2. GROUPES CIBLES ET ECHANTILLONNAGE
2.1. Groupes cibles
Les groupes cibles sont les différents groupes
d'acteurs stratégiques dont les activités ou la position sociale
sont en relation avec la problématique de gestion des déchets
solides urbains. Le tableau I présente les différents groupes
cibles et les catégories de personnes interrogées à
l'intérieur de chaque groupe cible.
Tableau I : Présentation des
groupes cibles et catégories de personnes interrogées
Groupes cibles
|
Catégories de personnes
interrogées
|
Populations du sixième arrondissement de Cotonou
|
Personnes vivant dans le 6ème arrondissement
depuis au moins trois mois précédent la période de
passage.
Il a été également tenu compte des
différentes catégories socioprofessionnelles au sein de la
population. Ainsi, on a successivement interrogé des
ménagères (femmes au ménage), des commerçants, des
ouvriers ou artisans, des employés de services, des étudiants ou
élèves.
|
ONG de pré-collecte
|
Responsables d'ONG exerçant dans le sixième
arrondissement.
|
SOGEMA
|
Responsables de différents services au niveau de la
SOGEMA.
|
Mairie de Cotonou
|
Responsables au niveau de la Direction des Services
Techniques.
|
Source : AMOUZOUN, 2009
Le nombre d'enquêtés varie suivant les groupes
cibles. Ce nombre a été défini par choix raisonné.
L'échantillon constitué présente des
caractéristiques précises.
2.2. Echantillonnage
Une fois les groupes cibles identifiés, il va falloir
déterminer la taille de l'échantillon, c'est-à-dire le
nombre de personnes à enquêter à l'intérieur de
chaque groupe cible. Le principe qui a prévalu pour la constitution de
l'échantillon est celui de la saturation de l'information. Autrement
dit, il n'a pas été défini dès le départ une
taille précise pour l'échantillon. Les entretiens à
l'intérieur de chaque groupe cible se sont poursuivis jusqu'à ce
que le seuil de saturation de l'information qui est le seuil à partir
duquel les réponses fournies à l'intérieur d'un groupe
cible ne varient plus (PIRES, 1997), soit atteint.
Au total, 42 unités sociales (chaque
enquêté est ici considéré comme une unité
sociale) ont constitué l'échantillon à choix
raisonné compte tenu du seuil de saturation.
Par ailleurs, il faut préciser que le sixième
arrondissement compte dix huit (18) quartiers. Méthodologiquement,
compte tenu des moyens disponibles pour la recherche il serait
prétentieux de les parcourir tous. Aussi, en suivant toujours la
technique de choix raisonné, ce travail de recherche a pris en compte
six (06) quartiers ainsi qu'il suit : Dantokpa, Jéricho1,
Hindé1, Djidjè1, Aïdjèdo3 et Ladji. Ces quartiers ont
également respecté d'autres critères de choix à
savoir : la proximité avec Dantokpa (le marché
s'entend) ; la situation géographique par rapport au lac et
à la lagune (c'est-à-dire situés aux bords du Lac
Nokoué ou de la Lagune de Cotonou) ; le cadre physique et ses
caractéristiques (ici il importe de prendre en compte les quartiers qui
abritent quelques infrastructures d'assainissement tels les collecteurs, les
bacs à ordures). Les tableaux II et III présentent les
caractéristiques de l'échantillon.
Tableau II : Répartition des
enquêtés par catégories de personnes interrogées
Catégories de personnes interrogées
|
Effectifs
|
Personnes vivant dans le 6ème arrondissement
depuis au moins trois mois précédent la période de
passage.
|
35
|
Responsables d'ONG exerçant dans le sixième
arrondissement.
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03
|
Responsables de différents services au niveau de la
SOGEMA.
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02
|
Responsables au niveau de la Direction des Services
Techniques.
|
02
|
TOTAL
|
42
|
Source :
Données de l'enquête de terrain, août-octobre
2009
Tableau III :
Informations sur la répartition des personnes enquêtées
vivant
depuis au moins trois mois dans
l'arrondissement par quartier (de ville)
Personnes
enquêtées
vivant dans l'arrondissement
Quartiers
de l'arrondissement
concerné
|
Effectifs
|
Dantokpa
|
07
|
Jéricho1
|
05
|
Hindé1
|
06
|
Djidjè1
|
06
|
Aïdjèdo3
|
05
|
Ladji
|
06
|
TOTAL
|
35
|
Source :
Données de l'enquête de terrain, août-octobre
2009
Il faut souligner que cet échantillonnage ne s'est
avéré utile que dans la mesure où la collecte des
données s'est faite sur la base d'une démarche de recherche
utilisant des techniques pertinentes.
Cette démarche de recherche s'articule autour de quatre
principaux axes qui sont :
§ Recherche de l'information au niveau des centres de
documentation à Cotonou et sur Internet ;
§ Enquêtes par questionnaire
réalisées auprès des populations vivant dans le
sixième arrondissement de Cotonou et auprès des responsables
d'ONG menant des activités de pré-collecte des ordures ;
§ Interviews des principaux responsables techniques de la
gestion des déchets à Cotonou, précisément ceux de
la Direction des Services Techniques (DST) à la Mairie de Cotonou et de
la Société de Gestion des Marchés
Autonomes (SOGEMA);
§ Sorties d'études munie d'une grille
d'observation pour observer « le phénomène »
de gestion des déchets et interviewer des personnes ressources ou
spécialistes de la question des déchets aussi bien dans le
sixième arrondissement que dans d'autres quartiers de la ville.
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