REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE DE GOMA
« UNIGOM »
BP 204 GOMA
PROBLEMATIQUE DE REFORME FISCALE EN RDC : CAS DE
L'IMPOT INDIRECT ET MAXIMISATION DES RECETTES
Cas de la DGI/Goma
Travail présenté en vue de l'obtention du
diplôme de graduat en Sciences Economiques et de Gestion
Par : TUMUABUDU
KABASHA DANIEL
Directeur : Ass. Faustin TSONGO
Tél : +243994327137
Juillet 2012
EPIGRAPHE
« Il est donc nécessaire d'être soumis,
non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. C'est aussi pour cela que vous payez les impôts. Car les
magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués
à cette fonction. »
Romain13:5
DEDICACE
A notre père Jean Pierre KABASHA
A notre mère Justine DUSABE
A toute notre famille
TUMUABUDU KABASHA DANIEL
REMERCIEMENTS
Après trois ans d'étude universitaire, nous
tenons remercier tous ceux qui nous ont apportée leurs soutiens de
diverse nature pour que nous devenions ce que nous sommes aujourd'hui.
De prime à bord, la prééminence de Dieu
dans notre vie nous conduit à le remercier pour tous ses bienfaits
à notre égard.
Notre profonde gratitude va tout droit au corps
académique de l'Université de Goma et en particulier, celui de
la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion pour la formation dont
nous avons bénéficiaire durant notre parcours
académique.
Nous ne pouvons pas manquer de remercier l'assistant Faustin
MUMBERE TSONGO qui a accepté de diriger le présent travail.
Nous ne manquerons pas de remercier les oncles et tantes qui
n'ont pas cessé de nous accompagner. Nous pensons à SEMUCHO,
SHALOM, BEMBO, MAOMBI, etc.
Que nos vifs remerciements parviennent à nos
frères et soeurs MWAMINI, TUMUSIFU, AHADI, BARAKA, OMBENI, HODARI,
SABATO et à tous nos cousins et cousines.
Nos sentiments de gratitudes vont tout droit aux amis et
camarades notamment : SHUKURU NZITAKERA, AMANI ABEDI, NZAYITURIKI Olivier,
KAMBALE KUKWA SERGE, SERGE MUGISHO, NEZE BENEZA, John MUNYAMPETA, Gilbert
BYAGO, Abdou SENGA, SADIKI NZIKUNVA, BORAUZIMA ZIKAMA, Séraphin
ONGWALAME etc.
Que tous les amis, frères et Camarades non cités
ci-haut, sentent que leurs actions de bienveillance restent gravées au
fond de notre coeur.
Enfin, nous remercions les autorités de la Direction
Générale des Impôts qui, malgré leurs
préoccupations, ont accepté de nous fournir les documents,
rapports et données sans quoi notre recherche ne serait
réalisée.
TUMUABUDU KABASHA DANIEL
SIGLES ET ABREVIATIONS
BIC : Bénéfice Industrie et commerce
CIS : Centre d'Impôts Synthétiques
DGC : Direction Générale des
Contribution
DGI : Direction Générale des
Impôts
DPI : Direction Provinciale des Impôts
FC : Franc Congolais
ICA : Impôt sur le Chiffre d'Affaire
IPR : Impôt Professionnel sur les
Rémunérations
IRL : Impôt sur le Revenu Locatif
PIB : Produits Intérieur Brut
PNB : Produits National Brut
RDC : République Démocratique du Congo
SA : Société Anonyme
SARL : Société à
Responsabilité Limité
TIPP : Taxe Intérieur sur le Produits
Pétroliers
TVA : Taxe sur la valeur ajoutée.
INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
En ce temps où tous les Etats du monde cherchent
à se développer à travers leurs ressources, il importe que
chaque pays détermine la source de ses financements. Pour mieux arriver
à ces fins, le recours aux contributions obligatoires
prélevées par l'État, le plus souvent sous forme
d'impôts, auprès des personnes physiques et morales devient de
plus en plus une nécessité.
Jusqu'au début des années 80 se font sentir les
effets de la théorie keynésienne au terme desquels seul l'Etat
apparaissait capable de définir et impulser les stratégies de
sortie de crise pour la satisfaction des besoins collectifs. Selon cette
théorie lorsque l'Etat constate une trop faible demande, peut agir en
stimulant l'investissement par une baisse de taux d'intérêt ou par
une réorientation des ressources fiscales.
Keynes définit le mécanisme du multiplicateur
d'investissement selon lequel l'augmentation de l'investissement entraine
l'accroissement des profits et des salaires d'où un accroissement des
dépenses de consommation et des recettes des producteurs, ces derniers
voient leurs production augmenter pour faire face aux nouvelles demandes,
d'où une reprise globale de l'activité économique et de
rentrées fiscales supplémentaire. Cette stratégie permet
à l'Etat de combler le déficit ouvert ou aggravé par la
politique de relance.
Ces orientations budgétaires ont sous-tendu la
politique économique et financière de nombreux Etats, les USA
(avec la Tennessee Valley Autority de Roosevelt) et la France notamment avec
les politiques de relance conjoncturelles par le moyen d'un accroissement de la
dépense publique. Cette politique devait creuser le déficit
budgétaire et accroître le poids des prélèvements
obligatoires1(*).
Le trésor est dans tous les pays, la personnification
financière de l'Etat. Il perçoit les recettes publiques
(impôts), exécute les dépenses et emprunte l'état
pour couvrir ses besoins des financements, temporaires ou définitifs.
Le trésor est aussi un intermédiaire financier
exerçant une activité bancaire. Les ressources qu'il se procure
diminuent ses besoins d'emprunts proprement dits.
La mission fondamentale du trésor est
d'exécuter la loi de finances. Chaque année, cette loi est
votée par le parlement qui autorise le prélèvement des
impôts et les dépenses publiques au cours de l'année
suivante.
Pour mieux mener notre travail de fin de cycle, nous avons
voulu examiner les fondements de la reforme fiscale en République
Démocratique du Congo et plus particulièrement la collecte des
impôts indirectes.
Ainsi, la question suivante a été
posée : Qu'est ce qui serait à la base des reformes fiscales
en RDC ?.
Cette reforme est-elle efficace si l'objectif poursuivi
est la maximisation des recettes publiques?
HYPOTHESE DE RECHERCHE
Nous avons émis les hypothèses selon lesquelles
la maximisation des recettes fiscales et le financement des dépenses
publiques par des recettes propres seraient à la base de ces reformes.
La Direction Générale des Impôts au
Nord-Kivu aura maximisé les recettes par la collecte des taxes sur
valeur ajoutée.
METHODES ET TECHNIQUES
Selon COUDRAY, la méthode est un grand système
d'action et de réflexion, une mise en oeuvre cohérente des
principes, des règles consistant à conduire
systématiquement à sa réalisation2(*)
Pour arriver à vérifier nos hypothèses
il s'est avéré nécessaire d'emprunter les méthodes
analytique et descriptive pour l'analyse systémique des données
recueillies au cours de notre recherche. Ces méthodes nous ont permis de
procéder à l'interprétation des données ainsi
traitées à travers divers tableaux, des graphiques et autres
grandeurs significatives telles que les écarts, les variances, etc.
Quant en ce qui concerne les techniques, nous avons recouru
à la technique documentaire et d'interview. Celles-ci nous ont
aidé dans l'analyse des rapports et même dans le dialogue avec
les agents de l'administration fiscale.
LE
CHOIX ET L'INTERET D'ETUDE
Notre travail porte sur le sujet :
« Problématique des reformes fiscales en RDC : cas de
l'impôt indirect et maximisation des recettes ».
Considérant que la reforme fiscale consacre la mise en
application de la taxe sur la valeur ajoutée en lieu et place de
contribution sur le chiffre d'affaire n'est pas encore comprise par une grande
partie de la population congolaise, à travers ce modeste travail nous
voudrons identifier les causes de cette mutation et réduire les
pessimismes au point de prévenir les anticipations de hausse des prix.
A travers ce thème de travail, les chercheurs auront
disposé d'une base des données pour des futures recherches dans
le domaine de fiscalité.
Aussi ce travail offre un intérêt pratique dans
la mesure où il dégage des analyses des problèmes et
propose de solutions.
DELIMITATION DU SUJET
Du point de vue spatial, le travail va s'intéresser
à l'espace géographique congolais. Alors qu'en ce qui est de la
subdivision temporaire notre étude va porter sur 5 ans, soit de 2007
à 2012.
PLAN SOMMAIRE
Hormis l'introduction et la conclusion notre travail a
été subdivisé en trois grands chapitres.
Le premier chapitre traite de notions
élémentaires de la fiscalité et des finances publiques
Le second présente le milieu d'étude qui est la
Direction Générale des Impôts et le troisième
parlera de l'efficacité de reformes fiscales en RDC axées sur
l'état de mobilisation des recettes fiscales.
CHAPITRE I. CADRE DES
CONCEPTS
I.1. DE L'IMPOT EN NATURE A
L'IMPOT EN MONNAIE
L'histoire de l'impôt montre que la
fiscalité dépend étroitement de la forme d'économie
qui prévaut dans une société, mais également de
l'organisation sociale et de la nature des services qui sont attendus de
l'État.
Ainsi, au Moyen Âge, les
impôts étaient payés pour permettre à l'Etat
d'offrir des services. Aussi longtemps que les services offerts par la
puissance publique ont consisté en une garantie contre les agressions
extérieures et dans la construction d'infrastructures pour faciliter les
communications, l'imposition en nature a permis de satisfaire la plupart des
besoins de l'État, qui pouvait se procurer de la main-d'oeuvre en
demandant à chaque seigneur de fournir un nombre de travailleurs ou de
soldats correspondant à son rang ou à son état et de
prélever une partie des récoltes des propriétaires.
Actuellement, bien que les impôts soient
perçus sous forme monétaire, le principe fondamental
demeure : l'État détermine l'assiette de l'impôt
à laquelle il applique un barème ou un taux, et procède au
recouvrement de l'impôt auprès de celui qui paie l'impôt, le
contribuable.3(*)
I.2. RÉGIME DE DROIT
COMMUN4(*)
Le système fiscal congolais est déclaratif et
cédulaire. Quatre catégories d'impôts :
1. impôts réels,
2. impôts cédulaires sur les
revenus,
3. impôt exceptionnel sur les
rémunérations des expatriés et de l'impôt minimum
pour expatrié ainsi que
4. l'impôt sur le chiffre d'affaires
qui vient d'être remplacé par la TVA depuis janvier 2012.
Les Impôts en République
Démocratique du Congo
I.2.1. Impôts Directs
· Impôts Réels
· Impôt foncier
· Impôt sur les véhicules
· Impôt sur la superficie des concessions
minières et hydrocarbures
· Impôts Cédulaires sur les
Revenus
· Impôt sur les revenus locatifs
· Impôt sur les revenus mobiliers
· Impôt sur les revenus professionnels
· Impôt exceptionnel sur les
rémunérations des expatriés
Toutefois, il convient de signaler qu'au terme
de la Constitution en vigueur en RDC, promulguée le 18
février 2006, certains Impôts relèvent
désormais de la compétence exclusive des Provinces, il
s'agit de l'impôt foncier, de l'impôt sur les véhicules
automoteurs et de l'impôt sur les revenus locatifs et de l'impôt
sur la superficie de concessions minières et d'hydrocarbures, et ce
conformément à l'article 204 de ladite Constitution.
Impôt foncier
C'est un Impôt qui concerne les propriétés
bâties et non bâties suivant la nature des immeubles et le rang des
localités. Il est actuellement taxé sur base d'une superficie.
Conformément à l'article 204 cet impôt relève de la
compétence exclusive de la compétence exclusive des provinces.
· Impôt sur les
Véhicules
Il frappe les engins à moteur servant de transport
aérien, terrestre et par eau. Le taux de cet impôt est fixé
en fonction du poids et de la puissance de chaque type de véhicule
· Impôt sur les revenus
locatifS
Sont ceux provenant de la location ou sous location des
bâtiments et terrains sis au Congo.
· Impôt sur la superficie de concessions
minières et d'hydrocarbures
C'est impôt concerne les superficies des concessions
accordées soit pour l'exploitation, soit pour la recherche à
titre exclusif. Le taux de cet impôt est
fixé en fonction de la superficie par hectare de concession suivant
qu'il s'agit de l'exploitation de mines ou d'hydrocarbures.
· Impôt Mobilier
L'impôt mobilier est un impôt qui est
prélevé sur : -les revenus d'actions ou
parts ; -les revenus d'obligations ; -les revenus des capitaux
empruntés à des fins professionnelles ; -les
tantièmes ; -les montants nets des redevances ; -les
sommes reparties en cas de partage de l'avoir social par suite de liquidation
ou de toute autre cause, déduction faite du capital social
réellement libéré restant à rembourser.
Impôt sur les Bénéfices et
Profits
L'impôt sur le Bénéfice et Profit est un
impôt qui assis sur :
· le bénéfice de toutes les entreprises
industrielles, commerciales, artisanales, agricoles ou immobilières, y
compris les libéralités et avantages quelconques.
· les profits, quelle que soit leur dénomination, des
professions libérales, charges offices ou de toute autre
occupation ;
· les profits, quelle qu'en soit la nature, des occupations
non visées ci-haut.
Les acomptes provisionnels
Les acomptes provisionnels sont versés avant le 1er
aout (premier acompte) et avant le 1er décembre (deuxième
acompte) de l'année de réalisation des revenus imposables et
représentent, chacun 40 % de l'impôt déclaré au
titre de l'exercice précédent, augmenté des
suppléments éventuels établis par l'Administration des
Impôts. Ces acomptes sont à déduire de l'impôt du
par le contribuable pour l'exercice fiscale considère, le solde devant
être verse au moment du dépôt de la déclaration y
afférente.
Impôt Professionnel sur les
Rémunérations
L'IPR est un impôt qui est assis sur :
· Les rémunérations des personnes
rétribuées par un tiers, de droit public ou de droit
privé, sans être liées par un contrat d'entreprise ainsi
que celles des associés actifs dans les sociétés autre que
par action ;
· Les rémunérations que l'exploitant d'une
entreprise individuelle s'attribue ou attribue aux membres de sa famille pour
leur travail ;
· Les pensions, les rémunérations diverses
des administrateurs, gérants, commissaires, liquidateurs de
sociétés et de toutes et de toutes personnes exerçants des
fonctions analogues.
Sont aussi considérés comme personnes
rétribuées par un tiers et assujetties à l'I.P.R :
· Le personnel politique ;
· Les mandateurs public ;
· L'engagé local des missions
diplomatiques ;
· Le travailleur occasionnel.
Qui supporte l'impôt ? Ce sont les
bénéficiaires des rémunérations.
Les travailleurs originaires des pays limitrophes sont
assimilés aux nationaux en matière d'imposition sur les
rémunérations.
I.2.2. Impôt Indirect
Impôt sur le chiffre d'affaires
L'ICA/I est un impôt qui est prélevé
sur :
· Les opérations de vente faites en
République Démocratique du Congo pour la mise à la
consommation sur le marché local de produits de fabrication
locale ;
· Les travaux immobiliers ;
· Les prestations de service de toutes espèces,
rendues ou utilisées en RDC ;
Quelle est la base de calcul de ce
prélèvement ? L'impôt est calculé
sur :
· Le montant brut des ventes en ce qui concerne les
fabrications ;
· Le montant brut des factures en ce qui concerne les
services ;
· Les ¾ du montant de facture brut des factures en
ce qui concerne les travaux immobiliers.
Qui doit prélever et reverser cet impôt
? L'impôt est prélevé et reversé par le
redevable, c'est-à-dire : le fabricant, le prestataire de service
et l'entrepreneur des travaux immobiliers. En cas de prestation d'assistance
fournie par des personnes étrangères, l'impôt est
prélevé et reversé par le bénéficiaire
desdites prestations.
Quels sont les taux
? Les taux de l'impôt sont fixés comme suit :
· Opérations de transport taxables lors de
l'émission des titres de transport aérien, maritime, fluvial,
lacustre, ferroviaire ou routier interurbain :
o 6% pour l'intérieur ;
o 15% pour l'extérieur du pays ;
Toutes autres prestations de service rendues
· Par des personnes physiques ou morales possédant un
établissement en République Démocratique du Congo, dans
les conditions prévues à l'article 69 de l'ordonnance-loi
n°69/009 du 10 février 1969 et de textes subséquents :
18% ;
· Par des personnes physiques ou morales n'entrant pas dans
la catégorie visée au paragraphe « a »
ci-dessus : 30% ;
· Par les établissements bancaires et financiers
à leurs clients, au titre des prêts autres que les crédits
agricoles et les crédits à l'investissement ou alloués
à des fins professionnelles : 90% ;
· Travaux immobiliers : 18% ;
· Vente :
· 3% pour les biens d'équipement et les intrants
agricoles, vétérinaires et d'élevage ;
· 15% pour les autres produits.
Il importe de noter que l'impôt sur le
chiffre d'affaires payé lors de l'importation ou de l'acquisition des
matières ou des biens intermédiaires est déductible de
l'impôt sur le chiffre d'affaires à l'intérieur
collecté à l'occasion de la vente des produits de fabrication
locale.
· L'impôt sur le chiffre d'affaires payé au
taux de 3% n'est pas déductible.
· A titre provisoire, ce mécanisme ne s'applique
qu'avec les entreprises de production relevant de la DGE.
Déclaration et versement de l'ICA
La déclaration dûment remplie, datée
et signée par le redevable ou son représentant est souscrite
mensuellement, au plus tard le 15 du mois qui suit celui de la
réalisation des affaires. L'impôt est reversé au moment
du dépôt de la déclaration.
Exemption
et exonération ICA
· Les ventes d'objets d'art de fabrication locale,
réalisées par les artisans producteurs ;
· Les travaux immobiliers considérés comme
étant d'intérêt national par l'arrêté du
Ministre des Finances ;
· Les affaires de commission et de courtage portant sur les
livres, journaux et publications périodiques ;
· La location de chambres d'hôtel en faveur des
représentants de l'Administration Publique, des membres du corps
diplomatique accrédités en RDC, des représentants
d'Organismes Internationaux ;
· Les opérations de transport de biens et
marchandises par voie aérienne, maritime, fluvial, lacustre ou
routier ;
· Les locations d'immeubles ou de parties d'immeubles
à usage d'habitation ;
· Les activités médicales ou
paramédicales ;
· Les prestations se rapportant aux services
funéraires ;
· Les prestations de service affectées aux stades
intermédiaires de fabrication ou de traitement des produits
destinés à être vendus sur le marché local ou
être exportés, à condition que cette vente soit passible de
l'impôt sur le chiffre d'affaires ;
· Les opérations de sous-traitance, à
condition que l'opération finale soit passible de l'impôt sur le
chiffre d'affaires ;
· Les intérêts relatifs aux crédits
bancaires à l'investissement, aux crédits agricoles et aux
découverts bancaires.
|
I.4.1.
Délimitations des bases d'imposition
Deux grandes techniques existent pour :
- imposer de manière séparée chacun des
éléments du capital, chaque catégorie de revenus ou chaque
opération de dépense : on parle ainsi des impôts
analytiques ;
- imposer le revenu ou le capital dans leur ensemble ou
l'ensemble de dépenses effectuées par le contribuable au cours
d'une même période : l'impôt est dit synthétique
ou général ou global.
I.4.2. Les impôts
cédulaires et l'impôt général sur le revenu
a) Les Impôts cédulaires
Dans ce système, les impôts atteignent chacun une
catégorie particulière de revenus ou
« cédule » : revenus fonciers, traitement et
salaires, revenus des capitaux mobiliers, bénéfices industriels
et commerciaux, bénéfices agricoles...
Le système cédulaire contient deux avantages
principaux : il permet d'adapter les modalités de l'imposition
à la nature du revenu imposable. Lorsque les différentes branches
du revenu sont distinguées, il est possible de varier les modes de
constatation et de perception : les salaires et les revenus de valeurs
mobilières (dividendes, intérêts) se prêtent mieux
à une évaluation directe par voie de déclaration (car ils
sont facilement contrôlables) et à une perception par voie de
retenue à la source. En revanche, il est difficile de demander aux
petits agriculteurs de tenir une comptabilité laborieuse, donc
d'évaluer eux - mêmes et de déclarer leur revenu imposable.
Le deuxième avantage du système
cédulaire réside en ce qu'il permet de moduler l'imposition
suivant l'origine des revenus :
- introduire une discrimination entre les revenus du travail
(taux légers) et les revenus du capital (lourdement
frappés) ;
- Les professions juridiques taxées plus lourdement que
les professions médicales.
Les taux y varient en fonction de la plus ou moins grande
utilité sociale que sont censées présenter les
différentes sources de revenus.5(*)
b) L'impôt général sur le
revenu
L'impôt général sur le revenu, par
exemple, soumet à un tarif unique l'ensemble des revenus d'un
contribuable càd la somme algébrique des résultats
positifs.
Le choix du revenu global comme assiette de l'impôt
permet de tenir compte de la situation financière réelle du
contribuable.
I.5.
Les taxes sur le chiffre d'affaires ou impôt sur la dépense
L'impôt sur la dépense, à quelque stade du
circuit de production et de consommation qu'ils s'appliquent, est
destiné à être supporté en définitive par le
consommateur car il est intégré dans le prix des marchandises.
Le législateur peut donner à ces impôts
la forme synthétique (impôt global) : ils s'appliquent alors
à l'ensemble des produits ou analytiques : ils frappent alors
distinctement telle ou telle dépense. C'est le chiffre d'affaires(*) de cet intermédiaire qui
constitue l'assiette de l'impôt : on parle d'impôt ou de taxe
sur le chiffre d'affaires.
(a) Les Taxes sur le chiffre d'affaires
(I.C.A)6(*)
L'impôt général sur la dépense
(taxe sur le chiffre d'affaires) peut être aménagé de trois
façons différentes :
- la taxe unique : elle n'est perçue qu'en un seul
point du circuit soit à la production soit à la
consommation ;
- la taxe cumulative sur les transactions ou « taxe
en cascade ». La taxe cumulative frappe le produit à chaque
transaction sur un prix qui inclut les taxes acquittées lors des
transactions antérieures. Ainsi, un produit passant entre les mains de
trois intermédiaires A, B et C et vendu respectivement par eux 200, 300
et 400 F supporte, au taux de 2% un impôt de 4F au premier stade, 6 F au
second et 8 F au troisième ; l'impôt total supporté
par le produit est de 18 F, son taux réel est de 4,5%. Il y a donc cumul
d'imposition et l'impôt est d'autant plus élevé que le
circuit de production et de commercialisation est long ;
- la taxe sur la valeur ajoutée:
§ la TVA est une synthèse de l'impôt unique
et de la taxe en cascade.
Lors de chaque transaction, la valeur du produit est
frappée à un taux uniforme, mais chaque redevable est
autorisé, à imputer sur la TVA qu'il doit (TVA brute), le montant
de TVA qui a déjà grevé le produit aux stades
antérieurs (TVA déductible) : il ne verse au Trésor
que la différence (TVA nette).
§ La T.V.A est donc bien une taxe unique : à
la différence des taxes en cascade, elle ne grève le prix d'un
produit ou d'un service qu'une seule fois ; mais son paiement est
fractionné. Par le jeu de ce mécanisme, c'est en
définitive la valeur ajoutée au produit à chaque stade qui
se trouve être à la base de l'imposition.
(b) Les impôts particuliers sur la
dépense
· le droits de douane : sont des
impôts frappant les marchandises à l'occasion de leur importation
ou de leur exportation ;
- Les droits à l'importation ont pour
objectif de protéger la production intérieure contre la
concurrence étrangère et en deuxième lieu de fournir
à l'Etat des ressources fiscales complémentaires ;
- Les droits à l'exportation :
propres aux pays en voie de développement, ils frappent les
matières premières exportées comme le pétrole, le
cacao, le sucre...
N.B : dans les pays industrialisés, la part des
droits de douane dans l'ensemble des recettes fiscales est très
faible : 1% environ des recettes brutes de l'Etat en France7(*).
· Les droits de consommation et de circulation ou
accises
Ils constituent la forme la plus simple de l'imposition de la
dépense.
Les plus productifs frappent des dépenses de
consommation courante (produits pétroliers, vin, tabac, alcool,
café,...) dans les pays développés ; les
dépenses, de première nécessité dans les pays en
voie de développement.
Les accises ont très souvent un objectif autre que
purement financier ; par les droits sur la consommation et la circulation
de l'alcool, le législateur entend par exemple sauvegarder la
santé physique et morale de la Nation.
A noter que la superposition de la T.V.A et d'une accise sur
un même produit est très fréquente et ne pose pas de
problème technique particulier.
Comme on peut le constater ci-dessus, les produits d'accises
portent généralement sur les caractéristiques
suivantes :
- les produits luxueux
- les produits de grande consommation
- les produits polluants ou nocifs.
· Les droits de mutation à titre
onéreux
Les droits de mutation à titre onéreux
constituent avec les droits sur les successions et les donations (mutations
à titre gratuit), les droits d'enregistrement.
Ils sont perçus à l'occasion de la circulation
des capitaux (immeuble, valeurs mobilières, fonds de commerce). Dans la
mesure où ces capitaux sont des facteurs de production, ces droits
présentent le même caractère que les impôts (dont les
impôts sur la dépense) qui grèvent les prix de revient des
entreprises. Ils sont perçus d'une manière générale
à l'occasion d'opérations qui pour le contribuable
(l'acquéreur d'un immeuble par exemple), constituent des
opérations de dépense. D'autre part, ces droits exercent sur la
circulation des capitaux les mêmes effets que les droits de douane sur la
circulation des marchandises.
I.6. LA TVA :
Principes et champs d'application de la TVA8(*)
I.6.1. Principes et
mécanisme
La TVA est un impôt assis sur la valeur
ajouté réalisée par l'entreprise.
Economiquement, la valeur ajoutée est comprise comme la
différence entre la valeur des biens et services produits par une
entreprise et celle des biens et services utilisés pour la production,
c'est-à-dire les consommations intermédiaires.
La TVA est une taxe unique et
générale.
Elle est perçue de façon fractionnée
à chacun des stades d'un circuit de production ou de distribution,
chaque entreprise étant sensée contribuer proportionnellement
à la valeur ajoutée qu'elle a produite.
En fait, la charge finale est supportée par le dernier
acquéreur non redevable de la TVA.
C'est pourquoi cet impôt peut être
considéré comme une imposition générale sur la
dépense.
La liquidation de la taxe est réalisée de
telle sorte que la charge fiscale globale corresponde à la TVA
calculée sur le prix de vente final, mais reste indépendante du
circuit économique qui a permis de produire et de mettre à la
disposition de l'acquéreur les biens et services concernés
I.6.2. Mécanisme
comptable de la TVA
Le calcul de la TVA s'effectue, en pratique, sur les bases
provenant de la comptabilité d'entreprise mais, devant la
complexité et la lourdeur du calcul de la valeur ajoutée, il ne
pouvait être question de déterminer par cette approche.
Le mécanisme mis en place répose sur un
dispositif équivalent que l'on peut caractériser de la
façon suivante :
- la TVA due par l'entreprise assujettie est
déterminé pour une période d'activité (en
général le mois ou le trimestre) ;
- l'entreprise doit calculer et facturer la TVA à ses
clients ; elle est sensée collecter la TVA correspondante pour le
compte du fisc ;
- en contrepartie, elle dispose du droit de déduire la
TVA qui lui a été facturé par ses fournisseurs ;
- l'entreprise ne verse à l'Etat que la
différence :
TVA à payer = TVA collectée -TVA
déductible
Champs d'application de la TVA
La plus part des opérations
économiques et commerciales sont aujourd'hui soumise à la TVA.
Cependant, certaines opérations économiques n'entrent pas dans
les champs d'application de la TVA.
De plus des opérations entrant dans le champ
d'application de la TVA sont exonérées par des dispositions
législatives. Ces distinctions sont exprimées dans le
schéma ci après :
Opérations économiques
|
|
Opérations entrant dans le champ d'application de la
TVA
|
|
Opérations imposables à la TVA
|
|
Opération imposées à la TVA
|
|
Opérations exonérées
|
Opérations situées hors du champ d'application
de la TVA
|
Seules les opérations imposables à la TVA sont
définies par la loi.
De plus les règles de la territorialité
précisent les champs géographiques d'application de la taxe.
I.6.3. Les opérations
imposables à la TVA
Les opérations imposables à la TVA sont les
opérations qui entrent dans le champ d'application de la taxe.
Une opération peut être soumise à la TVA
en raison :
- de la nature de l'opération
- d'une disposition expresse de la loi
- d'une option de l'entreprise
I.6.3.1. Les opérations imposées en
raison de leurs natures
En pratique, la TVA s'applique aux
opérations dont la nature réunit les trois critères
suivant :
- Livraison des biens meubles corporels et prestation et
prestation de services,
- Activités économique à titre
onéreux
- Effectuées par un assujetti
Est considéré comme livraison d'un bien, le
transfert du pouvoir de disposer d'un bien meuble corporel comme un
propriétaire.
I.6.3.2. Les opération exonérées
de la TVA
Les opérations, qui sont normalement passible de la
TVA, sont généralement exonérées par une
disposition législative.
L'exonération conduit l'entreprise à ne pas
facturer la TVA sur l'opération concernée. De plus la TVA qui
avait été déduit sur les achats de biens et services
composant les éléments du cout de revient de
l'opération n'est plus déductible et doit être
reversée(sauf dans le cas particulier des exportations et des
livraisons intracommunautaire).
Pour certaines opérations cependant, l'entreprise peut
opter pour l'assujettissement volontaire à la TVA ce qui lui permet
de retrouver ses possibilités de déduction.9(*)
Comparaison entre TVA
et ICA10(*)
La TVA et l'ICA, sont deux impôts sur la consommation,
c'est-à-dire des impôts sur la dépense du revenu. Ce sont
aussi des impôts indirects.
La TVA est une taxe unique dans la mesure où elle ne
porte que sur la valeur finale du produit, mais elle est payée de
manière fractionnée. Autrement dit, c'est un impôt unique
à paiement fractionné. Il s'agit de taxer chaque transaction sur
la valeur ajoutée au produit par le vendeur.
Dans ce système, les obligations suivantes
s'imposent :
- Chaque intermédiaire collecte sur son client la taxe
prévu par la loi ; c'est la taxe collectée ;
- Mais il ne reverse cette taxe au Trésor que
déduction fait de celle payé, par lui, en amont, à son
propre fournisseur : c'est la taxe déductible ;
- Chacun acquitte donc en fait la taxe sur la valeur
ajouté par lui au produit considéré. D'où le sens
de la taxe sur la valeur ajouté.
Exemple : TVA de 2%
Marge bénéficiaire de 40% de 250FC=100FC
Tabac Cigarette
Producteur Vendeur cigarette (BAT) Client
250FC
350FC
+5FC (TVA) +7FC
255 357FC
Reversement au Trésor Reversement au trésor
5FC
7FC
-0FC
-5FC
5FC 2FC
Il s'observe que la TVA n'augmente le prix du produit final
que pour le montant légalement fixé. En effet,
l'intermédiaire fixe son prix de vente hors taxe en appliquant à
son prix de revient hors taxe son pourcentage habituel de marge commerciale. Il
ajoute ensuite la taxe à ce prix de vente et perçoit un prix
taxe comprise.
En revanche, l'ICA est un impôt cumulatif
c'est-à-dire avec effet cascade. Dans ce système comme celui de
la TVA, il y a taxation de toutes les transactions de la chaine
économique à la différence qu'avec l'ICA, il ya
accumulation de l'impôt.
Exemple : ICA de 2% Marge bénéficiaire de
40% de 255FC=102FC
Tabac Cigarette
Producteur Vendeur cigarette (BAT) Client
250FC
350FC
+5FC (TVA) +7,14FC
255 364,14FC
Reversement au Trésor Reversement au trésor
5FC
7,14FC
Alors qu'il annonce une taxe de 2% sur la consommation de la
cigarette, le Trésor encaisse : 5FC+7,14FC soit 12,14FC pour une
marchandise dont le prix de vente, en l'absence de taxe, est de 350FC, soit un
taux réel de 3,46%. Cette taxe est donc couteuse.
Les clients de BAT n'ont connaissance que du taux
légal fixé à 2%, car la facture, qui leur est
délivré ne mentionne que 12,14FC de taxe. Cette taxe est donc en
partie occulte.
Le produit final a augmenté de 5FC+7,14FC de taxe,
mais également de 100FC+2FC (marge bénéficiaire) soit
102FC, représentant un accroissement de marge BAT. L'ICA est donc un
impôt inflationniste.
Les conséquences seraient accrues si le circuit
comportait un intermédiaire de plus, par exemple un grossiste. L'ICA
n'est donc pas neutre et favorisent les grandes surfaces.
CHAPITRE II. PRESENTATION
DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
La DGI est une administration fiscale congolaise qui s'occupe
du prélèvement de l'impôt direct et indirect en fonction
des actes générateurs ou les faits économiques
réalisés à l'intérieur.
La Direction Général des Impôts est un
service spécial du ministère des finances doté d'une
autonomie administrative et financière.
La direction générale des impôts est
chargée de toutes missions d'assiettes, de contrôler de
recouvrement et contentieux des impôts , taxes, redevances, et
prélèvement à caractère fiscal, elle est
également chargé du suivi des régimes fiscaux
d'exception et à titre, elle est constituée pour tout
agrément à incidence fiscal notamment en matière de code
des investissements.
II.1.2. Aperçu
Historique de la direction générale des impôts
Avant la période de 1988 la DGI relevait directement
de la compétence du ministère des finances à travers sa
direction placée sous l'autorité du secrétaire
générale aux finances. Ce dernier exerçait le pouvoir
sur la direction des impôts au même titre que toutes les
directions du ministère.
Il donnait aussi ses avis en matière de recrutement et
de la situation des agents en cours de carrières. La
dépendance de la direction des impôts du département des
Finances présentait des différents inconvénients
suivants :
· L'insuffisance reconnaissance de la
spécificité fiscale, ce qui entrainait un transfert d'agent
(du ministère) entre les situations d'incompétences ;
· L'impossibilité de doter la direction des
impôts d'un régime indemnitaire spécifique propre à
motiver son personnel pour la maximisation des recettes ;
· L'autorité des responsable de la direction
des impôts était moindre ;
· Le budget était commun avec les autres
directions qui avaient des besoins et des effectifs moins importants, ce qui
entrainait un transfert abusif des moyens entre ces différentes
directions ;
· La lenteur administrative dans la transmission des
informations et des instructions renforcées par l'éloignement
géographique;
· Du point de vue de l'organisation de la direction des
impôts, les services provinciaux étaient placés sous
l'autorité des chefs de divisions provinciaux des finances. Ces services
ne relevaient pas de l'autorité de la Direction des impôts, il
n'existait pas des véritables spécifications des
tâches.
Après 1998, les conséquences signalées
ci-haut ont permis à ce qu'on puisse rendre la Direction des
Impôts autonome. En date du 10 mars fit alors crée la Direction
Générale des Contribution DGC en sigle. Cette nouvelle
organisation résulte de quatre ordonnances principales à
savoir :
· L'ordonnance loi n°88/039 du mars 1988 portant
création de la DGC.
· L'ordonnance loi 89/099 du 12 Mai 1989
règlementant l'administration relatif au personnel de carrière
de la DGC conformément au statut de la fonction publique ;
· L'ordonnance loi 89/101 modifiant et complétant
l'ordonnance loi n°088/039 du mars
La Direction Générale des Impôt a comme
mission la perception et la maximisation des recettes fiscales
intérieures en République Démocratique du Congo en vue de
couvrir les charges publiques. Pour y parvenir, la DGI est dotée des
services d'assiette, de recouvrement de contrôle et le contentieux. Pour
faciliter la tâche dans l'exercice de sa mission à
l'intérieur du pays, il a été crée dabs chaque
province une Direction Provinciale des Impôts.
II.1.3. PRESENTATION DE LA
DPI NORD-KIVU11(*)
II.1.3.1 Aperçu historique de la Direction
Provinciale des impôts du Nord-Kivu.
Comme nous l'avons souligné ci-haut
la Direction Provinciale des Impôts est une représentation de la
Direction Générale des Impôts au niveau de chaque
Province. Quant à la Direction Provinciale du Nord-Kivu, sa
création remonte à 1989 suite au découpage territoriale
de la Province du Nord-Kivu. Tout au début, elle avait une inspection
des services , cinq division et deux ressorts à savoir celui de Goma et
de Butembo.
Actuellement elle a sept centres des Impôts sous sa
supervision dont Goma, Butembo, Beni, Masisi, Rutshuru, Lubero et Walikale
II.1.3.2. Situation géographique
La Direction Provinciale des Impôts du
Nord-Kivu est situé à Goma sur Avenue l'avenue Mont n°26/03
en diagonale avec la Galerie Mbanga. La direction provinciale des impôts
dispose d'une direction des centre des Impôts et des quartiers fiscaux
qui sont :
· Un centre des Impôts Goma
· Un centre des impôts à Beni ;
· Un centre des impôts à Butembo ;
· Un centre des impôts à Lubero ;
· Un centre des impôts à Masisi
installé à Sake ;
· Un centre des impôts à Rutshuru :
Kiwandja ;
· Une antenne fiscale à Ishasha ;
· Un quartier fiscal Goma Katindo dans la ville de
Goma ;
· Un quartier fiscal Goma centre dans la ville de
Goma ;
· Un quartier fiscal Goma frontière dans la ville
de Goma
II.1.3.3. Organisation de la DPI
Nous avons déjà
signifié que la DPI Nord-Kivu a pour mission la perception des
impôts et taxes pour maximisation des recettes fiscales sur l'ensemble
de la province du Nord-Kivu. Son organisation découle de la direction
générale des impôts qui a son siège à
KINSHASA. Elle dispose de deux types des centres fiscaux à
savoir :
· Les centres des impôts du type A : il s'agit
des centres des impôts de Goma, Beni et celui de Butembo ;
· Le centre des impôts du type B : il s'agit
des centres des impôts Rutshuru et Lubero.
Signalons qu'outre le secrétariat de la Direction et
l'inspection provinciale, la DPI comprend des divisions dirigées
chacune par un chef de division. Ce dernier a sous son contrôle un
certain nombre des chefs de bureau.
De même, chaque chef de bureau a sous supervision un
certain nombre d'agents ayant des tâches précises. S'agissant des
centres des impôts, ils sont formés par le bureau du
contrôle, de taxation et documentation, recettes ainsi que celui de
l'informatique. Ils ont aussi des cellules qu'on trouve
dénombrées dans la suite du même rapport.
II.1.3.4. Structure organisationnelle et fonctionnelle de
la DPI Nord-Kivu
Nous présenterons d'abord
l'organigramme de la DGI et nous donnerons ensuite l'attribution de certains
services essentiels qui y figurent.
II.1.4.1 ORGANIGRAMME DE LA DGI/NORD-KIVU
Direction Provinciale
Secrétariat
Informatique
Inspection Provinciale des services
Direction des ressources humaines et services
généraux
Division de taxation et documentation
Division du contrôle fiscal
Centre des impôts de Beni
Centre des impôts de Butembo
Centre des impôts de Lubero
Division du recouvrement
Centre des impôts de Rutshuru
Division du contentieux
Centre urbain des impôts
Centre des impôts de Masisi
Bureau ressources humaines Affaires sociales
Bureau taxation Documentation
Bureau Programmation Regroupement Brigades
Bureau Contentieux Régime fiscaux d'exception
Bureau recettes Précompte BIC Apurement
Véhicules
Bureau-Recettes Taxation et documentation contrôle fiscal
informatique
Centre des impôts de Goma
Source : Rapport annuelle de la DGI /Nord-Kivu.
II.1.4.2. Attribution de services
1. Le secrétariat de la Direction
Il est chargé :
Ø De réceptionner et distribuer les courriers
adressés au directeur provincial ;
Ø D'aider le Directeur provincial dans l'examen des
dossiers ; projet, des lettres des directives, des notes soumises à
sa signature à son appréciation ou à sa
décision ;
Ø De traiter des dossiers leurs confiés par le
directeur ;
Ø De suivre les dossiers transmis à la
hiérarchie aux services publics ou privés ;
Ø De l'expédition des courriers.
2. Inspection provinciale des services
Elle est chargée :
Ø De l'audit des services sur demande du directeur
provincial ;
Ø Des missions d'enquêtes ou de
vérification au second degré. En cas de découverte
d'éléments, sur base de la contre vérification sur
pièce des résultats de contrôle au premier degré
des contribuables personnes physiques de droit commun et en vue de
l'instruction du contentieux de fond résultant de l'activité
de l `administration provinciale ;
Ø De veiller à l'application
régulière des lois et règlement en vigueur et au
strict respect des instructions de la haute hiérarchie et de
l'administration de l'administration de la provinciale ;
Ø De proposer, suite aux insuffisances
constatées, les reformes de nature à améliorer
l'organisation, le fonctionnement et le rendement des services ;
Ø De suivre et encadrer toutes les recettes depuis
l'encaissement jusqu'à l'envoi effectif de tous les fond à la
banque central. Il sied de préciser que les 48 heures qui suivent au
plus tard, tous les fonds encaissés devront être
réservés au compte du receveur des impôts logés
à la banque centrale et ;
Ø D'élaborer les rapports mensuels et annuels
de la direction provinciale.
3. Division des ressources humaines
Elle s'occupe de:
Ø la gestion de la carrière des agents de la
DPI ;
Ø recensement des besoins en formation et
l'élaboration de planning annuel de formation et recyclage des agents
nouvellement recrutés ou en cours de carrières ;
Ø l'élaboration des épreuves de
recrutement, des sélections ou des promotions ;
Ø la paie des agents de l'administration
provinciale ; de la gestion des aspects sociaux et des soins de
santé des agents en cours de carrière ;
Ø l'élaboration du projet des
prévisions budgétaires des dépenses de la DPI
Ø De l'élaboration et de l'exécution des
plans mensuels de trésorerie ;
Ø Du suivi du tenu de la comptabilité des
dépenses et des frais de fonctionnement de la DPI ;
Ø De l'acquisition et de la gestion des fournitures
nécessaires au bon fonctionnement de l'ensemble de l'administration
fiscale ;
Ø De l'approvisionnement de l'ensemble des services
de la DPI ;
Ø De l'exécution de toute autre mission ou tache
matérielle en rapport avec la gestion du personnel ordonnée par
la directrice provinciale.
4. Division de la taxation, documentation et
recherche
Elle s'occupe :
Ø De la centralisation et la gestion des dossiers
uniques des contribuables « personnes physiques » de droit
commun et des contribuables « personne morales »
cédés à la province par l'administration
centrale ;
Ø De la taxation et du contrôle sur
pièces des déclarations souscrites par lesdits
contribuables ;
Ø De la relance des contribuables défaillant
pour absence des déclarations ou défaut de paiement ;
Ø De la recherche et la relance des nouveaux
contribuables personnes physiques et personnes morales découvertes
installées en province ;
Ø De l'exploitation des renseignements, des
pièces et documents utiles à l'élargissement du
répertoire et de l'assiette fiscale ;
Ø De l'identification de nouveaux contribuables et de
la mise jour des répertoires provinciaux (répertoire
général et sectorisé) ;
Ø De l'exécution de toute autre mission de
vexation ou recherche pardonnée par le directeur provincial.
5. Division du contrôle fiscal
Elle est chargée de :
Ø La programmation des missions de contrôle
fiscal sur place au premier degré pour les contribuables
« personnes physiques » de droit commun et pour les
« personnes morales » relevant de la compétence de
l'administration provinciale ;
Ø De l'exploitation des renseignements, pièces
et documents utiles au contrôle fiscal ;
Ø De l'exécution des opérations du
contrôle sur place au premier degré de contribuable personnes
physiques de droit communs retenu par la direction provinciale et de
contribuable ;
Ø De l'exécution de toute autre mission de
contrôle fiscal ordonné par la direction provinciale ;
6. Division du recouvrement
Elle est chargée de :
Ø Du recouvrement des impôts et des autres droits
dus par les contribuables « personnes physiques » de
droit commun retenu par la DPI et des contribuable « personnes
morale » relevant de l'administration provinciale ;
Ø De la gestion du précompte BIC de la relance
des contribuables défaillant en cas d'insuffisance de
paiement ;
Ø De la délivrance des attestations fiscales
aux contribuables gérées par l'administration
provinciale ;
Ø De suivi et apurement de compte courant fiscaux des
contribuables gérés par l'administration provinciale et par le
ressort ;
Ø De la gestion des opérations
d'immatriculation des véhicules et de la vente des imprimés de
valeurs ;
Ø De l'exécution de toute autre mission de
recouvrement ordonné par le Directeur provincial ;
7. Direction du Contentieux
Elle est chargée :
Ø De l'instruction des instruments des contribuables
gérées l'administration provinciale des impôts ;
Ø De l'exécution, de concert avec l'inspection
provinciale des services de mission contrôle au second degré en
vue de l'instruction du contentieux de fond résultat de
réclamation des contribuables relevant de la compétence de
l'administrateur provinciale ;
Ø Du suivi de l'instruction judicaire des
enquêtes des contribuables, après rejet ou décision
insatisfaisante de l'administrateur, auprès des instances
juridictionnelles sur l'ensemble de la province ;
Ø Du suivi des régimes fiscaux
d'exception ;
Ø De l'exécution de toute autre mission de
contentieux ordonnée par la Directeur principal.
8. Division urbaines des impôts
La Division urbaine des impôts autrement dit, le
centre des impôts de Goma est doté de 4 bureaux à
savoir.
Le bureau de :
- Taxation et documentation
- Contrôle fiscal,
- Informatique,
Elle s'occupe de:
- L'identification, la taxation et le contrôle de
toutes personnes physiques de droit commun exerçants leur
activités exclusivement dans les chefs lieux de la province et n'ayant
pas d'activités dans plus d'un ressort ;
- La perception et le contrôle des droits
spontanés des contribuables personnes physiques installé dans le
chef lieux de la province, et en vertu du principe de la
délégation des compétences de l'administration
provinciale ;
- L'identification, la taxation et le contrôle de toutes
personnes physiques PME situé dans le chef lieu de la province ;
- Le recouvrement de tous les impôts à payer par
tous les contribuables ci haut cités ;
- L'imposition et le recouvrement de l'impôt foncier
à payer pour tous les contribuables (y compris les personnes morales
situés dans le chef lieu de la province) ;
CHAPITRE III. EFFICACITE
DES REFORMES FISCALES EN RDC
Tableau n° 1. SITUATION DES RECETTES TVA
FEVRIER-MAI 2012
|
|
Evolution des recettes TVA Février 2012
|
|
SOUSCRIPTION
|
REALISATION
|
ECART
|
1. TVA sur livraison des biens et Prestation des services
|
106396920,9
|
103465224
|
-2931696,9
|
2. TVA sur les Produits pétroliers
|
241667454
|
211833303
|
-29834151,0
|
Total général (1)+(2)
|
348064374,9
|
315298527
|
-32765847,9
|
Evolution des recettes TVA Mars 2012
|
|
|
SOUSCRIPTION
|
REALISATION
|
ECART
|
1. TVA sur livraison des biens et Prestation des services
|
141390437
|
121615361,8
|
-19775075,2
|
2. TVA sur les Produits pétroliers
|
195997199
|
135713873
|
-60283326,0
|
Total général (1)+(2)
|
337387636
|
257329234,8
|
-80058401,2
|
Evolution des recettes TVA Avril 2012
|
|
|
|
SOUSCRIPTION
|
REALISATION
|
ECART
|
1. TVA sur livraison des biens et Prestation des services
|
130878434
|
125350788
|
-5527646
|
2. TVA sur les Produits pétroliers
|
123534815
|
114747732
|
-8787083
|
Total général (1)+(2)
|
254413249
|
240098520
|
-14314729
|
Evolution des recettes TVA Mai 2012
|
|
|
SOUSCRIPTION
|
REALISATION
|
ECART
|
1. TVA sur livraison des biens et Prestation des services
|
108072273
|
201317157,2
|
+93244884
|
2. TVA sur les Produits pétroliers
|
116652483
|
118902667
|
+2250184
|
Total général (1)+(2)
|
224724756
|
320219824,2
|
+95495068
|
Source : Nous-mêmes à
partir des rapports mensuels de la Direction Provinciales des Impôts.
De ces données ci-haut constituons un tableau
souscriptions-réalisations
Mois
|
Souscriptions
|
Réalisations
|
Ecart
|
|
|
|
Février
|
348 064 375
|
315 298 527
|
-32 765 848
|
|
|
|
Mars
|
337 387 636
|
257 329 235
|
-80 058 401
|
|
|
|
Avril
|
254 413 249
|
240 098 520
|
-14 314 729
|
|
|
|
Mai
|
224 724 756
|
320 219 824
|
+95 495 068
|
|
|
|
TOTAL
|
1 164 590 016
|
1 132 946 106
|
-31 643 910
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Graphique n°1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
COMMENTAIRE
|
|
|
|
|
|
|
Notons que l'application effective de la Taxe sur la valeur
ajoutée a commencé au mois de janvier 2012. Sur ce, l'assujetti
à l'impôt sur le chiffre d'affaire possédait ce que nous
appelons crédit ICA, ce qui fait qu'en Janvier la DPI ait perçu
l'ICA à la place de la TVA.
Il ressort de ce tableau et graphique que les recettes issues
de la perception de TVA restent déficitaire le trois premiers mois de
l'exercice 2012. Soit une contre performance due visiblement au déficit
de sensibilisation et d'adaptation.
Déjà en Mai 2012, un excédent a
été enregistré, c'est qui signifie que un impôt
cumulatif augmentera les recettes fiscales.
TABLEAU N°2 : TABLEAU D'IMPOT SUR LE
CHIFFFRE D'AFFAIRE JUILLET-DECEMBRE 2011
JUILLET
|
ICA
|
|
DIREC
|
CUIGO
|
RUTSHURU
|
MASISI
|
WALIKALE
|
BENI
|
BUTEMBO
|
LUBERO
|
TOTAL
|
|
ICA Ventes
|
6700257,5
|
|
553992
|
103900
|
1910000
|
6910189
|
|
315000
|
16493338
|
|
ICA Prestation SCE
|
16936913,5
|
891670
|
188004
|
336560
|
|
5217189
|
|
235500
|
23805836
|
|
ICA TRAV. IMMOB
|
1322405,97
|
416790
|
|
|
|
27324
|
|
|
2948976
|
TOTAL
|
|
24959577
|
1308460
|
741996
|
440460
|
1910000
|
12154701
|
0
|
550500
|
43248150
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
AOUT
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ICA
|
|
DIREC
|
CUIGO
|
RUTSHURU
|
MASISI
|
WALIKALE
|
BENI
|
BUTEMBO
|
LUBERO
|
TOTAL
|
|
ICA Ventes
|
460196,75
|
|
637166
|
112278
|
|
554375
|
1489000
|
|
3253016
|
|
ICA Prestation SCE
|
16544267,3
|
1337904
|
302400
|
321860
|
|
4958672
|
5227643
|
91500
|
28784247
|
|
ICA TRAV. IMMOB
|
106149,6
|
228760
|
|
|
|
|
121510
|
|
6909033
|
TOTAL
|
|
17110613,7
|
1566664
|
939566
|
434138
|
|
5513047
|
6838153
|
91500
|
32493682
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
SEPTEMBRE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ICA
|
|
DIREC
|
CUIGO
|
RUTSHURU
|
MASISI
|
WALIKALE
|
BENI
|
BUTEMBO
|
LUBERO
|
TOTAL
|
|
ICA Ventes
|
721603
|
|
486176
|
120435
|
|
3046857
|
1023300
|
|
5398371
|
|
ICA Prestation SCE
|
13565691,3
|
803206
|
219920
|
189660
|
|
4699436
|
5948996
|
23000
|
25449909
|
|
ICA TRAV. IMMOB
|
1739895
|
|
|
|
|
|
35778
|
|
11341363
|
TOTAL
|
|
16027189,3
|
803206
|
706096
|
310095
|
0
|
7746293
|
7008074
|
23000
|
42189643
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
OCTOBRE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ICA
|
|
CDI/GOMA
|
CUIGO
|
RUTSHURU
|
MASISI
|
WALIKALE
|
BENI
|
BUTEMBO
|
LUBERO
|
TOTAL
|
|
ICA Ventes
|
|
|
|
5000
|
|
|
59300
|
|
64300
|
|
ICA Prestation SCE
|
30415353
|
1999637
|
252000
|
|
|
2207002
|
178051
|
7500
|
35059543
|
|
ICA TRAV. IMMOB
|
|
1523475
|
|
|
|
|
58110
|
13800
|
1595385
|
TOTAL
|
|
30415353
|
3523112
|
252000
|
5000
|
0
|
2207002
|
295461
|
21300
|
36719228
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
NOVEMBRE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ICA
|
|
CDI/GOMA
|
CUIGO
|
RUTSHURU
|
MASISI
|
WALIKALE
|
BENI
|
BUTEMBO
|
LUBERO
|
TOTAL
|
|
ICA Ventes
|
|
645138
|
|
32454
|
|
|
159900
|
|
837492
|
|
ICA Prestation SCE
|
31525597
|
1844900
|
216050
|
|
2819280
|
1169619
|
1895461
|
222305
|
39693212
|
|
ICA TRAV. IMMOB
|
|
|
|
|
|
|
98110
|
|
98110
|
TOTAL
|
|
31525597
|
2490038
|
216050
|
32454
|
2819280
|
1169619
|
2153471
|
222305
|
40628814
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DECEMBRE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ICA
|
|
CDI
|
CIGO
|
RUTSHURU
|
MASISI
|
WALIKALE
|
BENI
|
BUTEMBO
|
LUBERO
|
TOTAL
|
|
ICA Ventes
|
34143522
|
|
|
17025
|
|
257000
|
500598
|
39510
|
34957655
|
|
ICA Prestation SCE
|
|
3697660
|
261900
|
|
3356484
|
2911710
|
1493562
|
46000
|
11767316
|
|
ICA TRAV. IMMOB
|
|
35530
|
|
|
|
10155020
|
52222
|
|
10242772
|
TOTAL
|
|
34143522
|
3733190
|
261900
|
17025
|
3356484
|
13323730
|
2046382
|
85510
|
56967743
|
Commentaire : Dans ce tableau nous avons
présenté la recette issue de la perception de la l'impôt
sur le chiffre d'affaire (impôt remplacé par la TVA lors de la
reforme fiscale en RDC depuis début 2012.
Niveau des recettes ICA
réalisé par la province lors du dernier semestre 2011
Du tableau précèdent, reprenant les recettes
mensuelles de la DPI Nord-Kivu, déduisons ce dernier en
présentant seulement dans un tableau les totaux mensuels
Tableau n°3
Mois
|
Réalisation
|
Juillet
|
43248150
|
Août
|
32493682
|
Septembre
|
42189643
|
Octobre
|
36719228
|
Novembre
|
40628814
|
Décembre
|
56967743
|
Procédons par une représentation graphique
Graphique n°2
Commentaire : Le graphique ci-dessus présente le
niveau des recettes ICA lors du dernier semestre 2011.
Il est très important que nous présentions les
résultats de notre recherche sur ce que la DPI a réalisé
en matière des recettes au cours de ces dernières années.
ETAT COMPARATIFS DES
RECETTES 2009 ET 2010
Tableau n°4
Mois
|
2009 en FC
|
2010 en FC
|
Ecart
|
Taux d'accroissement
|
Janvier
|
13345395,33
|
25675818,12
|
12330422,79
|
92,39
|
Février
|
15830545,96
|
22424391,91
|
-6593845,41
|
41,65
|
Mars
|
27433905,60
|
25605903,19
|
-1828002,41
|
-6,66
|
Avril
|
36706389,63
|
21286994,99
|
-15419394,64
|
-42,01
|
Mai
|
22080702,56
|
30667635,76
|
8586933,20
|
38,89
|
Juin
|
21594450,54
|
27672465,25
|
6078014,71
|
28,15
|
Juillet
|
22295707,17
|
29363867,51
|
7068160,34
|
31,70
|
Aout
|
35005101,90
|
28318857,90
|
-6686244,00
|
-19,10
|
Septembre
|
29877268,44
|
32678637,16
|
2801368,72
|
9,38
|
Octobre
|
36294847,25
|
31349499,86
|
-4945347, 39
|
-13,63
|
Novembre
|
28291390,31
|
33633787,46
|
5342397,15
|
18,88
|
Décembre
|
25326684,21
|
33231148,70
|
7904464,49
|
31,21
|
Total
|
314082388,90
|
341909007,81
|
27826618,91
|
8,86
|
Source : Rapport annuel 2010 du centre
d'Impôts Synthétiques de Goma
Commentaire : Il ressort de ce tableau que le taux
d'accroissement des réalisations de l'année 2010 par rapport aux
réalisations de l'année 2009 est positif de 8,86% malgré
le contexte général ayant prévalu au cours de cette
dernière année.
EVOLUTION DES RECETTES MENSUELLES DE 2007 à
2010
Tableau N°5
Mois
|
2007 en FC
|
2008 en FC
|
2009 en FC
|
2010 en FC
|
Janvier
|
7973727,00
|
10049475,11
|
13345395,33
|
25675818,12
|
Février
|
11987330,00
|
14535181,77
|
15830545,96
|
22424391,91
|
Mars
|
9026852,57
|
13166039,36
|
27433905,60
|
25605903,19
|
Avril
|
9784164,88
|
13369058,55
|
36706389,63
|
21286994,99
|
Mai
|
9141986,30
|
16171925,48
|
22080702,56
|
30667635,75
|
Juin
|
8162265,65
|
16021361,63
|
21594450,54
|
27672465,25
|
Juillet
|
6905120,13
|
17195518,15
|
22295707,17
|
29363867,51
|
Aout
|
10119467,00
|
18988046,22
|
35005101,90
|
28318857,90
|
Septembre
|
13500000,00
|
20810864,64
|
29877268,44
|
32678673,16
|
Octobre
|
11286932,70
|
12431898,78
|
36294847,25
|
31349499,86
|
Novembre
|
10504911,00
|
13446379,00
|
28291390,31
|
33633787,46
|
Décembre
|
7993773,90
|
12630306,56
|
25326684,21
|
33231148,70
|
Total
|
116386531,13
|
178817055,26
|
314082388,90
|
341909007,80
|
Source : Rapport CIS 201
Courbe d'évolution des recettes 2007, 2008, 2009
et 2010
Graphique N°3
Commentaire : La courbe de 2010 présente l'effort
fourni par le centre malgré le contexte général qui a
prévalu cette période.
Rapprochement des réalisations aux
prévisions budgétaire, interne, PADER, et souscriptions
2010
Tableau N°6
Mois
|
Réalisation
|
Prév. Budgét.
|
Prév. Interne
|
PADER
|
Souscription
|
Janvier
|
2567581818,12
|
22750000,00
|
39000000,00
|
52062822,92
|
21255250,25
|
Février
|
22424391,91
|
21440040,45
|
39528206,40
|
87181917,57
|
29886876,17
|
Mars
|
25605903,19
|
23303124,19
|
25000000,00
|
69335750,30
|
28020296,50
|
Avril
|
21286994,99
|
23572725,98
|
25351761,28
|
76500002,66
|
23836470,20
|
Mai
|
30667635,76
|
23579358,02
|
25358893,82
|
75254125,07
|
37858954,76
|
Juin
|
27672465,25
|
24089403,48
|
25907932,44
|
71459355,09
|
37003410,04
|
Juillet
|
29363867,51
|
24466165,50
|
26312628,73
|
78135083,00
|
41494464,33
|
Août
|
28318857,90
|
24541910,26
|
26394089,94
|
77163338,45
|
39721080,00
|
Septembre
|
32678637,16
|
25144417,66
|
27042068,62
|
86959004,09
|
39344273,00
|
Octobre
|
31349499,86
|
25427655,44
|
27346682,30
|
91344566,59
|
37473570,00
|
Novembre
|
33633787,46
|
25492678,87
|
25494678,94
|
91930320,57
|
36615999,60
|
Décembre
|
33231148,69
|
25431455,76
|
29750000,00
|
95288945,70
|
36546103,00
|
Total
|
341909007,80
|
289241935,61
|
34248694,47
|
922615232,01
|
409056747,85
|
Source : Rapport annuel du CIS 2010
Commentaire : il ressort de ce tableau que les
réalisations au cours de l'an 2010 ont été
supérieur au prévision budgétaire, chose qui nous conduit
à dire que le centre s'est bien comporté car ayant atteint 100%
des prévisions internes.
ETAT COMPARATIF DES RECETTES PROPRES 2008 ET
2009
Tableau N°7
Mois
|
2008 en FC
|
2009 en FC
|
Ecart
|
Taux d'accroissement en %
|
Janvier
|
10049475,11
|
13345395,33
|
3295920,22
|
32,80
|
Février
|
14535181,77
|
15830545,96
|
1295364,19
|
8,91
|
Mars
|
13166039,36
|
27433905,60
|
14267866,24
|
108,37
|
Avril
|
13369058,55
|
36706389,63
|
23337331,08
|
174,56
|
Mai
|
16171925,48
|
22080702,56
|
5908777,08
|
36,54
|
Juin
|
16021361,63
|
21594450,54
|
5573088,91
|
34,79
|
Juillet
|
17195518,15
|
22295707,17
|
5100189,02
|
29,66
|
Août
|
18988046,22
|
35005101,90
|
16017055,68
|
84,35
|
Septembre
|
20810864,65
|
29877268,44
|
9006403,79
|
43,57
|
Octobre
|
12432898,78
|
36294847,25
|
23861948,47
|
191,93
|
Novembre
|
13446379,00
|
28291390,31
|
14845011,31
|
110,40
|
Décembre
|
12630306,56
|
25326684,21
|
12696377,65
|
100,92
|
Total
|
178817055,26
|
314082388,90
|
135265333,64
|
75,64
|
SOURCE : rapport annuel du Centre Urbain de
Goma.
Commentaire : Il ressort de ce tableau que
le taux de réalisation de l'année 2009 par rapport à
l'année 2008 est de 75,64%.
EVOLUTION DES RECETTES DE PRECOMPTE 2009 PAR RAPPRT 0
2008 EN FC
Tableau N°8
N°
|
Nature de précompte
|
Année 2008
|
Année 2009
|
Ecart
|
Taux de croissance
|
01
|
Vente
|
6276616,92
|
13750900,95
|
+7474284,03
|
+54,35%
|
02
|
Service
|
31102811,70
|
58,590680,61
|
+27487868,91
|
46,91%
|
03
|
Import
|
201565246,35
|
376431813,19
|
+174866566,85
|
46,45%
|
04
|
Trav. Immob.
|
-
|
10507086,34
|
10507086,00
|
100%
|
|
Total
|
238944674
|
459280481,09
|
+220335411,2
|
47,97%
|
Commentaire :
Au regard de ce tableau, les recettes de
précomptes BIC de l'année 2009 ont presque augmenté de
la moitié. Cela est dû au fait que le communiqué conjoint
OFIDA(DGDA)-DGI a pu avoir des effets désirés dans ce secteur.
CONCLUSION
Au terme de notre travail, il convient de
rappeler que notre travail portait sur « LA PROBLEMATIQUE DES
REFORMES FISCALES EN RDC : Cas de l'impôt Indirect,
Expérience DGI/Goma».
Tout au long de notre étude nous avions voulu savoir ce
qui aurait poussé le gouvernement congolais à recourir à
des reformes fiscales et avons voulu contribuer à en donner plus des
lumières.
C'est ainsi que pour atteindre cet objectif nous sommes
partis de ce deux questions majeures ci-après :
Ø Qu'est-ce qui serait à la base des reformes
fiscales en RDC ?
Ø Cela est-il efficace ?
Eu égard à ces préoccupations nous avons
pensé que :
1. Nous avons émis les hypothèses selon
lesquelles la maximisation des recettes fiscales et le financement des
dépenses publiques par des recettes propres seraient à la base de
ces reformes.
2. L'objectif poursuivi serait atteint durant la
période sous étude.
Pour mener à bon port notre travail, nous avons
utilisé la méthode déductive qui nous a permis de
vérifier certain principes économiques mais aussi la technique
documentaire nous a facilité la tache d'utiliser certains ouvrages et
documents.
Au cours de notre étude nous avons remarqué que
l les recettes fiscales ont été maximisé car, la DGI a
réalisé plus que c'était lors de la perception de l'ICA.
Aussi il sied de signaler que l'ICA a été remarqué comme
un impôt forfaitaire
partant de nos deux premier tableau comparant mettant en
évidence les recettes TVA et ICA il a été remarqué
que les recette TVA sont supérieur à celle issue de la
perception ICA, comparant les recettes ICA décembre 2011 à celle
de TVA Mai 2012, Nous avons remarqué que la reforme fiscale a eu des
effets positifs en ce sens qu'on est arrivé à 562,107%.
Toutes fois il a été remarqué avant la
reforme fiscales la DGI/Goma a réalisé des avancé
significatives, aussi tous en reconnaissant l'effort fourni par la DGI
malgré les périodes difficiles traversé ces
dernières années.
De tous ce qui précède nos hypothèses ont
été confirmées. Toute fois l'environnement, étant
toujours variables, la République Démocratique du Congo pourra
connaitre d'autres réalités dans le future, c'est ainsi que nous
serions heureux d'être complété par les autres chercheurs
qui pourront suivre la même voie.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
· Christian BIGAUT, Finances Publiques, Droit
Budgétaire, le Budget de l'Etat, Ed. Marketing, Paris, 1995
· Disle E. et Saraf J. Droit Fiscal, éd.
Dunod, 1er avril 2001
· Lexique Economiques, Dalloz 10e Ed. 2008
· COUDRAY, Lexique des sciences de
l'éducation, PUF, Paris, 1978
· Journal officiel de la république
Démocratique du Congo, Cabinet du Président de la
République
B. COURS
· BAKALUKE MOKUSA, Branche de fiscalité du cours
des finances
· KISANGANI E, Cours de méthodes des recherches en
sciences sociales, UNIGOM 2010
· DGI, Module de formation d'initiation en taxe sur la
valeur ajoutée, 2011
C. WEBOGRAPHIE ET PROGRAMME
· Microsoft Encarta 2009
· www.dgi.gouv.cd
· www.afritaxes.com
B. RAPPORTS
· Rapport annuelle de la DGI/Nord-Kivu, 2000
· Rapports mensuels de la DPI/Nord-Kivu.
· Rapport annuel du CIS Goma 2010
· Rapport annuel du Centre Urbain de Goma 2009
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
i
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
SIGLES ET ABREVIATIONS
iv
INTRODUCTION
1
PROBLEMATIQUE
1
HYPOTHESE DE RECHERCHE
2
METHODES ET TECHNIQUES
2
LE CHOIX ET L'INTERET D'ETUDE
2
DELIMITATION DU SUJET
3
PLAN SOMMAIRE
3
CHAPITRE I. CADRE DES CONCEPTS
4
I.1. DE L'IMPOT EN NATURE A L'IMPOTS EN MONNAIE
4
I.2. RÉGIME DE DROIT COMMUN
4
Les Impôts en République
Démocratique du Congo
4
I.2.1. Impôts Directs
4
I.4.1. Délimitations des bases d'imposition
9
I.5. Les taxes sur le chiffre d'affaires ou
impôt sur la dépense
10
I.6. LA TVA : Principes et champs d'application
de la TVA
12
I.6.1. Principes et mécanisme
12
I.6.2. Mécanisme comptable de la TVA
12
I.6.3. Les opérations imposables à la
TVA
13
Comparaison entre TVA et ICA
14
CHAPITRE II. PRESENTATION DE LA DIRECTION GENERALE DES
IMPOTS
17
II.1.2. Aperçu Historique de la direction
générale des impôts
17
II.1.3. PRESENTATION DE LA DPI NORD-KIVU
18
CHAPITRE III. EFFICACITE DES REFORMES FISCALES EN RDC
25
Tableau n° 1. SITUATION DES RECETTES TVA
FEVRIER-MAI 2012
25
Niveau des recettes ICA réalisé par la
province lors du dernier semestre 2011
29
ETAT COMPARATIFS DES RECETTES 2009 ET 2010
30
CONCLUSION
33
BIBLIOGRAPHIE
34
TABLE DES MATIERES
35
* 1 Christian BIGAUT,
Finances Publiques, Droit budgétaire, le budget de l'Etat, Ed.
Marketing, Paris, 1995 , P.13
* 2 COUDRAY, Lexique des
sciences de l'éducation, PUF, Paris, 1978, P.37
* 3 "Impôt et
fiscalité." Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft
Corporation, 2008.
* 4
http://www.dgi.gouv.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=82
Consulté le 15/06/2012 à 12h00
* 5 BAKALUKE M, Opcit.
* 6 Total des recettes brutes
encaissées à l'occasion des affaires réalisées avec
des tiers dans l'exercice des activités professionnelles
* 7 BAKALUKE M, Op.cit.
* 8 Disle E. et Saraf J.
Droit fiscal, ed. Dunod, 1er avril 2001
* 9 Opcit .
* 10 DGI, Module de
formation d'initiation en taxe sur la valeur ajoutée, Aout 2011,
p8
* 11 Rapport annuel de la
DGI/Nord-Kivu 2000
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