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Mémoire sur les barrières à  l'entrée des banques étrangères en Suisse

( Télécharger le fichier original )
par Laura Desboeufs
Université de Neuchàątel ( Unine ) - Master en sciences économiques développement international des affaires 2010
  

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LES BARRIÈRES ECONOMIQUES

LA RELATION CLIENT : LE SWITCHING COST

Il existe en effet pour les consommateurs de services bancaires des coûts à changer de banque (coûts de transaction de fermeture des comptes, coûts en termes de confiance à changer d'interlocuteur bancaire). La relation de clientèle banque-emprunteur est l'une de ces barrières à l'entrée. En effet, comme l'observe Fama [1985], une banque qui consent un prêt à un emprunteur en apprend plus sur les caractéristiques de cet emprunteur que les autres banques. Elle acquiert donc un avantage comparatif d'information qu'elle peut exploiter ultérieurement. L'existence de ce pouvoir de marché informationnel constitue ainsi une entrave à la libre concurrence : elle peut permettre à des banques en place de prévenir l'entrée de banques plus efficientes et ce, d'autant plus que les banques en place auront constitué une clientèle importante.

Les banques souhaitent établir des relations de clientèle avec les emprunteurs. Leur objectif est d'acquérir, à l'issue de relations de crédit répétées, une information sur la qualité des emprunteurs afin de discriminer entre ceux-ci. Sharpe montre alors que les banques extraient une rente de monopole sur leurs anciens clients à plus faible risque de défaillance car elles savent, contrairement à leurs concurrentes, que ces emprunteurs sont moins risqués que la moyenne. Elles peuvent par conséquent leur proposer des taux sur les crédits inférieurs à ceux de la concurrence, mais néanmoins supérieurs à ceux qu'elles devraient leur tarifer compte tenu du plus faible risque de défaillance de ces clients.

La relation de clientèle joue un rôle de barrière économique à l'entrée des banques étrangères sur les différents marchés locaux. Ces barrières jouent aussi bien du côté des banques que des clients.

LA BARRIERE DE NOTORIETE

Elle se définie comme le degré de présence dans l'esprit des individus. Elle se mesure par la notoriété spontanée et assistée. Par exemple, la notoriété spontanée est le pourcentage de personnes qui citent spontanément le nom d'une banque. Ce serait donc de demander à un individu choisi au hasard « citez une banque connue> UBS par exemple ». La progression de la notoriété spontanée est souvent utilisée comme un indicateur d'efficacité publicitaire et d'efficacité dans la relation-client.

La notoriété assistée est le pourcentage de personne qui disent connaître le nom d'une banque présentée dans une liste ou citée par un enquêteur. Ce serait donc de demander « liste de banques : lesquelles connaissez-vous ? ». Par définition, le taux de notoriété assistée est supérieur aux taux de notoriété spontanée.

LA TAILLE EFFICIENTE MINIMALE

La banque étrangère qui s'implante en suisse doit être capable de faire les mêmes économies d'échelles que ces concurrentes hélvétiques pour pouvoir être efficiente sur le marché. Elle doit également pouvoir produire au même niveau de coûts que ces concurrents (théorie des rendements décroissants). Les facteurs de structure sont également importants.

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