1.2. Nature de l'étude
La problématique des déchets solides urbains est
considérée dans une perspective socio-anthropologique. Cette
Socio-anthropologie dans l'esprit d'Olivier de SARDAN est liée à
la Sociologie « qualitative ». Selon cet auteur, la
Sociologie dite qualitative se veut aussi rigoureuse (voire plus) que la
sociologie dite quantitative, et ne dédaigne par ailleurs ni les
chiffres, ni les procédures de recension systématique, bien au
contraire.
De ce point de vue, l'insalubrité en tant qu'objet
d'étude socio-anthropologique est donc un objet à la fois
qualitatif et quantitatif dont l'objectivation requiert la mise en oeuvre d'une
approche qualitative/quantitative. Sous ce rapport, la présente
étude s'avère être une étude de type
qualitatif/quantitatif, étudiant la représentation populaire et
les variables structurelles afin d'en dégager leur rapport au
système de gestion des déchets.
Une telle étude ne sera possible que grâce
à la délimitation du sujet, la définition des groupes
cibles et à la constitution de l'échantillon.
1.3. Délimitation du sujet
Dans cette étude il ne s'agit pas d'aborder tous les
aspects que peuvent revêtir les facteurs explicatifs de la persistance de
l'insalubrité dans le sixième arrondissement de Cotonou.
De ce fait, nous retenons deux (02) catégories de
variables à investir à savoir : les variables liées
à l'organisation interne actuelle des acteurs institutionnels du
système de gestion des déchets solides au niveau de l'espace
public marchand de Dantokpa et celles relatives aux comportements, pratiques et
représentations des populations locales en matière de gestion
sociale des déchets solides urbains à Cotonou dans le
sixième arrondissement.
|