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La persistance de l'insalubrité à  Kinshasa: de la coercition à  la conscientisation. Une approche de la communication pour le changement de comportement

( Télécharger le fichier original )
par Guillaume-Trésor Kakesa
Université catholique du Congo - Diplôme de licence en communication sociale option marketing et relations publiques 2012
  

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III. 2. Présentation des résultats de la recherche

Les résultats de la recherche présentés ici s'articule en deux phases. La première phase décortique les déterminant sociaux ou mieux l'identité des enquêtés et la seconde phase fait le regroupement thématiques des énoncés révélateurs ayant la même valeur significative.

III. 2. 1. Déterminants sociaux

Tableau I : Répartition selon le sexe des enquêtés

Sexe

Nombre

%

M

7

70

F

3

30

Total

10

100

Source : Données d'enquête 2012

La majorité des personnes enquêtées sont des hommes et ces dernières sont au nombre de 7, soit une valeur relative de 70 %, contre 3 femmes, soit 30 %.

Tableau II : Répartition selon le secteur d'activité des enquêtés

Catégories

Nombre

%

Boutiquiers

7

70

Electroniciens

1

10

Peintres

1

10

Etudiants

1

10

Total

10

100

Source : Données d'enquête 2012

Sur un échantillon de 10 enquêtés, les boutiquiers sont plus nombreux, soit 70 %, suivi de 10 % d'électroniciens, 10 % de peintres et 10 % d'étudiants.

Tableau III : Répartition selon l'expérience des activités des enquêtés

Tranche

Fréquence

%

2- 6 mois

2

20

2- 4 ans

2

20

5- 7 ans

4

40

18- 20 ans

2

20

Total

10

100

Source : Données d'enquête 2012

Dans ce tableau, l'on note que ceux dont l'expérience d'activités varie entre 18-20 ans représentent 40 %, suivi de 20 % se situant entre une expérience de 5-7 ans, puis de 2-4 ans et de 2-6 mois, se caractérisant dans le même pourcentage.

Tableau IV : Répartition selon le cursus scolaire des enquêtés

Niveaux

Nombre

%

Secondaires

2

20

Diplômés d'Etat

3

30

Gradués

5

50

Total

10

100

Source : Données d'enquête 2012

Le chapitre sur la formation scolaire des enquêtés, nous indique que sur un échantillon total de 10 personnes, 50 % possèdent un titre de gradué, à ceux-ci s'ajoute 30 % des diplômés d'Etat, puis 20 % ayant atteint le niveau secondaire.

III. 2. 2. Classification thématique des résultats

Cette partie consacre son attention à la classification des énoncés significatifs dans une thématique et restitue les points de vues de chaque enquêté vis-à-vis de notre sujet de recherche.

Les extraits d'interviews des enquêtés sont accompagnés d'une codification de leur noms. Cette codification est constituée des lettres F et M symbolisant leur sexe, suivi de l'initial de leur prénoms en minuscule, soit Fe...Ms, etc.

Fe: Madame Evelyne

Fg: Madame Godé

Fn : Madame Nancy

Mf : Monsieur Franck

Mb : Monsieur Bienvenu

Mj : Monsieur Jacques

Mj': Monsieur Jacques'

Mm : Monsieur Martin

Mj'' : Monsieur Jérémie

Ms : Monsieur Simon

a) L'appréhension de l'interdiction de la vente le long des artères publiques (Q2)

Le sens que nos enquêtés donnent à l'interdiction de vendre le long des artères publiques, ne relève pas d'une quelconque explication préalable. Néanmoins, ils pensent que c'est pour quelques raisons ci-après :

« Nous vivons quotidiennement dans l'insalubrité, surtout pendant la saison pluvieuse. Les militaires nous disent que le Président de la République ne veut plus que les gens vendent autour des artères publiques. L'ordre est venu du Président et du commandant de la police, mais je n'ai pas suffisamment d'informations sur le pourquoi dont on leur chasse.» 65(*) (Mj).

Une maman quant à elle pense que : C'est « parce qu'ils vendent le long du boulevard, un accident peut subvenir puis, ils créent de l'embouteillage »66(*) (Fe).

Une autre abonde dans le même sens :

« Bazobengana bango liboso pona basalaka ba attroupement, lisusu ezali pe pona saleté ebotamaka esika batekaka 67(*)» (Fg).

Traduction :

« On leur chasse d'abord pour les attroupements qu'ils créent, puis il ya aussi de l'insalubrité qui se produit là où vendent ces gens ».

Tout comme les précédents celui-ci confie ce qui suit :

« Au par avant on avait un major, il était courtois envers tout le monde. Il acceptait que les gens vendent le long du boulevard, mais après trente mètres. Mais par après c'est le gouverneur qui a décidé pour les chasser. Il y a de cela deux semaines passées que le nouveau major vient de chasser les gens, on a essayé de cotiser pour lui donner mais il a catégoriquement refusé. Je lui donne raison, parce qu'il peut y avoir un véhicule qui n'a plus de frein et peut causer des incendies, de catastrophiques. Mais les gens disent que quand ils vendent le long du boulevard, c'est pour faciliter les gens qui attendent le transport » (Mj'')

Pour un autre :

« C'est pour éviter les encombrements parce qu'en cas d'accident, on n'est pas exempté. Aussi, parce que ce qu'ils vendent causent aussi de l'insalubrité. Il y a aussi des autorités qui se sentent gêner quand ils passent parfois on leur lance de pierre »68(*) (Mf).

Un papa fait aussi savoir ceci :

« Les artères publiques devraient être dégagées normalement parce que ça provoque en quelque sorte l'insalubrité. La voie publique telle que vous la voyez, boulevard et tout, devrait être assaini. Parce que c'est vraiment une voie où passe tout le monde, alors quand il ya des gens qui vendent le long et tout, ça provoque beaucoup de l'insalubrité et puis voyez, c'est le boulevard les gens s'étalent jusqu'aux bordures du boulevard, c'est-à-dire c'est pour cette cause que moi personnellement, je peux accepter que le boulevard soit un peu dégagé parce que ça peut provoquer aussi des accidents et tout, donc à part l'insalubrité, il y a aussi des accidents parfois parce que les gens quand ils vendent ils débordent parfois, ils arrivent jusqu'aux bordures, c'est vraiment imprudent aussi de voir les gens aux bordures du boulevard, vendre et tout. Voilà pour moi c'est une bonne mesure »69(*) (Ms).

En joignant sa voix aux autres, cet enquêté fustige tout de même cette position :

« Pona kotala vraiment service wana yambo esengeli nde Hôtel de ville asalango poya kobengana batu, premièrement :

- Un eza d'abord risque, risque na nini lelo motuka akoki koya na boulevard motuka lelo pan atuti pan peut être frein esili akolinga à se défendre na minutie wana tango amoni ke côté ya ko se défendre eza te, akoki komikota côté batu bazotekela, tangu alokoti déjà batu wana pan bakufi eza déjà likama na kati ya mboka,

- Ya mibale eza nini, ezali principal esika bato, bapaya ya ndenge na ndenge bazoleka, nzela bapaya bazoleka bazomona batu, epesaka penza ndakisa moko ya bien te. Lelo oyo Hôtel de ville aza mutu moko faut aluka à encadrer bango. Akobengana bango ndenge wana kaka te. En même temps Hôtel de ville ye moko azoya kofutisaka bato ba taxe, tango ozo ya kofutisa bato ba taxe wana ce ke oza au courant nango ke bato wana faut bateka esika wana, mais lobi na lobi oko mona wana boye kobengana. Wana ekomi makambo mosusu to bozosakana na batu pona nini. Soki bamonaki ça ne va pas bateka esika wana te, il ne fallait pas bafutisa bango ba taxe »70(*) (Mb).

Traduction :

« L'Hôtel de ville chasse les gens :

- Premièrement c'est un risque, dans quel sens, aujourd'hui le frein d'un véhicule peut rater, il cherchera à se défendre, mais s'il n'ya pas d'autre moyen, il peut terminer sa course là où vendent ces gens, dès lors qu'ils les ramassent et qu'ils meurent c'est déjà un problème pour le pays,

- Deuxièment, c'est la route principale où passent les étrangers de toute marque et quand ils voient les gens comme ça, ce n'est pas bon. Mais l'Hôtel de ville doit chercher à les encadrer, il ne peut pas les chasser de cette manière. En même temps, il continue à percevoir la taxe. Quand il vienne percevoir la taxe, ce qu'il est au courant que ces gens devraient vendre dans cet endroit. Mais quelques temps après, il les chasse de nouveau. C'est une façon de blaguer avec les gens. S'il pense que ce n'est pas l'endroit approprié, il ne faut plus non pas faire payer la taxe ».

Allant dans le même sens cette enquêtée déclare :

« J'ai encouragé ça parce que les conditions d'hygiènes ne sont pas respectées. Les gens vendent à même le sol de baigné, etc. Exemple, une fois je suis descendue du bus ici à Kingasani. J'ai vu une maman qui vendait ses arachides à même le sol ; son enfant avait fait caca et la maman a emballé cette saleté pour la mettre à côté de sa marchandise, cela m'avait écoeurée, c'est pour cela que je m'aime plus acheter tout ce qui est vendu pêle-mêle. Aussi les conditions urbaniques ne sont pas réunies. On ne doit pas voir un marché à chaque dix pas »71(*) (Fn).

Cependant, cet intervenant de sa part voit des choses d'une autre manière :

« L'Hôtel de ville lorsqu'il chasse les gens, il dit que ces gens là sont en train de salir la ville. Chasser les gens c'est ne pas la raison parce qu'en 2006, il a fait au tant. Il a interdit la vente de l'eau en sachet mais y a pas toujours de solution. Chasser les gens c'est bien. Parmi les enfants qui vendent de l'eau en sachet, il y a des enfants des fonctionnaires qui ne sont pas bien payés. Il faut commencer par bien payer les gens pour qu'ils ne vendent plus le long des artères. Il faut d'abord commencer par résoudre les problèmes qui tourmentent l'ordre social avant de penser à résoudre la salubrité »72(*) (Mj').

Un autre d'ajouter :

« Là où ils vendent ce n'est pas le marché. Mais les vendeurs ont parfois raison parce qu'ils n'ont pas de place précise pour vendre. Parmi eux, il y a des gens qui ont payé le frais pour avoir un étalage dans un marché. Mais ils sont ballotés par ceux qui perçoivent cet argent »73(*)(Mm).

b) Pour ou contre l'initiative du salongo : (Q2)

Pris de façon isolée, la plupart de nos enquêtés estiment que le salongo en soi comme initiative n'est pas mauvais. Cette position se laisse entendre à travers quelques extraits de leurs interviews :

« Le salongo est bon pour assainir notre pays » (Fe).

A côté de cette enquêtée, une autre de sa part stipule que :

« Likanisi ya salongo eza bien kasi suivi eza te ponini ba chefs d'avenues bazosala mosala na bango te, bakoki kotambola na quartier ou na avenue pona kotala esika saleté ezali sima babengi population pona kobongisa » (Fg).

Traduction :

« L'idée de salongo est bonne. Mais il n'y a pas de suivi, parce que les chefs des rues ne font plus leur travail. Ils pouvaient faire le tour du quartier ou de l'avenue pour regarder là où il y a de l'insalubrité pour enfin inviter la population à l'assainir ».

Toujours à ce sujet une étudiante à fait savoir ceci :

« Du point de vue salubrité, ça va. D'ailleurs pour moi, le samedi seul ne suffit pas. Il faut qu'on y mette même deux fois par semaine pour que la ville soit propre » (Fn).

Restant dans la même logique un enquêté ajout que :

« Le salongo en soi est bon. Et jadis c'est les chefs d'avenues qui passaient pour travailler avec les gens, les avertir. Mais l'Hôtel de ville n'envoi plus des véhicules d'assainissement »(Mf).

Comme les autres cet enquêté aussi que :

« Salongo na yambo eza bien, salongo ezali pona kotalisa propreté ya mboka, mais propreté ekozala kaka na esika moko te. Eloko babengi proreté basalaka kaka na kati ya chambre te. Ebandakaka, kobanda chambre, salon tii libanda ya lopango » (Mb).

Traduction : « Premièrement le salongo est bon pour assurer la propreté du pays. Mais la propreté dont il est question, ne doit pas s'effectue un seul endroit. Ce qu'on appelle la propreté ne se limite seulement pas dans la chambre. Elle part de la chambre jusqu'à la cour de la parcelle ».

Dans ce perspective, un papa quant à lui s'est exprimé comme suit :

« Le salongo est une bonne chose, le décréter, moi personnellement je suis content du fait que l'Hôtel de ville la décrété, mais malheureusement le salongo n'est pas respecter. On dit bien, mais il devrait y avoir les mesures d'encadrements » (Ms).

De l'autre côté, cet enquêté pense le contraire :

« Je ne vois pas la raison d'être de ce salongo, parce que c'est empêcher les gens pour rien. Au moment où ils nous interdisent de vendre les libanais ouvrent leurs magasins. Ce salongo de samedi est un manque à gagner pour nous » (Mf).

Allant dans le même sens, cet intervenant explique :

« Pour les vendeurs, le samedi est un jour de repos, nous sommes obligés de donner quelque chose pour entretenir la propreté » (Mm).

c) Le salongo vu comme expression de tracasserie et du gagne-pain (Q3/Q4)

Si dans les lignes précédentes le salongo est vu comme un idéal pour parvenir à l'assainissement, par ailleurs nos enquêtés déplorent la manière dont celui-ci se déroule, ainsi que ses résultantes.

« Il y a d'autres policiers qui ne sont même pas envoyés, qui n'ont même pas l'ordre de mission. Ils peuvent vous trouver déjà à la fin du salongo, mais ils confisquent tout de même la marchandise qui n'arrivera même pas à la commune. Parfois ils les revendent chez d'autres personnes. Ils s'intéressent à l'argent, travailler ou ne pas travailler, il suffit de leur chercher quelque chose » (Fe).

Dans ce même fils 'idées cette enquêtée dit ceci :

« Les envoyés de l'Hôtel de ville ou ceux qui viennent superviser le salongo n'ont pas de rigueur. Ils focalisent leur attention sur l'aumône des vendeurs, l'argent, un produit. Les superviseurs se détournent de leur mission. Leur objectif est celui de faire travailler les gens, mais ils font juste le contraire. Parmi ces agents on voit ceux du service d'hygiène, les policiers, qui s'intègrent parce qu'ils ont besoin d'argent » (Fn).

Un autre d'ajouter:

« Avant 10 heures, il y a des policiers qui viennent surprendre les gens en les arrêtant. Les policiers ne viennent pas pour contrôler, ils ne pensent qu'à l'argent. S'ils vous arrêtent ils vous amènent à la commune pour payer l'amande, soit vous négocier sur place. Ces policiers ya de fois confisquent la marchandise des gens. C'est de l'aventure, même au grand marché le salongo ne se fait pas les policiers viennent seulement pour tourmenter la population. Quand ils arrivent même si votre place est propre, ils vous arrêtent afin de leur donner de l'argent. Tout ça c'est tourmenter la population » (Mj).

Cet enquêté fixe l'opinion en indiquant ceci :

« Normalement le salongo commence à 7 heures, à 6 heures par exemple, au moment où les bureaux de l'Etat ne pas encore ouverts, il y a déjà des policiers qui passent pour arrêter des gens. Et quand les policiers arrivent, que votre place soit propre ou pas il faut payer de l'argent. Et prenant de l'argent ils ne vous donnent ni reçu ou jeton. S'il arrive que d'autres groupes des policiers viennent de passer après le premier, il faut encore leur donner de l'argent. Quand vous leur expliquer que j'avais déjà donné à leurs collègues qui sont passés, ce n'est pas leur problème. Les policiers sont contents de descendre sur terrain parce qu'ils s'attendent à de l'argent » (Mm).

Pour celui-ci :

« Les policiers passent récupérer les marchandises des gens, foufou, chaises en les mettant dans un pousse-pousse. C'est une sorte d'intimidation pour que vous payiez de l'argent. Ce n'est pas de façon gentille mais par force. Les policiers préfèrent que les gens ouvrent leurs boutiques pour qu'ils aillent un moyen de vivre. Le salongo est vraiment la proie des policiers, quand les gens donnent quelque chose aux policiers par exemple 500 FC, ils disent que je fais le salongo avec mon 500 FC » (Mj'').

Quant à un autre :

« Je ne vois pas la raison d'être de ce salongo, parce que c'est empêcher les gens pour rien. Au moment où ils nous interdisent de vendre les libanais ouvrent leurs magasins. Ce salongo de samedi est un manque à gagner pour nous. On voit, c'est seulement les policiers qui en profite pour l'argent. En bref, le salongo est un mot d'ordre qui n'a pas sa raison d'être. Pourquoi on l'applique seulement aux commerçants et pourtant dans des avenues il y a aussi de l'insalubrité. Les policiers viennent seulement tracasser les gens » (Mf).

Dans ce même élan cet enquêté à fait savoir ce qui suit :

« Banani basalaka suivi awa ezalaka mingi ba policiers, ba policiers bato basalaka suivi ya nini wana ya salongo, wana ndenge batambolaka, eza te ke non batelama basala salongo te, bango bayakaka na mbala moko bouuu ! ba brutaliser, bakangi biloko mais soki ofuti bango quelque chose batiki na biloko na yo, donc ekoma lokola esika ya koliela. Ndenge eza boye, aye kokuta tangu mosusu eloko tangu mususu ba bâcha, mais azui yango à débâcher yango, bazwi biloko bakangi, ale tangu okokoma na bureau bazosenga 10 dollars or, ke tangu akuti mutu na mbeba ya ndenge wana, approcher mutu à la prochaine fois ameka susu kozongela yango te, mais tangu ozwi biloko wana okangi yango, biloko wana peut être eza ya 20.000 ou bien 30.000, mais tangu okomi kuna ozosenga ye, amitekili pe nanu te ozo senga, oh !pesa nga 10.000 akopesa ngo ndenge nini » (Mb).

Traduction :

« Qui font le suivi ici ce sont des policiers. Quand ils arrivent c'est ne pas pour faire le salongo. Ils confisquent nos biens et quand on leur donne quelque chose, ils vous le retournent. Ce devenu un trafic où ils trouvent leur gagne-pain. Tel que là, la marchandise peut être bâchée, mais ils vont jusqu'à la débâcher puis la confisquer. Lorsqu'on se rend à leur bureau, ils vous demandent 10 dollars or, quand quelqu'un a fait une telle faute, il faut lui reprocher pour qu'il la répète plus. Mais quand vous saisissez la marchandise d'une valeur de 20.000 ou 30.000 et en retour vous taxer une amande de 10.000 au moment où il n'a pas encore vendu, comment est-ce qu'il peut la payer ».

Venant en appui à ce point de vue, un papa a fait remarquer ceci :

« Ils ont trouvé une occasion d'argent. Ils travaillent mais abusivement. Ils travaillent pour leur propre compte, dans l'esprit de pouvoir gagner quelque chose. Ils sont présents là, ils font de va-et-vient, ils font de tour. Si quelqu'un refuse de donner l'argent, ils peuvent prendre soit, il prend la chaise, il prend la table, il commence à partir avec ou une de la marchandise dont la personne est en train de vendre. Il vient, il prend et puis il part, alors le vendeur n'acceptera pas que sa marchandise puisse partir avec les soldats, les policiers. Il va suivre et devoir donner quelque chose pour récupérer ce qu'on lui attrapé et tout ça parce qu'il vendu ou parce qu'il a ouvert la maison ou parce qu'il a étalé » (Ms).

* 65 Propos recueillis lors de notre entretien

* 66 Propos recueillis lors de notre entretien

* 67 Propos recueillis en lingala et traduit en français.

* 68 Propos recueillis lors de notre entretien.

* 69 Propos recueillis lors de notre entretien.

* 70 Propos recueillis en lingala, enregistré et traduit en français.

* 71 Propos recueillis lors de notre entretien.

* 72 Propos recueillis lors de notre entretien.

* 73 Propos recueillis lors de notre entretien.

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