I.3.2 Point des connaissances
Divers ouvrages, fruits de longues recherches, ont
été réalisés sur l'écotourisme par plusieurs
auteurs de part le monde entier. La documentation existante dans les centres et
institutions nous a permis de faire le point sur les diverses études qui
ont été menées à travers des thèmes dont l'
(éco) tourisme, l'écotourisme et le développement durable
ainsi que l'écotourisme et la réduction de la pauvreté.
Defos du Rau (2004) a présenté les
potentialités de développement de l'écotourisme dans la
zone intercommunale. De là, elle a montré comment
l'activité touristique se déroule au Bénin et estime que
l'écotourisme
11
constituerait donc une activité complémentaire
qui viendrait en renfort aux autres activités déjà
présentes et les qui militent pour son développement.
Agbokou et Weizenenegger. (1997) pour leur part, ont
abordé les potentialités du tourisme comme contribution au
développement durable et la place importante qu'occupe
l'écotourisme dans sa composante de développement durable. A
l'aide de plusieurs exemples, ils ont présenté les avantages et
également les pièges éventuels de l'écotourisme
dont il faut tenir compte pour mieux assurer la protection du patrimoine
naturel et culturel pour les prochaines générations.
Un inventaire a été fait sur les prestations de
l'écotourisme dans les zones humides du Sud-Bénin pour le
développement socio-économique des communautés locales par
Chodaton (2004). Il énumère les enjeux et opportunités
pour le développement local. Au terme de sa réflexion, il
réalise que l'écotourisme est une forme de développement
durable. Concrètement, il propose toute une gamme de mesures, de
stratégies et de méthodes à suivre pour son
développement durable souhaité et attendu par tous au niveau du
monde rural.
Selon Amadou (2009), dans son mémoire de Master en
développement communautaire sur « La problématique de la
communication dans la gouvernance locale au Bénin : le cas de la commune
de Savè », le développement local pour être durable,
est une oeuvre collective impliquant ainsi les populations à la base,
l'insuffisance de communication et d'information de la part des responsables,
ne favorise pas la participation de la société civile à la
gouvernance locale. Sur ce point, il insiste sur l'importance de la
communication dans le développement local : « il n'y a pas de
développement local sans la communication». La communication est un
facteur important de développement à la base.
12
Djidogbé et al. (2005) ont
présenté l'importance de la prise en compte des populations
locales et /ou riveraines des zones qui accueillent les projets
écotouristiques et leur degré d'implication dans les initiatives
écotouristiques. Aussi, ont-ils fait une analyse des interrelations
entre les différents acteurs (externes et internes), des contraintes aux
initiatives écotouristiques pour le développement durable et
enfin proposé des possibilités pour une meilleure organisation
socio-institutionnelle de l'écotourisme. Ces différentes
études qui restent générales nous ont permis de cerner les
concepts clés et les contours de notre sujet, d'approfondir nos
connaissances par rapport aux impacts socio-économiques de
l'écotourisme sur la pauvreté.
Tous ces acteurs ont abordé, chacun à sa
manière, des aspects spécifiques de l'écotourisme. En
clair, aucune étude spécifique portant sur les impacts
socio-économiques de l'écotourisme sur la pauvreté n'a
été menée à Ganvié.
|