L'IMPACT DE L'OUVERTURE
ECONOMIQUE SUR LES INEGALITES DE
RICHESSES DANS LES PED
Mémoire présenté dans le cadre du cours de
Politique du développement
Professeur: Etudiants:
Jean Claude BERTHELEMY FOURATI Malek
FENNIRA Youssef
Chargé de TD :
Felipe Starosta DE WALDEMAR
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2009--2010
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SOMMAIRE :
INTRODUCTION 3
I/ Revue de la littérature 5
I-1: Revue des modèles théoriques classiques
sur la relation entre ouverture et
inégalités
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I-2: Revue des études empiriques récentes
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II/ Modèle
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II-1: Présentation du modèle de
référence
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II-2: Présentation du Modèle ajusté
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Conclusion
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Références bibliographiques .....................
.....................
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ANNEXES
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INTRODUCTION
Brève revue sur le débat autour de la
mondialisation:
La Mondialisation, selon ses fervents défenseurs, permet
une meilleure allocation des ressources, dans le sens où, chaque
économie se spécialise dans la production du bien où elle
a un avantage relatif le plus élevé, ou un désavantage
relatif le plus faible. Cette idée provient de la théorie des
avantages comparatifs, développée par David Ricardo, l'un des
pères fondateurs du commerce international. A travers sa doctrine, il
démontre que tous les pays, sans exception, ont un intérêt
à participer au commerce international. Le libre échange profite,
à cet effet, à chaque pays puisque c'est un jeu à somme
positive où il n'y a pas de perdants mais que des gagnants. Chaque pays
utilise à meilleur escient ses capacités productives, ce qui
mènera à une augmentation de la croissance économique
mondiale, un meilleur développement, et in fine, à amoindrir la
pauvreté absolue. En outre, les tenants de la mondialisation sont issus
de toutes disciplines confondues. En effet, Montesquieu, philosophe des
lumières, en fut un ardent partisan. Selon lui, « L'effet naturel
du commerce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient
ensemble se rendent réciproquement dépendantes » (De
l'esprit des lois, 1748).
Le processus de libre échange a, effectivement, conduit
à une intensification de l'interdépendance entre les pays. Avec
l'expansion des marchés, non plus au sein même des nations mais
entre les nations, l'équilibre de chaque économie ne
s'opère désormais plus isolément, mais est fortement
corrélé à l'équilibre mondial. Celles-ci sont donc
de plus en plus vulnérables, ce qui est d'ailleurs
caractérisé par des cycles économiques toujours plus
courts, dont l'alternance entre épisodes de crises et de croissances se
fait récurrente.
Les opposants de la mondialisation portent, bien entendu, un tout
autre discours. Ils reprochent à celle-ci de ne participer qu'à
encourager la délocalisation des grandes industries dans des parties du
monde où d'une part, la main d'oeuvre est la moins onéreuse, et
d'autre part, où les lois environnementales sont les plus laxistes.
Certains considèrent même que l'OMC incarne l'impérialisme
contemporain des pays industrialisés sur ceux en développement.
Cependant, ils accusent la mondialisation d'avoir fait des victimes partout, et
ce, même dans les pays riches, à l'instar des travailleurs peu
qualifiés. Les études empiriques montrent que de manière
générale, la mondialisation permet certes une augmentation des
revenus, y compris ceux des plus pauvres mais accroît dans le même
temps les inégalités au sein d`une même population. De ce
fait, la mondialisation ne semble évidemment pas être Pareto
supérieure à la situation d'autarcie, cas où des individus
d'une économie préfèrent l'ouverture au protectionnisme
sans que d'autres préfèrent la seconde situation. Cependant, la
mondialisation est Pareto potentiellement supérieure à
l'autarcie. Elle est préférée à l'autarcie,
seulement si, accompagnée d'une politique de redistribution,
l'économie atteint une situation qui soit Pareto supérieure
à l'autarcie. En d'autres termes, Nissanke et Thorbecke (2004) voient en
l'ouverture une condition nécessaire mais non suffisante au
développement. Or, avant de penser à la mise
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en vigueur de quelconque politique de redistribution, il est
primordial d'étudier la relation entre processus de libre échange
et inégalités. Nul va s'en dire que l'accroissement des
inégalités est nuisible à tous types de
sociétés. Elles risqueraient de mener à des tensions
sociales et politiques mais aussi, à plus long terme, à une
baisse potentielle de la croissance économique.
Question traitée et hypothèse à
tester dans notre mémoire :
A L'heure où la mondialisation ne cesse de s`intensifier,
devenant alors un phénomène incontournable, il paraît
fondamental d'identifier dans quelle mesure elle contribue à
accroître les inégalités. Ainsi, comment l'ouverture au
commerce extérieure a-t-elle affecté la disparité des
richesses dans les pays en voie de développement (PED). Et plus
précisément, comment l'impact des dotations en facteurs de
production a-t-il indirectement influé sur les inégalités
?
Notre mémoire présentera la revue littéraire
sur la relation entre libéralisation et inégalités,
articulée autour des études théoriques puis
économétriques (1). Ensuite, nous introduirons le modèle
de notre article de référence d'une part et de notre ajustement
d'autre part, avec l'hypothèse que l'on cherche à tester (2).
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