La problématique du paludisme et la réponse du pouvoir public face à la gestion des fléaux sociaux et protection sanitaire; cas de la lutte menée au bas-Congo de 2007 à 2012( Télécharger le fichier original )par Didier NGOMA MABIALA Université catholique du CEPROMAD/UNIC-MATADI - Licence en management et sciences économiques, Option;gestion des ressources humaines 2012 |
4.5. LE PARTENARIAT « FAIRE RECULER LE PALUDISME »Le partenariat FRP a été lancé en 1998 à l'initiative du directeur général de l'OMS, du fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), de la Banque mondiale, du programme des Nations unies pour le développement et autres. Tous les groupes ayant adhéré aux objectifs du plan stratégique mondial de FRP et qui contribuent à sa mise en oeuvre sont considérés comme partenaires. Le partenariat s'est enrichi de nombreux membres et ils forment un fantastique rassemblement d'expertise, d'infrastructures et de fonds pour combattre la maladie. Le partenariat est formé des entités suivantes : - Le pouvoir public partout où le paludisme est endémique ; - Les partenaires multilatéraux de développement ; - Les pays donateurs ; - Le secteur privé ; - Les organisations non gouvernementales et les organisations qui ciblent les communautés ; - Les institutions universitaires et de recherche ; - Le fonds mondial contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme. 4.6. SUIVI ET EVALUATION DES ACTIVITESEn vue de suivre et surtout d'évaluer les activités réalisées les systèmes ci-après sont utilités : - Le système de suivi de routine ; il se fonde principalement sur les indicateurs relatifs aux intrants et au processus. - Le système de surveillance « Faire Reculer le Paludisme » à travers les sites sentinelles - La pharmacovigilance des médicaments antipaludiques - Le contrôle de qualité des médicaments antipaludiques - La recherche - La supervision (43(*)) L'évaluation est la mesure du niveau d'atteinte des objectifs du Programme. . Les activités d'évaluation sont plus externes pour une meilleure objectivité. Sans être exhaustif, les évaluations sont réalisées par des organismes tel que l'OMS, le CDC, l'Ecole de santé publique à travers les enquêtes de base, dans les ménages, dans les formations sanitaires et dans les officines pharmaceutiques. Nous nous servirons des données du système de suivi de routine pour présenter les avancés et progrès voire la situation du paludisme dans la province à la fin de notre période d'étude. 4.7. EVALUATION DE LA MISE EN OEUVRE DES STRATEGIES DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME AU BAS CONGOL'expérience des années 2000 à 2005 a montré que la concentration des efforts sur une période courte ne mène ni à un haut niveau de couverture, ni au stade de viabilité. Persévérer dans cette voie reviendrait à défendre un modèle contre-performant. C'est pourquoi, ce plan propose deux approches complémentaires : 1. Sur le court terme, une augmentation rapide de la couverture en interventions essentielles qui tirent un parti optimal des capacités locales, d'un appui technique renforcé et d'un meilleur financement des programmes de lutte antipaludiques ; 2. Une intensification du développement des capacités locales et des systèmes de santé pour consolider les résultats déjà obtenus à court terme. Sept éléments stratégiques nécessaires à la mise en pratique de cette approche bidirectionnelle ont été identifiés. Ils sont décrits ci-dessous.
* (43) Plan stratégique national de lutte contre le paludisme, RDC, 2007-2011 |
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