'année
académique courante.
7° Etablissement par la Division
Contrôle de Scolarité des listes définitives par Section
et/ou par option (département) à partir des informations
provenant de la Direction des Finances.
8° Etablissement par la Division
Contrôle de Scolarité des attestations de réussite.
9° Etablissement par la Division
Contrôle de Scolarité des cartes d'étudiants et autres
documents académiques sur demande de l'étudiant.
10° Etablissement par celle-ci des listes des
inscriptions au rôle pour les examens de mi-session ou de hors
session.
11° Gestion courante et normale jusqu'aux
sessions d'examens.
12° Entérinement ou approbation des
diplômes pour les finalistes.
50
En outre, il existe également les inscriptions des
étudiants du second cycle qui débute un mois avant la
rentrée académique et dont les opérations se
décrivent succinctement comme suit :
1° L'achat par l'étudiant, à une
date fixée par la Commission d'inscription, d'un formulaire
d'inscription qui lui permet d'indiquer son identité complète
ainsi que d'autres informations nécessaires pour son inscription. Et
ensuite, il est appelé à constituer son dossier et de le
déposer avant une date qui sera précisée par la commission
d'inscription.
2° Fixation d'une date à laquelle les
étudiants dont les dossiers ont été
sélectionnés viendront passer leur concours d'admission en
pré licence (uniquement les étudiants de l'ancien programme de
cours) ou en première licence (uniquement ceux du nouveau programme de
cours).
3° Remise des listes de cotes par la
Commission d'Inscription au Centre de Traitement Informatique pour le calcul
des pourcentages et leur classement par l'ordre de mérite.
4° Application des critères de
sélection qui permet de retenir un certain nombre d'étudiants
pouvant suivre régulièrement les cours pour l'année
académique prochaine.
2.2.1.2. ANALYSE DES DONNEES
2.2.1.2.1. INVENTAIRE DES DOCUMENTS
Dans le sous domaine ou processus de `'Gestion des
inscriptions et réintégrations», nous avons
recensé des multiples informations circulant généralement
sur des supports manuels ou documents ayant des interactions bien restrictives
avec d'autres domaines ou processus dont l'étude n'a pas
été prévue ici dans ce travail. Ceux-ci permettent de
suivre et de contrôler la scolarité de l'étudiant
dès son inscription et durant tout son parcours académique. Il
s'agit des documents ci-après :
1) Le registre d'inscription : ce document est
utilisé par chaque administratif chargé par la Commission
d'Inscription d'enregistrer tout candidat ayant acheté un formulaire ou
bulletin d'inscription.
2) Le formulaire d'inscription : autrement
appelé bulletin d'inscription, il permet, après avoir
été acquis par le candidat, de contenir toutes les informations
relatives à celui-ci pour son identification et son inscription à
une section donnée.
51
3) le cahier d'inscription : appelé aussi
fiche d'inscription, il permet à la Commission des Inscriptions
d'indiquer ou de pointer la présence des documents exigés au
candidat pour son inscription. Tous ces documents rassemblés constituent
le « dossier d'inscription » et permettent à ladite
commission d'examiner le cas de chaque candidat. Il s'agit de :
· formulaire d'inscription,
· attestation de naissance,
· attestation de bonne vie et moeurs,
· certificat d'aptitude physique,
· deux photos passeport,
· photocopie de la carte pour citoyen,
· photocopie légalisée du diplôme
d'Etat ou le journal officiel des résultats d'examens d'Etat.
4) L'attestation de dépôt du dossier
d'inscription : c'est un document qui est remis au candidat en vue de
preuve de dépôt du dossier d'inscription à une date
précise.
5) La liste des admissibles : après examen des
dossiers d'inscription des nouveaux candidats, ce document permet à la
Commission des Inscriptions de ressortir, d'après l'ordre
alphabétique, tous les candidats ayant pris l'inscription et dont le
dossier déposé a été accepté. Elle concerne
aussi les étudiants réintégrés.
6) La liste définitive des admis : après
payement par les nouveaux recrus admissibles et des étudiants
réintégrés des classes montantes des frais
académiques exigés par le Comité de Gestion de
l'I.S.C./KIN., une liste définitive est établie et
publiée.
7) Le bulletin d'inscription au rôle : ce
document permet à l'étudiant d'exprimer son engagement à
continuer les études pour l'année académique en cours.
8) La liste d'inscription au rôle : ce document
reprend tous les étudiants en ordre de payement ayant pris l'inscription
au rôle pour les examens soit de contrôle, soit de mi-session, soit
de hors session, soit de première session, soit encore de la seconde
session. Il doit être affiché afin de permettre aux
étudiants de vérifier la présence et l'orthographe de
leurs noms ; et il permet également aux départements de
préparer la mise en place.
9) L'attestation de réussite : ce document sert
également de preuve de réussite de l'étudiant comme le
« relevé des cotes et des matières » mais n'en
donne pas tous les détails. Il confirme que l'étudiant à
bel et bien étudier pendant une année académique
donnée.
52
10) La fiche de scolarité : cette fiche
mentionne l'identité de l'étudiant finaliste aussi bien que les
années d'études et les années académiques
réellement passées à l'I.S.C./KIN.
11) Le cahier de scolarité : appelé
également fiche de scolarité, le cahier (du
contrôle) de scolarité permet à la Direction des
Inscriptions d'épingler la présence des documents exigés
à l'étudiant finaliste pour le suivi et le contrôle de sa
scolarité. Tous ces documents rassemblés constituent le
dossier (du contrôle) de scolarité, notamment :
? une fiche de scolarité,
? des attestations de réussite, et
? une photocopie légalisée du diplôme
d'Etat.
2.2.1.2.2. CATALOGUE BRUT DE DONNEES
Le catalogue brut de données est un descripteur des
données ou une liste présentée sous forme d'un tableau
inventoriant toutes les rubriques des documents ou fichiers informatiques et
constituant les informations nécessaires pour l'identification des
entités avant normalisation.
Ainsi donc, après l'analyse des documents et fichiers
informatiques inventoriés dans le processus de `'gestion des
inscriptions et réintégrations», nous avons recueilli
les diverses informations que nous présentons dans le tableau
ci-après détaillant les informations véhiculées
dans le système de Gestion académique.
|
N°
|
Désignation
|
Informations véhiculées
|
Taille
|
Nature
|
01
|
Registre d'inscription
|
- nom du candidat
- post nom du candidat
- couleur du formulaire d'inscription - date achat formulaire
d'inscription - nom de l'appariteur
- post nom de l'appariteur
|
15 15 01 10 15 15
|
AN AN AN
D AN AN
|
02
|
Formulaire d'inscription
|
- numéro bulletin
- numéro d'enregistrement
- nom du candidat
- post nom du candidat
- prénom du candidat
- lieu de naissance
- date de naissance
- sexe
- état-civil
- nationalité
- nom du père
- nom de la mère
|
10 10 15 15 15 20 10 01 20 20 30 30
|
N
N
AN
AN
AN
AB
D
C
AN
AN
AN
AN
|
53
|
|
- province
- district
- commune
- territoire
- adresse du candidat
- école secondaire fréquentée
- province école fréquentée
- commune école fréquentée
- section faite aux humanités
- nom du centre de l'examen d'Etat
- année d'obtention du diplôme
d'Etat
- pourcentage du diplôme d'Etat
- numéro du diplôme d'Etat
- activités professionnelles
- études post-secondaires
entreprises
- année académique
- établissement
- années d'études
- résultat
- 1er choix section
- 2ème choix section
- date d'établissement
|
30 30 30 30 50 50 30 30 50 30 04 02 10 50 50 30 30 30 30 50 50
10
|
AN AN AN AN AN AN AN AN AN AN D N N AN AN D AN D AN AN AN D
|
03
|
Cahier d'inscription
|
- formulaire d'inscription
- attestation de naissance
- attestation de bonne vie et moeurs
- certificat d'aptitude physique
- deux photos passeport
- photocopie de la carte pour citoyen
- journal des résultats d'examens d'Etat ou la
photocopie légalisée du diplôme d'Etat
- date d'enregistrement dossier - observations
|
01 01 01 01 01 01
10
50
|
L L L L L L
L AN
|
04
|
Attestation de dépôt
des documents
|
Nom du soussigné
Post nom du soussigné Nom du candidat
Post nom du candidat
Date d'établissement attestation dépôt
|
15 15 15 15 10
|
AN AN AN AN
D
|
05
|
Liste des admissibles
|
Section Classe Nom du candidat Post nom du candidat
|
50 10 15 15
|
AN AN AN AN
|
06
|
Liste définitive des
admis
|
Section
Département
Classe
|
50
50
10
|
AN AN
AN
|
54
|
|
Nom du candidat Post nom du candidat
|
15
15
|
AN AN
|
07
|
Bulletin d'inscription au
rôle
|
Nom de l'étudiant
Post nom de l'étudiant
Prénom de l'étudiant
Lieu de naissance
bate de naissance
Sexe
Etat civil
Adresse de l'étudiant
Section
Option
Classe
Résultat 1ère session
Résultat 2ème session
Numéro d'enregistrement
Date d'établissement bulletin
|
15 15 15 20 10 01 20 50 50 50 10 10 10 04 10
|
AN AN AN AN b C AN AN AN AN AN AN AN N b
|
08
|
Liste d'inscription au
rôle
|
Section
bépartement
Classe Session
Année académique Nom du candidat Post nom du
candidat
|
50 50 10 30 10 15 15
|
AN AN AN AN
b AN AN
|
09
|
Attestation de réussite
|
Nom de l'étudiant
Post nom de l'étudiant
Lieu de naissance
bate de naissance
Section
Option
Classe
Pourcentages
Mention
Date d'établissement attestation
|
15
15
20
10 50 50 10 04 20 10
|
AN AN AN b AN AN AN N AN b
|
10
|
Fiche de scolarité
|
Numéro d'enregistrement
Nom de l'étudiant
Post nom de l'étudiant
Prénom de l'étudiant
Lieu de naissance
bate de naissance
Sexe
Nationalité
Province
Type diplôme
Section aux humanités
Option aux humanités
Numéro diplôme
bate livraison diplôme
|
04 15 15 15 20 10 01 20 20 50 50 50 10 10
|
N
AN
AN
AN
AN b
C
AN
AN
AN
AN
AN
N b
|
55
|
|
Lieu de livraison
Ecole secondaire fréquentée Mention aux
humanités Pourcentage aux humanités Matricule
Années académiques Etablissements
Facultés/sections Années d'études Résultats
1ère session Pourcentages 1ère session
Résultats 2ème session Pourcentages
2ème session Diplômes obtenus Date établissement
fiche scolarité
|
20 50 20 04 10 100 50 50 50 50 50 50 50 50 10
|
AN AN AN N AN
D AN AN
D AN N AN N AN
D
|
11
|
Cahier de scolarité
|
- fiche de scolarité
- attestations de réussite
- photocopie légalisée du
diplôme d'Etat
- date d'enregistrement
- observations
|
01
01
01
10
50
|
C
C
C
D AN
|
2.2.1.2.3. LEGENDE
Cette légende explique le type de données
décrites dans le tableau ci-dessus, notamment :
1.
|
A
|
: alphabétique
|
2.
|
AN
|
: alphanumérique
|
3.
|
N
|
: numérique
|
4.
|
C
|
: Caractère
|
5.
|
L
|
: logique
|
|
2.2.1.3. ANALYSE DES TRAITEMENTS
2.2.1.3.1. INVENTAIRE DES UNITES
ACTIVES
Les unités actives sont des acteurs ou des
entités dynamiques recensées qui participent aux échanges
d'informations et qui appartiennent au domaine d'application (poste de travail,
services...) ou à son environnement (autres unités, client,
fournisseur...).1 Un poste de travail type ou poste type est un
centre d'activité élémentaire du domaine comprenant tout
ce qui est nécessaire à l'exécution de traitements. Un
poste type peut, selon les cas, comprendre une personne associée
à un matériel, plusieurs personnes partageant
1 Dominique Nanci, Bernard Espinasse,
Ingénierie des systèmes d'information Merise, Deuxième
génération, Troisième édition, Ed. SYBEX,
Paris... 1996, p. 535.
56
un matériel, une ou plusieurs personnes sans
matériel, du matériel sans personnel
spécialisé.1
Dans le processus de « gestion des inscriptions et
réintégrations », nous avons recensé les
unités actives qui se décrivent de la manière
ci-après :
1) Candidat/étudiant : suivant le cas, ce poste
de travail peut prendre son inscription à un moment donné en
payant des frais exigés, soit il peut prendre son inscription de
réintégration afin de poursuivre ses études.
2) Bureau inscriptions et statistiques (B.I.S.) : ce
poste de travail a comme attributions -le recrutement de nouveaux
étudiants, -la vente des bulletins d'inscription, -l'enregistrement et
l'analyse des dossier -la confection des listes des admissibles et des listes
définitives pour les étudiants des classes de recrutement
-l'élaboration des statistiques appropriées ; et ce, en
collaboration avec le Centre de Traitement Informatique.
3) Bureau contrôle de scolarité (B.C.S.)
: ce poste de travail s'occupe de la tenue à jour et du suivi du
dossier de l'étudiant du début à la fin de son cycle
(processus d'entérinement des diplômes), de l'établissement
des cartes d'étudiants, de l'établissement des attestations et de
l'établissement des listes pour les étudiants des classes
montantes.
4) Section : ce service se charge de l'identification
et de l'analyse des demandes de doublement, de transfert des étudiants,
et de la vérification des effectifs des étudiants par rapport aux
listes définitives transmises par la Direction des Inscriptions.
5) Service de finances (S.F.) : ce service transmet
à la Direction des Inscriptions les listes des étudiants en
règle de payement des frais académiques en vue de
préparation des listes définitives ou des listes d'inscriptions
au rôle.
6) Centre de traitement informatique (C.T.I.) : ce
centre tient à jour la base de données de la Direction des
Inscriptions afin de produire, à la demande et au moment opportun, des
états appropriés.
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Ingénierie des systèmes d'information avec
Merise, Ed. SYBEX, Paris 1992, pp. 174-175.
1 M'VIBUDULU K., Notes de cours inédit de
Méthodes d'analyse informatique, G/3 Informatique, I.S.C/KIN.,
Année académique 1997-1998.
57
2.2.1.3.2. SCHEMA DE CIRCULATION DES
INFORMATIONS
Il y a plusieurs techniques de représentation des
interactions qui existent entre les unités actives (postes de travail,
services...) d'un domaine étudié.
De ce fait, tout en jetant un regard à la méthode
Robert REX, nous avons utilisé la méthode MCX de Xavier
CASTELLANI pour faciliter cette représentation.1
Pour décrire le fonctionnement du processus de «
gestion des inscriptions et réintégrations », nous
présentons ici le schéma ou le diagramme de circulation des
informations comme suit :
58
Candidat/Etudiant
Bureau Inscription et Statistiques
Bureau contrôle de scolarité
100
200
300
304 Réception et vérification des listes
de payement d'enrôlement des
classes montantes (L.P.E.C.M)
LDCR
502
402
502
LPECM
205 Réception et vérification des listes
de payement d'enrôlement des classes de recrutement (L.P.E.C.R)
603
603
304 Réception, vérification et classement
des listes des enrôlés des classes montantes(L.E.C.M)
LPECR
603
603
L.E.C.M
206 Réception, vérification et classement
des listes des enrôlés des classes de recrutement (L.E.C.R)
L.E.C.R
101 Réception et remplissage du formulaire
d'inscription (F.I.) acheté pour son inscription et constitution
dossier d'inscription (D.I.)
102 Réception et classement de l'attestation de
dépôt (A.D.)
103 Payement des frais académiques (F.A.) pour
une tranche exigée
104 Payement des frais d'enrôlement (F.E.) pour
une session donnée
202
FE
201
A.D.
502
D.I.
501
F.E.
FA
FA
201 Vente des formulaires d'inscription (F.I.) et
enregistrement nom et post nom des candidats
202 Réception du dossier d'inscription,
vérification et enregistrement des
éléments du dossier, et établissement
d'une attestation de dépôt (A.D.)
203 Réception, vérification et affichage des
listes des admissibles des classes de recrutement (L.A.C.R)
204 Réception, vérification et affichage
des listes définitives des classes de recrutement (L.D.C.R)
LACR
601
F.I.
F.I.
101
501
102
A.D.
102
602
C.I.
C.I.
401 Réception et contrôle de
procès-verbaux (P.V.) de délibération, listes des
transférés et listes de bisseurs
302 Réception, vérification et affichage
des listes des admissibles des classes montantes (L.A.C.M)
303 Réception, vérification et affichage
des listes définitives des classes montantes (L.D.C.M)
LACM
502
401 502
L.T.
501
401
LDCM
501
L.R.
501 501
102
502
L.B.
Section
|
Services de finances
|
Centre de Traitement Info
|
400
|
|
500
|
|
600
|
|
|
301 302 103 401
|
202
|
401 Analyse des demandes de transfert,
dédoublement établissement des et
|
|
listes respectives pour les classes
de 1ère année et les
classes montantes
|
501 Perception des frais académiques et
établissement des listes des étudiants en
règle.
|
601 Saisie des informations des bulletins
d'inscription, des réintégrés,
des bisseurs et des transférés, et édition
des listes des admissibles des
classes de recrutement et montantes.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LT
|
|
LB
|
|
LPFA
|
|
|
501
|
203
LA
|
302
|
301
|
601 301 601
|
602
|
203 302
|
303 204 104
|
|
502 Perception des frais d'enrôlement
|
402 Réception et vérification et classes
des listes définitives des classes de
recrutement et des classes
|
aux examens d'une session donnée
et établissement des listes de payement
enrôlement (LPE).
|
602 Saisie des listes définitives des
classes de recrutement et de classes montantes.
|
montantes.
|
|
|
|
|
LDCR
204
205
|
|
304
LDCM
303
|
|
|
|
|
|
|
LDCR
|
|
LDCM
|
|
304
|
LPECR & LPECM
|
|
|
205
|
602
|
|
403 Réception et vérification des listes
des enrôlés et remise des listes des
cotes aux enseignants pour la transcription
|
|
603 Saisie des listes de payement des
frais d'enrôlement et édition des listes de mise
en place (LME) et des listes des cotes (LC).
|
|
|
|
LC
|
|
|
|
|
LMP
403
|
LC
205 305
|
403
|
Enseignant
|
|
|
60
2.2.1.3.3. LEGENDE
Cette légende explique les abréviations et sigles
codifiés dans le schéma ci-dessus, d'une part ; et d'autre part,
les symboles graphiques, notamment :
A) Sigles et abréviations
a) AD : attestation de dépôt
b) CI : cahier d'inscription
c) DI : dossier d'inscription
d) FA : frais académiques
e) FE : frais d'enrôlement
f) FI : formulaire d'inscription
g) LACM : listes des admissibles des classes montantes
h) LACR : listes des admissibles des classes de recrutement
i) LB : listes des bisseurs
j) LC : listes des cotes
k) LDCM : listes définitives des classes montantes
l) LDCR : listes définitives des classes de
recrutement
m) LECM : listes des enrôlés des classes
montantes
n) LECR : listes des enrôlés des classes de
recrutement
o) LMP : listes de mise en place
p) LPECM : listes de payement des enrôlements des classes
montantes
q) LPECR : listes de payement des enrôlements des classes
de recrutement
r) LPFA : listes de payement des frais académiques
s) LR : listes de réintégration
t) LT : listes des transferts
61
B) Symboles graphiques
: Documents de mouvement
: Document de position
: Origine : Destination
: Classement/archivage : Connexion
|
: Poste de travail
: Documents manuel de position
|
|
: Documents informatiques : Document informatique
|
|
: Document manuel de position
|
FE
|
FA
|
: Monnaie congolaise
|
2.2.1.4. LES RESSOURCES DE TRAITEMENT
Pour pouvoir atteindre ses objectifs relatifs à la
« gestion des inscriptions et réintégrations
», l'Institut Supérieur de Commerce met à la
disposition de la Direction des Services Académiques deux types des
ressources exploitables, notamment :
- les ressources humaines ou moyens humains, et - les ressources
matérielles ou moyens matériels.
Cette étude des ressources de traitement nous permet de
décrire le fonctionnement et l'utilisation de ces deux types de
ressources. Ainsi, elle va s'orienter sur le nombre et la qualification du
personnel, d'une part ; et d'autre part, sur les performances et la
fiabilité des matériels devrant exécuter les
opérations du processus à l'étude.
2.2.1.4.1. LES MOYENS HUMAINS
La Direction des Services Académiques à
l'I.S.C./KIN exploite un personnel expérimenté et dont les
niveaux d'études sont acceptables pour la réalisation de cette
activité. Elle a un effectif total de 13 agents administratifs dont la
description est faite dans le tableau ci-dessous.
Dans la catégorie des matériels
mécaniques, nous n'avons recensé qu'une machine à
écrire du type HERMES des années 70.
62
N°
|
NOM
|
GRADE
|
FONCTION
|
Qualification
|
01
|
BWALA GASELE
|
Directeur Chef de
Service
|
Directeur des Services
Académiques
|
L2
|
02
|
KAPUKU
|
Chef de Division
|
Chef de Division
Inscription
|
|
03
|
SANZA
|
Chef de Division
|
Chef de Division Contrôle de Scolarité
|
|
04
|
Samy LIMBUMA
|
Attaché de Bureau
|
Chef de Bureau
Inscription
|
|
05
|
MUBESALA
|
Attaché de Bureau
|
Chef de Bureau Contrôle de Scolarité
|
|
06
|
BONKWA
|
Chef de Bureau
|
Secrétaire de la Direction des Services
Académiques
|
|
07
|
MULANGA
|
Chef de Bureau
|
Archiviste
|
|
08
|
TSHIBANGILA
|
Attaché de Bureau
|
Chargé de courriers
|
|
09
|
Remy BONGONGO
|
Chef de Bureau
|
Appariteur attaché à la
Section Informatique
|
|
10
|
LUZAYENO
|
Chef de Bureau
|
Appariteur attaché à la
Section Sciences
Commerciales et
Financières Vacation Jour
|
|
11
|
MBUKA AMBA
|
Chef de Bureau
|
Appariteur attaché à la
Section Sciences
Commerciales et
Financières Vacation Soir
|
|
12
|
NZUZI
|
Chef de Division
|
Appariteur attaché à la
Section Sciences et
Techniques de Secrétariat
|
|
13
|
Mme AMBA
|
Chef de Bureau
|
Appariteur attaché à la
Section Sciences
Commerciales et
Financières - Licences
|
|
2.2.1.4.2. LES MOYENS MATERIELS
Hormis les accessoires de bureau comme les fardes, les
agrafeuses..., la Direction des Services Académiques a à sa
disposition, comme nous les avons catégorisés, deux types de
moyens matériels, notamment :
? les matériels mécaniques, et
? les matériels électroniques ou informatiques.
63
Par contre, dans la catégorie des matériels
électroniques ou informatiques, la Direction des Services
Académiques possède deux ordinateurs de marque HP VECTRA XM
Séries 4 - 5/120 dont la configuration se présente comme suit
:
Système d'exploitation Microsoft Windows 98
Deuxième Edition,
Logiciel de bureautique Office 97,
Système de gestion de base de données DBase 3+,
Processeur Pentium 1,
Mémoire RAM de 16 Mo,
Système de fichiers de 32 bits,
Mémoire virtuelle de 32 bits,
Lecteur de disque dur de 1,20 Go,
Clavier standard DELL de 102 touches,
Ecran PHILIPS 105S de 15 pouces /CM1300,
Lecteur de disquette 3"1/2 de 1,44 Mo,
Souris Microsoft compatible PS/2,
Lors de recueil de l'existant, nous avons constaté que
ces deux ordinateurs ne sont utilisés que pendant la période des
inscriptions, au début de l'année académique, pour la
saisie des informations des formulaires d'inscription.
2.2.2. LE PROCESSUS DE `'PREPARATION ET SUIVI DES
DELIBERATIONS»
2.2.2.2. ORGANIGRAMME D'UN BUREAU DE JURY1
Avant l'effectivité des opérations du processus
de Préparation et Suivi des délibérations, le
Comité de Gestion, par l'intermédiaire du Secrétaire
Général Académique, crée des bureaux de jurys
devant suivre le déroulement de délibérations pour une
session donnée. Ipso facto, ceux-ci sont abrogés après les
dépôts des procès-verbaux de
délibérations.
Il est à souligner que ce bureau est formellement
indépendant. C'est-à-dire lorsqu'il n'est pas encore
abrogé, aucun autre organe interne ou externe à l'institut ne
peut lui dicter des ordres ou des directives à suivre. En plus, les
travaux du jury sont strictement gardés secrets.
1 Décision portant création des bureaux
de jurys chargés du suivi des délibérations à
l'I.S.C./KIN., année académique 2003 - 2004.
64
Ainsi donc, l'organigramme fonctionnel d'un bureau de jury de
délibération se présente comme suit :
Président de jury
Membres de jury
|
Assistant du S.G.AC.
|
Secrétaire de jury
|
2.2.2.3. DESCRIPTION DES ACTIVITES
La délibération est un ensemble
d'opérations qui consistent à préparer la saisie des cotes
et le calcul des points des étudiants, et de les suivre (pour une classe
et pour une année académique données) jusqu'à la
prise d'une décision finale de jury ; décision se rapportant
à la mention de l'étudiant pour les examens d'une session
concernée.
En d'autres mots, le processus de «
Préparation et Suivi des délibérations » est
un ensemble d'activités suivies organisées conjointement par les
bureaux de jurys, les départements et les services académiques en
vue de sélectionner les étudiants ayant passé la session,
de calculer leurs points, leurs pourcentages obtenus et les statistiques
appropriées, d'analyser leur cas, d'opter une décision pour ce
dernier et de publier leur résultat. En outre, dans cette gestion,
certaines autres activités connexes y sont associées, comme la
production des procès-verbaux de délibérations, des
palmarès, des listes des ajournés, des listes des
réussites...
En conséquence, cette gestion dépend fortement
des sessions organisées périodiquement à des moments bien
précis suivant le calendrier académique, notamment :
- la période des examens de contrôle pour les
classes de recrutement ;
- la période des examens de mi-session pour les classes
montantes sauf les classes terminales ;
- la période des examens de hors session pour les
classes terminales ;
- la période de la première session pour tous les
étudiants ;
- la période des examens de la deuxième session
;
65
- la période de session spéciale
(généralement au mois de février).
Cela étant, la description chronologique des
opérations relatives au processus de « Préparation et
Suivi des délibérations » se présente comme suit
:
1° Remise des listes de transcription des
cotes (les points des interrogations, des travaux pratiques, des examens ainsi
que les points des rapports de stage et des défenses de travaux de fin
de cycle de graduat ou de licence) aux enseignants dont les examens ont
été présentés à une session
donnée.
2° Dépôt des listes de cotes par
lesdits enseignants aux bureaux des jurys de délibérations, via
les départements, à une date bien déterminée.
3° Dépôt des listes de cotes par
les bureaux des jurys de délibérations au Centre de Traitement
Informatique en vue de calculer les points et les pourcentages obtenus par les
étudiants ainsi que les statistiques appropriées.
4° Transmission des grilles de
délibérations par le Centre de Traitement Informatique aux
bureaux de jurys en vue d'examiner les différents cas des
étudiants sur base des critères de délibération
arrêtés et de publier les résultats.
5° Péréquation des cotes des
étudiants, par les bureaux de jurys, en fonction du résultat
obtenu en observant avec attention les critères de
délibérations arrêtés.
6° Remise desdites grilles au Centre de
Traitement Informatique pour le toilettage afin que celles-ci soient
affichées aux valves par les bureaux de jurys. A partir de cette
opération, le Centre produit également les procès-verbaux
de délibérations, et par la suite les palmarès de la
session (première session, deuxième session ou la session
spéciale) ainsi que tant d'autres documents produits à la demande
de la Direction des Services Académiques ou par les Sections
(Départements).
2.2.2.4. ANALYSE DES DONNEES
2.2.2.4.1. INVENTAIRE DES DOCUMENTS
En ce qui concerne le sous domaine ou processus de «
Préparation et Suivi des délibérations »,
nous avons recensé aussi des informations circulant
généralement sur des supports manuels ou documents ayant des
interactions bien restrictives avec d'autres domaines ou processus dont
l'étude n'a pas été prévue
66
ici. Ces documents permettent de préparer et de suivre
le processus des délibérations. Il s'agit notamment des documents
ci-après :
1) La liste des cotes : cette liste est envoyée
aux enseignants en vue de transcrire les cotes des étudiants pour une
session donnée. En suite, elle est déposée aux bureaux de
jury via les sections (ou départements).
2) La grille de délibération ou des
cotes : elle est produite par le Centre de Traitement Informatique, en
sigle C.T.I. ; et elle consolide, pour une classe donnée, toutes les
cotes provenant des listes des cotes, d'une part ; et d'autre part, le total
pondéré des cotes, les pourcentages obtenus par l'étudiant
ainsi que la décision du jury sur la situation de ce dernier.
3) Le relevé des cotes et des matières :
il prouve la réussite de l'étudiant à une classe d'une
année académique donnée en reprenant toutes les
matières (et leur pondération) de cette classe et toutes les
cotes obtenues par celui-ci ainsi que le total et le pourcentage obtenu.
4) Le procès-verbal de
délibération : C'est un document actuellement établi
manuellement par les bureaux des jurys de délibérations ou
imprimé par le Centre de Traitement Informatique, en sigle C.T.I.
à la demande des bureaux des jurys ; et il est signé
conjointement par le président et le secrétaire de jury
après délibération et toilettage des grilles. Le
toilettage (ou la péréquation) permet de concilier et
d'harmoniser les cotes et les décisions de jury par rapport aux
critères de délibération.
5) Le palmarès : le palmarès est un
document annuel de base. Il rassemble toutes les données des
procès-verbaux de délibération pour la première ou
la seconde session.
2.2.2.4.2. CATALOGUE BRUT DE DONNEES
Comme il est défini ci-dessus, le catalogue brut de
données est un descripteur des données ou une liste
présentée sous forme d'un tableau inventoriant toutes les
rubriques des documents ou fichiers informatiques et qui constituent les
informations nécessaires pour le recensement des entités avant
normalisation.
Donc, d'après l'analyse des documents et fichiers
informatiques inventoriés dans le processus de «
Préparation et Suivi des délibérations »,
nous avons recueilli les diverses informations que nous présentons dans
le tableau suivant :
67
|
N°
|
Désignation
|
Informations véhiculées
|
Taille
|
Nature
|
01
|
Liste des cotes
|
Section
Département
Classe
Session Année académique Nom du candidat Post nom
du candidat Travaux pratiques Interrogation Examen Moyenne
|
50 50 10 30 10 15 15 02 02 02 02
|
AN AN AN AN
D AN AN N N N N
|
02
|
Grille de délibération
|
Section
Département
Délibération
Classe
Session
Année académique
Nom de l'étudiant
Post nom de l'étudiant
Cours
Pondération
Cote
Total
Pourcentage
Décision jury
Nombre d'échecs
Nombre de vides
Date d'édition grille de délibération
|
50 50 30 10 30 10 15 15
05
02
02
04
04
03
02
02
10
|
AN AN AN AN AN
D AN AN AN N N N N A N N
D
|
03
|
Procès-verbal de délibération
|
Section
Département
Classe
Session
Année académique
Nom de l'étudiant
Post nom de l'étudiant
Pourcentage
Décision jury
Effectif par catégorie de décision
|
50 50 10 30 10 15 15
04
03
04
|
AN AN AN AN D AN AN N A N
|
04
|
Palmarès
|
Section
Département
Classe Session
Année académique
Nom de l'étudiant
Post nom de l'étudiant
Pourcentage
Décision jury
|
50 50 10 30 10 15 15 04
03
|
AN
AN
AN
AN
D
AN
AN
N
A
|
68
|
|
Effectif par catégorie de décision
|
04
|
N
|
05
|
Relevé des cotes et des
|
Nom de l'étudiant
|
15
|
AN
|
|
matières
|
Post nom de l'étudiant
|
15
|
AN
|
|
|
Lieu de naissance
|
20
|
AN
|
|
|
Date de naissance
|
10
|
D
|
|
|
Section
|
50
|
AN
|
|
|
Option
|
50
|
AN
|
|
|
Classe
|
10
|
AN
|
|
|
matières
|
95
|
AN
|
|
|
Cotes
|
40
|
N
|
|
|
Total pondéré
|
04
|
N
|
|
|
Pourcentages
|
04
|
N
|
|
|
Mention
|
20
|
A
|
|
|
Date d'établissement relevé
|
10
|
D
|
|
2.2.2.4.3. LEGENDE
Cette légende explique le type de données
décrites dans le tableau ci-dessus, notamment :
1.
|
A
|
: alphabétique
|
2.
|
AN
|
: alphanumérique
|
3.
|
N
|
: numérique
|
4.
|
C
|
: Caractère
|
5.
|
L
|
: logique
|
|
2.2.2.5. ANALYSE DES TRAITEMENTS
2.2.2.5.1. INVENTAIRE DES UNITES
ACTIVES
Il a été défini ci-dessus, les
unités actives sont des acteurs ou des entités dynamiques
recensées qui participent aux échanges d'informations et qui
appartiennent au domaine d'application (poste de travail, services...) ou
à son environnement (autres unités, client,
fournisseur...).1
Un poste de travail type ou poste type est un centre
d'activité élémentaire du domaine comprenant tout ce qui
est nécessaire à l'exécution de traitements. Un poste type
peut, selon les cas, comprendre une personne associée à un
matériel, plusieurs personnes partageant un matériel, une ou
plusieurs personnes sans matériel, du matériel sans personnel
spécialisé.2
1 Dominique Nanci, Bernard Espinasse, Op. Cit.,
p. 535.
2 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op. Cit., pp. 174-175.
1 M'VIBUDULU K., Notes de cours inédit de
Méthodes d'analyse informatique, G/3 Informatique, I.S.C/KIN.,
Année académique 1997-1998.
69
Dans le processus de « Préparation et Suivi
des délibérations », nous avons recensé les
unités actives ci-après :
1) Enseignant : ce poste de travail s'occupe de la
transcription des cotes sur des listes. En suite, il les remet au bureau de
jury via la section.
2) Section : ce service se charge de la collection de
listes des cotes, de la remise des listes des cotes aux bureaux de jurys, et du
suivi des délibérations. Après les
délibérations, il s'occupe de l'établissement des
relevés des matières et des cotes aux étudiants.
3) Bureau de jury : ce bureau est chargé du
suivi de la saisie des cotes et du calcul des points des étudiants, de
l'organisation des délibérations, de l'établissement des
procès-verbaux de délibérations en collaboration avec le
Centre de Traitement Informatique, de l'affichage des résultats
(grilles) de délibérations. Il est appelé également
à recevoir et à analyser les recours des étudiants
lésés.
4) Centre de traitement informatique (C.T.I.) : ce
centre travaille en collaboration avec le bureau de jury pour la saisie des
cotes et le calcul des points des étudiants en tenant compte de la base
de données de la Direction des Inscriptions et nécessaire pour la
production, à la demande et au moment opportun, des états
appropriés (grilles et procès-verbaux de
délibérations, palmarès...)
5) Division contrôle de scolarité : cette
division contrôle des procès-verbaux par rapport aux listes
définitives et aux listes des inscriptions au rôle. Elle organise
et fait le suivi de la production des palmarès.
2.2.2.5.2. SCHEMA DE CIRCULATION DES
INFORMATIONS
Comme il a été dit ci-dessus qu'il y a plusieurs
techniques de représentation des interactions qui existent entre les
unités actives (postes de travail, services...) d'un domaine
étudié. Néanmoins, nous utiliserons, tout en jetant un
regard à la méthode de Robert REIX, la méthode MCX de
Xavier CASTELLANI pour faciliter cette représentation.1
Pour décrire le fonctionnement du processus de «
Préparation et Suivi des délibérations »,
nous présentons ici le schéma ou le diagramme de circulation des
informations comme suit :
70
|
Section
|
Bureau de
|
100
|
Enseignant
|
300
|
jury
|
200
|
|
201
|
|
|
101
|
201 Transmission des listes des cotes
aux enseignants pour la transcription des cotes.
|
101 Correction des questionnaires
d'examen et transcription des cotes sur des listes des
cotes.
|
301 Réception des listes des cotes et
planification des saisies.
|
|
|
|
|
303
|
LC
101
|
403
|
|
|
401
|
LC
401
|
|
LC
|
|
301
|
302 Contrôle de l'exactitude de la saisie des
cotes.
|
202 Réception et classement des grilles de
délibération et procès-verbaux
de délibération. Et établissement des
relevés des matières et des cotes pour les étudiants.
|
|
|
|
402
|
GC
402
|
|
|
|
|
|
|
|
|
GD
|
|
|
|
PV
|
|
303 Délibération des étudiants et
production des procès-verbaux de
délibération
|
|
|
|
Relevés
|
|
|
|
|
|
|
|
|
GD
403
|
|
|
PV
202 501
|
Etudiant
|
|
|
71
|
Division Contrôle de Scolarité
|
400
|
Centre de Traitement Informatiq.
|
500
|
|
301
|
403 303
|
401 Saisie des cotes et calcul des points et des
pourcentages. Et édition des grilles des cotes pour le contrôle
par les secrétaires de jurys.
|
501 Vérification et classement des
procès-verbaux et grilles toilettées de
délibération.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
GD
|
|
|
|
PV
|
|
|
|
|
GC
|
302
302
|
|
|
502 Conception et élaboration des
protocoles des palmarès.
|
402 Correction des erreurs éventuelles des
grilles des cotes de contrôle, calcul définitif et édition
des grilles de délibération.
|
|
|
|
Palmarès
|
|
|
|
|
303
|
GD
|
303
|
|
403 Harmonisation, péréquation des
cotes et calcul des cotes. Et édition
des grilles harmonisées
de délibération.
|
|
|
|
501
|
GD
502
|
202
|
404 Elaboration et édition des
palmarès.
|
|
|
|
|
503
|
Palmarès
|
|
72
2.2.2.5.3. LEGENDE
Cette légende explique les abréviations et
sigles codifiés dans le schéma ci-dessus, d'une part ; et d'autre
part, les symboles graphiques utilisés, notamment :
A) Sigles et abréviations
a) LC : listes des cotes
b) GC : grilles des cotes
c) GD : grilles de délibération
d) PV : procès-verbaux
B) Symboles graphiques
: Documents de mouvement
: Document de position
: Origine : Destination
: Classement/Archivage : Connexion
|
: Poste de travail
: Documents manuel de position
|
|
: Documents informatiques : Document informatique
|
|
: Document manuel de position
|
FE
|
FA
|
: Monnaie congolaise
|
2.2.2.6. LES RESSOURCES DE TRAITEMENT
En ce qui concerne ce processus, l'Institut Supérieur
de Commerce met à la disposition des bureaux de jurys avec la
collaboration du C.T.I., comme le processus précédent, deux types
des ressources exploitables pour pouvoir atteindre les objectifs qui leurs sont
assignés afin de réaliser les opérations relatives
à la « Préparation et Suivi des
délibérations », notamment :
- les ressources humaines ou moyens humains, et - les ressources
matérielles ou moyens matériels.
Cette étude des ressources de traitement nous permet de
décrire le fonctionnement et l'utilisation de ces deux types de
ressources. Ainsi, elle va s'orienter sur le nombre et la qualification du
personnel, d'une part ; et d'autre
73
part, sur les performances et la fiabilité des
matériels devrant exécuter les opérations du processus
à l'étude.
2.2.2.6.1. LES MOYENS HUMAINS
Comme nous l'avons dit ci-dessus, le Comité de Gestion,
par l'entremise du Secrétaire Général Académique,
crée des bureaux de jurys devrant suivre le déroulement de
délibérations pour une session donnée. Et compte tenu de
l'importance et de la sensibilité de ces opérations, les
personnes sélectionnées dans les bureaux de jurys doivent
être d'une bonne moralité et d'une sérieuse fermeté
en vue d'éviter les salissures, la fraude et la corruption.
Il est à signaler que toutes les personnes des bureaux
de jurys (présidents et secrétaires) ne sont
sélectionnées uniquement que parmi le personnel du corps «
Scientifique et Académique » de l'institut.
2.2.2.6.2. LES MOYENS MATERIELS
Les bureaux de jurys préparent les
délibérations en collaboration directe avec le Centre de
Traitement Informatique, en sigle C.T.I., pour le calcul des points et
l'édition des grilles de cotes et les grilles de
délibérations. Et ces opérations sont
réalisées à l'aide de cinq ordinateurs de marque IBM PS/2
55SX 486 dont trois sont tombés en panne à cause du manque
d'entretien et de l'archaïsme de ces machines. Et de ce fait, leurs
configurations se présentent comme suit :
Système d'exploitation Microsoft Disk Operating System
(MS-DOS
version 6.0),
Microprocesseur 80486 SX,
Mémoire RAM 638 Ko,
Système d'exploitation MS DOS version 6.22,
Système de gestion de base de données DBase 3+,
Lecteur de disque dur de 20 Mo,
Lecteur de disquette 3" 1/2 de 1,44 Mo,
Clavier standard HP de 101 touches,
Ecran COMPAQ de 15 pouces,
2.3. LES REGLES DU SOUS-ENSEMBLE REPRESENTATIF
Dans le recueil de l'existant, pour la réalisation de
deux processus dont fait l'objet notre étude, nous avons recensé
un ensemble des contraintes qui définissent la manière dont
l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa structure et décrit
les rapports entre les informations (données) manipulées,
74
qui déterminent la façon dont ces informations
doivent être traitées, et enfin, qui précisent les moyens
et les conditions par lesquels ces informations doivent être
traitées.
Cela étant, dans cette section, nous allons essayer de
décomposer ces contraintes en trois types de règles, notamment
les règles de gestion, les règles d'organisation et les
règles techniques.
2.3.1. REGLES DE GESTION
La modélisation s'appuie sur l'ensemble des
données manipulées par l'organisation étudié et sur
ses règles de gestion. Les données étant la
représentation de propriétés définissant les
réalités de l'entreprise, et les règles de gestion
définissant les rapports entre ces propriétés. En plus,
entre les objets conceptuels sont définies des associations
nommées relations, qui sont la traduction des règles de
gestion.1
2.3.1.1. PROCESSUS DE `'GESTION DES INSCRIPTIONS ET
REINTEGRATIONS»
En ce qui concerne le processus de « Gestion des
inscriptions et réintégrations », nous avons
recensé les règles de gestion ci-après :
1. Tout candidat à l'inscription peux acheter aux moins
un formulaire.
2. Tout candidat ayant pris son inscription doit constituer
un dossier complet d'inscription.
3. L'appariteur chargé de réception des
dossiers des candidats doit vérifier l'existence de chaque
élément exigé dans le dossier.
4. Un candidat ne peut choisir qu'une et une seule section.
Et tout étudiant ayant réussi doit choisir une option et doit
prendre son inscription de réintégration.
5. Il est recommandé à l'appariteur
d'établir une attestation de dépôt de dossier.
6. Tout candidat doit exiger une attestation de
dépôt de dossier.
7. Tout dossier contrôlé doit être saisi
d'après la spécification de la section choisie.
8. Tous les candidats et tous les étudiants doivent
payer les frais académiques afin qu'ils soient retenus pour les sessions
des examens.
9. Tous les étudiants des classes terminales doivent
reconstituer le dossier pour l'entérinement des diplômes.
1 Dominique DIONISI, L'essentiel sur Merise,
Ed. EYROLLES, Paris 2001, p. 48.
75
2.3.1.2. PROCESSUS DE `'PREPARATION ET SUIVI DES
DELIBERATIONS»
Faisant allusion au processus de « Préparation
et Suivi des délibérations », nous avons
inventorié les règles de gestion ci-après :
1. Tout enseignant doit avoir une charge horaire.
2. Les étudiants ayant pris l'enrôlement doivent
passer les examens.
3. Une cote de l'étudiant est constituée de la
moyenne des points des rubriques suivantes : interrogation, travail pratique,
examen.
4. Le total des points de l'étudiant de la classe non
terminale est calculé à partir de la moyenne
pondérée des cotes à 100%.
5. Le total des points de l'étudiant de la classe
terminale est calculé à partir des rubriques ci-après : la
moyenne pondérée des cotes à 60%, le pourcentage de stage
à 10% et le pourcentage de travail de fin de cycle (graduat ou licence)
à 30%.
6. Tout étudiant doit avoir une cote et une
décision de jury.
2.3.2. REGLES D'ORGANISATION
2.3.2.1. PROCESSUS DE `'GESTION DES INSCRIPTIONS ET
REINTEGRATIONS»
En ce qui concerne le processus de « Gestion des
inscriptions et réintégrations », nous avons
recensé les règles d'organisation ci-après :
? La création d'une commission ad hoc chargée
d'inscriptions à l'Institut Supérieur de Commerce doit
précéder l'effectivité des opérations
d'inscriptions ; et celles-ci doivent être clôturées avant
la date d'abrogation de ladite commission.
? Tout bulletin qui contient de faux renseignements ne sera
pas pris en considération par la Commission d'inscription lors de
l'examen des dossiers de candidats.
? Les étudiants ayant acheté les formulaires
d'inscriptions doivent les remplir et les déposer avant une date,
normalement, fixée par le Comité de Gestion ; ils doivent faire
de même pour le payement des frais académiques et les frais
d'enrôlement.
? Aucune section ne peut dépasser l'effectif retenu et
fixé par le Comité de Gestion.
? Chaque dossier de candidat doit être examiné
par la commission d'inscription et doit sélectionner des dossiers
suivant les critères définis par le Comité de Gestion ;
76
? La commission d'inscription doit publier des listes à
des dates bien précises afin de permettre aux candidats de
s'apprêter pour des exigences académiques.
? Tout étudiant n'ayant pas payé les frais
académiques ne doit en aucun cas participer à une session
d'examens.
2.3.2.2. PROCESSUS DE `'PREPARATION ET SUIVI DES
DELIBERATIONS»
Faisant allusion au processus de « Préparation
et Suivi des délibérations », nous avons
inventorié les règles d'organisation ci-après :
o Le suivi du déroulement des
délibérations doit être pris en charge par des bureaux de
jurys indépendants de tout organe interne ou externe.
o Les bureaux de jurys des délibérations
doivent être constitués pendant les déroulements des
examens par le Secrétaire Général Académique.
o Les bureaux de jurys des délibérations sont
appelés à rassembler des cotes et doivent les saisir en
collaboration avec le Centre de Traitement Informatique.
o Les discussions lors de débats des
délibérations doivent rester secret.
o Tous les bureaux de jurys des délibérations
doivent être abrogés après les dépôts des
procès-verbaux et des grilles toilettées de
délibérations.
2.3.3. REGLES TECHNIQUES
2.3.3.1. PROCESSUS DE `'GESTION DES INSCRIPTIONS
ET
REINTEGRATIONS»
En ce qui concerne le processus de « Gestion des
inscriptions et réintégrations », nous avons
recensé les règles techniques ci-après :
? Tous les formulaires d'inscription et toutes les informations
d'inscription au rôle doivent être saisis à l'ordinateur.
? Toutes les listes (des admissibles, définitives,
d'enrôlement...) doivent être imprimées d'après
l'ordre alphabétique des noms et post noms ainsi que par classes et par
section.
2.3.3.2. PROCESSUS DE `'PREPARATION DES
DELIBERATIONS»
Faisant allusion au processus de «
Préparation et Suivi des délibérations »,
nous avons inventorié les règles techniques ci-après :
o Les cotes des étudiants doivent être saisies
à l'ordinateur sans erreurs.
77
o Les simulations des pourcentages et des totaux doivent
être testées avant tous les travaux de
délibérations.
o Le calcul des points des étudiants doit être
effectué avec fiabilité.
o Toutes les listes (des admissibles, définitives,
d'enrôlement...) doivent être imprimées d'après
l'ordre alphabétique des noms et post-noms ainsi que par classes et par
section.
78
Chapitre 3ème : CRITIQUE DE L'EXISTANT
Dans le cadre de l'analyse en informatique,
critiquer, c'est dégager, avec toute objectivité, les
points forts et les points faibles du système existant.
De ce fait, lors du recueil et de l'analyse de l'existant,
nous avons structuré ces points forts et points faibles en
différents aspects, notamment :
V' Le schéma directeur informatique,
V' Le calendrier des activités,
V' Les tâches et postes de travail,
V' Les fichiers de données,
V' Les documents,
V' Les moyens matériels et logiciels,
V' Les moyens humains,
3.1. CRITIQUE SUR LE SCHEMA DIRECTEUR INFORMATIQUE
Le schéma directeur informatique est un tableau de bord
qui fixe les grandes lignes directrices du développement des
systèmes d'information. Il se traduit par un plan de
développement sur les prochaines années. Donc, c'est un document
très important qui ne peut en aucun cas manquer dans des instituts
d'enseignement comme l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa.
A notre grand étonnement, lorsque nous avons
entamé nos investigations, ce document est inexistant.
Donc, il ne connaît pas avec exactitude, dans les
années futures, les grands axes du système d'information qui
doivent être développés ou améliorés.
3.2. CRITIQUE SUR LE CALENDRIER DES ACTIVITES
En ce qui concerne le calendrier des activités, et y
référant au processus de «gestion des inscriptions et
réintégrations » et au processus de
«Préparation et Suivi des délibérations
», nous avons constaté que les dates fixées pour les
inscriptions, les enrôlements aux examens, le dépôt des
cotes, les délibérations, le dépôt des
procès-verbaux... ne sont toujours guère respectées, pour
ne pas trop dramatiser la situation. Ipso facto, il y a des forts
retombés graves et des retards sur l'établissement et
l'additivité des différents documents.
79
3.3. CRITIQUE SUR LES TACHES ET POSTES DE TRAVAIL
L'organisation optimale de l'entreprise est base sur la
définition des postes de travail ainsi que sur la description des
tâches ou des attributions associées à ces postes.
Au cours de nos investigations, en ce qui concerne le
processus de « gestion des inscriptions et
réintégrations », nous avons constaté que les
opérations d'enregistrements des informations d'enrôlement des
étudiants aux examens sont redondantes ; car, ces informations existent
déjà dans des fichiers de données. La saisie unique et les
exploitations diverses éviteraient aux chargés d'enrôlement
d'écrire ces informations sur des registres d'enrôlement, d'une
part ; et d'autre part, au Centre de Traitement Informatique de saisir de
nouveau ces informations à l'ordinateur.
Alors, en ce qui concerne le processus de «
Préparation et Suivi des délibérations »,
nous avons observé que les tâches relatives à la saisie des
informations des examens de mi-session et de contrôle sont
également redondantes ; car, certaines de ces informations existent
déjà dans des fichiers de données et elles sont de nouveau
saisie à la première session, et ensuite, à la
deuxième session.
3.4. CRITIQUE SUR LES FICHIERS DE DONNEES
Le système d'information de gestion académique
à l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa est
constitué des deux aspects : l'aspect statique et l'aspect dynamique.
L'information ou la donnée représente l'aspect statique de
l'entreprise qui doit garder une certaine stabilité et répondre
à une utilité continue.
Lors du recueil et de l'analyse de l'existant, nous avons
remarqué que le cycle de vie d'une information a une durée d'un
semestre ou d'une année. Et la même information est de nouveau
saisie, sous les mêmes conditions, le semestre suivant ou l'année
suivante. Alors que cette information devrait suivre les années
d'études de l'étudiant et vivre durant tout son parcours à
l'université dans un et un seul fichier de données.
En d'autres mots, chaque opération, et suivant
l'état d'un document, contient son propre fichier. Par
conséquent, un fichier de données unique pour cette
opération doit être constitué par le Centre de Traitement
Informatique, avec comme conséquence la redondance des données et
la multiplicité de fichiers avec les mêmes informations.
80
3.5. CRITIQUE SUR LES DOCUMENTS
Eu égard au processus de «Préparation
et Suivi des délibérations », nous porterons des
remarques sur la façon d'établissement manuel :
? de certaines grilles de délibérations qui,
très régulièrement, n'affichent pas des totaux et des
pourcentages exacts ;
? des procès-verbaux de délibérations
qui, très souvent, ne concordent pas avec les données des grilles
de délibérations.
? des relevés des cotes et des matières, ainsi
que d'autres documents dont les données proviennent des grilles de
délibérations, affichent des résultats discordants.
Se référant au processus de « gestion
des inscriptions et réintégrations », nous ferons
remarqué que l'établissement manuel des documents ne
fiabilise pas et ne minimise pas le délai de réponse pour
l'obtention des résultats, notamment :
> le registre d'inscription n'a pas d'importance.
Car, après l'enregistrement des informations d'achat des formulaires
d'inscription, il ne sert absolument à rien et ces mêmes
informations doivent être ressaisies à l'ordinateur à
partir des formulaires.
> le cahier d'enrôlement crée le double
emploi par rapport à la ressaisie de ces mêmes informations
à l'ordinateur alors qu'il y a des listes définitives qui
aideraient à cette opération.
> le cahier de scolarité crée
également le double emploi ; car le prélèvement (des
éléments de dossiers reconstitués) a été
déjà effectué lors des inscriptions des nouveaux
candidats.
En grosso modo, le mode de traitement ou
d'établissement manuel des documents engendre des multiples
problèmes, notamment :
· l'inefficacité et la lourdeur dans la
réalisation des tâches,
· le risque d'erreur trop élevé dans la
production des résultats,
· la difficulté de recherche des informations
à causse de l'encombrement de tas des dossiers.
3.6. CRITIQUE SUR LES MOYENS MATERIELS ET LOGICIELS
Compte tenu de la croissance des effectifs et du souci de
l'organisation, l'Institut Supérieur de Commerce, en
général ; et en particulier, le domaine de la Gestion
Académique ne doit en aucun cas utiliser des vieux machins d'ordinateurs
(hardwares et softwares) qui tombent très souvent en pane (à
81
cause des virus et de leur archaïsme) et dont les
configurations ne correspondent plus au contexte environnemental,
organisationnel et technologique d'aujourd'hui.
En plus, ces vielles machines ne sont même pas
entretenues.
3.7. CRITIQUE SUR LES MOYENS HUMAINS
C.H. BESSEYRE des Horts dit « ...les femmes et les
hommes de l'entreprise sont des ressources qu'il faut mobiliser,
développer, sur lesquelles il faut investir. Ces ressources sont les
premières ressources stratégiques de l'entreprise... »
1 : Il met donc l'homme au centre de toute ressource et de toute
activité.
Nous référant précisément au
processus de « gestion des inscriptions et
réintégrations », nous avons observé qu'il y a
deux machines mises à la disposition de cette Direction. Toutefois, les
agents devant les utiliser ne sont pas formés à cet effet.
Et eu égard au processus de «
Préparation et Suivi des délibérations»,
nous avons également remarqué que les secrétaires de jurys
ne sont explicitement pas formés pour la saisie des cotes des
étudiants.
En plus, les agents du Centre de Traitement informatique, bien
qu'ils sont spécialistes dans le domaine de l'Informatique de Gestion,
devraient périodiquement être envoyés en stage ou en
formation de recyclage pour s'adapter avec les nouveautés des Nouvelles
Technologies de la communication et de l'information ; ce qui leur permettrait
d'envisager les améliorations opportunistes dans la gestion du Centre de
Traitement Informatique.
Enfin, les conditions ergonomiques ne sont pas bonnes. En
d'autres mots, les écrans d'ordinateurs n'ont pas de protections pour
les yeux des utilisateurs. En plus, ces agents de différents services ne
sont pas suffisamment motivés par l'Etat.
1 MAKINDU MASSAMBA, Notes de cours inédit de
Gestion des Ressources Humaines, I.S.C/KIN, année académique
2003 - 2004.
82
Chapitre 4ème : SCENARIOS DE CONCEPTION
Eu égard aux critiques faites ci-dessus, nous avons
retenu deux principaux scénarios, notamment :
1° Le scénario de la gestion manuelle, et
2° Le scénario de l'informatisation.
Quel qu'en soit le scénario qui serait retenu, le
respect du calendrier des activités du processus de «gestion
des inscriptions et réintégrations » ou soit du
processus de «Préparation et Suivi des
délibérations » doit rester de rigueur.
Car,l'ordonnancement et la planification des dates de réalisation de
différentes opérations des inscriptions, des enrôlements
aux examens, de dépôt des cotes, des délibérations,
de dépôt des procès-verbaux... sont la clé de
voûte d'une bonne réussite. Ipso facto, il n'y aurait guère
de retombés graves et des retards sur l'établissement et
l'additivité des différents documents.
En plus, quel qu'en soit le scénario qui serait retenu,
le personnel dédié pour ces différentes activités
doit être motivé afin d'atténuer la corruption et les
bavures.
Décrivons en suite chaque scénario afin de
dégager les avantages et les inconvénients ou contraintes de
chaque scénario.
4.1. SCENARIO D'UNE GESTION MANUELLE
Cette solution est possible dans le cas où le domaine
de Gestion Académique n'a pas une grande quantité d'informations
à exploiter et l'absence d'une complexité dans le traitement des
informations. Cependant, cela n'est pas vrai car il y a beaucoup de
données à traiter ; et certaines opérations sont
très stratégiques pour la politique générale de
l'Institut Supérieur de Commerce, et demandent une rapidité
expéditive pour leurs traitements.
4.1.1. AVANTAGES
1. Utilité unique et centrale de l'homme dans le
traitement des informations ;
2. Minimisation des dépenses pour l'achat et
l'entretien des matériels informatiques ainsi que pour l'engagement des
informations et utilisateurs sans oublier leurs formations ou recyclages.
83
4.1.2. INCONVENIENTS
1. Encombrement des bureaux avec une multitude des documents
;
2. Lenteur dans la recherche et le traitement de données
;
3. Redondance des données sur des supports non
réutilisables ;
4. Fatigue de l'être humain dans la réalisation des
tâches répétitives et harassantes ;
5. Manque d'une sécurisation optimale pour l'accès
aux données ;
6. Probabilité trop élevée d'erreurs.
4.2. SCENARIO D'UNE INFORMATISATION
Cette solution est possible dans le cas où le domaine
de Gestion Académique a une grande quantité d'informations
à exploiter et une complexité dans le traitement des
informations. Évidemment, cela est vrai car il y a beaucoup de
données à traiter pour la « gestion des inscriptions et
réintégrations » ainsi que pour la «
Préparation et Suivi des délibérations ». En
plus, certaines opérations sont très stratégiques pour la
politique générale de l'Institut Supérieur de Commerce, et
demandent une rapidité expéditive pour leurs traitements.
4.2.1. AVANTAGES
1. Existence d'un plan (2 ans au maximum) ou d'un
schéma (4 ans au maximum) directeur informatique qui est un tableau de
bord qui fixe les grandes lignes directrices du développement des
systèmes d'information ;
2. Absence d'une complexité dans la définition
et description des tâches et postes de travail ;
3. Existence d'un système d'information
informatisé avec une base de données structurée et non
redondante ;
4. Saisie unique des données ;
5. Rapidité d'accès aux données ;
6. Gain d'espace et stockage d'un volume important des
informations sur des supports très petits, souples et
réutilisables ;
7. Prise en charge des tâches répétitives
et harassantes par la machine ;
8. Sécurisation optimale dans l'accès aux
données ;
9. Probabilité minimisée d'erreurs.
10. Acquisition des moyens matériels et logiciels
performants et embauche d'un personnel informatique qualifié ;
11. Partage des données et des ressources dans une
plate forme répartie.
84
4.2.2. INCONVENIENTS
1. Coût élevé d'achat et de maintenance
des matériels et logiciels ;
2. Difficulté d'une prévision budgétaire
pour l'embauche d'un personnel informatique qualifié ainsi que leurs
formations et recyclages ;
3. Difficulté d'une prévision budgétaire
pour la formation des utilisateurs finaux pour les activités du
processus de « Gestion des inscriptions et
réintégrations » ainsi que les secrétaires de
jurys pour les activités du processus de « Préparation
et Suivi des délibérations » ;
Toutefois, il ne se pose vraiment aucun problème pour
l'embauche d'un personnel informatique qualifié à l'Institut
Supérieur de Commerce de Kinshasa car il existe une véritable
crème intellectuelle au sein de cette institution. Il serait question
certainement d'affectation de ce personnel pour les activités du Centre
de Traitement Informatique.
85
Chapitre 5ème : CHOIX D'UNE MEILLEURE
SOLUTION
Compte tenu des exigences académiques de ce travail et
des avantages irréprochables voire incontournables du «
scénario de l'informatisation » par rapport à celui
de la « gestion manuelle », nous optons pour le «
scénario de l'informatisation » afin d'obvier aux
multiples problèmes rencontrés lors de l'analyse de
l'existant.
Cette informatisation, qui mettra en oeuvre un système
d'information futur, devra optimiser le traitement et le partage des
données dans une plate forme sécurisée et répartie
(ou distribuée).
Enfin quinto, le cinquième chapitre est consacré
au choix d'une meilleure solution. Compte tenu des exigences académiques
de ce travail et des
86
CONCLUSION PARTIELLE
Au parcours de cette partie consacrée à
l'étude préalable, nous avons analysé les
différents points qui nous ont amené à cette conclusion
partielle. Primo, nous avons étudié dans le premier chapitre
l'ossature générale de l'Institut Supérieur de Commerce de
Kinshasa, en sigle I.S.C./KIN., qui a permis de comprendre son aperçu
historique, son statut juridique, ses objectifs fondamentaux, son organisation
et son fonctionnement ainsi que la présentation de son organigramme
fonctionnel.
Secundo, dans le deuxième chapitre, nous avons
porté nos études sur l'analyse de l'existant. L'analyse de
l'existant nous a permis de cerner, en premier lieu, le sous-ensemble
représentatif qui est une réduction du système
d'information où les fonctions essentielles et les flux principaux sont
représentés. Elle permet de mettre en lumière les
activités du domaine d'études qui sont les plus importantes, les
plus critiques et les plus sujettes à changement. Nous avons, dans cette
section, découpé le système d'information en domaines
d'activités et nous avons analysé les flux d'informations afin de
définir le contour du projet et de ressortir les processus à
l'étude. Ensuite en deuxième lieu, nous avons fait la description
du sous-ensemble représentatif tout en analysant les processus de «
Gestion des inscriptions et réintégrations» et
celui de « Préparation et Suivi des délibérations
». Enfin en troisième lieu, une étude a
été faite sur les règles de gestion, d'organisation et
techniques pour préciser les contraintes auxquelles les deux processus
doivent respecter.
Tertio, dans le troisième chapitre basé sur la
critique de l'existant, nous avons dégagé, avec toute
objectivité, les points forts et les points faibles du système
existant. De ce fait, ces points forts et points faibles ont été
portés essentiellement sur le schéma directeur informatique, sur
le calendrier des activités, sur les tâches et postes de travail,
sur les fichiers de données, sur les documents, sur les moyens
matériels et logiciels, et enfin sur les moyens humains.
Quarto, à l'aide du chapitre basé sur les
scénarios de conception, nous avons, dans le chapitre quatre,
pu analyser les faits et ressortir deux scénarios de conception : le
scénario d'une gestion manuelle qui renferme plus
d'inconvénients que d'avantages et le scénario d'une
informatisation qui comporte au contraire plus d'avantages que
d'inconvénients.
87
avantages irréprochables voire incontournables du
« scénario de l'informatisation » par rapport
à celui de la « gestion manuelle », nous avons
opté pour le « scénario de l'informatisation »
afin d'obvier aux multiples problèmes rencontrés lors de
l'analyse de l'existant.
Ceux-là sont les cinq chapitres très
stratégiques et sine qua non qui nous ont permis d'envisager la
troisième partie de notre sujet de travail consacrée à la
conception du système d'information.
88
Troisième partie
CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION
INTRODUCTION
Certes, la raison de cette troisième partie
basée sur la conception du système d'information est
double. D'une part, nous répondons à l'exigence académique
relative à l'élaboration d'un mémoire de fin
d'études en Informatique de Gestion afin de démontrer la
maîtrise des méthodes et techniques de conception des
systèmes d'information, qui est l'objectif principal de la
rédaction de ce travail.
D'autre part, nous cherchons à développer la
décision retenue lors de l'Etude préalable du système
existant. C'est-à-dire, compte tenu des avantages irréprochables
voire incontournables du « scénario de l'informatisation »
par rapport à celui de la « gestion manuelle »,
nous mènerons une étude détaillée du système
actuel en vue de concevoir un nouveau système d'information
organisationnel, d'une part ; et d'autre part, de concevoir un nouveau
système d'information informatisé ; et cela, par rapport au
scénario qui a été retenu : scénario de
l'informatisation.
Cette étude détaillée a une importance
capitale en raison de son utilité à chercher à obvier aux
multiples problèmes que les utilisateurs rencontrent lors de la
réalisation de leurs tâches relatives au processus de «
Gestion des inscriptions et réintégrations » et
à celui de « Préparation et suivi des
délibérations ». Car, dit Serge BOUCHY : "La
qualité est avant tout son aptitude à satisfaire les besoins des
utilisateurs"1 En plus, l'utilisation de la méthode
Merise pour cette étude est valable ; car, « Merise, c'est une
méthode conçue pour l'élaboration d'un système
d'information de qualité, c'est-à-dire strictement conforme
à l'expression des besoins, dans le respect des délais et des
coûts.2
Ainsi, nous organisons cette partie de la conception du
système d'information en deux subdivisions, notamment :
1° La conception du système
d'information organisationnel : ici, nous allons nous intéresser
à la modélisation conceptuelle et organisationnelle (traitements
et données) afin de ressortir les
1 Serge BOUCHY, Ingénierie des
systèmes d'information évolutifs, édition EYROLLES,
Paris 1994, p. 171.
2 Préface de Gilbert ABOUHAIR, in
Jean-Pierre BASILE, l'application de Merise, édition EYROLLES, Paris
1989, p.VII.
89
différents modèles constituant l'ossature de
notre projet du point de vue de l'utilisateur.
2° La conception du système
d'information informatisé : ici par contre, nous allons consolider
nos efforts afin d'épingler l'ébauche des modèles logiques
et physiques (traitements et données) du point de vue de l'informaticien
en tenant compte des contraintes matérielles à utiliser.
90
Chapitre 1er : CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION
ORGANISATIONNEL (S.I.O)
Dans ce chapitre, nous nous consacrons à l'étude
du système d'information organisationnel (SIO), plus
précisément à l'articulation des modélisation et
formalismes associés. Nous visons l'obtention des modèles
conceptuels et organisationnels (traitements et données). Bien que le
modèle appauvrit la réalité, dit MPUTU KINSALA, il permet
de représenter graphiquement ou schématiquement celle-ci en vue
de faciliter la compréhension.
Ce chapitre est structuré de la manière suivante
:
- 1ère Section, Modélisation
conceptuelle des traitements, - 2ème Section,
Modélisation conceptuelle des données,
- 3ème Section, Modélisation
organisationnelle des traitements, et
- 4ème Section, Modélisation
organisationnelle des données.
1ère Section : MODELISATION CONCEPTUELLE DES
TRAITEMENTS
1.1. PROBLEMATIQUE DE LA MODELISATION CONCEPTUELLE DES
TRAITEMENTS
Dans Merise, le terme traitement est plus
général ; il s'assimile au fonctionnement du système
d'information perçu à travers ses couplages avec le
système opérant et le système de pilotage. Décrire
les traitements, c'est décrire les processus déclenchés
dans le domaine (vu comme un système) en réponse aux stimulations
de son environnement.1
La modélisation conceptuelle des traitements est une
démarche qui a comme objectif de présenter un modèle
conceptuel des traitements. En d'autres mots et selon MPUTU KINSALA, la
modélisation conceptuelle des traitements est une opération
intellectuelle et rationnelle qui consiste, à partir des tâches et
des unités actives recueillies au niveau de l'analyse de l'existant,
à recenser et à décrire les événements, les
opérations ainsi que leurs résultats pour un processus
donné en vue de présenter un modèle conceptuel des
traitements.2
La modélisation conceptuelle des traitements a pour
objectif de représenter formellement les activités
exercées par le domaine, activités dont la connaissance est la
base du système d'information. Elle est tournée vers la prise en
compte des échanges du domaine avec son environnement (autres
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op. Cit., p. 86
2 MPUTU KINSALA, Notes de cours inédit de
Techniques de base de données, 3ème graduat info,
I.S.C./KIN., année académique 1998 - 1999.
91
domaines, extérieur de l'entreprise, système de
pilotage). C'est avant tout l'identification de ces échanges et des
activités induites qui vont contraindre et structurer le fonctionnement
du domaine.
La modélisation de ces activités s'effectue en
faisant abstraction de l'organisation, c'est-à-dire des moyens et
ressources nécessaires à l'exécution de ces
activités. Un modèle conceptuel de traitements (MCT) exprime ce
que fait le domaine, et non par qui, quand, où et comment ces
activités sont réalisées.1
1.2. FORMALISME DU MCT2
Nous avons, pour décrire le niveau conceptuel,
utilisé le formalisme
suivant :
1°) Acteurs : Les acteurs pris en
compte dans un MCT sont uniquement les acteurs externes au domaine (à
l'exception du système de pilotage). Les acteurs internes au domaine mis
en évidence dans l'analyse des flux traduisent un découpage
organisationnel dont on doit faire abstraction au niveau conceptuel.
2°) Evénement/résultat -
message : Les flux reçus (stimuli) et émis (réactions)
par le domaine sont respectivement modélisés en
événements et résultats. Un événement est la
formalisation d'un stimulus par lequel le domaine, puis son système
d'information, prend connaissance de comportements de son environnement
(interne ou externe à l'entreprise). Un événement est donc
émis par un acteur à destination du domaine. Un résultat
est la formalisation d'une réaction du domaine et de son système
d'information. Un résultat est donc émis par une activité
du domaine à destination d'un acteur. A un événement ou
résultat est éventuellement associé un ensemble
d'informations appelé message. Un message sera un ensemble
structuré d'informations décrivant un
événement/résultat type. Une occurrence
d'événement/résultat doit être distinguable des
autres par le contenu de son message associé, ainsi que par l'instant et
l'endroit où il se produit.
3°) Opération :
L'opération est la description du comportement du domaine et de son
système d'information par rapport aux événements types.
Elle est déclenchée par la survenance d'un
événement, ou de plusieurs événements
synchronisés. L'opération comprend l'ensemble des
activités que le domaine peut effectuer à partir des informations
fournies par l'événement, et à celles déjà
connues dans la mémoire du système d'information. En ce qui
concerne les conditions d'émission des résultats,
l'opération émet, en retour, des résultats.
L'émission de ces résultats est soumise à des conditions
traduites
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op.Cit. p.86.
2 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op.Cit. p.87.
92
par des expressions logiques. Bien que
représentée graphiquement dans la partie inférieure de
l'opération, une condition peut être vérifiée
à partir de toute fonction de l'opération. Plusieurs
résultats de nature et destination différentes peuvent être
émis par une même condition.
4°) Synchronisation : La
synchronisation représente une condition préalable au
démarrage de l'opération. La synchronisation va permettre, entre
autres, le découpage d'un processus en plusieurs opérations. Elle
se traduit par une expression logique s'appliquant sur la présence (ou
l'absence) des occurrences d'événements sollicitant
l'opération. L'expression logique de la synchronisation utilise les
opérations classiques ET, OU, NON, et toutes combinaison admise par la
logique.
5°) Processus : Le processus est un
ensemble structuré d'événements, opérations et
résultats consécutifs qui concourent à un même but.
Il représente généralement un sous-ensemble
d'activités de l'entreprise dont les événements initiaux
et les résultats finaux délimitent un état stable du
domaine.
Après avoir présenté la
problématique et le formalisme de modélisation des traitements,
nous construisons maintenant les MCT en rapport avec notre projet ou sous
domaine de « Gestion académique »
spécifiquement pour le processus de « Gestion des inscriptions
et réintégrations » et pour le processus de «
Préparation et suivi des délibérations ».
1.3. CONSTRUCTION DES MCT DE LA GESTION ACADEMIQUE
Après recensement et description des traitements, nous
avons eu à construire les modèles conceptuels des traitements de
nos deux processus dont la schématisation se présente
ci-dessus.
1.3.1. MCT DU PROCESSUS DE GESTION DES INSCRIPTIONS ET
REINTEGRATIONS
Voir : MCT 1
Fin année académique
Comité G.
Commission I.
Demande inscription
Demande inscription spéciale
Commission Inscription
Concours d'admission
a b c d e
MCT 1
(a Ou b) Et c Et d Et e
93
INSCRIPTION DES CANDIDATS
Section
Listes des transférés
Listes des bisseurs
a b c
OUVERTURE DOSSIER D'INSCRIPTION
|
- Saisie nom, post-nom, classe du candidat
- Saisie des cotes modulaires de concours d'admission
- Edition des résultats du concours par ordre de
mérite
- Remise des formulaires d'inscription pour le remplissage
|
Rejeté
|
Accepté
|
Dossier rejeté
(a Ou b) Et c Et d Et e
Résultats concours
d e
Formulaires inscription
Listes des réintégrés
Section
Comité G.
Enseignant
Section
Session d'examens
Confirmation en souffrance
Inscription en souffrance
- Sélection des étudiants en règle de
payement minerval
- Etablissement des listes définitives par classe et
par option, des attestations de fréquentation et des cartes
d'étudiants
Listes des mises en place
INSCRIPTION AU ROLE
|
- Sélection des étudiants inscrits au rôle
pour la session
d'examens
- Etablissement des listes de mise en place et des listes des
cotes
|
Prise
|
Reportée
|
- Vérification des éléments du dossier
d'inscription nouveau recru et saisie de ses données
- Actualisation du dossier étudiant de la classe
montante
- Etablissement des listes des admissibles et attestations de
Listes
définitives Cartes
d'étudiants
CONFIRMATION INSCRIPTION
Problématique
a Et b
Régulier
Liste des admissibles
a b
a b c
Listes des cotes
a Et b Et c
Irrégulier
Attestation de dépôt
Toujours
Enrôlement en attente
Attestation de fréquentation
Liste de payement minerval
Listes de payement enrôlement
Finances
Candidat
Finances
1.3.2. MCT DU PROCESSUS DE PREPARATION ET SUIVI DES
DELIBERATIONS
Lettre de recours
Comité G. Enseignant
a b c
Création bureau jury
a OU (b ET c)
Listes des cotes
MCT 2
SAISIE DES COTES
|
- Saisie des cotes des étudiants
- Edition des grilles des cotes pour la mi-session ou pour la
1ère session et la 2ème session
- Production des statistiques des réussites par cours
|
Recours
|
Toujours
|
Lettre de recours
Section
a b
a ET b
Grilles des cotes
Comité G.
Statistiques de réussites
par cours Critères de
délibération
Attente
Lettre de recours
Section P.V. de Demande du
délibération S.G.AC.
- Edition des du palmarès et des listes
appropriées - Edition des statistiques appropriées
Listes des refusés
CALCUL DES POINTS
|
- Calcul des points saisis
- Edition des grilles de délibération,
délibération et des relevés des
|
des procès-verbaux de cotes et des matières
|
Recours
|
Effectué
|
Listes des réussites
Invalidation
PRODUCTION DES PALMARES
Grilles de délibération
a b c
Listes des ajournés
a Et b Et c
Toujours
Statistiques appropriées
Relevés des cotes et mat.
Palmarès
S.G.AC.
Section
94
Enseignant
95
2ème Section : MODELISATION CONCEPTUELLE DES
DONNEES
PROBLEMATIQUE DE LA MODELISATION CONCEPTUELLE DE
DONNEES
Le modèle conceptuel de données (MCD) est la
représentation de l'ensemble des données mémorisables du
domaine, sans tenir compte des aspects techniques et économiques du
stockage et de l'accès, sans se référer aux conditions
d'utilisation par tel ou tel traitement.1
La modélisation conceptuelle de données est une
démarche qui a comme objectif de présenter un modèle
conceptuel des données. En d'autres mots, dit MPUTU KINSALA, la
modélisation conceptuelle des données est une opération
intellectuelle et rationnelle qui consiste, à partir des données
de l'analyse de l'existant, à recenser et à décrire les
objets et leurs relations, à définir les différentes
contraintes de cardinalités et d'intégrité ou de
dépendance fonctionnelle en vue de présenter un modèle
conceptuel des données.2
Nous avons, dans la démarche de construction d'un
modèle conceptuel de données, distingué deux attitudes,
correspondant en fait à la connaissance de l'univers du système
de Gestion académique :
? Une démarche déductive qui s'appuie
sur l'existence préalable d'une liste d'informations à structurer
; le discours est décortiqué en informations
élémentaires.
? Une démarche inductive qui cherche à
mettre rapidement en évidence les différents concepts
évoqués dans le discours, puis à les décrire par
des informations.
Ces deux approches ne sont nullement antagonistes et
coexistent alternativement dans la pratique.3
FORMALISME DU MCD4
Nous avons utilisé le formalisme désigné
par individu - relation. En dehors du contexte de la méthode Merise, il
a été reconnu internationalement par l'ISO..., et fait l'objet de
nombreux développements. Sa diffusion lui a valu
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op.Cit. p.109.
2 MPUTU KINSALA, Notes de cours inédit de
Techniques de base de données, 3ème graduat info,
I.S.C./KIN., année académique 1998 - 1999.
3 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN
et Henri HECKENROTH, Op.Cit. p.p.109-110.
4 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op.Cit. p.87.
96
plusieurs appellations : formalisme individuel..., formalisme
entité - relation qui recouvrent les mêmes idées.
Nous avons compris que ce formalisme comporte trois concepts
types de base. Deux concepts sont structuraux, l'individu type ou
entité type et la relation type, le troisième
concept est descriptif, c'est la propriété
type.* Nous ferons également ici allusion au concept de
processus.
1°) Propriété : Une
propriété type (par exemple nom de l'étudiant)
est la modélisation d'une information élémentaire
présente dans le discours. Elle peut prendre des valeurs. La
propriété est l'élément descriptif de l'individu
type ou de la relation type. Pour prendre sa signification, une
propriété est obligatoirement rattachée à un
individu type ou à une relation type. Une propriété est
unique dans un modèle conceptuel et ne peut être rattachée
qu'à un seul concept (individu type ou relation type).
2°) Individu : L'individu type permet
de modéliser un ensemble d'objets de même nature, concrets ou
abstraits, perçus d'intérêt dans le discours. L'individu
type exprime un type, une classe, un ensemble dont les éléments
sont appelés occurrences d'individu type. Quelques
règles régissent la modélisation en termes d'individu
type, notamment : - Règle de pertinence - Règle d'identification
- Règle de distinguabilité - Règle de vérification
- Règle d'homogénéité.
3°) Relation : La relation type
modélise un ensemble d'associations de même nature entre deux ou
plusieurs occurrences d'individus (de types différents ou de même
type), perçus d'intérêt dans l'univers du discours.
Quelques règles régissent la modélisation en termes de
relation type : - Le choix de la relation type - Identification d'une relation
type - Propriétés d'une relation
type
2.2.1. CARDINALITES D'UN INDIVIDU TYPE DANS UNE
RELATION
TYPE
Le terme cardinalité, dans le formalisme
individu - relation, traduit la participation des occurrences d'un individu
type aux occurrences d'une relation type.
Cette participation s'analyse par rapport à une
occurrence quelconque de l'individu type, et s'exprime par deux valeurs : la
cardinalité minimum et la cardinalité
maximum.
* Par facilité de langage, on omet souvent le suffixe
type lorsque l'on évoque l'individu, la relation et la
propriété.
97
Ce couple de valeurs se note sur la patte de la relation type
concernée par l'individu type dont on qualifie ainsi la participation
à la relation type. Bien que des valeurs quelconques puissent être
affectées à ces cardinalités, certaines valeurs typiques
caractérisent les situations les plus courantes.
? Cardinalité mini égale 0 : certaines
occurrences de l'individu type ne participent pas à la relation ;
participation optionnelle.
? Cardinalité mini égale 1 : toute
occurrence de l'individu type participe au moins une fois aux occurrences de la
relation ; participation obligatoire.
? Cardinalité maxi égale n : quand une
occurrence de l'individu type participe à la relation, elle peut y
participer plusieurs fois ; multiplicité de participation. On remarquera
qu'au niveau conceptuel on ne cherche pas systématiquement à
chiffrer cette multiplicité.
Toute relation binaire avec cardinalité (1,1) ne peut
être porteuse de propriété. En effet une telle
propriété migre alors obligatoirement dans l'individu portant
cette cardinalité (1,1).
2.2.2. CONTRAINTES D'INTEGRITE FONCTIONNELLES
En mathématiques, la notion de dépendance
fonctionnelle entre deux ensembles A et B exprime qu'à un
élément a de A correspond au plus un élément
b de B ; on note : A B
Nous préférerons, au graphisme
général, « intégrer » la
dépendance fonctionnelle à la relation en fléchant la
patte la reliant à l'individu cible.1
DICTIONNAIRE DES DONNEES
Dans ce point, nous allons présenter un
répertoire de tous les individus types et de toutes les relations types
recensés et décrits dans ce projet de Gestion
Académique dont ils sont tirés du discours des utilisateurs
dudit sous - domaine.
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op. Cit. p. 115.
98
TABLEAU SEMANTIQUE DES
INDIVIDUS
N°
|
Désignation
|
Définition
|
Propriétés
|
Nature
|
Taille
|
Id.
|
01
|
Etudiant
|
Cet individu type définit l'état d'un ensemble
d'objets qui demandent l'inscription pour suivre les études
dans un domaine donnée de l'Institut
Supérieur de Commerce
|
- Matricule étudiant - Nom étudiant
- Post-nom étudiant - Prénom étudiant
|
- C - C - C - C
|
- 10
- 20
- 20
- 20
|
*
|
|
|
dont elles sont annuellement (dans
|
- Sexe
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
un cycle donné) sanctionnées par la
|
- Lieu de naissance
|
- C
|
- 20
|
|
|
|
décision d'un jury de délibération.
|
- Date de naissance
|
- D
|
- 10
|
|
|
|
|
- Etat-civil
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
|
- Nom du père
|
- C
|
- 50
|
|
|
|
|
- Nom de la mère
|
- C
|
- 50
|
|
|
|
|
- Nationalité
|
- C
|
- 20
|
|
|
|
|
- Province
|
- C
|
- 20
|
|
|
|
|
- District
|
- C
|
- 20
|
|
|
|
|
- Commune
|
- C
|
- 20
|
|
|
|
|
- Territoire
|
- C
|
- 20
|
|
|
|
|
- Adresse
|
- C
|
- 90
|
|
|
|
|
- Photo passeport
|
- I
|
- 100
|
|
|
|
|
- Code de regroupement1
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
|
- Code de regroupement2
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
|
- Code de regroupement3
|
- C
|
- 01
|
|
02
|
Dossier
|
L'individu « Dossier » est un
|
- Numéro d'enregistrement
|
- N
|
- 10
|
*
|
|
|
ensemble d'objets dont les
|
- Local d'emplacement
|
- C
|
- 20
|
|
|
|
occurrences participent à la
|
- Formulaire d'inscription
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
constitution et au dépôt d'un dossier
d'inscription. Il permet d'identifier
|
- Attestation de naissance
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
tous les éléments requis pour la validation et
l'acception préliminaire
|
- Attestation de bonne vie et moeurs
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
d'une inscription.
|
- Certificat d'aptitude
physique
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
|
- Photocopie de la carte pour citoyen
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
|
- Photocopie légalisée du
diplôme
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
|
- Observations dossier
|
- C
|
- 10
|
|
03
|
Diplôme
|
L'individu « Diplôme » décrit
l'état
|
- Numéro du diplôme
|
- C
|
- 10
|
*
|
|
|
des objets dont les occurrences
|
- Type du diplôme
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
renseignent sur les diplômes obtenus par le candidat.
|
- Ecole d'obtention diplôme
- Province d'obtention
|
- C
|
- 50
|
|
|
|
|
diplôme
|
- C
|
- 20
|
|
|
|
|
- Commune d'obtention
|
|
|
|
|
|
|
diplôme
|
- C
|
- 20
|
|
|
|
|
- Section diplôme
|
- C
|
- 50
|
|
|
|
|
- Année d'obtention du
diplôme
|
- C
|
- 11
|
|
|
|
|
- Pourcentage diplôme
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- Mention diplôme
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
|
- Option diplôme
|
- C
|
- 50
|
|
|
|
|
- Date établissement diplôme
|
- D
|
- 10
|
|
04
|
Section
|
Cet individu type rassemble les
|
- Code section
|
- C
|
- 05
|
*
|
|
|
objets renseignant sur les domaines
|
- Désignation Section
|
- C
|
- 50
|
|
|
|
d'études prévues à l'Institut
|
- Observation section
|
- C
|
- 30
|
|
|
|
Supérieur de Commerce. Il permet
de renseigner sur les sections organisées.
|
|
|
|
|
05
|
Département
|
L'individu « Département » définit
|
- Code département
|
- C
|
- 05
|
*
|
|
|
l'état des objets dont les occurrences
|
- Désignation département
|
- C
|
- 50
|
|
|
|
informent sur les options prévues à l'Institut
Supérieur de Commerce. Il permet aux étudiants de faire le
|
- Observation département
|
- C
|
- 30
|
|
99
|
|
choix sur une orientation donnée.
|
|
|
|
|
06
|
Classe
|
Cet individu « Classe » décrit l'état
|
- Code classe
|
- C
|
- 05
|
*
|
|
|
des objets dont les occurrences
|
- Désignation classe
|
- C
|
- 50
|
|
|
|
participent à l'effectif des classes de
|
- Niveau de la classe
|
- C
|
- 01
|
|
|
|
cours organisée par les sections de l'Institut
Supérieur de Commerce. Il
|
- Nombre cours groupe1
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
permet de renseigner sur le nombre
|
- Nombre cours groupe2
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
total des matières de cours
|
- Nombre total cours
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
enseignées dans telle ou telle autre classe ainsi que
sur la base de calcul des pourcentages des étudiants.
|
- Base de calcul de la classe
|
- N
|
- 04
|
|
07
|
Matière
|
L'individu « Matière » rassemble les
|
- Code matière
|
- C
|
- 10
|
*
|
|
|
informations des objets dont les
|
- Désignation matière
|
- C
|
- 50
|
|
|
|
occurrences décrivent les matières
|
- Heures totales cours
|
- N
|
- 03
|
|
|
|
de cours enseignées par les
professeurs dans une classe d'une
|
- Heures Travaux pratiques
|
- N
|
- 03
|
|
|
|
section donnée. Il renseigne sur la
|
- Heures totales matière
|
- N
|
- 03
|
|
|
|
charge horaire d'une matière d'un
|
- Pondération
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
cours.
|
- Observation matière
|
- C
|
- 30
|
|
08
|
Session
|
Cet individu décrit l'état des objets
|
- Code session
|
- C
|
- 02
|
*
|
|
|
dont les occurrences indiquent sur
|
- Désignation session
|
- C
|
- 50
|
|
|
|
une session d'examens que les
|
- Date session
|
- D
|
- 10
|
|
|
|
étudiants sont appelés à s'inscrire. Il
permet d'informer sur la date de la session et sur l'année
académique de ladite session.
|
- Année académique
|
- C
|
- 11
|
|
09
|
Résultat/session
|
L'individu « Résultat/session »
|
- Numéro délibération
|
- N
|
- 10
|
*
|
|
|
définit l'état d'un ensemble d'objets
|
- Type délibération
|
- C
|
- 20
|
|
|
|
dont les instances renseignent sur les
|
- Cote (n+1)
|
- N
|
- 04
|
|
|
|
cotes obtenues par l'étudiant pour une session d'examens
donnée ainsi
|
- Total des cotes
|
- N
|
- 04
|
|
|
|
que sur son pourcentage et sur la
|
- % des cotes
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
décision retenue pour lui lors d'une
|
- Cote stage
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
session de délibération.
|
- Cote TFC
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- % cours+stage
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- % cours+TFC
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- % stage+TFC
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- % cours+stage+TFC
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- Nombre échecs groupe1
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- Nombre échecs groupe2
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- Nombre total d'échecs
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- Nombre vides groupe1
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- Nombre vides groupe2
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- Nombre total de vides
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- Nombre réussites group1
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- Nombre réussites group2
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- Nombre total de réussites
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- Mention obtenue
|
- C
|
- 04
|
|
10
|
Critère
|
Cet individu « Critère » décrit
l'état
|
- Numéro critère
|
- N
|
- 02
|
*
|
|
|
d'un ensemble d'objets qui
|
- % minimum
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
renseignent sur les critères arrêtés
|
- % maximum
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
pour des délibérations. Il permet de localiser
l'intervalle dans lequel les
|
- Echecs acceptables
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
points de l'étudiant se situent ainsi que l'affectation
d'une décision de jury y afférant.
|
- Décision jury
|
- C
|
- 04
|
|
11
|
Résultat/concours
|
L'individu « Résultat/concours»
|
- Numéro concours
|
- N
|
- 10
|
*
|
|
|
définit l'état des objets dont les
|
- Module 1
|
- N
|
- 03
|
|
|
|
occurrences rassemblent les
|
- Module 2
|
- N
|
- 03
|
|
|
|
informations sur les points et la décision de concours
d'admission au
|
- Module 3
|
- N
|
- 03
|
|
|
|
cycle de licence à l'Institut
|
- Module 4
|
- N
|
- 03
|
|
|
|
Supérieur de Commerce.
|
- Module 5
|
- N
|
- 03
|
|
|
|
|
- Module 6
|
- N
|
- 03
|
|
100
|
|
|
- Pourcentage mérité
|
- N
|
- 02
|
|
|
|
|
- Base de calcul concours
|
- N
|
- 04
|
|
|
|
|
- Observations concours
|
- C
|
- 50
|
|
TABLEAU SEMANTIQUE DES
RELATIONS
Désignation
|
Dimension
|
Propriétés
|
Taille
|
Concerner
|
2
|
|
|
Déposer
|
2
|
Date de dépôt
|
10
|
Trouver (se)
|
2
|
|
|
Enrôler (se)
|
2
|
Date d'enrôlement
|
10
|
Présenter
|
2
|
|
|
Contrôler
|
2
|
|
|
Gérer
|
2
|
|
|
Enseigner
|
2
|
|
|
Postuler
|
2
|
|
|
Avoir
|
2
|
|
|
Définir
|
3
|
|
|
Faire
|
2
|
|
|
Collection
Etudiant Diplôme
Etudiant Dossier
Etudiant Classe
Etudiant Session
Etudiant Résultat/con.
Section Département
Classe Matière
Résultat/con. Classe
Etudiant Résultat/sess.
Résultat/sess. Critère Classe
Section Classe
Résultat/sess. Session
N°
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
11
12
CONSTRUCTION DES MCD DE LA GESTION
ACADEMIQUE
Après recensement et description des données,
nous avons eu à construire les modèles conceptuels des
données de nos deux processus dont la schématisation se
présente ci-dessous.
Département
...
...
...
1,1 Concerner 1,n
1,n Contrôler 1,1
Se trouver
1,1
1,n 1,n 1,n
Etudiant
Classe
1,n 1,1
...
S'enrôler Date enrôlement
1,n Déposer 1,1
Date dépôt
Session
Présenter
Résultat/con.
Dossier
...
1,n 1,1
1,n
Postuler
Enseigner
1,n
Matière
...
...
Section
...
1,n
1,1
Diplôme
...
Gérer
101
MCD DU PROCESSUS DE GESTION DES INSCRIPTIONS
ET
REINTEGRATIONS
102
MCD DU PROCESSUS DE PREPARATION ET SUIVI
DES
1,n
1,n
Etudiant
...
1,n Avoir 1,1
Résultat/sess.
...
1,n Définir 1,n
Critère
...
1,1 0,1
1,n
1,n
1,n Contrôler 1,1
1,n
Gérer Enseigner
1,1
Département
...
1,n
Matière
...
Se trouver Faire
Session
...
Section
...
Classe
...
DELIBERATIONS
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op. Cit., pp. 171-174.
2 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op. Cit., pp. 174-189.
103
3ème Section : MODELISATION ORGANISATIONNELLE
DES
TRAITEMENTS
3.1. PROBLEMATIQUE DU MODELE ORGANISATIONNEL DE
TRAITEMENT1
Le modèle conceptuel de traitements a permis de
décrire les fonctions majeures du domaine, sans référence
aux ressources nécessaires pour en assurer le fonctionnement ; on s'est
concentré sur le quoi et le pourquoi. La construction
du modèle organisationnel de traitements se concentre sur le comment
et va consister à :
Définir les différentes ressources à
mettre en oeuvre (ce terme ressource est très général et
concerne aussi bien des moyens techniques ou humains, de l'espace, du temps et
des données).
Décomposer les opérations
spécifiées au niveau conceptuel en des éléments
plus fins et homogènes : les tâches.
Organiser l'ensemble des ressources permettant d'assurer
l'exécution des tâches envisagées.
3.2. FORMALISME DU MOT (2)
Nous avons remarqué que malgré son importance en
matière de changement, le MOT ne nécessite pas de formalisme
spécifique ; il reprend très largement les concepts de MCT,
parfois réadaptés, auxquels sont ajoutés de nouveaux
concepts dont celui essentiel de poste de travail. Nous avons utilisé
les concepts ci-après :
I Poste de travail,
I Tâche,
I Evénement/ résultat - message,
I Synchronisation,
I Ressources,
I Phase,
I Procédure organisationnelle
Nous avons en plus utilisé les notions
complémentaires pour la formalisation des MOT pour la Gestion
académique. Les concepts de base présentés suffisent
généralement pour construire un modèle organisationnel de
traitements. Toutefois, certaines situations à modéliser rendent
nécessaires des éléments complémentaires tels que
:
104
o La fréquence d'un
événement.
o La durée de la tâche.
o La capacité d'un
événement.
o La participation d'un événement
à une synchronisation.
o La durée de contribution d'un
événement à une synchronisation.
o Des conditions locales d'une synchronisation.
o La durée limite de synchronisation.
o Le délai de synchronisation.
o La duplication d'un résultat.
3.3. CONSTRUCTION DU MODELE ORGANISATIONNEL DE
TRAITEMENTS
Après l'étude des aspects organisationnels au
niveau des traitements, nous avons ressorti les deux procédures
organisationnelles issues du processus de « gestion des inscriptions
et réintégrations » et du processus de «
préparation et suivi des délibérations » du
projet de la Gestion académique.
Ainsi, les postes de travail, les tâches/phases, les
événements/résultats ainsi que leurs synchronisations, et
les ressources desdits procédures fonctionnelles se présentent
ci-dessous.
105
3.3.1. MOT DE LA PROCEDURE ORGANISATIONNELLE DE GESTION
DES
INSCRIPTIONS ET REINTEGRATIONS
01
02
03
16
01
02
03
04
05
06
08
20
10
11
12
13
17
18
19
14
15
?
Rejet
Incomplet
INSCRIPTION AU ROLE
Reportée
RECEPTION DOSSIER
PRE - INSCRIPTION
(Voir N° 01 tableau)
(Voir N° 03 tableau)
(Voir N° 06 tableau)
Acceptation Licence
(a OU b)
(a ET b)
Complet
Passée
07
Iiu
Iiu
Iiu
?
?
VALIDATION INSCRIPTION
|
COMPLEMENTATION
|
DOSSIER D'INSCRIPTION
|
(Voir N° 04 tableau)
|
Toujours
|
CONFIRMATION
|
INSCRIPTION
|
(Voir N° 05 tableau)
|
Toujours
|
?
Iiu
Idl
?
?
Echec
CALCUL CONCOURS
(Voir N° 02 tableau)
Réussite
09
Idl
EXTERIEUR
DIVISION INSCRIPTION
DIVISION CONTROLE DE SCOLARITE
COMMISSION D'INSCRIPTION
106
a) Evénements - Résultats
- 01 Demande d'inscription ordinaire
- 02 Demande d'inscription spéciale
- 03 Liste des bisseurs, des réintégrés, des
transférés
- 04 Pré - inscription en souffrance (attente)
- 05 Formulaire d'inscription et dépliant de
renseignement
- 06 Concours d'admission présenté
- 07 Convocation pour la présentation du concours
d'admission en licence
- 08 Regret et promesse de revenir l'année prochaine
- 09 Résultats du concours d'admission en ordre de
mérite
- 10 Dépôt formulaire (d'inscription) rempli
- 11 Dossier d'inscription incomplet en souffrance
- 12 Attestation de dépôt
- 13 Listes des admissibles par classe
- 14 Attestations de fréquentation
- 15 Cartes d'étudiants
- 16 Listes définitives des étudiants par classe
- 17 Frais d'enrôlement à une session d'examens
- 18 Listes de mise en place pour une session d'examens
- 19 Cartes d'accès à une session d'examens
- 20 Inscription au rôle en souffrance
b) Acteurs
- 01 Etudiant
- 02 Section
- 03 Service des finances
Le tableau ci-dessous décrit les tâches et les
ressources de la Procédure Fonctionnelle de « Gestion des
inscriptions et réintégrations ».
FICHE DESCRIPTIVE DES TACHES
N°
|
DESCRIPTION
|
RESSOURCES
|
01
|
La tâche « Pré - inscription » :
? Vérification journal ou diplôme d'Etat ou des
documents d'inscription spéciale pour les candidats de graduat.
? Vérification tenant lieu de diplôme
ou diplôme de graduat pour candidat licence. ? Vérification
pièces d'identité.
? Saisie du cycle demandé.
|
? Ressources humaines : 10 appariteurs pour toutes les options
(départements).
? Ressources techniques : 10 micro-
ordinateurs reliés en réseau local et
4 imprimantes reliés en réseau local.
|
107
|
· Saisie nom, postnom, lieu et date de naissance, %
obtenu, mention, section et option faites, sexe, date obtention diplôme,
numéro diplôme, date délivrance diplôme,
établissement des études,
nationalité, province d'origine,...
· Prise d'une photo numérique.
· Attribution automatique d'un numéro au
formulaire d'inscription.
· Remise d'un dépliant de renseignement.
· Remise d'un formulaire d'inscription.
|
|
02
|
La tâche « Calcul concours » :
· Sélection d'un étudiant.
· Saisie cotes étudiant par module.
· Saisie critères de mérite.
· Edition résultat par ordre de mérite.
|
· Ressources humaines : 5 membres de la commission
d'inscription.
· Ressources techniques : 5
micro-ordinateurs reliés en réseau local et 1 imprimante
reliés en réseau local.
|
03
|
La tâche « Réception dossier » :
· Réception et vérification des
éléments exigés dans le dossier.
· Attribution manuelle du numéro du formulaire
au dossier d'inscription.
· Sélection de l'étudiant.
· Validation dossier d'inscription.
· Edition d'une attestation de dépôt
cachetée par la division des inscriptions.
|
· Ressources humaines : 1 Directeur chargé des
Inscriptions et 5 secrétaires.
· Ressources techniques : 1 micro-ordinateur en
réseau local et 1 imprimante en réseau.
|
04
|
La tâche « Complémentation dossier
d'inscription » :
· Sélection d'un étudiant.
· Saisie section demandée par le candidat.
· Saisie complément d'informations.
· Remise d'un règlement d'ordre intérieur
· Cachetage de l'attestation de dépôt par
la division de contrôle de scolarité.
|
· Ressources humaines : 10 appariteurs pour toutes
les options (départements).
· Ressources techniques : 10 micro-
ordinateurs reliés en réseau local et
4 imprimantes reliés en réseau.
|
05
|
La tâche « Confirmation inscription » :
· Sélection de l'étudiant.
· Saisie de la régularité (partielle ou
totale) de
payement des frais académiques
de l'étudiant.
· Edition des listes définitives et des cartes
d'étudiant et attestation de fréquentation.
|
· Ressources humaines : 10 appariteurs pour toutes
les options (départements).
· Ressources techniques : 10 micro-
ordinateurs reliés en réseau local, 4
imprimantes reliés en réseau et 1 imprimante
à carte du type bancaire.
|
06
|
La tâche « Inscription au rôle » :
· Sélection de l'étudiant.
· Saisie de la date d'enrôlement.
· Edition listes de mise en place et des cartes
d'accès.
|
· Ressources humaines : 10 appariteurs pour toutes
les options (départements).
· Ressources techniques : 10 micro-
ordinateurs reliés en réseau local, 4
imprimantes reliés en réseau et 1 imprimante
à carte du type bancaire.
|
|
108
3.3.2. MOT DE LA PROCEDURE ORGANISATIONNELLE DE
PREPARATION
ET SUIVI DES DELIBERATIONS
EXTERIEUR
|
ENSEIGNANT
|
SECRETAIRE DE JURY
|
CENTRE DE TRAITEMENT INFORMAT.
|
|
|
|
|
01
|
|
|
|
01
|
|
|
|
SAISIE DES COTES
|
Iil
|
|
?
|
(Voir N° 01 tableau)
|
|
|
|
02
|
Omission
|
Terminée
|
|
PREPARATION DES DELIBERATIONS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CALCUL DES POINTS
|
Idl
|
|
|
02
|
|
|
|
|
|
|
|
(Voir N° 02 tableau)
|
|
|
|
|
|
03
|
04
|
|
|
05
|
|
|
|
Toujours
|
|
?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
06
|
|
|
|
HARMONISATION DES POINTS
|
|
|
|
(Voir N° 03 tableau)
|
Idl
|
|
|
|
07
|
|
|
|
Toujours
|
|
?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
08
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SUIVI DES DELIBERATIONS
|
Ail
|
|
|
09
|
|
|
|
|
(Voir N° 04 tableau)
|
|
|
|
Toujours
|
|
|
|
DI
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
03
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
C
11
|
|
|
|
a) Evénements - Résultats
SC
OL
- 01 Questionnaires d'examens
- 02 Listes des omissions
- 03 Listes des cotes
- 04 Statistiques de réussites d'un cours
- 05 Grilles pour la grande délibération
- 06 Statistiques de réussites (grande
délibération) des cours d'une classe
- 07 Grilles pour la délibération des cas de
recours
- 08 Statistiques de réussites
(délibération des recours) des cours d'une classe
- 09 Procès-verbaux de délibération
- 10 Palmarès et listes des réussites,
refusés, ajournés, statistiques appropriées
109
- 11 Relevés des matières et des cotes,
attestations des réussites
b) ACTEURS
- 01 Etudiant
- 02 Bureau de jury de délibération
- 03 Secrétariat Général
Académique
Le tableau ci-dessous décrit les tâches et les
ressources de la Procédure Fonctionnelle de « Préparation et
suivi des délibérations ».
FICHE DESCRIPTIVE DES TACHES
N°
|
DESCRIPTION
|
RESSOURCES
|
01
|
La tâche « Saisie des cotes » :
· Sélection d'un étudiant.
· Saisie cotes de cet étudiant par l'enseignant
titulaire ou son assistant.
· Edition des statistiques de réussites de ce
cours.
|
· Ressources humaines : les enseignants.
· Ressources techniques : 10 micro- ordinateurs
reliés en réseau local et 4 imprimantes reliés en
réseau.
|
02
|
La tâche « Calcul des points » :
· Spécification des critères de
délibération.
· Calcul des points des étudiants.
· Edition des grilles pour la
grande délibération et des statistiques de réussites de
la classe.
|
· Ressources humaines : les secrétaires
de jurys.
· Ressources techniques : 10 micro- ordinateurs
reliés en réseau local et 4 imprimantes reliés en
réseau.
|
03
|
La tâche « Harmonisation des points » :
· Sélection d'un étudiant.
· Correction cotes tenant compte du recours.
· Harmonisation et péréquation des points.
· Calcul des points.
· Edition des grilles pour la
délibération, des statistiques de réussites de la classe
et des procès-verbaux de délibération.
|
· Ressources humaines : les secrétaires
de jurys.
· Ressources techniques : 10 micro- ordinateurs
reliés en réseau local et 4 imprimantes reliés en
réseau.
|
04
|
La tâche « Suivi des délibérations
» :
· Production des états finaux : Palmarès
et
listes des réussites, refusés,
ajournés, statistiques appropriées
· Edition des relevés des matières et
des cotes, attestations des réussites.
|
· Ressources humaines : 2
ingénieurs informaticiens.
· Ressources techniques : 2 micro- ordinateurs
reliés en réseau local et 2 imprimantes reliés en
réseau.
|
|
En ce qui concerne les ressources techniques, hormis celles du
Centre de Traitement Informatique, il faut noter qu'elles seront
utilisées à tour de rôle par tous les utilisateurs de deux
procédures organisationnelles suivant la répartition des
périodes.
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op.Cit., pp. 207-208.
110
4ème Section : MODELISATION ORGANISATIONNELLE DES
DONNEES
4.1. PROBLEMATIQUE DU MODELE ORGANISATIONNEL DE
DONNEES1
Comme nous l'avons vu précédemment, la
modélisation conceptuelle des données visait à
représenter la signification des informations utilisées dans un
domaine d'activité de l'entreprise sans tenir compte de contraintes
organisationnelles, économiques ou techniques. Elle exprimait des objets
concrets ou abstraits, des associations entre ces objets et des informations
descriptives, formalisées en termes d'individus, de relations et de
propriétés.
La modélisation organisationnelle des données va
permettre de prendre en compte des éléments relevant de
l'utilisation des ressources de mémorisation :
? Le choix des informations à mémoriser «
informatiquement ».
? La quantification (ou volume) et l'historisation des
informations à mémoriser. ? La répartition
organisationnelle des données informatisées par types
d'unités organisationnelles.
? La sécurité des données en
définissant, pour chaque type d'accès d'une unité
organisationnelle, ses droits d'accès aux informations
mémorisées.
Ces différentes préoccupations nous conduirons
à définir deux niveaux de modélisation organisationnelle
des données : le niveau d'un MOD global directement dérivé
du MCD, et le niveau des MOD locaux, spécifiques à chacun
à un type d'unités organisationnelles. Les MOD locaux seront
dérivés du MOD global en prenant en compte des choix
d'organisation.
4.2. FORMALISME DU MOD
Nous avons exprimé les modèles organisation de
données avec le même formalisme que le modèle conceptuel de
données (individu - relation) auquel nous avons ajouté quelques
notions complémentaires.
4.3. DONNEES INFORMATISEES ET DONNEES MANUELLES
Nous avons voulu ici faire la différence entre les
données stockables et non stockables. Il s'agit de choisir, à
partir des informations formalisées sur le MCD celles qui devront
être effectivement mémorisées informatiquement dans le
système d'information informatisé (SII) (ou données
informatisées). Notons que les autres informations seront
mémorisées manuellement (support
111
papier ou autre non informatique) mais feront toujours partie
des informations constituant la mémoire du système d'information
organisationnel (SIO).
Le modèle organisationnel des données ainsi
obtenu est de niveau global. Ce MOD ne prend pas totalement en compte les choix
d'organisation notamment les choix de répartitions. Ce MOD dérive
directement du MCD auquel nous serons ainsi conduit à :
? Supprimer des éléments (individus, relations,
propriétés) qui ne seront pas mémorisés
informatiquement.
? Modifier certains éléments (individus,
relations, propriétés, cardinalité...) compte tenu du
choix de mémorisation informatisé.
? Ajouter de nouvelles informations
- pour permettre de faire le lien entre les données
mémorisées et les données restées manuelles.
- pour mémoriser des états du système
d'information consécutifs au déroulement des traitements dans le
MOT.
4.4. QUANTIFICATION DU MODELE ORGANISATIONNEL DE
DONNEES
La quantification du MOD se conduit principalement au niveau
du MOD global, elle permettra entre autres de mieux évaluer les
possibilités de répartition organisationnelle des données
et en conséquence de dériver les MOD locaux.
a) Taille des Propriétés : Le concepteur
doit exprimer la taille des propriétés, en termes de nombre de
caractères.
b) Nombre d'occurrences des individus et relations :
Il s'agit d'évaluer le nombre maximum d'occurrences des individus et des
relations que l'on voudra avoir dans la future base pour constituer la
mémoire immédiate du système d'information.
4.4.1. QUANTIFICATION DES CARDINALITES
Nous avons, dans le modèle conceptuel de
données, les cardinalités maximales multiples qui sont
spécifiées jusqu'à présent par n. Il faut, au
niveau du MOD, évaluer cette multiplicité. La valorisation des
cardinalités peut s'exprimer par :
? la cardinalité maximale,
? la cardinalité maximale à 95 %,
112
? la cardinalité modale, ? la cardinalité
moyenne.
Nous ferons le choix de telle ou telle valeur selon
l'intérêt dans le processus d'optimisation. Dans tous les cas, au
niveau du MOD, nous définirons la cardinalité moyenne, en
particulier pour calculer le nombre d'occurrences des relations.1
Pour cela, nous multiplions les occurrences de l'individu par sa
cardinalité moyenne.
Nous avons compris que la détermination d'une
cardinalité moyenne n'est pas toujours facile. Soit on fixe
arbitrairement cette cardinalité, soit à partir de statistiques
sur les populations d'individus concernés par la relation, il est
possible de la déterminer de façon plus
précise.2
Pour ce, nous calculerons cette cardinalité moyenne par
la formule
suivante :
|
Cardinalité moyenne = ((m + 2M + N) / 4) x P
|
Avec :
m = cardinalité mini (0 exclu),
M = cardinalité modale,
N = cardinalité maxi,
P = taux de participation d'un individu type à une
relation type.
Nbre participatif
où P = = 1 - % d'individus non participatifs Nbre total
d'individus
|
Notons que la cardinalité moyenne d'une
cardinalité (1,1) est toujours 1 et que la cardinalité moyenne
d'une cardinalité (0,1) est égale au taux de participation, (voir
le tableau suivant).
1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.Cit.,
p. 247.
2 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE, Idem,
p. 248.
113
4.4.2. EVALUATION DU VOLUME GLOBAL DU MODELE
ORGANISATIONNEL DE DONNEES
Nous avons, à partir des éléments
quantifiés précédemment déterminés,
procéder à une évaluation grossière du volume total
des données à mémoriser, pour la mémoire
immédiate. Cette évaluation doit être affinée
ultérieurement, au niveau du modèle logique de données, en
tenant compte de l'optimisation et des caractéristiques techniques du
système de gestion de base de données utilisé.
Nous aurons besoin, pour évaluer le volume global du
modèle organisationnel de données, des formules suivantes :
1° Volume global = ? N x T
2° N = ? e
3° T = ? t
Avec :
- N = le nombre des occurrences (ou les effectifs) d'un
individu type ou d'une relation type.
- T = la taille ou la somme des occurrences des
propriétés.
La quantification des propriétés,
entités-relations et cardinalités est généralement
présentée sous forme de tableaux où figurent les
différentes valeurs estimées. Par conséquent, nous le
présentons comme suit :
114
Relation
|
Entité
|
Cardinalité minimale
|
Cardinalité maximale
|
Cardinalité modale
|
Taux de participation
|
Cardinalité moyenne
|
Avoir
|
ETUDIANT
|
1
|
6
|
3
|
0,50
|
1,63
|
|
RESULTAT/SESS.
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Concerner
|
ETUDIANT
|
1
|
15.000
|
3.500
|
0,23
|
1.265,06
|
|
DIPLOME
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Contrôler
|
SECTION
|
1
|
25
|
12
|
0,48
|
6
|
|
CLASSE
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Déposer
|
ETUDIANT
|
1
|
15.000
|
3.500
|
0,23
|
1.265,06
|
|
DOSSIER
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Enrôler (se)
|
ETUDIANT
|
1
|
4
|
3
|
0,75
|
2,06
|
|
SESSION
|
1
|
12.500
|
12.500
|
0,83
|
7.781.46
|
Enseigner
|
CLASSE
|
1
|
18
|
15
|
0,83
|
10,17
|
|
MATIERE
|
1
|
6
|
2
|
0,98
|
2,70
|
Faire
|
RESULTAT/SESS.
|
0
|
1
|
3
|
1
|
1
|
|
SESSION
|
1
|
90.000
|
75.500
|
0,83
|
50.007
|
Gérer
|
SECTION
|
1
|
10
|
6
|
0,6
|
3,45
|
|
DEPARTEMENT
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Postuler
|
RESULTAT/CON.
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
|
CLASSE
|
1
|
500
|
480
|
0,96
|
350,64
|
Présenter
|
ETUDIANT
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
|
RESULTAT/CON.
|
1
|
1
|
1
|
1
|
350,64
|
Trouver (se)
|
ETUDIANT
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
|
CLASSE
|
1
|
350
|
250
|
0,75
|
159,56
|
Il faut considérer cette estimation en volume brut
comme une valeur minimale pour l'occupation ultérieure du volume
informatique. Elle peut cependant, en introduisant un facteur multiplicatif
(1,5 à 2,5 suivant les technologies), fournir une indication pour le
volume de la base de données résultante.1
1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.Cit.,
p. 251.
115
ENTITE - Relation CLASSE
|
Total taille propriétés
66
|
Nombre d'occurrences
80
|
Volume
5.280
|
CRITERE
|
12
|
10
|
120
|
DEPARTEMENT
|
85
|
15
|
1.275
|
DIPLOME
|
225
|
15.000
|
3.375.000
|
DOSSIER
|
56
|
15.000
|
840.000
|
ETUDIANT
|
495
|
15.000
|
7.425.000
|
MATIERE
|
101
|
350
|
35.350
|
RESULTAT/CONCOURS
|
84
|
500
|
42.000
|
RESULTAT/SESSION
|
74
|
90.000
|
6.660.000
|
SECTION
|
85
|
3
|
255
|
SESSION
|
73
|
4
|
292
|
Avoir
|
0
|
24.450
|
0
|
Concerner
|
0
|
15.000
|
0
|
Contrôler
|
0
|
18
|
0
|
Déposer
|
10
|
15.000
|
150.000
|
Enrôler (se)
|
10
|
25.750
|
257.500
|
Enseigner
|
0
|
945
|
0
|
Faire
|
0
|
300.046
|
0
|
Gérer
|
0
|
10
|
0
|
Postuler
|
0
|
28.051
|
0
|
Présenter
|
0
|
175.320
|
0
|
Trouver (se)
|
0
|
12.765
|
0
|
|
Volume brut 18.792.072
|
Facteur multiplicatif 2,5
|
Volume brut total 46.980.180
|
Soit environ 47 millions de caractères
|
4.5. REPARTITION ORGANISATIONNELLE DES DONNEES
Jusqu'à présent, nous avons raisonné sur
un MOD global, très proche dans son contenu du MCD. Il représente
l'ensemble des données à mémoriser utilisables dans le
domaine d'activité étudié.
La modélisation organisationnelle des données va
également se préoccuper de la répartition d'utilisation de
ces données suivant les différentes unités
organisationnelles.
La connaissance de cette répartition organisationnelle
des données présente un intérêt certain pour
orienter ultérieurement la répartition informatique des
données, en particulier dans des environnements
clients/serveurs.1
1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.
Cit., pp. 251-253.
116
1,n 1,n
1,n Contrôler 1,1
Classe
Diplôme
1,1 Concerner 1,n
1,1
Etudiant
...
1,1
1,n 1,1
Déposer
Date dépôt
Se trouver
Présenter
1,n 1,1
1,n
Postuler
Enseigner
1,n
Département
...
Matière
...
Dossier
...
Résultat/con.
...
...
...
Section
...
1,n
1,1
Gérer
Session
Résultat/sess.
...
...
S'enrôler
Date enrôlement
Avoir
1,n 1,n
1,n 1,1
1,n 0,1
Faire
1,n 1,n
Définir
Critère
...
Le passage du MCD au MOD nous a conduit à ressortir le MOD
global de « Gestion académique » suivant :
117
4.5.1. MOD LOCAUX
L'unité organisationnelle recouvre
généralement un ensemble de postes représentant par
exemple un service ou un site géographique. Les utilisateurs d'une
unité organisationnelle ont une vue commune et partagée d'un
ensemble de données : le MOD local. Le MOD local et l'unité
organisationnelle sont donc un moyen d'exprimer, du point de vue de
l'utilisateur, les données accessibles par un ensemble de postes.
Cela étant, la répartition organisation de
données du MOD global nous a permis de ressortir deux unités
organisationnelles :
? L'unité organisation « Inscription » qui
s'occupe des inscriptions, réintégrations, transferts et
scolarités des étudiants pendant leurs études à
l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa.
? L'unité organisation « Suivi de
délibération » qui s'intéresse aux opérations
de délibération des étudiants pour une session d'examens
donnée.
Ainsi, les modèles organisationnels de données
répartis respectivement à ces unités organisationnelles se
présentent comme suit :
118
1,1
Département
...
1,n
Session
Etudiant
1,1 Concerner 1,n
Diplôme
...
...
Date enrôlement
S'enrôler
Contrôler
1,n 1,1
Se trouver Présenter
1,n 1,1
1,1
1,n 1,n
Classe
...
1,n 1,n 1,1
Gérer
Postuler
Section
...
Résultat/con.
...
1,n 1,1
Déposer
Date dépôt
...
Dossier
...
Mod local : unité organisationnelle « Inscription
»
119
Mod local : unité organisationnelle « Suivi de
délibération »
1,n
Date enrôlement
S'enrôler
1,n
Matière
...
1,n
Enseigner
1,1
Avoir
Se trouver
1,n
Etudiant
1,1 1,n
...
1,n
Classe
...
Session
...
1,n 0,1
Faire
Résultat/sess.
...
1,n 1,n
Définir
Critère
...
4.5.2. ACCESSIBILITE DES DONNEES D'UN MOD LOCAL
L'accessibilité des données d'un MOD local
s'exprime par les actions élémentaires que peuvent effectuer sur
ce sous-ensemble de données les traitements réalisés dans
le site organisationnel.
Ces différents types d'accès, en lecture (L), en
modification (M), en création (C) et en suppression (S) sont
précisés sur le MOD local généralement sur un
tableau récapitulant les restrictions de disponibilités, les
partages et les actions autorisées.
Ainsi, nous présentons dans le tableau ci-dessous les
accessibilités des MOD locaux respectivement de l'unité
organisationnelle « Inscription » et de l'unité
organisationnelle « Suivi de délibération ».
120
Entité - Relation
|
INSCRIPTION
|
SUIVI DE DELIBERATION
|
Accès
|
Restriction
|
Accès
|
Restriction
|
CLASSE
|
ML
|
Passée par l'étudiant (réussite)
Transférée à l'étudiant
|
L
|
Celle où l'étudiant se trouve
|
CRITERE
|
|
|
L
|
|
DEPARTEMENT
|
ML
|
Passée par l'étudiant (réussite)
Transférée par l'étudiant
|
|
|
DIPLOME
|
CSL
|
Appartenant à l'étudiant
|
|
|
DOSSIER
|
CMSL
|
Déposé par l'étudiant
|
|
|
ETUDIANT
|
CMSL
|
Inscrit à l'Institut
|
L
|
Inscrit à l'Institut
|
MATIERE
|
|
|
L
|
Programmée pour une classe
|
RESULTAT/CON.
|
CL
|
Obtenu lors d'un concours
|
|
|
RESULTAT/SESS.
|
L
|
Obtenu après délibération
|
CMSL
|
Saisi par le secrétaire de jury
|
SECTION
|
ML
|
Transférée à l'étudiant
|
|
|
SESSION
|
CL
|
Passée par l'étudiant
|
L
|
Passée par l'étudiant
|
Avoir
|
|
|
CMSL
|
Saisi par le secrétaire de jury
|
Concerner
|
CSL
|
Appartenant à l'étudiant
|
|
|
Contrôler
|
L
|
|
|
|
Déposer
|
CMSL
|
Déposé par l'étudiant
|
|
|
Enrôler (se)
|
CL
|
Passée par l'étudiant
|
L
|
|
Enseigner
|
|
|
L
|
Programmée pour une classe
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Faire
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L
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Obtenu après délibération
|
CMSL
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Saisi par le secrétaire de jury
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Gérer
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ML
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Transférée à l'étudiant
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|
|
Postuler
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CL
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Obtenu lors d'un concours
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|
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Présenter
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CL
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Obtenu lors d'un concours
|
|
|
Trouver (se)
|
ML
|
Passée par l'étudiant (réussite)
Transférée à l'étudiant
|
L
|
Celle où l'étudiant se trouve
|
121
Chapitre 2ème : CONCEPTION DU SYSTEME
D'INFORMATION INFORMATISE (S.I.I)
Dans le chapitre I, nous nous sommes consacré à
l'étude du système d'information organisationnel (SIO), plus
précisément à l'articulation des modélisation et
formalismes associés. Nous avons obtenu les modèles conceptuels
et organisationnels (traitements et données).
Ce chapitre II est consacré techniquement à
l'étude du Système d'Information Informatisé (SII), plus
précisément à l'articulation des modélisations et
formalismes associés. En d'autres mots, les points ci-après
seront traités, notamment :
- 1ère Section, Modélisation logique des
traitements, - 2ème Section, Modélisation logique des
données,
- 3ème Section, Modélisation physique
des traitements, et
- 4ème Section, Modélisation physique
des données.
Ces quatre sections seront précédées par
la « Section 0 » réservée à la description des
« Scénarios de mise en oeuvre » retenus.
Section 0 : SCENARIOS DE MISE EN OEUVRE ET DE
DEVELOPPEMENT
Du fait que nous cherchons à passer de la vue du
gestionnaire (SIO) à la vue informaticienne (SII), il nous sera question
ici de spécifier l'outil informatique qui sera utilisé
par le Nouveau système d'information.
Les modèles logiques (traitements et données)
doivent permettre la prise en compte de choix ou scénarios techniques
liés soit à l'architecture, notamment la répartition des
traitements et des données, soit au poste de travail lui-même.
Pour l'architecture techniques, c'est la mise en oeuvre d'un système de
gestion de bases de données (SGBD), de bases de données
réparties, d'architectures client - serveur... Pour le poste de travail,
c'est d'une façon plus générale, la prise en compte de
nouvelles tendances du génie logiciel, permettant une meilleure
ergonomie du poste de travail en mettant à profit la richesse de
nouvelles interfaces homme/machines ; c'est concevoir des applications
respectant la séparation entre ces interfaces utilisateur et le noyau de
l'application ; c'est la conception et la programmation par
objets...1
Tenant compte de ces observations, nous avons, pour le
système d'information de "Gestion Académique",
porté notre choix sur la technologie ou
1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE, Op.
Cit., pp. 294-295.
122
l'architecture Client / Serveur et sur l'environnement de la
Programmation Orientée Objet. Les raisons de ce choix nous ont
été dictées par les contraintes ci-après :
le choix des scénarios de mise en oeuvre et de
développement,
le prix d'acquisitions,
la portabilité,
la facilité de la maintenance,
la facilité de migration,
la disponibilité des ressources sur le marché,
Ainsi, elle se décrit de la manière ci-après
:
? Le site "Gestion des inscriptions et
scolarités" composé des machines logiques "division
inscription", "division scolarité" et "commission
concours", comportera un serveur et les postes clients.
? Le site "Préparation et suivi des
délibérations" composé des machines logiques
"Enseignant", "Secrétaire de jury" et "CTI",
comportera un serveur et les postes clients.
? Les deux sites seront reliés en réseau et
concentreront leurs données dans un serveur situé dans le CTI. Il
donnera le cliché de deux serveurs utilisant la technique de
mirroring.
Nous voudrions bien préciser que notre configuration
(logicielle et matérielle) n'a son sens que dans le cadre de ce
mémoire de fin d'études : projet de « Gestion
Académique ». Le projet réel d'informatisation mobiliserait
beaucoup de ressources tant humaines, financières... que
matérielles. Et aussi, cette configuration est valable pour un «
Plan Directeur Informatique » dont la réalisation du
projet est échelonnée et prévue dans un ou deux ans.
Dans le cadre de notre objectif fondé sur la
rédaction d'un mémoire, travail de fin de cycle de licence, et
compte tenu de l'outil informatique qui est à notre disposition dans
notre Section Informatique de Gestion, nous utiliserons la configuration
logicielle et matérielle ci-dessous. « La plus belle femme au
monde ne peut donner que ce qu'elle a » dit-on.
De ce fait, le Système d'Information Informatisé
se base sur la configuration de l'outil informatique ci-dessous.
123
ASPECTS SOFTWARE
Dans la configuration software, nous avons :
+ Le système d'exploitation : Microsoft Windows XP
Professionnel (avec le protocole TCP/IP - Transmission Control Protocol/
Internet Protocol),
+ Le système de gestion de bases de données :
Microsoft Access 2002,
+ L'environnement de développement Microsoft Visual
Studio 6.0 et le langage de programmation orienté objet Microsoft Visual
C++ 6.0,
+ Le logiciel de traitement de texte pour le publipostage :
Microsoft Office XP (Microsoft Word).
+ L'outil de connexion aux bases de données (sources de
données) : ODBC (Object Data Base Connectivity),
+ Le logiciel de gravure Nero Express,
+ Le logiciel de manipulation d'images,
ASPECTS HARDWARE
Dans la configuration matérielle, nous avons :
+ Le processeur AMD Athlon et Duron avec une vitesse de top
d'horloge de 1,53 GMHz,
+ La mémoire de 256 Mo de RAM,
+ Le disque dur de 40 Go,
+ Le graveur Benq avec une vitesse d'écriture de 52x,
+ Une imprimante matricielle grand format EPSON LQ-2180,
Microsoft Access est un système de gestion de base de
données (SGBD) relationnel mis au point par la maison Microsoft en vue
de faciliter la création des bases de données compatibles
Windows. Microsoft Access est un logiciel qui évolue. Car depuis sa
première version qui a vu le jour en 1992, il est actuellement à
sa version Microsoft Access Xp.
Le terme "base de données" a été
cité pour la première fois par Charles BACHMANN dans son ouvrage
intitulé « The evolution of storage structure
»1.
1 MPUTU KINSHASA, Notes de cours inédit de
Techniques des Bases de Données, 3ème graduat en
Informatique de Gestion, ISC/KIN, année académique 1998 -
1999.
124
Les bases de données ont pris aujourd'hui une place
essentielle dans l'informatique, plus particulièrement en gestion. Vous
avez sans doute une idée intuitive des bases de données. Prenez
garde cependant, car ce mot est souvent utilisé pour désigner
n'importe quel ensemble de données ; il s'agit là d'un abus de
langage qu'il faut éviter. Une base de données est un ensemble de
données modélisant les objets d'une partie du monde réel
et servant de support à une application informatique. Pour
mériter le terme de base de données, un ensemble de
données non indépendantes doit être interrogeable par le
contenu, c'est-à-dire que l'on doit pouvoir retrouver tous les objets
qui satisfont à un certain critère. Il doit être possible
aussi de retrouver leur structure.1
Il existe plusieurs types de bases de données. Les plus
répandus sont les bases de données relationnelles,
réseaux (ou navigationnelles) et
hiérarchiques.2
Une relation est définie mathématiquement comme
étant une liaison entre couples d'éléments.3
Une base de données relationnelle est celle dont les
données sont structurées par un ensemble de
relations.4 Et elle se réfère au modèle
relationnel.
Un SGBD peut être perçu comme un ensemble de
logiciels systèmes permettant aux utilisateurs d'insérer, de
modifier et de rechercher efficacement des données spécifiques
dans une grande masse d'informations (pouvant attendre quelques milliards
d'octets) partagée par de multiples utilisateurs.
1 Georges GARDARIN, Bases de données objet
& relationnel, Edition EYROLLES, Paris 1999, pp.3-4.
2 MPUTU KINSHASA, Notes de cours inédit
de Bases de Données sur les Micro-ordinateurs,
3ème graduat en Informatique de Gestion, ISC/KIN,
année académique 1998 - 1999.
3 Petit ROBERT, Dictionnaire de la langue
française, Edition Dictionnaires Le ROBERT, Paris 2001, p. 2147.
4 Petit ROBERT, Op.Cit., p. 2148.
125
Section 1 : MODELISATION LOGIQUE DES TRAITEMENTS1
2.1. PROBLEMATIQUE DE LA MODELISATION LOGIQUE DES
TRAITEMENTS (MLT)
Le Modèle Logique des Traitements, en sigle MLT, se
préoccupe d'une vision interne des moyens que l'informaticien va
utiliser pour construire le logiciel correspondant aux activités
informatisées définies dans le MOT. On parlera
d'enchaînement de transactions, de découpage en modules, de
répartition des données et traitements informatisés.
L'informaticien se pose la question : Comment vais-je concevoir mon logiciel
par rapport aux fonctions demandées ?
Le passage du système d'information organisationnel
(5IO) au système d'information informatisé (5II), c'est le
passage de solutions d'organisation à des solutions informatiques. Ces
solutions informatiques spécifieront de façon fine et
opératoire le 5II.
Les modèles logiques de traitements (MLT) ont pour
objectif de décrire le fonctionnement du 5II en réponse aux
stimuli des événements associés aux tâches
informatisées précisées dans les MOT du 5IO.
En résumé, la problématique de la
modélisation logique des traitements c'est comment informatiser les
activités prescrites dans la modélisation organisationnelle des
traitements (phases, tâches) compte tenu :
o Des ressources et contraintes logicielles et
matérielles.
o Des principes généraux d'ergonomie.
2.1. FORMALISME DE MODELISATION DES TRAITEMENTS AU
NIVEAU LOGIQUE
Comme pour l'expression des modèles organisationnels de
traitements, le formalisme proposé pour l'expression de modèles
logiques de traitements est fondé sur le formalisme
général de modélisation des traitements de Merise. Il
s'agit d'adapter les concepts types du formalisme général aux
préoccupations de ce niveau logique.
Pour décrire le niveau logique, le formalisme des
traitements utilise les concepts suivants :
? La machine logique.
? L'événement/résultat-message.
1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.cit.,
p.p. 293-323.
126
· L'état.
· L'unité logique de traitement.
· La procédure logique.
2.2.1. DEMARCHE DE REPARTITION
Pour construire un MLT réparti, nous suggérons
d'adopter la démarche
suivante.
2.2.1.1. ELABORATION DES MLT NON REPARTIS
La construction de ce premier modèle s'effectue sans
tenir compte de la future répartition ; elle est avant tout
tournée vers l'utilisateur, d'une part dans la définition de
l'interface et des fonctions à assurer, d'autre part dans la
réponse donnée aux taches organisationnelles.
Cette modélisation est commune à tout projet.
Elle reprend tous les principes exposés dans les sections
précédentes, avec en particulier l'analyse du contenu de chaque
ULT selon ses différentes fonctionnalités. Cette distinction
entre :
I La présentation sous la forme d'une maquette
d'écran ou de boîte de dialogue ;
I La logique de dialogue, c'est-à-dire les
règles de gestion et les contrôles à appliquer sur les
données de la boîte de dialogue ;
I La logique fonctionnelle, c'est-à-dire
l'enchaînement général des traitements au sein de l'ULT
;
I Les règles de traitement, c'est-à-dire les
algorithmes ;
I L'accès aux données ou les actions sur les
données et les sous - schémas de données associés
;
I Les enchaînements vers les autres ULT et leurs
conditions de déclenchement ;
permet d'abord, dans tous les cas, une meilleure structuration
de la future application distinguant ses différents composants
(interface, noyau applicatif, guidage). Elle prépare ensuite la future
répartition lorsqu'elle s'effectuera par nature de fonction (cas d'une
architecture client/serveur spécialisée par nature).
Tenant compte de nos deux procédures logiques, nous
présentons ci-dessous les modèles logiques des traitements du
système d'information de "Gestion Académique" ainsi que
le détail de chacune d'elles.
127
Début procédure IS
Enregistrement de la pré - inscription
Maquette IS01
Saisir le cycle demandé par le candidat
Saisir nom, postnom, sexe,
état-civil...
Attribution automatique du numéro matricule
Insérer photo numérique du candidat
Si cycle de licence, saisir cotes de concours
d'admission
? Photo
? Étudiant
Suivant
Annuler
Validation
Concours
Fermer
Préparation des résultats du concours
d'admission
Maquette IS02
Sélection du matricule de l'étudiant et
du module présenté
Saisir cote par module
Calculer pourcentage du concours
Imprimer résultats concours par ordre de
mérite
?
Concours
?
Étudiant
Suivant
Validation
Résultats
Fermer
Validation de l'inscription
Résultats Concours
?
Maquette IS03
Sélection du matricule de
l'étudiant
Validation de l'inscription
Imprimer attestation de dépôt de dossier
d'inscription
?
Etudiant
?
Dossier I
Suivant Attestation D.
Complémentation
Fermer
Complémentation des dossiers
d'inscription
Attestation dépôt
?
Maquette IS04
Sélection du matricule de
l'étudiant
Saisir la section (département) demandée par le
candidat Saisir classe et autres compléments d'informations du
formulaire d'inscription
?
Étudiant
? Classe
?
Section
Suivant
Confirmation
Fermer
Maquette IS05
Sélection du matricule de
l'étudiant
Saisir la régularité partielle ou totale de
l'étudiant Saisir la classe actuelle inscrite de
l'étudiant Imprimer les listes définitives, l'attestation de
fréquentation, la carte d'étudiant.
Suivant
Attestation de fréq.
Carte d'étudiant
Listes définitives
Confirmation de l'inscription
Imprimer
Enrôler
Fermer
?
Étudian
? Classe
?
?
Maquette IS06
Sélection du matricule de l'étudiant
Saisir la date (système) de l'inscription au
rôle
Imprimer la carte d'accès aux examens, les
listes de mise
en place (ou de cotes)
Suivant
Listes de mise en pl. Fin procédure IS
? Photo
Cartes d'accès
Inscription au rôle pour les examens
Imprimer
Fermer
?
Étudiant
? Classe
? Photo
?
Session
?
?
?
Procédure logique « Inscription et
Scolarité »
? Session
? Enseignant
? Classe
? Délibéra
128
Procédure logique « Préparation et Suivi
des délibérations »
Début procédure PSD
Saisie des cotes des étudiants
? Etudiant
? Matières
Maquette PSD01
Sélectionner le matricule étudiant
Sélectionner la classe, le cours et la session
concernés
Vérifier identité de
l'enseignant
Saisir cote étudiant
Si le cours est terminé, valider les données et
imprimer
liste des cotes
Suivant
Validation
Préparation
Fermer
?
Liste des cotes
Préparation des délibérations
? Délibéra
? Matières
Suivant
Harmoniser
Imprimer
Fermer
?
Grille de délibéra
?
Statistiques Réus.
Maquette PSD02
Sélectionner la classe et la session concernées
Calculer points et pourcentages des étudiants
Imprimer la grille de délibération
Imprimer les statistiques des réussites
? Etudiant
? Classe
Maquette PSD03
Sélection du matricule de l'étudiant, de
la classe, de la délibération et de la matière
Harmonisation et péréquation des points de
l'étudiant Recalculer points et pourcentages des
étudiants Si harmonisation et péréquation OK, valider et
imprimer grilles harmonisées de délibération et PV de
délibération
Suivant
Grilles harmonisées
PV de délibération
Harmonisation et péréquation des points
Valider
? Palmarès
?
? Listes des refusés Statistiques
Suivi
Maquette PSD04
Sélection de la classe, de la
délibération, des matières, de la session et des
étudiants concernés
Imprimer palmarès, listes des classes montantes, listes
des refusés, listes des ajournés, relevés des
matières et des cotes, les statistiques appropriées
Suivant
Listes des classes m.
Fermer
Suivi des délibérations
Imprimer
? Délibéra
? Matières
Relevés des mat&cot
Listes des ajournés
Fermer
? Etudiant
? Classe
?
?
?
? Délibéra
? Matières
Fin procédure PSD
? Etudiant
? Classe
?
?
129
Après avoir présenté les deux MLT non
réparti de notre projet de « Gestion Académique », nous
allons ensuite détailler les ULT de chaque MLT.
D'une part, les ULT de la procédure logique «
Inscription et scolarité » :
Enregistrement de la pré - inscription ?
Présentation
Maquette d'écran IS01
? Logique de dialogue
- Saisir en sélectionnant le cycle demandé par
le candidat à l'inscription, ? , saisir nom, postnom, sexe,
état-civil,...
- Insérer la photo numérique du candidat en
double cliquant sur la zone d'image et en parcourant la source des photos des
candidats.
- Si photo introuvable, afficher panneau d'erreur : Le
candidat n'a pas encore été photographié ou photo
introuvable. Sinon, saisir le suivant.
- Attribuer et afficher le numéro matricule du
candidat.
? Logique fonctionnelle
- Récupérer dans la base de données le
dernier numéro matricule. - Incrémenter le compteur matricule
à 1.
- Rechercher la photo numérique du candidat.
130
- Créer les informations générales du
candidat dans la base de données.
? Règle
- Compteur matricule = compteur matricule + 1 ?
Enchaînement
Condition
|
Action
|
Résultat
|
? Cycle demandé
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher et afficher le cycle demandé par le
candidat.
|
? Photo
|
Double-clic sur Picture
|
Rechercher en parcourant une source de photos
numériques des candidats et afficher la photo
du candidat ; sinon afficher message d'erreur : Le candidat n'a pas
encore été photographié ou photo introuvable.
|
Suivant
|
Bouton
|
Enregistrer les informations sur le disque dur et effacer
l'écran pour la ressaisie du candidat suivant.
|
Annuler
|
Bouton
|
Déconsidérer la saisie en cours et effacer
l'écran pour la ressaisie.
|
Validation
|
Bouton
|
Appeler l'ULT « validation de l'inscription
» sans passage des références.
|
Concours
|
Bouton
|
Appeler l'ULT « Préparation des
résultats du concours d'admission » sans passage des
références.
|
Fermer
|
Bouton
|
Fin procédure logique
|
Préparation des résultats du concours
d'admission ? Présentation
Maquette d'écran IS02
131
I Logique de dialogue
- Sélectionner le module présenté par le
candidat au concours.
- Sélectionner le matricule du candidat, afficher nom,
postnom...
- Saisir la cote de l'étudiant,? .
- Si cote saisie est supérieure à 20, afficher
panneau d'erreur : La
cotation ne doit pas être supérieur à
20. Sinon, passer au suivant.
I Logique fonctionnelle
- Afficher le module concerné.
- Afficher le matricule du candidat, nom, postnom.
- Calculer total modules et pourcentage du candidat. - Imprimer
les résultats par l'ordre de mérite.
I Règle
- Total module = Total modules + Cote module.
- Pourcentage concours = (total modules * 100) / base
concours.
I Enchaînement
Condition
|
Action
|
Résultat
|
? Module...
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher et afficher le module dont la cote va être
saisie.
|
? Matricule
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher le matricule et afficher identité candidat.
|
Suivant
|
Bouton
|
Enregistrer la cote du module présenté par le
candidat sur le disque dur ; calculer le total modules et le pourcentage et
effacer l'écran pour la ressaisie du candidat suivant.
|
Validation
|
Bouton
|
Appeler l'ULT « validation de l'inscription
» sans passage des références.
|
Résultats
|
Bouton
|
Impression des résultats du concours d'admission par
l'ordre de mérite.
|
Fermer
|
Bouton
|
Fin procédure logique.
|
132
Validation de l'inscription I Présentation
Maquette d'écran IS03
I Logique de dialogue
- Sélectionner l'état de l'inscription du
candidat.
- Sélectionner le matricule du candidat, afficher nom,
postnom...
- Saisir la cote de l'étudiant,? .
- Valider l'inscription du candidat en appuyant sur le couton
par
défaut suivant.
I Logique fonctionnelle
- Sélection de l'état de l'inscription.
- Impression de l'attestation de dépôt de dossier
d'inscription.
I Règle
- Spécification de l'état de l'inscription du
candidat. - Mise à jour de la base de données.
133
? Enchaînement
Condition
|
Action
|
Résultat
|
? Etat inscription
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher et afficher l'état de l'inscription «
valider » ou « en souffrance ».
|
? Matricule
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher le matricule et afficher identité candidat.
|
Suivant
|
Bouton
|
Enregistrer l'état de l'inscription du candidat sur le
disque
dur et effacer l'écran pour la ressaisie du
candidat suivant.
|
Attestation dépôt
|
Bouton
|
Transfère et passage des références pour
l'impression de l'attestation de dépôt de dossier.
|
Complémenter
|
Bouton
|
Appeler l'ULT « Complémentation de
dossier
d'inscription » sans passage des
références.
|
Fermer
|
Bouton
|
Fin procédure logique.
|
Complémentation des dossiers d'inscription ?
Présentation
Maquette d'écran IS04
? Logique de dialogue
- Sélectionner la section et la classe demandées
par le candidat
- Sélectionner le matricule du candidat, afficher nom,
postnom...,? sur le bouton par défaut suivant.
134
? Logique fonctionnelle - Sans commentaire. ? Règle
- Spécification de la section et de la classe du candidat.
- Mise à jour de la base de données.
? Enchaînement
Condition
|
Action
|
Résultat
|
? Section...
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher et afficher la section concernée.
|
? Classe
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher et afficher la classe concernée.
|
? Matricule
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher le matricule et afficher identité candidat.
|
Suivant
|
Bouton
|
Sauvegarder les informations saisies (section demandée
et
classe) du candidat sur le disque dur et effacer
l'écran pour la ressaisie du candidat suivant.
|
Confirmation
|
Bouton
|
Appeler l'ULT « Confirmation de l'inscription
» sans
passage des références.
|
Fermer
|
Bouton
|
Fin procédure logique.
|
135
Confirmation de l'inscription I Présentation
Maquette d'écran IS05
I Logique de dialogue
- Sélectionner le matricule de l'étudiant, afficher
nom, postnom... - Sélectionner la régularité de
l'étudiant (partielle ou totale).
- Sélectionner la classe actuelle de celui-ci et ? sur le
bouton par défaut suivant.
I Logique fonctionnelle
- Mise à jour de la base de données.
- Impression de la carte d'étudiant, de l'attestation de
fréquentation et des listes définitives.
I Règle
- Impression de la carte d'étudiant et de l'attestation de
fréquentation :
Si ? sur le bouton suivant
Récupérer les informations de l'étudiant
actuel Puis imprimer.
136
- Impression des listes définitives :
Si la régularité de l'étudiant =
"Partielle" ou "Totale" Alors imprimer les listes
définitives par classe.
? Enchaînement
Condition
|
Action
|
Résultat
|
? Matricule
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher le matricule et afficher identité candidat.
|
? Régularité
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher et afficher la régularité «
totale » ou
« partielle » à spécifier.
|
? Classe...
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher et afficher la classe concernée.
|
Suivant
|
Bouton
|
Stocker sur le disque dur les informations saisies (la
régularité de l'étudiant et la classe actuelle) ; nettoyer
l'écran pour la ressaisie de l'étudiant suivant ; et ensuite,
transférer les références pour l'impression de la carte
d'étudiant et de l'attestation de fréquentation.
|
Imprimer
|
Bouton
|
Transfère et passage des références
(classe actuelle) pour l'impression des listes définitives.
|
Enrôlement
|
Bouton
|
Appeler l'ULT « Inscription au rôle pour les
examens » sans passage des références.
|
Fermer
|
Bouton
|
Fin procédure logique.
|
137
Inscription au rôle pour les examens I
Présentation
Maquette d'écran IS06
I Logique de dialogue
- Sélectionner le matricule de l'étudiant, afficher
nom, postnom... - ? sur le bouton par défaut suivant.
I Logique fonctionnelle
- Mise à jour de la base de données.
- Impression de la carte d'accès à la salle des
examens de la session et des listes de mise en place.
I Règle
- Impression de la carte d'accès :
Si ? sur le bouton suivant
Récupérer les informations de l'étudiant
actuel Puis imprimer.
- Impression des listes de mise en place :
Si la date <> " "
Alors imprimer les listes d'accès par classe.
138
? Enchaînement
Condition
|
Action
|
Résultat
|
? Matricule
|
Boîte de
sélection Combo box
|
Rechercher le matricule et afficher identité candidat.
|
Suivant
|
Bouton
|
Conserver la date d'inscription au rôle prise par
l'étudiant
sur le disque dur ; transférer les
références pour
l'impression de la carte d'accès à la salle
d'examens et nettoyer l'écran pour la ressaisie de l'étudiant
suivant.
|
Imprimer
|
Bouton
|
Transférer des références (classe actuelle)
pour
l'impression des listes de mise en place.
|
Fermer
|
Bouton
|
Fin procédure logique.
|
D'autre part, les ULT de la procédure logique «
Préparation et suivi des délibérations »
:
Saisie des cotes des étudiants
? Présentation
Maquette d'écran PSD01
? Logique de dialogue
- Sélectionner la classe, le cours et la session
concernés.
- Sélectionner le matricule de l'étudiant, afficher
nom, postnom... - Saisir la cote de l'étudiant,( sur le bouton par
défaut suivant.
- Si cote > 20, afficher panneau d'erreur « la cote
saisie n'est pas correcte car elle est supérieure à 20 ».
Sinon, calculer le total cours et le pourcentage et puis passer au suivant.
- Si fin cours, cliquer sur le bouton valider et imprimer la
liste des cotes.
139
? Logique fonctionnelle
- Spécifier la classe, le cours, l'étudiant et la
session concernés. - Afficher l'identité de l'étudiant et
saisir sa cote.
- Cliquer sur le bouton suivant.
- Cliquer sur le bouton valider si fin cours.
? Règle
- Total cours = (total cours + (cote saisie * pondération
cours)). - Pourcentage = (total cours * 100) / base de la classe.
? Enchaînement
Condition
|
Action
|
Résultat
|
? Classe
|
Boîte de
sélection Combo box
|
Rechercher et afficher la classe concernée.
|
? Cours
|
Boîte de
sélection Combo box
|
Rechercher et afficher le cours dont la cote dépend.
|
? Session
|
Boîte de
sélection Combo box
|
Rechercher et afficher la session concernée.
|
? Matricule
|
Boîte de
sélection Combo box
|
Rechercher le matricule et afficher identité candidat.
|
Suivant
|
Bouton
|
Sauvegarder temporairement la cote saisie et effacer
l'écran pour la ressaisie de la suivante cote de l'étudiant.
Calculer et conserver le total cours et le pourcentage obtenu.
|
Valider
|
Bouton
|
Transférer et passager les références
(classe actuelle,
cours et session) pour la sauvegarde définitive
des données et imprimer la liste des cotes pour l'enseignant.
|
Préparation
|
Bouton
|
Appeler l'ULT « Préparation des
délibérations » sans passage des
références.
|
Fermer
|
Bouton
|
Fin procédure logique.
|
140
Préparation des délibérations I
Présentation
Maquette d'écran PSD02
I Logique de dialogue
- Sélectionner la classe et la session concernées.
- Afficher la grille de délibération.
I Logique fonctionnelle
- Sans commentaire.
I Règle
- Si classe <> " " et session <> " " alors imprimer
grille et statistiques.
I Enchaînement
Condition
|
Action
|
Résultat
|
? Session
|
Boîte de
sélection Combo box
|
Rechercher et afficher la session concernée.
|
? Classe
|
Boîte de
sélection Combo box
|
Rechercher et afficher la classe concernée.
|
Imprimer
|
Bouton
|
Transférer et passager les références
(classe actuelle et session) et imprimer soit la grille de
délibération ou soit les statistiques des réussites par
cours.
|
Harmoniser
|
Bouton
|
Appeler l'ULT « Harmonisation et
péréquation des points » sans passage des
références.
|
141
Fermer
|
Bouton
|
Fin procédure logique.
|
Harmonisation et péréquation des points
I Présentation
Maquette d'écran PSD03
I Logique de dialogue
- Sélectionner la classe et la session
concernées.
- Afficher les données.
- Sélectionner un étudiant et modifier sa cote, ? .
Et ensuite, sélectionner le suivant.
- Si fin modification, cliquer sur le bouton valider. Et
ensuite, imprimer grilles harmoniser et le procès-verbal de
délibération.
I Logique fonctionnelle - Sans commentaire. I
Règle
- Total cours = (total cours + (cote saisie * pondération
cours)). - Pourcentage = (total cours * 100) / base de la classe.
142
? Enchaînement
Condition
|
Action
|
Résultat
|
? Session
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher et afficher la session concernée.
|
? Classe
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher et afficher la classe concernée.
|
Clic sur matricule...
|
Grille de
données
DBGrid
|
L'enregistrement sélectionné et donnant la
possibilité pour la ressaisie.
|
Valider
|
Bouton
|
Transférer et passager les références
(classe actuelle et
session) et imprimer soit la grille de
délibération harmonisée ou soit le procès-verbal
de délibération.
|
Suivi
|
Bouton
|
Appeler l'ULT « Suivi des délibérations
» sans passage des références.
|
Fermer
|
Bouton
|
Fin procédure logique.
|
Suivi des délibérations
? Présentation
Maquette d'écran PSD04
? Logique de dialogue
- Sélectionner la classe et la session
concernées.
- Cliquer sur le bouton Imprimer.
- Si classe <> " " et session <> " " alors choisir
le document à imprimer sur la liste parmi : le palmarès, listes
des classes montantes, listes des refusés, listes des ajournés,
relevés des matières et des cotes...
143
? Logique fonctionnelle
- Sans commentaire.
? Règle
- Recherche de la classe et de la session pour impression.
? Enchaînement
Condition
|
Action
|
Résultat
|
? Session
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher et afficher la session concernée.
|
? Classe
|
Boîte de
sélection
Combo box
|
Rechercher et afficher la classe concernée.
|
Imprimer
|
Bouton
|
Transférer et passager les références et
imprimer l'un des documents de la liste de sélection : palmarès,
listes des classes montantes, listes des refusés, listes des
ajournés, relevés des matières et des cotes... Rappeler
l'
l'ULT « Suivi des délibérations
» sans passage des références pour la suivant
impression possible.
|
Fermer
|
Bouton
|
Fin procédure logique.
|
D'une part et en ce qui concerne la procédure logique
« Inscription et scolarité », nous avons les sites
ci-après :
144
2.2.1.1. DEFINIR UNE ARCHITECTURE MATERIELLE
La problématique de conception et de formalisation de
l'architecture technologique des systèmes d'information ne figure pas
dans la démarche et les raisonnements de la méthode Merise.
Comme il a été dit ci-dessus dans la section
réservée aux "Scénarios de mise en oeuvre et de
développement", nous avons porté notre choix sur la technologie
ou l'architecture Client / Serveur.
2.2.1.1. REPARTIR LES TRAITEMENTS
La répartition des traitements formalisés en MLT
s'effectue en affectant les différentes ULT aux machines logiques qui
les prennent en charge. La formalisation s'exprime à travers des
procédures logiques dont les ULT sont distribuées suivant les
machines logiques.
Actuellement et dont il est question dans le cas de ce
mémoire (travail de fin d'études du cycle de licence), les
répartitions les plus couramment utilisées sont celles permises
par les architectures client/serveur, en particulier celles de serveur de
données.
2.2.1. MODALITES DE REPARTITION
Répartir des traitements et les données
accédées, c'est les installer sur des machines logiques
distinctes. Selon les architectures technologiques, on disposera de
différentes modalités de répartition : traitements
coopératifs, données synchronisées et client/serveur.
Aujourd'hui et en ce qui concerne le type d'architectures
technologique "client/serveur" qui sera proposé dans le cadre de ce
travail de fin de cycle de licence en Informatique de Gestion, toutes les
approches client/serveur sont basées sur la distinction de trois
composantes : la présentation (la présentation proprement dite et
la logique de dialogue), les données (accès aux données)
et les traitements (logique fonctionnelle et règles de calcul).
Ainsi, nos modèles logiques des traitements (MLT)
répartis issus du projet de « Gestion académiques
» sont les suivantes :
Site Division Inscription
Début procédure IS
? Photo
? Étudiant
Suivant
Annuler
Validation
Fermer
Maquette IS01
Saisir le cycle demandé par le candidat
Saisir nom, postnom, sexe,
état-civil...
Attribution automatique du numéro matricule
Insérer photo numérique du candidat
Si cycle de licence, saisir cotes de concours
d'admission
Enregistrement de la pré - inscription
Maquette IS03
Sélection du matricule de
l'étudiant
Validation de l'inscription
Imprimer attestation de dépôt de dossier
d'inscription
Maquette IS06
Sélection du matricule de
l'étudiant
Saisir la date (système) de l'inscription au
rôle
Imprimer la carte d'accès aux examens, les listes
de mise en place (ou de cotes)
Suivant
Suivant
Inscription au rôle pour les examens
Attestation dépôt
Attestation D.
Validation de l'inscription
Imprimer
?
Enrôler
Fermer
Fermer
?
Etudiant
?
Dossier I
?
Étudiant
? Classe
? Photo
?
Session
145
Cartes d'accès
Listes de mise en pl.
?
?
Fin procédure IS
146
Site Division
Scolarité
Début procédure IS
? Étudiant
?
Section
? Classe
Suivant
Confirmation
Fermer
Maquette IS04
Sélection du matricule de l'étudiant
Saisir la section (département) demandée par le
candidat Saisir classe et autres compléments d'informations du
formulaire d'inscription
Complémentation des dossiers d'inscription
Confirmation de l'inscription
? Étudian
? Photo
? Classe
Suivant
Imprimer
Fermer
?
?
?
Maquette IS05
Sélection du matricule de l'étudiant
Saisir la régularité partielle ou totale de
l'étudiant Saisir la classe actuelle inscrite de l'étudiant
Imprimer les listes définitives, l'attestation de fréquentation,
la carte d'étudiant.
Attestation de fréq.
Carte d'étudiant
Listes définitives
Fin procédure IS
Début procédure IS
?
Étudiant
?
Concours
Suivant
Résultats
Fermer
?
Maquette IS02
Sélection du matricule de l'étudiant et du module
présenté
Saisir cote par module
Calculer pourcentage du concours
Imprimer résultats concours par ordre de mérite
Préparation des résultats du concours
d'admission
Résultats Concours Fin procédure IS
Site Commission d'inscription
Début procédure PSD
Préparation des délibérations
?
Délibéra
?
Matières
Suivant
Harmoniser
Imprimer
Fermer
?
Grille de délibéra
?
Statistiques Réus.
Maquette PSD02
Sélectionner la classe et la session concernées
Calculer points et pourcentages de tudts
Imprimer la grille de délibération ?
Imprimer les statistiques des réussites
Maquette PSD03
Sélection du matricule de l'étudiant, de la
classe, de la délibération et de la matière
Harmonisation et péréquation des points de
l'étudiant Recalculer points et pourcentages des étudiants Si
harmonisation et péréquation OK, valider et imprimer grilles
harmonisées de délibération et PV de
délibération
Grilles harmonisées
PV de délibération
Suivant
Harmonisation et péréquation des points
Valider
Fermer
?
Délibéra
?
Matières
?
?
?
Etudiant
?
Classe
?
Etudiant
?
Classe
Fin procédure PSD
147
D'autre part et en ce qui concerne la procédure logique
« Préparation et suivi des délibérations
», nous avons les sites ci-après :
Site Enseignant
?
Enseignant
?
Session
Début procédure PSD
?
Etudiant
?
?
Matières
Maquette PSD01
Sélectionner le matricule étudiant
Sélectionner la classe, le cours et la session
concernés
Vérifier identité de l'enseignant
Saisir cote étudiant
Si le cours est terminé, valider les données et
imprimer
liste des cotes
Suivant
Validation
Fermer
?
Liste des cotes
Fin procédure PSD
Saisie des cotes des étudiants
?
Classe
?
Délibéra
Site Bureau de Jury
148
Début procédure PSD
Site Centre de Traitement
Informatique
? Palmarès
?
?
Maquette PSD04
Sélection de la classe, de la délibération,
des matières, de la session et des étudiants concernés
Imprimer palmarès, listes des classes montantes, listes
des refusés, listes des ajournés, relevés des
matières et des cotes, les statistiques appropriées
Suivant
Listes des classes m.
Listes des refusés
Suivi des délibérations
Imprimer
Relevés des mat&cot
Listes des ajournés
Statistiques
Fermer
?
?
?
? Délibéra
? Matières
Fin procédure PSD
? Etudiant
? Classe
149
Section 2 : MODELISATION LOGIQUE DES DONNEES 1
2.1. PROBLEMATIQUE DE LA MODELISATION LOGIQUE DES
DONNEES (MLD)
La modélisation logique des données est une
représentation des données, issue de la modélisation
conceptuelle puis organisationnelle des données. Elle est
exprimée dans un formalisme général et compatible avec
l'état de l'art technique et tient compte des aspects
coût/performance liés aux traitements.
La modélisation logique des données conduira aux
opérations suivantes :
o Transformation du MOD, exprimé en formalisme
entité-relation, en un MLD (modèle logique de données)
exprimé dans un formalisme logique adapté au SGBD
envisagé.
o Quantification en volume du modèle logique.
o Valorisation de l'activité
générée par les modèles externes associés
aux traitements (tâches du MOT).
o Optimisation générale.
Le modèle logique sera ensuite transformé et
adapté en fonction des spécificités du langage de
définition de données associé à l'outil retenu,
pour devenir modèle physique de données.
Notons que, si la frontière entre modèle
conceptuel/organisationnel et modèle logique est nettement
marquée, elle est plus floue entre modèle logique et
modèle physique, à tel point que l'on nomme parfois
modèle interne de données la réunion des
modèles logique et physique.
Deux modèles (ou plutôt formalismes)
théoriques de bases de données sont disponibles pour la
représentation du modèle logique de données : le
modèle relationnel et le modèle navigationnel (notamment
Codasyl). A ces deux modèles sont associés, respectivement, les
systèmes de gestion de bases de données (SGBD) relationnels et
navigationnels.
Comme nous utiliserons le SGBD relationnel Microsoft Access,
nous allons, ici dans le point ci-dessous, présenter le
modèle logique de données relationnel.
1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE
Op.cit., p.p. 337-384.
150
2.2. MODELE LOGIQUE DE DONNEES RELATIONNEL
Défini par E.F. Codd en 1970 (Codd 70), le
modèle relationnel présente deux aspects fondamentaux : une
algèbre permettant de manipuler des tables ou relations et une
démarche de conception permettant de définir une collection de
relations.
2.3. MODELE LOGIQE DES DONNEES RELATIONNEL NON
REPARTI
2.4.1. LE MLDRELATIONNEL BRUT
Après s'être focalisé sur les concepts de
base du MLD, la notion de vue du MLD relationnel, formalisation graphique du
MLD relationnel, les règles de transformation du formalisme
entité-relation en formalisme relationnel et sur
l'intégrité dans les bases de données relationnelles, nous
avons ensuite ressorti, ci-dessous, les modèle logique de données
brut de la « Gestion académique ».
L'obtention de ce MLD brut partiellement raffiné nous
a été facilitée par la règle de vérification
(ou non-répétitivité) et la règle de normalisation
d'une relation (association) utilisées dans le formalisme
entité-relation.
DOSSIER
Num_Dossier Local_emplace Formulaire_inscr
Attestation_naiss Attestation_bvm Certificat_apt_ph Photo_carte_cit
Photo_diplôme Observ_dossier
CONCOURS
Réf_Concours Code_classe Module1 Module2 Module3
Module4 Module5 Module6 Prc_concours Base_calcul Observ_concours
CRITERE
Réf_Critère Prc_Mini Prc_Maxi
Echecs_Permis Décision_jury
Matricule_Et Num_Diplôme
Num_Diplôme Type_diplôme Ecole_obt_dipl
Province_obt_dipl Commune_obt_d Section_diplôme Année_obt_dipl
Prc_diplôme Mention_diplôme Option_diplôme
Date_éts_diplôme
Réf_Section Désignat_section
Observat_section
CONCERNER
Code_Session Désignation_sess Date_sess
Année_acad_sess
Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement
DIPLOME
SECTION
S_ENROLER
SESSION
Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et
Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil
Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune
Territoire Adresse Photo_passeport
Code_classe Code_section Désignat_classe
Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours
Base_calcul_class
Code_Session Réf_Res_sess
Matricule_Et Réf_Res_sess
ETUDIANT
CLASSE
AVOIR
FAIRE
Réf_Res_sess Type_délibération
Coten=20 Total_des_cotes Pourc_des_cotes Cote_stage Cote_TFC Prc_crs_stage
Prc_crs_TFC Prc_stage_TFC Prc_crs_stg_Tfc Nbre_échecs_g1
Nbre_échecs_g2 Nbre_total_échecs Nbre_vides_g1 Nbre_vides_g2
Nbre_total_vides Nbre_réussites_g1 Nbre_réussites_g2
Nbre_total_réuss Mention_obtenue
RESULTAT_SES
Matricule_Et
Num_Dossier Date_dépôt
Matricule_Et Réf_Concours
Code_classe Réf_Matièsre
PRESENTER
ENSEIGNER
DEPOSER
DEFINIR
Réf_Res_sess Réf Critère
DEPARTEMENT
MATIERE
Réf_Département Réf_Section
Désignation_dép Observat_dép
Réf_Matière Désignat_matière
Heures_cours Heures_TP Heures_Tot_Mat Pondération_Mat
Observat_Matière Titulaire
151
152
2.4.2. LE MLDRELATIONNEL NORMALISE
Après l'étude des
éléments d'algèbre relationnelle et plus
précisément sur la normalisation dont les concepts ont
été explicités ci-dessus, nous avons obtenu le
modèle logique des données relationnel normalisé
ci-après :
CLASSE
Code_classe Code_section Désignat_classe
Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours
Base_calcul_class
ENSEIGNER
Code_classe Réf Matièsre
SECTION
Réf_Section Désignat_section
Observat_section
ENSEIGNANT
Matricule_Ens Nom_ens Postnom_ens Prénom_ens
Titre_académique Observat_ens
DEPARTEMENT
Réf_Département Réf_Section
Désignation_dép Observat_dép
SESSION
FAIRE
RESULTAT_SES
Code_Session Réf Res sess
S_ENROLER
AVOIR
Matricule_Et Réf_Res_sess
CONCERNER
ETUDIANT
Matricule_Et Num_Diplôme
DEPOSER
DIPLOME
PRESENTER
Matricule_Et Réf Concours
Num_Diplôme Réf_Ecole Type_diplôme
Section_diplôme Option_diplôme Année_obt_dipl
Prc_diplôme Mention_diplôme Date_éts_diplôme
Code_Session Désignation_sess Date_sess
Année_acad_sess
Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement
Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et
Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil
Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune
Territoire Adresse Photo_passeport
Réf_Res_sess Type_délibération
Coten=20 Total_des_cotes Pourc_des_cotes Cote_stage Cote_TFC Prc_crs_stage
Prc_crs_TFC Prc_stage_TFC Prc_crs_stg_Tfc Nbre_échecs_g1
Nbre_échecs_g2 Nbre_total_échecs Nbre_vides_g1 Nbre_vides_g2
Nbre_total_vides Nbre_réussites_g1 Nbre_réussites_g2
Nbre_total_réuss Mention_obtenue
Matricule_Et
Num_Dossier Date_dépôt
ECOLE
Réf_Ecole Désignation_école
Province_école Commune_école Convention_école
DEFINIR
Réf_Res_sess Réf Critère
CRITERE
Réf_Critère Prc_Mini Prc_Maxi
Echecs_Permis Décision_Critère
DOSSIER
Num_Dossier Local_emplace Formulaire_inscr
Attestation_naiss Attestation_bvm Certificat_apt_ph Photoco_carte_cit
Photoco_diplôme Observ_dossier
|
|
CONCOURS
Réf_Concours Code_classe Module1 Module2 Module3
Module4 Module5 Module6 Prc_concours Base_calcul Observ_concours
MATIERE
Réf_Matière Matricule_Ens
Désignat_matière Heures_cours Heures_TP Heures_Tot_Mat
Pondération_Mat Observat_Matière
153
2.4.3. LE MLD RELATIONNEL OPTIMISE
Les modèles logiques de données (MLD)
dérivés directement des modèles
conceptuels/organisationnels de données (MCD/MOD) ont jusqu'à
présent ignoré les problèmes d'accès, de
performance, de volume et de coût, pour se concentrer exclusivement, par
la prise en compte sur des structures informatisables, sur la signification des
informations.1
L'optimisation (analytique ou par simulation) des
modèles de données du système d'information
informatisé sera toujours un compromis global, consistant à
définir une organisation et une implémentation des données
conduisant à des performances globalement satisfaisantes pour l'ensemble
des traitements. Ce compromis portera principalement sur :
o Le volume global occupé par les données
mémorisées.
o Le temps nécessaire pour accéder à ces
données mémorisées.
o La contrainte de transfert entre les données
stockées et l'unité centrale.
o Des contraintes diverses et particulières à
certains systèmes.
L'optimisation des modèles de données dans les
systèmes relationnels se situe à la fois au niveau logique et au
niveau physique.
L'optimisation physique nécessite une
très bonne connaissance du SGBD utilisé, notamment de son
optimiseur de requête. Cette optimisation concerne :
o Le choix des structures de stockage physique selon
lesquelles seront implantées les tables du modèle logique
relationnel.
o La mise en place de chemin d'accès
complémentaires ou index secondaire.
o Les partitions horizontales et verticales des tables.
o Le regroupement (clustering) des tables, etc.
L'optimisation logique consiste à effectuer
différentes adaptations du modèle logique de données
relationnel brut (dérivé du MCD/MOD) qui est normalisé.
Ces adaptations reviennent à dénormaliser ce modèle. Cette
dénormalisation devra être conduite avec une extrême
prudence.2
Cela étant, nous avons construit le modèle
logique des données optimisé ci-après :
1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.cit.,
p.p. 450-451.
2 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.cit.,
p. 445.
154
ENSEIGNANT
Matricule_Ens Nom_ens Postnom_ens Prénom_ens
Titre_académique Observat_ens
MATIERE
Réf_Matière Matricule_Ens
Désignat_matière Heures_cours Heures_TP Heures_Tot_Mat
Pondération_Mat Observat_Matière
ECOLE
Réf_Ecole Désignation_école
Province_école Commune_école Convention_école
Matricule_Et Num_Diplôme
Num_Diplôme Réf_Ecole Type_diplôme
Section_diplôme Option_diplôme Année_obt_dipl
Prc_diplôme Mention_diplôme Date_éts_diplôme
Réf_Section Désignat_section
Observat_section
CONCERNER
Code_Session Désignation_sess Date_sess
Année_acad_sess
Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement
DIPLOME
SECTION
S_ENROLER
SESSION
Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et
Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil
Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune
Territoire Adresse Photo_passeport
Code_classe Code_section Désignat_classe
Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours
Base_calcul_class
Code_Session Réf_Res_sess
Matricule_Et Réf_Res_sess
ETUDIANT
CLASSE
AVOIR
FAIRE
Réf_Res_sess Réf_Matière
Type_délibération Coten=20 Total_des_cotes Pourc_des_cotes
Cote_stage Cote_TFC Prc_crs_stage Prc_crs_TFC Prc_stage_TFC Prc_crs_stg_Tfc
Nbre_échecs_g1 Nbre_échecs_g2 Nbre_total_échecs
Nbre_vides_g1 Nbre_vides_g2 Nbre_total_vides Nbre_réussites_g1
Nbre_réussites_g2 Nbre_total_réuss Mention_obtenue
RESULTAT_SES
Matricule_Et Num_Dossier Date_dépôt
Observat_Dossier
Matricule_Et Réf Concours
Code_classe Réf Matièsre
PRESENTER
ENSEIGNER
DEPOSER
Num_Dossier Local_emplace Formulaire_inscr
Attestation_naiss Attestation_bvm Certificat_apt_ph Photoco_carte_cit
Photoco_diplôme
Réf_Res_sess Réf_Critère
Réf_Critère Prc_Mini Prc_Maxi Echecs_Permis
Décision_Critère
Réf_Concours Code_classe Module1 Module2 Module3
Module4 Module5 Module6 Prc_concours Base_calcul Observ_concours
CONCOURS
CRITERE
DOSSIER
DEFINIR
DEPARTEMENT
Réf_Département Réf_Section
Désignation_dép Observat_dép
155
2.4.4. SCHEMAS RELATIONNELS ASSOCIES AU MLD NORMALISE
Les schémas relationnels issus de notre modèle
logique des données (MLD) optimisé du projet de la «
Gestion académique » se présente comme suit :
SESSION (Code Session : texte (2) ;
Désignation_sess : texte (50) ; Date_sess : date/heure
; Année_acad_sess : texte (11)).
FAIRE (Code Session : texte (2) ; Réf
Res Sess : texte (10)).
RESULTAT_SESS (Réf Res Sess : texte
(10) ; Réf Matière : texte (10) ;
type_délibération : texte (20) ; coten=20 :
Réel simple; Total_des_cotes : Réel simple;
pourc_des_cotes : Réel simple; Cote_stage : Réel
simple; Cote_Tfc : Réel simple; Prc_crs_stage :
Réel simple; Prc_crs_Tfc : Réel simple;
Prc_stage_Tfc : Réel simple; Prc_crs_stg_Tfc : Réel
simple ; Nbre_échecs_g1 : entier ; Nbre_échecs_g2 :
entier ; Nbre_total_échecs : entier ; Nbre_vides_g1 :
entier ; Nbre_vides_g2 : entier ; Nbre_total_vides :
entier ; Nbre_réussites_g1 : entier ;
Nbre_réussites_g2 : entier ; Nbre_total_réuss :
entier ; Mention-obtenue : texte (4)).
DEFINIR (Réf Res Sess : texte (10) ;
Réf Critère : texte (10)).
S_ENROLER (Code Session : texte (2) ;
Matricule Et : texte (10) ; Date_Enrôlement :
Date/heure).
AVOIR (Matricule Et : texte (10) ; Réf
Res Sess : texte (10)).
CRITERE (Réf Critère : texte
(10) ; Prc_Mini : entier ; Prc_Maxi : entier ;
Echecs_Permis : entier ; Décision_Critère : texte
(4)).
CONCERNER (Matricule Et : texte (10) ; Num
Diplôme : texte (10)).
ETUDIANT (Matricule Et : texte (10) ; Code
classe : texte (5) ; Nom_Et : texte (20) ; Postnom_Et :
texte (20) ; Prénom_Et : texte (20) ; Sexe_Et :
texte (1) ; Lieu_naissance : texte (20) ; Date_naissance :
date/heure ; Etat_civil : texte (1) ; Nom_père :
texte (50) ; Nom_mère : texte (50) ;
Nationalité : texte (20) ; Province : texte (20) ;
District : texte (20) ; Commune : texte (20) ; Territoire :
texte (20) ; Adresse : texte (100) ; Photo_passeport :
texte (50)).
ECOLE (Réf Ecole : texte (10) ;
Désignation_Ecole : texte (50) ; Province_école :
texte (20) ; Commune_école : texte (20) ;
Convention_école : texte (50)).
DIPLOME (Num Diplôme : texte (10) ;
Réf Ecole : texte (10) ; Type_diplôme : texte
(20) ; Section_diplôme : texte (50) ; Option_diplôme
: texte (50) ; Année_obt_dipl : texte (11) ;
Prc_diplôme : texte (5) ; Mention_diplôme :
texte (20) ; Date_éts_diplôme : texte (20)).
DEPOSER (Matricule Et : texte (10) ; Num
Dossier : texte (10) ; Date_dépôt : texte
(20) ; Observat_Dossier : texte (3)).
DOSSIER (Num Dossier : texte (10) ;
Local_emplace : texte (20) ; Formulaire_inscr : texte (3) ;
Attestation_naiss : texte (3) ; Attestation_bvm : texte (3) ;
Certificat_apt_ph : texte (3) ; Photoco_carte_cit : texte (3)
; Photoco_diplôme : texte (3)).
CONCOURS (Réf_Concours : NuméroAuto ;
Matricule Et : texte (10) ;Code classe : texte
(10) ; Module1 : entier ; Module2 : entier ; Module3 :
entier : Module4 : entier ; Module5 : entier ;
Module6 : entier ; Prc_concours : Réel simple
;Base_calcul : entier ; Observ_concours : texte
(50)).
156
PRESENTER (Matricule Et : texte (10) ;
Réf concours : texte (10)).
CLASSE (Code classe : texte (10) ; Code
section : texte (10) ; Désignat_classe : texte
(50) ; Niveau_classe : texte (1) ; Nbre_cours_grpe1 : entier
; Nbre_cours_grpe2 ; Nbre_total_cours : entier ;
Base_calcul_class : entier).
ENSEIGNER (Code classe : texte (10) ;
Réf Matière : texte (10)).
SECTION (Réf Section : texte (10) ;
Désignat_section : texte (50) ; Observat_section : texte
(50)).
DEPARTEMENT (Réf Département : texte
(10) ; Réf Section : texte (10) ;
Désignat_département : texte (50) ;
Observat_département : texte (50)).
MATIERE (Réf Matière : texte
(10) ; Matricule Ens : texte (10) ;
Désignat_matière : texte (50) ; Heures_cours :
entier ; Heures_Tp : entier ; Heures_Tot_Mat : entier
; Pondération_mat : entier ; Observat_matière :
texte (50)).
ENSEIGNANT (Matricule Ens : texte (10) ;
Nom_ens : texte (20) ; Postnom_ens : texte (20) ;
Prénom_ens : texte (20) ; Titre_académique : texte
(50) ; Observat_ens : texte (50)).
2.4. QUANTIFICATION ET EVALUATION DU VOLUME GLOBAL DES
MLD
Une première quantification en volume du MOD a
déjà été effectuée, elle a permis notamment
de définir les cardinalités moyennes et le taux de participation
des relations.
Au niveau logique, il s'agira simplement d'affiner cette
première estimation en tenant compte de la structure logique des
données correspondant à la modélisation conceptuelle.
Ainsi, pour un MLD relationnel :
La cardinalité moyenne d'une patte de relation du
MCD devient la cardinalité moyenne du lien relationnel associé.
Elle est alors définie par le rapport :
- nb d'occurrences table enfant - nb d'occurrences table
parent
Le taux de participation d'une table enfant à
une table parente est défini par le rapport :
- nb d'occurrences de la table parente
référées - nb total d'occurrences table parent
Ce taux est de 100% si la cardinalité mini est de 1.
157
Ainsi, nous exprimons l'ensemble des résultats du
chiffrage : I Pour chaque table/record :
- la taille totale, en caractère = somme de la taille
des attributs composant la table ;
- la durée de vie des occurrences de la table ;
- le nombre maximal d'occurrences mémorisables dans la
mémoire immédiate.
I Pour chaque lien relationnel :
- la cardinalité moyenne ;
- le taux de participation ;
- optionnellement la cardinalité maxi ou mini à 95
%.
A partir des éléments quantifiés
précédemment déterminés, le concepteur peut
procéder à une évaluation grossière du volume total
des données à mémoriser, pour la mémoire
immédiate. Cette évaluation sera affinée
ultérieurement en tenant compte de l'optimisation (abordée
ultérieurement) et des caractéristiques techniques du
système de gestion de base de données utilisé.
Dans le cas d'un MLD relationnel, ce volume se
décompose en deux
parties :
I Le volume consacré aux données proprement
dites contenues dans les tables "primaires", ou volume "utile". Il peut
être estimé par :
?toutes les tables taille des tables x nombre d'occurrences
maxi.
I Le volume dû aux index secondaires qui seront
installés sur ces tables (ces index sont, dans la plupart des SGBD
relationnels commercialisés, des tables à part entière -
"tables index" -, leur estimation en volume suit alors le mode
précédent).
Ce volume total est une estimation de la taille
nécessaire pour la mémorisation de la future base de
données. En pratique, une bonne exploitation de la base de
données nécessitera un volume utile bien plus important, on
adoptera un coefficient de 2 à 3 ou plus selon les requêtes
effectuées sur la base et les performances du SGBD adopté.
158
Cela étant, la quantification et l'évaluation du
volume global des modèles logiques des données (MLD) issus du
projet de la « Gestion académique » a
été calculé et se décrit dans le tableau
ci-dessous.
|
N°
|
Tables
|
Tailles attributs
|
Tailles index
|
Nombre d'occurrences
|
Volume utile
|
Volume index
|
Volume total
|
|
SESSION
|
73
|
52
|
4
|
292
|
208
|
500
|
|
FAIRE
|
12
|
12
|
300.046
|
3.600.552
|
3.600.552
|
7.201.104
|
|
RESULTAT_SESS
|
211
|
40
|
90.000
|
18.990.000
|
3.600.000
|
22.590.000
|
|
DEFINIR
|
20
|
20
|
80
|
1.600
|
1.600
|
3.200
|
|
S_ENROLER
|
22
|
12
|
25.750
|
566.500
|
309.000
|
875.500
|
|
AVOIR
|
20
|
20
|
24.450
|
495.000
|
489.000
|
984.000
|
|
CRITERE
|
26
|
10
|
10
|
260
|
260
|
520
|
|
CONCERNER
|
20
|
20
|
15.000
|
300.000
|
300.000
|
600.000
|
|
ETUDIANT
|
457
|
75
|
15.000
|
6.855.000
|
1.125.000
|
7.980.000
|
|
ECOLE
|
190
|
60
|
15.000
|
2.850.000
|
900.000
|
3.750.000
|
|
DIPLOME
|
236
|
40
|
15.000
|
3.540.000
|
600.000
|
4.140.000
|
|
DEPOSER
|
43
|
40
|
15.000
|
645.000
|
600.000
|
1.245.000
|
|
DOSSIER
|
48
|
30
|
15.000
|
720.000
|
450.000
|
1.170.000
|
|
CONCOURS
|
101
|
20
|
500
|
50.500
|
10.000
|
60.500
|
|
PRESENTER
|
20
|
20
|
175.320
|
3.506.400
|
3.506.400
|
7.012.800
|
|
CLASSE
|
81
|
70
|
80
|
6.480
|
5.600
|
12.080
|
|
ENSEIGNER
|
20
|
20
|
945
|
18.900
|
56.700
|
75.600
|
|
SECTION
|
110
|
60
|
3
|
330
|
180
|
510
|
|
DEPARTEMENT
|
120
|
70
|
15
|
1.800
|
1.050
|
2.850
|
|
MATIERE
|
132
|
70
|
350
|
46.200
|
70.350
|
116.550
|
|
ENSEIGNANT
|
170
|
70
|
150
|
11.900
|
10.500
|
32.900
|
|
Volume Total (en octet) = (Volume utile + Volume index)
57.853.614
|
|
Coefficient de 3,5
|
|
Volume Théorique (en octet) = (Volume total *
Coefficient) 202.487.649
|
|
Soit 193,10727024078369140625 Méga octets
159
2.5. MODELES LOGIQUES DE DONNEES RELATIONNELS
REPARTIS
2.5.1. PROBLEMATIQUE
Nous avons vu dans la section réservée à
l'étude du SIO (système d'informatique organisationnel), un
premier type de répartition des données exprimée dans les
MOD. Cette répartition organisationnelle des données consistait
tout d'abord à choisir, à partir du MCD, les données
à mémoriser informatiquement et celles qui ne le seraient pas
(MOD global), ensuite à répartir les données
informatisées selon les unités organisationnelles (MOD locaux),
en définissant pour chaque unité et pour chaque donnée,
les droits d'accès autorisés ainsi que les modalités de
partage des données entre ces unités organisationnelles.
2.5.2. LES VUES RELATIONNELLES DE LA « GESTION
ACADEMIQUE »
Grosso modo, la répartition du modèle logique
des données (MLD) normalisé et optimisé du projet de la
Gestion Académique a ressorti les différentes vues
relationnelles ci-dessous.
Ces différentes vues relationnelles ne doivent pas nous
laisser croire que les différents sites auront l'accès, à
volonté, à toutes les informations de notre future base de
données. Chaque site, comme il a été décrit au
point axé sur l' "Accessibilité des données d'un MOD
local ", aura sa part d'informations accessibles.
160
2.5.3.1. LA VUE RELATIONNELLE « DIVISION
INSCRIPTION »
CONCERNER
Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement
S_ENROLER
ETUDIANT
Code_Session Désignation_sess Date_sess
Année_acad_sess
SESSION
Réf_Ecole Désignation_école
Province_école Commune_école Convention_école
Réf_Département Réf_Section
Désignation_dép Observat_dép
DEPARTEMENT
ECOLE
Matricule_Et Num Diplôme
Num_Diplôme Réf_Ecole Type_diplôme
Section_diplôme Option_diplôme Année_obt_dipl
Prc_diplôme Mention_diplôme Date_éts_diplôme
Réf_Section Désignat_section
Observat_section
DIPLOME
SECTION
Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et
Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil
Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune
Territoire Adresse Photo_passeport
Code_classe Code_section Désignat_classe
Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours
Base_calcul_class
CLASSE
DEPOSER
Matricule_Et Num_Dossier Date_dépôt
Observat_Dossier
DOSSIER
Num_Dossier Local_emplace Formulaire_inscr
Attestation_naiss Attestation_bvm Certificat_apt_ph Photoco_carte_cit
Photoco_diplôme
161
2.5.3.2. LA VUE RELATIONNELLE « DIVISION
SCOLARITE »
CONCERNER
Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement
S_ENROLER
ETUDIANT
Code_Session Désignation_sess Date_sess
Année_acad_sess
SESSION
Réf_Ecole Désignation_école
Province_école Commune_école Convention_école
Réf_Département Réf_Section
Désignation_dép Observat_dép
DEPARTEMENT
ECOLE
Matricule_Et Num_Diplôme
Num_Diplôme Réf_Ecole Type_diplôme
Section_diplôme Option_diplôme Année_obt_dipl
Prc_diplôme Mention_diplôme Date_éts_diplôme
Réf_Section Désignat_section
Observat_section
DIPLOME
SECTION
Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et
Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil
Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune
Territoire Adresse Photo_passeport
Code_classe Code_section Désignat_classe
Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours
Base_calcul_class
CLASSE
DEPOSER
Matricule_Et Num_Dossier Date_dépôt
Observat_Dossier
DOSSIER
Num_Dossier Local_emplace Formulaire_inscr
Attestation_naiss Attestation_bvm Certificat_apt_ph Photoco_carte_cit
Photoco_diplôme
162
2.5.3.3. LA VUE RELATIONNELLE « COMMISSION
D'INSCRIPTION »
ETUDIANT
Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et
Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil
Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune
Territoire Adresse Photo_passeport
CLASSE
Code_classe Code_section Désignat_classe
Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours
Base_calcul_class
SECTION
Réf_Section Désignat_section
Observat_section
DEPARTEMENT
Réf_Département Réf_Section
Désignation_dép Observat_dép
PRESENTER
Matricule_Et Réf_Concours
CONCOURS
Réf_Concours Code_classe Module1 Module2 Module3
Module4 Module5 Module6 Prc_concours Base_calcul Observ_concours
Réf_Département Réf_Section
Désignation_dép Observat_dép
Réf_Section Désignat_section
Observat_section
DEPARTEMENT
Code_Session Désignation_sess Date_sess
Année_acad_sess
Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement
SECTION
S_ENROLER
SESSION
Code_Session Réf_Res_sess
Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et
Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil
Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune
Territoire Adresse Photo_passeport
Code_classe Code_section Désignat_classe
Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours
Base_calcul_class
Matricule_Et Réf_Res_sess
ETUDIANT
FAIRE
CLASSE
AVOIR
Réf_Res_sess Réf_Matière
Type_délibération Coten=20 Total_des_cotes Pourc_des_cotes
Cote_stage Cote_TFC Prc_crs_stage Prc_crs_TFC Prc_stage_TFC Prc_crs_stg_Tfc
Nbre_échecs_g1 Nbre_échecs_g2 Nbre_total_échecs
Nbre_vides_g1 Nbre_vides_g2 Nbre_total_vides Nbre_réussites_g1
Nbre_réussites_g2 Nbre_total_réuss Mentionobtenue
RESULTAT_SES
Matricule_Ens Nom_ens Postnom_ens Prénom_ens
Titre_académique Observat_ens
Code_classe Réf_Matièsre
ENSEIGNANT
ENSEIGNER
MATIERE
Réf_Matière Matricule_Ens
Désignat_matière Heures_cours Heures_TP Heures_Tot_Mat
Pondération_Mat Observat_Matière
2.5.3.4. LA VUE RELATIONNELLE « ENSEIGNANT
»
163
Réf_Département Réf_Section
Désignation_dép Observat_dép
Réf_Section Désignat_section
Observat_section
DEPARTEMENT
Code_Session Désignation_sess Date_sess
Année_acad_sess
Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement
SECTION
S_ENROLER
SESSION
Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et
Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil
Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune
Territoire Adresse Photo_passeport
Code_classe Code_section Désignat_classe
Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours
Base_calcul_class
Code_Session Réf_Res_sess
Matricule_Et Réf_Res_sess
ETUDIANT
CLASSE
AVOIR
FAIRE
Réf_Res_sess Réf_Matière
Type_délibération Coten=20 Total_des_cotes Pourc_des_cotes
Cote_stage Cote_TFC Prc_crs_stage Prc_crs_TFC Prc_stage_TFC Prc_crs_stg_Tfc
Nbre_échecs_g1 Nbre_échecs_g2 Nbre_total_échecs
Nbre_vides_g1 Nbre_vides_g2 Nbre_total_vides Nbre_réussites_g1
Nbre_réussites_g2 Nbre_total_réuss Mentionobtenue
RESULTAT_SES
Réf_Matière Matricule_Ens
Désignat_matière Heures_cours Heures_TP Heures_Tot_Mat
Pondération_Mat Observat_Matière
Code_classe Réf_Matièsre
ENSEIGNER
MATIERE
2.5.3.5. LA VUE RELATIONNELLE « BUREAU DE JURY
»
164
Réf_Département Réf_Section
Désignation_dép Observat_dép
Réf_Section Désignat_section
Observat_section
DEPARTEMENT
Code_Session Désignation_sess Date_sess
Année_acad_sess
Code_Session Matricule_Et Date_Enrôlement
SECTION
S_ENROLER
SESSION
Matricule_Et Code_classe Nom_Et Postnom_Et
Prénom_Et Sexe_Et Lieu_naissance Date_naissance Etat_civil
Nom_père Nom_mère Nationalité Province District Commune
Territoire Adresse Photo_passeport
Code_classe Code_section Désignat_classe
Niveau_classe Nbre_cours_grpe1 Nbre_cours_grpe2 Nbre_total_cours
Base_calcul_class
Code_Session Réf_Res_sess
Matricule_Et Réf_Res_sess
ETUDIANT
CLASSE
AVOIR
FAIRE
Réf_Res_sess Réf_Matière
Type_délibération Coten=20 Total_des_cotes Pourc_des_cotes
Cote_stage Cote_TFC Prc_crs_stage Prc_crs_TFC Prc_stage_TFC Prc_crs_stg_Tfc
Nbre_échecs_g1 Nbre_échecs_g2 Nbre_total_échecs
Nbre_vides_g1 Nbre_vides_g2 Nbre_total_vides Nbre_réussites_g1
Nbre_réussites_g2 Nbre_total_réuss Mentionobtenue
RESULTAT_SES
Réf_Matière Matricule_Ens
Désignat_matière Heures_cours Heures_TP Heures_Tot_Mat
Pondération_Mat Observat_Matière
Bureau gestion
académiqu e enseign
MATIERE
2.5.3.6. LA VUE RELATIONNELLE « CENTRE DE
TRAITEMENT INFORMATIQUE »
165
Section 3 : MODELISATION PHYSIQUE DES DONNEES
Le modèle physique de données (MPD) est la
traduction du modèle logique de données dans un langage de
description de données spécifique au système de gestion de
base de données (SGBD), voire au système de gestion de fichiers
(SGF) retenu pour la réalisation du système
d'information.1 Il est difficile de présenter un
modèle unique car chaque SGBD présente ses particularités
spécifiques en ce qui concerne les règles de transformation.
En d'autres termes, la modélisation physique de
données consiste à stocker sur un disque la structure et les
données tout en respectant les limitations dus SGBD à
utiliser.2
3.1. PASSAGE DU MLD AU MPD RELATIONNEL
Le passage du MLD relationnel au MPD associé au SGBD
relationnel Microsoft Access 2002 ne présente pas de difficulté
majeure. Il s'agit de créer simplement le schéma relationnel de
la base. Toutefois, pour créer les schémas relationnels de notre
base de données, il faudrait d'abord créer une base de
données en procédant comme suit :
Charger Microsoft Access en mémoire, par exemple :
Démarrer\Tous les programmes\Microsoft Access.
Dans la boîte de dialogue Nouveau fichier,
cliquer sur l'option Base de données vide de la zone de
sélection Créer.
Dans la fenêtre Fichier Nouvelle base de
données, saisir le nom de la base de données dans la zone
Nom de fichier. Et ensuite, cliquer sur le bouton
Créer.
1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE, Idem,
p. 429.
2 LIMEKA LI-MABILA, Conception et
développement d'une base de données pour la gestion et le suivi
des étudiants dans une organisation d'enseignement, I.S.C/KIN,
Kinshasa - RDC, 19981999, p. 82.
166
Après avoir créé le nom de la base de
données, Microsoft Access la présente ensuite de la
manière ci-dessous afin de permettre la conception physique des
schémas relationnels de la base de données.
167
Dans cette fenêtre, nous pouvons enfin créer les
structures des tables et les modifier si c'est possible. En outre, nous
pouvons, après les avoir créées ou modifiées,
charger les tables de notre base de données. Il est à savoir que
Microsoft Access peut concevoir une table d'après plusieurs modes. Les
modes simplistes les plus utilisés sont :
- le mode création, et - le mode assistant.
En ce qui concerne la structure de la base de données,
il existe deux fonctions principales à considérer, notamment :
- la création de la structure de la base de
données, et - la modification de celle-ci.
Ainsi, pour créer la structure d'une table en mode
création, nous procéderons comme suit :
Sélectionner l'onglet Tables parmi les objets
listés à gauche dans la fenêtre Base de
données.
Sélectionner la fonction Créer une table en
mode création.
.
Cliquer sur la fonction Modifier
Saisir le nom du champ dans la zone nom du champ.
Saisir le type de données dans la zone type de
données.
Saisir optionnellement la description du champ venant
d'être créé.
Sélectionner l'onglet Tables parmi les objets
listés à gauche dans la fenêtre Base de
données.
168
Définir un attribut clé primaire de la
table en cliquant sur l'icône
clé primaire de la barre d'outils
création de table.
Nommer la table en cliquant sur l'icône Enregistrer
de la barre
d'outils création de table.
Fermer la fenêtre Créer une table en mode
création en cliquant sur
.
le bouton système Fermer
Par contre, pour modifier la structure d'une table en mode
création, nous procéderons pour cela de la manière
ci-après :
Sélectionner l'onglet Tables parmi les objets
listés à gauche dans la fenêtre Base de
données.
Sélectionner la table dont la structure sera
modifiée sur la liste des tables de la fenêtre Base de
données.
.
Cliquer sur la fonction Modifier
Cliquer sur la propriété dont la structure sera
modifiée (comme si c'était la création d'une
propriété) et modifier la.
Sauvegarder la modification de la table en cliquant sur
l'icône
Enregistrer de la barre d'outils création de
table.
Fermer la fenêtre Créer une table en mode
création en cliquant sur
.
le bouton système Fermer
Après la création/modification de la structure
de la base de données, subséquemment il sera question de
procéder soit au chargement (saisie des données) de la base de
données, soit à l'exploitation de celle-ci, soit encore à
la mise à jour de cette dernière... à l'aide des
requêtes, formulaires, macros, modules, états, etc. Ainsi, les
fonctions y afférant peuvent être les suivantes :
- Le chargement ou la saisie de la base de données avec
les données
du système.
- La consultation de la base.
- La suppression des données de la base.
- La modification/actualisation des données de la base.
- L'impression des données.
- Etc.
Ainsi, pour charger ou saisir les données dans une
table de la base de données, nous procéderons comme suit :
169
Sélectionner la table (sur la liste des tables de la
fenêtre Base de données) dans laquelle les données
seront chargées.
.
Cliquer sur la fonction Ouvrir
Saisir les nouvelles données de la table. Dans le cas
d'une actualisation des données, il suffit seulement de cliquer dans la
zone de données de l'attribut concerné.
Sauvegarder la table en cliquant sur l'icône
Enregistrer de la
barre d'outils création de table.
Fermer la fenêtre Créer une table en mode
création en cliquant sur
.
le bouton système Fermer
Toutefois, pour consulter les données d'une table de la
base de données, nous pouvons procéder comme suit :
Sélectionner l'onglet Tables parmi les objets
listés à gauche dans la fenêtre Base de
données.
Sélectionner la table (sur la liste des tables de la
fenêtre Base de données) dont les données seront
affichées.
.
Cliquer sur la fonction Ouvrir
.
Fermer la fenêtre Créer une table en mode
création en cliquant sur le bouton système
Fermer
Nous pouvons également supprimer les tuples ou
enregistrements d'une table de la base de données en procédant
comme suit :
Sélectionner l'onglet Tables parmi les objets
listés à gauche dans la fenêtre Base de
données.
Sélectionner la table sur la liste des tables de la
fenêtre Base de données.
.
Cliquer sur la fonction Ouvrir
Sélectionner l'enregistrement à supprimer en
cliquant sur la ligne inactive au début du tuple.
Cliquer sur l'icône couper de la barre
d'outils Base de données.
Et ensuite, cliquer sur le bouton Oui de la
boîte de dialogue Suppression des enregistrements.
Sauvegarder la table en cliquant sur l'icône
Enregistrer de la
barre d'outils création de table.
Fermer la fenêtre Créer une table en mode
création en cliquant sur
.
le bouton système Fermer
En plus de cela, les tables constituant le modèle
physique de données (MPD) suivant la vue générale
se présente graphiquement comme suit :
170
En résumé, il existe beaucoup d'autres fonctions
applicables à une table de la base de données que nous n'allons
pas tout décrire dans cette section.
3.2. MODELE PHYSIQUE DE DONNES RELATIONNEL
Les schémas relationnels de la base de données a
été implémenter en utilisant le SGBD relationnel Microsoft
Access 2002. Compte tenu de la commodité du mémoire et de la
multiplicité des tables ainsi que des spécificités
techniques du SGBD Microsoft Access, nous demandons aux lecteurs de pouvoir
consulter le CO d'accompagnement pour la visualisation en ligne du
modèle physique de notre base de données.
Toutefois, pour crédibiliser ce renvoi, nous avons
présenté ci-dessous le schéma (ou la structure) physique
graphique de la table Etudiant issue des schémas relationnels
traduits en modèle physique de données : vue interne d'une
table.
171
En outre, les schémas relationnels physiques
constituant le modèle physique de données (MPD), de part sa
vue relationnelle, se présente graphiquement comme suit :
172
Section 4 : MODELISATION PHYSIQUE DES TRAITEMENTS
Le modèle physique de traitements représente la
solution technique de construction du logiciel, c'est l'ensemble des programmes
informatiques assurant l'exécution des traitements informatisés
du système d'information. Cet ensemble est organisé en une
architecture technique de programmes matérialisant la logique des
traitements spécifiée dans le modèle logique de
traitements, en fonction des possibilités techniques et des moyens de
programmation. Ces programmes sont, suivant la terminologie technique
adoptée, désignés par :
transaction, programme, unité de
traitement...1
4.1. LE FORMALISME DE LA MODELISATION PHYSIQUE DE
TRAITEMENTS
Il faut reconnaître que la méthode Merise n'a
jamais eu l'ambition d'aborder de façon détaillée cette
modélisation physique des traitements. Aussi, aucun formalisme n'a
jusqu'à présent été proposé pour la
spécification des programmes.
Le schéma du modèle physique de traitements
représente alors l'articulation et les enchaînements possibles
entre les différents programmes.2
Dans le processus de regroupement d'ULT en programmes, on peut
constater les usages suivants :
? Dans un environnement batch, les ULT correspondant à
une phase automatisée différée se regroupent dans un
programme ; les ULT peuvent souvent se traduire par des sous-programmes ou des
blocs copiables ; le programme regroupe généralement un grand
nombre d'ULT.
? Dans les environnements transactionnels classiques, les ULT
correspondant à une tâche conversationnelle sont
généralement regroupées autour d'une ULT principale
comprenant un module dialogue selon le principe "une transaction, un
écran" ; l'accès aux différentes transactions ainsi
que certaines ULT de guidage sont traduits par des menus.
? Dans les environnements récents ou futurs, le
regroupement d'ULT en programmes ne dépend plus de l'enchaînement
logique, mais de la nature des ULT et d'objectifs de modularité (les
modules de guidage ensemble, les modules de dialogue ensemble, les accès
aux
1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE,
Op.cit., p. 439.
2 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE, Idem,
p. 440.
1 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE,
Op.cit., p. 440.
173
données ensemble...) ; le modèle physique de
traitements n'a alors plus vraiment d'intérêt.1
4.2. LE MODELE PHYSIQUE DE TRAITEMENTS
Gestion Académique
Barre de menus
Préparation
résultats
Pré
inscription
Impression
Validation
dossier
Préparation
résultats
Quitter
Enrôlement
Aperçu avant
impression
Menu Inscription
Menu Concours
Menu Scolarité
Confirmation
inscription
Complément ation
dossier
Menu Délibération
Harmonisatio n des
points
Suivi délibérations
Saisie --
Enseignant
Menu Sécurité
Modification des
comptes
Paramètres
académiques
Création
des comptes
ut.
Login
Mot de passe
Nom de l'utilisateur Domaine d'activité
Dans le cadre de ce mémoire, nous allons jongler un peu
entre la structuration par des menus et surtout le regroupement d'ULT en
programmes en fonction de la nature des ULT et des objectifs de
modularité. En d'autres termes, nous exécuterons notre projet
dans l'environnement Windows tout en regroupant les grandes fonctions de
celui-ci dans des menus et ces derniers sont structurés en fonction de
la nature des ULT et des objectifs de modularité prévus. Cela
étant, le modèle physique de traitements (MPT) issu du projet de
la « Gestion Académique » tenant compte des objectifs
fondamentaux de l'informatisation ("Gestion des inscriptions et
scolarité" et "Préparation et suivi des
délibérations") du système d'information se
présente comme suit :
174
Le modèle physique des traitements a été
réalisé par le langage de programmation orientée objet
Visual C++ 6.0 comme nous l'avons explicité ci-dessus. Visual C++
utilise un certain nombre des fichiers, comme par exemple : les fichiers .cpp
et .rc. Les codes associés à ce MPT en ce qui concerne le fichier
MainFrm.cpp de la classe de base CMainFrame se
présentent comme suit :
// MainFrm.cpp : implementation of the CMainFrame class //
#include "stdafx.h"
#include "GESTAC.h"
#include "MainFrm.h"
//Mes classes en-têtes
#include "PreInscriptionDlg.h"
#include "PreparationDeliDlg.h"
#include "SaisieCoteDlg.h"
#include "SuiviDeliDlg.h"
#include "ValidationInscDlg.h"
#include "PreInscriptionDlg.h"
#include "EnrolementDlg.h"
#include "ConcoursDlg.h"
#include "ComplementationDossierDlg.h"
#include "ConfirmationInsDlg.h"
#ifdef _DEBUG
#define new DEBUG_NEW
#undef THIS_FILE
static char THIS_FILE[] = __FILE__;
#endif
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
// CMainFrame
IMPLEMENT_DYNCREATE(CMainFrame, CFrameWnd)
BEGIN_MESSAGE_MAP(CMainFrame, CFrameWnd)
//{{AFX_MSG_MAP(CMainFrame)
ON_WM_CREATE()
ON_COMMAND(ID_CONCOURS_PRPARATIONRSULTATS,
OnConcoursPrparationrsultats) ON_COMMAND(ID_DLIBRATION_PRPARATIONRSULTATS,
OnDlibrationPrparationrsultats) ON_COMMAND(ID_DLIBRATION_SAISIEENSEIGNANT,
OnDlibrationSaisieenseignant) ON_COMMAND(ID_DLIBRATION_SUIVIDLIBRATION,
OnDlibrationSuividlibration) ON_COMMAND(ID_INSCRIPTION_ENRLEMENT,
OnInscriptionEnrlement) ON_COMMAND(ID_INSCRIPTION_PRINSCRIPTION,
OnInscriptionPrinscription) ON_COMMAND(ID_INSCRIPTION_VALIDATIONDOSSIER,
OnInscriptionValidationdossier)
ON_COMMAND(ID_SCOLARIT_COMPLMENTATIONDOSSIER,
OnScolaritComplmentationdossier)
ON_COMMAND(ID_SCOLARIT_CONFIRMATIONINSCRIPTION,
OnScolaritConfirmationinscription)
ON_COMMAND(ID_SCURITGESTAC_CRATIONDESCOMPTESUTILISATEURS,
OnScuritgestacCrationdescomptesutilisateurs)
ON_COMMAND(ID_SCURITGESTAC_MODIFICATIONCOMPTE,
OnScuritgestacModificationcompte)
ON_COMMAND(ID_SCURITGESTAC_PARAMTRESACADMIQUES,
OnScuritgestacParamtresacadmiques)
ON_COMMAND(ID_APP_EXIT, OnAppExit)
//}}AFX_MSG_MAP
END_MESSAGE_MAP()
175
}
static UINT indicators[] = {
ID_SEPARATOR, // status line indicator
ID_INDICATOR_CAPS, ID_INDICATOR_NUM, ID_INDICATOR_SCRL, };
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
// CMainFrame construction/destruction
CMainFrame::CMainFrame()
{
// TODO: add member initialization code here
}
CMainFrame::~CMainFrame()
{
}
int CMainFrame::OnCreate(LPCREATESTRUCT lpCreateStruct)
{
if (CFrameWnd::OnCreate(lpCreateStruct) == -1)
return -1;
if (!m_wndToolBar.CreateEx(this, TBSTYLE_FLAT, WS_CHILD |
WS_VISIBLE | CBRS_TOP | CBRS_GRIPPER | CBRS_TOOLTIPS | CBRS_FLYBY |
CBRS_SIZE_DYNAMIC) || !m_wndToolBar.LoadToolBar(IDR_MAINFRAME))
{
TRACE0("Failed to create toolbar\n");
return -1; // fail to create
}
if (!m_wndStatusBar.Create(this) ||
!m_wndStatusBar.SetIndicators(indicators,
sizeof(indicators)/sizeof(UINT)))
{
TRACE0("Failed to create status bar\n");
return -1; // fail to create
}
// TODO: Delete these three lines if you don't want the toolbar
to // be dockable
m_wndToolBar.EnableDocking(CBRS_ALIGN_ANY);
EnableDocking(CBRS_ALIGN_ANY);
DockControlBar(&m_wndToolBar);
return 0;
}
BOOL CMainFrame::PreCreateWindow(CREATESTRUCT& cs)
{
if( !CFrameWnd::PreCreateWindow(cs) )
return FALSE;
// TODO: Modify the Window class or styles here by modifying
// the CREATESTRUCT cs
return TRUE;
176
}
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
// CMainFrame diagnostics
#ifdef _DEBUG
void CMainFrame::AssertValid() const
{
CFrameWnd::AssertValid();
}
void CMainFrame::Dump(CDumpContext& dc) const
{
CFrameWnd::Dump(dc);
}
#endif //_DEBUG
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
// CMainFrame message handlers
void CMainFrame::OnConcoursPrparationrsultats()
{
// TODO: Add your command handler code here
CPreparationDeliDlg prepdeli;
prepdeli.DoModal();
}
void CMainFrame::OnDlibrationPrparationrsultats()
{
// TODO: Add your command handler code here
CConcoursDlg conco;
conco.DoModal();
}
void CMainFrame::OnDlibrationSaisieenseignant()
{
// TODO: Add your command handler code here
CSaisieCoteDlg saiscot;
saiscot.DoModal();
}
void CMainFrame::OnDlibrationSuividlibration()
{
// TODO: Add your command handler code here
CSuiviDeliDlg suivi;
suivi.DoModal();
}
void CMainFrame::OnInscriptionEnrlement()
{
// TODO: Add your command handler code here
CEnrolementDlg enrol;
enrol.DoModal();
}
void CMainFrame::OnInscriptionPrinscription()
{
// TODO: Add your command handler code here
CPreInscriptionDlg preinsc;
preinsc.DoModal();
}
void CMainFrame::OnInscriptionValidationdossier()
{
// TODO: Add your command handler code here
CValidationInscDlg valdoss;
valdoss.DoModal();
177
void CMainFrame::OnScolaritComplmentationdossier() {
// TODO: Add your command handler code here
CComplementationDossierDlg complem; complem.DoModal();
}
void CMainFrame::OnScolaritConfirmationinscription()
{
// TODO: Add your command handler code here
CConfirmationInsDlg confins;
confins.DoModal();
}
void CMainFrame::OnScuritgestacCrationdescomptesutilisateurs()
{
// TODO: Add your command handler code here
}
void CMainFrame::OnScuritgestacModificationcompte()
{
// TODO: Add your command handler code here
}
void CMainFrame::OnScuritgestacParamtresacadmiques()
{
// TODO: Add your command handler code here
}
void CMainFrame::OnDlibrationHarmonisationetprquation()
{
// TODO: Add your command handler code here
}
void CMainFrame::OnAppExit()
{
// TODO: Add your command handler code here
AfxMessageBox("Nous vous remercions d'avoir choisi GESTAC. Nous
vous souhaitons une bonne détente.",MB_OK+MB_ICONINFORMATION);
exit(1);
}
En outre, nous vous présentons ci-dessous les codes du
fichier LonginDlg.cpp de la classe CLonginDlg héritant
les propriétés de la classe de base CDialog.
// LonginDlg.cpp : implementation file
//
#include "stdafx.h"
#include "GESTAC.h"
#include "LonginDlg.h"
//Mes classes
#include "SecuriteSet.h"
#ifdef _DEBUG
#define new DEBUG_NEW
#undef THIS_FILE
static char THIS_FILE[] = __FILE__;
#endif
178
}
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
// CLonginDlg dialog
CLonginDlg::CLonginDlg(CWnd* pParent /*=NULL*/)
: CDialog(CLonginDlg::IDD, pParent)
{
//{{AFX_DATA_INIT(CLonginDlg)
m_Motdepasse = _T("");
m_Nomutilisateur = _T("");
m_Initiales = _T("");
m_Domainedactivite = _T("");
m_MatriculeComboBoxString = _T("");
//}}AFX_DATA_INIT
}
void CLonginDlg::DoDataExchange(CDataExchange* pDX)
{
CDialog::DoDataExchange(pDX);
//{{AFX_DATA_MAP(CLonginDlg)
DDX_Control(pDX, IDC_COMBO1, m_MatriculeComboBoxCtrl);
DDX_Control(pDX, IDC_BUTTON1, m_Abandonner);
DDX_Text(pDX, IDC_EDIT5, m_Motdepasse);
DDX_Text(pDX, IDC_EDIT2, m_Nomutilisateur);
DDX_Text(pDX, IDC_EDIT3, m_Initiales);
DDX_Text(pDX, IDC_EDIT4, m_Domainedactivite);
DDX_CBString(pDX, IDC_COMBO1, m_MatriculeComboBoxString);
//}}AFX_DATA_MAP
}
BEGIN_MESSAGE_MAP(CLonginDlg, CDialog)
//{{AFX_MSG_MAP(CLonginDlg)
ON_BN_CLICKED(IDC_BUTTON1, OnAbandonner)
ON_CBN_CLOSEUP(IDC_COMBO1, OnCloseupCombo1)
//}}AFX_MSG_MAP
END_MESSAGE_MAP()
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
// CLonginDlg message handlers
void CLonginDlg::OnAbandonner()
{
// TODO: Add your control notification handler code here
AfxMessageBox("Nous vous remercions d'avoir choisi GESTAC. Nous
vous souhaitons une bonne détente.",MB_OK+MB_ICONINFORMATION);
exit(1);
}
BOOL CLonginDlg::OnInitDialog() {
CDialog::OnInitDialog();
// TODO: Add extra initialization here UpdateData(TRUE);
CSecuriteSet secur; secur.m_strSort="[Matricule_Utilisateur]"; if
(!secur.IsOpen())
secur.Open();
if(secur.IsEOF() || secur.IsBOF())
{
secur.Close();
secur.m_strSort="";
179
else
{
secur.MoveFirst();
CString Tempo ="";
while(!secur.IsEOF())
{
if(Tempo != secur.m_Matricule_Utilisateur)
{
m_MatriculeComboBoxCtrl.AddString(secur.m_Matricule_Utilisateur);
Tempo = secur.m_Matricule_Utilisateur;
}
secur.MoveNext();
}
secur.Close();
secur.m_strSort="";
}
UpdateData(FALSE);
return TRUE; // return TRUE unless you set the focus to a
control
// EXCEPTION: OCX Property Pages should return FALSE
}
void CLonginDlg::OnCloseupCombo1()
{
// TODO: Add your control notification handler code here
UpdateData(TRUE);
CSecuriteSet secur;
secur.m_strFilter
="[Matricule_Utilisateur]='"+m_MatriculeComboBoxString+"'";
if (!secur.IsOpen())
secur.Open();
m_Nomutilisateur = _T(secur.m_Nom_Utilisateur);
m_Initiales = _T(secur.m_Initiales_Utilisateur);
m_Domainedactivite = _T(secur.m_Domaine_Activit_);
m_MatriculeComboBoxString = _T(secur.m_Matricule_Utilisateur);
secur.Close();
UpdateData(FALSE);
}
void CLonginDlg::OnOK()
{
// TODO: Add extra validation here
UpdateData(TRUE);
CSecuriteSet secur;
secur.m_strFilter ="[Mot_de_passe]='"+m_Motdepasse+"' AND
[Matricule_Utilisateur]='"+m_MatriculeComboBoxString+"'";
if (!secur.IsOpen())
secur.Open();
if (m_Nomutilisateur == _T("") || m_Initiales == _T("") ||
m_Domainedactivite == _T("") ||
m_MatriculeComboBoxString == _T(""))
{
AfxMessageBox("Veuillez sélectionner un numéro
matricule avant de continuer. S.V.P.",MB_OK+MB_ICONINFORMATION);
return;
}
if (m_Motdepasse != secur.m_Mot_de_passe ||
m_MatriculeComboBoxString != secur.m_Matricule_Utilisateur)
{
int iResult =
MessageBox("Nous sommes désolés ! Votre mot de
passe n'est pas correct. Si vous voulez essayer de nouveau, appuyez sur le
bouton OUI.",
180
"Mot de passe incorrect !",
MB_YESNO+MB_ICONEXCLAMATION);
if (iResult == IDYES)
{
m_Motdepasse = _T("");
return;
}
if (iResult == IDNO)
{
AfxMessageBox("Merci d'avoir bien voulu essayer d'y
accéder. La prochaine fois vous y
parviendrez.",MB_OK+MB_ICONEXCLAMATION);
exit(1);
}
}
secur.Close();
UpdateData(FALSE);
CDialog::OnOK();
}
Pour clore, voici les codes du fichier SecuriteSet de
la classe CSecuriteSet héritant les propriétés de
la classe de base CRecordset.
// SecuriteSet.cpp : implementation of the CSecuriteSet class
//
#include "stdafx.h"
#include "GESTAC.h"
#include "SecuriteSet.h"
#ifdef _DEBUG
#define new DEBUG_NEW
#undef THIS_FILE
static char THIS_FILE[] = __FILE__;
#endif
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
// CSecuriteSet implementation IMPLEMENT_DYNAMIC(CSecuriteSet, CRecordset)
CSecuriteSet::CSecuriteSet(CDatabase* pdb)
: CRecordset(pdb)
{
//{{AFX_FIELD_INIT(CSecuriteSet) m_Matricule_Utilisateur =
_T(""); m_Nom_Utilisateur = _T(""); m_Domaine_Activit_ = _T("");
m_Initiales_Utilisateur = _T(""); m_Mot_de_passe = _T("");
m_nFields = 5;
//}}AFX_FIELD_INIT
m_nDefaultType = snapshot;
}
CString CSecuriteSet::GetDefaultConnect() {
return _T("ODBC;DSN=BDD Gestion Académique");
}
CString CSecuriteSet::GetDefaultSQL()
{
return _T("[Tbl_SECURITE]");
}
void CSecuriteSet::DoFieldExchange(CFieldExchange* pFX)
181
{
//{{AFX_FIELD_MAP(CSecuriteSet)
pFX->SetFieldType(CFieldExchange::outputColumn);
RFX_Text(pFX, _T("[Matricule_Utilisateur]"),
m_Matricule_Utilisateur); RFX_Text(pFX, _T("[Nom_Utilisateur]"),
m_Nom_Utilisateur); RFX_Text(pFX, _T("[Domaine_Activité]"),
m_Domaine_Activit_); RFX_Text(pFX, _T("[Initiales_Utilisateur]"),
m_Initiales_Utilisateur); RFX_Text(pFX, _T("[Mot_de_passe]"), m_Mot_de_passe);
//}}AFX_FIELD_MAP
}
/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
// CSecuriteSet diagnostics
#ifdef _DEBUG
void CSecuriteSet::AssertValid() const
{
CRecordset::AssertValid();
}
void CSecuriteSet::Dump(CDumpContext& dc) const
{
CRecordset::Dump(dc);
}
#endif //_DEBUG
182
CONCLUSION PARTIELLE
A l'issu de cette troisième partie dont les chapitres
ont été consolidés par le titre « Conception du
système d'information » et dont la raison de sa
rédaction est double, nous avons compris, comme l'a dit le Prof
M'VIBUDULU que l'informatisation ne s'improvise pas, qu'il est
impérieux de songer également à une conception du futur
système d'information avant de penser sa réalisation. En premier
lieu, nous avons répondu à l'exigence académique relative
à l'élaboration d'un mémoire de fin d'études en
Informatique de Gestion afin de démontrer la maîtrise des
méthodes et techniques de conception des systèmes d'information,
qui était l'objectif principal de l'entreprise de ce travail.
En second lieu, nous avons cherché à
développer la décision retenue lors de l'Etude préalable
du système existant. C'est-à-dire, compte tenu des avantages
irréprochables voire incontournables du « scénario de
l'informatisation » par rapport à celui de la «
gestion manuelle », nous avons mené une étude
détaillée du système actuel en vue de concevoir un nouveau
système d'information organisationnel, d'une part ; et d'autre part, de
concevoir un nouveau système d'information informatisé ; et cela,
par rapport au scénario qui a été retenu :
scénario de l'informatisation.
Primo, le premier chapitre était intitulé «
Conception du système d'information organisationnel ».
Dans ce chapitre, nous avons ressorti les différents modèles
conceptuels et organisationnels (traitements et données) issus du
processus de « Gestion des inscriptions et
réintégrations » et du processus de «
Préparation et suivi des délibérations ».
Pour ressortir ces modèles, nous n'avons pas vraiment tenu compte des
spécifications techniques car celles-ci font l'objet de la conception du
système d'information informatisé.
Secundo, dans le deuxième chapitre
désigné par « Conception du système d'information
informatisé », en tenant compte des spécifications
techniques ou des scénarios de mise en oeuvre et de
développement, nous avons représenté le futur
système d'information par des modèles logiques et physiques
(traitements et données) afin de répondre à la
satisfaction des besoins des utilisateurs dans le processus de «
Gestion des inscriptions et réintégrations » et
dans le processus de « Préparation et suivi des
délibérations ».
En ce qui concerne les traitements, les scénarios de
mise en oeuvre et de développement ont été portées
sur le langage de programmation Microsoft Visual Studio 6.0 qui sera
utilisé pour mettre au point l'ensemble des traitements issus du
modèle logique des traitements du système d'information
informatisé. En outre, nous avons également tenu compte de la
plate forme des données ;
183
c'est-à-dire, le système de gestion de bases de
données à utiliser : Microsoft Access 2002.
C'est ainsi que par les spécifications techniques ou
les scénarios de mise en oeuvre ou de développement tirés
dans cette partie qui vient d'être close que nous avons songé
à la partie consacrée au maquettage - prototypage du produit
informatique ou logiciel qui sera utilisé.
184
Quatrième partie
LE MAQUETAGE - PROTOTYPAGE
INTRODUCTION
Si des projets modestes peuvent se satisfaire aisément
d'un ensemble de formulaires pour leur documentation, d'un tableau et de
feutres pour la conception, le recours à des outils logiciels procure
aux concepteurs et aux réalisateurs une assistance certaine.1
En outre, Pour mettre au point des logiciels sophistiqués, dit
le professeur KANGA MATONDO E, répondant parfaitement aux besoins
des utilisateurs, comme par exemple celui de la « Gestion
Académique », il est actuellement nécessaire de faire
recours aux méthodes et techniques du « Génie logiciel
».2
Le Génie logiciel aussi appelé le
Génie informatique, est un ensemble des méthodes de
conception, de mise en oeuvre et de maintenance des produits
informatiques.3 Dans le génie logiciel, il est aussi
utilisé la technique de
maquettage - prototypage.
Toutefois, il est prudent de ne pas confondre les deux
concepts bien qu'ils marchent parfois de pair. Ainsi, nous avons
distingué la maquette du prototype. Un prototype est destiné
à tester, dans des conditions normales d'utilisation, certaines
fonctionnalités de l'application. Tandis que une maquette est
essentiellement mise en oeuvre pour valider l'interface homme/machine avec des
degrés de réalisme variables (maquette statique, maquette
dynamique).4
Le maquettage est d'abord une technique dont le rôle
s'est développé pour présenter aux utilisateurs les
spécifications détaillées du futur système et
obtenir ainsi une meilleure validation.5
Pour une bonne efficacité, au cours du
développement, certains prototypes sont montrés aux utilisateurs
et aux clients. La démonstration des prototypes présente de
nombreux avantages :
1 Dominique NANCI, Bernard ESPINASSE, Bernard COHEN et
Henri HECKENROTH, Op. Cit. p. 583.
2 E. KANGA MATONDO, Cours inédit de
Génie logiciel, L1 Informatique de Gestion, Edition I.S.C/KIN.,
année académique 2002 - 2003.
3 Le Petit ROBERT, Dictionnaire de la langue
française, Edition Dictionnaires Le ROBERT, Paris 2001, p. 1131.
4 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Op.
Cit., p. 716.
5 Dominique NANCI et Bernard ESPINASSE Idem, p.
288.
185
? l'utilisateur est placé devant des situations
d'utilisation concrètes qui lui permettent de mieux structurer ses
attentes et de les communiquer à l'équipe de développement
;
? l'utilisateur devient partenaire du projet ; il prend sa
part de responsabilité dans le nouveau système et, de fait,
l'accepte plus facilement ;
? l'équipe de développement est plus fortement
motivée du fait de la proximité de l'objectif ;
? l'intégration des différents composants du
logiciel est réalisée de manière progressive, durant la
construction, sans effet de big bang à l'approche de la date de
livraison ;
? les progrès se mesurent par des programmes
démontrables, plutôt que par des documents ou des estimations
comme dans le cycle de vie en cascade.1
Dans cette partie, nous allons nous soucier techniquement aux
spécifications du futur système tout en structurant et en
présentant les différentes maquettes et/ou les différents
prototypes dudit système.
En tenant compte de tous ces aspects, nous vous
présentons ainsi les maquettes et le prototype de notre application de
« Gestion Académique » de la manière suivante
:
4.1. ECRAN D'OUVERTURE - BIENVENUE DANS GESTAC
1 Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER,
Modélisation objet avec UML, Deuxième édition,
Editions
EYROLLES, Paris 2001, p. 297.
186
4.2. ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL GESTAC
Dans le souci de rendre ce mémoire aussi complet que
possible, nous vous renvoyons au CD d'accompagnement afin de se rendre compte
de ce qui a été implémenté et
généré.
187
CONCLUSION PARTIELLE
La détermination du retour sur investissement est assez
difficile à effectuer dans le cas de l'informatique, en raison
essentiellement de l'immatérialité des logiciels et du manque
d'éléments objectifs pour apprécier a priori leur
coût. Il faut rechercher, un équilibre entre la fiabilité
de l'estimation des coûts et le délai nécessaire pour
produire cette estimation. L'estimation fausse immédiate ou le
coût exact connu à la fin du développement n'étant
pas acceptables, il est judicieux de procéder par étapes,
c'est-à-dire d'affiner progressivement une estimation
préalable.
C'est ainsi que nous avons pensé à affiner
progressivement cette estimation par une simulation, avec la technique de
maquettage - prototypage, du produit informatique qui sera utilisé. Nous
avons ainsi tenu compte du système d'exploitation et surtout du langage
de programmation (Microsoft Visual Studio 6.0) qui sera utilisé pour
mettre au point l'ensemble des traitements issus du modèle logique des
traitements du système d'information informatisé. Nous avons
également tenu compte de la plate forme des données donnant lieu
aux modèles physiques des traitements ; c'est-à-dire, le
système de gestion de bases de données à utiliser :
Microsoft Access 2002.
188
CONCLUSION GENERALE
Ouf ! Enfin, on respire1. Nous respirons
réellement car nous sommes au terme de cette grande et vaste entreprise
de notre sujet qui s'est intitulé « Conception d'un
système d'information de Gestion Académique », cas de
l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa, en sigle l'I.S.C./KIN.
Au parcours de ce sujet, nous avons eu à
répondre à deux préoccupations majeures. D'une part, nous
avons essayé de répondre à l'exigence académique
renvoyant le récipiendaire à rédiger un mémoire,
travail de fin de cycle, avant l'obtention du diplôme de licencié
en Informatique de Gestion dans le département de "Conception des
Systèmes d'Information" à l'Institut Supérieur de Commerce
de Kinshasa... Et d'autre part, à embraser ou à éclairer
vivement comment une informatisation d'un système d'information de
gestion académique peut être envisagée et
concrétisée avec la méthode Merise partant de l'analyse
à la conception.
En plus, la présentation de cette étude nous a
été, en particulier, dictée par la rareté de
celle-ci. Dans le domaine de recherche scientifique en informatique de gestion,
il y avait absence des preuves tangibles et approfondies sur la
modélisation des perspectives statiques et dynamiques d'un
Système d'Information de Gestion Académique avec la
méthode Merise.
Après le parcours de différentes étapes
d'informatisation, nous nous sommes assuré maintenant que la
méthode Merise, en ce qui concerne l'analyse et la conception des
systèmes d'informations est la voûte ou la clé pour la
réussite d'un projet. Elle conduit et cadre le projet ; et elle permet
de visualiser toutes les perspectives des propriétés et des
divers comportements du domaine d'études : les vues statiques et
dynamiques de tout système d'information à informatiser. En plus,
l'utilisation de la méthode Merise pour cette étude est valable ;
car, « Merise, c'est une méthode conçue pour
l'élaboration d'un système d'information de qualité,
c'est-à-dire strictement conforme à l'expression des besoins,
dans le respect des délais et des coûts.2 Car, dit
Serge BOUCHY : "La qualité est avant tout son aptitude à
satisfaire les besoins des utilisateurs"3
1 ROBERT, Dictionnaire Le Petit Robert, Edition
Dictionnaires le Robert, Paris, 2001.
2 Préface de Gilbert ABOUHAIR, in
Jean-Pierre BASILE, l'application de Merise, édition EYROLLES, Paris
1989, p.VII.
3 Serge BOUCHY, Ingénierie des
systèmes d'information évolutifs, édition EYROLLES,
Paris 1994, p. 171.
189
Pour parvenir à cette confirmation de
l'efficacité de la méthode Merise, et comme "en informatique,
la modélisation consiste tout d'abord à décrire un
problème, puis à décrire la solution de ce problème
: ces activités s'appellent respectivement l'analyse et la
conception"1 de système d'information de «
Gestion Académique », nous avions organisé et
structuré ce travail, hormis l'introduction générale
et la conclusion générale, autour de quatre grandes
parties.
La première partie, intitulée « Cadrage
du projet de Gestion Académique », s'est
intéressé, dans le premier chapitre, au planning
prévisionnel de réalisation du projet en vue de suivre le
déroulement du projet et d'estimer son coût ; dans le
deuxième chapitre, aux concepts systémiques dans le but
de maîtriser l'approche systémique dont ils sont issus ; et enfin,
dans le troisième chapitre, aux concepts de la méthode Merise
afin de comprendre les vocables à utiliser lorsque nous nous
servons de ladite méthode.
La deuxième partie a oscillé autour de
l'« Etude préalable du système d'informations
» et englobe cinq chapitres. Dans cette partie, nous avons bien voulu
présenter en premier lieu l'Institut Supérieur de Commerce de
Kinshasa, en sigle I.S.C./KIN afin de comprendre son ossature
générale et globalisante. En deuxième lieu, l'Analyse
de l'existant nous a permis d'appréhender la structuration
réelle des différents postes de travail ainsi que les
différentes informations manipulées en son sein. En
troisième lieu, la critique de l'existant nous a
facilité de cerner les points critiques ou faibles et forts du
système d'information actuel. Ensuite, en quatrième lieu, les
scénarios de conception nous a éclairé sur les
deux scénarios de la gestion manuelle et du scénario de
l'informatisation du système d'information actuelle. Enfin, en
dernier lieu, le choix d'une meilleure solution, celle qui nous a
amené à envisager une informatisation du projet de Gestion
Académique.
La troisième partie s'est préoccupée
à la « Conception du système d'information »
et s'est structurée en deux points. D'une part, dans le chapitre
premier, nous avons projeté les études sur la Conception du
système d'information organisationnel. Et d'autre part, dans le
deuxième chapitre, nous nous sommes concentré sur les
études qui s'articulent sur la Conception du système
d'information informatisé.
Primo, le premier chapitre était intitulé «
Conception du système d'information organisationnel ».
Dans ce chapitre, nous avons ressorti les différents modèles
conceptuels et organisationnels (traitements et données) issus du
processus de « Gestion des inscriptions et
réintégrations » et du
1 Pierre-Alain MULLER et Nathalie GAERTNER, Op.
Cit. , p. 13.
? La contrainte d'une rédaction d'un mémoire,
travail de fin de cycle, en Informatique de Gestion. Et enfin,
190
processus de « Préparation et suivi des
délibérations ». Pour ressortir ces modèles,
nous n'avons pas vraiment tenu compte des spécifications techniques car
celles-ci feraient l'objet de la conception du système d'information
informatisé.
Secundo, dans le deuxième chapitre
désigné par « Conception du système d'information
informatisé », tenant compte des spécifications
techniques ou des scénarios de mise en oeuvre et de
développement, nous avons représenté le futur
système d'information par des modèles logiques et physiques
(traitements et données) afin de répondre à la
satisfaction des besoins des utilisateurs dans le processus de «
Gestion des inscriptions et réintégrations » ainsi
que dans celui de « Préparation et suivi des
délibérations ».
En ce qui concerne les traitements, les scénarios de
mise en oeuvre et de développement ont été portées
sur le langage de programmation Microsoft Visual Studio 6.0 qui sera
utilisé pour mettre au point l'ensemble des traitements issus du
modèle logique des traitements du système d'information
informatisé. En outre, nous avons également tenu compte ici des
contraintes techniques de Microsoft Access 2002.
Enfin, la quatrième partie s'est focalisée sur
le « Maquettage - prototypage » afin de simuler le produit
logiciel qui sera réalisé et mis en oeuvre dans le système
d'information futur.
C'est ainsi que nous avons pensé à affiner
progressivement cette estimation par une simulation, avec la technique de
maquettage - prototypage, du produit informatique qui sera utilisé. Nous
avons ainsi tenu compte du système d'exploitation et surtout du langage
de programmation (Microsoft Visual Studio 6.0) qui sera utilisé pour
mettre au point l'ensemble des traitements issus du modèle logique des
traitements du système d'information informatisé. Nous avons
également tenu compte de la plate forme des données donnant lieu
aux modèles physiques des traitements ; c'est-à-dire, le
système de gestion de bases de données à utiliser :
Microsoft Access 2002.
De tout ce qui précède, la matière
faisant l'objet de notre problématique et de l'hypothèse ainsi
formulée nous semble être épuisée et nous en sommes
très content. En d'autres mots et en guise d'un rappel, nous avons
répondu à deux préoccupations majeures, notamment :
191
? L'élévation de l'équivoque ou
l'obscurcissement sur une informatisation d'un système d'information
de gestion académique avec la méthode Merise partant de
l'analyse à la conception.
192
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES LUS
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EYROLLES, Paris 1989.
4. BERTHET C, Informatique de gestion, Ed. EYROLLES,
Paris, 1987.
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3+, édition EbIMICRO, Paris, 1988.
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2001, Editions EYROLLES, Paris, 1998.
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l'algorithmique objet : Modélisation avec UML et exemples de code en
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d'analyse des applications informatiques (MCX), tome 0, Ed. MASSON, Paris,
1987.
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relationnel, Edition EYROLLES, Paris, 1999.
11. GEbIN M, Méthode de conduite des projets
informatiques, les éditions d'organisations, Paris, 1990.
12. HAINAUT J.L, Bases de données et modèles
de calcul : Outils et méthodes pour l'utilisateur, 3ème
édition, Edition bUNOb, Paris, 2002.
13. MARTIN b, Base de données, méthode
pratique sur maxi et mini-ordinateurs, Ed. bUNOb, Paris, 1980.
14. MATHELOT P, Cours IMI (non publié), H. TARbIEU, A.
ROCHFELb, R. COLETTI, La méthode Merise, Editions d'Organisations,
Paris, 1989.
15. MULLER P.A et GAERTNER N, Modélisation objet
avec UML, 2ème édition, 2ème tirage,
Editions EYROLLES, Paris 2001.
193
16. M'VIBUDULU KALUYIT KAKO A.J, Initiation aux
modèles, méthodes et
pratique de la recherche
opérationnelle, édition CRSAT, Kinshasa
- RDC 2000.
17. NANCI D, ESPINASSE B, COHEN B et HECKENROTH H,
Ingénierie des systèmes d'information avec MERISE : vers une
deuxième génération, Ed. SYBEX, Paris, 1992.
18. NANCI D, ESPINASSE B, Ingénierie des
systèmes d'information Merise, Deuxième
génération, Troisième édition, Ed. SYBEX,
Paris... 1996.
19. PHILIPP J, Initiation à la
micro-informatique, Ed. EYROLLES, Paris, 1990.
20. REIX R, Informatique appliquée à la
comptabilité et à la gestion, Tome 2, les éditions
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21. ROBERT, Dictionnaire Le Petit Robert, Edition
Dictionnaires le Robert, Paris, 1990.
22. ROBERT, Dictionnaire Le Petit Robert, Edition
Dictionnaires le Robert, Paris, 2001.
23. THOMAS R et LEMBERG H, Précis d'informatique,
Ed. EYROLLES, Paris, 1989.
24. TOWNSEND C, Programmer en Dbase IV, Ed..., 1989.
B. NOTES DE COURS LUES
1. APANGWA, Notes de cours inédit de Théorie
de graphes, L2 Informatique, I.S.C/KIN, année académique 2002
- 2003.
2. BIANTISU MULONGO, Cours inédit d'Etude des
Logiciels de Gestion, 3ème Graduat Informatique, I.S.C/KIN.,
année académique 2002 - 2003.
3. KANGA MATONDO E, Cours inédit de Génie
logiciel, L1 Informatique de Gestion, I.S.C/KIN., année
académique 2002 - 2003.
4. MPUTU KINSALA, Notes de cours inédit de
Techniques de base de données, 3ème graduat info,
I.S.C./KIN., année académique 1998 - 1999.
5. MPUTU KINSHASA, Notes de cours inédit de Bases
de Données sur les Micro-ordinateurs, 3ème graduat en
Informatique de Gestion, ISC/KIN, année académique 1998 -
1999.
194
6. M'VIBUDULU K., Notes de cours inédit de
Méthodes d'analyse informatique, G/3 Informatique, I.S.C/KIN.,
Année académique 19971998.
C. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE
LUS
1. LIMEKA LI-MABILA, Conception et développement
d'une base de données pour la gestion et le suivi des étudiants
dans une organisation d'enseignement, I.S.C/KIN, Kinshasa - RDC,
1998-1999.
195
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE 1
1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES 5
2. CHOIX ET INTERET DU SUJET 6
3. LIMITATION DE L'ETUDE 7
4. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 8
5. PLANNING PREVISIONNEL DE REALISATION DU PROJET
9
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 10
PREMIERE PARTIE 11
CADRAGE DU PROJET DE GESTION ACADEMIQUE 11
INTRODUCTION 11
CHAPITRE 1ER : PLANNING PREVISIONNEL DE REALISATION DU
PROJET 12
1.1. DEFINITION DU PROJET 12
1.2. CONDITIONS PREALABLES D'ACCOMPLISSEMENT D'UN PROJET
12
1.3. LE PLANNING DU PROJET AVEC LE DIAGRAMME DE GANTT
14
CHAPITRE 2EME : CONCEPTS SYSTEMIQUES 17
2.1. CONTRIBUTION DE LA SCIENCE DES SYSTEMES 17
2.2. DEFINITION DE SYSTEME 17
2.3. ETAPES D'ANALYSE DES SYSTEMES 18
2.4. TECHNIQUES DE RECUEIL DES INFORMATIONS 19
2.5. HYPOTHESES DU PARADIGME SYSTEMIQUE 19
2.6. MODELISATION SYSTEMIQUE DE L'ENTREPRISE 20
2.7. TYPOLOGIE DES SYSTEMES D'INFORMATION 22
2.8. FONCTIONS DU SYSTEME D'INFORMATION DANS L'ENTREPRISE
23
2.9. INFORMATISATION D'UN SYSTEME D'INFORMATION 24
CHAPITRE 3EME : CONCEPTS DE LA METHODE MERISE 25
3.1. ORIGINES ET EVOLUTION DE LA METHODE MERISE 25
3.2. LES TROIS COMPOSANTS DE LA METHODE MERISE 29
CONCLUSION PARTIELLE 32
DEUXIEME PARTIE 33
ETUDE PREALABLE DU SYSTEME D'INFORMATION 33
INTRODUCTION 33
CHAPITRE 1ER : PRESENTATION GENERALE DE L'I.S.C./KIN.
35
2.1. BREF APERÇU HISTORIQUE 35
2.2. STATUT JURIDIQUE 37
2.3. LES OBJECTIFS FONDAMENTAUX 38
2.4. L'ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT 38
2.5. ORGANIGRAMME FONCTIONNEL DE L'I.S.C/KIN 41
CHAPITRE 2EME : ANALYSE DE L'EXISTANT 42
2.1. LE SOUS-ENSEMBLE REPRESENTATIF (S.E.R.) 42
2.2. LA DESCRIPTION DU S.E.R. 46
2.3. LES REGLES DU SOUS-ENSEMBLE REPRESENTATIF 73
CHAPITRE 3EME : CRITIQUE DE L'EXISTANT 78
3.1. CRITIQUE SUR LE SCHEMA DIRECTEUR INFORMATIQUE
78
3.2. CRITIQUE SUR LE CALENDRIER DES ACTIVITES 78
3.3. CRITIQUE SUR LES TACHES ET POSTES DE TRAVAIL 79
3.4. CRITIQUE SUR LES FICHIERS DE DONNEES 79
3.5. CRITIQUE SUR LES DOCUMENTS 80
3.6. CRITIQUE SUR LES MOYENS MATERIELS ET LOGICIELS
80
3.7. CRITIQUE SUR LES MOYENS HUMAINS 81
CHAPITRE 4EME : SCENARIOS DE CONCEPTION 82
196
4.1. SCENARIO D'UNE GESTION MANUELLE 82
4.2. SCENARIO D'UNE INFORMATISATION 83
CHAPITRE 5EME : CHOIX D'UNE MEILLEURE SOLUTION 85
CONCLUSION PARTIELLE 86
TROISIEME PARTIE 88
CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION 88
INTRODUCTION 88
CHAPITRE 1ER : CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION
ORGANISATIONNEL (S.I.O) 90
1ère Section : MODELISATION CONCEPTUELLE DES
TRAITEMENTS 90
2ème Section : MODELISATION CONCEPTUELLE DES DONNEES
95
3ème Section : MODELISATION ORGANISATIONNELLE DES
TRAITEMENTS 103
4ème Section : MODELISATION ORGANISATIONNELLE DES
DONNEES 110
CHAPITRE 2EME : CONCEPTION DU SYSTEME D'INFORMATION
INFORMATISE (S.I.I) 121
Section 0 : SCENARIOS DE MISE EN OEUVRE ET DE DEVELOPPEMENT
121
Section 1 : MODELISATION LOGIQUE DES TRAITEMENTS 125
Section 2 : MODELISATION LOGIQUE DES DONNEES 149
Section 3 : MODELISATION PHYSIQUE DES DONNEES 165
Section 4 : MODELISATION PHYSIQUE DES TRAITEMENTS 172
CONCLUSION PARTIELLE 182
QUATRIEME PARTIE 184
LE MAQUETAGE - PROTOTYPAGE 184
INTRODUCTION 184
4.1. ECRAN D'OUVERTURE - BIENVENUE DANS GESTAC 185
4.2. ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL GESTAC 186
CONCLUSION PARTIELLE 187
CONCLUSION GENERALE 188
BIBLIOGRAPHIE 192
A. OUVRAGES LUS 192
B. NOTES DE COURS LUES 193
C. TRAVAIL DE FIN DE CYCLE LUS 194
TABLE DES MATIERES 195
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