CONCLUSION GENERALE
Les ONG, associations et projets de développement
participent activement et chacun à sa façon, depuis plusieurs
années, à la lutte contre la pauvreté au Burkina Faso. Le
FICOD-B fait partie de ces organisations. Dans son appui à
l'avancée du processus de décentralisation et à travers
son Volet Infrastructures, le Fonds d'Investissement pour les
Collectivités Décentralisées du Burkina a mis à la
disposition des populations de la Région de l'Est, de la province du
Koulpélogo et de trois communes de la province du Boulgou un nombre
important d'infrastructures sociales et économiques. Les
réalisations ont à la fois soulagé des populations qui se
sentent abandonnées par leurs dirigeants, des communes dont
l'écrasante majorité vient de naitre et qui des moyens
très limités, et l'Etat central qui a besoin de ce soutien
extérieur.
Toutes ces organisations, qui oeuvrent dans l'appui et le
soutien à la décentralisation et au développement local,
sont des acteurs importants pour le développement de notre pays. En
effet, elles interviennent dans le principe de la Lettre Politique de
développement Rural Décentralisé et du Cadre
Stratégique de Lutte contre la Pauvreté édictés par
le pouvoir central. L'objectif commun qu'elles visent, c'est de permettre aux
populations et aux communes de se prendre elles-mêmes en charge et de
s'auto promouvoir dans le cadre du développement local.
Cependant, le FICOD-B comme les autres organisations, est
confronté à certaines difficultés sur le terrain. Ces
difficultés sont liées aux failles de son organisation
après la fusion et à la gestion du changement d'approche (passage
de l'approche communautaire à l'approche communale) avec la
communalisation intégrale. L'Antenne régionale de l'Est du
FICOD-B est toujours dans cette période transitoire entre des deux
approches à cause de la réticence des anciens partenaires du PFA.
Cette question doit être définitivement réglée avec
la nouvelle phase des activités qui vient de débuter.
Au sein du FICOD-B/Est, il existe une certaine
interdépendance entre les différents volets et même les
différents projets particuliers. Mais ce travail en synergie n'existe
pas réellement entre les différents projets et programmes de
développement qui interviennent dans notre zone d'étude. Il
n'existe pas également une concordance des activités entre les
structures financées par la Coopération financière
allemande. Afin d'atteindre les objectifs nobles qu'elles se sont
fixées, toutes ces structures financées ou non par l'Allemagne
auraient intérêt à travailler ensemble et de commun
accord.
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