II.2.2.7 Assurer un environnement durable
Sur le plan environnemental, La RDC comme bon nombre des pays
est confronté au problème de la déforestation, et
malgré les richesses en eau douce du pays, le pays est confronté
au problème d'accès à l'eau potable.
Toujours selon le rapport du PNUD sur les OMD, La
déforestation du territoire de la RDC aurait
évoluée au rythme de 0,7% par an entre 1990 et 1995, et celui de
reboisement de 0,3%, selon une étude de la Banque Africaine de
Développement. Il en résulte donc un taux net de
déforestation de 0,4 points par an. Le taux de couverture
forestière était de 55% en 1990; ne représente plus que
52% en 2000 et en 2006 elle a été estimée à 44,62%,
selon les autorités du Ministère en charge de l'environnement et
la pression sur l'environnement est plus élevée dans les zones
urbaines car près de 47% de la population congolaise sont
concentrés sur seulement 10% du territoire. (Idem, p.33)
En ce qui concerne l'accès à l'eau potable, les
statistiques disponibles montrent que malgré les richesses en eau douce
du pays, 28,5% de la population rurale et près de 85% de la population
urbaine ont accès de façon durable à un site d'eau que
l'on « pourrait qualifier de potable ». Selon une étude
enquête réalisée en 2005, le taux d'accès à
l'eau potable de la population congolaise a été estimé
à 27,2%, contre un niveau avoisinant les 30% en 1990, montrant une
régression de la desserte en eau potable déjà très
insuffisante et inégalement répartie dans le pays. (Idem,
p.33)
II.2.2.8 Mettre en place un partenariat mondial pour le
développement
Selon toujours le rapport du PNUD, la RDC dans le cadre du
partenariat mondial pour le développement bénéficie de
l'Aide Publique au Développement (APD) qui a
représenté respectivement 5,49% et 4,48% du Produit
Intérieur Brut (apprécié en dollars) en 1990 et 1999. Elle
s'est accrue après 2000 (40 % en 2005) et l'analyse des
décaissements par donateurs, révèle que les interventions
des partenaires multilatéraux proviennent à concurrence de 16,09%
pour des agences du Système des Nations Unies (PNUD, de l'UNICEF et du
PAM) et 56,65% pour les autres partenaires multilatéraux (Banque
Mondiale, Union européenne, Etats-Unis d'Amérique, Pays- Bas,
Grande Bretagne, Belgique et Canada). Au cours des années 2000 à
2005, les interventions des bailleurs de fonds ont été
canalisées vers les institutions gouvernementales (68 %) et les ONG
(26,4 %) alors qu'au cours des années 90, l'essentiel des interventions
ont été canalisées à travers les ONG. Avec
l'atteinte du point d'achèvement de l'IPPTE en juillet 2010, la RDC a
bénéficié de l'annulation de près de 90% de sa
dette extérieure publique. (Idem, p.33)
Les sommes ainsi dégagées peuvent être
utilisées dans la lutte contre la pauvreté, le chômage des
jeunes qui reste très préoccupant et aussi dans le
développement intégral de la RDC de sorte a atteindre les OMD, le
développement humain mais aussi le développement durable.
Ce qui justifie une nouvelle fois le fondement du
présent travail dont l'application commence au chapitre suivant qui
porte sur l'étude et l'analyse des trois premiers OMD en ITURI.
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