1.2.2. Progrès, Boom et Expansion
On observe un redressement financier et une expansion
marquée dans la production de la Brasserie entre 1933 et 1949.la
Brasserie de Léopoldville améliore la qualité de la
bière et obtient l'autorisation de vendre la bière aux
autochtones sans pour autant baisser les prix. Malheureusement, cette
décision ne donne pas le résultat escompté d'autant plus
que la bière se vendait cher parrapport aux salaires journalier des
congolais qui revenait à 2FC.
La seconde guerre mondiale provoque un boom économique
au Congo et dont la Brasserie profite largement en 1945.En effet, la production
passe de 35.000 bouteilles de bière par mois en 1929 à125000
à partir de 1945.
Entre 1950-1992, il y a expansion. En effet, suite aux
progrès réalisés par la Brasserie, les actionnaires de la
BRALIMA décidèrent l'extension géographique de ses
activités industrielles en gérant progressivement plusieurs
Brasseries à l'intérieur du pays, au Congo Brazzaville au Rwanda
et Burundi :
u BUKAVU en 1950
u BRAZZAVILLE en 1952
u BUJUMBURA en 1954
u KISANGANI en 1957
u BOMA en 1958
u GISENYI en 1959
u MBANDAKA en 1972
Pendant la période des indépendances en Afrique
(les années 1960), la BRALIMA reste une société
implantée au Congo-Kinshasa, au Congo Brazzaville, au Rwanda et au
Burundi. Avec l'évolution politique, les Brasseries implantées en
dehors du Congo deviennent autonomes.
Au départ, société sous contrôle
industrie Belges, la BRALIMA appartient désormais au groupe HEINEKEN qui
est devenue majoritaire avec 77% des actions. En 1992, le groupe HEINEKEN a
acheté aussi la compagnie industriel des Boissons (CIB) et l'a
fusionnée avec la BRALIMA.C'est à ce groupe qu'appartient la
Bouteillerie de Kinshasa, Boukin en sigle.
Des nouvelles difficultés apparaissententre 1985 et
1992.En effet, en 1985 la BRALIMA ressent fortement les effets des actions de
la concurrence avec qu'elle se dispute le leadership du marché. Mais,
grâce a la restriction de la Direction Marketing et commerciale, la
BRALIMA se ressaisit et met de nouvelles armes commerciales au point. De grands
efforts budgétaires sont consentis et des actions marketing
réfléchies dont les promotions bouchons on mené, Ce qui
provoque le renversement de la situation. La PRIMUS retrouve sa place
prépondérante et la BRALIMA redevient recouler en 1993.
La BRALIMA occupe la première place sur le
marché brassicole Congolais depuis 1993, grâce à sa
politique générale et plus particulièrement à son
département de marketing qui développe une bonne communication
entre l'entreprise et le marché.
En plus de sa fusion avec la CIB, la Brasserie a acquis
l'usine de UNIBRA Kisangani dont la fusion avec la BRALIMA-Kinshasa est
officialisée le 21juin 1993.Durant cette dernière
décennie, la BRALIMA mène une politique de modernisation
planifiée dans un programme cohérent d'investissement qui se
poursuit jusqu'à l'an 2000.
Outre la politique de modernisation des équipements, la
BRALIMA à opté aussi pour une politique de formation car, la
politique de modernisation des équipements va de pair avec celle de la
formation du personnel. En effet, le groupe HEINEKEN, à l'installation
de l'école de Brasserie de l'Afrique Centrale (EBAC) au sein de la
BRALIMA. Cette école de formation technique, commerciale et
administrative où des programmes de formations spécifiques sont
organisés, a été inaugurée le 15 mars 1996.
De par son historique, la BRALIMA est l'un des groupes
brassicoles les plus anciens et les plus importants d'Afrique. Durant cette
dernière décennie.la BRALIMA a connue une progression dans la
production de ces boissons. En fait de 35.000 bouteilles de bières par
mois en 1926.Elle produit environ 17.000.000 bouteilles de bières par
mois dans ses usines. Grace à ses équipements, elle a opté
pour une politique de diversification en faisant varier sa gamme.
u La bière Primus produite depuis 1923
u La bière Mutzig complétée en 1989
u La bière Guinness en 1993
u L'AMSTEL en 1993
u La Turbo King en 1996
La BRALIMA dispose également de groupe de Limonaderie
installés à Kinshasa, Boma, Bukavu, Kisangani et Mbandaka. Elle
produit aussi des blocs à glace dans ses installations.
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