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Mémoire sur les barrières à  l'entrée des banques étrangères en Suisse

( Télécharger le fichier original )
par Laura Desboeufs
Université de Neuchàątel ( Unine ) - Master en sciences économiques développement international des affaires 2010
  

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LE DEGRE DE DEVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Il détermine, selon de nombreux auteurs, le choix de la forme d'implantation des banques étrangères. C'est un indicateur qui reflète l'envergure des opportunités d'affaires du secteur bancaire d'accueil. Un secteur bancaire très développé comme c'est le cas en suisse est supposé renferme de nombreuses opportunités pour les institutions financières qui y opèrent. Dans un tel milieu, les banques suisses doivent faire face à la concurrence, être capables de proposer une gamme variée de produits et de services financiers. Selon Di Antonio et al. (2002), « les banques étrangères italiennes préfèrent la succursales et la filiale au bureau de représentation et à la banque affiliée lorsque le marché d'accueil a une taille importante. » Une autre étude mesurant le niveau de développement économique par le PIB par habitant montre que celui-ci a un impact négatif sur le choix de la succursale. Ce qui implique que les banques étrangères recourent moins à la succursale comme mode d'implantation dans les pays en développement (Cerutti et al, 2005). « Cependant la récurrence des faillites bancaires pour les grandes banques dans les pays très développés ne saurait justifier à elle seule la création des filiales dans ces pays dans la mesure où les crises bancaires majeures ont plutôt secoué ces pays relativement riches. Une autre raison serait la concurrence car les banques étrangères considèrent ces pays riches comme des lieux d'expansion. » Cerutti et al (2005 p.17).

Hypothèse 2 : Les grandes banques suisses (UBS et Crédit Suisse) sont plus menacés par la concurrence étrangère que les petites (Raiffeisen et Banques Cantonales).

LA CONCURRENCE FINANCIÈRE

« Plusieurs très grands groupes- HSBC, Deutsche Bank, Barclays, BNP Paribas- ont fait de la Suisse leur centre mondial pour la gestion de fortune privée. On ne peut pas vraiment définir un profil unique pour un secteur qui compte des établissements à capitaux européens, américains, russes, japonais, israéliens ou arabes. Deux caractéristiques cependant peuvent émerger : ces banques ont tendance à servir un peu d'antenne suisse pour leur clientèle nationale, et leurs dirigeants gèrent souvent leurs établissements comme des entités indépendantes. Les grands groupes américains et européens peuvent engendrer une concurrence forte dans le pays d'accueil. » (Flückiger et Silber, 1998)

Hypothèse 3 : Les grandes banques suisses sont le plus souvent menacées par la concurrence des grands groupes européens ou américains (BNP Paribas, HSBC...)

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