SOMMAIRE
DEDICACE.................................................................................i
REMERCIEMENTS......................................................................ii
LISTE DES
ANNEXES..................................................................iii
LISTE DES
ABREVIATIONS........................................................iv
AVANT
PROPOS.........................................................................v
INTRODUCTION
GENERALE...................................................1
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DE AFRILAND ET
DEROULEMENT DU
STAGE.....................................................3
SECTION I: PRESENTATION GENERALE DE AFRILAND FISRT
BANK.3
SECTION II: DEROULEMENT DU
STAGE......................................10
CHAPITRE II: PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DE LA
RELATION CLIENT A AFRILAND FIRST BANK..........................30
SECTION I : EXPOSE DU
PROBLEME..........................................30
SECTION II : IMPLICATION DE LA PROBLEMATIQUE DE LA
RELATION CLIENT
..................................................................43
CHAPITRE III : SOLUTIONS, FAISABILITES ET IMPACTS
DES SOLUTIONS
PROPOSEES.........................................................43
SECTION I : SOLUTIONS ET
FAISABILITES.................................43
SECTION II : IMPACTS DES SOLUTIONS SUR LA PERFORMANCE ET
LE FONCTIONNEMENT DE LA BANQUE.......................................48
CONCLUSION
GENERALE......................................................52
BIBLIOGRAPHIE ANNEXES
TABLES DE MATIERES
DEDICACE
A mes parents :
Monsieur et Madame MOGTO
REMERCIEMENTS
Cette oeuvre n'étant pas le fruit d'un effort
personnel, sa réalisation à donc nécessité
l'implication et la participation de plusieurs personnes à qui nous
tenons à exprimer notre profonde gratitude. Nous pensons notamment
à :
Ø Monsieur AIME TCHUMKAM Césaire, notre
encadreur académique pour la considérable contribution à
la réalisation de ce travail, ce malgré ses occupations ;
Ø Monsieur TCHATCHOUA TCHOUATE Rocchy, notre encadreur
professionnel et son collègue de bureau Monsieur AYISSI Charles pour
leurs encadrements professionnles ce malgré la pression et la surcharge
de leur travail ;
Ø Monsieur YOUMTO Ernest, Directeur de l'ISTAG pour la
coordination des enseignements ;
Ø Monsieur ALAMINE OUSMANE May, Directeur
Générale de Afriland First Bank pour m'avoir permis d'effectuer
mon stage dans l'illustre structure dont il a la charge ;
Ø A toute la grande « famille first
bank » pour l'accueil ;
Ø Tous mes enseignants et plus particulièrement
à M. EPOUNDE EPOUNDE Olivier, M. YAMDJEU Magloire, M. MOUKOURY Lean
Pierre, M. TATKE Jusé, M. NZALLI Gédéon, Mme NVONDO
Colette Romaine, Mme AISSATOU Rosette ;
Ø A ma marraine, Mme KAMENI Henriette pour ses
encouragements et ses conseils ;
Ø A la famille NGUELO pour son assistance ;
Ø A la famille KAMAHA pour son assistance ;
Ø A la famille NGUEUMELEU à
Ngaoundéré pour ses encouragements ;
Ø A mes frères et soeurs : MOGTO Narcisse,
WEIMPE William, WEIMPE Jackson, MOGTO Sylvain, MOGTO Auriane, WEIMPE
Christelle, TEMENI Patrick pour leurs encouragements ;
Ø A mes neveux : ANGO Yoanne, ANGO Maël,
KAMAHA Israël et MARHTE Bernie ;
Ø A Serge NDAMOU depuis Paris, pour ses conseils, son
assistance, ses orientations, ce malgré la distance et ses
occupations ;
Ø A tous mes camarades de promotion et plus
particulièrement à KENYE William, FOKOCK Ernest, FODJO Franck,
FOMETIO José, KEMAJOU Ida, TCHANOU Yolande ;
Ø A tous amis, en particulier à : MENDOUA
Lauraine Vanessa, TCHANKEU Fabrice, MONTHE Mélissa, FOSTO Christelle,
KENGNE Ingride ;
Ø A tous ce qui de près ou de loin ont
participé à la réalisation de ce travail.
LISTE DES ANNEXES
Ø Organigramme Afriland First Bank ;
Ø Modalités d'adhésion et de
fonctionnement de compte ;
Ø V/Demande de stage académique ;
Ø Programme de stage académique.
LISTE DES ABREVIATIONS
AFB ou First Bank: Afriland First Bank
BEAC : Banque des Etats de l'Afrique Centrale
CEMAC : Communauté Economique et Monétaire
`Afrique Centrale
CCEI : Caisse Communautaire pour l'Epargne et
l'Investissement
CNI : Carte Nationale d'Identité
CRM : Costumer Relationship Manager
DAB : Distributeur Automatique de Billet
DAP : Disposition A Payer
DCM : Division Commerciale et Marketing
DI : Déclaration d'Importation
GAB : Guichet Automatique de Banque
GFC : Gestionnaire de Fonds de Commerce
GRC : Gestionnaire de Relation Client
ISTAG : Institut Supérieur de Technologie
Appliquée et de Gestion
LTA : Lettre de Transport Aérien
KYC : Know Your Costumer
MINFI : Ministère des Finances
PIB : Produit Intérieur Brut
PNB : Produit Net Bancaire
RDC : République Démocratique du Congo
RUU : Règles et Usances Uniformes
SWIFT : Society International Financial Transaction
SYGMA : Système de Gros Montant
Automatisé
SYSTAC : Système de Télécompensation
d'Afrique Centrale
TC : Traveller Cheque
TPE : Terminal de Paiement Electronique
AVANT PROPOS
La Licence Professionnelle est instituée dans l'optique
d'adapter l'enseignement technique aux exigences de fournir aux entreprises des
cadres professionnels moyens, à même de répondre aux
défis des entreprises. A cet effet, la licence professionnelle donne aux
candidats les aptitudes à l'exercice d'une profession bien
précise. La circulaire ministérielle
n°07/003/MINESUP/CAB/IGA/CE du 19 octobre 2007 portant dispositions
relatives au cadrage général en vue du lancement du
système LMD dans l'enseignement au Cameroun vient donc en réponse
à cette préoccupation.
Au bout d'une année de formation selon la
filière choisie par le postulant, ce dernier est appelé à
rédiger un rapport de fin de stage académique. Pour cela, tout
candidat doit effectuer un stage en entreprise, lieu par excellence pour se
confronter aux exigences et réalités de la profession, mais aussi
pour lui d'exprimer ses connaissances théoriques reçues à
l'école.
Pour satisfaire cette double exigence académique et
professionnelle, nous avons effectué un stage d'une durée de
trois (03) mois à Afriland First bank. Les différentes
tâches accomplies tout au long de notre stage nous ont motivé
à retenir comme thème de notre travail ;
« Problématique de la gestion de la relation client à
Afriland First Bank »
INTRODUCTON GENERALE
Du latin Mundus, qui signifie
Univers ; la mondialisation est un processus d'ouverture de toutes les
économies nationales sur un marché devenu planétaire.
Phénomène d'actualité en cet ère de XXIe
siècle, elle est favorisée par d'autres sous
phénomènes ou facteurs majeurs tels que :
- L'interdépendance entre les Hommes ;
- La délocalisation des échanges ;
- La fluidité des mouvements financiers, le
développement des moyens de transport et
télécommunication ;
- La libéralisation des échanges.
Ce dernier facteur peut être appréhendé
comme le fait de rendre libre l'accès à un secteur
économique aux agents économiques privés ou publics ;
cela se traduisant par la fin du monopole d'une administration ou d'une
entreprise (publique ou privée) .
Dans un contexte où la libéralisation a conduit
à l'élargissement de la concurrence dans tous les secteurs
d'activités ; ou mieux encore, dans un contexte où la
mondialisation des économies intensifie la concurrence dans tous les
secteurs d'activités ; il va sans dire que le secteur bancaire de
l'économie africaine en générale et celui de
l'économie camerounaise en particulier n'en reste pas moins
épargné de cet influence. En effet, avec un taux de bancarisation
en faible croissance au Cameroun, une relative stabilité politique et
une croissance permanente du PIB, on assiste depuis quelques années
à l'installation de plusieurs institutions bancaires
étrangères sur la scène bancaire camerounaise. Survient
alors un climat de rivalité, de compétition entre les banques
ayant les mêmes objectifs, recherchant les mêmes avantages :
la concurrence.
L'intensification de ce phénomène qu'est la
concurrence, exige le développement des stratégies
adaptées à chaque secteur d'activité, plus encore au
secteur bancaire, nouvelles comme anciennes afin de d'assurer et de conforter
non seulement une position concurrentielle préférentielle, mais
aussi et surtout pour réaliser leur objectif majeur : être la
banque africaine du millénaire.
C'est ainsi Afriland First Bank, d'ailleurs comme toutes les
banques du système se préoccupe de plus en plus de la
fidélisation de leurs clients. Ceci passe par la mise en place d'outil
indispensable à l'établissement d'une véritable relation
horizontale et personnalisée avec chacun des clients de la banque ;
c'est le système de Gestion de Relation Client (GRC), connu sous le
vocale angloxason Customer Relationship Manager (CRM). Le terme de Gestion de
la Relation Client ou de Marketing « One to One »
est né au début des années 1990, pour pallier les
insuffisances du marketing de masse qui rendait le client plus volatil, plus
sollicité et plus exigeant.
Au cours de notre formation académique à
l'ISTAG, l'opportunité nous a été donnée à
Afriland First Bank, sous forme de stage académique d'une durée
de trois (03) mois. Période durant laquelle, nous nous sommes
imprégnés des réalités du terrain. Nous avons
été donc confrontés aux activités quotidiennes de
la banque en générale et en particulier à
l'activité de Gestionnaire de la Relation Client (GRC) connu sous le
vocable de Gestionnaire de Fonds de Commerce (GFC) ou « portfolio
Manager ». Dans l'exercice quotidien de cette dernière
activité, force a été de constater la surcharge, la
pression avec lesquelles ces gestionnaires travaillent, ce relatif après
analyse au nombre élevé de clients par portefeuille
de gestionnaires et la non segmentation de la clientèle.
La question à se poser est de celle savoir : Le nombre
élevé de clients par portefeuille de gestionnaire et la non
segmentation de la clientèle permettent-ils à ce dernier de
mieux commercialiser les produits de la banque (fonction première du
gestionnaire), de mieux circonscrire le risque, le mesurer et le minimiser et
enfin, de mieux personnaliser la relation banque-client ?
Au terme de ce stage, il est question pour nous de
fédérer nos connaissances à la fois théoriques et
pratiques, pour répondre à la question poser et y obtenir des
solutions adéquates.
Avant d'y parvenir, il convient de situer le rapport dans son
contexte en présentant en chapitre I Afriland First Bank comme cadre
d'observation ainsi que le déroulement de notre stage. En chapitre II il
sera question d'exposer le problème identifié ainsi que ses
implications sur la vie de l'entreprise ainsi que quelques solutions
adéquates pour pallier à ce problème.
PRESENTATION GENERALE DE AFRILAND FIRST BANK ET
DEROULEMNT DU STAGE
Chapitre I
Section I: présentation générale
de Afriland First Bank
Dans cette section, nous ferons un bref historique de Afriland
First Bank, c'est-à-dire de sa création jusqu'à nos jours,
l'évolution de l'étendu de réseau sur le territoire
national et international.
I - Historique
Afriland First Bank a vu le jour au Cameroun
en 1987, sous la raison sociale de « Caisse Commune d'Epargne et
d'Investissement » en abrégé CCEI, avec un capital de
FCFA 300 000 000. Entre 1994 et 2002, elle change de raison sociale
et devient respectivement CCEI BANK et Afriland First Bank. Cette
dernière appellation Afriland First Bank symbolise sa racine africaine
et marque l'ambition de la banque à être
« First ». Dans l'optique d'être la banque africaine
du troisième millénaire, Afriland First Bank s'est fixée
des objectifs.
Pour répondre de façon efficace aux besoins de
l'environnement africain la First Bank depuis sa création s'est
fixé des objectifs principaux qui orientent sans cesse ses
actions :
- Créer une passerelle entre les secteurs formel et
informel ;
- Accélérer le processus de bancarisation des
populations des zones rurales et urbaines ;
- Entretenir le flambeau de l'innovation ;
- Participer à l'éclosion et à
l'émergence d'une véritable classe d'entrepreneuriale
africaine.
Ces objectifs ont permis à la First Bank de devenir
aujourd'hui l'une des banques les plus solides sur la scène bancaire
africaine que camerounaise malgré son environnement relativement
concurrentiel, ce grâce en majeure partie à l'étendue
considérable de son réseau « First ».
Ainsi, depuis sa création jusqu'à nos jours la
First Bank pu étendre son réseau tant sur le plan national
qu'international.
· Sur le plan national :
On compte 22 agences et un guichet unique qui sont
subdivisés en deux grandes régions qui sont :
Réseau d'agence nationale de Afriland First
Bank
|
Région Littoral Nord
|
Région Centre Ouest
|
Agence de Bonandjo
|
Agence de l'Hippodrome
|
Agence d'Akwa (2)
|
Agence de Mvog -mbi
|
Agence de New Bell
|
Agence de Messa
|
Agence de Mboppi
|
Agence de la Retraite
|
Agence de Ndokoti
|
Agence de Biyem-assi
|
Agence de Bessengue
|
Agence d'Etoudi
|
Agence de Bonamoussadi
|
Agence de Bafoussam
|
Agence de Nkongsamba
|
Agence de Bamenda
|
Agence de Maroua
|
|
Agence de Ngaoundéré
|
|
Agence de Garoua
|
|
Agence de Kousseri
|
|
Agence de Limbe
|
|
Agence de Bonabéri
|
|
· Sur le plan international :
Sur la scène internationale le réseau First se
présente comme suit :
· La filiale de Guinée Equatoriale ;
· La filiale de Sao Tomé et Principe ;
· Le bureau de Paris en France ;
· Le bureau de Pointe Noire au Congo
Brazzaville ;
· Le bureau de Beijing en Chine ;
· La filiale de RDC ;
· La filiale du Liberia ;
FICHE D'IDENTIFICATION
|
Raison social :
|
Afriland First Bank
|
Forme juridique :
|
Société Anonyme (SA)
|
Capital social :
|
F CFA 15 800 000 000
|
Siège social :
|
1063, place de l'indépendance
|
Site web :
|
www.afrilandfirstbank
|
E-mail/
|
first@afrilandfirstbank.com
|
P.O. Box :
|
11 834 Yaoundé
|
Télex :
|
88907 KN
|
SWIFT :
|
CCEI CMCXA
|
Tel :
|
22 23 60 68 / 22 22 37 34
|
Fax :
|
22 22 17 85
|
Call center :
|
8050
|
II- Structure organisationnelle
Afriland First Bank, dans le but d'atteindre ses objectifs a
mis sur pied un organe de prise de décision, de gestion et
d'exécution de ses objectifs ainsi que de gestion de son personnel assez
précis.
II-1- organe de décision
Cet organe est constitué du Conseil d'Administration,
de la Direction Générale et de l'inspection
Générale.
· Le Conseil d Administration (CA) avec à sa
tête un président (PCA) : il définit la politique
générale et veille à son application.
· La Direction Générale assistée par
deux directions générales adjointes : elle met en oeuvre la
politique définie par le CA et élabore les stratégies pour
l atteinte des objectifs.
· L Inspection Générale : elle assure
auprès de la Direction Générale le contrôle de
l'exécution dans les normes et veille au respect strict des
instructions.
II-1- organe technique
Il est constitué de :
· La Direction des Systèmes d'Information (DSI) :
elle assure la gestion du système informatique dans toutes les banques.
Elle le fiabilise, le sécurise, traite les informations et les
restitue ;
· La Direction Financière et du Contrôle
Comptable Groupe (DFCCG) : elle assure le contrôle comptable, la gestion
du budget, l'analyse statistique et l'établissement des états
financiers ;
· La Direction Commerciale et Marketing (DCM) : elle
coordonne les activités commerciales, marketing ainsi que les
activités de trésorerie ;
· La Direction des Etudes et du Développement
(DED) : elle est chargée de trouver de nouveaux produits viables pour la
banque et de perfectionner ceux existants ;
· La Direction des Affaires Juridiques et du Recouvrement
(DAJR) : elle assure le suivi de toute les préoccupations d ordre
juridique et représente la banque en cas de problème avec la
justice ;
· La Direction des Ressources Humaines (DRH) : elle
assure le recrutement, la gestion, le recyclage et la formation du personnel en
collaboration avec la direction générale ;
· La Direction des Engagements(DE) : elle coordonne
l'activité de crédit, met en oeuvre la politique des engagements
de la banque, relit les conventions de crédit, met en place des
crédits de montants supérieurs ou égaux à 100
millions de Francs CFA, assure la formation des gestionnaires de fonds de
commerce en matière de crédit, organise les comités de
crédits 1 et 2 à travers des contres analyses, les comités
3,4 et le conseil d'administration (pour des montants de crédit
supérieur à 900 millions de Francs CFA
· La Direction des Risques (DR) : c'est une
direction centrale de la banque qui est chargée d'identifier,
d'évaluer et de maîtriser les conséquences de tous les
événements susceptibles d'affecter défavorablement la
santé financière, voire l'existence de la banque.
· La Direction d'Exploitation et des Ressources
(DER) : elle veille à la sauvegarde du patrimoine de la banque,
s'occupe de la gestion des systèmes de paiement (SYSTAC et SYGMA), des
opérations internationales à travers les messages SWIFT, des
moyens de paiements électroniques, Des transferts reçus et des
réclamations des clients sur les opérations internationales.
Ainsi se présente de manière succincte les
différents organes de la First Bank qui sont récapitulés
en annexe 1 (organigramme)
II-3- la politique générale de la First
Bank
Elle tient lieu à sa stratégie et de la mise sur
pied de la diversité de ses produits dans le but d'atteinte de ses
objectifs.
II-3-1- Sa stratégie
Afriland First Bank a décidé dès sa
création de s'intéresser à l'activité commerciale
locale en priorité. Pour confronter cette stratégie dans le
milieu des affaires, elle initie la création des sociétés
de capitaux à risque pour le financement des sociétés
à fort potentiel ; les secteurs visés sont ceux à forte
valeur ajoutée répertoriés en Afrique, qui vont des
technologies de l'information et de la communication au tourisme en passant par
l'agroalimentaire. La First Bank a développé un ensemble de
produits adaptés aux usages locaux qui marque sa volonté de faire
de l'innovation son cheval de bataille.
Côté Ressources Humaines, la banque s'appuie
essentiellement sur la population jeune issue des divers pays africains : ce
dernier est doté d'un dynamisme sans fin, de beaucoup d'humilité
et surtout il apprend au cours de ses derniers mois dans la banque à
mettre le client au centre de ses priorités via le slogan
« l'intérêt de la clientèle est notre
priorité »
La First Bank, dans le souci de favoriser
l'épanouissement de son personnel dans le travail cultive au sein de
celui-ci et dans l'esprit de chaque nouveau membre la liberté, la
responsabilité, l'équité et surtout l'humilité dans
la gestion des relations quotidiennes.
II-3-2- les produits de la First Bank
· Produits spécifiques
En plus des produits classiques c'est-à-dire standards
(comptes courants, comptes d'épargne...) d'une banque, la First Bank a
crée certains produits qui lui sont spécifiques et d'autres qui
permettent de l'accompagner dans sa politique. Il s'agit notamment de :
· Le compte de dépôt spécial
(CDS) : il a été crée pour permettre aux
personnes et aux entreprises ne pouvant pas ouvrir de comptes courants de
pouvoir effectuer des opérations telles que les virements, les remises
chèques et il donne droit à la domiciliation bancaire.
· Le compte de dépôt Islamique
: c'est un produit crée dans le but de rapprocher la
communauté musulmane des services bancaires tout en respectant les
principes et préceptes de l'islam et de mieux préparer
l'accomplissement de son devoir sacré qu'est le pèlerinage. Le
support matériel de ce produit est le compte de dépôt
islamique (CDI) qui fonctionne sans intérêts créditeurs,
sans agios, ni frais de tenue de compte.
· Le Flash Cash (FC)
: c'est un certificat de dépôt transmissible
à un tiers et librement convertible en argent liquide. Il est un moyen
de paiement garantissant la sécurité, la simplicité dans
le transport des liquidités et la discrétion dans la manipulation
des fonds. Il est disponible en plusieurs coupures (5000, 25000, 50000, 100000,
300 000, 500 000, 1000 000).
· Money First : c'est un système
de transfert rapide d'argent dans le réseau national. Il offre plusieurs
avantages notamment la rapidité, la fiabilité. Il est accessible
par tous, détenteur ou non d'un compte bancaire à la First
Bank.
· AS Millénium : C'est un contrat
d'assurance qui garantie l'épargne suivant une périodicité
donnée en vu du financement des études supérieures de
votre enfant aussi bien à l'intérieur qu'à
l'extérieur du Cameroun quelques soient les aléas de la vie.
· Flash Millénium : il
s'agit d'un contrat qui permet à l'assuré ou au souscripteur de
préparer de manière sure sa retraite. Il peut être
considéré comme un contrat d'épargne et de
prévoyance car comportant une épargne investissement et une
garantie en cas de décès ou d'invalidité.
· La I-Card plus : C'est le fruit de la
coopération entre proton et intelligentsia. Elle remplace la I-Card avec
plus de facilité et d'avantages, en plus d'être un porte monnaie
électronique (instrument de paiement) elle fonctionne aussi comme une
carte GAB dans la mesure où on peut débiter son compte, elle
assure une sécurité et une rapidité dans les transactions
et par ailleurs une discrétion et une protection contre les vols et
incendies.
· Mobile money : c'est un moyen de
transfert d'agent par téléphone. La First Bank dans cette
opération est en partenariat avec MTN Cameroun.
· Le First Home Pack : qui est un
ensemble de services offerts à la clientèle pour lui permettre un
accès facile et rapide aux informations sur leurs comptes, il s'agit
ainsi du netfirst (accès par Internet) et du SMSfirst (accès par
SMS).
· Produits d'accompagnement
· Les Mutuelles Communautaires de Croissances (M)
: Ce sont les micros banques de développement
spécialisées dans la réduction de la pauvreté. La M
est développée en milieu rural en raison de la
prédominance de la pauvreté, sous le patronage de la FIRST
BANK ;
· La mutuelle financière de la femme
Africaine (MUFFA) :c'est un réseau de micro finance
concentré sur la femme pour encourager l'esprit d'entreprise et du
leadership féminin dans notre société ;
· CENAINVEST : le tout premier
fonds de capital risque de la sous région Afrique Centrale mis sur pied
pour le financement de l'outil de production des entreprises en croissance ou
en création ;
· MITFUND : c'est un fonds de
capital pour les microprojets, dont le but est de promouvoir l'entreprise et
l'entreprenariat ;
· ALC : société de
leasing destiné au financement de l'outil de production par
crédit bail.
II-3-3- les objectifs généraux de la First
Bank
Afriland First Bank s'est fixée dès sa
création des objectifs qui pour la plupart participent au
développement et à la lutte contre la pauvreté. Ainsi,
à travers ses différentes structures et organes, elle s'est
toujours voulue actrices majeure du développement au Cameroun voir en
Afrique. Ses principaux objectifs peuvent se résumer de la
manière suivante :
· Créer des passerelles entre l économie
informelle et formelle
· Favoriser l émergence d une classe d
entrepreneurs africains
· Apporter un soutient au développement des
entreprises
· Intégrer le monde rural dans le processus de
développement
· Réduire la préférence des
liquidités
Section II : Déroulement du stage
Mardi 17 Mai 2011, nous avons reçu un appel du
secrétariat du DGA d'Afriland First Bank, nous informant de passer
prendre notre lettre d'admission en stage pour une durée de trois (03)
mois, plus précisément, période allant du 23 Mai 2011 au
23 Août 2011. Ainsi, dans cette section il sera question pour nous de
dire dans quelles conditions nous avons été accueillis, quelles
ont été les taches effectuées durant toute la
période de stage et dire enfin quelle a été la
portée du stage.
I - Accueil
Nous évoquerons ici les conditions dans lesquelles nous
avons été accueillis. Ainsi, le lundi 23 Mai 2011 nous sommes
arrivés à la Direction Générale d'Afriland First
Bank sis à Hippodrome, il était environ 07 heures 30 minutes pour
le début effectif de notre stage. Nous avons été
accueillis par notre parrain, Monsieur TCHATCHOUA Rocchy et son collègue
de bureau Monsieur AYISSI Charles. Une bienvenue chaleureuse nous a
été souhaitée par ceux-ci, puis notre parrain nous a remis
un programme de stage indiquant l'ordre de passage dans différents
services et des conseilles et conduites à tenir nous ont
été prodigués relativement en ce qui concerne :
- la ponctualité : vue que l'entreprise ouvre ses
portes à 07 heures 30 minutes, le personnel se doit être là
avant cette heure là pour arranger le bureau et préparer la
journée ;
- le respect du personnel et de la clientèle ;
- garder secret les informations dont on prend connaissance
durant notre formation : le secret professionnel ;
- des méthodes de travail basées autours des
questions (qu'est qu'on y fait, comment y procède-t-on, pourquoi fait-
on telle ou telle et bien d'autres).
Après ces conseils et conduites à tenir, nous
avons rejoint notre premier service à savoir celui des
ouvertures de comptes/ produits spécifiques.
I-2- taches effectuées
Durant toute la période de notre stage, nous avons
effectués les taches suivantes en fonction des différents
services parcourus.
I-2-1- ouvertures de comptes/produits
spécifiques
· ouverture de compte
Le compte peut être défini comme une convention
entre la banque et une personne (physique ou morale) assortie d'un accord de
règlement de créance réciproques. Ainsi défini,
l'ouverture d'un compte à une personne matérialise
l'entrée en relation avec la banque, alors cet instant se doit
d'être de qualité, spécial, voire sacré. C'est ainsi
que la procédure d'ouverture de comptes à la First Bank à
travers son formulaire d'ouverture de compte respecte relativement la
règle du Know Your Customer (KYC) qui permet une plus grande
connaissance du client gage de pérennité de la relation
banque-client (partenariat gagnant-gagnant). Ainsi,
pour l'ouverture d'un compte, le demandeur devra fournir certaines
pièces en fonction du type de comptes sollicités. (Voire annexe).
Notre quotidien consistait à :
· présenter aux prospects les différents
comptes qu'offre la banque, les conditions d'ouverture (pièces à
fournir) ainsi que les modalités de fonctionnement ;
· pour ceux disposant déjà de toutes les
pièces nécessaires à l'ouverture du compte, nous
procédons à la vérification de celles-ci, puis nous les
orientons et les aidons à remplir le formulaire de demande d'ouverture
de compte. Chose faite, l'ensemble du dossier est mis dans une chemise en
plastique puis est remis au chargé d'ouverture de compte qui se chargera
de créer le compte dans la machine.
Nous n'avons pas pu effectuer cette dernière tache, car
réservée au personnel. Néanmoins, après
observations et questionnement nous avons pu avoir un bref aperçu de ce
procédé de création de compte qui se présente comme
suit :
· dans le logiciel @ link
(logiciel de connection interbancaire First) : il permet la
création de la racine du compte (matricule et séquence) du client
grâce à l'enregistrement et la validation des informations
collectées. La racine créée, on va dans le logiciel
Delta pour la suite.
· Dans le logiciel Delta :
grâce à la racine préalablement créée, ce
logiciel permet la création de la clé du numéro de compte.
Enfin un numéro de compte présenté comme
il suit est attribué au client qui pourra faire sa première
opération (versement) et ses opérations avenir :
Code banque
|
Code agence
|
Matricule client
|
Code produit
|
Séquence
|
Clé
|
05 chiffres
|
05 chiffres
|
07 chiffres
|
03 chiffres
|
01 chiffre
|
02 chiffres
|
L'ensemble de ces 23 chiffres représente le
Relevé d'Identité Bancaire (RIB) du client qui répond
à la nomenclature internationale utilisée par les banques pour
l'identification de leurs clients.
Lors de notre passage dans ce service, nous avons fait
quelques remarques aux quelles nous avons essayé d'apporter quelques
suggestions à savoir :
- il n'y a qu'un seul et même formulaire de demande
d'ouverture de compte pour tout type de compte que propose la First Bank, ce
qui fait le formulaire est assez touffu ; il n'y'a donc pas assez d'espace
pour que le client puisse porter toutes les informations le concernant par
conséquent ne permet pas de circonscrire le risque tout au long de
relation. Par exemple pour un compte association où il y'a quatre
mandataires, le formulaire n'en prévoit que trois aux maximum.
- Les agents chargés de l'ouverture de compte ne
disposent pas de liste noire des mauvais payeurs qui influencerait leur
décision d'ouvrir ou non le compte.
- Nous avons par ailleurs remarqué que la
qualité de l'accueil des clients n'était pas toujours au rendez
vous au service des ouvertures de compte.
Pour ne qu'en citer ces cas là, nous proposons comme
suggestions :
· Mettre à la disposition des agents
chargés de l'ouverture de compte des listes noires après chaque
parution.
· De plus les agents de ce service doivent être
très accueillants, souriant et disponibles lors de l'ouverture de
compte, car leurs comportements laissent entrevoir la suite de la relation
bancaire.
· Nous suggérons plus de courtoisie et de
politesse envers les clients.
· produits spécifiques
Placé sous la supervision de la Direction de
Succursale, ce service est chargé de la commercialisation et la gestion
de certains produits spécifiques de la banque que sont : la I-Card,
la carte GAB, AS millénium, FLASH Millénium et le First Home
Pack.
En ce qui concerne la commercialisation, elle consiste pour
nous généralement à proposer au client à
l'ouverture du compte ou pendant la relation certains produits sans toute fois
l'étouffer. Par exemple : à l'ouverture d'un compte
d'épargne, compte pour salaire (compte courant particulier) nous
proposons généralement des cartes GAB. Aussi pour un client qui
est déjà en relation, des produits de bancassurance.
En ce qui concerne la gestion, elle
consiste à :
· appeler les clients pour qu'ils viennent retirer leurs
cartes (I-Card, cartes GAB) pour ceux ayant souscrits, appeler les clients pour
leurs rappeler de procéder au versement de leurs primes d'assurance pour
ceux ayant souscrits aux produits de bancassurance.
· Quand le client se présente pour le retrait de
sa carte bancaire, à l'aide de sa CNI, nous l'identifions. S'il s'agit
bien bénéficiaire de la carte, nous la recherchons dans l'armoire
prévue à cet effet où elles sont rangées par ordre
alphabétique et par catégorie (GAB d'un coté et I-Card de
l'autre). Si la carte bancaire du client est disponible, nous l'enregistrons
dans un registre prévu pour la circonstance (la date du jour, nom et
prénom du client, numéro de la carte, numéro du compte
s'il s'agit d'une GAB), puis il décharge pour attester qu'il reçu
sa carte bancaire.
· La gestion des réclamations : les
réclamations sont de plusieurs ordres et fonctions des produits
souscrits par le client.
Présentation de quelques cas de réclamations et
résolutions y relatives :
Le client qui se présente parce que le distributeur a
soit avalé leur carte, il remplira la fiche de réclamation, puis
nous allons ouvrir le distributeur pour retirer sa carte et le lui restituer.
Soit parce que le distributeur a ravalé son argent, dans ce cas nous
faisons remplir au client une fiche de réclamation, la suite consistera
à extourner l'opération s'il s'agit d'une GAB et de
réapprovisionner le DAP au nom du client s'il s'agit d'une I-Card du
montant de l'opération. Pour des clients ayant égaré leurs
cartes, nous bloquons la carte et passons la commande d'une nouvelle carte pour
ceux-ci. Pour les clients ayant oublié le code (de carte bancaire ou de
First Home Pack) nous renouvelons leurs codes.
Nous avons fait la remarque selon laquelle le service en
question est assez étroit par conséquent donne à
première vue une mauvaise image de la banque ; de même,
l'étroitesse pourrait entraîner des confusions et des
mélanges entre dossiers ou des pertes de dossiers des clients
entraînant par conséquent la responsabilité de la banque.
De plus ce service est tenu par une personne chose pas facile, ce qui ne permet
une assez bonne commercialisation des produits spécifiques de la banque,
mais aussi le bon suivit de ceux-ci (s'assurer de leurs consommations)
Nous suggérons dans ces cas de trouver un endroit plus
spacieux qui permettra de mieux ranger les dossiers et donner une image de
marque de la banque ; « une image
First », de meme suggérons que le responsable de
ce service soit accompagné au moins d'une autre personne. En ce qui
concerne les produits spécifiques que sont la I-Card et la carte GAB,
nous suggérons que lors du retrait de celles-ci par le client
bénéficiaire, que lui remis un petit porte-carte aux logos de la
banque à l'intérieure de laquelle il gardera celle-ci. En plus de
ce porte-carte, nous suggérons que lui soit remis aussi une fiche
répertoriant géographiquement sur tout l'étendue du
territoire national tous points de situations des GAB, DAB et des TPE, chose
qui facilitera la consommation du produit. Car notons-le, vendre le produit au
client est une chose, s'en assurer qu'il le consomme en est une autre.
I-2-2- division clientèle / accueil
Service situé au rez-de-chaussée de la banque,
nous avons effectué lors de notre passage dans celui-ci les taches
suivantes :
· orientations des clients voulant se rendre dans un
service dont ils ne maîtrisent pas la position dans le
bâtiment ;
· renseignement des prospects sur les produits et service
qu'offre la banque ;
· délivrance des positions de comptes (solde) et
des historiques de comptes sur demande des clients : dans ce cas le
remplit un formulaire de demande d'information (information form) où il
mentionnera son nom ou raison sociale, son numéro de compte, la date du
jour à laquelle il effectue l'opération, précise son
besoin (solde ou historique) et signe enfin. S'il désire le solde de son
compte, nous identifions le client à l'aide de sa CNI, puis
procédons aux vérifications d'usages (signatures, photos, ...).
Chose faite nous mentionnons son solde sur le meme formulaire en tout
discrétion. S'il s'agit de l'édition d'un historique de compte,
en plus des mêmes mentions pour solde le client précisera la
période sur laquelle il souhaiterait avoir l'historique de son compte,
lequel est édité en deux exemplaires ; l'un est remis au
client l'autre est joint au formulaire et est gardé à la banque
pour éventuelle comptabilisation car sera facturé au client. Mais
notons qu'avec la nouvelle loi des finances ce service rendu aux clients est
désormais gratuit ;
· le renouvellement des livrets d'épargne, le
changement des livrets à remplissage manuscrit contre ceux à
remplissage informatisé. Ici nous appelons les clients de venir changer
leurs livrets, lors du changement nous enregistrons le nouveau livret dans le
registre prévu à cet effet (date, nom du client, numéro de
compte et numéro de livret, puis le client décharge attestant sa
réception) ;
· exécution des demandes de
chéquiers : il s'agit de réceptionner les demandes de
chéquiers, et les exécuter si elles sont autorisées par le
gestionnaire du compte en envoyant en fabrication selon l'ordre du client
(nombre de chéquiers et nombre de feuillet par chéquier). Les
chéquiers fabriqués nous les rangeons par ordre
alphabétique pour faciliter leur recherche lorsque le client se
présentera pour le retrait. De meme nous procédons à
l'inventaire des chéquiers sur une période donnée
généralement mensuelle en terme de nombre commandé, nombre
retiré et nombre restant après retrait ;
· La gestion des avenants sur compte pour changement
de signataire, nouvelle pièce d'identité, évolution de
signature, procuration, ...
I-2-3- le commerce extérieur
En abrégé COMEX, c'est le service de la banque
qui gère les opérations avec l'étranger soit pour son
propre compte, soit pour le compte de sa clientèle. Sont
considérées comme opérations avec l'étranger,
toutes celles effectuées hors de la zone CEMAC. Ces opérations
sont encadrées par la réglementation de change de la zone CEMAC,
par les Règles et Usances Uniforme (RUU-600) et les conditions de banque
d'Afriland First Bank.
Toutes les opérations réalisées dans ce
service doivent être justifiées par divers documents selon le
motif de l'opération.
Pour ce qui concerne les opérations d'Import/Export le
client devra fournir les documents ci-après :
- Les documents commerciaux :
Une facture commerciale définitive, qui est une note
établit par le vendeur (exportateur) pour préciser les
caractéristiques en terme de prix et de quantité de la
transaction avec l'acheteur (importateur).
Une facture proforma, contrairement à la facture
commerciale qui est définitive, celle-ci est provisoire. Elle est
délivrée par le vendeur à l'acheteur pour servir de preuve
de l'existence d'une transaction commerciale entre eux pour, afin de lui
permettre de justifier le transfert d'argent au profit du vendeur.
- Les documents de garantie : la
qualité de la marchandise constituant l'un des points des
différents habituels entre l'acheteur et le vendeur, ces documents
attestent de la qualité des marchandises et répondent aux
caractéristiques techniques et sécuritaires. Il s'agit :
Du certificat d'origine, qui établit la preuve de la
provenance des marchandises c'est-à-dire leur lui de fabrication ou de
production.
Du certificat sanitaire, qui lui atteste que les marchandises
ne présentent pas un risque pour la santé.
La liste de colisage, qui décrit assez
précisément les marchandises sur le plan de l'emballage du poids,
du nombre d'unité par emballage,...
- Les documents d'assurance :
Le certificat d'assurance, c'est le contrat d'assurance en
lui-même qui précise le risque couvert ainsi que le taux de
couverture et els conditions de couverture.
L'attestation d'assurance, qui sert de preuve de l'existence
du contrat d'assurance.
- les documents de transport :
Le connaissement maritime, pour les marchandises qui sont
acheminées par bateau.
La Lettre de Transport Aérienne (LTA), pour les
marchandises acheminées par avion.
Notons Bien : en ce
qui concerne l'importation/exportation des médicaments, l'on exige la
LTA, car l'avion est supposé être le seul moyen d'acheminement de
ces produits.
- Les documents administratifs : le
titre de patente, le registre de commerce, la déclaration d'importation
(DI).
Pour les opérations dites courantes telles que les
transferts d'argent pour voyage d'affaire, pour les études et autres les
documents à fournir par le donneur d'ordre pour justifier sa transaction
sont les suivants :
La photocopie de son passeport (de l'élève, de
l'étudiant, de l'homme d'affaire,...) ;
Une lettre d'admission de l'établissement de
l'élève ou l'étudiant, mentionnant les frais de
scolarité ou d'étude ; un reçu de
préinscription, ...
Dans tous les cas, au COMEX on traite deux types
d'opérations à savoir les opérations de guichet et celles
de portefeuille.
I-2-2-1- les opérations de guichet
Les opérations dites de guichet sont celles
initiées par le client et donc le dénouement est immédiat.
Il s'agit des transferts, des domiciliations et de l'achat de traveller
cheque.
a- les transferts
Les transferts émis correspondent aux
envois d'argent à destination de l'étranger pour quelques raisons
que ce soit (achat marchandises, aide, rémunération travail,...).
Dans tous les cas, le client remplira un ordre de transfert à
l'étranger (foreing order transfert) en quatre exemplaires, un
formulaire de transaction courante ou de transaction commerciale en deux
exemplaires pour rendre compte au MINFI et un formulaire de compte rendu BEAC
si le montant est supérieure à, 500 000 Francs CFA. Nos
taches à ce niveau consistent à orienter le client lors du
remplissage de ces différents formulaires. Après remplissage,
nous nettoyons l'ordre à l'aide des pièces justificatives
jointes ; le nettoyage consistant à vérifier si toutes les
mentions portées sur les pièces justificatives sont bien
reportées sur les différents formulaires. Après nettoyage
nous accusons réception de l'ordre du client en apposant le cachet
(reçu le 10 Août 2011 par exemple) de la banque sur l'un des
exemplaires de l'ordre de transfert, puis dans DELTA l'agent du COMEX saisie
l'ordre dans le menu approprié. Le transfert sera effectif après
rédaction et envoi du message SWIFT à la banque correspondante ou
bénéficiaire.
Les transfert reçus, il s'agit de
l'argent en provenance de l'étranger. Ces transferts arrivent par
message SWIFT au niveau de la DER/ département de la trésorerie
qui se charge de les transmettre au COMEX pour traitement le traitement
consistera dans ce cas pour l'agent du COMEX à : nettoyer le
message (vérifier si toutes les mentions y figurent), puis il
vérifie le compte di client et son intitulé, ensuite le
remplissage de formulaire de compte rendu BEAC (F2), si le montant est
supérieure à 500 000 Francs CFA. Vérifications de
conformités faites, on procède au traitement proprement dit de
l'opération dans le logiciel et menu correspondant
b- la domiciliation
C'est le fait pour le client de charger sa banque de veiller
au bon déroulement de son opération. Elle consistera donc pour la
banque à apposer son cachet sur une déclaration d'importation ou
d'exportation ainsi que sur les pièces justificatives de
l'opération. Par cet acte la banque s'engage à veiller au non
déroulement de la transaction en conformité avec la
réglementation et à rendre compte à l'administration
compétente. La domiciliation porte sur les déclarations
d'importation, d'exportation et les factures. A la réception de la
déclaration et de la facture, nous procédons aux
vérifications d'usages : concordances des informations figurant sur
la facture et sur la déclaration correspondante. Vérifications
faites, on renseigne le registre des domiciliations et attribuons une
référence à l'opération. La domiciliation
consistera effectivement donc à apposer le cachet de domiciliation de la
banque sur les déclarations et les factures et y inscrire la
référence de domiciliation et la date du jour de
l'opération.
c- l'achat des travellers cheques
La banque négocie se moyennant commission des TC ave
son client. Le client devra fournir lors de l'opération les
pièces suivantes : sa CNI ou son passeport en cours de
validité, le reçu d'achat des TC. A la réception de ces
pièces, nous procédons au rapprochement de celles-ci afin de
confronter l'identité exacte du client, puis nous lui remettons les
conditions de négociation. Si le client accepte les conditions, nous
consultons l'état des TC en opposition afin de ne pas faire un paiement
préjudiciable pour la banque ; ensuite le client contre signe, puis
nous confrontons les deux signatures et remplit une fiche de négociation
de devise, enfin le client s'en va toucher à la caisse
appropriée.
I-2-2-2 les opérations de portefeuille
Ce sont celles initiées par le client et donc le
dénouement se fera ultérieurement. Il s'agit des effets
libres, des remises documentaires (REMDOC) et des crédits documentaires
(CREDOC).
a- les effets libres
Ce sont des valeurs libellées en devises ou en monnaie
locale reçues des clients ou des correspondants pour l'encaissement ou
pour recouvrement. C'est ainsi qu'on distingue les effets libres à
l'encaissement des effets libres à recouvrer.
- Les effets libres à
l'encaissement : ce sont les valeurs (chèques, effets de
commerce, ...) que l'on reçoit de nos clients payables dans les banques
étrangères que nous devrions recouvrer pour le compte de nos
clients. A la réception de la valeur, nous procédons au nettoyage
(vérification de la conformité et de la régularité
de la valeur), puis on procède au barrement qui consiste à
apposer le cachet de la banque au dos de l'effet « payable
à l'ordre de .... », ensuite on saisie les mentions de
l'effet dans DELTA (la saisie correspondant à l'entrée en
portefeuille) et nous enregistrons dans le registre y relatif et passons les
écritures d'entrée en portefeuille. Les effets seront transmis
par courrier DHL à la banque correspondante ou débitrice
(selon la devise et les accords des correspondants pour les ELE) pour sort
(paiement ou non).
A la réception du sort de la valeur, deux cas de
figures se présentent à savoir le paiement ou le non
paiement.
En cas de paiement, on extourne
l'écriture d'entrée en portefeuille et on crédite le
client tout en prélevant les frais et commissions de
l'opération :
En cas de non paiement, extourne
l'écriture d'entrée en portefeuille et on impute les frais
d'impayés au client.
- les effets libres à recouvrer :
il s'agit des valeurs émis par nos clients en faveur des
bénéficiaires domiciliés dans les banques à
l'étranger. Il s'agit aussi des valeurs de nos confrères au
Cameroun envoyées par nos correspondants à l'étranger pour
encaissement au profit de leurs clients. A la réception de la valeur,
nous la nettoyons puis l'enregistrons dans le registre y relatif et accusons
réception de la valeur. Comme pour les ELE, la valeur pourra
retournée payée ou non.
b- La Remise Documentaire
Encore appelée document contre paiement ou document
contre acceptation de traites, la REMDOC est une technique de paiement à
l'étranger par laquelle un client exportateur (vendeur) mandate sa
banque de remettre les documents relatifs à l'expédition des
marchandises à l'importateur (acheteur) contre paiement ou acceptation
de traites ; la base de la relation exportateur et importateur étant un
contrat commercial. On distinguera selon que notre client est exportateur ou
importateur la REMDOC à l'exportation de la REMDOC à
l'importation.
La remise documentaire à
l'exportation ; ici le client exportateur est domicilié
dans nos livres. L'exportateur réuni les documents relatifs à
l'expédition des marchandises, les remets à la banque et mandate
celle-ci de transférer les documents à l'importateur ou à
la banque de ce dernier contre règlement. C'est ainsi que nous recevons
les documents, procédons aux vérifications d'usages et à
l'analyse des instructions d'encaissement. Ensuite, nous remplissons les F2 si
le montant est supérieur à 500 000 Francs CFA et le
bordereau d'accompagnement des documents et l'expédions chez le
correspondant.
La remise documentaire à
l'importation ; on parlera de remise documentaire à
l'importation lorsque l'importateur est domicilié dans nos livres. A la
réception des documents de notre correspondant, l'agent du COMEX nettoie
le bordereau d'accompagnement (vérifications d'usages), prend
connaissance des documents et des instructions de l'exportateur. Il contacte le
client (importateur). Quand celui-ci se présente, il s'assure de leur
conformité avec les termes du contrat commercial, puis accepte la traite
jointe (si remise contre acceptation) ou donne l'ordre de virement à
l'étranger au bénéficie de l'exportateur (si remise contre
paiement). C'est dans ce dernier cas que nous remplissons le formulaire de
compte rendu BEAC (F1) si le montant est supérieur à 500 000
XAF, le bordereau de transfert à l'étranger et renseignons le
registre des remises documentaires à l'importation. Enfin
l'opération sera traitée dans DELTA.
c- le Crédit Documentaire
c'est l'engagement pris par la banque soit pour son propre
compte, soit pour le compte de son client (généralement le cas)
de payer une certaine somme à un fournisseur étranger d'une
marchandises contre remise des documents conformes aux conditions fixées
dans le contrat commercial. Ici, selon que le client de la banque soit
l'importateur ou l'exportateur, on distinguera deux types de crédits
documentaires à savoir le crédit documentaire à
l'exportation et le crédit documentaire à l'importation.
Le crédit documentaire à
l'exportation
Dans ce cas, notre client est exportateur. A la
réception du message SWIFT relatif à l'ouverture du crédit
documentaire en faveur de notre client, la banque vérifie sa
conformité, renseigne le registre y relatif et notifie le message au
client bénéficiaire. L'opération est saisie dans DELTA
(entrée en portefeuille).
Le crédit documentaire à
l'importation
Ici, le client qui ouvre le crédit documentaire remplit
le formulaire de demande d'émission du crédit et le formulaire de
compte rendu BEAC si le montant est supérieur à 500 000 XAF
(F1) après avoir accepté les conditions d'ouvertures. Il devra
donc justifier l'opération en fournissant un contrat commercial ou une
facture proforma relative à l'opération, ainsi qu'une
déclaration d'importation. C'est ainsi nous procédons au
nettoyage des documents, renseignons le registre y relatif, ensuite le dossier
est transmis au gestionnaire du client pour autorisation après analyse
de celui-ci (notons qu'il s'agit d'un crédit, donc l'analyse et
l'autorisation du gestionnaire est préalable à l'émission
du crédit documentaire). Autorisation du gestionnaire faite,
l'état des besoins de trésorerie est monté, le message
SWIFT est préparé et envoyé à la banque
correspondante (notificatrice) qui se chargera de notifier l'ouverture du
crédit au son client le fournisseur (bénéficiaire).
Quelques remarques ont été faites à ce
service parmi lesquelles nous mentionnons :
Premièrement ; qui dit opération avec
l'étranger dit risque de change. Le COMEX ne dispose pas des
dispositions nécessaires pour conseiller et orienter les clients sur la
gestion du risque de change (risque majeur des opérations avec
l'étranger) au quel ils sont exposés dans leurs transactions
internationales. Ceci part du constat selon lequel, certains clients avant de
faire exécuter leurs ordres demandent d'abord le cours du jour ;
généralement, quand il est élevé, ils
préfèrent revenir soit le lendemain ou quelques jours plutard.
Nous suggérons que la banque développe dans ce service un conseil
technique et financier sur la gestion du risque de change, en formant le
personnel par exemple. Deuxièmement, nous avons fait la remarque selon
laquelle le COMEX a du mal à entrer en possession de tous les documents
nécessaire à l'apurement des dossiers ; c'est dire que les
clients qui émettent des ordres ne fournissent
généralement pas toujours tous les documents justificatifs y
relatif. « Si les documents ne viennent pas aux agents du
COMEX, alors il faudrait que les agents du COMEX aillent aux
documents » ; raison pour laquelle, nous
suggérons aux agents de ce service d'effectuer les visites chez les
clients avec l'aide des gestionnaires de ceux-ci pour exercer une pression pour
entrer en possession des documents, ce qui constituera une visite
clientèle pour le GFC, par conséquent un acte de
fidélisation clientèle. De même, la banque pourrait bien
concevoir un prospectus spécifique aux opérations avec
l'étranger mettant l'accent sur les pièces à fournir selon
l'opération à réaliser avec l'étranger.
Troisièmement, le cadre de travail pour le personnel et d'accueil pour
la clientèle de ce service est assez étroit, par
conséquent ne permet pas non seulement de recevoir la clientèle
généralement nombreuse en certaines périodes comme
l'approche de la rentrée académique (pour les étudiants
qui veulent aller étudier à l'étranger) qui coïncide
avec la préparation du pèlerinage (les musulmans préparant
leur voyage pour la MECQUE) et aux personnel de travailler avec la plus grande
concentration. Nous suggérons, le réaménagement d'une
salle plus spacieuse pour ce service et l'augmentation du personnel dans ce
service.
I-2-4- la Direction de l'Exploitation et des Ressources
(DER)
Cette direction est divisée en deux départements
à savoir le Département des Affaires Générales
(DAG) et le Département des Opérations Bancaires (DOB).
S'agissant du premier département, il composé de
trois divisions :
Une division de la monétique qui centralise les ordres
de souscription des cartes bancaires pour traitement ; c'est-à-dire
création de la carte dans le logiciel MXP et commande chez le
fournisseur et distribution après fabrication. De même gère
les réclamations des clients telles que le renouvellement des cartes,
changement des codes ; procèdes aux arrêtes des caisses qui
consiste à confronter le solde informatique au solde physique.
D'une division des opérations locales qui s'occupe des
paiements SYSTAC et SYGMA.
Et d'une division des opérations internationales qui
traites tout ce qui est relatif aux opérations avec
l'étranger.
Le département des affaires générales
quant à lui est constitué d'une division du courrier qui comme
son nom l'indique gère le service courrier de la banque et d'une
division de gestion du patrimoine qui gère l'ensemble des biens et des
dettes de la banque. Ainsi se présente de manière sommaire cette
direction où nous avons été appelés pour effectuer
un travail à caractère urgent. Lequel travail consistait à
remplir les formulaires des comptes rendus BEAC relatif aux transferts
reçus de l'étranger. Comme remarques faites à cette
direction, nous avons constaté une accumulation du travail, qui une
direction stratégique pourrait causer des dommages non
négligeables à la banque.
I-2-5- la Division Commerciale et Marketing (DCM)
Acteur majeur dans la stratégie de fidélisation
de la clientèle, gage de pérennité de la banque, la
division commerciale et marketing d'Afriland First Bank pour parvenir à
cette fin dernière s'est dotée d'un dispositif : des
Gestionnaires de la Relation Client (GRC) connu sous le vocable de Gestionnaire
de Fonds de Commerce (GFC). Passionné par ce corps de métier de
la banque, nous avons été admis dans cette division pour une
durée d'un mois environ. Avant de présenter la nasse de taches
effectuées, il convient pour nous de faire un bref aperçu des
fonctions de GFC.
II-2-5-1- présentation de la fonction de GFC
· Définition de « fonds de
commerce » de banque
Le fonds de commerce est « l'ensemble des
éléments mobiliers corporels et incorporels appartenant à
un commerçant ou un industriel et lui permettant l'exercice de sa
profession »
Le fonds de commerce de banque est un patrimoine qui
comprend :
· Une composante matérielle : le
portefeuille ;
· Une composante immatérielle : le nom,
l'enseigne et l'image.
La notion de portefeuille
Le portefeuille à la First Bank se définit comme
l'ensemble :
· Des clients engagés, c'est-à-dire ayant
de bénéficiés de crédits quel qu'en soit la nature
ou la forme ;
· Des clients porteurs de ressources.
Ces deux catégories de clients sont tous consommateurs
des produits de la banque.
Le nom, l'enseigne et l'image
Ils permettent d'identifier la banque, de même
représentent l'image de marque de la banque. Ainsi le GFC doit
être le reflet de l'image de la banque à travers son
professionnalisme, son attitude, son comportement, son habillement et bien
d'autres qualités.
· Les missions du GFC
De la définition de la notion de fonds de commerce et
son acception dans l'activité de banque, il en ressort que le fonds de
commerce est un patrimoine à préserver, à entretenir et
à rentabiliser. Ainsi, gérer le fonds de commerce consiste
à :
· Développer l'image et la qualité tout en
maintenant de bonnes relations avec les clients grâce à :
- Des visites clientèles, la qualité de
l'accueil, une bonne communication institutionnelle et de marque ;
- Des entretiens réguliers avec les
promoteurs ;
- Un traitement efficient des réclamations ;
- L'analyse du chiffre d'affaire, de la situation mensuelle
des engagements, la constitution d'une banque de données
d'informations ;
- La revue des anomalies en vue d'un meilleur suivi ;
· Développer des ressources par une action
commerciale efficace. Il s'agit d'accroitre le nombre de porteur de ressources
ainsi que l'éventail des produits offerts. Pour ce faire, il importe de
définir une approche marketing et d'assurer la promotion de la recherche
et de l'innovation.
· Faire des réemplois avec des dossiers de
crédits de qualité. L'objectif étant d'accroître le
volume de crédits « sains » et d'assurer un suivi
régulier des engagements de la banque.
· Rentabiliser le fonds de commerce grâce à
un compte d'exploitation sain et une efficacité dans le recouvrement.
L'objectif réside dans la maximisation du Produit Net Bancaire (PNB).
En bref, la responsabilité du gestionnaire de fonds de
commerce est d'assurer le suivi, le développement, la rentabilité
et le contrôle de son portefeuille.
C'est ainsi qu'à ce service nous avons eu à
effectuer les tâches à dimension commerciale et
opérationnelle telles que :
- La prospection ;
- L'accueil clientèle ;
- L'ouverture de comptes ;
- Le traitement des réclamations ;
- Traitement des dossiers de demande de crédits
(accusé de réception, analyse, circulation, mise en place, suivi
et recouvrement) ;
- Réchauffement clientèle.
L'ensemble des difficultés et problèmes
rencontrés dans cette division constituerons la problématique
dans la suite de notre travail dont il conviendra d'y apporter quelques
solutions.
II- la portée du stage et difficultés
rencontrées
Notre stage fut notre toute première expérience
dans une institution bancaire. Notre passage à la First Bank, nous a
permis donc de murir connaissances et des aptitudes pratiques et
professionnelles dans le domaine. Néanmoins, l'apprentissage fut
également truffé d'obstacles et de difficultés.
II-1-la portée du stage
Comme nous l'avons déjà introduit, notre stage
à la First Bank fut d'une grande expérience riche en connaissance
et aptitudes nouvelles tant sur le plan professionnel qu'extraprofessionnel.
· Sur le plan professionnel.
Compte tenu du secteur d'activité et de l'entreprise,
nous avons pu grâce à ce stage cultiver l'esprit
First base fondamentale à la croissance de cet
entreprise :
- Le professionnalisme : grâce
à la combinaison de notre formation académique et de ce stage,
nous avons muri notre potentiel de professionnalisme qui renvoi à des
connaissances dans le domaine bancaire en général et d'autres
domaines en particuliers qui se veulent être accessoires (informatiques,
secrétariat, ...) et bien évidement la mise en pratique de ces
connaissances dans l'exercice de nos taches quotidiennes.
- la méthodes et célérité
dans le travail : la banque connait aujourd'hui un nombre
incommensurable de clients donc la satisfaction n'est pas aisée lorsque
ceux-ci se présentent généralement presque tous à
la banque pour effectuer leurs opérations. Le stage nous a permis donc
d'apprendre des méthodes de travail permettant de servir un bon nombre
de clients en temps optimum. Par exemple, si nous sommes entrain de
s'entretenir avec un client qui souhaite un financement et que d'autres clients
attendes, il est plus méthodique de demander aux autres leurs besoins de
manière à voir si on pourrait en satisfaire quelques avant de
continuer l'entretient avec le client à besoin de financement. Cet
approche est méthodique et permet de servir un bon nombre de clients.
- la concentration et la discrétion dans le
travail : une fois à la banque (dans le service où
nous travaillons), nous devons avoir l'esprit très concentré
à ce que nous faisons afin d'éviter d'éventuelles erreurs.
Ceci dit l'approche de la pose ou de la fin de la journée ne doit pas
influencer notre travail ; c'est ainsi que dans certains services tels le
COMMEX, nous allions en pose 30 à 60 minutes après l'heure de
départ normal en pose et rentions parfois 30 à 60 minutes
après l'heure de rentrée normale. En somme, le stage à
Afriland First Bank nous a été d'une très grande
portée et nous met en garde de ce qui nous attend dans le monde de
l'emploi en général et bancaire en particulier.
· Sur le plan extraprofessionnel
Une fois en stage, notre apprentissage ne s'est pas
limité aux pratiques professionnelles du métier ; c'est
ainsi qu'il nous a aussi permis la culture de relation entre collègues,
entre le personnel et les clients, l'humilité dans le travail et bien
d'autres.
II-2- difficultés rencontrées
Elles correspondent ici pour notre part, aux obstacles et
empêchements nous permettant de mener à bien notre apprentissage.
Ainsi, la toute première difficulté fut l'état de
frustration dans lequel avions débuté le stage ; chose qui
n'a pas facilité notre insertion dans le milieu et par conséquent
certaines compréhensions en début de stage. De même, nous
avons aussi connu des difficultés d'apprentissage cette fois si
liées aux nombres élevé de stagiaires, ce qui rendait la
batail à l'apprentissage rude. Nous avons eu à effectuer
certaines opérations sans toute fois cerner la compréhension
totale de celles-ci. De même, nos encadreurs ne disposant pas assez de
temps pour nous éclaircir quant à la compréhension des
zones d'ombres.
A la clôture de ce chapitre, force est de constater que
la First Bank est une institution qui se donne des moyens et des
stratégies pour mener à bien son activité. Mais
néanmoins, connait quelques difficultés et insuffisances
relevées dans le chapitre suivant.
PROBLEMATIQUE LIEE A LA GESTION DE LA RELATION CLIENT A
AFRILAND FIRST BANK
Chapitre II
La problématique relative au nombre important de
clients par portefeuille de gestionnaire liée à l'activité
de gestionnaire de la relation client à la First Bank sera dans ce
chapitre exposé en section I et ses conséquences de celle-ci sur
la vie de l'entreprise ainsi que quelques essais de solutions en section II.
Section I : exposé du problème
Il convient de préciser que la notion de portefeuille
dans le contexte de ce rapport de stage est définie comme l'ensemble de
la clientèle, de particulier, de d'entreprise, de fonctionnaire, de
coopérative de la banque que les gestionnaires assurent la gestion au
quotidien. Le GRC quant à lui est l'employé de banque qui au
quotidien recherche de nouveaux clients pour la banque (prospects) et entretien
les relations déjà existantes avec les clients de la banque
(commercialisation de nouveaux produits, financement, visites
clientèles, etc.). C'est donc dire que la banque touche tous ou presque
les segments possibles de la clientèle de banque en
générale :
- Clientèle de particuliers ;
- Clientèle d'entreprises ;
- Clientèle de fonctionnaires ;
- ONG, COOPEC, AMBASSADES et autres.
Là n'étant pas la question, il convient
d'introduire le problème par une étude de cas.
I. Etude de cas
La division commerciale et marketing compte treize
gestionnaires de fonds de commerce, dans chaque bureau on trouve au minimum
deux gestionnaires, chacun ayant son portefeuille. Pour circonscrire,
l'étude de ce cas, considérons une période mensuelle de
travail, car elle correspond à la durée passée dans cette
division.
Rappelons également que la First Bank, Direction
Général Hippodrome compte 13 GFC et que chaque GFC compte dans
son portefeuille un minimum de 300 clients d'après le manuel de
guide de gestionnaire de fonds de commerce de Afriland First Bank. Mais
à ce jour et suite à nos recherches, le nombre de clients par
portefeuille de gestionnaire se présente comme suite :
Noms gestionnaires
|
Fonctions
|
Nombre de clients
|
Segment de clients
|
Mr TCHATCHOUA
|
GFC
|
400
|
Particuliers, fonctionnaires, entreprises, COOPEC, ONG,
Ambassades, etc.
|
Mr AYISSI
|
GFC
|
320
|
Particuliers, fonctionnaires, entreprises, ONG, Ambassades,
etc.
|
Nous ne prenons que le cas de ces GFC car travaillons en
collaborations avec eux (dans leurs bureaux). On a donc une moyenne de 360
clients [(400 + 320) / 2] par portefeuille de gestionnaires. Chaque jour du
mois en question, chaque gestionnaire reçoit un nombre important de
clients vue leur effectif considérable par portefeuille et donc la
satisfaction n'est pas aisée.
Une étude de la tendance mensuelle se présente
comme suite :
Période du mois
|
Visite agence de clients par jour et par
GFC
|
observations
|
Du 1er au 10
|
25 clients
|
En début de mois, le nombre de clients reste
élevé ; avis partagé avec certains GFC
|
Du 11 au 23
|
30clients
|
En mi- mois il reste encore élevé
|
Du 24 au 31
|
40 clients
|
En fin de mois c'est la saturation : pression et
surcharge dans le travail
|
De ce tableau, il ressort que chaque GFC 32 clients par jour,
chose pas vraiment aisée. Ainsi, la banque pour l'accompagnement des
gestionnaires dans leur quotidien a développé des services de
banque multicanal : « le First Home Pack ».
L'avènement de la banque multicanal à la First Bank est certes
d'un apport non négligeable, car propose aux clients de nouveaux moyens
de contacts avec la banque en générale et en particulier avec son
gestionnaire (GFC) au-delà du face à face en agence,
allégeant ainsi les tâches des GFC ; l'idée
étant de gérer à distance, les services de banque au
quotidien, via Internet et le téléphone afin de permettre aux
gestionnaires de se concentrer sur des services à plus grande valeur
ajoutée.
La relation de banque à distance connu sous le vocable
de First Home Pack est une gamme de produits
constituée de :
- Le Home First : relation à distance par
téléphone ;
- Le Net@First : relation à distance par
Internet ;
- Le SMS First : relation à distance par
requête SMS.
Ainsi une petite étude ou encore, un petit constat sur
l'utilisation de ces services de banque multicanal par rapport aux visites en
agences se présente comme suit :
Arbitrage des outils de contact
|
Quelques critères
|
Téléphone
|
E-mail
|
Visite en agence
|
Renseignement conditions d'ouverture d'un nouveau compte
|
20%
|
10%
|
70%
|
Suivre le sort d'une opération
|
17%
|
3%
|
80%
|
Exécuter un ordre de virement local
|
9%
|
1%
|
90%
|
Obtenir les conditions de banque relatives à une
opération
|
20%
|
10%
|
75%
|
Obtenir un conseil en placement
|
25%
|
10%
|
70%
|
Obtenir un crédit scolaire
|
8%
|
4%
|
88%
|
Financer un matché
|
8%
|
0%
|
92%
|
Obtenir un crédit immobilier
|
9%
|
1%
|
90%
|
Sources : responsable service
produits spécifiques, cellule informatique, gestionnaires et nos
observations.
Force est de constater que malgré l'accompagnement des
GFC par les services de la banque multicanal, les clients
préfèrent sur l'ensemble des critères retenus (conditions
d'ouverture d'un nouveau compte, demande de crédit scolaire, demande de
crédit d'investissement, demande de caution, donner un ordre de
virement, consulter son solde, etc.) des relations de face à face en
agence même pour des besoins ne nécessitant pas leurs
présences physiques. C'est donc dire que la banque multicanal à
la First Bank ne réduit pas considérablement les visites
clientèle en agences, par conséquent la surcharge et la pression
avec lesquelles les GFC travaillent pour offrir un service de qualité
à sa clientèle.
II. Problématiques liée à la surcharge
et la pression dans le travail des GFC à la First Bank
A la sortie de l'étude de cas
précédemment présentée, un constat peut se
dégager avant présentation concrète du problème
relatif à la gestion de la relation client à la First Bank et
bien évidemment les causes de celle-ci vue tant sur un plan
théorique que pratique.
II-1- constat et présentation du problème
II-1-1- constat
De l'étude de cas faite, il ressort que d'après
le manuel de guide du gestionnaire de fonds de commerce à Afriland First
Bank, chaque GFC doit avoir un minimum de 300 clients dans son portefeuille
soit un minimum total de 3900 clients pour les 13 gestionnaires que compte la
banque (Direction Générale). Alors, il se trouve qu'à ces
jours chacun d'eux en compte beaucoup plus dans son portefeuille. La banque
pour un accompagnement efficient à mis sur pied d'autres moyens de
gestion de la relation client : la banque multicanal donc les effets
s'avèrent négligeables. Quel en est donc le véritable
problème ? Celui du nombre trop élevé de clients en
portefeuille, la non segmentation de clientèle ou bien ? Il
convient donc de présenter le problème.
II-1-2- présentation du problème
Du constat précédemment fait, il en
découle que l'inadéquation, le déséquilibre entre
les clients et les gestionnaires en terme de nombre ou encore la non
segmentation de la clientèle pose un problème tant pour les
clients que pour ces gestionnaires eux-mêmes.
· Pour les GFC
- Ceux-ci trouvent qu'ils ont trop de clients en portefeuille
par conséquent la gestion n'est pas du tout aisée ;
- Trop de pression et exigences des clients ;
- Pression et exigences de supérieurs
hiérarchiques ;
- Travail difficile et pénible bien que
passionnant ;
· Pour les clients
- Certains clients trouvent que leurs gestionnaires ont trop
à faire, raison pour laquelle, il y'a de la lenteur dans
l'exécution et la satisfaction de leurs besoins ;
- Certains se plaignent et menacent de partir ailleurs (chez
les confrères) : « moi je vais quitter votre
banque » ;
- D'autres encore trouvent qu'il est mis trop de temps pour
servir certains qu'à leurs servir.
L'une des difficultés majeures que rencontrent donc les
GFC de la First Bank est le nombre important des clients en portefeuille
à satisfaire pour le peu de gestionnaires. Quelles seraient les causes
liées à ce déséquilibre ?
II-2- les causes entravant la qualité de la
gestion de la relation client à la First Bank
II-2-1-Théoriquement
Avant de recenser de manière générale les
causes enfreignant une gestion optimale de la relation client, l'approche
théorique de son point de vue général identifie d'abord la
clientèle du marché bancaire, ces besoins et ses attentes, puis
nous présente les différentes qualités ou pré
requis d'un GRC ainsi que les canaux permettant une gestion efficient et
optimale de la relation client.
II-2-1-1-La clientèle du marché bancaire
Le marché bancaire admet 3 principales composantes
à savoir le marché de la grande entreprise, le marché des
professionnels- de la PME/PMI et le marché des particuliers.
- Le marché de la grande
entreprise : longtemps branche noble du métier de banquier
du fait de son n'illusion de clarté, comptable et financière au
travers des principaux agrégats caractéristiques de l'entreprise
que sont le chiffre d'affaire, la valeur ajoutée, l'excédent brut
d'exploitation, le Résultat Net et Capacité d'Auto
Financement.
- Le marché des professionnels- de la
PME/PMI : ce segment de la clientèle au départ
embryonnaire, a prend beaucoup d'ampleur.
- Le marché des particuliers :
négligé par le passé, il faut dire que c'est la nouvelle
donne de la rentabilité des banques, car connait un essor fulgurant.
II-2-1-2- Les besoins et les attentes de la
clientèle de banque
Qu'il soit de la grande entreprise, de la clientèle des
professionnels, de la PME/PMI et celle des particuliers, la clientèle de
banque se caractérise par une kyrielle de besoins donc le banquier du
fait de sa perspicacité pointue travaille pour les satisfaire. Sans
avoir la prétention de les répertorier l'ensemble des besoins de
la clientèle tant ils sont disparates et divers presque par
définition l'Homme étant lui-même ondoyant et divergeant,
nous allons néanmoins en répertorier les principaux.
- La sécurité :
manifestement, c'est l'une des préoccupations premières de tout
clients, car nul ne souhaiterait perdre l'épargne pour laquelle il a
travaillé si dur. L'offre de la banque se résume ici à
l'ouverture d'un compte.
- La commodité : c'est le soucie
pour tout client de pouvoir effectuer toutes ses opérations dans une
approche de proximité, avec souplesse, à moindre coût et
en tout temps. L'offre de la banque se résume à la banque
multicanal, à la densité du réseau, la vulgarisation de la
monétique et un système d'information bancaire moderne et
innovant.
- La rentabilité : c'est la
recherche d'une plus value de revenue ; l'offre de la banque inclus des
plans d'épargne, des comptes à terme et des produits de
bancassurance.
- Le financement : c'est la recherche
d'une aide de financement (facilité de caisse, découvert,
crédit à la consommation, crédit d'investissement,
etc.).
- La considération : chaque
client aimerait avoir un amour propre avec sa banque induisant sa satisfaction
et sa fidélisation. L'offre de la banque ici correspond à la
qualité de l'accueil, le professionnalisme du personnel, les moyens
logistiques subséquents, un système d'information fiable.
II-2-1-3- Les qualités et pré requis du
GRC
Le GRC doit être un professionnel ;
c'est-à-dire être doté d'une formation bancaire pointue lui
permettant de maîtriser le cadre réglementaire de la profession,
les spécificités des opérations et des produits.
Au-delà de son professionnalisme, il doit être disponible,
attentif, intéressé, patient et observateur.
II-2-2- les causes proprement dites
Du point de vue théorique, la segmentation de la
clientèle s'avère être la procédé classique
d'optimisation de la qualité de la relation. Alors, la principale cause
pouvant entraver la qualité de cette relation (personnalisation de la
relation, gestion plus aisée, meilleure pénétration des
produits, satisfaction, mesure de risque, optimisation du rendement, etc.) est
soit la non segmentation de la clientèle, soit la mauvaise segmentation
de la clientèle.
- La non segmentation de la clientèle : la
segmentation est le fait de regrouper un bloque homogène les clients
d'un portefeuille présentant des similitudes par rapport à un
critère défini d'avance. Par opposition à cette
définition, la non segmentation est considérée donc comme
le fait de laisser dans un même portefeuille les clients ayant des
similitudes divergentes.
- S'agissant de la mauvaise segmentation, elle tient lui
à une segmentation faite selon un critère ne permettant de faire
ressortir les points de convergence entre les clients du portefeuille.
II-2-2- les causes à la First Bank :
causes qui entravent l'optimisation de la qualité de la relation
client
Rappelons que le problème est celui de la surcharge et
de la pression avec lesquelles travaillent les gestionnaires de fonds de
commerce d'Afriland First Bank du fait du nombre élevé de clients
par portefeuille de gestionnaires. Il convient d'identifier les causes
liées cela. Comme causes recensées, nous avons :
- La fixation des normes des GFC ; les normes
correspondent aux objectifs que doivent atteindre les gestionnaires de fonds de
commerce sur une période donnée suivant certains critères
tels que ressources nouvelles, produits spécifiques, réemplois
nouveaux, produits de recouvrement, etc. mais en quoi est ce que la fixation de
ces normes pose t-elle problème ? les normes certes orientent le
gestionnaire dans leur quotidien et lui permet de connaitre ses attentes
vis-à-vis de la banque ; c'est-à-dire combien de compte il
doit ouvrir, le montant des ressources nouvelles à constituer, le
montant des nouveaux réemplois, le nombre de produits
spécifiques à vendre et bien d'autres. Mais aussi, la fixation
des normes le désoriente de ses tâches principales dans ce sens
qu'il cherchera à atteindre ses objectifs relatifs aux normes
fixées au détriment de son attention portée sur les
besoins réels de ses clients.
- En plus, les normes sont fixées par la Direction des
Ressources Humaines et non par la Division Commerciale et Marketing donc
dépend les gestionnaires ; ce qui expliquerait par
conséquent l'inadéquation relative de celles-ci ;
- A la First Bank, la clientèle n'est pas
segmentée par portefeuille ; c'est dire que dans chaque
portefeuille de gestionnaire, on y retrouve tous les segments possibles de la
clientèle de banque (entreprises, particuliers, fonctionnaires, ONG,
etc.), ce qui ne facilite pas une gestion optimale ;
- L'évolution inadéquate du nombre de clients
à celui des gestionnaires dans le temps ;
- L'affection de guichets de banque par certains clients et
pourtant réseau relativement vaste ; c'est dire que certains
clients ont des préférences pour certaines guichets de banque que
pour d'autres même si elles sont éloignées.
Ainsi se présentent quelques causes que nous avons pu
identifié relatif à la problématique de l'optimisation de
la relation client à la First Bank.
Section II : Implication de la gestion de la
relation client sur la vie de la First Bank
Une bonne approche méthodologique vaudrait
qu'après identification des causes d'une situation, d'un
événement ou encore d'un fait constaté ; qu'on
énonce les potentielles conséquences de ladite situation
(événement, fait) afin de mieux les circonscrire et d'e n
optimiser les conséquences. Se situant dans le cadre de notre rapport et
relativement au problème soulevé, nous avons identifié
quelques conséquences tant au niveau de la division commerciale te
marketing donc dépend les GFC et sur la banque elle-même.
I- Implications sur la division commerciale et
marketing
Rappelons que le GFC est le commercial par excellence de la
banque ; c'est donc qui vend les produits et services de la banque
(crédits, cartes bancaires, produits de bancassurances, etc.). Il est
donc le levier indispensable, voire incontournable de la rentabilité de
la banque. Alors le gestion au quotidien d'une clientèle de masse, non
segmentée et encore nombreuse pourrait avoir des conséquences sur
l'activité de la banque.
Ces conséquences sont recensées tant su niveau
de la division commerciale et marketing donc dépendent les gestionnaires
qu'au niveau de la banque elle-même.
I-1- Implications sur la division commerciale et
marketing
Parler d'implications sur la division commerciale, c'est
parler des parler des conséquences sur l'activité quotidienne du
GFC, puisque c'est de lui qu'il s'agit. Il conviendra aussi de s'attarder sur
les conséquences que subit le GFC en tant qu'être Humain.
I-1-1- Les conséquences sur l'activité du
GFC
Ses conséquences sont de plusieurs ordres, mais nous
avons enregistrés les suivantes :
- La fixation des normes des GFC ; la fixation des normes
(objectifs) à atteindre par les gestionnaires booste certes
l'élan commercial de la banque, mais ne permet pas une meilleur
pénétration des produits et services de la banque. Un
gestionnaire qui a par exemple dans ses normes pour objectif de vendre 20
cartes bancaires, d'ouvrir 10 nouveaux comptes, de vendre 15 produits de
bancassurance sur une certaine période, cherchera par tous moyens
à atteindre ses objectifs avant l'échéance de ladite
période au détriment de la satisfaction réelle des clients
et mieux encore l'appropriation du besoin. Cette situation entraine dans
certains cas le non suivit des clients ayant souscrits aux produits et services
et aussi la non consommation de ces produits, la conclusion des contrats
abusifs et par la rupture avant terme ; situation qui rend la
clientèle volatil.
- De même, cette situation augmente le
phénomène d'asymétrie d'information entre le gestionnaire
et le client et rend de ce fait le travail truffé de
« cafards » (erreurs) ; et nul n'est sans ignorer
quelle peut être la portée ou la responsabilité de
certaines erreurs dans l'activité bancaire ;
- La gestion de masse (non segmentation de la
clientèle) et encore son nombre élevé ne facilite pas une
gestion aisée ; car il est évidement plus aisé de
gérer une clientèle réduite et ayant des besoins
homogènes qu'une clientèle non seulement nombreuse mais aussi
à besoin très divergents ;
- La gestion de masse encore, ne permet pas de personnaliser
la relation client, de ce fait ne permet au gestionnaire de proposer une offre
de produits et services adaptés aux besoins de sa clientèle, de
mieux assoir sa connaissance de celle-ci gage de sa satisfaction et de sa
fidélité ;
- La non personnalisation de la relation client du fait de
l'inexistence d'une relation intime entre gestionnaire et clients ;
- Le mauvais ciblage du fait d'une clientèle de masse
et très nombreuse, ce qui fait que la conception d'une nouvelle offre
produits ne porte pas ses fruits car adressée à une
clientèle non déterminée ;
- Le risque devient d'autant plus grand, par conséquent
non mesuré et non circonscrit.
I-1-2- Implication sur le GFC en tant qu'être
humain
La gestion au quotidien d'une clientèle non seulement
importante (nombreuse) mais aussi à besoins
hétérogènes exige un travail acharné, dur,
précis et concis. Me gestionnaire n'étant pas une machine encore
moins un robot, pourrait durant l'exercice de cette lourde tache avoir des
retombées néfastes telles :
- Surmenage et stresses du fait du travail
pénible ;
- Le refus de travailler temporairement ou
définitivement (démission). Nous avons vécus des cas ou
des gestionnaires refusaient de recevoir les clients en s'enfermant dans leurs
bureaux pendant un bon moment ce aux heures de travail ;
- Le non épanouissement du gestionnaire du fait du
rythme de travail trop, ce qui entrainera des anticipations de vieillesses ou
réduction de son espérance de vie.
Il convient de rappeler que toutes ces conséquences que
subit le GFC du fait de la pénibilité de son travail est relative
à la non segmentation de la clientèle, mais aussi nombreuse.
Laquelle situation s'impactera sur son activité quotidienne de
commercial comme énuméré plus haut et par
conséquent sur celle de l'entreprise.
II - Implications sur la vie de la First Bank
Ici, nous distinguerons les conséquences sur la vie de
la banque en tant que entreprise commerciale et en tant que simple
entreprise.
II -1- Implications sur la First Bank en tant que
entreprise commerciale
Les conséquences sur la vie de la banque en tant
qu'entreprise commerciale sont de plusieurs ordres. L'entreprise commerciale se
caractérisant par son chiffre d'affaire c'est-à-dire ses
ventes ; alors du fait de la non pénétration des produits et
services de la banque, on assistera dans le temps à une baisse
régulière des ventes du fait du non suivit après vente. De
ce fait, la banque rétrogradera en ce qui concerne sa position
concurrentielle, et perdra ainsi sa notoriété dans le temps.
La principale concurrence représentée ici par
les confrères(les autres banques), pourra d ce fait ou mieux encore
exploiter les offres de produits et services de la First Bank mieux qu'elle,
car notons que l'innovation en matière de produits et services bancaires
n'est pas protégée par des brevets ou licences.
II-2- Implication sur la First Bank en tant que simple
entreprise
Toute entreprise possède un cycle de vie qui
généralement ou de manière classique se présente
comme suit :
- La naissance ;
- La croissance ;
- La maturité ;
- Le déclin.
Certains éléments ou critères nous
laissent croire que la First Bank est à sa phase de croissance tels que
l'étendu de son réseau sur le territoire national, sous
régional et international, accompagné d'une clientèle de
plus en plus importante et la croissance de certains de ses indicateurs
financiers (total bilan, PNB, etc.). c'est donc dire qu'elle amorcera à
moyen et long terme sa phase de maturité, puis s'ensuivra celle du
déclin ; situation dernière pas souhaitée.
Alors dans un avenir plus ou moins long, la banque pourrait
perdre sa notoriété et sa position concurrentielle. Telle est
donc la principale conséquence à terme que pourrait subir la
First Bank comme toute entreprise.
Nous présenterons dans la suite de notre travail
quelques propositions de solutions relatives au problème
préalablement posé.
SOLUTIONS, FAISABILITE ET IMPACTS DES SOLUTIONS
Chapitre III
Définie comme résultat d'une réflexion
permettant de résoudre un problème ou de venir à bout
d'une difficulté ; c'est la solution. Ainsi, dans ce chapitre, il
sera question de proposer des solutions relatives au problème
précédemment identifié, ce en traitant de leurs
faisabilités techniques, financières et humaines. Et il
conviendra par la suite d'apprécier la portée des solutions
proposées (impacts) sur la performance et le fonctionnement de la
division commerciale et marketing en particulier et de la banque en
générale.
Section I : Solutions et faisabilités
Dans cette section, nous proposerons des solutions pour
l'amélioration de la qualité de la gestion de la relation client
à la First Bank et traiterons tant de la faisabilité tant
technique, financière qu'humaine.
I. Proposition de solutions
Rappelons que le problème identifié est relatif
au nombre élevé de clients par portefeuille de gestionnaire de
fonds de commerce et la non segmentation de cette clientèle, rendant
ainsi pénible et difficile le quotidien des GFC et de ce fait, ne
permettant d'optimiser la gestion de la relation client. C'est ainsi qu'aux
problèmes, nous proposons les solutions suivantes :
· La fixation des normes et objectifs des GFC par
la division commerciale et marketing donc dépendent ceux-ci ;
lesquelles normes doivent être caractéristique d'une approche
client ;
· Assurer dans le temps une évolution
proportionnelle entre le nombre de clients et celui des gestionnaires de fonds
de commerce ;
· La segmentation de
clientèle.
I -1- Fixation des normes et objectifs des GFC par la
DCM
Rappelons que nous avons identifié comme causes au
problème soulevé, le fait que les normes et objectifs des
gestionnaires sont fixés par la Direction des Ressources Humains (DRH).
De ce fait, nous proposons que les normes et objectifs des gestionnaires soient
fixés par la Division Commerciale et Marketing qui comme son nom
l'indique est l'organe approprié et adéquat pour définir
et orienter la politique commerciale et marketing de la banque. Il ne suffira
pas pour elle de fixer des normes, mais faudrait-il que celles-ci soient
caractéristiques d'une approche client ou marketing relationnel ;
c'est-à-dire que les normes et objectifs soient fixés et
arrêtés en mettant le client au centre des préoccupations
de la banque relativement à l'approche du marketing relationnel et non
transactionnel.
Comparaison entre marketing transactionnel et
marketing relationnel
|
Marketing transactionnel
|
Marketing relationnel
|
Perspectives temporelles
|
Court terme (approche « one to one »)
|
Long terme (approche continue)
|
Approche marketing dominant
|
Marketing mix
|
Marketing interactif
|
Composant stratégique de l'entreprise
|
Dimension objective (approche produit)
|
Dimension relationnelle (solutions proposées)
|
Mesure de la satisfaction du client
|
Contrôle de la part de marché (approche
indirecte)
|
Gestion des bases de données relationnelles (approche
directe)
|
Système d'information sur les clients
|
Enquêtes de satisfaction `mesures épisodiques)
|
Système de feedback en temps réel (mesures
instantanées
|
Interdépendance entre fonctions de
l'entreprise
|
Cloisonnement entre fonctions et interfaces limitées
(organisation verticale et hiérarchique)
|
Approche transversale et importante des interfaces (organisation
horizontale et collaborative)
|
Ce tableau montre qu'il est sans doute plus avantageux pour la
banque, comme pour toute autre entreprise aujourd'hui et même demain de
greffer sa politique commerciale autour d'une approche orientée client
que constitue le marketing relationnel.
I-2- Evolution proportionnelle dans le temps entre le
nombre de clients et celui des gestionnaires
D'après le manuel de procédure du GFC à
la First Bank, chaque gestionnaire doit avoir un minimum de trois cent (300)
clients lorsqu'il reçoit le portefeuille. D'année en
année, le nombre de clients en portefeuille augmente en fonctions des
performances du gestionnaire orientées par les objectifs fixés
par la DRH. Par exemple, si les normes prévoient l'ouverture de trente
(30) comptes sur une période annuelle, chaque gestionnaire doit se
retrouver avec un minimum de trois cent trente (330) comptes en portefeuille en
fin d'année, de 360 comptes en fin d'année suivante, ainsi de
suite.
Notons que les réalisations des gestionnaires peuvent
être supérieures à l'objectif fixé. Alors, plus le
nombre de clients augmente en portefeuille, plus la gestion devient difficile
et s'en suivront dans le temps des conséquences y relatives.
Raison pour laquelle, nous proposons que cette croissance du
nombre de client soit proportionnelle à celle des gestionnaires dans le
temps ; cela voudrait tout simplement dire que, plus la banque sa fait des
clients, plus elle devrait recruter pour assure le suivit de ceux-ci et leur
garantir une gestion optimale.
I-3- La segmentation de la clientèle
Non seulement elle est nombreuse par portefeuille, mais aussi
non segmentée, situation qui n'optimise pas la qualité de la
relation et par conséquent ne rentabilise pas la banque. Dans cet ordre
d'idée, nous proposons sans doute comme solution ; une gestion en
groupe homogène des clients présentant des similitudes par
rapport à un critère donné. Ceci permettra de suivre au
quotidien et plus facilement l'évolution de l'activité
commerciale de la banque et taux d'équipement produits de ses
clients.
D'un point de vue pratique, qui ne s'éloigne pas trop
de la théorie, la segmentation à la First Bank peut se faire pour
un début en fonction du type de clientèle que contient le
portefeuille global de la banque à savoir : la clientèle
d'entreprise, celle des particuliers, celle des fonctionnaires, celle des
PME/PMI, celle des ONG et ambassades, etc. cette résolution consiste
à attribuer au moins un type précis de clientèle de banque
à chaque gestionnaire. L'attribution devant être faite en fonction
de l'effectif des clients et celui des gestionnaires.
Ces trois solutions être les mieux adéquates au
problème soulevé. Néanmoins, au-delà de celles-ci,
nous suggérons une mesure d'accompagnement de ces solutions pour
faciliter le quotidien du GFC. Il s'agit ici de la vulgarisation des services
de banque multi canal, connu sous le vocable de First home Pack à
Afriland First Bank. Ce dernier est ensemble constitué de trois (03)
services qu'offre la banque pour faciliter les contacts client-banque.
II. Faisabilités des solutions proposées
La faisabilité renvoi au caractère de ce qui est
possible, faisable. Dans le cadre de notre rapport et relativement aux
solutions proposées, nous traiterons de laures faisabilités
techniques, financières et humaines et ce en fonction de la solution.
II-1- Faisabilité de la fixation des normes des
GFC par la DCM
II-1-1-Faisabilité technique
Elle consiste à l'utilisation d'objets ou
procédés particuliers pour mener à bonne in une
opération concrète. Elle correspond ici à la mise en
oeuvre d'une politique commerciale et marketing pour la banque que devront
mener à bonne fin les GFC. Comme nous l'avons dit, cette politique doit
être caractéristique d'une approche client.
Cette dernière suppose pour la banque une connaissance
préalable et de manière continue de ses clients et des ses
potentiels clients, leurs besoins potentiels et réels avant toute
conception d'un produit ou élaboration d'un service.
C'est le gage même que l'action de vente de la banque au
travers des objectifs fixés aura pour finalité de répondre
à un besoin précis, c'est donc la trilogie suivante :
Politique marketing - politique produit - politique de
vente.
II-1-2- Faisabilité financière et humaine
Elle correspond à la mise en place des moyens
financiers et humains pour l'accompagnement de la politique commerciale et
marketing de la banque. Elle s'effectue par :
- Le recrutement d'un nouveau personnel (GFC) qualifié
et compétent (formation professionnelle en banque, finance, gestion et
économie et un certain niveau d'expérience) ;
- La formation du personnel actuel sur les techniques
commerciales, la connaissance des produits et services de la banque, les
méthodes de travail, etc.
- La motivation des gestionnaires par l'octroi des primes de
travail, des médailles de travail, des encouragements et des
félicitations, etc.
II-2- Faisabilité de la segmentation de la
clientèle et de l'évolution proportionnelle entre clients et
gestionnaires
II-2-1- Faisabilité technique
L'efficience d'une segmentation est étroitement
dépendante de la fiabilité des données enregistrées
dans le système d'information de la banque, d'où la
nécessité de veiller à la qualité des informations
recueillies dès l'entrée en relation et en assurer la permanente
actualisation de celles-ci. Il faudra donc pour cela équiper les
gestionnaires des outils de point qui rentrent dans l'ordre des NTIC et en
assurer leur maintenance.
S'agissant de l'évolution proportionnelle, la
faisabilité technique doit suivre la même évolution c'est
en équipant les nouveaux gestionnaires au même rythme que les
autres et en les empreignant des différents procédés et
techniques de travail, de connaissances des produits, des clients, des
techniques commerciales et marketing de la banque.
II-2-2- Faisabilité financière et humaine
Plus les clients augmentent, plus la banque devrait recruter
pour alléger la surcharge de travail des gestionnaires. Elle doit pour
cela :
- Recruter du nouveau personnel qualifié (jeunes
diplômés issus des écoles de commerce, et de formation
professionnel dans les métiers de banque, de finance, de gestion et de
commerce, nantis d'une certaine expérience) ;
- Formation du personnel actuel et leur
équipement ;
- Motivation du personnel (promotions, félicitations,
etc.)
Notons que ma mise en oeuvre de ces moyens techniques,
financiers et humains doit se faire de manière combiné et avec
cohérence pour pouvoir escompter des résultats les plus optimums
possibles.
Section II : Impacts des solutions sur la
performance et le fonctionnement de la DCM et de la banque en
général
L'activité de banque est une activité
principalement commerciale par définition et même par la pratique.
Cette activité de commercial est propre au corps de métier des
gestionnaires. Alors, l'impact de telles solutions sur la DCM dons
dépendent les GFC induira celui de la banque tout entière.
I. Impacts de la segmentation
I-1- Une gestion plus aisée
Le regroupement dans un portefeuille d'une clientèle
homogène permet au gestionnaire d'harmoniser son approche et ses
techniques commerciales avec l'intime conviction qu'elles porteront leurs
fruits. Ces clients ayant les mêmes besoin, il est évidement plus
aisé de gérer une clientèle plus réduite qu'une
clientèle de masse.
I-2- La personnalisation
I s'agit ici de créer une relation intime entre le
gestionnaire et son client faisant de lui son unique interlocuteur, ce qui en
garantie la confidentialité, l'efficacité et bien sûr la
considération due au client.
I-3- Une meilleure pénétration des
produits
Il est aisé de mesurer le taux de
pénétration d'un produits sur une clientèle donnée
que sur une clientèle globale ; précieux indice de mesure de
performance et rentabilité commerciale de la banque.
Illustration :
La proposition des cartes bancaires à un segment de
client précis permet de mesurer le taux de pénétration de
ce produits par l'établissement d'un état de fréquence
d'utilisation de ces cartes par ce segment de clientèle par rapport
à l'ensemble des opérations qu'ils effectuent avec ou sans
cartes. Alors, un tel état permettra d'apprécier s'il est
nécessaire de booster l'action de vente dans ce segment de
clientèle ou de la maintenir constante, voire de la supprimer.
I-4- Une plus grande satisfaction
Du fait de la segmentation, on peut donc proposer aux clients
seulement les produits quo leurs sont adaptés, mieux assoir la
connaissance du client c qui induit donc une plus grande satisfaction, gage de
fidélité.
I-5- Optimisation du rendement et mesure du risque
Le rendement est quasi garanti du fait d'une réduction
substantielle des charges commerciales résultant par ailleurs d'un
ciblage précis. Une bonne segmentation peut être un outil
précieux de mesure de sinistralité d'un portefeuille et d'en
circonscrire le risque.
Il est important de soulever cependant que la segmentation
sous quelques critères que ce soit connait des limites :
- La fiabilité des informations collectées et
renseignés dans le système d'information de la banque ;
- La problématique de l'actualisation de ces
données ;
- Elle constitue parfois un frein à l'élan
commercial ;
- La nécessité d'actualiser les critères
de segmentation du fait des situations changeantes des clients (l'Homme
étant lui-même par nature ondoyant et divergeant).
II. Impacts de la fixation des normes des GFC par la DCM et
de l'évolution proportionnelle
II-1- Impacts de la fixation des normes des GFC par la
DCM
Cette résolution permet une meilleure orientation de la
politique commerciale et marketing de la banque, car non seulement
arrêtés et fixés par l'organe adéquat, mais aussi
caractéristique d'une approche client. En quelque sorte, elle permettra
une appropriation des produits par rapports aux besoins de la clientèle,
de mener une bonne action de vente et de suivre le client dans la consommation
des produits.
II-2- Impacts de l'évolution proportionnelle
entre nombre de clients et celui des gestionnaires
Le gestionnaire de part ses fonctions est soumis au quotidien
à une charge certes, mais il a été fait le constat selon
lequel ces gestionnaires sont passés de la charges à la surcharge
du fait du grand nombre de clients qu'ils disposent en portefeuille. Alors,
l'adoption d'une résolution notamment l'assurance dans le temps d'une
progression proportionnelle entre le nombre de clients et celui des
gestionnaires aura pour impacts :
- La réduction de la surcharge de travail, la charge
étant toujours là, ce qui permettra une plus grande attention du
gestionnaire portée sur ses clients et une maillure connaissance de
ceux-ci ;
- Elle permettra pour une offre produit, de mener à
bien une bonne action de vente ;
- Cette résolution permettra également de lutter
contre le chômage, car à ce titre, elle permettra l'emploi non
seulement de nouveaux gestionnaires, mais aussi de nouveaux employés
autres que les gestionnaires pour les autres corps de métiers de la
banque (agent d'accueil sans et avec manipulation, etc.), ceci au rythme
peut-être de l'évolution de la croissance de la
clientèle.
- Il a été question dans ce chapitre d'exposer
des démarches conduisant à apporter des réponses à
la problématique de la gestion de la relation client, de traiter
également de leurs faisabilités à la fois sur la plan
technique, financiers et humains et d'en ressortir l'impacts de celles-ci sur
la performance et le fonctionnement de la banque.
CONCLUSION GENERALE
Somme toute, Afriland First Bank est un établissement
de crédit doté de moyens lui permettant de mener bien ses
objectifs. L'occasion nous été donnée de plonger dans la
vie quotidienne de la First Bank, ce dans le cadre de notre stage
académique d'une durée de trois mois. De ce fait dernier, nous
nous sommes imprégnés des réalités du terrain selon
notre programme de stage et plus particulièrement à
l'activité de Gestionnaires de la Relation Client connu à la
First Bank sous le vocable de Gestion de Fonds de Commerce (GFC).
De nos jours la gestion de la relation est une discipline en
pleine expansion, mais mal est de constater que cette dernière est peu
pratiquée ou alors mal orientée dans la plus part des entreprises
en générale et des banques en particulier au Cameroun.
Prenant le cas de la First Bank cadre d'observation et de
déroulement de stage, force a été pour nous de constater
la pression et la surcharge de travail avec lesquelles ces gestionnaires
travaillent du fait de la non prise en compte de certains processus et outils
majeurs à une gestion efficiente de la relation client, à savoir
la segmentation de la clientèle, l'adoption d'une stratégie de
marketing direct, etc.
Ainsi, pour accroitre la satisfaction de ses clients dans son
processus de management de la relation client, nous avons pu au terme de ce
rapport de fin stage apporter quelques solutions au problème y relatif,
ce notamment par des propositions telles que la gestion par groupe
homogène des clients ayant des similitudes par rapport à un
critère donné : la segmentation,
aussi, avons-nous proposés que les normes des gestionnaires soient
désormais fixées par la Divion commerciale et Marketing de la
banque et que celles-ci soient fixées en mettant le client au centre de
toute préoccupation : l'approche-client.
Et en fin l'assurance d'une évolution dans le temps de la croissance
proportionnelle entre le nombre de clients et celui des gestionnaires.
Toutes ces résolutions permettront à cou
sûr et ce par l'accompagnement des nouvelles technologies (banque multi
canal, E-Banking, etc.) d'assoir une relation horizontale et
personnalisée entre la banque et ses clients gage de
pérennité et de rentabilité.
BIBLIOGRAPHIE
I- OUVRAGES
1- Jean Jacques BERNARD et Jean Claude GAUTHIER, 2002
Introduction au marché bancaire 381
p ;
2- CLAEYSSEN Y, DEYDIER A., RIQUT Y., 2004 Le
Marketing Direct Multi Prospection, Fidélisation et Reconquête du
Client, 2e édition DUNOD 401p ;
3- Virginie AUMONT, Gestion de la Relation
Client et sa Rentabilité, 2001 Nisionary, Marketing et
innovation ;
4- LEFEBURES., VENTURI G., 2004 Gestion de la
Relation Client édition Eyrolles.
II- SUPPORTS DE COURS ET AUTRES
1- M. EPOUNDE EPOUNDE Olivier ; Gestion de la Relation
Client, LIPRO BANQUE 2010-2011(non publié) ;
2- Mme AISSATOU Rosette ; Marketing Bancaire, LIPRO
BANQUE 2010-2011 (non publié) ;
3- M. MOUKOURY Jean Pierre ; Marché Bancaire des
Particuliers, LIPRO BANQUE 2010-2011 (non publié) ;
4- M. EDZENTE ADZENTE ; Marketing Bancaire, BTS BANQUE
2008-2009 (non publié) ;
5- Manuel du guide du gestionnaire de fonds de commerce ;
Afriland First Bank, (non publié) ;
6- Rapport de spécialisation GFC, M.TCHATCHOUA TCHOUATE
Rocchy, Afriland First Bank ;
7- Rapport de spécialisation GFC, M. NOUKEMI Olivier,
Afriland First Bank ;