4.1.5.3.
Interprétation des types d'exploitations
Le type I : ce type d'exploitations est
détenu par des producteurs qui ont un âge compris entre 51 et 80
ans. Ce qui démontre une certaine maturité des chefs
d'exploitation. En effet, ce groupe comprend les exploitants les plus
âgés de l'échantillon. Ils ont en général
plus de 5 ans de pratique.
Aussi, ces agriculteurs conservent les produits du
maraîchage avant de les revendre soit sur le marché, soit aux
grossistes, des gens qui viennent généralement de la ville de
Tahoua pour acheter de grosses quantités d'oignon. Rappelons aussi que
l'oignon est la culture la plus commercialisée. Cependant, puisqu'il est
question de conserver les produits, la non-maîtrise de cette technique
aboutit au pourrissement d'une partie importante de la production.
Le type II : la seconde activité
économique pratiquée par ce type, après le
maraîchage, est l'arboriculture. Sa rentabilité procure des
revenus substantiels à ces producteurs.
Néanmoins, ce type renferme des exploitants qui font
face à divers problèmes. Il s'agit en fait des problèmes
liés à la fluctuation de marché et au manque de route pour
l'acheminement de leur production. Une autre contrainte qui limite leur
activité est celle de l'accès aux produits phytosanitaires.
Le type III : représente des
producteurs qui exploitent les plus grandes superficies. Une
exploitation de ce type a en effet une superficie de plus d'un hectare (1 ha)
emblavée. Ce sont les superficies les vastes de l'échantillon. En
plus, ce groupe comprend les exploitants qui bénéficient de la
plus grande expérience en maraîchage. Ils ont en moyenne 10 ans de
pratique du maraichage.
C'est aussi le type dont les agriculteurs ne tirent aucun
revenu des autres activités économiques sans doute parce qu'ils
n'exercent aucune. Mais il faut noter que certains producteurs ont
entamé la pratique de l'arboriculture ; encore faudrait il attendre
que les arbres atteignent leur maturité pour pouvoir profiter des
éventuels revenus qu'ils pourraient générer.
Le type IV : ces exploitations utilisent
une main d'oeuvre essentiellement familiale mais bénéficient
quelques rares fois de l'entraide. C'est ce qui fait d'elles des exploitations
dites de type familial.
En ce qui concerne l'équipement agricole, ces
agriculteurs sont les moins équipés car possédant dans
leur exploitation comme seul moyen de captage, un puisard.
Mais ce type renferme des exploitations assez performantes
puisqu'en engageant en moyenne 52 500 Fcfa comme dépenses dans les
activités du maraichage, ils en tirent un revenu moyen annuel de
300 000 Fcfa.
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