I. 2 Les dispositifs de commande
La commande d'éclairage public est l'organe qui
contrôle la mise en service et la mise hors service des appareils
d'éclairage qui lui sont raccordés par les réseaux
d'alimentation.
L'éclairage public, dans la très grande
majorité des cas, doit fonctionner quand la lumière naturelle
n'est pas suffisante pour assurer une vision suffisante nécessaire
à la sécurité et au confort de tous les usagers des
espaces publics (conducteurs, cyclistes, piétons ... ) Il est donc
indispensable que l'éclairage soit en fonction dès la
tombée de la nuit lorsque la lumière naturelle devient
insuffisante, jusqu'au lever du jour, quand elle est à nouveau
suffisante.
La maîtrise de l'énergie au niveau du
système de commande peut se faire en agissant sur la maîtrise des
temps de fonctionnement et sur la maîtrise de la puissance
absorbée par les installations [1].
Les différents types de commande
généralement rencontrés sont les suivants :
I. 2.1 Allumage manuel
C'est le plus rudimentaire des modes de commande.
L'éclairage est déclenché par un simple interrupteur
manoeuvré à la demande. Obsolète - à proscrire
principalement parce que très ancien et de ce fait réalisé
en dehors des actuelles règles de l'art. En particulier, il se rencontre
parfois sans organe de protection (ni fusibles, ni disjoncteur) [1].
I. 2.2 Cellule photosensible avec ou sans réglage de
sensibilité
C'est le système communément appelé
« lumandar (Fig. I.1) ». L'appellation générique est
« commande par cellule photoélectrique» ou « interrupteur
crépusculaire ». Le principe réside par la commande de la
fermeture du contacteur de commande, pilotée par l'état de sortie
d'une cellule photoélectrique. Il existe différentes
technologies, mais toutes sont plus ou moins sensibles à dérive
au fil du temps (vieillissement) ou en fonction de la température. De ce
fait, on assistera à une variation importante des temps annuels de
fonctionnement. Ce dispositif nécessitera donc un réglage
périodique faute de quoi les heures d'allumage et d'extinction ne sont
pas optimales [1].
Chapitre 1 Les différents types de
commande
Commande de l'éclairage public et mesure de la
température à base de PIC18F4550
3
Fig. I.1 : Le lumandar
I. 2.3 Horloge simple
Une horloge «classique» (Fig. I.2) est
installée et commande l'allumage et l'extinction. Ceci se rencontre
parfois lors de diagnostics dans les armoires de commande de l'EP de certains
anciens lotissements privés ou résidences où les
lotisseurs ont largement minimisé les investissements, mais où
l'énergie est prise en charge par la collectivité, ce qui est
cela dit, parfaitement illégal si la voirie n'a pas été
intégrée dans le domaine public (délit dit « de
concussion »).
Inconvénient majeur : les heures de bascule de
l'horloge doivent être régulièrement modifiées.
Cette contrainte fait que le responsable, pour espacer ses interventions dans
l'armoire de commande, a tendance à anticiper largement l'allumage quand
les jours raccourcissent et omet parfois de retarder celui-ci quand les jours
allongent. L'éclairage fonctionne alors parfois longuement en plein
jour, ce qui se traduit par des temps annuels d'allumage supérieurs
à 5 000 heures. A proscrire [1].
Chapitre 1 Les différents types de
commande
Commande de l'éclairage public et mesure de la
température à base de PIC18F4550
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Fig. I.2 : L'horloge classique
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