II
- II - 3 : L'érosion marine
L'eau très saumâtre
de la rive peut éroder le plateau en période de haute
marée en y modelant des micro-falaises et en y installant de vastes
tannes nus comme partout dans la région de Bané Soutoura et de
Bill Peulh.
Photo
3: Touba Sanokho la digue anti-sel , Cliché Abdoulaye Sène (2007)
II - II - 4 :
L'érosion éolienne
C'est le fait des vents, les alizés en saison
sèche. Cependant l'érodabilité d'un sol par
l'érosion éolienne dépend des propriétés
physiques. Les sols sableux comme les sols diors sont particulièrement
sensibles à ce phénomène. Le vent entraîne les
éléments fins comme les limons, la matière organique en
provocant une dégradation de la structure et l'émiettement des
agrégats. Cet effet augmente avec la vitesse du vent qui devient
importante avec l'absence de couvert végétal.
Dans la Communauté Rurale de Ndiaffate, cet effet se
fait sentir dès que l'on quitte la région des tannes nus au nord
jusqu'à la partie centrale. Dans le sud beaucoup plus boisé, la
vitesse du vent est réduite ce qui fait que l'érosion
éolienne est peu perceptible.
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