Table des matières
0. INTRODUCTION
GENERALE
3
0.1. PROBLEMATIQUE
3
0.2. HYPOTHESES DE TRAVAIL
3
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
0.4. METHODES ET TECHNIQUES
3
0.5. DELIMITATION DU SUJET
3
0.6. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
3
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
3
0.8. ETAT DE LA QUESTION
3
CHAP I. CONSIDERATIONS
THEORIQUES
3
I.1. Définitions
3
I.2. Classification des impôts
3
I.3. Les assujettis à l'impôt
3
I.4. Les régimes fiscaux
3
I.5. Problèmes soulevés par
l'impôt
3
I.6. Conclusion partielle
3
CHAP II. PRESENTATION DE LA DIRECTION
GENERALE DES IMPOTS (DGI)
3
II.1. Historique de la direction
générale des impôts
3
II.2. Bref aperçu sur la mission et le
régime juridique de la DGI
3
II.3. Adresse et localisation
3
II.4. Structure organisationnelle de la DGI
3
II.4.1. Fonctionnement de la DPI
3
II.4.2. Organigramme de la DPI/SK
3
II.5. Les différentes réformes
3
II.5.1. La réforme des structures
3
II.5.2. La réforme de la
législation
3
II.6. LA MISE EN PLACE D'UN DISPOSITIF D'APPUI A
LA GESTION DE L'IMPOT
3
II.7. Objectifs spécifiques poursuivis
3
II.8. Notion sur l'IPR
3
II.8.1. Revenus imposables
3
II.8.2. Immunités
3
II.8.3. Charges professionnelles
déductibles
3
II.8.3. Mode de perception et versement de la
contribution
3
II.8.4. Les exemptions
3
II.9. Conclusion partielle
3
CHAP. III. LA TECHNIQUE ET LA PROCEDURE
FISCALE
3
III.1. Notion
3
III.2. Détermination de la matière
imposable et évaluation de l'assiette de l'impôt
3
III.3. Le contrôle fiscal
3
III.3.1. Formes de contrôle
3
III.3.2. Cas de redressement de l'IPR
3
III.4. Le recouvrement de l'impôt
3
III.5. Les réclamations et recours
3
III.6. Conclusion partielle
3
CHAP. IV. PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
3
IV.1. CHOIX DE L'ECHANTILLON
3
IV.2. ANALYSE DESCRIPTIVE
3
CONCLUSION GENERALE
3
BIBLIOGRAPHIE
3
0.1. PROBLEMATIQUE
De toutes les ressources principales de l'Etat, la
fiscalité joue un rôle capital pour une nation qui se veut
respectueuse et souveraine. Elle est un instrument permettant à l'Etat
de se procurer des ressources pour faire face à ses engagements et
à l'exécution de ses dépenses.
L'interventionnisme fiscal à travers sa
multiplicité d'imposition s'effectue par des prélèvements
fiscaux et non fiscaux sur les personnes, activités, revenus,
richesses,... pour procurer à l'Etat les moyens de fonctionnement, dans
le souci de maximiser ses recettes publiques.
Certes, l'Etat doit fixer les impôts et les taxes de
manière qu'en fonction de ses capacités, chaque contribuable
puisse s'acquitter tout en évitant qu'il n'échappe à la
fiscalité, par crainte de restreindre considérablement sa
richesse en cas d'une imposition au-delà de ses possibilités.
Toute imposition supplémentaire nuirait à l'économie et
n'apporterait des recettes à l'Etat (NDENGE M., 1997, p. 1).
L'impôt est ressenti par le contribuable comme une
prévention, un sacrifice. Il est obligé à restreindre ses
dépenses, à réduire son revenu de vie.1(*)
Nous osons croire que la déclaration fiscale
suivie d'un contrôle serait l'une des solutions permettant l'harmonie du
système fiscal. L'équilibre entre les pouvoirs de
l'administration et les droits reconnus au fisc doit, comme toutes politiques
publiques, être évalué au regard de l'impératif
d'efficacité.
C'est ainsi que le gouvernement congolais a initié un
plan de réforme dans le souci de maximisation de recettes publiques et
la relance des activités économiques, une maximisation des
recettes qui devrait se traduire par l'élargissement de l'assiette
fiscale en percevant aussi correctement que possible les impôts et taxes
préexistants.
La déclaration des contribuables doit être
vérifiée par les agents du fisc et exige la tenue d'un
comportement civique raisonnable de la part du contribuable. Or les hommes
n'ont pas tous le même degré de confiance et certains trouvent le
moyen de se dissimuler plus que d'autres : dès lors
l'administration fiscale est confrontée à des difficultés
d'assiette et de recouvrement.
L'assiette fiscale importante est non
appréhendée dans le secteur informel, qui pourtant connaît
un développement rapide par rapport au secteur moderne, avec qui il est
en concurrence. Cette situation s'oppose au principe d'équité
fiscale et décourage le secteur moderne qui subit seul la pression
fiscale.
Le recouvrement forcé repose traditionnellement sur un
enchaînement des procédures administratives et paraît
inefficace car il prend beaucoup de temps qui laisse la possibilité au
contribuable d'organiser sa fuite, ou à l'administration de s'enliser
dans une de multiples phases de la procédure. Certains contribuables ne
s'acquittent pas régulièrement de leurs obligations fiscales
(AMITIE L., 2010, p. 2).
A cause de l'évolution des finances publiques et du
fait que l'économie d'une nation suit l'évolution de sa
politique, actuellement on assiste dans notre pays à une
multiplicité des taxes et une sévérité
d'impôts.
Devant une telle situation dans un pays où l'Etat a
démissionné dans presque tous les domaines et où la
paupérisation de la population est criante, la loi de la jungle a
tendance à s'installer. De ce fait, il y a lieu de se demander
alors :
- La détermination de l'assiette fiscale
respecte-t-elle les procédures ?
- La procédure de redressement des déclarations
et du contrôle fiscal pour l'impôt professionnel sur les
rémunérations est-elle encore respectée ?, est-elle
légale et efficace ?
- Quel changement le contrôle fiscal apportait-t-il
dans le comportement frauduleux du contribuable et dans ses
activités ?
0.2. HYPOTHESES DE
TRAVAIL
L'hypothèse est une proposition des réponses aux
questions posées à propos de l'objet de recherche. Elle tend
généralement à formuler une relation des faits.2(*)
Ainsi, aux questions de départ évoquées
dans notre problématique, nous formulons les hypothèses
suivantes :
- La DPI/SK devrait évaluer la matière
imposable, d'établir et l'existence d'un impôt et le montant de la
matière imposable ; adopter des stratégies susceptibles
d'élargir son assiette fiscale et de mieux établir son
contrôle fiscal ;
- Le respect de la vérification de la
comptabilité du contribuable et la demande de tous les documents qui
démontrent le déroulement de toutes les opérations
effectuées, l'évolution des activités, mais
également la descente sur terrain seraient indispensables et tout cela
en vertu des textes légaux ;
- Le contrôle fiscal apporterait un changement explicite
dans l'exactitude et la véracité des déclarations du
contribuable avec toutes ses finalités (finalité
budgétaire, dissuasive et répressive) et améliorerait la
tenue des états financiers (ou pièces comptables) dans les
activités du contribuable ;
Si le pouvoir en place pense réduire
l'égoïsme, le vol, le détournement, et la corruption ;
s'il améliore la politique générale du pays, alors la
direction provinciale des impôts du Sud-Kivu pourrait prospérer et
participer considérablement à la charge publique par le suivi de
l'établissement légale des impôts.
0.3. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
La fiscalité est un sujet d'actualité de par son
objet et sa finalité. Nous avons choisi ce sujet parce que la
fiscalité occupe une place de choix dans l'économie
régionale, mais aussi nationale.
Cette étude s'efforcera de donner une contribution, si
modeste soit-elle, à l'éclaircissement du problème ayant
trait à la vérification fiscale à la DPI.
Ce sujet nous permet d'approfondir et de concrétiser
les notions de finances publiques et de gestion financière.
La fiscalité est un instrument du pouvoir public pour
amorcer et poursuivre un processus de développement politique,
économique et social.
0.4. 0.4. METHODES ET
TECHNIQUES
0.4.1. Méthodes
A. La méthode comparative
Elle nous a permis de comparer les déclarations des
contribuables assujettis à l'IPR et d'en tirer toutes les conclusions
qui s'imposent.
B. La méthode historique
Elle nous a permis de passer en revue divers documents
(textes légaux en vigueur au Congo, rapports annuels) à la DPI/SK
pour mieux maîtriser ce secteur.
C. La méthode analytique
Elle consiste à l'analyse des informations
récoltées sur terrain. Elle nous a donc permis à mieux
cerner la situation, à analyser systématiquement par des outils
appropriés les données concernant les recettes de la DPI/SK.
0.4.2. Techniques
Pour arriver à notre fin, il est certain que quelques
outils de recherche doivent être mis en oeuvre, parmi lesquels nous
citons :
A. La technique documentaire
Elle nous a permis de récolter les données
d'archives, de consulter des travaux de fin d'études, des notes de
cours, des rapports annuels, des sites internet, des rapports administratifs
afin de constituer la base théorique du présent travail.
B. Technique d'interview
Est celle qui consiste à un processus de
communication en un face à face et qui nous a donc permis de prendre
connaissance de certaines données qualifiées de confidentielles,
aussi utiles à l'élaboration et à la réalisation de
ce présent travail avec des personnes chargées du contrôle
fiscal et de gestion des déclarationsà la DPI, en particulier les
vérificateurs et les gestionnaires.
C. Technique d'enquête par questionnaire
Elle nous a servi comme outil important pour la
rédaction d'un questionnaire auquel devraient répondre les agents
de la DGI en particulier les gestionnaires et les vérificateurs, en vue
de recueillir leurs avis sur l'évaluation de l'assiette et le
contrôle fiscal au sein de la dite direction.
D. Technique d'observation
Elle constitue le guide de ce travail. C'est la principale
technique qui nous a aidé à confectionner ce travail et cela
après avoir observé certains faits au sein de la Direction
provinciale des impôts/Sud-Kivu notamment dans le cadre de la
vérification des déclarations et cela lors de notre stage de
professionnalisation au sein de ladite institution.
0.5. DELIMITATION DU
SUJET
Etant donné que le domaine de la fiscalité
reste vaste, un travail scientifique ne peut être efficacement riche et
consistant que dans la mesure où l'on circonscrit le cadre dans lequel
il doit être élaboré, c'est-à-dire une
délimitation analytique, spatiale et chronologique.
Ainsi, notre investigation va beaucoup s'axer sur
l'évolution des recettes de l'Etat par le biais de l'impôt
professionnel sur les rémunérations à la DPI/Sud-Kivu.
Elle intégrera certains aspects économiques,
juridiques et sociaux de l'impôt pour concrétiser quelques
considérations théoriques de la fiscalité le long de son
parcours.
L'étude que nous avons évoquée se
rapportera à la période allant de l'année 2011 à
l'année 2012 ; nous retiendrons seulement ces deux années
pour évaluer efficacement la procédure d'établissement de
l'impôt professionnel sur les rémunérations.
0.6. PRESENTATION SOMMAIRE
DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion, notre travail
s'articule autour de quatre chapitres :
- Le premier chapitreprésente les
généralités sur l'impôt dans une tendance
globale ;
- Le deuxième chapitre concerne la présentation
de la direction générale des impôts et le système
fiscal au Congo ;
- Le troisième chapitre porte sur la technique et la
procédure fiscale et l'évaluation de l'assiette et du
contrôle fiscale pour l'IPR ;
- Le quatrième chapitre porte sur la
présentation, l'analyse et interprétation des
résultats.
0.7. DIFFICULTES
RENCONTREES
Pour l'élaboration de ce travail, nous nous sommes
heurtés à diverses difficultés. En effet, l'accès
à une bonne documentation et information sur la DPI n'a pas
été facile, le temps imparti à la rédaction du
travail était insuffisant étant donné qu'on devrait
s'acquitter d'autres tâches se rapportant aux cours, les faux
rendez-vous, la distance qui nous sépare du siège de la DGI
où les données devraient être recueillies, s'inscrivent
parmi les obstacles majeurs rencontrés lors de la réalisation de
ce présent travail, la disposition de nos enquêtés à
répondre à nos questions était mauvaise pour la plupart de
cas.
Pour contourner ces difficultés, nous avons
alloué des moyens nécessaires et beaucoup d'efforts pour arriver
au point ultime de notre travail.
0.8. ETAT DE LA
QUESTION
- AMITIE LUNDA Fabrice (2009-2010), dans son
TFC intitulé Impact du contrôle fiscal sur le comportement du
contribuable. Il y évoque le comportement du consommateur face
à l'administration fiscale et le contrôle fiscal. D'après
son étude, il conclut que le contrôle fiscal aurait un effet
néfaste sur le comportement du contribuable, car le climat
inhérent entre les vérificateurs et les contribuables peut
être un élément moteur de toute déviance sur le plan
comportemental et/ou économique des contribuables.
- BAKENGANE MUKEMANE Rebecca (2008-2009),
dans son TFC intitulé Impact des actions fiscales sur les
comportements des contribuables de la commune d'Ibanda. Il y
présente l'impact des actions fiscales à l'endroit des
contribuables de la commune d'Ibanda aux recettes fiscales, ainsi pour savoir
les attitudes présentées par les contribuables d'Ibanda par
rapport à leurs obligations. Il conclut son travail en disant que les
contribuables d'Ibanda n'ont pas une attitude négative par rapport au
paiement de l'impôt et que les actions fiscales menées par la
DPI/SK influenceraient les contribuables à payer leurs impôts tout
en remarquant l'impact positif et visible des recettes réalisées
par la DPI/SK.
Nous ne pensons être les premiers à faire une
étude au sujet de la DPI/SK ou être le premier à traiter un
sujet parlant de recettes fiscales réalisées par une régie
étatique.
Nous remarquons que ces travaux, différemment du
nôtre, ont plus traité des comportements des contribuablesface
à l'administration fiscale, au contrôle fiscal, à leurs
obligations fiscales à la DPI/SK.
Cependant notre travail s'est borné à
l'étude de l'évaluation de la procédure
d'établissement de l'IPR dans le but de déterminer la
matière imposable et évaluer l'assiette de l'impôt
professionnel sur le revenu en vue d'amener un changement explicite dans
l'exactitude et la véracité des déclarations des
contribuables avec toutes ses finalités et d'améliorer la tenue
des états financiers (ou pièces comptables) dans les
activités des contribuables.
CHAP I. CONSIDERATIONS THEORIQUES
|
Il est important de savoir que pour parler un même
langage et mieux passer le message, il convient de connaître le contexte
dans lequel certains mots sont utilisés. D'où la
nécessité de définir les différents concepts
clés ayant trait à notre sujet. Cette partie comprend la revue de
la littérature théorique.
I.1.
Définitions
a. Impôt
D'après Gaston JEZE, « l'impôt est une
contribution pécuniaire requise des personnes physiques ou morales, par
voie d'autorité, à titre définitif et sans contrepartie
visible, en vue de couvrir des charges publiques et de permettre à
l'Etat d'effectuer certaines interventions dans le domaine économique et
social ».3(*)
b. Recette
Les recettes sont des entrées de valeur
monétaire (flux monétaire) depuis l'environnement dans le
patrimoine de l'Etat, sous forme d'espèce, de chèque, de virement
bancaire ou même d'inscription sur un compte courant. (Sophie Gherardi,
2008)
c. La fiscalité
La fiscalité renseigne à la
fois le système de perception des impôts et l'ensemble des lois
qui régissent les procédés de perception. Le concept
évoque aussi l'ensemble des impôts qui sont en vigueur dans un
pays à une époque déterminée.
La fiscalité est un révélateur du pouvoir
car elle permet d'observer les rapports multiples entre la dynamique des
structures économiques et les politiques de l'Etat, entre les finances
publiques et la légitimité du pouvoir entre le gouvernement et
les différents partenaires sociaux, entre les hommes politiques et les
hommes d'affaires.
Le système fiscal moderne comporte
généralement des impôts directs sur le revenu et le
patrimoine, des impôts indirects sur les échanges (consommation
achat d'actifs, importation), diverses taxes et redevance, et, à la
marge du système fiscal, un mécanisme de financement de la
protection sociale incarné notamment par les cotisations sociales.
(Sophie Gherardi, 2008).
d. Rémunération (Revenu)
La rémunération est un
ensemble des biens et avantages susceptibles d'être évalués
en espèce, accordés à une personne physique (travailleur)
en vertu d'un contrat de travail ou de louage de service. (CIMANUKA F., 2011,
p.14)
e. Fraude fiscale
Le législateur congolais n'a pas donné une
définition concrète de la fraude fiscale. L'article 101 de la loi
n°004/2003 du 13 Mars 2003 portant réforme de procédure
fiscale parle seulement de l'intention frauduleuse. Cet article dispose que
l'intention frauduleuse consiste à poser des actes en vue de se
soustraire à l'établissement ou au paiement total ou partiel de
l'impôt dû.
f. Taxe et redevance
La taxe et la redevance sont des rémunérations
des services rendus par voie réglementaire ayant une équivalence
de service et une contrepartie. Elles se distinguent sur deux points :
d'une part peuvent être envisagés non seulement des usagers
effectifs mais également des usagers potentiels, d'autre part
l'équivalence entre service rendu et prix à payer n'est pas
à être nécessairement absolue. Ex : péage
route, droit d'enlèvement des ordures ménagères
perçu par les communes.4(*)
g. La déclaration
C'est l'acte par lequel le redevable fait connaître
à l'administration fiscale, l'existence de la matière imposable,
son montant, et éventuellement tous les éléments
imposables nécessaires au calcul de l'impôt (situation de la
famille, charges déductibles...) ou au contrôle.5(*)
h. Matière imposable
C'est l'élément économique dans lequel
l'impôtprend sa source directement ou indirectement.
I. Redevable
C'est un terme général désignant toute
personne astreinte au paiement de l'impôt dont le recouvrement est
autorisé par la loi.
On distingue :
· Redevable légal : désigne la
personne tenue de déclarer, de liquider et d'acquitter l'impôt
même si celle-ci n'en supporte pas nécessairement lacharge.
· Redevable réel : désigne la
personne dont le patrimoine supporte effectivement l'impôt, même si
la loi ne la responsabilise pas directement quant à sa
déclaration, à sa liquidation et à son acquittement.
Sont considérés également comme
redevables les mêmes personnes qui attribuent des
rémunérations diverses conformément à la loi,
même si les bénéficiaires de ces
rémunérations résident à l'étranger.6(*)
I.2. Classification des
impôts
Suivant les procédés au moyen desquels
l'impôt est perçu, on distingue : les impôts directs et
les impôts indirects.
N.B. : Nous signalons que le système fiscal
congolais est déclaratif, c'est-à-dire qu'il laisse la latitude
au contribuable de déclarer ses revenus en se basant sur plusieurs
critères.
I.2.1. Les impôts directs
L'impôt direct est celui dont la charge demeure
définitivement supportée par celui qui en est assujetti.
Autrement dit le contribuable n'a pas la possibilité de le
répercuter sur autrui. Il atteint les contribuables en frappant
directementleurs capitaux ou leurs revenus. Il s'entend de toute imposition qui
est assise directement sur les personnes et sur leurs
propriétés.7(*)
L'impôt direct porte immédiatement sur :
- Les personnes ;
- La possession de la richesse ;
- L'usage de la richesse.
En République Démocratique du Congo, dans la
fiscalité directe, nous rangeons les impôts réels et les
impôts sur les revenus.
A) Les impôts réels
Ils concernent :
1. Les propriétés foncières bâties
et non bâties (impôt foncier IF)
2. Les véhicules (impôt sur les véhicules
IV)
3. Les concessions minières et les hydrocarbures
(impôt sur la superficie des concessions minières et
d'hydrocarbures).
Ils frappent les biens d'un contribuable sans
considération de sa situation personnelle.8(*)
B) Les impôts cédulaires sur les
revenus
0. Notions
Le système fiscal congolais est basé sur des
impôts cédulaires frappant séparément les revenus
répartis en 3 catégories suivant la nature des capitaux
générateurs.
- Les revenus immobiliers ; (impôt sur les revenus
locatifs) IRL
- Les revenus mobiliers ; (impôt mobilier) IM
- Les revenus professionnels ; (impôt sur les
bénéfices et profits IBP, impôt professionnel sur les
rémunérations IPR et impôt exceptionnel sur les
rémunérations des expatriés IERE).
La justification du partage des revenus en 3 cédules
peut être considérée comme essentiellement basée sur
des raisons à la fois d'ordre économique, budgétaire et
pratique.
En résumé, François DERUEL,
définit l'impôt sur les revenus comme celui qui est
« prélevé sur la richesse produite par le travail ou le
capital. Il frappe cette richesse à l'occasion de son
acquisition ».9(*)
1. Avantages
Le régime cédulaire est plus maniable pour
imposer à des taux différents les diverses catégories de
revenus.
La progressivité du taux prend une part importante du
revenu taxable au fur et à mesure que ce dernier augmente et le montant
de l'impôt augmente relativement au revenu.
Le partage des revenus en cédules permet de ne pas
décourager les investissements par l'imposition des revenus des capitaux
investis au même taux que les revenus d'exploitation et permet au fisc de
ne pas perdre ses recettes escomptées sur les revenus autres que ceux
d'exploitation en cas d'exploitation déficitaire d'une entreprise.
2. Inconvénients
Le système d'impôts cédulaires
présente l'inconvénient de ne pas tenir compte de la
capacité contributive de chaque redevable. C'est en quelque sorte un
système injuste. L'une des conséquences cédulaires est
l'interdiction d'imputer les pertes d'une cédule sur les revenus d'une
autre cédule ou de déduire les revenus d'une cédule des
charges se rapportant à une cédule.
Le système cédulaire complique la
déclaration et le calcul de l'impôt ; ensuite sa structure
devient confuse, sa charge pour le contribuable demeure mal connue et rend les
possibilités d'évasion fiscale plus grandes.
Il exige un niveau suffisant d'instruction parmi les
redevables sans quoi des directives et les formulaires resteraient sans
objet.
Pour les entreprises et les commerçants, la tenue d'une
comptabilité, même élémentaire conditionne la
possibilité de percevoir l'impôt sur les bénéfices.
(BIDEKO W., 2003)
I.2.1.1. Tableau récapitulatif des
impôts directs perçus par la DGI
Types d'impôts
|
Nature
|
Assiette
|
Taux
|
Redevable
|
Contribuable
|
Mode de recouvrement
|
IMPOTS CEDULAIRES SUR LES REVENUS (ICR)
|
IRL
|
Loyers nets
|
Progressif
|
Bailleur
|
Bailleur
|
AMR
Déclaration auto liquidative, solde par AMR
|
IPR & IERE
|
Rémunération
|
30%
Progressif
|
Employeur
|
Travailleur
|
RAS
|
IPB & P
- Sociétés
- Entreprises
|
Bénéfices & profits
Bénéfices & profits
|
40%
Progressif
|
Sociétés
Entreprises
|
Sociétés
Entreprises
|
Acompte provisionnels et précompte BIC
Solde par AMR
|
IM
|
Revenus des capitaux mobiliers
|
20%
|
Débiteurs des revenus
|
Bénéficiaires des revenus
|
Déclaration auto liquidative
|
IMPOTS REELS
(IR)
|
IF
|
Superficie des terrains et bâtiments
|
Tarif
|
Titulaire du titre foncier ou immobilier
|
Idem
|
Déclaration auto liquidative
|
I/Véhicules
|
Puissance fiscale de l'engin automoteur
|
Tarif
|
Propriétaire
|
Idem
|
Au comptant
|
I/Concessions minières et hydrocarbures
|
Superficie
|
Tarif
|
Titulaire du titre foncier
|
Idem
|
Déclaration auto liquidative
|
Source : Code des impôts (2012)
ICR : Impôts cédulaires sur les revenus
IPR : Impôt professionnel sur les
rémunérations
IRL : Impôt sur les revenus locatifs
IERE : Impôt exceptionnel sur les
rémunérations des expatriés
IPB & P : Impôt professionnel sur les
bénéfices et profits
IM : Impôt mobilier
IR : Impôt réel
IF : Impôt foncier
AMR : Avis de mise en recouvrement
RAS : Retenue à la source.
I.2.2. Les impôts indirects
A) Notions
La grande masse de la population, producteurs agricoles
alimentant le marché local, artisans, petits et moyens
commerçants échappent très largement à tout
impôt direct et ne peuvent contribuer aux charges publiques que par le
biais des taxes indirectes incorporées dans le prix de leurs
consommations. Ici, le contribuable est distinct du redevable.
L'impôt indirect est celui dont la charge est
répercutée sur autrui. Il n'est perçu qu'à
l'occasion de certains faits de production, de consommation ou
d'échange, de telle sorte que le contribuable est celui qui en supporte
le poids réel.
Au Congo, il est établi un impôt sur le chiffre
d'affaires (ICA) :
- A l'importation
- A l'intérieur
- A l'exportation.
L'ICA à l'importation est perçu par les
services des douanes et accises tandis que l'ICA à l'exportation est
perçu par la banque centrale pour le compte de la DGI.
L'ICA à l'extérieur frappe « les
opérateurs de ventes faites au Congo pour la mise en consommation sur le
marché local des produits de fabrications locales »10(*), ICA sur ventes locales.
B) Avantages
Les impôts indirects passent inaperçus. La
perception est aisée, le contribuable paie sans s'en douter. C'est un
impôt de consommation, dans l'assiette de laquelle la personnalité
des producteurs n'entre pas en ligne de compte.
Outre l'avantage de leur recouvrement, il est à noter
qu'en temps prospères, le rendement des impôts indirects augmente
par le simple développement des affaires et des consommations.
C) Inconvénients
Toutefois, « l'impôt indirect, même
bien assis, bien perçu est par nature plus lourd pour les pauvres que
pour les riches ».Les impôts indirects frappent le contribuable
sans égard à ses facultés contributives, le plus souvent
au rebours de ses moyens.
D) Conclusion
En règle générale, les impôts
indirects sont caractérisés par la proportionnalité. Ils
peuvent être prélevés à quelques stade de la
production ou de la distribution tantôt sur la valeur brute d'un produit
ou sur son prix de vente, tantôt sur la valeur nette de
réalisation.
La précieuse qualité d'accroissement des
impôts indirects a permis aux finances des pays développés
de se soutenir, malgré les énormes dépenses des
gouvernements. (BIDEKO W, 2003)
I.2.2.1. Tableau récapitulatif des impôts
indirects
Types
|
Nature
|
Assiette
|
Taux
|
Redevable
|
Contribuable
|
Mode de recouvrement
|
ICA à l'import
|
S/importation
- Bien d'équipement
- Intrants agricoles vétérinaires &
élevage
- Autres produits
|
Valeur CIF des marchandises
|
3%
3%
15%
|
OFIDA
|
Importateur
|
Au comptant
|
ICA à l'intérieur
|
S/ vente locales
|
Chiffre d'affaire réalisé
|
13%
|
Fabricant producteur
|
Acheteur
|
Retenue et versement spontané
|
Prestation des services
|
Chiffre d'affaire réalisé
|
18%
|
Prestataire de service
|
Bénéficiaires des services
|
Incorporation dans la facture et payement spontané
|
|
S/ travaux immobiliers
|
¾ dumontant facturé et payé
|
18%
|
Maître de l'ouvrage
|
Bénéficiaires propriétaires
|
Incorporation dans la facture et versement
spontané
|
ICA à l'exportation
|
S/exportation
|
Montant des devises rapatriées
|
Valable par produit
|
Banque centrale
|
L'exportateur
|
Retenue à la source
|
Source : Code des impôts (2012)
I.3. Les assujettis
à l'impôt
Evoquer le terme contribution du citoyen à la charge
publique risquerait de ne faire penser qu'aux seules personnes physiques. Il
faudra aussi reconnaître que la possession de la citoyenneté n'est
pas un critère de paiement de l'impôt dès lors qu'il a dans
le pays son domicile ou sa résidence, qu'il y possède des biens
ou qu'il y exerce une activité.
Sont assujettis à l'impôt :
- Les individus personnes physiques (citoyens du
pays) ;
- Les personnes morales de droit public ou de droit
privé ;
- Les étrangers ayant des domiciles ou des
résidences dans le pays, y possédant des biens ou y
exerçant des activités lucratives
Les contribuables personnes physiques sont assujettis à
l'impôt à titre individuel. Par contre, la société
de droit national public ou privé est assujettie aux mêmes
impôts comme les étrangers.
Notons qu'au Congo, les expressions sociétés
visent les sociétés légalement constituées ainsi
que les associations de fait et groupes dépourvus de personnalité
civile, mais possédant une comptabilité propre. (BIDEKO W,
2003)
I.4. Les régimes
fiscaux
La législation économique et fiscale congolaise
prévoit à ce jour quatre régimes d'imposition des
entreprises selon la taille des activités économiques
exercées.
A) Le régime fiscal des exonérés
d'office
Sont classés dans cette catégorie les personnes
physiques dont les activités sont très négligeables
(petits revendeurs le long de la rue,...) celles-ci sont régies par l'OL
n° 90-046 du 08/08/90.
B) Le régime fiscal des patentés
Ce sont les personnes physiques qui ne sont ni des
exonérées d'office ni des PME. Elles paient la patente qui est
une taxe annuelle et qui remplace l'impôt professionnel. Elles sont
régies par l'OL n° 90-046 du 08/0890.
C) Le régime fiscal forfaitaire
Par dérogation au droit commun, au Congo, il a
été établi un régime d'imposition forfaitaire des
PME de tous les secteurs d'activité en matière d'impôt
professionnel et d'impôt sur le chiffre d'affaire à
l'intérieur.
La catégorisation se fait au moyen des chiffres
d'affaires limites fixés régulièrement par le Ministre
ayant les finances dans ses attributions.
Au terme de l'AM n°022/CAB/MIN/FIN/97 du 08/10/1997 entre
dans la catégorie de PME, toute entreprise individuelle dont le chiffre
d'affaires annuel ne dépasse pas 12.000(dollars) US pour les ventes et
900 (dollars) US pour les prestations de service. Les contribuables relevant du
régime d'imposition forfaitaire sont tenus de souscrire et de
déposer au début de chaque année avant le 1er
février, une déclaration dont le modèle est défini
par l'administration. Ils doivent tenir une comptabilité
(réduite) simplifiée prévue par le PCGC visant les agents
économiques de 3e catégorie régie par l'OL
n°089-039 du 17/08/89.
L'établissement de l'impôt forfaitaire se
réfère à un tarif unique fixé par le Ministre des
finances.
Il convient de préciser néanmoins qu'une PME
soumise au forfait peut opter pour le régime de droit commun, l'option
étant définitive, c'est-à-dire sans possibilité de
revenir au système de forfait.
D) Le régime de droit commun
Il comprend un ensemble d'obligations fiscales et comptables
auxquelles doivent répondre les contribuables personnes physiques ou
personnes morales réputées commerçants ou fabricants,
redevables des impôts cédulaires sur les revenus. La
législation économique congolaise prévoit les
catégories suivantes des sociétés.
- Les sociétés des personnes à
responsabilité limitée (SPRL)
- Les sociétés par actions à
responsabilité limitée (SARL)
- Les sociétés en nom collectif (SNC)
- Les sociétés en commandité simple
(SCS)
- Les associations sans but lucratif (ASBL)
- Les sociétés coopératives (SC)
- Les associations de fait.
Les contribuables relevant du régime de droit commun
sont tenus de souscrire chaque année une déclaration des revenus
imposables en double exemplaire appuyée du bilan et de ses annexes avant
le 1eravril de l'année suivant celle de la réalisation
des revenus. (BIDEKO W, 2003)
I.5. Problèmes
soulevés par l'impôt
Bien que l'impôt occupe une place de choix dans les
recettes de l'Etat, il ne reste pas cependant sans susciter des
problèmes. Nous citerons, sans trop développer, entre
autres :
A) La neutralité fiscale
L'impôt est neutre quand il prélève sur
les revenus ou la fortune des individus sans modifier leurs situations
économiques et la situation comparative des individus membres de la
collectivité. Les acteurs ne s'accordent pas sur cette neutralité
économique de l'impôt. Ainsi les opinions différent sur la
question de savoir jusqu'à quel point la fiscalité doit
s'approcher de cet idéal de neutralité surtout quand il vise des
objectifs d'abord financiers.
L'importance attachée à cette neutralité
dépend de l'attitude face à l'intervention de l'Etat, mais aussi
de la place que l'on accorde à la politique fiscale dans la politique
budgétaire.
B) La double imposition
Le problème de la double imposition se pose quand une
même matière imposable (bien, revenu, fait juridique), est
assujettie deux ou plusieurs fois à des impôts identiques ou
similaires au nom d'un même contribuable ou des contribuables
différents, soit par divers pouvoirs taxateurs d'un même pays,
soit par des pays différents.
C) La répercussion et l'incidence fiscale
Il ya répercussion d'impôt quand celui qui le
paie n'en supporte pas la charge. Le problème d'incidence se pose quand
il s'agit de déterminer qui supporte réellement
l'impôt ; chacun voulant le répercuter à celui qui lui
est en aval ou en amont.
D) La mesure de la pression et de la charge fiscale
La pression fiscale est le rapport entre le montant total des
impôts et cotisations et un agrégat qui peut être le produit
intérieur brut (PIB), le revenu national ou le produit national brut
(PNB). Or, le niveau absolu de la pression fiscale ne peut être
dissocié de la répartition de la charge fiscale. Si la pression
fiscale augmente, il faut que l'impôt ne puisse pas créer des
distorsions graves et qu'il soit juste ou du moins qu'il soit perçu tel
par l'opinion.
Selon R. de la Genière cité par C.HECKLY
(2006), la justification du prélèvement fiscal se trouve dans
l'utilité économique des dépenses publiques qu'il sert
à financer.
E) L'évasion fiscale
En 1980, une étude du conseil des impôts
français évaluait à trois milliards de francs la perte
subie par l'Etat du fait de l'évasion et de la fraude fiscale
pratiquée par les agriculteurs. L'évasion fiscale étant
une des formes les plus courantes de la résistance à
l'impôt, cet exemple français nous montre que malgré les
contraintes, une forte pression fiscale conduit à la résistance
à l'impôt.
Devant le prélèvement fiscal, naturellement si
le moral du contribuable en cette matière est faible, il aura tendance
à échapper à l'impôt soit par évasion
légale soit par des voies illégales. (BIDEKO W, 2003)
I.6. Conclusion
partielle
Au terme de cette partie dite revue de la littérature
théorique, nous avons été motivé par le souci
majeur de présenter théoriquement la notion des impôts dont
l'ossature est beaucoup plus développée dans le cours de finances
publiques et de gestion financière.
Dans le but de rendre beaucoup plus pratique et montrer
l'importance de l'application des impôts, nous présenterons dans
la partie qui suit la DGI et son organisation.
CHAP II.
PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS (DGI)
|
Représentée par la Direction Provinciale des
Impôts du Sud-Kivu (DPI), la DGI est pratiquement l'une des trois
régies financières que compte la RDC. Les deux autres sont la
Direction Générale de Douanes et Accises (DGDA) et la Direction
Générale des Recettes Administratives et Domaniales (DGRAD). Dans
cette partie du travail, nous traiterons les points suivants :
- Historique de la direction générale des
impôts
- Bref aperçu sur la mission et le régime
juridique de la DGI
- Adresse et localisation
- Structure organisationnelle de la DGI
- Les différentes réformes
- Mise en place d'un dispositif d'appui à la gestion
des impôts
- Objectifs spécifiques poursuivis
- Notion sur l'IPR.
II.1. Historique de la
direction générale des impôts
Sous sa forme première, la direction
générale des impôts fut une direction du ministère
des finances. Elle fut créée par l'ordonnance n° 88-039 du
10 mars 1988 et placée sous la compétence du Secrétariat
Général des Finances (SGF).
Considérant la nécessité d'adapter la
domination et les structures de la direction générale des
impôts en vue d'une plus grande efficacité dans la mobilisation
des recettes fiscales, le gouvernement a créé au sein du
ministère des finances, un service nommé Direction
Générale des Impôts « DGI » en
sigle.
Créée par le décret n°017/2003 du 2
mars 2003, la DGI est l'un des services publics placés sous
l'autorité directe du ministère ayant les finances dans ses
attributions et est doté d'une autonomie administrative et
financière. Ce décret est modifié et
complété notamment par le décret n004/099 du 30
décembre 2004 et le Décret no08/14 du 28 juin 2008.
De façon plus précise, les structures de la DGI
sont établies par les dispositions de l'article 5 de ce décret. A
ses annexes et se trouve la structure administrative et l'organigramme.
II.2. Bref aperçu
sur la mission et le régime juridique de la DGI
1. Mission de la DGI
Dans le cadre des lois et règlements, la direction
générale des impôts exerce toutes les missions et
prérogatives en matière fiscale concernant notamment l'assiette,
le contrôle fiscal, le recouvrement et le contentieux des impôts,
taxes, redevances et prélèvements à caractère
fiscal. A cet effet, la direction générale des impôts est
chargée d'étudier et de soumettre à l'autorité
compétente les projets de lois, de décrets et
d'arrêtés à incidence fiscale ou tout agrément d'un
projet.
La DGI exerce ses compétences de manière
exclusives sur toute l'étendue du territoire national.
2. Régime juridique de la DGI
Il ressort des articles 1er et 3e du
décret 1017/2003 que la DGI est un service du ministère des
finances doté d'une autonomie administrative et financière. En
tant que tel, elle est placée sous l'autorité directe du
ministère des finances.
Dépourvue de personnalité juridique, la DGI
n'est donc pas une entreprise publique comme d'aucuns peuvent le croire, mais
un service du ministère des finances qui a reçu la mission de
gérer directement les ressources humaines, matérielles, et
financières mises à sa disposition.11(*)
II.3. Adresse et
localisation
La DPI/SK est une représentation provinciale de la
Direction Générale des Impôts qui a son siège
à Kinshasa, la capitale de la RDC.
La DPI/SK est une institution financière située
dans la province du Sud-Kivu, dont le siège social se trouve à
Bukavu sur l'avenue Cathédrale catholique n°09, en face des
installations du comité Anti-Bwaki où loge actuellement le bureau
provincial de l'O.C.C. dans la commune d'Ibanda.
Comme rayon d'action, la DPI du Sud-Kivu a son champ d'action
sur toute l'étendue de la Province du Sud-Kivu. Cette direction est
représentée par des centres d'impôts synthétiques
dans les territoires et communes. Nous pouvons citer : IBANDA, KADUTU,
BAGIRA, UVIRA, KALEHE, MWENGA, SHABUNDA, WALUNGU et FIZI.12(*)
II.4. Structure
organisationnelle de la DGI
Pour atteindre les objectifs lui assignés, la direction
générale des impôts s'appuie sur une bonne organisation et
une structuration appropriée des services.
Les structures de la DGI sont spécifiées par
l'article 5 du décret n°17/2003 stipulées de la
manière suivante : la DGI est dirigée par un Directeur
Général assisté des Directeurs Généraux
Adjoints et peuvent être relevés le cas échéant de
leurs fonctions par le président de la République, sur
propositions du ministre de finances.
Elle comprend une administration centrale, une direction
opérationnelle, une direction urbaine dans la ville de Kinshasa, une
direction provinciale dans chaque province ainsi que des services placés
sous l'autorité directe du Directeur Général. Au niveau
des provinces et de la ville de Kinshasa, nous avons la direction provinciale
des impôts (DPI), la DGI est représentée par un pool
d'inspecteurs.13(*)
II.4.1. Fonctionnement de la
DPI
La DPI est dirigée par le directeur provincial des
impôts qui coordonne toutes les activités et fait rapport à
la DGI à Kinshasa. La DPI/SK est subdivisée en divisions et
chaque division en bureaux et le bureau en cellules. Au niveau des ressorts,
nous trouvons des centres d'impôts.
La Direction provinciale des impôts est assistée
par un secrétariat de direction et par des inspecteurs chevronnés
en la matière. En sus, huit divisions opérationnelles
dépendent directement de la direction provinciale.
Il s'agit de la :
- Division des ressources humaines
- Division de taxation et documentation
- Division de recouvrement
- Division du contentieux
- Division de contrôle fiscal
- Division de gestion budgétaire et services
généraux
- Division de l'informatique
- Division des affaires sociales.
Chacune de ces divisions est dirigée par un chef de
division (CD) secondé par des chefs de bureaux (CB). Avec les reformes,
en 2011, deux divisions ont fusionné pour donner une seule, il s'agit de
la division de taxation et documentation et la division de contrôle
fiscal qui forment la division d'assiette. D'où nous aurons dans
l'organigramme sept divisions.
II.4.2. Organigramme de la DPI/SK
251636224251637248251638272251639296
DIRECTION
251640320
251641344
INSPECTION DES SERVICES
251642368
SECRETARIAT DE DIRECTION
251643392
251653632251644416251645440251646464251647488251648512251649536251650560251651584
DIVISION D'ASSIETTE
251652608
DIVISION DE L'INFORMATIQUE
251654656
DIVISION DES AFFAIRES SOCIALES
251655680
DIVISION GESTION BUDG. ET SERV. GEN.
251656704
DIVISION DU CONTENTIEUX
251657728
DIVISION DE RECOUVREMENT
251658752
DIVISION DES RESSOURCES HUMAINES
251659776
251660800251661824251662848251663872251664896251665920251666944251667968
BUREAU SOUS -GESTION DES CREDITS
251668992
BUREAU DU CONTENTIEUX FISCAL
251670016
BUREAU AFFAIRES SOCIALES
251671040
BUREAU MAINTENANCE
251672064
BUREAU RECOUVREMENT
251673088
BUREAU IMMATRICULATION ET GESTION DES REPERTOIRES
251674112
BUREAU GESTION DU PERSONNEL
251675136
251676160251678208251679232251680256251681280
251682304
BUREAU GESTION DES IMPRIMES, FOURNITURES
251683328
BUREAU REGIMES FISCAUX D'EXCEPTION
251684352
BUREAU RELATIONS PUBLIQUES, SPORTS ET LOISIRS
251685376
BUREAU SUIVI DES APPLICATIONS
251686400
BUREAU RECETTES ET STATISTIQUES
251687424
BUREAU FORMATION
251688448
251689472251690496251691520251692544251693568
BUREAU COORDINATION D'ASSIETTE
251694592
251695616251696640251697664
CENTRE MEDICAL
251698688
BUREAU VEHICULES
251699712
BUREAU PAIE
251700736
251701760251702784
BUREAU GESTION MATERIEL, CHARROIS ET EXPEDITION
251703808
BUREAU GESTION
251704832
251705856251706880
BUREAU CONTROLE FISCAL
251707904
251708928
BUREAU GESTION MEUBLES ET IMMEUBLES
251709952
CENTRE DES IMPOTS SYNTHETIQUES
251712000251710976 Source : Division Ressources
Humaines
Bureau Formation (2012)
A. Attributions de la direction
La direction provinciale des impôts dépend
directement de la Direction Générale de Kinshasa. Chaque
direction provinciale est dirigée par un directeur provincial. Ce
dernier assure la supervision et la coordination de l'ensemble des
activités de la DPI/SK. A ce titre, les lois et les règlements en
vigueur lui reconnaissent les pouvoirs pour l'accomplissement des tâches
qui sont :
· La gestion du personnel, des crédits ainsi que
des biens meubles et immeubles, présents et à venir, mis à
la disposition de la DPI ;
· Il dispose du droit d'évoquer les affaires et
peut reformer, excepté en matière fiscale ;
· Il peut déléguer une partie de ses
compétences à un des chefs de division, d'ailleurs, il le
remplace dans la plénitude de ses fonctions en cas d'absence ou
d'empêchement.
B. Le secrétariat de direction
Le secrétariat de direction a pour
attributions :
· L'Expédition des lettres destinées
à l'administration centrale, aux services de la DPI et aux
tiers ;
· La Réception des courriers émanant de la
Direction Générale des impôts et des tiers,
· La Mise en conformité des lettres et autres
documents signés par le Directeur provincial des impôts ;
· La saisie des documents de la Direction provinciale des
impôts ;
· La préparation du journal d'audience du
Directeur provincial ;
C. Inspection des services
L'inspection des services s'occupe de :
§ Contrôler les services de la DPI Sud-Kivu sur
ordre du Directeur Provincial ;
§ Effectuer des missions d'enquête et de contre
vérification fiscale ordonnées par le Directeur
provincial ;
§ Veiller à l'application régulière
des lois et règlements en vigueur et au strict respect des directives de
l'Administration centrale et de la direction provinciale des
impôts ;
§ Proposer, suite aux manquements constatés, les
mesures disciplinaires et les reformes de nature à améliorer
l'organisation et le fonctionnement des services ;
§ Centraliser des rapports annuels des services et
élaborer des projets mensuels et annuels de la Direction.
D. Division des ressources humaines
Cette division est constituée de trois bureaux (Bureau
gestion du personnel, bureau formation et bureau de paie) et a comme
attributions :
§ Gestion du personnel affecté à la DGI du
Sud-Kivu suivant le statut du personnel de carrière des services publics
de l'Etat et le règlement d'administration ;
§ Gestion du personnel médical ou para
médical du dispensaire ;
§ Gestion de la garde mise à la disposition de la
Direction par le commandement de la police nationale congolaise;
§ Formation en cours de carrière ;
§ Paie des cadres et agents (salaire et primes) ;
§ Harmonisation des dépenses à engager avec
le bureau comptable des dépenses, code 0676.
E. Division des affaires sociales
Cette division est composée de deux bureaux (Bureau
affaires sociales et bureau relations publiques, sports, voyages) et a comme
attributions :
§ Suivi des activités du dispensaire de la
DPI ;
§ Superviser les manifestations, rencontres et
cérémonies organisées par la Direction provinciale des
impôts ;
§ Programmation et suivi des paiements des appels de
fonds et de déclarations de créances médicales ;
§ Supervision de la distribution des vivres en
collaboration avec la division de la gestion budgétaire et des services
généraux ;
§ Suivi de la situation familiale des cadres et agents
pour le dispensaire ;
§ Centralisation et suivi des dossiers des cadres et
agents malades transférés dans d'autres centres hospitaliers
spécialisés ;
§ Harmonisation des dépenses à engager avec
le bureau comptable des dépenses code 0679.
F. Division gestion budgétaire et services
généraux
Cette division compte quatre bureaux (Bureau chargé
d'élaboration du budget des dépenses et gestion de crédit,
bureau gestion des biens meubles et immeubles, bureau gestion des
matériels, du charroi et de l'expédition, bureau gestion des
fournitures et imprimés) et possède les
attributions suivantes :
§ Gestion crédits alloués à la
Direction provinciale des impôts ;
§ Coordination, harmonisation et gestion de la part des
pénalités revenant aux services ;
§ Gestion des meubles, immeubles et véhicules mis
à disposition de la DPI ;
§ Gestion des imprimés de la Direction ;
§ Harmonisation des dépenses à engager avec
le bureau comptable des dépenses code 0679.
G. Division de l'informatique
Cette division comporte deux bureaux (Bureau maintenance
informatique et réseau, bureau suivi des applications) et a comme
attributions :
§ Elaboration de la stratégie d'informatisation du
système d'information ;
§ Elaboration des cahiers de charges des projets
informatiques ;
§ Analyse, développement, implantation et
maintenance des applications et des équipements ;
§ Gestion des systèmes d'exploitation et de
communication par ordinateurs ;
§ Assistance technique en la matière ;
§ Saisir les bordereaux d'enrôlement transmis par
les services ;
§ Etablir les états informatisés des notes
de perception en relevant les ordonnancées, encaissées et
nivelées ;
§ Faire ressortir les notes de perception non
honorées.
H. Division du contentieux fiscal
Cette division comprend deux bureaux (Bureau chargé de
la procédure contentieuse, bureau chargé des régimes
fiscaux d'exception) et les attributions de cette division sont définies
par la note de service n° 21/0632/DPI/SK/IS/VBG/2009 car il y avait des
difficultés qui intervenaient dans les attributions de taxation et
documentation et celles du contentieux fiscal.
C'est ainsi qu'elle a comme attributions :
§ L'instruction des dossiers soumis au Directeur
Provincial et évoqués par lui à la suite des
réclamations introduites par les contribuables ;
§ L'immatriculation des véhicules et la
délivrance des cartes roses ;
§ La vente des vignettes des automobiles, bateaux,
baleinières et autres ;
§ La centralisation et l'exploitation des données
mensuelles des opérations exonérées ;
§ Le suivi, au cas par cas, de l'expiration de la
période d'exonération de chaque nature d'impôts et faire
circuler l'information par bulletin de recoupement aux services
intéressés ;
§ Le calcul de manque à gagner résultant
des opérations exonérées ;
§ La tenue du répertoire des contribuables
relevant des régimes d'exception ;
§ En association avec les cadres et agents des services
d'assiette, sur ordre de Monsieur le Directeur Provincial, procède aux
missions de relance des défaillants ainsi que de vérification des
droits auxquels les contribuables des régimes fiscaux d'exception sont
assujettis ;
§ La confection de la fiche signalétique des
contribuables soumis au régime particulier ;
§ La gestion des dossiers de Régimes Fiscaux
d'Exception, c'est-à-dire Régime conventionnel et autres
Régimes.
I. Division d'Assiette
Cette division comprend quatre bureaux (bureau immatriculation
et gestion des répertoires, bureau coordination du contrôle
fiscal, bureau gestion, bureau contrôle fiscal).
C'est ainsi qu'elle s'occupe de :
§ Elaborations monographies professionnelles avec les
organisations professionnelles ;
§ Remise des formulaires de la déclaration
annuelle I.C.R aux P.P et aux P.M. avant les échéances de chaque
exercice ;
§ Réception et contrôle formel des
déclarations rentrées ;
§ Tri des déclarations et classement par
catégorie de contribuables ;
§ Tenue des statistiques des déclarations
rentrées en nombre et en valeur ;
§ Préparation des éléments
imposables codifiés pour la saisie et tenue des statistiques des
déclarations codifiées ;
§ Remplissage sur chaque déclaration
enregistrée, de la case réservée à l'Administration
Fiscale ;
§ Attribution du numéro d'impôt aux
P.M.E ;
§ Etablissement des fiches navette (pour les nouveaux
contribuables ou pour le changement d'adresse, de dénomination,
etc.) ;
§ Tenue, mise à jour et suivi des
répertoires général et sectoriels (par contribuable, par
nature d'impôt, statut, secteur d'activités, etc.), du
siège et des centres d'impôts synthétiques ;
§ Construction, conservation et enrichissement des
dossiers uniques des contribuables relevant du siège ;
§ Evaluation de la capacité contributive des
contribuables ;
§ Suivi des éléments du dossier unique
retirés ;
§ Exploitation des déclarations (IPR et IER) et
relevés (ICA et retenue locative) des contribuables relevant du
Siège ;
§ Etablissement des liste des défaillants en
matière des impôts à paiement spontané du mois de
ces Contribuables ;
§ Relance et taxation d'office des défaillants du
mois.
§ Elaboration du programme de recherche et regroupement
pour les contribuables du siège ;
§ Tenue et mise à jour d'une banque de
données de regroupement ;
§ Coordination du programme de contrôle fiscal
(contrôle formel, contrôle sur place) ;
§ Fixation des objectifs qualitatifs de
contrôle ;
§ Exploitation des éléments de
regroupements disponibles et les documents versés au dossier unique
§ Etablissement des statistique d'un planning de dossiers
à soumettre du contrôle formel et sur place ;
§ Etablissement des statistiques des redressements
opérés ;
§ Centralisation de calcul établie par les
vérificateurs et transmission à la saisie ;
§ Exécution des missions de contrôle sur
place.
J. Division du recouvrement
Dans cette division, nous avons trois bureaux (Bureau de
recouvrement, Bureau suivi des procédures de Recouvrement et tenue des
statistiques, Bureau véhicules) et a comme attributions :
§ Définition de la stratégie ainsi que des
objectifs quantitatifs et qualitatifs en matière de
recouvrement ;
§ Préparation des éléments
d'évaluation des performances des centres des impôts ;
§ Suivi des statistiques des recettes et de compte du
receveur des impôts au regard des encaissements ;
§ Réception, enregistrement et étude
formelle des relevés et déclarations des impôts à
paiement spontané (IPR, IERE, ICA, IRL/RAS et PREOMPTE BIC) ;
§ Etablissement des notes de réception
informatisées ;
§ Production de l'état journalier des recettes
ordonnancées, comptabilisées et nivelées) ;
§ Expédition des AER et des invitations à
payer ;
§ Calcul des pénalités de
recouvrement ;
§ Etablissement et dépôt des invitations
à payer ;
§ Apurement des articles du rôle
d'émargement et des C.C.F. des contribuables ;
§ Etablissement des notes de calcul pour enrôlement
des notes de perception non honorées des
pénalités ;
§ Recouvrement des pénalités revenant
à la DPI ;
§ Recouvrement des recettes cédées aux
E.A.D. (vignettes et TSCR) ;
§ Traitement des demandes d'attestation de situation
fiscale ;
§ Relance des défaillants en matière de
précompte BIC ;
§ Harmonisation des recettes comptabilisées par le
Bureau comptable des recettes code 0105.14(*)
K. Centre des impôts
Il existe 2 types de centre :
1. Centre des impôts de type A
Ce centre est constitué par le :
Ø Bureau appoint et contentieux ;
Ø Bureau ressources humaines et services
généraux ;
Ø Bureau informatique ;
Ø Bureau accueil et informatique ;
Ø Bureau gestion ;
Ø Bureau contrôle fiscal ;
Ø Bureau recherche et recoupements ;
Ø Bureau recouvrement.
2. Centre des impôts de type B
Les tâches ci-dessous sont dévolues aux cellules
des centres des impôts de type. Il s'agit notamment des cellules
ci-dessous :
Ø Cellule contrôle fiscal ;
Ø Cellule recouvrement.15(*)
II.5. Les
différentes réformes
II.5.1. La réforme des
structures
La réforme des structures a été
concrétisée par la signature du Décret n°017/2003 du
02 mars 2003 portant création de la Direction Générale des
Impôts, tels que modifié et complété respectivement
par le Décret n°04/099 du 30 décembre 2004 et le
Décret n°08/14 du 28 juin 2008.
Elle vise d'une part la réorganisation des services de
l'administration fiscale, d'une part, des services stratégiques
chargés de tâches d'orientation, de coordination, d'animation et
d'encadrement (Administration centrale et sièges des Directions urbaines
et provinciales) et d'autre part, en services opérationnels
chargés de la gestion quotidienne des impôts.
S'agissant particulièrement de ces derniers, il s'agit
de mettre en place un système de gestion des contribuables par enjeux
fiscaux basé sur le principe d'unicité d'interlocuteur fiscal.
Ainsi, les gros contribuables sont gérés par la Direction des
Grandes Entreprises (DGE), les moyennes entreprises par les centres des
impôts (CDI) qui doivent être implantés dans chaque
chef-lieu de province, dans les grands centres urbains et dans les
localités à fort potentiel fiscal et enfin, les petites
entreprises par les centres d'impôts synthétiques (CIS) en
remplacement des anciens ressorts fiscaux après la configuration
géographique.
La Direction des Grandes Entreprises a été mise
en place au mois de mars 2003 alors que le premier centre des impôts,
à savoir : le centre des impôts de Kinshasa, inauguré
en décembre 2004, a démarré ses activités au mois
de janvier 2005 alors que le centre des impôts de Lubumbashi a
démarré ses activités en juillet 2008. Quant aux autres
centres des impôts et aux centres d'impôts synthétiques,
leur implantation est retardée à cause du manque de moyens
financiers. Par ailleurs, le 4eséminaire des Directeurs des
impôts tenu à Kinshasa du 03 au 11 mars 2008 avait pris une
résolution visant la restructuration des directions centrales à
caractère technique ainsi que la modélisation et la modernisation
des sièges des Directions provinciales des impôts dans les
provinces où les centres des impôts ne sont pas encore
opérationnels.
La commission mise en place en exécution de la
résolution précitée a proposé, en rapport avec la
restructuration des directions centrales à caractère technique
ce qui suit :
· La fusion de la direction de taxation et de
documentation et la direction du contrôle fiscal en une seule direction
d'assiette ;
· La scission de la direction de études et de la
législation en deux directions, à savoir : la direction des
études, statistiques et communication et la direction de la
législation et du contentieux ;
· La création d'une direction de la recherche et
des recoupements.
S'agissant de la modernisation et de la modélisation
des sièges des Directions provinciales, elle nécessite des
mesures provisoires devant être sanctionnées par le
Ministère ayant les Finances dans ses attributions.
En effet, en vue de généraliser l'application de
nouvelles procédures instituées par la loi 004 du mars 2009 telle
que modifiée à ce jour, et compte tenu de la difficulté
de mobiliser les fonds nécessaires à l'implantation des centres
des impôts, il est prévu la restructuration des sièges des
Directions Provinciales des impôts en vue de rapprocher leur
fonctionnement de celui des centres des impôts.
Ainsi, il devra être créé au sein des
Divisions de Recouvrement des Directions Provinciales des Centres de Traitement
de Recouvrement et saisie d'une part, tandis que les Divisions d'Assiette
devront être transformées en Services de Gestion, d'autre part.
II.5.2. La réforme de
la législation
La réforme de la législation s'articule autour
des axes ci-après :
· Les procédures fiscales ;
· Le régime d'imposition des Petites et Moyennes
Entreprises
· La fiscalité indirecte.
A. La réforme des procédures fiscales
La réforme des procédures fiscales a
été concrétisée par la promulgation de la loi
n°004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures
fiscales en RDC en son art. 37, telle que modifiée et
complétée par la loi n°06/2003 du 27 février 2006.
Elle a consisté en :
· L'unification de toutes les procédures dans un
texte unique afin d'obtenir une bonne lisibilité de la norme ;
· L'institution d'une déclaration auto liquidative
responsabilisant davantage le contribuable dans sa déclaration de la
matière imposable et de l'impôt dû en vue d'en effectuer
spontanément le paiement ;
· Le remplacement du Rôle et de l'Avertissement
Extrait de Rôle par l'Avis de Mise en Recouvrement (AMR) ;
· L'institution de la procédure de paiement par
étalement des impôts dus par le contribuable ;
· La réduction du délai de rappel de 10
à 5 ans et de prescription de 30 à 15 ans de manière
à concilier les préoccupations de recettes aux paramètres
économiques maîtrisables et par souci de sécurité
juridique des affaires ;
· La pénalisation de l'exercice d'une
activité soumise à l'impôt sans l'obtention
préalable d'un numéro d'impôt.
A. La réforme du régime d'imposition des pme
Elle a été concrétisée par la
promulgation de la loi n°06/004 du 27 février 2006 portant
régime fiscal applicable aux Petite et Moyennes Entreprises en
matière d'impôts sur les revenus professionnels et d'impôt
sur le chiffre d'affaires à l'intérieur.
Elle consiste à classifier, selon leur chiffre
d'affaires, les PME en deux catégories.
La première catégorie, c'est-à-dire celle
dont le chiffre d'affaires varie entre l'équivalant en Franc congolais
de 50000 et 40.001 dollars américains au régime réel.
La seconde catégorie, celle dont le chiffre d'affaires
est situé entre l'équivalant en franc congolais de 10.000 et
50.001 dollars américains relève du régime de
l'impôt synthétique libératoire en matière
d'impôt sur les bénéfices et d'impôts sur le chiffre
d'affaires.
B. La réforme de la fiscalité
indirecte
En ce qui concerne la réforme de la fiscalité
indirecte, le programme prévoit le remplacement de l'impôt sur le
chiffre d'affaires (ICA), actuellement en vigueur, par la Taxe sur la valeur
Ajoutée, laquelle comporte d'énormes avantages tant sur le plan
économique que financier.
En effet, l'impôt sur le chiffre d'affaires, en raison
de son caractère cumulatif qui entraîne un effet de cascade,
influe négativement sur la compétitivité des produits de
fabrication locale destinés à l'exportation, créant ainsi
des distorsions dans le commerce extérieur de la République
Démocratique du Congo.
Par ailleurs, l'étroitesse de son champ d'application
ne garantit pas un rendement substantiel en termes de recettes
budgétaires.
De plus, l'application, par la République
Démocratique du Congo, d'un impôt indirect à l'effet de
cascade, abandonné à ce jour par la majorité de pays de la
planète, ne favorise pas l'aboutissement du processus de son
intégration sous régionale et régionale ainsi que la
coopération fiscale avec les autres Etats dans le cadre de
l'incontournable mondialisation de l'économie.
L'instauration de la Taxe sur la Valeur Ajoutée
permettra donc de pallier les insuffisances de l'impôt sur le chiffre
d'affaires, étant donné sa neutralité et son application
à un champ plus large, gages, notamment, d'un rendement
budgétaire substantiel.
En outre, la Taxe sur la Valeur Ajoutée se
conçoit aujourd'hui comme la seule alternative sérieuse pour
assurer une transition fiscale réussie. La Taxe sur la Valeur
Ajoutée, en effet, semble l'impôt le mieux adapté pour
compenser les pertes de recettes consécutives au désarmement
tarifaire lié à la dynamique de l'intégration et à
la conclusion des Accords de Partenariat Economique avec les pays de l'Union
Européenne. (KASSAMBI B., 2009)
II.6. LA MISE EN PLACE
D'UN DISPOSITIF D'APPUI A LA GESTION DE L'IMPOT
Le programme de réforme et de modernisation de la
Direction Générale des impôts prévoit
également la mise en place d'un dispositif d'appui à la gestion
de l'impôt comprenant l'institution du Nouvel identifiant Fiscal
appelé interconnectés, l'acquisition et l'implantation d'un
logiciel approprié.
1. La mise en place d'un nouvel identifiant fiscal
Le Nouvel Identifiant Fiscal a été
institué par le Décret n°03/012 du 18 juillet 2003 portant
l'institution d'un Numéro impôt. La mise en place du numéro
impôt suppose l'acquisition d'un certain nombre de matériels et
fournitures informatiques et la mise en place d'un réseau informatique
conciliant le service gestionnaire de cet identifiant fiscal aux autres
services de manière à automatiser son attribution.
2. La création d'une banque des données
En vue de permettre à la Direction
Générale des impôts de disposer d'une meilleure structure
de documentation quasi-inexistante pour le moment, il est prévu la
création d'une banque de données fiscales informatisées au
niveau de la Direction du Contrôle Fiscal à mettre au service de
l'ensemble des services de la Direction Générale des
impôts.
Cette banque de données servira également de
support à l'échange d'informations, sur réseau
informatique, entre les différents services stratégiques. Elle
pourrait aussi servir d'information en matière de la
détermination des paramètres macro-économiques.
3. La création des réseaux informatiques
L'informatisation des services devra conduire à la
création des réseaux informatiques reliant les services de la
Direction Générale des impôts entre eux (Intranet) et les
services de la Direction Générale des Impôts avec d'autres
services (DGDA, OCC, BCC, etc.) en vue d'un meilleur échange de
l'information fiscale.
Le recours aux nouvelles technologies de l'information et de
communication (NTIC) aura le bénéfice de favoriser une gestion
informatisée des rapports entre Administration fiscale et le
contribuable d'une part, et l'échange des données à temps
réel aussi bien entre les différents services de l'Administration
fiscale, qu'avec ceux des autres administrations, d'autre part.
4. La création d'un site internet
La Direction Générale Des Impôts devra
être dotée d'un site internet qui permettra :
- Aux contribuables ainsi qu'à toute personne
intéressée d'accéder à la documentation fiscale de
base ;
- A long terme, l'accomplissement en ligne de certaines
obligations fiscales par les contribuables (télédétection,
télépaiement) ;
- La consultation en ligne, par les contribuables, de leurs
dossiers fiscaux. (KASSAMBI B, 2009)
II.7. Objectifs
spécifiques poursuivis
Les objectifs spécifiques poursuivis à travers
les actions inscrites dans le programme de réforme et de modernisation
de la Direction Générale des Impôts sont
présentés dans le tableau ci-dessous.
II.7.1. Tableau d'action à mener et les objectifs
spécifiques
N°
|
ACTION A MENER
|
OBJECTIFS SPECIFIQUES
|
01
|
Implantation de CDI en provinces
|
· Le regroupement des missions fiscales pour un même
contribuable ;
· La diminution du nombre des services de base ;
· La modernisation des procédures ;
· L'amélioration des services rendus aux
contribuables.
|
02
|
Implantation des CIS
|
· L'amélioration des services aux
usagers ;
· La modernisation des procédures ;
· La maîtrise des recettes fiscale.
|
03
|
Implantation de la TVA
|
· L'accroissement des recettes fiscales du fait de
l'élargissement du champ d'application de l'impôt ;
· L'attrait des investissements économiques et la
relance de la production nationale en raison de sa neutralité ;
· La réduction des activités informelles et
leur transfert vers le secteur structuré du fait de l'importance des
affaires visées ainsi que des obligations qui en
découlent ;
· L'harmonisation de la fiscalité indirecte dans
la perspective des regroupements régionaux ou sous régionaux. A
cet effet, l'instauration de la Taxe sur la Valeur Ajoutée permettra de
compenser la baisse des recettes de l'Etat qui résulte du
désarmement douanier.
|
04
|
Mise en place du NTIC
|
· La gestion rationnelle du répertoire des
contribuables ;
· L'élargissement et la maîtrise des
répertoires des contribuables ;
· L'échange des informations ;
· Le renforcement contre la fraude fiscale.
|
05
|
Création d'une bande des
données
|
· Doter la DGI d'une structure de documentation en vue de
pallier les carences d'informations.
|
06
|
Mise en réseau des services de la DGI
|
· La gestion informatisée des rapports entre
l'Administration fiscale et les contribuables ;
· L'échange des données aussi bien entre
les services de la DGI, qu'avec les services extérieurs.
|
07
|
Création d'un portail informatique
|
· L'accès en ligne à la documentation de base
aussi bien par les contribuables que par tout autre utilisateur.
|
Source : KASSAMBI B, 2009
II.8. Notionsur l'IPR
II.8.1. Revenus imposables
L'impôt professionnel sur les
rémunérations concerne les rémunérations de toutes
les personnes rétribuées par un tiers, de droit public ou
privé, sans être liées par un contrat d'entreprise
comprenant notamment les traitements, les salaires, les émoluments, les
indemnités qui ne représentent pas le remboursement de
dépenses professionnelles effectives, les gratifications, primes et
toutes autres rétributions fixes ou variables, quelle que soit leur
qualification ; les traitements des administrateurs, gérants,
commissaires, liquidateurs des sociétés par actions, gouverneurs,
régents, censeurs et toutes personnes exerçant des fonctions
analogues ; les pensions de toute nature, quelles que soient les
circonstances et les modalités qui en conditionnent l'octroi, ainsi que
les sommes payées par l'employeur ou le mandant, contractuellement ou
non par suite de cessation de travail ou de rupture de contrat d'emploi ou de
louage de service, la rémunération que l'exploitant s'attribue
pour son travail personnel si elle est déclarée à
l'impôt professionnel sur les rémunérations.
Sont ajoutés aux rémunérations, les
avantages en nature autres que ceux se rapportant au logement, au transport et
aux frais médicaux dans la mesure où ils ne revêtent pas un
caractère exagéré.16(*)
Sont notamment exclus du champ d'application de cet
impôt, les personnes liées par un contrat d'entreprise et les
commissaires qui tout en percevant une rémunération, conservent
leur indépendance vis-à-vis de leurs clients.
Signalons en disant que les revenus sont imposables sur leur
montant net, c'est-à-dire en raison de leur montant brut diminué
des seules dépenses professionnelles faites, pendant la période
imposable, en vue d'acquérir et de conserver ces revenus. La charge doit
avoir un lien nécessaire et direct avec l'exercice de l'activité
professionnelle.17(*)
Les recettes de la DPI/SK se sont vues à la hausse
pendant la crise financière grâce à cet impôt.
Pour le répertoire IPR (Impôt Professionnel sur
la Rémunération) : pour les personnels. On distingue dans ce
cas :
û IPR/NAT : Impôts professionnel sur la
rémunération des nationaux.
Son taux est de 30% et peut être calculé soit sur
le barème.
N.B : les pays limitrophes (9) sont aussi
considérés comme des nationaux, ils paient aussi 30%. Le reste du
monde constitue les étrangers ou les expatriés.
û IPR/EI : Impôts professionnel sur la
rémunération d'un exploitant individuel. Le taux est de 30%.
û IPR/OCC : Impôts professionnel sur la
rémunération occasionnelle. Le taux est 15%
û IPR/AA : Impôt professionnel d'un
associé actif. Un associé actif est celui qui travaille dans la
gestion de la société. Ici on trouve les administrateurs. Le taux
est de 30%.
û IPR/EXPAT (IERE) : Impôt professionnel pour
les expatriés. Le taux est de 30%. Et le base imposable est
établie comme suit :
- 300$ pour les africains ;
- 350$ pour les asiatiques ;
- 1200$ pour les européens ;
- 1800$ pour les américains.
L'Impôt exceptionnel sur la rémunération
des expatriés. L'IER est supporté par l'employeur dans le cas
où il y a un agent national engagé dans l'entreprise mais
l'entreprise décide d'engager un agent expatrié à la place
de ce dernier, alors ici l'entreprise va supporter cette charge en sortant 25%
sur le bénéfice pour payer l'Impôt ainsi pour
défavoriser la main-d'oeuvre extérieur.
C'est donc un impôt qui frappe les revenus
ci-après, provenant des activités professionnelles
exercées en République démocratique du Congo, alors que le
bénéficiaire n'y aurait pas son siège social, son
principal établissement administratif, son domicile ou sa
résidence permanente18(*) :
- Les bénéfices de toutes entreprises
commerciales, industrielles, artisanales, agricoles ou immobilières, y
compris les bénéfices et avantages quelconques accordés
aux associés actifs et non-actifs dans les sociétés autres
que par action;
- Les profits, quelle qu'en soient leurs dénominations,
des professions libérales, charges ou offices ;
- Les profits, quelles qu'en soient la nature, des occupations
non visées.
II.8.2. Immunités
Sont immunisées :
- Les indemnités ou allocations familiales
réellement accordées aux employés et salariés dans
la mesure où elles ne dépassent pas les taux légaux ;
- Les pensions, rentes et indemnités accordées
en vertu des lois qui régissent les pensions de vieillesse, l'octroi de
secours en cas d'invalidité prématurée ou de
décès, les pensions aux invalides, aux veuves, orphelins et
ascendants de combattants, aux victimes d'accidents ou de maladies
professionnelles et aux estropiés congénitaux, les pensions
alimentaires.
- Les indemnités et avantages en nature concernant le
logement, le transport et les frais médicaux dans la mesure où
ils ne revêtent pas un caractère exagéré.19(*)
En République Démocratique du Congo :
Pour les allocations familiales, la partie excédentaire
est considérée comme un supplément de la
rémunération taxable (art. 48, Code des impôts).
Pour le logement, l'indemnité de logement est
exonérée dans la mesure où elle apparaît, aux yeux
de l'administration, comme normale par rapport au salaire de l'employé
qui la perçoit. En pratique, l'administration fixe, en pourcentage du
salaire du redevable, l'indemnité de logement exonérée.
Elle fixe une limite à l'indemnité compensatoire
exonérée afin d'éviter que les employeurs ne profitent de
l'occasion pour augmenter les rémunérations en exemption
d'impôt sous forme d'indemnités de logement. Actuellement, les
indemnités compensatoires de logement ne peuvent être
supérieures à 30 % du traitement brut (Circulaire
départementale n° 4133 du 23 décembre 1988 portant
interprétation de l'art. 48 de l'Ordonnance-loi n°69-009 du 10
février 1969 relative à l'impôt cédulaire sur les
rémunérations dans sa rédaction issue de l'Ordonnance-loi
n° 84-022 du 30 mars 1984).
Pour le transport, en droit du travail (A.M. n° 0048/71
du 22 mars 1971), l'employeur est tenu d'assurer le transport de ses
travailleurs lorsque ceux-ci résident à plus de trois
kilomètres des lieux de travail.
Pour ce faire, il peut adopter l'une des solutions
suivantes :
- Assurer le transport des travailleurs au moyen de
véhicules conçus et aménagés pour le transport des
personnes et exclusivement réservés à cet usage (art. 2,
A.M. pré mentionné) ;
- Se libérer de son obligation en remboursant au
travailleur les frais résultant de l'usage des moyens de transport en
commun (art. 3).
- Là où, il n'existe pas des moyens de transport
en commun, payer au travailleur une indemnité égale au taux
pratiqué par les moyens de transport en commun (art. 4).
- Lorsque le travailleur utilise un moyen de transport
personnel, l'employeur peut accorder une indemnité mensuelle au
travailleur, fixée de commun accord entre les parties et sans qu'elle
puisse être inférieure à l'indemnité que le
travailleur aurait perçue s'il empruntait les moyens de transport en
commun (art. 5).
- L'employeur peut enfin mettre à la disposition du
travailleur un moyen de transport individuel et supporter les frais d'entretien
de ce moyen de transport (art. 6). Exemple : une voiture individuelle
appartenant à l'entreprise mais mise à la disposition d'un
directeur.
En pratique, la loi fixe des limites aux indemnités de
transport octroyées afin d'éviter des abus qui consisteraient
dans l'augmentation des salaires en exemption d'impôt par le biais des
indemnités de transport. En vertu de l'art. 48, l'indemnité
journalière de transport doit être égale au coût du
billet pratiqué localement avec un maximum de 4 courses de taxi pour les
cadres et 4 courses de bus pour les autres membres du personnel. Dans tous les
cas, la nécessité du transport alloué à
l'employé doit être démontrée.
II.8.3. Charges
professionnelles déductibles
Sont seuls admis comme dépenses professionnelles les
versements réellement effectués à titre définitif,
soit à des caisses de pension officielle, soit obligatoirement sous le
patronage de l'employeur en vertu du statut ou du contrat d'engagement, en
vertu de la constitution au profit du redevable d'une rente viagère,
d'une pension, d'une assurance-maladie ou d'une
assurance-chômage.20(*)
II.8.4. Mode de perception et
versement de la contribution
La contribution perçue à la source par les
redevables, est versée au Receveur des impôts, pour les
rémunérations, dans les 10 premiers jours du mois qui suivent
celui au cours duquel les rémunérations ont été
attribuées.Cette déclaration doit être souscrite même
si les rémunérations ne sont pas versées. A la fin de
chaque année, les redevables établissent une déclaration
de leurs revenus professionnels et dans les dix jours qui suivent l'expiration
de l'année, donc le 10 Janvier, ils versent le solde de la contribution
au Receveur des impôts.21(*)
II.8.5. Les exemptions
Sont exempts de l'IPR dont ils bénéficient
notamment :
0. L'Etat, les régions, les villes, les zones, les
circonscriptions administratives, ainsi que les offices et autres
établissements publics de droit congolais n'ayant d'autres ressources
que celles provenant des subventions budgétaires.
1. a) les institutions religieuses, scientifiques ou
philanthropiques créées par application de l'article 2 du
décret du 28 décembre 1888 et satisfaisant aux conditions
requises par le décret-loi du 18 Septembre 1965 ;
b) les associations privées ayant pour but de s'occuper
d'oeuvres religieuses, scientifiques ou philanthropiques qui ont reçu la
personnalité civile par application de l'article 2 du décret du
28 décembre 1888 et visées à l'article 5 décret-loi
du 18 Septembre 1965 ;
c) les établissements d'utilité publique
crées par application du décret du 19 juillet 1926 ;
d) les associations sans but lucratif ayant pour fin de
s'occuper d'oeuvres religieuses, sociales, scientifiques ou philanthropiques
qui ont reçu la personnalité civile en vertu des décrets
spéciaux.
II.9. Conclusion
partielle
Dans cette partie du travail, nous y avons
présenté la Direction provinciale des impôts, son
historique, son organisation, ses objectifs et enfin une
généralité de l'IPR dans son ensemble.
Il sera question dans la partie qui suit d'aborder la
technique et la procédure fiscale pour asseoir et faire un
contrôle pour l'établissement de l'IPR.
CHAP. III. LA TECHNIQUE ET LA PROCEDURE
FISCALE
|
Il ne suffit pas seulement de cerner les différentes
notions de l'impôt. Faut-il encore que l'Administration, chargée
d'en assurer le transfert de la poche du contribuable à la caisse du
Trésor public, soit d'évaluer la matière imposable,
autrement dit, d'établir et l'existence d'un impôt et le montant
de la matière imposable.
III.1. Notion
C'est l'ensemble de règles se rapportant aux
opérations d'établissement, de liquidation et de recouvrement des
impôts et la compétence des organes administratifs et judiciaires
appelés à intervenir dans ces opérations.
L'établissement et la perception de l'impôt
passent par les opérations suivantes :
- la détermination de la matière et son
évaluation ou opérations d'assiette.
- la liquidation de l'impôt
- le recouvrement de l'impôt.
III.2. Détermination
de la matière imposable et évaluation de l'assiette de
l'impôt
La détermination de l'assiette suppose l'identification
de la matière imposable ou de la base d'imposition c'est-à-dire
la détermination de l'élément qui supportera
l'imposition.
Les opérations de la division d'assiette constituent
à déterminer la matière imposable et son
évaluation. C'est «asseoir l'impôt ». La
matière imposable ou base de l'imposition est l'élément
économique sur lequel s'établit l'impôt, autrement dit,
n'est rien autre que la quantité du patrimoine ou du revenu devant
être soumise au taux d'impôt.22(*) Cet élément peut être un bien, un
service, un revenu, un produit.
L'évaluation de la matière imposable
consiste à établir l'existence de l'impôt et son montant.
Trois méthodes peuvent être utilisées pour
l'évaluation, à savoir :
- La méthode indiciaire
- Le forfait
- La déclaration fiscale contrôlée.
III.2.1.La méthode indiciaire
Elle consiste à évaluer la quantité de la
matière imposable en se référant à des signes
extérieurs (indices) de richesse affichés par le contribuable.
Parmi ce genre de signes, nous avons entre autres : le nombre de parcelles
et d'immeubles ; le nombre de camions, de voitures et d'avions ; le
nombre de domestiques, la consommation de produits de luxe (alcool, vin,
champagne, cigare, etc.), le nombre de voyages en Europe, etc.
L'impôt serait donc dès lors d'autant de francs
par parcelle ou par puissance de voitures, etc.23(*)
Cette méthode simple basée sur la
présomption de richesse aurait dû mériter l'attention des
stratèges fiscaux dans un pays sans grande tradition fiscale comme le
nôtre où le système déclaratif en vigueur
crée un manque à gagner au trésor car la majorité
des hommes d'affaire ne tiennent pas de comptabilité.Cette
méthode indiciaire s'applique toujours pour la fiscalité directe
locale. De nos jours un système fiscal qui repose sur le système
indiciaire est un système inadapté, archaïque et
injuste.24(*)
III.2.2. Le forfait
Le fisc détermine la matière imposable ou les
charges déductibles de manière forfaitaire avec ou sans l'accord
du contribuable «lorsqu'une évaluation exacte apparait comme
pratiquement trop difficile ou trop compliquée ou lorsqu'une
donnée moyenne est plus adaptée qu'une évaluation
moyenne ».25(*)
Cette méthode simple est appliquée chez nous
pour les impôts réels sur les bâtiments et les terrains,
pour la taxation des petites et moyennes entreprises, pour celle des revenus
fonciers, le forfait PME, etc.
Cette méthode peut devenir simpliste lorsqu'elle n'est
pas bien assise sur les réalités et lorsqu'elle a tendance
à créer des injustices entre les contribuables.26(*)
III.2.3. La déclaration fiscale
Au sein du système fiscal congolais
se trouve un important document : c'est la déclaration fiscale.
Toute la technique de l'impôt repose en effet sur cet instrument.
Celui-ci permet non seulement d'évaluer la matière imposable, de
la cerner, d'en connaître les tenants et les aboutissants, mais
également de liquider et recouvrer l'impôt.
III.2.3.1. Notion
La méthode déclarative correspond à une
méthode d'évaluation de la matière imposable qui repose
sur un dialogue entre l'administration, le contribuable et des tiers.
En matière d'impôt sur le revenu, les
contribuables imposés dans la catégorie salaire, traitement,
pension et rente viagère reçoivent des services fiscaux, une
déclaration de revenus pré imprimée. Dès lors le
contribuable se trouve devant 2 hypothèses :
- Les chiffres figurant dans la déclaration sont
exacts, dans cette condition, dans ce cas, il signe et renvoi la
déclaration.
- Le contribuable n'est pas d'accord avec les chiffres
mentionnés par l'administration dans la déclaration.
Dans ce cas, il raye les revenus déclarés par
l'administration fiscale et il indique les revenus exacts qui ont
été mis à sa disposition. En principe, toutes les
déclarations devraient être contrôlées, mais devant
l'ampleur de la tâche cela est impossible.
La déclaration fiscale revêt trois
caractères.
· C'est un acte de collaboration au service du fisc
justifié par l'idée que l'obligation fiscale n'est pas une dette
ordinaire mais l'accomplissement d'un devoir civique ;
· C'est une base suffisante pour l'imposition et une
pièce justificative établissant la régularité
budgétaire de la recette correspondante ; d'où sa
portée vis-à-vis du contribuable pour lequel elle est un
engagement et contre qui elle constitue une véritable preuve ;
· Elle a la présomption d'exactitude et un
système des contrôles y sont rattachés.
Ces derniers font apparaître l'importance des
contrôles à exercer sur la déclaration, et sont
« nécessaires tant pour limiter la fraude que pour
éventuellement la prouver ».27(*)
Malheureusement, en RDC, l'impôt professionnel sur les
rémunérations, dont les redevables sont respectivement
l'employeur fait l'objet d'une fraude très abondante. Ainsi, les
collusions et accointances de toutes sortes peuvent fortement limiter la
portée de ce système.28(*)
Ce qui laisse à procéder à un
contrôle de déclarations des contribuables.
III.3. Le contrôle
fiscal
En vue de sa mission d'assiette et de contrôle,
l'administration dispose de différents moyens d'investigation et de
recherche. Ces moyens sont les demandes d'informations et le droit de
communication.29(*)
La déclaration fiscale, ne contenant
que les affirmations du contribuable lui-même, ne serait qu'un simple
chiffon de papier si l'administration ne disposait d'un large pouvoir de
contrôle de toutes ses mentions.
Le contrôleur (gestionnaire ou vérificateur)
vérifie la déclaration fiscale pour s'assurer non seulement de sa
conformité aux dispositions légales en vigueur mais aussi
l'exactitude et la sincérité des chiffres qui s'y sont
inscrits.
Ce travail exige de la part du vérificateur des
qualités morales à toute épreuve et des connaissances
techniques indispensables en comptabilité, analyse des bilans, finances,
gestion,... car les états financiers sont l'oeuvre des personnes rompues
aux techniques comptables.
Le système congolais étant essentiellement
déclaratif, il est indispensable de procéder à des
contrôles de sincérité des souscrites par les contribuables
et les redevables en vue de rechercher les droits éludés.
Dans ce but, le contrôle revêt la forme d'un
examen critique des documents comptables en vue de s'assurer que la
comptabilité est sincère, régulière et
complète et de relever les irrégularités qu'elle peut
contenir et qui influence l'assiette de l'impôt. C'est donc un
contrôle à posteriori.30(*)
III.3.1. Formes de
contrôle
Le contrôle fiscal s'exerce selon deux grandes formes,
avec d'une part le contrôle fiscal interne ou contrôle sur
pièces et d'autre part le contrôle fiscal externe ou
contrôle sur place.
III.3.1.1. Le contrôle sur pièces
Il s'agit des opérations de recherches et d'analyse qui
sont effectuées au sein de l'administration fiscale. Et les agents sont
les gestionnaires à la DPI/SK.
Nous constatons qu'environ 20% des déclarations font
l'objet de ce type de contrôle qui a pour objet un examen approfondi des
déclarations en vue d'une analyse sur le fond des anomalies
éventuelles. Comme son nom l'indique, le contrôle sur
pièces consiste essentiellement à confronter les
éléments indiqués dans les déclarations des autres
documents et renseignements détenus par l'administration. (Par exemple
pour les salariés, par rapprochement entre les salariés
portés sur la déclaration et la déclaration des salaires
à l'administration par l'employeur).31(*)
III.3.1.2. Le contrôle sur place
Le contrôle fiscal externe ne peut s'exercer que dans
deux cadres : celui de la vérification de comptabilité des
entreprises ou des activités ou celui de l'examen contradictoire de
l'ensemble de la situation fiscale personnelle des contribuables soumis
à l'impôt sur les rémunérations. Il ne peut
être effectué que par l'agent de l'administration des impôts
muni d'un ordre de vérification signé par le fonctionnaire
compétent (Le directeur, le chef de division et le chef de bureau).
A la différence du contrôle interne, le
contrôle fiscal externe a lieu sur place, c'est-à-dire au
siège de l'entreprise (entreprises industrielles, commerciales,
artisanales, agricoles et les professions libérales) pendant les heures
de service ; et ne concerne cependant que la seule vérification de
comptabilité. Et l'examen contradictoire de l'ensemble de la situation
fiscale personnelle est conduit pour des raisons de commodité
évidente non pas au domicile du contribuable mais dans les locaux de
l'administration fiscale, d'où nous trouvons le bureau des gestionnaires
à la DPI/SK.
a) Pour la vérification de la
comptabilité32(*),
la procédure à suivre par les vérificateurs est :
- L'établissement de l'avis de rectification (ou de
redressement) au contribuabledans les 8 jours avant la première
intervention mentionnant les impôts et taxes vérifiées, les
années ou périodes concernées, la date et l'heure de la
première intervention, les noms et grades du chef de service, de l'agent
vérificateur et le droit du contribuable de se faire assister d'un
conseil de son choix.
- Le déroulement de la vérification sur place de
manière à permettre un débat oral et contradictoire durant
toute l'opération de contrôle mais les vérificateurs ne
sont pas autorisés à emporter des documents pour les examiner
à leur bureau, sauf dans des cas exceptionnels. Les documents pouvant
être contrôlés sont les livres comptables obligatoires ainsi
que les pièces justificatives (factures, correspondance commerciale).
Enfin, la vérification ne peut avoir lieu qu'une fois pour une
même période. L'administration ne peut donc contrôler une
nouvelle fois et pour la même période des impôts
déjà vérifiés.
- La conclusion de la vérification qui doit être
faire l'objet d'une procédure écrite. Les redressements
effectués sont notifiés au redevable sous forme d'avis de
redressement, envoyé sous pli recommandé avec accusé de
réception ou remis en mains propres sous bordereau de décharge..
Ces rectifications doivent être suffisamment motivées et le
contribuable doit être informé d'autre part qu'il dispose d'un
délai de réponse de 20 jours pour présenter soit ses
observations, soit sa confirmation. Faute de réponse dans le
délai, les rectifications sont considérées comme
étant implicitement acceptées. En cas de désaccord ou
d'observations produites par le contribuable dans ce délai,
l'administration est tenue d'y répondre et de faire connaître ses
conclusions définitives (Dans une lettre dite « réponse
aux observations du contribuables ») et l'informe de la
possibilité de déposer une réclamation après
réception de l'avis de mise en recouvrement. En l'absence de
rectifications, l'administration doit dresser au contribuable un avis de
rectification.En définitive, l'objet du contrôle fiscal, c'est de
vérifier si la comptabilité ne renferme ni erreur, ni fraude ni
manquement aux règles comptables et aux rubriques fiscales.
b) Pour l'examen contradictoire de l'ensemble de la situation
fiscale personnelle (ESFP), cette modalité de vérification ne
concerne que les contribuables à l'impôt sur les
rémunérations (ex : IPR). Elle a vocation à porter
sur l'ensemble des revenus du foyer fiscal et a notamment pour objet de
contrôler la cohérence entre les revenus déclaréset
la réalité du patrimoine et de la trésorerie du
contribuable. En cas d'omission, insuffisance ou inexactitudes
constatées, l'administration est tenue de procéder à la
rectification des bases d'imposition correspondantes.
Eu égard de ce qui précède dans ce
chapitre, nous confirmons la première et la deuxième
hypothèse de notre travail conformément à ce que nous
avons observé dans le chapitre suivant au graphique 5 et au graphique 6,
qui montrent les statistiques pour ouvrir la procédure de redressement
des déclarations et la nécessité de redresser les
déclarations en appliquant les formes de contrôle
énumérées précédemment notamment, le
contrôle sur pièces et le contrôle sur place.
III.3.2. Cas de redressement
de l'IPR
Dans notre travail, il s'agit de faire un contrôle des
déclarations de l'impôt professionnel sur les
rémunérations, et on retient pour ce cas, le contrôle sur
pièces.La procédure étant identique à celle
relative aux entreprises mais néanmoins il n'y pas d'obligation de
vérification sur place et la vérification peut avoir lieu dans
les locaux de l'administration afin de ne pas gêner les contribuables
dans sa vie privée et la durée de l'opération de
vérification est limitée à un an à compter de la
première intervention, alors qu'aucune limitation de durée
n'intervient dans le cadre de la vérification de comptabilité ou
contrôle sur place.
Il est joint à la déclaration de l'IPR une fiche
individuelle pour chacun des rémunérés (fiche de paie).
Ces fiches sont classées par type d'IPR correspondant et par ordre
alphabétique.
Il a été dit ci-haut que l'administration ne
peut donc contrôler une nouvelle fois et pour la même
période des impôts déjà vérifiés. Mais
lorsque les intérêts du Trésor risquent d'être
compromis, s'il n'y a pas de réalisation des assignations,
l'administration des impôts peut procéder sans délais
à une vérification inopinée. Dans ce cas, l'avis
de rectification est remis en mains propres au contribuable lors de la
première intervention et les opérations doivent se limiter
à des constatations matérielles, concernant notamment les
inventaires, les relevés de prix et les contrôles de l'existence
des pièces comptables obligatoires.
Alors cette vérification inopinée peut
également porter sur l'IPR, en cas de dissimulations
d'éléments imposables devant servir mensuellement de base de
calcul de ces impôts. (Journal officiel, p. 12).
II.3.2.1. Cas de l'entreprise Human Dignity in the
World (HDW) et l'entreprise Africa Commodities and Transportations
(ACT)
a) Human Dignity in the world
Adresse physique : Avenue Hippodrome n° 18
Numéro impôt : A1106657Z
Numéro Id. Nat. : D80557Q
Pour le calcul de l'impôt, le contribuable a
déclaré pendant 7 mois (De Janvier àJuillet 2012) selon la
catégorie salariale :
- Nationaux imposables
Nombre : 12
Salaires versés : 1173,70 $
Montant IPR/NAT (taux 30%) : 352 $
- Personnel occasionnel
Nombre : 50
Salaires versés : 842 $
Montant IPR/OCC (taux 15%) : 126 $
Total Impôt total dû : 478 $
Au niveau du bureau gestion, le gestionnaire en charge du
contrôle de ce contribuable a effectué un redressement pour
reconstituer le salaire de base.
En annexe du présent travail, se trouvent les fiches de
paie des salariés de l'entreprise.
En observant ces fiches, il sied de constater quelques
dissimulations et inexactitudes :
La loi congolaise (art. 89 et 90) accorde une réduction
de 5% pour chacun des membres de la famille à charge, notamment
l'épouse, les enfants célibataires nés d'un ou de
plusieurs mariages ainsi que les enfants sous tutelle, les ascendants de deux
conjoints à la condition qu'ils fassent partie du ménage du
redevable.33(*)
L'allocation familiale est de 5 % du salaire de base et
celle-ci ne peut pas aller au-dessus de ce taux, c'est-à-dire la partie
excédentaire est considérée comme un supplément de
la rémunération taxable (Cfr. Point II.8.2. Immunités).
Dans notre cas, l'entreprise a alloué pour l'allocation
familiale plus ce que ce qui est dû et par conséquent ce montant
doit être réintégrer dans le salaire de base pour le calcul
de l'impôt.
Ainsi, typiquement, nous prenons sur la fiche de paie un
salarié assujetti à l'IPR/NAT et un autre assujetti à
l'IPR/OCC. Pour les salariés qui restent, le calcul est le
même.
A. IPR/NAT
1) Premier salarié
a) Avant redressement :
Salaire de base : 150 $
Prime : 0
Total brut : 150 $
Montant IPR : 45 $ (30% de 150)
Allocation familiale : 136 pour 5
enfants
Logement : 45 (30% de 150)
Transport : 28,08
Net à payer : 309,33
b) Après redressement :
Allocation familiale = 150 * 0,05 = 7,5$/enfant
Il a 5 enfants, d'où on a : 7,5 * 5 = 37,5$
à allouer pour l'allocation familiale
D'où on a : 136 - 37,5 = 98,5$ à
réintégrer dans le salaire de base
Et le salaire de base devient : 150 + 98,5 = 248,5$
Montant IPR : 74,6$ (30% de 248,5)
Economie d'Impôt : 74,6 - 45 = 29,6$
B. IPR/OCC
1) Premiersalarié
a) Avant redressement :
Salaire de base : 35,7$
Prime : 0
Total brut : 37,5$
Montant IPR : 5,36$ (15% de 35,7)
Allocation familiale : 81,90 pour
3 enfants
Logement : 10,71 (30% de 37,5)
Transport : 16,64
Net à payer : 138,35
b) Après redressement :
Allocation familiale = 37,5 * 0,05 = 1,88$/enfant
Il a 5 enfants, d'où on a : 1,88 *5 = 9,4$
à allouer pour l'allocation familiale
D'où on a = 81 - 9,4 = 71,6$ à
réintégrer dans le salaire de base
Le salaire devient = 37,5 + 71,6 = 109,1$
Montant IPR/OCC = 32,73 (15% de 109,1)
Economie d'impôt = 16,37 - 5,36 = 11,01$
Après tout le calcul sur le montant
déclaré des autres salariés, nous aurons à calculer
les pénalités fiscales et pénalités de
recouvrement.
a) Africa Commodities and Transportations
Numéro Impôt : Z06A7145
Numéro Id. Nat. : D74600
B.P. 646
Pour le calcul de l'impôt, le contribuable a
déclaré selon la catégorie salariale:
- Nationaux imposables
Nombre : 20
Salaires versés : 354480 FC
Montant IPR (taux 30%) : 106344 FC
- Personnel occasionnel
Nombre : 15
Salaires versés : 80000 FC
Montant IPR (taux 15%) : 12000 FC
Total Impôt total dû : 110500 FC
Au niveau du bureau gestion, le gestionnaire en charge du
contrôle de ce contribuable a effectué un contrôle sur le
montant déclaré par le contribuable et a trouvé que les
chiffres étaient conformes par rapport au montant dû à
l'IPR. Pour ce cas, il n'y aura pas de procédure de redressement.
III.4. Le recouvrement de
l'impôt
Le recouvrement de l'impôt consiste à le
transférer du patrimoine du contribuable à la caisse de l'Etat.
Il existe plusieurs procédés de recouvrement :
- Paiement au comptant en espèces, par chèque et
ordre de virement ;
- Paiement anticipatif par versement d'acompte
provisionnel ;
- Précompte sur les bénéfices et
profits.
A ce sujet on parle :
- des droits constatés qui sont payés au
comptant d-s que survient le fait générateurs ;
- des droits émis dont le paiement intervient un
certain délai après le recensement fiscal.
Au Congo, certains impôts sont recouvrables ou comptant.
Il s'agit des impôts réels sur les véhicules (vignettes) et
des droits spontanés tels l'IPR, IERPE, l'IM, l'IRL (RAS) et l'ICA.
D'autres impôts sont recouvrables par de voie de
rôle. Il s'agit surtout de l'IPB et l'IRL ainsi que tous les
suppléments d'impôts dégagés par redressements
fiscaux issus des contrôles et les taxations provenant des recensements
er des recherches.
Les impôts qui font objet de rôle sont
recouvrables à postériori et le recouvrement par retenue à
la source distingue le contribuable du redevable.
Les impôts exigibles par voie de rôle font l'objet
de paiements anticipatifs et spontanés sous forme d'acomptes
provisionnels. Ces derniers sont calculés sur base des revenus de
l'exercice précèdent.
III.5. Les
réclamations et recours
Ce sont des contentieux fiscaux résultant de l'action
de l'administration fiscale avec les redevables. Il existe plusieurs sortes de
contentieux (d'assiette, de recouvrement,...) qui finissent tous par se
clôturer soit par un dégrèvement total ou partiel soit par
un rejet pur et simple.
C'est après une décision insatisfaisante que le
contribuable qui s'estime lésé peut s'adresser aux instances
judiciaires.
III.6. Conclusion
partielle
Nous venons de présenter brièvement les
différentes procédures et techniques d'établissement de
l'IPR. Il convient dans la partie qui suit de présenter enfin les
résultats de nos enquêtes et interviews.
CHAP. IV. PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS
|
Dans ce dernier chapitre, nous allons aborder deux sections
dont la première est la présentation du choix de
l'échantillon, la taille et la détermination de
l'échantillon. La seconde section est l'analyse descriptive.
IV.1. CHOIX DE L'ECHANTILLON
Pour faire une bonne étude sur l'évaluation de
la procédure d'établissement de l'IPR, nous sommes obligé
de faire les enquêtes nécessaires ou l'enquête par sondage
au moyen d'un questionnaire.
En effet, notre enquêtefaite à l'aide d'un
questionnaire a porté sur les agents de la DGI/SK en particulier. C'est
ainsi que les agents de la DGI ont répondu à 16 questions dont
certaines sont ouvertes et les autres fermées.
Nous avons jugé nécessaire de ne pas aborder
beaucoup de questions pour ne pas décourager l'attention des agents
à répondre favorablement à celles-ci.
Cette partie doit être choisie minutieusement, car une
erreur dans le choix de l'échantillon peut entraîner une erreur
dans les résultats de l'enquête.Dans ce cas, il a
été difficile d'enquêter tous les agents de la DGI/SK
concernés par cette étude. La population d'enquête est
constituée des agents de la DGI/SK, les gestionnaires et les
vérificateurs de l'IPR. Comme nous ne pouvions pas atteindre toute cette
population, nous avons prélevé un échantillon au hasard
constitué de 40 agents qui ont effectivement été
concernés par notre enquête.
Le remplissage de questionnaire s'est fait souvent à
notre présence et quelques fois à notre absence pour les
enquêtés qui avaient d'autres occupations.
IV.2. ANALYSE DESCRIPTIVE
Pour une analyse fiable de nos données, nous avons eu
à enquêter et à interviewer 26 gestionnaires et 14
vérificateurs dont le taux de représentativité est
visualisé au graphique ci-dessous :
Source : nos analyses à partir des
données d'enquêtes
Le point de vue des agents enquêtés sur l'impact
qu'à l'IPR sur les recettes de la DPI/SK sont présentés au
graphique ci-dessous :
Source : nos analyses à partir
des données d'enquête
Ce graphique nous montre clairement que les gestionnaires et
vérificateurs sont majoritairement d'accord que l'impact de l'IPR sur
les recettes de la DPI/SK est très significatif (90% des cas) contre 10%
qui semblent renier cela.
Selon les premiers, l'IPR contribue à la maximisation
des recettes car étant des impôts courants qui augmentent les
recettes et renferment une grande portion. Cet impôt donne à
l'Etat les moyens, les ressources ; il est payé mensuellement par
rapport aux impôts payés une fois l'an.
Pour informer les contribuables sur la procédure de
déclaration de l'IPR, les statistiques de la DPI nous prouvent que sur
les dernières années, la sensibilisation des agents est la
procédure la plus en vogue, suivi des communiqués à la
Radio et/ou T.V et puis suit d'autres modes comme le visualise d'ailleurs le
graphique ci-contre :
Source : nos analyses à partir
des données d'enquête
Quant à la régularité
de paiement par les contribuables, les statistiques nous sont fournies au
graphique ci-contre :
Source : nos analyses à partir
des statistiques de la DPI/SK
Il se dégage de ce graphique que 27,5% des
contribuables ne paient pas régulièrement l'IPR contre 72,5% des
contribuables et donc la majorité qui s'acquittent de leur obligation
à l'Etat en payant régulièrement l'IPR.
Quant aux statistiques pour ouvrir la procédure de
redressement des déclarations, le graphique ci-dessous visualise la
tendance observée.
Source : nos analyses à partir
des statistiques de la DPI/SK
Ce graphique montre clairement que sur les 100% des cas
observés pour ouvrir la procédure de redressement des
déclarations, 67,5% sont dus aux dissimulations des
éléments imposables ; 10% sont dus à l'insuffisance
des bases imposables et seulement 22,5% sont dus à l'inexistence des
bases imposables.
La dissimulation des éléments imposables veut
dire tout simplement que les contribuables cachent ou ne veulent pas
révéler la vérité pour échapper à des
lourds impôts, d'où l'on assiste très souvent à
l'évasion fiscale et à la fraude fiscale. Ce qui a des
répercussions sur les recettes de l'Etat.
A la question de savoir s'il y avait nécessité
de redresser toutes les déclarations, nos enquêtés
composé uniquement des experts en la matière
(vérificateurs et gestionnaires) se sont exprimés de la
manière suivante :
Source : nos analyses à partir
des données d'enquête
Il ressort clairement de ce graphique que sur une
échelle de 100, 7,5% d'enquêtés ont estimé qu'il y a
nécessité de redresser les déclarations contre 92,5%
d'enquêtés qui estiment qu'il n'est pas nécessaire de
redresser les déclarations car certains contribuables déclarent
sincèrement et légalement ce dont ils doivent à l'Etat
avec toute transparence tout en respectant le SMIG (Salaire minimum garanti).
Par exemple : les ONG internationales.
Ce qui causerait la majoration du montant imposable c'est
entre autres :
- Le retard de paiement
- Cas de la base imposable en dessous du SMIG (Salaire minimum
garanti)
- Cas d'une procédure contentieuse
- Déclaration inexacte
- Cas de récidive de défaut de
déclaration
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail traitant sur
« L'évaluation de la procédure d'établissement
de l'IPR. Cas de la DPI/SK », nous constatons que le domaine des
impôts est très indispensable pour la bonne marche de
l'économie d'un pays, d'où il a été question dans
notre travail d'évaluer les mécanismes qui pourraient conduire
à mieux établir et asseoir un impôt pour pouvoir
réaliser beaucoup plus de recettes à la Direction
générale des impôts.
En effet, la promulgation du nouveau code des impôts, a
occasionné un véritable effet de boomerang dans le monde des
impôts. Non seulement, le nouveau code des impôts a mis fin
à l'anarchie et à l'anarchisme de nos lois fiscales mais aussi il
a introduit des innovations qui ont permis à notre administration
fiscale de se mettre au diapason de la gestion moderne des Etats.
Notre travail comporte quatre chapitres
outre l'introduction et la conclusion.
Le premier chapitre présente les
généralités sur l'impôt dans une tendance
globale ; le second chapitre s'articule à la présentation de
la direction générale des impôts ; le troisième
chapitre porte sur la technique, la procédure fiscale,
l'évaluation de l'assiette et le contrôle fiscal. Enfin le
quatrième chapitre se penche sur l'évaluation des
déclarations et du contrôle fiscal de l'IPR à la DPI/SK.
Notre problématique a tourné sur les questions
suivantes :
- La détermination de l'assiette fiscale
respecte-t-elle les procédures ?
- La procédure de redressement des déclarations
et du contrôle fiscal pour l'impôt professionnel sur les
rémunérations est-elle encore respectée ?, est-elle
légale et efficace ?
- Quel changement le contrôle fiscal apportait-t-il
dans le comportement frauduleux du contribuable et dans ses
activités ?
Pour répondre à ces questions, nous avons
émis les hypothèses selon lesquelles :
- La DPI/SK devrait évaluer la matière
imposable, d'établir et l'existence d'un impôt et le montant de la
matière imposable ; adopter des stratégies susceptibles
d'élargir son assiette fiscale et de mieux établir son
contrôle fiscal ;
- Le respect de la vérification de la
comptabilité du contribuable et la demande de tous les documents qui
démontrent le déroulement de toutes les opérations
effectuées, l'évolution des activités, mais
également la descente sur terrain seraient indispensables et tout cela
en vertu des textes légaux ;
- Le contrôle fiscal apporterait un changement explicite
dans l'exactitude et la véracité des déclarations du
contribuable avec toutes ses finalités (finalité
budgétaire, dissuasive et répressive) et améliorerait la
tenue des états financiers (ou pièces comptables) dans les
activités du contribuable ;
Afin d'atteindre notre objectif, nous nous sommes servis d'une
certaine méthodologie. Ainsi, nous avions eu à utiliser les
méthodes (comparative, historique, analytique) ainsi que les techniques
(d'enquêtes par questionnaire, d'interview, d'observation, de
documentation) qui nous ont permis d'analyser les données du
troisième chapitre de notre travail.
Après dépouillement, analyse et
interprétation des données, nous sommes arrivés aux
résultats ci-dessous:
1. Par rapport à la première hypothèse,
nous confirmons après les analyses que la détermination de
l'assiette fiscale respecte les procédures en cas de redressement. Ainsi
pour élargir son assiette fiscale, la DPI/SK devrait tout en respectant
les procédures fiscales adopter les stratégies suivantes :
La création des antennes, le recensement régulier des nouveaux
contribuables ; Catégoriser les assujettis selon leur chiffre
d'affaires et établir un impôt identique selon leur assiette
fiscale pour éviter le soulèvement et opposition de certains
contribuables ; Vulgariser les lois et les textes légaux à
l'intention des agents du fisc et des contribuables ; Paiement des
forfaits annuels par les petits contribuables ; Mettre les agents dans des
conditions appropriées, les payer de manière décente afin
d'éviter des fraudes, des laisser-aller. Ceci permet d'accroître
les recettes fiscales par rapport aux assignations faites ;
2. Par rapport à la deuxième hypothèse,
nous confirmons après les analyses que les agents pour le redressement
des déclarations, procèdent à la vérification de
comptabilité et fiches de paie pour le cas de l'IPR, qui est soumise
à un cadre juridique précis qui, pour l'essentiel, est
destiné à organiser un ensemble de droits et garanties pour les
contribuables bien qu'il est évident que sur le terrain sociologique, le
déroulement et les effets des vérifications présentent
inévitablement des caractéristiques bien différentes selon
la taille de l'entreprise ;
3. Par rapport à la troisième hypothèse,
nous trouvons après les analyses que pour décourager le
comportement frauduleux du contribuable, les gestionnaires des comptes et les
vérificateurs appliquent la régularité des ordres de
missions, augmentent les sanctions (pénalités et amandes)
à travers le contrôle notamment le contrôle sur
pièces et le contrôle sur place, sensibilisent en vulgarisant les
différentes procédures fiscales, en vue de transmettre aux
contribuables une culture fiscale de toujours tenir une
comptabilité actualisée et avoir des conseillers fiscaux.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé tous
les aspects de cette étude, nous osons croire que nous avons pu apporter
notre modeste contribution en rapport avec cette thématique. D'autres
chercheurs peuvent nous emboîter le pas en essayant d'aborder ou
d'approfondir d'autres aspects de cette étude.
Aucune oeuvre humaine n'étant parfaite, nous en
appelons à l'indulgence de nos lecteurs.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
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Droit fiscal, 11e rue Soufflot Paris, Memento Dalloz.
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C. SITES INTERNET
1. http://www.google.com
2.
http://www.memoireonline.com
ANNEXE
I. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE ADRESSE AUX AGENTS DE LA
DPI/SK
Monsieur, Madame (agent à la Direction Provinciale des
Impôts).
Dans le cadre de l'élaboration de notre TFC
intitulé : « Evaluation de la procédure
d'établissement de l'Impôt professionnel sur les
rémunérations, cas de la DPI/SK », nous vous prions de
répondre sincèrement et dans l'anonymat aux questions que nous
vous posons à travers ce questionnaire.
1. De savoir, l'IPR aurait un grand impact sur les recettes de
la DPI/SK
Oui
Non
2. D'après vous, le paiement de l'IPR par le
contribuable influe-t-il considérablement sur les recettes par rapport
à d'autres impôts ?
Oui
Non
3. Les contribuables sont-ils mieux informés sur la
procédure d'établissement de la déclaration de
l'IPR ?
Oui
Non
4. Si oui, de quelle manière : - par radio
- par lecture
- par sensibilisation par les agents de l'Etat
- par un autre contribuable
- autres moyens
5. Le paiement de l'IPR est-il indispensable ?
Oui
Non
Pourquoi ?...............................................................................................................................................................................................................................................................................................
6. Les contribuables assujettis à l'IPR paient-ils
régulièrement cet impôt
Oui
Non
7. Pensez-vous toutes les déclarations de l'IPR
doivent être redressées ?
Oui
Non
Sinon, pourquoi ?
..............................................................................................................
..........................................................................................................................................................................................................................................................................................................
8. En cas de redressement fiscal pour l'IPR, y a-t-il une mise
en oeuvre d'une procédure ?
Oui
Non
Si oui, lesquelles ?
...............................................................................................................................
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
9. Dans la plupart des cas, cette procédure de
redressement est observée en cas de :
- Absence des déclarations
- Inexactitudes des bases imposables
- Insuffisances des bases imposables
- Dissimulations des éléments imposables
- Autres
Lesquels ?
.....................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................................................................................
10. Qu'est-ce que vous demanderiez à la direction par
rapport à l'IPR ?
- Réduire le taux
- Augmenter le taux
- Prolonger le délai de paiement
- Autres demandes ?
........................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................................................................................................................
11. Qu'est-ce qui causerait la majoration du montant
imposable ?
........................................................................................................................................................................................................................................................................................................
12. Qu'est-ce qui se passe en cas de diminution du montant
imposable ?
.......................................................................................................................................................
13. Quelles sont les opérations effectuées par
les vérificateurs en cas de descente sur terrain lors d'un
contrôle des impôts sur les rémunérations ?
...........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
14. Selon vous, en vue d'élargir l'assiette fiscale,
quelles stratégies suggériez-vous à la DPI/SK ?
.........................................................................................................................................
.................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
15. D'après vous, quel changement le contrôle
fiscal apporterait-t-il dans le comportement frauduleux du contribuable et dans
ses activités ?
.............................................................................................................................................
.................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
16. De quelle manière les contribuables assujettis pour
l'IPR procèdent-ils au paiement ?
- Après sensibilisation par l'agent de l'Etat
- La vulgarisation
- Après intervention des agents de l'Etat (par force)
- Après action de recouvrement
- D'une manière automatique
I. II. LES FICHES DE PAIE MENSUELLES DES CONTRIBUABLES
III. II.1. AFRICAN COMMODITIES AND TRANSPORTATIONS (Les
nationaux)
N°
|
FONCTION
|
SALAIRE DE BASE
|
PRIME
|
TOTAL BRUT
|
DEDUCTION
|
TOTAL A DEDUIRE
|
NET A PAYER
|
ALLOCATION FAMILIALE
|
LOGEMENT AVANT REDRESSEMENT
|
LOGEMENT APRES REDRESSEMENT
|
TRANSPORT
|
TOT GEN A PAYER
|
IPR
|
INSS
|
|
1
|
Directeur a.i
|
35000
|
30000
|
65000
|
10500
|
5525
|
16025
|
48975
|
1500
|
117000
|
19500
|
52000
|
219475
|
2
|
Chef Adm, Fin
|
30000
|
30000
|
60000
|
9000
|
5100
|
14100
|
45900
|
1300
|
117000
|
18000
|
52000
|
216200
|
3
|
Capitaine
|
28000
|
30000
|
58000
|
8400
|
4930
|
13330
|
44670
|
1200
|
80000
|
17400
|
52000
|
177870
|
4
|
Chef comptable
|
23000
|
15000
|
38000
|
6900
|
3230
|
10130
|
27870
|
900
|
80000
|
11400
|
52000
|
160770
|
5
|
Comptable
|
15495
|
|
15495
|
4648,5
|
1317,075
|
5965,575
|
9529,425
|
1100
|
80000
|
4648,5
|
52000
|
142629,42
|
6
|
Chef Mécanicien
|
15495
|
15000
|
30495
|
4648,5
|
2592,075
|
7240,575
|
23254,425
|
1050
|
75000
|
9148,5
|
52000
|
151304,42
|
7
|
Infirmier
|
14791
|
|
14791
|
4437,3
|
1257,235
|
5694,535
|
9096,465
|
1100
|
75000
|
4437,3
|
24800
|
109996,46
|
8
|
Caissier Bateau
|
15204
|
10000
|
25204
|
4561,2
|
2142,34
|
6703,54
|
18500,46
|
1050
|
75000
|
7561,2
|
24800
|
119350,46
|
9
|
Capitaine Adj.
|
14500
|
10000
|
24500
|
4350
|
2082,5
|
6432,5
|
18067,5
|
1150
|
75000
|
7350
|
62000
|
156217,5
|
10
|
Secrétaire
|
17995
|
5000
|
22995
|
5398,5
|
1954,575
|
7353,075
|
15641,925
|
1001
|
75000
|
6898,5
|
52000
|
143642,92
|
11
|
Caissière
|
14500
|
5000
|
19500
|
4350
|
1657,5
|
6007,5
|
13492,5
|
1300
|
75000
|
5850
|
24800
|
114592,5
|
12
|
Mécanicien
|
14500
|
5000
|
19500
|
4350
|
1657,5
|
6007,5
|
13492,5
|
1250
|
75000
|
5850
|
24800
|
114542,5
|
13
|
Ménuisier
|
14500
|
5000
|
19500
|
4350
|
1657,5
|
6007,5
|
13492,5
|
1100
|
75000
|
5850
|
24800
|
114392,5
|
14
|
Chef de dépôt
|
14500
|
|
14500
|
4350
|
1232,5
|
5582,5
|
8917,5
|
1150
|
75000
|
4350
|
24800
|
109867,5
|
15
|
Surveillant
|
14500
|
5000
|
19500
|
4350
|
1657,5
|
6007,5
|
13492,5
|
1200
|
75000
|
5850
|
24800
|
114492,5
|
16
|
Surveillant
|
14500
|
3000
|
17500
|
4350
|
1487,5
|
5837,5
|
11662,5
|
1110
|
75000
|
5250
|
24800
|
112572,5
|
17
|
Barreur
|
14500
|
5000
|
19500
|
4350
|
1657,5
|
6007,5
|
13492,5
|
900
|
75000
|
5850
|
24800
|
114192,5
|
18
|
Jardinnier
|
14500
|
3000
|
17500
|
4350
|
1487,5
|
5837,5
|
11662,5
|
700
|
60000
|
5250
|
24800
|
97162,5
|
19
|
Matelot
|
14500
|
5000
|
19500
|
4350
|
1657,5
|
6007,5
|
13492,5
|
300
|
65000
|
5850
|
24800
|
103592,5
|
20
|
Matelot
|
14500
|
5000
|
19500
|
4350
|
1657,5
|
6007,5
|
13492,5
|
600
|
65000
|
5850
|
24800
|
103892,5
|
TOT
|
|
354480
|
186000
|
540480
|
106344
|
45940,8
|
152284,8
|
388195,2
|
20961
|
1564000
|
162144
|
723600
|
2696756,2
|
II.2. HUMAN DIGNITY IN THE WORLD
Déclarations mensuelles de l'IPR de Janvier à
Juillet 2012
Les nationaux
No
|
Noms & Postnom
|
SAL DE BASE
|
PRIME
|
TOTAL BRUT
|
A EDDUIRE
|
TOT A
DEDUIRE
|
SAL NET
|
ALLOCATION FAMILIALE
|
LOGEMENT
|
TRANSPORT
|
NET A PAYER
|
|
|
|
|
|
INSS
|
IPR
|
|
|
NBRE
|
MONTANT
|
|
|
|
1
|
HONORE MALINGANE
|
150
|
0
|
150
|
5,25
|
45
|
50,25
|
99,75
|
5
|
136,5
|
45
|
28,08
|
309,33
|
2
|
CIZA MUFUNGIZI
|
130
|
0
|
130
|
4,55
|
39
|
43,55
|
86,45
|
3
|
81,9
|
39
|
28,08
|
235,43
|
3
|
BERNARD MWANZA
|
110
|
0
|
110
|
3,85
|
33
|
36,85
|
73,15
|
0
|
0
|
33
|
28,08
|
134,23
|
4
|
JOSUE BAGUMA
|
110
|
0
|
110
|
3,85
|
33
|
36,85
|
73,15
|
0
|
0
|
33
|
28,08
|
134,23
|
5
|
JOHN KOLOKOTA
|
110
|
0
|
110
|
3,85
|
33
|
36,85
|
73,15
|
0
|
0
|
33
|
28,08
|
134,23
|
6
|
BERTIN OMOKOKO
|
110
|
0
|
110
|
3,85
|
33
|
36,85
|
73,15
|
0
|
0
|
33
|
28,08
|
134,23
|
7
|
JANNOT AYUBULA
|
75,65
|
0
|
75,65
|
2,64775
|
22,695
|
25,34275
|
50,30725
|
0
|
0
|
22,695
|
28,08
|
101,08225
|
8
|
CHRISTOPHE MALIMINGI
|
75,61
|
0
|
75,61
|
2,64635
|
22,683
|
25,32935
|
50,28065
|
0
|
0
|
22,683
|
28,08
|
101,04365
|
9
|
KAJEST BASEME
|
75,61
|
0
|
75,61
|
2,64635
|
22,683
|
25,32935
|
50,28065
|
0
|
0
|
22,683
|
28,08
|
101,04365
|
10
|
FLORE IDI ILAY
|
75,61
|
0
|
75,61
|
2,64635
|
22,683
|
25,32935
|
50,28065
|
0
|
0
|
22,683
|
28,08
|
101,04365
|
11
|
NYOTA CHIBICHIBI
|
75,61
|
0
|
75,61
|
2,64635
|
22,683
|
25,32935
|
50,28065
|
0
|
0
|
22,683
|
28,08
|
101,04365
|
12
|
BIENFAIT
|
75,61
|
0
|
75,61
|
2,64635
|
22,683
|
25,32935
|
50,28065
|
0
|
0
|
22,683
|
28,08
|
101,04365
|
TOT
|
|
1173,7
|
0
|
1173,7
|
41,0795
|
352,11
|
393,1895
|
780,5105
|
|
218,4
|
352,11
|
336,96
|
1687,9805
|
Les personnels occasionnels
No
|
NOM & POST NOM
|
Sal DE BASE
|
PRIME
|
TOT BRUT
|
A DEDUIRE
|
TOT A DEDUIRE
|
SAL NET
|
ALLOCATION FAMILIALE
|
|
LOGEMENT
|
TRANSPORT
|
NET A PAYER
|
INSS
|
IPR
|
NBRE
|
MONTANT
|
1
|
JUSTIN MAKELELE
|
35,7
|
0
|
35,7
|
1,2495
|
5,355
|
6,6045
|
29,0955
|
3
|
81,9
|
10,71
|
16,64
|
138,3455
|
2
|
PASCALINE MUNGWAKONKWA
|
35,7
|
0
|
35,7
|
1,2495
|
5,355
|
6,6045
|
29,0955
|
1
|
27,3
|
10,71
|
16,64
|
83,7455
|
3
|
DENIS IDI KASEKELA
|
35,7
|
0
|
35,7
|
1,2495
|
5,355
|
6,6045
|
29,0955
|
3
|
81,9
|
10,71
|
16,64
|
138,3455
|
4
|
KIZUNGU WANGACHUMO
|
35,7
|
0
|
35,7
|
1,2495
|
5,355
|
6,6045
|
29,0955
|
5
|
136,5
|
10,71
|
16,64
|
192,9455
|
5
|
ODILE AKILIYABO
|
35,7
|
0
|
35,7
|
1,2495
|
5,355
|
6,6045
|
29,0955
|
2
|
54,6
|
10,71
|
16,64
|
111,0455
|
6
|
NGANA HERI
|
35,7
|
0
|
35,7
|
1,2495
|
5,355
|
6,6045
|
29,0955
|
4
|
109,2
|
10,71
|
16,64
|
165,6455
|
7
|
PRINCE MAZAMBI
|
35,7
|
0
|
35,7
|
1,2495
|
5,355
|
6,6045
|
29,0955
|
2
|
54,6
|
10,71
|
16,64
|
111,0455
|
8
|
MUSTAFA JUMA
|
35,7
|
0
|
35,7
|
1,2495
|
5,355
|
6,6045
|
29,0955
|
2
|
54,6
|
10,71
|
16,64
|
111,0455
|
9
|
AMZATI RACHID
|
35,7
|
0
|
35,7
|
1,2495
|
5,355
|
6,6045
|
29,0955
|
1
|
27,3
|
10,71
|
16,64
|
83,7455
|
10
|
THIERRY MURHULA
|
35,7
|
0
|
35,7
|
1,2495
|
5,355
|
6,6045
|
29,0955
|
0
|
0
|
10,71
|
16,64
|
56,4455
|
11
|
JEAN MARIE CIZIMYA
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
3
|
81,9
|
4,5
|
16,64
|
115,265
|
12
|
GONDO RUCHOCHA
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
5
|
136,5
|
4,5
|
16,64
|
169,865
|
13
|
BAHATI BAPOLISI
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
4
|
109,2
|
4,5
|
16,64
|
142,565
|
14
|
BAFUNYEBAKA
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
6
|
163,8
|
4,5
|
16,64
|
197,165
|
15
|
SIMEON BIGIRINAMA
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
3
|
81,9
|
4,5
|
16,64
|
115,265
|
16
|
MUHINDO CHIBALINDA
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
1
|
27,3
|
4,5
|
16,64
|
60,665
|
17
|
FLORENTIN BADESIRE
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
1
|
27,3
|
4,5
|
16,64
|
60,665
|
18
|
BONI BASHENGEZI
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
2
|
54,6
|
4,5
|
16,64
|
87,965
|
19
|
MULUMEODERWA BINWA
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
3
|
81,9
|
4,5
|
16,64
|
115,265
|
20
|
EMMANUEL BAHAYA
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
1
|
27,3
|
4,5
|
16,64
|
60,665
|
21
|
CIRUBAKADERA KAHASHA
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
1
|
27,3
|
4,5
|
16,64
|
60,665
|
22
|
BULONZA NSIKU
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
5
|
136,5
|
4,5
|
16,64
|
169,865
|
23
|
KATEMBO BARUWA
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
4
|
109,2
|
4,5
|
16,64
|
142,565
|
24
|
MASUMBUKO SAFARI
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
3
|
81,9
|
4,5
|
16,64
|
115,265
|
25
|
KITOKO BISIMWA
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
2
|
54,6
|
4,5
|
16,64
|
87,965
|
26
|
MUDOSA BIRINGANINE
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
0
|
0
|
4,5
|
16,64
|
33,365
|
27
|
KAMUTU SELEMBE
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
0
|
0
|
4,5
|
16,64
|
33,365
|
28
|
RACHID M'MOMBWA
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
2
|
54,6
|
4,5
|
16,64
|
87,965
|
29
|
PRINCE MAZAMBI
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
1
|
27,3
|
4,5
|
16,64
|
60,665
|
30
|
MATHIEU CHIRAMBIZA
|
15
|
0
|
15
|
0,525
|
2,25
|
2,775
|
12,225
|
2
|
54,6
|
4,5
|
16,64
|
87,965
|
31
|
IVETTE IKEMWA
|
12
|
0
|
12
|
0,42
|
1,8
|
2,22
|
9,78
|
3
|
81,9
|
3,6
|
16,64
|
111,92
|
32
|
FIKIRI BUGARULA
|
12
|
0
|
12
|
0,42
|
1,8
|
2,22
|
9,78
|
3
|
81,9
|
3,6
|
16,64
|
111,92
|
33
|
CHUMA DUNIA
|
12
|
0
|
12
|
0,42
|
1,8
|
2,22
|
9,78
|
0
|
0
|
3,6
|
16,64
|
30,02
|
34
|
BUHASHE DAMIEN
|
12
|
0
|
12
|
0,42
|
1,8
|
2,22
|
9,78
|
2
|
54,6
|
3,6
|
16,64
|
84,62
|
35
|
BAHIZIRE AMISI
|
12
|
0
|
12
|
0,42
|
1,8
|
2,22
|
9,78
|
4
|
109,2
|
3,6
|
16,64
|
139,22
|
36
|
KADIBU INNOCENT
|
12
|
0
|
12
|
0,42
|
1,8
|
2,22
|
9,78
|
4
|
109,2
|
3,6
|
16,64
|
139,22
|
37
|
SHUKURU ANSELME
|
12
|
0
|
12
|
0,42
|
1,8
|
2,22
|
9,78
|
2
|
54,6
|
3,6
|
16,64
|
84,62
|
38
|
NAHATI ERICK
|
12
|
0
|
12
|
0,42
|
1,8
|
2,22
|
9,78
|
1
|
27,3
|
3,6
|
16,64
|
57,32
|
39
|
MUNYANTORE ALPHONSE
|
12
|
0
|
12
|
0,42
|
1,8
|
2,22
|
9,78
|
1
|
27,3
|
3,6
|
16,64
|
57,32
|
40
|
BORA KASIGWA
|
7
|
0
|
7
|
0,245
|
1,05
|
1,295
|
5,705
|
4
|
109,2
|
2,1
|
16,64
|
133,645
|
41
|
MUDOSA BIRINGANINE
|
7
|
0
|
7
|
0,245
|
1,05
|
1,295
|
5,705
|
3
|
81,9
|
2,1
|
16,64
|
106,345
|
42
|
KATEMBO BARUWA
|
7
|
0
|
7
|
0,245
|
1,05
|
1,295
|
5,705
|
2
|
54,6
|
2,1
|
16,64
|
79,045
|
43
|
WILONDJA MUSEME
|
7
|
0
|
7
|
0,245
|
1,05
|
1,295
|
5,705
|
2
|
54,6
|
2,1
|
16,64
|
79,045
|
44
|
MATATA JEAN PAUL
|
7
|
0
|
7
|
0,245
|
1,05
|
1,295
|
5,705
|
3
|
81,9
|
2,1
|
16,64
|
106,345
|
45
|
BUZINDU DAMASSENE
|
7
|
0
|
7
|
0,245
|
1,05
|
1,295
|
5,705
|
4
|
109,2
|
2,1
|
16,64
|
133,645
|
46
|
KADIBU INNOCENT
|
7
|
0
|
7
|
0,245
|
1,05
|
1,295
|
5,705
|
3
|
81,9
|
2,1
|
16,64
|
106,345
|
47
|
MULUME BAGAYA
|
7
|
0
|
7
|
0,245
|
1,05
|
1,295
|
5,705
|
2
|
54,6
|
2,1
|
16,64
|
79,045
|
48
|
MUGISHO MUHEMERI
|
7
|
0
|
7
|
0,245
|
1,05
|
1,295
|
5,705
|
3
|
81,9
|
2,1
|
16,64
|
106,345
|
49
|
AKSANTI BISHIKWABO
|
7
|
0
|
7
|
0,245
|
1,05
|
1,295
|
5,705
|
0
|
0
|
2,1
|
16,64
|
24,445
|
50
|
BASHOGA KALIMBIRO
|
7
|
0
|
7
|
0,245
|
1,05
|
1,295
|
5,705
|
0
|
0
|
2,1
|
16,64
|
24,445
|
TOT
|
|
842
|
0
|
842
|
29,47
|
126,3
|
155,77
|
686,23
|
|
3221,4
|
252,6
|
832
|
4992,23
|
* 1 MUHINDUKA D., Cours des
finances publiques, 3ème graduat sciences
économiques et de gestion, UEA, Inédit, 2011-2012
* 2MUKE ZIHISIRE, Cours de
méthodologie à la recherche scientifique, inédit, UEA,
2010-2011
* 3 Chr. VAN LIERDE, Notions
de législation sociale, de finances publiques et de droit fiscal,
KIN I, CRP, 1986, p. 25.
* 4 M. BOUVIER, Introduction
au droit fiscal général et à la théorie de
l'impôt, éd. LGDJ, 7e éd, 2005
* 5 François DERUEL,
Finances publiques, Droit fiscal, Memento Dalloz, 11, rue Soufflot,
Paris, 1987, p. 72
* 6 BUABUA wa KAYEMBE M,
Traité de droit fiscal zaïrois, PUZ, Paris, 1993, p. 93
* 7 M. BOUVIER, op.cit., p.
29
* 8 Idem
* 9 François DERUEL, op.
cit., p. 11
* 10 Ministère de
Finances, Direction générale des contributions, Code des
contributions, éd 1989.
* 11 KASELE BAKUKA Oliver,
Rapport de stage effectué à la DGI, 2012
* 12 KASELE BAKUKA Oliver,
Rapport de stage effectué à la DGI, 2012
* 13 Idem
* 14KASELE BAKUKA Oliver,
Rapport de stage effectué à la DGI, 2012
* 15 KASELE BAKUKA Oliver,
Rapport de stage effectué à la DGI, 2012
* 16 BUABUA wa KAYEMBE M, op.
cit., p. 87
* 17 KABWA KANYAMPA Vincent,
Les impôts cédulaires sur les revenus, DPI/SK, 2007,
inédit, p. 25
* 18 KABWA KANYAMPA Vincent,
op.cit., p. 23
* 19 BUABUA wa KAYEMBE M,
op.cit., p. 88
* 20 BUABUA wa KAYEMBE, op.
cit., p.88
* 21 BUABUA wa KAYEMBE,
op.cit., p. 93
* 22 BUABUA wa KAYEMBE M, op.
cit., p. 25
* 23 BUABUA wa KAYEMBE M, op.
cit., p. 26
* 24
http://www.mémoireonline.com
* 25 F. DERUEL, op.cit.,
p.18
* 26 BUABUA wa KAYEMBE, op.
cit., p. 26
* 27 François DERUEL,
op.cit., p. 17
* 28 BUABUA WA KAYEMBE M, op.
cit., p. 28
* 29 M. BOUVIER, op. cit., p.
99
* 30 BUABUA WA KAYEMBE M, op.
cit., p. 31
* 31 M. BOUVIER, op. cit., p.
102
* 32 M. BOUVIER, op. cit., p.
103
* 33 BUABUA WA KAYEMBE, op.
cit., p. 126