I.2.4. Mode de lutte contre la mosaïque africaine du
manioc
Trois approches possibles pour réduire les pertes de
production causées par la mosaïque africaine sur le manioc ont
été identifiées, à savoir :
Ø Réduire la proportion des plantes
infectés de virus ;
Ø Retarder l'infection à un stade avancé
de la croissance végétative du manioc ;
Ø Réduire l'ampleur de dégâts
après l'infection. (THRESH et COOTER, 2005 cité par MONDE,
2011)
Ainsi pour atteindre ces objectifs, on pourrait utiliser les
possibilités de lutte suivantes :
- La phytosanitation
Ce terme se rapporte à l'amélioration de
l'état sanitaire de matériel de propagation, et à
l'élimination des foyers d'inoculum à partir desquels une
contamination ultérieure au virus pourrait avoir lieu à travers
l'activité de la mouche vecteur.
- Utilisation de variétés résistantes
- Bonnes pratiques culturales
- La protection croisée qui consiste à inoculer
préalablement la plante avec une souche modérée de
même virus pour la protéger contre l'infection aux souches
virulentes (MONDE, 2011).
- Mesures réglementaires strictes envisagées
pour circonscrire la maladie telle l'éradication, une inspection
phytosanitaire à la frontière et même une mesure de
quarantaine.
On sait cependant que les boutures de manioc circulent sans
contrôle dans la plupart des pays en Afrique et constituent une porte
grandement ouverte pour la circulation du virus dans les pays (MONDE, 2011).
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