I.2
Description de l'environnement du projet
I.2.1 Topographie
La zone du projet à proprement parler est blottie dans
des collines de basse terre, au milieu d'un paysage rural
caractérisé par une forêt pluvieuse secondaire et des
parcelles irrégulières de cultures. Côté
topographie, c'est une zone de terrains très ondulés ou de
monticules et de vallées peu profondes. Le site de la centrale se trouve
à 10-20 m environ au-dessus du niveau de la mer, tandis que la
totalité des 100 km de la ligne de transport sont dans l'ensemble
à 100 m au-dessus du niveau de la mer. Sur la trajectoire de la ligne de
transport, il y a des villages et, partant, des terrains
défrichés. Ceci dit, le paysage de la zone est
caractérisé essentiellement par une végétation de
forêt naturelle.
I.2.2 Climat
Toute la zone du projet se trouve dans la région
équatoriale du Cameroun, caractérisée par des forêts
primaires et secondaires, avec des températures moyennes d'environ
28°C et un taux d'humidité compris entre 60 et 100 %. De
façon générale, le climat comprend une saison sèche
qui va de novembre à peu près à mars, de fines pluies
d'avril à mai, et une saison pluvieuse de juin à octobre. La
pluviométrie dans la région est généralement forte
avec des précipitations annuelles atteignant 3000 mm environ en moyenne.
I.2.3 Géologie et sols
Dans la zone du projet, la roche dominante est le gneiss. Les
sols sont généralement profonds, composés de
matériaux fortement altérés avec des surfaces sableuses
devenant argileuses au fur et à mesure qu'on descend en profondeur. Les
sols sont physiquement stables et bien structurés, visiblement bien
drainés et très perméables dans l'ensemble. Ils sont
pauvres, avec une faible teneur en pH, en substances nutritives et un faible
pouvoir d'échange cationique. Du fait de leur pauvreté en
nutriments, ces sols sont généralement utilisés pour la
culture itinérante et ont besoin, pour une agriculture permanente, d'un
apport d'engrais artificiels. Les vocations des sols sont donc
limitées.
I.2.4 Hydrologie et hydrogéologie
Comme souligné plus haut, la zone est composée
essentiellement de terres basses légèrement ondulées,
coupées en deux par une multitude de petits ruisseaux et
rivières. Sur la ceinture côtière, les sols sont en partie
sableux et très perméables. Le bas niveau des terres et la
perméabilité des sols, le réseau hydrographique et la
forte pluviométrie dans la zone font conclure à l'existence de
nappes phréatiques peu profondes. Les données sur les forages
existant sur le site de la centrale révèlent la présence
d'eaux souterraines à environ 8 m de profondeur, bien que
l'étendue de la nappe puisse varier d'une saison à une autre, en
fonction des pluies.
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